La forêt resplendissait ; les oiseaux gazouillait, le ruisseau s'écoullait tranquillement et le soleil mouchetait le sol et les arbres de reflet mordorés. Ashy se trouvait dans une petite clairière lumineuse ; elle s'entrainait, peut-êtres pour la vingtième fois en une lune, à cracher des flammes, et jusque là il fallait avouer que les résultats n'avait guère été probant. La plupart des livres concernant de la Bibliothèque d'Aldaria affirmait que le feu devait être instinctif, naturel ; alors pourquoi diable n'y parvenait elle pas ! Elle était une dragonne, bon sang, elle était censé inspiré terreur et respect, mais un tel dragon ne devait, normalement, pas avoir besoin d'entrainement pour arriver à de si piètre résultat...Surtout que l'on ne pouvait pas vraiment la craindre pour sa carrure presque frêle comparé à ses congénère.
Agacé par ces pitoyable pensé, la dragonne secoua la tête ; se n'est pas en s'appitoyant sur son sort qu'elle parviendra à atteindre son but !
Elle inspira profondement, se campa sur ses pattes, entrouvrit la gueule et...rien, absolument rien.
Rageant et pestant, Ashy fouetta un arbre de sa queue, et le malheureux végétale craqua sous la force du coup.

Au moins ai-je la force d'un dragon, songea t-elle avec irritation

Pourquoi n'y arrivait elle donc pas ! Tous Dragon devrait être en mesure de cracher du feu, non ? Après tout, les flammes était l'essence même des dragon, c'était cet élément qui faisait d'eux une engeance extraordinaire...mais peut-être n'était elle pas comme les autres dragons, peut-être souffait elle d'une anomalie...en effet, partout ou elle avait glaner des informations sur sa race, nulle part il était mentionné que certain dragons avait des difficulté à cracher le feu. Cela dit, il est vrai que ses sources était plutôt mince ; il est dur d'en apprendre beaucoup sur une espèce qui à disparue il y a plusieurs centaine d'années...

Avec un soupir découragé, la dragonne s'écroula dans l'herbe ; elle n'avait pas le coeur à se torturer l'esprit en ce magnifique après-midi, elle pris donc sur elle pour ce détendre. Elle se força à songer à des sujet plus léger, la colère de Korentin quand il apprendrait qu'elle était, pour la ennième fois, sortis en douce du Palais ; elle aimait son dragonnier par dessus tout, mais celui avait tendance à se montrer un peu protecteur envers elle, et à la faire surprotéger quand il partait pour la capital de l'Empire. Ou encore à ce qu'il dirait quand il apprendrait qu'elle avait encore chipé quelque mouton au bergers du coin. Un instant, elle s'en voulut de rendre la vie si dure à son dragonnier, puis elle repoussa aussitôt cette idée en se disant que cela ne pouvait que mettre un peu de piment dans sa vie !
Elle pensa aussi ce grand dragons d'or, qu'elle avait aperçu au détour d'un couloir, au Palais de Gloria, et à quelle point cela lui avait réchauffé le coeur de voir pour la première fois un de ses congénère...et enfin elle pensa à sa chère confidente, Esmelda, cousine de son Lié, qui était forcé de se marié avec un Elfe dont elle ne connaissait que le nom, et, un instant, Ashy en voulut à l'Empereur d'avoir obligé ce mariage.

Elle en était à ce stade de ses pensé, lorsque elle sentit qu'on l'observait, elle se releva prudemment et dit :

-Qui est là ? Montrez vous !

(HJ : désolé c'est un peu cours, mais je manquais d'inspi ^^')

Quoi de plus beau que de profiter pleinement du soleil quand le soleil brillait au dessus de la cime des arbres pour se répandre en doux rayons inondant les collines boisées ?
Ambre, allongée dans l'herbe fraîche, tressait patiemment les brins de lavande que sa mère pourrait accrocher au plafond de la maison pour parfumer l'intérieur et limiter la venue des insectes. Si elle parvenait à les faire suffisamment serrés, elle pourrait y enfermer à l’intérieur quelques pelures d'oranges séchées. Le mélange aromatique des deux était des plus agréables, et l'humidité ne tarderai pas à les ramollir et les rendre inutilisables si elles n'étaient pas rapidement utilisées. Son frère les avait ramené de Gloria ; bien que la plupart des agrumes coûtent atrocement chers, cette variété d'orange particulièrement résistante se trouvait à des prix raisonnables permettant à la petite famille de guérisseurs qu'ils étaient de s'offrir, quand les finances le leur permettait, quelques uns de ces fruits dont la jeune fille raffolait.

Avec un sourire heureux, la tendre enfant tourna la tête, contemplant avec affection son aîné qui, non loin d'elle, veillait à ce qu'elle ne se soit pas seule tout en vérifiant l'état des barrières des prés des chevaux. Il finit par se tourner en sentant sur lui le regard de sa petite sœur, et d'un haussement de sourcil lui demanda ce qu'elle souhaitait. Après que les doigts fins et agiles de la jeune fille aient terminé leur travail, Ambre sauta sur ses pieds et ramena son œuvre chez elle, où elle l'abandonna sur la table, avant de courir rejoindre Jessyan toujours occupé. Quelques minutes plus tard, ils étaient dans la forêt, pour le plus grand plaisir de la jeune femme. Bientôt l'automne serait là et les champignons pourraient être récoltés. Mais tant que l'été régnait en maître, autant en profiter pleinement et faire le plein d'herbes sèches. Une besace autour de la taille pour y glisser ses trouvailles, la guérisseuse s’enfonça dans la foret, après avoir réussit non sans mal à éloigner son frère ; il n'allait tout de même pas la suivre alors qu'elle s'occupait de ses besoins naturels, non ?! C'était un des rares moments où elle était sûre d'être vraiment seule.

Apres avoir réajusté sa jupe, elle fit demi-tour pour rejoindre son protecteur, mais s'arrêta en cours de route pour admirer une étrange fleur violette, si petite que seul un œil exercé à ce genre de recherches pouvait la voir. En voilà une qui n'était pas connue. Sans doute sa mère pourrait-elle lui dire quelles étaient ses propriétés, puisque la jeune savante en herbes ne s'était jamais servit de pareille plante. Pareille mousse plutôt, se rectifia-t-elle mentalement, puisque était sa nature. Elle en cueillit donc une fleur qu'elle glissa dans sa sacoche... et sursauta en entendant un soudain craquement. Où donc était son frère ? Effrayée, elle se figea sans bouger, écoutant avec attention les bruits de la nature. Le bruit avait été fort retentissant, il n'y avait donc que peu de chance qu'il soit dû à un facteur extérieur de l'esprit de la forêt. Sûrement un simple vieux tronc qui, affaiblit par le poids des âges, avait rendu l'âme.

Comme toujours dans ces instants là, Ambre songea aux malheureusement victimes que pouvait avoir provoqué pareille chute. Oubliant son frère et l'inquiétude que celui-ci devait commençait à ressentir en ne la voyant pas revenir, elle se dirigea calmement, bien qu'avance prudence, vers la source du bruit. Et fit une découverte des plus surprenantes.

Un dragon. Elle avait devant elle un magnifique dragon d'émeraude. Un effrayant dragon d'émeraude. Un fascinant dragon d'émeraude. Les adjectifs se succédaient dans son esprit tandis que, les yeux étincelants sous la lumière du soleil, elle contemplait ce rêve devenu réalité. Son regard glissa sur la longue queue puissante, remonta le puissant thorax couvert d'écailles luisantes pour s'arrêter sur la magnifique tête, tellement énorme, qui inspirait tellement de respect. Elle eut un timide sursaut lorsque la dragonne parla :

-Pardonnez-moi... Seigneur Dragon. Je ne voulais aucunement vous manquer de respect.

Elle sortit prudemment de sous le couvert des arbres et s’avança vers l'énorme bête à écailles.

-Je.. m'appelle Ambre mon Seigneur. Je vous prie encore une fois d'accepter mes excuses...

Ne pas offenser les dragons. Même si celui-ci semblait avoir un problème de lancé de feu, elle n'avait aucune envie de finir éventrée. Et même s'il était magnanime... Elle ne pouvait accepter l'idée d'avoir blesser ou offensé un être comme celui-ci. Elle mourrait d'envie de s'approcher, de le toucher... Mais elle ne bougea pas, attendant le verdict de son étrange interlocuteur.

-Je.. m'appelle Ambre mon Seigneur. Je vous prie encore une fois d'accepter mes excuses...
la voix de l'humaine résonna longuement dans la petite clairière, maintenant silencieuse. La jeune fille était sortis de derrière un arbre, et la fixais désormais ; elle était plutôt frêle, possédait une longue crinière de cheveux blond, et des grands yeux bleu. Elle avait l'air...non pas effrayé comme n'importe quel humain croisant la route d'un terrifiant dragon au fin fond d'une forêt, mais elle avait un air...émerveillé. Ashy était intrigué par l'aptitude de la mysterieuse inconnue, il fallait qu'elle soit folle, ou extrement courageuse pour ne pas s'enfuir en courant et hurlant, car Dracos sait que les dragons pouvait sembler foncièrement effrayant pour le commun des mortel, mais celle-ci la fixait comme si la dragonne s'était subitement transformé en la chose la plus belle du monde. Prenant enfin la parole, elle déclara, amusé :

-Si tu dois me donner un quelqonque titre noblesse, je te conseille plus me nommer ma Dame, que mon Seigneur. Et je te conseil de faire plus attention à l'avenir, car certain dragon plus irritable que moi, pourrait très mal le prendre...

l'humaine trésaillit, l'air coupable ; la jeune dragonne s'empressa de la rassurer :

-Mais j'apprécis ta politesse et ton respect, qualités qui ont l'air de manquer à certain habitant d'Armanda.

elle ignorais pourquoi, mais elle avait immédiatement envie de faire confiance à cette inconnue, elle avait envie de lui parler, de décharger sur elle, toute ses peines et tous ses doutes ; peut-être était-ce du à la pureté, la compassion et la sagesse qui se reflaitait dans ses yeux...toujours est il, qu'elle souhaitais faire plus ample connaissance avec la jeune fille ; peut-être même qu'elle pourrait l'aider à résoudre son problème. Aussitôt, Ashy chassa cette idée, qu'est-ce qu'une humaine pouvait bien connaitre des flammes d'un dragons ?

-Je me nomme Ashy, dragonne d'émeraude, mon oeuf à éclot il y a dix lunes de cela. Je réside actuellement au Palais de Gloria, car j'accompagne mon dragonnier, Korentin Kohan, duc d'Aldaria et cousin de l'Empereur Gregorist...

elle était très satisfaite de son effet car, après tous qui pouvait en vouloir à une dragonne de manifester un peu de vanité ? Les dragons était des créatures d'une beauté inégalé sur Armanda, alors l'arrogance dont il faisait parfois preuve était des plus naturelle, car, après tout, la fausse modestie et l'hippocrisie n'était en rien des qualités. Contrairement à ce que certain humain semblait croire,de même que les elfes et les vampires. Les homnidé avait une facheuse tendance à ce montrer le plus cruel possible envers leur prochain...bien sûr, ce jugement hatif ne concernait en rien son cher Korentin.
La dragonne secoua la tête pour s'éclaircir les idées, et poursuivis :

-et toi qui est tu ? Quel est ton nom ? D'ou viens tu ? la questionna t-elle doucement

Ne pas offenser un dragon. C′était pourtant bien dans cet optique là qu′Ambre s′était excusée auprès de l′être à écailles qu′elle avait face à elle. Et de toute évidence, cela avait produit une réaction tout à fait différente à celle souhaitée. Mais comment la jeune humaine aurait-elle put savoir qu′il s′agissait là d′une dragonne, et non d′un mâle ? Elle n′avait à aucun moment songé que l′offense serait plus grande si elle appelait une dragonne « Seigneur » que si elle le dérangeait comme elle l′avait fait quelques instants plus tôt. Avec un vague bredouillement, elle s′excusa de sa méprise. Il n′y avait vraiment que les dragons qui puissent la blâmer de cette confusion, alors que mâles et femelles se ressemblaient tellement ? Peut-être un dragonnier, quelqu’un d′habitué à fréquenter de telles créatures aurait-il put le savoir. Mais pour l′humble guérisseuse qu′elle était, tout cela restait fort obscur.
Elle tressaillit, ne sachant comment réagir et regarda, éperdue et honteuse d′avoir ainsi provoqué l′ire d′un enfant du Dracos.
Mais fort heureusement pour elle, l′offensée sembla finalement être prise de remords –un dragon, si fier et orgueilleux, pouvait-il vraiment ressentir pareil sentiment ?– et s′adoucit. Le regard clair d′Ambre, quelques secondes plus tôt éteint par la honte, s′éclaira sous la curiosité qu′elle ressentit devant l′étrange comportement de l′inconnue. Qui ne tarda pas à se présenter. Ashy ? Quel nom étrange. Pas désagréable mais... il faisait doux, comme s′il ronronnait à l′oreille, et la guérisseuse avait du mal à faire coïncider cela avec la férocité dont elle savait les dragons capables. Mais malgré sa nature et l′accueil peu aimable qu′elle avait réservé à la jeune humaine, la dragonne semblait plutôt bavarde et sympathique, lui dévoilant grand nombre de détails personnels. Dragonne d′émeraude, oui, c′était une appellation sans surprise au vu de la magnifique et chatoyante couleur des écailles de la bête. Pour le reste, cela sonnait plutôt prétentieux. Duc d′Aldaria ? Sans doute la guérisseuse aurait-elle dû être impressionnée mais l′information ne suscita en elle que trouble et inquiétude. Si Ashy était liée à une personne de si haut rang, pourquoi acceptait-elle de parler à une roturière ? C′était beaucoup d′honneur.
Rosissant délicatement, Ambre inclina la tête avant de réitérer de excuses :

-Pardonnez-moi pour cette méprise, ma Dame. C′est un grand honneur de vous rencontrer.

Et il suffisait d′observer son visage pour savoir qu′elle pensait vraiment ce qu′elle disait. Elle vivait un rêve, et ne souhaitait pas se réveiller de sitôt. Oublié le frère, envolée la décision de faire sa récolte d′herbes, elle ne songeait qu′à profiter de l′instant présent. Elle savait qu′elle se souviendrai de cette rencontre jusqu’à sa mort.

-Je suis Ambre Orétoile, je viens d′Amarylis, un petit village à quelques minutes d′ici. Je suis guérisseuse.

Non, elle n′était pas riche... Peut-être la dragonne allait-elle partir, offusquer de parler ainsi avec une fille du peuple ; à cette idée, la jeune fille ressentit un pincement au cœur, qui disparu vite puisque le reptile ne bougea pas. Heureuse et fascinée, elle s′approcha donc lentement de son inhabituelle interlocutrice, s′arrêtant à un mètre d′elle. Tête légèrement renversée en arrière pour ne pas la quitter des yeux, Ambre se retint de tendre la main pour toucher les écailles si proches d′elle. Étaient-elles froides ? Chaudes ? Quelle texture avaient-elles ? Un tel mystère qui pouvait-être résolu d′un simple geste. Pourtant elle n′en fit rien, pour respect pour la magnifique dragonne. Et préféra reprendre les paroles entendues quelques instants plus tôt.

-Vous a-t-on déjà manqué de respect, ma Dame ?

Comment une telle chose pouvait-elle être possible ? La belle enfant s′en trouva affligée et honteuse pour son peuple. Les dragons ne méritaient qu′admiration et louanges, ils étaient, racontaient les histoires que l′on racontait aux enfants. Ils étaient de sages conseillers et de puissants guerriers. Peut-être cela n′était-il vrai que

-Ce ne peut-être que de pauvres créatures dont l′esprit s′égarait ! Nul être censé n′insulterai votre beauté et votre sagesse, Dame ! Et sans vous les Dragons, que deviendrons-nous ? Vers qui nous tournerions-nous ?

« Vers les étoiles, probablement, vers les étoiles », songea la jeune rêveuse. Mais les étoiles ne pourraient jamais vraiment les guider, jamais les conseiller comme pouvaient le faire les dragons ; car c′étaient ce qu′ils faisaient, n′était-il pas ?

ainsi la jeune fille se nommait Ambre Orétoile ; un bien jolie nom, il fallait l'avouer, et qui convenait parfaitement à l'aura de sagesse et de fragilité qui entourait la jeune fille. Celle ci lui rappelais un petit peu la Esmelda, la cousine de Korentin, à la différence que nul n'aurait jamais osé qualifier la princesse de "délicate", mot qui qualifiais pourtant merveilleusement bien Ambre ; cela dit au yeux de la dragonne tous les bipède était mortellement fragile, exception faite, peut être, de certain vampire.
Elle sourit en écoutant la question de la jeune femme ; on ne l'avait guère habituer à un tel respect, car si quelque personnes lui temoignait de la déférence, d'autres la traitait avec peur, voire avec suspicion, certain Noble avait même tenté d'influencer son dragonnier à travers elle, chose qu'il n'était pas près de réessayer pendant au moins les dix prochaines années.

-ce n'est pas une question de respect, mais plutôt de sincerité, car s'il est facile de placé quelque compliment hypocrite, la vrai sincerité est plus dur à atteindre de plus beaucoup se méfient de moi. cela étant dit je peut comprendre que les bergers n'apprécie guère que leurs moutons disparaissent les uns après les autres, répondit elle dans l'espoir que l'humaine se détende un petit peu

elle sourit interieurement au souvenir de la fois ou une dizaine de paysans s'était massé devant les appartement de son Lié pour lui faire comprendre leur mécontentement, elle avait par contre beaucoup moins rit lorsque ce derniers lui avait ordonner de participer à la reconstruction de toute les granges qu'elle avait endommager, et le fait qu'elle eut accusé les loups n'avait en rien entamer sa descision.

penser à Korentin lui fit éprouver un pincement au coeur ; elle detestait quand son dragonnier partait à la capital et la laissait à Aldaria. elle passait alors de longue journée à se demander si son Lié se portait bien ; peut être était elle légèrement trop protectrice en vers lui, mais après tout elle n'avait patienter Dracos sait combien d'année pour que Korentin se fasse tuer par une bande de brigand.

la véhémente exclamation de son interlocutrice sortit Ashy de sa rêverie ; la jeune fille semblait être prêt à défendre l'espèce draconique contre tous les racontar du peuple

-Hélas on ne peut empecher les gens de penser ce qu'il veulent, soupira t-elle ; et sache qu'il existe des dragons bien plus sage, plus beau et plus fort que moi sur cette terre ; de plus, j'ai entendue dire que certain des miens avait chosis de ce lier avec des vampires...c'est dire à quel point nous sommes faillible...

prononcer ces paroles l'attrista au plus au point ; comment pouvais t'on établir un quelconque lien d'amour et d'amitié avec de telle créature ? certaine rumeur affirmait même que l'un deux, un certain Wintel se faisait appeler Tueur de Dragon ! Cependant la dragonne était forcé d'admettre que certain n'avait pas chosis ce mode de vie, et était capable de bonté...

jugeant plus polis de poursuivre se débat interieur un autre jour, elle reporta son attention vers Ambre :

-que connait tu des dragons Ambre ? questionna t-elle, embarassé ; car même si je possède quelque connaissance glaner ici et là...je n'ai jamais franchement discuté avec quelqun de ma race et...j'en sais beaucoup moins que je l'aurais désiré, voila pourquoi...voila pourquoi je me demandais si tu ne pourrais pas m'éclairer un peu plus...

Si elle avait été humaine elle aurait probablement rougit jusqu'aux oreilles ; elle était une dragonne et ne connaissait strictement rien de sa race...patéthique...

des légende...encore et toujours des légendes, c'était à penser que les dragons n'avait jamais foulé le sol d'Armanda ! Et elle était bien trop fière pour poser de telle questions à quelqu'un de sa race. Quand à Korentin, il l'avait aidé du mieux qu'il pouvait ; les maigre connaissance qu'elle possédait était celle que son dragonnier avait réussis à dénicher dans les livres. Cela dit elle ne pouvait pas rejeter la faute sur Ambre, la jeune fille ne devait pas avoir plus de 25 ans, et elle n'avait sans doute jamais vu de dragons avant ce jour, alors il aurait été miraculeux qu'elle puisse lui être d'une aide quelconque.

"-hélas les livres traitant de ma race sont rare, et la plupart ne raconte que des fables et des mensonges, et les ouvrages que tu appelle "vrai et sérieux" sont généralement éparpiller au quatre coin du monde ; quand à mon dragonnier il à eu beau prendre d'assaut la bibliothèque de Gloria, il n'a guère obtenue de résultat probant...

La dragonne commençait à prendre plaisir à cette conversation, L'humaine était agréable et facile à vivre, elle était sympathique, vive d'esprit et compatissante ; de plus, parler avec elle lui permettait d'oublier tout les soucis qu'elle devait affronter avec son Lié en ce moment : L'avancé inexorable des Alayiens, la maladie de l'empereur et les vampire entre autres...

Sans qu'elle ne l'eut décidé, elle prononça ces mot, amère :

-Mais peu importe ce que dise les livres, qu'il soit digne de confiance ou pas, car je suis prête à parier qu'aucun ne mentionne de dragons incapable de cracher le feu...

devant l'air interrogateur de la guérisseuse, elle poursuivit :

"-Voila plusieurs semaine que je mis essaye, mais sans succès. D'après les quelque de bribes de souvenir provenant de ma mémoire ancestrales, tous dragons de mon âge devrait en être capable, mais pas moi ! Je n'ose en discuter avec mon Lié, de crainte de lui ajouter des soucis supplémentaire...mais j'avoue que cela commence à me peser...
Que se passera t-il si les Alayiens parviennent jusqu'à Gloria ? Comment imposerait-je crainte et respect à mes adversaires si je suis incapable de libérer mes flammes ?

Ashy soupira ; une dragonne qui ne crachait pas de feu ne servait à rien sur un champs de bataille ; certes ses griffes et ses crocs était des armes redoutable, mais de peu d'utilité contre les serviteurs du Néant, protéger par leurs sombres armures.
Elle eut un petit sourire triste ; comme il était loin le temps ou sa seule préoccupation était de trouver comment s'introduire dans les cuisines impériales pour y dérober autant de citrons que possible....

La Verte se sentit idiote de partager une telle chose avec Ambre ; malgré la gentillesse de la femme, elle n'en demeurait pas moins une humaine ! Une jeune humaine qui plus est ! Elle n'était pas un dragon, alors en quoi les états d'âme de l'un d'entre eux pourrait elle l'intéresser ? Peut-être même ne restait elle là que par courtoisie ?

-j'ai passé bien trop de temps entourer par les Nobles de la cour, pensa t-elle, Je me met à me méfier de tous le monde...

elle dit, à voix haute cette fois, à l'attention de la jeune fille :

-Hélas ma...fierté m'empêche de questionner mes semblables à ce sujet. Je rougis de honte rien qu'a l'idée d'en parler avec l'un d'eux. Le feu est sans doute l'une des choses les plus importante chez le dragon ! Alors même que nos écailles nous serve d'armure, et que nos griffes et nos crocs nous tiennent lieu d'épée, nos flammes sont les pluies de flèches qui s'abattent sur nos ennemis ; sans elles nous sommes, sans allez jusqu'à dire "vulnérable", considérablement affaibli... "

De toute évidence, la dragonne ressentait une rancune certaine à l′égard des humains et de leurs légendes. Mais à leur décharge, il fallait reconnaître que son peuple était mystérieux et très différent de celui de la jeune femme qui ne cessait de vouloir le comprendre, quitte à enjoliver la réalité. Le passé de ces gigantesques créatures n′était pas non plus d′une grande aide dans cette compréhension. Ils s′étaient peu à peu éteints sans vraiment laisser quiconque se rapprocher d′eux, les dragonniers n′ayant jamais vraiment divulgué les secrets de leur lien. Avec une brève mimique de compassion, la jeune femme tenta de conforter Ashy du mieux qu′elle le put.

-Peut-être les elfes pourraient-ils vous aider ? On les dit sages et puissants, aux connaissances illimitées. Peut-être n′était-ce là encore que des mythes et légendes, mais après tout, pourquoi ne pas essayer ? Les rencontrer ne peut-être que bénéfique.

Un sourire rêveur fleurit sur ses lèvres pour s′épanouir sur son visage. Ah, les elfes... Si seulement elle pouvait les rencontrer, écouter leurs voix délicates et respirer l′air pur de leur forêt. Mais ce n′était qu′un rêve, une chimère à laquelle elle ne devait pas trop croire. Déjà avait-elle la chance de parler avec un dragon, alors qu′elle n′était qu′une simple guérisseuse. Elle ne pouvait malgré tout s′empêcher de croire que dans un plus ou moins lointain futur, elle pourrait croiser l′un de ces êtres sylvains.

Revenant sur Armanda, la frêle jeune fille eut un bref froncement de sourcils en entendant la phrase suivante et la regarda sans vraiment comprendre où elle voulait en venir. Un dragon incapable de cracher du feu ? Voilà qui était effectivement étrange, puisque tout le monde s′accordait à dire que c′était l′une de leurs prérogatives. Pourtant, si la jeune écailleuse était jeune, il y avait fort à supposer que cela n′avait rien de particulièrement inquiétant. Un chat ne chasse pas avant un certain, le temps pour lui d′apprendre à le faire. Certes, la dragonne d′émeraude n′avait rien d′un chat, mais cela rejoignait la même ligne d′idée. Attendrie par le fait de voir cette immense créature s′attrister et s′inquiéter, elle se souvint que les dragons étaient particulièrement fiers et arrogants. Quelle difficulté ce devait être que de reconnaître ainsi son incapacité à faire l′une des choses les plus importantes d′un dragon ! Compatissante, la guérisseuse se rapprocha et s′assit à ses pieds avant de lever les yeux vers la cime des arbres, observant les nuages apparaissant par intermittence au travers des feuilles vertes. La vision était magnifique et apaisante, bien loin de la contrariété qu′elle sentait émaner de la dragonne.

-Je crois que je vous comprends. Petite, je voulais être guérisseuse, mais j′étais incapable de voir une plaie sans en pleurer. A-t-on jamais vu une guérisseuse ne supportant pas les blessures ? Comment aurai-je put aider et soigner sans cela ? C′était profondément décourageant. Pourtant, à présent, j′ai réussit à atteindre mon but. J′ai compris que chacun va à son rythme, qu′il ne faut pas se baser sur l′évolution des autres. Peut-être vous encore trop jeune pour réussir ?

Elle se mit à rire doucement en entendant l′aveu de la dragonne. Elle ne se moquait pas, non. Elle était amusée de voir Ashy, du haut de son immensité, apeurée à l′idée de parler de son problème de craché de flammes. Elle était heureuse et honorée également. D′entendre la majestueuse créature, reine des cieux et enfant du Dracos, lui parler ainsi à cœur ouvert. Peu de personnes pouvaient se vanter d′avoir été choisi par un dragon pour résoudre un problème personnel. Rougissante, elle inspira en réfléchissant brièvement. Elle avait envie d′aider Ashy, vraiment, comme elle aimait aider tout être pouvant avoir besoin d′elle.
Deux choses lui apparurent alors. Il y avait peu de chance que l′une de ces solutions soit efficace, mais elle ne risquait rien à essayer. Peut-être même cela avait-il déjà été tenté. Malheureusement, la première solution demandait un niveau magique qu′elle ne possédait pas. Elle allait donc devoir tester sa deuxième idée.

Se relevant, elle observa la tête de la dragonne tandis qu′en son crâne milles et unes idées lui apparaissaient.

-Avez-vous demander l′aide d′un guérisseur ? Peut-être quelque chose gêne-t-il votre jet de flammes.

Elle haussa brièvement les épaules, embarrassée.

-Pardonnez-moi, ma Dame. Je ne connais que très peu votre peuple, je ne sais pas si cela est possible.

De nouveau elle fit une pause, avant de reprendre avec hésitation :

-Vous êtes une fille de Dracos, l′esprit protecteur d′Armanda. Peut-être l′un des siens pourrait-il vous aider ? Certaines plantes provoquent une forte irritation humaine de la gorge et des éternuements. J′ignore par quel miracle vous parvenez à rejeter du feu, mais il est possible que l′une de ces plantes puisse vous aider ? Qu′en pensez-vous ? Vous morphologie diffère de celle des miennes, mais si j′arrive à adapter les doses et trouver ce qui convient...

Libre à elle de refuser ou d′accepter. Ambre, pour sa part, réfléchissait déjà aux ingrédients à utiliser.

Une voix l'appela, et elle se retourna: son frère. Il suffisait d'entendre les bruits de course dans la forêt pour se deviner qu'il avait retrouvé. La guérisseuse se retourna, s'inclinant devant la dragonne.

-Pardonnez moi ma Dame, mais il me faut vous laisser. Vous connaissez mon nom, cherchez moi au besoin, et je viendrai. Vous rencontrer fut... un sourire éclaira son visage, faisant danser les rayons chauds du soleil sur sa peau de pêche, un véritable plaisir, et un honneur immense.

Elle s’éloigna en courant, après un dernier regard plein d'étoiles en direction de la belle dragonne.