Gloria, c’était la première fois qu’elle allait dans la ville royale, en fait, c’était la première fois qu’elle partait d’Aldaria. Cela aurait dû être une sortie merveilleuse et elle aurait dû être heureuse de voir du pays. Mais la raison du voyage n’avait rien de joyeux pour la jeune fleur de 15 ans. Elle était ici avec sa sœur pour annoncer aux amis de la famille que leur autre sœur allait sa marier…. Mais Jeanne-Iris avait surtout choisir de partir avec Marie-Lys pour lui changer les idées et l’éloigner de l’amour qui lacérait le cœur de Lys.

Elle était partie d’Aldaria depuis une semaine avec sa sœur et un groupe de marchands. La route c’était bien passée, rien ne les avait attaqués. Les deux Beauchemin étaient arrivés en début d’après-midi. Elles avaient pris une chambre d’auberge pour les deux. Jeanne avait dit à sa sœur de faire ce qu’elle voulait pendant qu’elle allait prévenir les amis de leurs parents.

Marie-Lys avait décidé de faire une sieste durant l’après-midi, car le voyage avait pris toute son énergie. À son réveille, sa sœur n’était toujours pas venue. Lys décida donc de manger seul, mais elle devait s’habiller en premier. Vu que l’on était au milieu du printemps, Lys mit des pantalons sous sa jupe longue noire en crinoline, des manches en velours rouge évaser avec de la dentelle au bout et eu centre des manches, une camisole noire et rouge ainsi qu’un corset noir. Elle prit un ruban noir qu’elle attacha au tour de son cou pour faire un collier et dissimuler la marque rose pâle qu’elle avait à la base du cou. Avant de partir, elle décida de se maquiller un peu… elle se mit du noir sur les yeux et de prendre une cape chaude. (HJ désolé je suis vraiment nulle pour parler de vêtement donc voici à quoi elle ressemble Lys)
Après avoir mangé, Lys sorti pour marcher dans la ville. Elle était tellement concentrée sur ses pensées qu’elle ne remarqua pas où elle alla. Elle n’a vu donc pas qu’elle était proche une maison close. C’est le bruit des pas d’un groupe d’hommes qui s’approchèrent d’elle qui lui fit revenir à la réalité. Elle regarda derrière elle du coin de l’œil et vit qu’ils étaient trois. Elle se mit donc à marche d’un pas un peu plus rapide. Elle voulait garder son calme, peut-être n’étaient-ils pas après elle et si c’était le cas, mieux valait ne pas leur montrer sa peur. Les hommes continuaient de la suivre. Cela alarma LUI qui la regardait avec inquiétude. LUI se mit à courir durant deux pas pour faire comprendre à Lys qu’elle serait mieux de s’éloigner d’eux le plus vite possible. La jeune fille fit non des yeux, mais accéléra tout de même le pas. Elle tourna dans une ruelle qui était déserte... les hommes qui la suivaient avaient aussi accéléré le pas et furent heureux que Lys ait choisi une rue déserte. Un des homme attrapa la main de Lys et la plaque contre le mur.

"Bonjour ma Jolie!"
"On ne te veut pas de mal!"

Elle n'aimait pas la tournure des choses... Elle avait beau ne jamais avoir été dans ce style de situation, elle savait parfaitement ce qui allait suivre. Lys avait peur, ses pupilles étaient dilater, son souffle court et son cerveau marchait à pleine vitesse. Ils étaient trois et elle avait une main qui ne pouvait bouger... Si elle en frappait un avec sa main libre, la seule chose qu'elle pourrait faire c'est se faire mal. Un coup bien placé la libèrerait de l'un de ses agresseurs, mais rendrait les autres plus violents, alors elle ne le fit pas... Elle ne trouvait vraiment pas d'échappatoire à sa situation. Soudainement, son cerveau arrêta de marcher lors qu'elle sentit une main se déposer sur son ventre et commencer à monter lentement....

La nuit descendait lentement sur la province de Gloria. En ville, les gardes allumaient les torches de veille et commençaient leur ronde. Plus on montait dans la ville, plus les gardes se multipliaient, les lumières également. La base de la ville circulaire, la basse ville, était d'avantage fondue dans les ténèbres alors que le palais impériale et la haute ville brillait de mille feux. Cependant, ce n'est pas là l'intérêt de l'assassin. Tapis dans l'Ombre, il s'était laissé prendre comme un amateur par la relève de la garde et il devait à présent trouver un moyen de retourner dans les égouts afin de pouvoir quitter la capitale humaine. Comme à son habitudes depuis son départ de la ville, il n'était vêtus que de noir. Pantalon, tunique, gantelet, cuissard, plastron et cape à capuchon, rien n'y échappait. Sous le dernier élément nommé, un masque noir masquait la partie supérieur du visage de l'homme. Également peint en noir, le loup d'acier était solidement ancré derrière son crane et sous sa mâchoire, empêchant quiconque de le retiré sans employer une clé de sa propre conception, impossible à copier. Il terminait son camouflage en voilant la partie inférieur de son visage avec une autre bande de tissue noir accroché à son cou.

Alors qu'il courrait de point d'ombre à point d'ombre, seul le claquement de sa cape pouvait émettre le plus subtil des son. Ni son arc, ni ses flèches, ni son poignard ou son épée ne faisaient le moindres son et ce, malgré leur mouvement saccadé. Cela faisait près de trois ans qu'il menait une vie solitaire, terré en forêt avec comme seul réconfort ses prières à l'Esprit de la Mort et comme seul contact humain ses assassinats irréguliers. Depuis l'assassinat de son père et de son maitre, le jeune assassin venait que très rarement à Gloria sans raison. Chaque fois qu'il venait, il jetait un coup d'œil à son frère, orphelin par sa faute, puis il vérifiait chaque boutique de chimie et d'alchimie en quêtes de nouvelle potion ou de poison. Parfois aussi, il allait chercher des matériaux pour ses propres conception, ou des matériaux pour sa forge personnelle. Malgré son jeune âge, il pouvait déjà se considéré comme un forgeront aguerrie, car à chaque jour, ses expériences forgeaient au même rythme que le fer ses propres connaissances.

C'est en débouchant à l'autre extrémité de la ruelle que le jeune homme vit la scène se dérouler devant ses yeux. Trois hommes contre une jeune fille... C'était absurde... La race des humains étaient une race si malade. Tant de non juste déambulaient librement dans les rues, ne demandant qu'une nouvelle chance de recommencer leur méfait. Trois hommes, des imbéciles insatisfait par leur femme et par les filles de joies... Ils voulaient absolument sentir la puissance, sentir le pouvoir sur une âme innocente, une âme juste. Ils voulaient souillé la pureté et en retiré une infecte satisfaction. Ils n'avaient pas de chance... Et n'en auraient plus jamais. Jamais... Tapis dans l'ombre comme toujours, l'homme posa un genou. Il déposa trois flèches à l'extrémité tordues devant lui. L'homme venait de plaquer la femme qui n'en était pas encore une contre le mur. Un murmure indistinct franchit les lèvres de l'archer. IL priait l'esprit de la mort de pardonner ces âmes perdues. Il encocha une flèche, sentant la tension réconfortante de la corde grandir au bout de ses doigts. Il entendait le cuir étirer, la corde se tendre, la pression grandir sur ses muscles. Tout cela ne dura que trois secondes. Trois fois trois secondes, trois fois une flèche tirée. Trois fois une cible atteinte. L'homme le plus éloigné la reçue en plein front, le second reçu la flèche en plein cœur. Le troisième, s'étant retourné vers ses compagnons, eu la nuque transpercé jusqu'à son œsophage.

Le dernier homme tomba lourdement sur le sol dans un gargouillis. L'odeur du fer et du sang emplie les narines de l'assassin. Il remit Murmure, son arc, à son dos. La fille était toujours contre le mur, probablement sous le choc. Il marcha en sa direction, mais n'arrêta pas à ses cotés. Il alla retiré une par une les flèches des corps inertes de ceux qui étaient il y a quelques secondes de cela des violeurs en puissances. Une fois les projectiles remit dans son carquois, il se pencha sur celui qui semblait avoir été l'initiateur de ce geste abjecte et dégaina son poignard. Il déchira les vêtement de l'homme afin de dénuder sa poitrine. Une fois la peau à vue, il traça finement les lettre V-I-O-L-E-U-R sur son torse. Il se releva par la suite et rengaina son arme sans bruit, afin de finalement poser les yeux sur la jeune femme. Il l'examina sans mot, cherchant une quelconque traces de blessure. Ses yeux dorés fouillait la moindre parcelle de son corps, cherchant du sang, des ecchymoses... Elle semblait sauf. L'odeur du sang ne provenait que des corps des morts. La fille, quant à elle, sentait étrangement bonne... Un mélange de plantes sauvage et de...Pain? Quoi qu'il en soit, il avait fait son devoir, maintenant, il devait déguerpir avant de se faire repérer. Il fit donc demi-tour sans plus de façon, retournant dans la direction qu'il était venu avec la ferme intention de se terre à nouveau dans l'ombre.

Lys entendit un premier corps tombé, puis un second, et enfin le dernier corps suivit d'un bruit vraiment étrange aux oreilles de la jeune fille. Elle les regarda tomber sans les voir, sans sentir l'odeur du sang, ou même bouger. Son dos de son corps était collé contre le mur froid, ses bras pendaient dans le vide, sa tête était droite et regardait droit devant elle. Elle n'arrivait pas à comprend pourquoi les hommes qui voulaient la violer tomber comme des mouches au sol. Elle tourna lentement les yeux vers LUI pour voir si c'était grâce à LUI qu'elle était sauvée. LUI lui pointa l'ombre qui bougeait et se dirigea vers elle. LUI aurait bien voulu la sauver, mais il ne pouvait interagir avec le monde réel, la seule chose qu'il pouvait faire était de montré à Lys se qu'elle voyait et savait inconsciemment.

Elle regarde Saemon s'approcher des corps et en sortir les flèches. Elle trouvait que c'était illogique de faire cette action. Tout comme il était illogique que les hommes puissent avoir des flèches dans leur corps, après tout les flèches, ça ne pousse pas comme ça. Elle voulut continuer de regarder les corps pour comprendre et savoir quel était ce bruit de tissu déchiré, mais la main de LUI passa devant les yeux bleus de Lys. Elle les releva pour voir ce que LUI avait à lui dire. LUI lui fit un sourire pour effacer la scène morbide de la mémoire de Marie-Lys et lui envoya un baissé souffler. Cette action fit le saut à la fleur qui prit une grande bouffée d'air. Une forte odeur de fer sanglant, mais familier entra dans les narines de la future boulangère. Cette odeur, elle savait qu'elle devait en avoir peur, mais ignorait pourquoi, car elle n'arrivait pas à faire de lien.

Son sauveur se leva pour la regarder et entre par la même action dans le champ de vision de Lys. Il la regarder attentivement, ce qui fit monté le rouge aux joues de l'adolescente. Elle n’avait pas l'habitude de se faire regarder comme cela. Ne sachant quoi faire, elle regarda vers les yeux de l'être réel devant elle. Les yeux bleus de la jeune demoiselle étaient un peu moins dilatés que plus tôt, mais on pouvait toujours y voir de la peur. Une foule de questions passèrent dans la tête de la plus jeune de Beauchemin: pourquoi la personne devant elle avait-elle un masque? Pourquoi avait-elle prit les flèches? D'où pouvaient venir ses flèches? Cette personne devant elle était qui? Pourquoi était-elle là? Par ailleurs, était-elle une fille ou un homme? Elle avait tellement de questions, serte pas toute intelligente, mais elle ne savait quoi faire. En toute logique elle devrait remercier, mais comment: lui dire juste merci semblait tellement vide comparativement a ce qu'il venait de faire. Elle pouvait lui donner de l'argent, mais cela reviendrait à donner un pris à sa vie. L’embrasser comme dans les livres à l'eau de rose de sa soeur semblait trop extrême, surtout qu'elle ne l'avait jamais fait.

Saemon tourna le dos à Lys et commença à s'éloigner. La jeune fille paniqua encore plus, car elle voulait vraiment remercier cette personne. Elle tendit le bras pour attraper un bout de la cape de l'ombre. Elle tenait de bout de tissu le plus fort qu'elle le pouvait, mais vu son état, cela ne représentait que la moitié de sa force. De plus, sa main tremblait un peu, tout commande le reste de son corps. Elle ouvrit la bouche une première fois pour parler, mais rien ne sortit. Elle prit donc une profonde inspiration pour se calmer. Elle se chanta la berceuse que sa mère lui chantait toujours pour l'aide.

"Merci!"

La voix de Lys était basse, mais assez forte pour qu'il puisse l'entendre. À cette époque, la voix de Lys avait déjà une intonation chantée, quoiqu'avec les circonstances, elle tremblait un peu. La fleur, prit une bouffer l'air par la bouche pour arrêter de sentir cette odeur plus que familière qui commençait a lui lever de coeur. Comme elle ne savait toujours pas quoi faire pour le remercie, elle trouvait cela logique de lui demander. Cela aurait au moins l'effet de lui faciliter la vie et de moins se casser la tête.

"Comment pourrais-je vous remercier...?"

Elle aurait aimé dire le nom de la personne ou au moins utiliser un terme de politesse pour désigner la personne devant, mais elle ignorait tout de son héros. Elle cherchera rapidement dans sa mémoire un élément qui pourrait l'aider à savoir si c’était un homme ou une femme qui était devant elle. Mais rien de lui ne revient à l'esprit. Lys espérait secrètement que c'était une fille qui était devant elle, car elle n'aime pas les hommes depuis un an et encore moins en ce moment... Les jambes de la Beauchemin se mirent à trembler plus. Elle savait que dans peu de temps, elle allait se retrouver à terre, car ses forces allaient quitter ses jambes… mais elle se força à rester debout…

Une tension autour de son cou. L'homme stoppa son chemin, soupirant bruyamment. Le fille tenait fermement sa cape de ses mains tremblantes. Toujours dos à la jeune femme, l'assassin serra les dents et les poings. C'est exactement ce qu'il voulait éviter: recevoir de l'attention, particulièrement CE genre d'attention. Trois ans sans autre contacte que des marchants et ses cibles. Étrangement, c'était la première fois qu'il "sauvait" qui que se soit. Il était un bourreau, un exécuteur, il n'avait rien du paladin en armure d'or sauvant les femmes en détresses des vilains vampires. Il ne voulait pas non plus qu'on le considère ainsi, c'est pour cela qu'il n'avait jamais intervenu dans d'autre situation où il aurait pu faire une différence.

Il se retourna finalement vers celle qui lui devait la vie, ou plutôt, une certaine "conservation de soi". Il se sentait scruté de part et d'autre par la fille devant lui, l'imitant par le fait même. Il avait toujours le visage à moitié voilé par son masque et l'autre partie par son foulard. Il avait comme règle fondamentale de ne pas exister, pas devant pareil injustice, il n'avait pas pu resté froid. Il respectait trop la gente féminine pour laissé les hommes en dominer une ainsi... Pour le jeune homme, la soif de domination des hommes était d'un ridicule incroyable. La jeune fille le remercia d'une petite voix pour le moins mélodieuse et, surpris, l'assassin fut quelque peu prit au dépourvut, réaction qui fut totalement invisible au yeux de la personne devant lui. Il se ressaisit aussitôt. Cette fille... Elle semblait aussi fragile qu'un cristal... Que faisait-elle ainsi le soir tombant dans une ruelle de Gloria, dans le quartier où la violence et la prostitution régnait? La seule réponse logique était qu'elle n'était pas du coin. Tout les Gloriens connaissaient les détours de la ville et les coins mal fréquentés... Il leva sa main et agrippa le tissu qui couvrait le bas de son visage. Il le descendit à la base de son menton, exposant ses lèvres à la lumière lunaire.

-Une fleur au beau milieu des ronces... Vous n'avez rien à faire ici... Vous voulez me remercier? Allez-vous-en avant que les gardes débarquent... Cela vaudra mieux pour vous....

En effet, les gardes de la ville étaient assez peu flexible lorsqu'ils étaient en présence de trois cadavres et une personne présente sur les lieux du crime. Avec la magie et les Totems, ils ne pouvaient se fier sur la personne. Qui sait quel sortilège ou quel don pouvait faire ce genre de dommage... Il dégagea sa cape des mains de la jeune fille sans la quitter des yeux. Elle tremblait de toute part, elle semblait sur le point de s'évanouir à tout moment. Il soupira, ne sachant pas trop quoi faire.

-Écoutez, vous devriez al...

Un cri aigu se fit entendre: l'une des filles de joie venait d'apercevoir les corps sanglants sur le sol et était partie en courant en criant au meurtre. L'assassin calcula rapidement le trajet derrière lui vers l'une de ses zones sûre. sept minutes en courant... onze en surcharge... Avec les ruelles en dédales, il aurait une chance de s'en sortir... Elle n'allait surement pas aimé, mais il ne l'avait pas sauvé pour qu'elle soit exécuté à sa place pour le meurtre de ces salauds.

-Accrochez vous...

Il se pencha aussitôt et entoura les jambes de la fille légèrement plus haut que le genou. Il la souleva de terre en balançant son poids vers son épaule gauche et détala vers la noirceur de la ruelle, la jeune fille dans les bras. Il entendait encore des voix au loin. Probablement qu'une alarme serait lancé sous peu... Il lui serait impossible de quitter par les égouts dans ses conditions... Il continua sa course. Son hôte involontaire dans les bras, l'assassin continuait son trajet dans les ruelles sans croiser âme qui vivent, heureusement. D'avantage épuisé par la course que par le poids plume de la fille, il s'arrêta au abords d'une intersection et laissant la jeune femme toucher à nouveau le sol. Encore un peu essoufflé, il s'empressa de dire à cette dernière:

-Vous m'excuserez de vous avoir enlevé, mais si vous étiez rester sur les lieux des meurtres, on vous aurai probablement prit pour la fautive. Je suis l'auteur de ces actes, alors je n'avais pas le droit de vous laissez là bas...

Lors que Saemon se retourna vers elle, Lys cherche à savoir si le sexe de la personne qui l'avait sauver. Il ne semblait pas y avoir forme sous ces vêtements, mais cela ne voulait rien dire. Puis il descendit le tissu. À première vu, sa bouche n'avait rien de féminin. Marie gardait le fol espoir que Saemon était une fille. Elle avait beau être heureuse d'avoir été sauvée, elle n'aimait toujours pas les hommes.

-Une fleur au beau milieu des ronces... Vous n'avez rien à faire ici... Vous voulez me remercier? Allez-vous-en avant que les gardes débarquent... Cela vaudra mieux pour vous....

Aux premières notes sorties de la bouche de l'assassin, elle comprit que son héros était un homme. Étrangement, cela ne changea rien... peut-être que c'était dû aux mots qu'il disait. La peau pale de la fleur perdit toute sa couleur. Le sou entendu qu'elle comprit dans son message était qu'elle était un boulet. C'est donc ça qu'elle était: une gamine boulet. Peut-être qu'au final cela aurait été mieux qu'il n'intervienne pas. Ses agresseurs auraient peut-être eux la gentillesse de la tuer. Lorsqu'il dégage sa cape des mains de Marie-Lys, elle la tenait avec aucune force, son corps avec perdu toute force de combattre, sa main était seulement restée en place.

-Écoutez, vous devriez al...

Ces mots elle ne les entendit pas, elle était trop perdue dans ses ténèbres pour cela. Se qui la sortie de sa léthargie était un bruit étrange, comme un crie aigu, rien qui n'avait de place dans leur moment. Puis elle crut comprendre le mot meurtre... cela surprit la fleur. Il y avait eu un meurtre proche d'eux! Quand? Où? C'était les seules questions logiques qui tournaient dans la tête de la fleur. LUI lui fit un sourire et lui pointa Saemon pour la ramener à la réalité.

-Accrochez vous...

Il voulait qu'elle s'accroche, mais à quoi? Cela prit peu de temps avant qu'elle ne sache de quoi il parlait. Il la prit comme un sac de patates. Elle voulut se débattre, mais LUI fit non de la tête. LUI avait raison, s'il faisait ça s'était qu'il devait y avoir une raison, mais quoi? Elle se trouva encore plus boulet en se moment. Elle aurait été capable de marcher... enfin, non elle en était incapable. Elle sentait ses forces la quitter, puis revenir. Il était clair qu'elle ne pouvait courir avec son énergie qui jouait au yoyo. Elle obéit donc à Saemon. Après quelques secondes dans les bras chauds de son sauveur, elle réalisa qu'elle devait être lourde. Que pouvait-elle faire pour diminuer son poids? Elle se dit qu'en vidant ses poumons d'air, cela allait diminuer le poids. Mais le manque d'air se fait ressentir rapidement. Elle chercha un autre moyen, mais ne trouva rien. Puis, la situation elle fit penser à une poupée... Elle trouvait qu'elle avait vraiment l'air d'une poupée dans les bras puissants du jeune homme. Lys ne savait pas si elle devait aimer ou non le fait d'être pris pour une poupée... Marie se dit qu'elle devait être dans un rêve, car jamais dans la vraie vie quelqu'un ne l’aurait prit comme ça... ou s'il l'avait fait, il aurait dit qu'elle était lourde. LUI qui la regardait faire, n'arrêtait pas de rire. Il trouvait la logique de la jeune adolescente très drôle. Un bout d'un moment, elle se mit à se concentrer sur les mouvements des muscles sous elle, ainsi que sur la respiration de l'ombre. Étrangement, le bruit de son souffle calma la jeune fille, qui sortit lentement de sa peur.
Après se qui lui sembla une éternité, elle se fit re mettre sur ses pieds. Ce brusque retour à la réaliser la déstabilise. Elle semblait mieux tenir sur ses jambes qu'avant la course. Elle le regardait dans les yeux. Les yeux de Lys étaient plus sombres que la première fois qu'elle l'avait regardé, ce qui présageait qu'il allait pleuvoir au courant de la soirée/nuit

-Vous m'excuserez de vous avoir enlevé, mais si vous étiez rester sur les lieux des meurtres, on vous aurai probablement prit pour la fautive. Je suis l'auteur de ces actes, alors je n'avais pas le droit de vous laissez là bas...

De quoi pouvait-il bien parler? Des meurtres? Les trois hommes étaient juste inconscients, non? Quoique tout se pouvait dans un rêve. Plus elle regardait les choses et plus elle trouvait que ça ressemblait à un rêve. Bon, si elle résumait, les gardes leur couraient après, parce qu'il y avait des morts, c'était de la faute de la personne devant elle, qui avait agi pour la sauver.

"Vous n'avez pas à vous excuser, car d'une certaine façon, c'est de ma faute s'ils sont... comme ils sont. Le mieux est de trouver une façon pour gagner cette partie de cachette. Après tout, nous sommes dans la même situation tous les deux."

Elle leva les yeux vers les toits... c'était beaucoup trop dangereux de montré en hauteur sans lumière et trop dangereux pour elle point. Elle regarda vers sa droite... passer d'un point sombre à l'autre allait être épuisant et ils risquaient de se faire voir. Puis elle regarda enfin vers le sol... les égouts, il était hors de question qu'il y met un pied, c'était beaucoup trop dégoûtant pour elle. Donc, la seule option était d'y aller par les rues... mais c'était celle qui risquait de les faire découvrir à moins que... elle regardât dans la direction qu'ils venaient d'arriver... C'était un rêve, donc son plan pouvait marcher. Elle savait que dans la vraie vie, son plan était vouer à l'échet, mais dans un rêve, elle devait être assez jolie pour passer pour une de ses filles... il lui manquait seulement les vêtements...

"Vous n'auriez pas un couteau par hasard? Cela pourrait nous faciliter le trajet."

Elle était confiante lors qu'elle dit les dernières phrases. Une fille de joie pouvait facilement ce déplacer dans les environ et même dans la situation actuelle... et puis, elle pouvait cacher le masque de son sauveur dans... sans aucun problème, car il passerait pour son client occuper à prend se pour quoi il avait payer... Un doute passe dans les yeux de Lys: et si ce n'était pas un rêve. Non, c'était impossible.

Ce genre de soirée était unique dans une vie. Une cavale au milieu de Gloria avec une inconnue accrochée à lui. Il entendait les gardes rôder dans les rues et ruelles de la cité, visiblement à leur recherche. La ruelle où il se trouvait était obstrué de débris en tout genre. Il y avait probablement eu de la construction, ou un incendie dans une maison avoisinante. Les débris leur permettaient de masquer leur présence dans ce chemin obscur dans lequel ils se terraient. L'assassin, une fois la zone sécurisé, se retourna vers la jeune fille. Elle semblait reprendre ses sens, ou du moins, partiellement. Elle s'excusait de les avoir plongé dans une telles situation. Elle semblait réellement l'être, mais son pardon n'avait pas raison d'être. Il soupirant en balançant la tête de droite à gauche, ne sachant pas trop s'il devait être en colère ou être compréhensif.

-Oui, vous êtes sôte d'exposer si jolie minois dans un secteur aussi pourri de Gloria...

Il laissa le silence retomber un instant, envisageant la jeune du regard. Il passa sa main sous son capuchon, frottant sa nuque humide où ses cheveux long et noir étaient plaqués contre sa peau. Il rajouta dans un autre soupir:

-Mais la mort de ces hommes et votre agression n'est pas de votre fautes, mais de la leur. Ces salopards n'avaient qu'à garder leur mains dans leur pantalons... Ils n'ont reçu que ce qu'ils méritaient, et même mieux...


Il écouta la demande de la jeune femme, arcant un sourcil invisible. Lui prêter son poignard? L'ombre se demandait sérieusement ce à quoi son interlocutrice pensait, mais ses maigres bras n'étaient pas une menace sérieuse à considérer. Lui jetant un regard lourd, il sortit sans bruit la lame de son fourreau. Il l'a tendit à la jeune femme, l'air grave.

-N'envisagez même pas de l'utiliser contre moi, vous auriez tôt fait de le regretter... Mais je ne vous crois pas folle, n'ayez crainte...

Il laissa son arme quitter sa main, les muscles légèrement crispé. L'une de ses caches- une maison laissée à l'abandon- se trouvait maintenant à trois minutes de course, le double à la marche. Ils devaient vraiment trouver un moyen de passer à travers la horde de garde sans se faire voir. Habituellement, le problème n'en était pas un, car l'assassin était un maître du camouflage. Cependant, avec l'inconnue, les chose se croisait. Il pourrait facilement quitter les lieux sans se préoccuper de la jeune, mais il se retrouverait à être aussi bas que n'importe quel homme se prétendant assassin. Il n'était pas un vulgaire assassin, Il était L'Archer Spectrale de la ville de Gloria, il était une ombre, un guerrier aux flèches silencieuses. Sur son nom et sur celui du Grand Esprit de la Mort, cette jeune femme allait passer le reste de la nuit sous sa protection, ou au moins jusqu'à ce qu'elle trouve un lieux assez sécuritaire pour s'y reposer. Il remonta le bout de tissu servant à lui couvrir la partie inférieur du visage et dégaina son arc.

-Je vais en repérage, je serai de retour dans moins de deux minutes.

Il s'élance sans plus de cérémonie à travers la rue, cherchant l'une de ses marques sur les murs de brique des maisons pauvres du secteur. Il fini par apercevoir le pictogramme noir d'un corbeau et reconnu la ruelle en question. De là, le repère n'était plus qu'à une centaine de mètre. Il fit demi-tour et alla rejoindre la jeune femme. Il se figea sur place un instant, incapable de l'apercevoir, possiblement terrée derrière un amas de Pierre. Il lui chuchota:

-Êtes vous la?

-N'envisagez même pas de l'utiliser contre moi, vous auriez tôt fait de le regretter... Mais je ne vous crois pas folle, n'ayez crainte...

Lys laisse s'échapper un petit rire cristallin. L'utiliser contre lui, quelle idée stupide. Elle avait plus de chance de se faire mal que réussir à pointer l'arme contre Saemon. Et puis, elle détestait la violence. Elle prit l'arme entre les mains de l'homme. Le geste était rempli de confiance, après tout, elle était dans un rêve, c'était donc impossible qu'elle se blesse. Bon, elle avait se qu'elle avait de besoins pour faire son déguisement... mais elle ne voulait pas se déshabiller devant son sauveur, rêve ou pas, Lys n'aimait toujours pas son corps.

-Je vais en repérage, je serai de retour dans moins de deux minutes.

Il devait lire dans ses pensées, c'était certain... ou elle avait un certain contrôle sur son rêve. Elle alla se mettre derrière des roches pour éviter qu'il puisse la voir à son retour ou être vue par des gardes. Une fois cachée, elle fit une fente au centre de sa jupe dans le sens vertical qui partait à deux pouces du haut de la jupe jusqu'en bas. La fleur tira sur son pantalon pour les décoller de sa peau et les coupa pour en faire des minishorts qui lui arrivait sous les fesses. Elle tourna le rebord de son ancien pantalon pour donner l'impression que le vêtement était fait comme cela. Elle coupa le reste du tissu de son pantalon pour les enlever, ainsi qu'une petite bande de tissu. Elle fit deux petits trous dans sa jupe. La fleur déposa la dague sur l’amas de roche. Elle replie les pants de sa jupe en arrière tout en les dissimulent sous sa jupe. Cela permettait de mettre un peu plus de formes à Lys. Elle attacha le tout en passant la bande dans les deux trous.

-Êtes vous la?

Oups, il était déjà de retour et elle n'avait pas encore fini de se préparer... il lui restait à l'occuper du haut... ce qui risquait d'être plus difficile vu son manque de forme. Elle se devait de gagner encore quelques secondes, une minute maximum. Elle chuchota pour éviter d'être entendue par d'autres personnes que l'assassin.

"Oui, je suis ici... mais rester où vous êtes très cher.... je vais sortie dans pas long... Je veux juste reprendre mon souffle... avant de le perdre."

Tout en disant cela, elle enleva un de ses manches qu'elle plia et mit sous son buste. Elle fit de son mieux pour les placer pour que cela donne quelque chose de plausible. Puis elle sortit de sa cachette lentement, tout en continuant de parler:

"Il serait gentil de votre part de m'aider à resserre mon corset."

Lors que les yeux de la jeune fille se posèrent sur son sauveur, le rouge lui monta aux joues et elle perdit toute sa confiance en elle. Elle avait peur de se faire juger, qu'il trouve son idée idiote ou pire encore, qu'il donne raison à ses défunts agresseurs. Les cheveux que Lys étaient tout ébouriffer à cas de tout se qui était arrivé. Sa peau pale paraissait presque blanche entouré de tous ses vêtements foncés. Les talons hauts de ses bottillons noirs aider Lys a mettre en avant ses petites courbes féminines.

"Je me suis dit qu'il nous se plus facile de circulé si l'on pouvait se confondre avec les gens de ce quartier... mais il est vrai que je suis peu apte à jouer se rôle."

Les yeux de la jeune commencèrent à luire de future larme. Dans un geste d'angoisse, elle se mordilla la lèvre inférieure, ce qui la rendit un peu plus rosée.

(HJ: Si tu n'aime pas, envoye moi un mp et je vais modifier)

Nerveux, le cœur battant légèrement à cause du stresse, l'homme s'accroupit sur place. Il risquait sa couverture et le bon déroulement de sa mission pour protéger cette adolescente. Il souhaitait donc ne pas regretter son geste... Après tout, la fille pourrait facilement le planter sur place à la vu du premier garde venu. Elle n'avait qu'à plaider l'agression, le kidnapping ou un truc du genre et le tour était joué: il aurait les gardes aux trousses, elle serait lavée de tout soupçon et il deviendrait son bouc émissaire. Ce genre de réflexion étaient de plus en plus présente dans son esprit, tordus par ses années de solitude et de rôdeur. Il balaya ces pensées paranoïaques d'un clignement des yeux. Si elle avait voulue s'enfuir, elle l'aurait fait, profitant de son absence pour s'éclipser. Or, elle était toujours là. Elle semblait lui faire étrangement confiance... Il se devait de l'être réciproquement.

"Il serait gentil de votre part de m'aider à resserre mon corset."

Elle sortie finalement de sa cachette... L'assassin tenta de simplement la balayer du regard, mais les changements étaient si nombreux qu'ils s'attarda sur chaque détails. Ses jambes frêles dénudées, ses... "attributs" falsifiés d'une quelconque manière, ses mains encore légèrement tremblantes, son visage rougit par ce qui semblait être une gênes flagrante et ses cheveux ébouriffés par la récente course. C'était une transformation plus que brutale de la jeune fille, mais l'idée n'était pas mauvaise. Réalisant qu'il la détaillait (allègrement), il regarda ailleurs quelques secondes, alors qu'une vague de chaleur l'envahissait doucement. Il tira sur le bout de tissus qui lui masquait le bas du visage, cherchant un peu de fraicheur sur son visage qu'il sentait brûlant.

"Je me suis dit qu'il nous se plus facile de circulé si l'on pouvait se confondre avec les gens de ce quartier... mais il est vrai que je suis peu apte à jouer se rôle."

-C'est effectivement une idée... intéressante... Mais les pétales ne font pas la fleur... Il te manque effectivement encore quelque trucs...

Il s'avança vers son interlocutrice, ramassant au passage le poignard qui gisait sur un débris rocheux. Il voulait lui faire confiance, mais il devait s'Assurer de sa propre sécurité également. Il se campa derrière la jeune et entreprit de resserrer le corset. Il ne l'avait jamais fait, mais Il avait déjà vu ce genre de vêtement et les lacets dans le dos de la jeune fille facilita sa compréhension de la chose. Il tira progressivement sur les cordes, resserrant le vêtements sur le corps de la femme à en devenir. Il attacha le tout et revint devant la fille afin de vérifier si tout était convenablement en place. Il n'avait jamais pensé regarder une fille ainsi avec son consentement, mais compte tenu de la situation plus qu'extraordinaire, il était excusé. Il posa un genou sur le sol devant elle et décrocha le fourreau de son poignard de sa ceinture. Il le glissa dans la botte de la fille, arme comprise, et s'assura que l'arme ne soit pas trop visible. Il avait choisis la botte droite, puisque la majorité des gens était droitier, chose qui n'était pas son cas, mais qui aurait été stupide de négliger.

-Une fleur à des épines.. Pour se défendre des mains trop rude, souvenez-vous en... Aussi...

Il passa sa main dans son sac de voyage et sortie une petit bouteille. Il déboucha cette dernière et y bu deux gorgée. Il souffla doucement sur le tissus de la jeune fille, geste étrange, mais justifié. Il se releva doucement, soufflant sur les cheveux ébouriffé, laissant l'odeur de l'alcool s'imbiber dans le tissus et la coiffure...absente de la fille. Son parfum naturelle, fort et remplit de phéromone, aurait tôt fait de chatouiller le flair des loups.

-.. Une fleur à une odeur particulière, pour tromper les nez fin, comme le miens. Sentir le miel dans un endroit comme celui-ci ne fait qu'attiser la méfiance... et la convoitise

Il contempla un instant le fruit de ses efforts, reniflant l'air, n'y sentant que l'alcool et une légère odeur, une odeur douce et délicate, persistante malgré la puanteur du liquide. Il allait faire avec. Il descendit son capuchon et délia habilement la lanière de cuir qui retenait ses cheveux attaché. Ses cheveux noir et long ainsi libéré descendirent sur les épaules de l'assassin, suivant la forme de ses épaules. Il retira ses gantelets et les serra avec la lanière dans son sac de voyage, suivis de près par la bouteille d'alcool. Il tendis sa mains fraichement dénudé vers la jeune fille, la fixant du regard.

-Je possède une cache dans le coin... Nous pourrons nous y cacher le temps que la garde se calme un peu... Elle se trouve deux ruelle plus loin, mais nous devons traverser les deux prochaines rues pour cela, et les gardes y rôdent. Restez près de moi et sauvez vous si l'affrontement devient inévitable... Je vous couvrirai.

Il posa un pied dans la rue, priant le Grand Esprit de la Mort afin que toute ses chances soient de leur coté. Un mercenaire et une prostitué, c'est ce qu'il devait être...

-C'est effectivement une idée... intéressante... Mais les pétales ne font pas la fleur... Il te manque effectivement encore quelque trucs...

Saemon alla dans le dos de la jeune fille. Elle prit une profonde inspiration. Pendant qu'il faisait ce qu'elle avait demandé, elle se mit à penser au regard qu'il avait posé sur elle. Finalement, il était comme tous les autres hommes. Il ne voulait que le corps des filles et la plus jolie de préférence... quoique dans ce cas-ci, elle y était pour quelque chose. Elle préféra laisser la chance au coureur pour cette fois. Puis l'Ombre se mit à genou devant elle. Durant une fraction de seconde elle eut peur de ce qu'il allait faire. Elle fut donc soulagée de voir le fourreau être mis dans sa botte. Quoi que d'un autre côté, elle risquait de se blesser avec l'arme, même qu'il était protégé.

-Une fleur à des épines.. Pour se défendre des mains trop rude, souvenez-vous en... Aussi...

S'en souvenir! Pourquoi? Elle ne pensait pas revivre cette expérience dans la réalité ou dans un autre rêve. Mais il marquait quand même un point, il serait plus sage pour elle de se promenait avec une arme la nuit. Il y a des fous partout... Une odeur étrange la fit revenir dans la réalité. Une odeur qui lui rappela de mauvais souvenirs : L'alcool. Cette odeur lui tournait la tête. Pourquoi se retrouva-t-elle avec cette affreuse odeur de malheur.

-.. Une fleur à une odeur particulière, pour tromper les nez fin, comme le miens. Sentir le miel dans un endroit comme celui-ci ne fait qu'attiser la méfiance... et la convoitise

C'était une bonne raison pour avoir cette odeur sur elle. Mais elle fit quand même un grimace pour la forme. Tien, il parlait encore de son odeur, c'était la deuxième fois. Elle trouvait cela tellement mignon de la part de son sauveur. Mais elle ne comprit pas toute la phrase. De la convoitise, mais de quoi il parlait, elle était elle et non sa merveilleuse soeur tellement plus belle qu'elle... Elle remarqu'à un second détail, il la comparait à une fleur... c'était étrange, joli, mais étrange...et ce n'était pas la première fois. Peut-être faisait-il allusion à son nom... non impossible... enfin, elle l'espérait. Elle range son second gant sous sa jupe et laissa les questions de côté. Les déguisements étaient mis et les pions était en place, le jeu pouvait donc commencer. Elle frissonna au contact de la main de Saemon.

-Je possède une cache dans le coin... Nous pourrons nous y cacher le temps que la garde se calme un peu... Elle se trouve deux ruelle plus loin, mais nous devons traverser les deux prochaines rues pour cela, et les gardes y rôdent. Restez près de moi et sauvez vous si l'affrontement devient inévitable... Je vous couvrirai.

Elle alla le rejoindre et emprisonna le bras droit de son héros avec son bras gauche. Elle fit de nouveau une grimace lors qu'elle sentit le bras musclé de l'homme toucher à sa poitrine. Elle se força à avoir un sourire allumeur pour bien jouer son rôle, elle n'avait pas envie de perdre. Elle se laisse diriger par Saemon et ferma les yeux pour mieux entendre. Le vent soufflait légèrement et venait de sa gauche. Les rares puis que l'on pouvait entendre était ceux des pas des gardes. La plus part des bruits de pas venait de sa droite: soit la ville était de se côté, soit c'était la garnison qui se trouvait par là. Lys paniqua lors qu'elle entendit les bruits se rapprocher. Elle ouvrit les yeux et regarda se qui l'entourait, il devait avoir fait une vingtaine de mètres et se trouvait sur la rue entre les bâtisses.

"Que le spectacle commence!"

Elle le plaqua contre le mur à la gauche de Saemon et se colla contre lui. Elle glissa sa main droite dans les cheveux de Saemon et la gauche sur le cou de l'homme. Elle se hissa sur la pointe des pieds et approcha ses lèvres à quelques millimètres de l'assassin. Lys n'avait pas encore donné son premier baiser et elle tenait à la garder, même dans cette situation. Une idée étrange lui traversa l'esprit et elle décida de la suivre. Elle fit glisser sa jambe gauche le long de la jambe de Saemon et l'arrêta lors qu'elle était rendue dans un angle de 90 degrés. Le vent froid sur sa jambe dénudée la fit frissonner. La respiration de la jeune fleur se fit plus difficile, donc plus forte. Pour une personne extérieure, cela pouvait passer facilement pour une respiration suite à un long baissé passionné. Les gardes arrièrent à se moment là... Lys pria tous les esprits pour que son jeu d'acteur soit assez bon.

Il la tenait près d'elle, à l'image d'un écu parant vent et marée. La nuit était fraiche, et l'une des premières pensées de l'homme avaient été dirigé vers la nuit froide et le manque de vêtement de la jeune fille. Elle devait avoir froid ainsi... dévêtus... Il ne dit rien sur le moment, se concentrant sur le sourire extatique accroché à ses lèvres et ses yeux faussement pétillant. Il devait ressembler à un homme qui revenait d'une longue mission, et qu'il n'avait comme seule envie de faire sentir le vent sur chaque parcelle de la peau de la jeune fille accroché à lui. Il serait idiot de se mentir à lui-même... Il était humain, et ce genre de pensée était normal, mais les circonstances n'adonnaient pas. De plus, il se sentirait d'avantage comme étant profiteur s'il décidait de poser un geste déplacé. Il lui avait promit la sécurité, et il tenait toujours ses promesses. Quoi qu'il lui en coute.

Il avança d'un pas qui se voulait détendu. Il voyait chaque coté de lui des silhouettes ombragés fouiller chaque racoin des rues de Gloria, cherchant un maniaque aux mains ensanglanté, souhaitant capturer un maniaque et gagner une quelconque prime... Des fous qui courent après des gens censés... Le monde ne tournait pas rond. Il jeta un coup d'œil du coté de son "escorte", vérifiant son état du même coup. Elle gardait ses yeux fermés, le bras bien crispé contre le sien. Ils continuèrent d'avancer jusqu'à ce qu'il atteigne la première ruelle. Les gardes s'approchaient à chaque secondes. Tant le bruit de leur armure que leur cris et leur odeur désagréable parvenaient aux sens développés du jeune archer. Il devait trouver une solution... La ruelle était vide, impossible de se caché... Peut-être pourraient-ils...

"Que le spectacle commence!"

Surprit, il retint ses membres de se fléchir dans une redoutable contre attaque et laissa son dos percuter le mur de pierre dans un petit son étouffé. Il n'eu même pas le temps d'entrouvrir la bouche que la jeune fille empoigna son cou et ses cheveux, rapprochant ses petites lèvres à quelques millimètres des siennes. Il pouvait gouter l'halène étonnamment douce de la jeune fille, malgré l'odeur omniprésente de l'alcool dans l'air. Sa jambe dénudé effleura la sienne, sa respiration devenait plus lente. Il sentait son cœur de glace battre à tout rompre. La chaleur le prenait de partout. Ses vêtements étaient-ils trop chaud? Était-ce le stresse? La peur? L'alcool? Non... Il avait déjà sentit le pouvoir de ces derniers... Ce n'était pas ca... C'était la fille, l'excitation, l'envie, la chaleur d'un autre corps, ce sentiment qu'il avait si souvent lu dans les livres et les poèmes, mais que son cœur aride n'avait jamais ressentit en vrai. Prit de court, ses bras avaient fouiller le vide droit devant lui, avant de se rapprocher lentement de chaque coté, étreignant la jeune, pas trop fort, mais juste assez pour que ses bras se pose sur le petit corps frêle de la jeune fille devant lui. Il sentait la chaleur se concentrer sur son corps, et son visage devenir bouillant. Même le métal froid de son masque d'acier n'était plus perceptible. Il soutenu doucement le poids de la jeune fille, lui permettant de conserver ses forces, faisant frôler sur le coup ses lèvres contre les siennes.

-Hey! Qui va là!

Il sursauta, portant naturellement sa main à sa taille afin d'empoigner la garde de son épée. De la façon qu'il était placé, le geste étaient imperceptible. Le geste eu également l'effet de serrer la jeune fille contre lui, calant son visage dans le creux de son cou. Il sentait leur cœurs battent à la chamade. Deux gardes se tenaient à quelques mètres d'eux, torche et épée à la main.

-Ô... Je crois qu'on a dérangé un moment, hein Gillius?

L'autre garde, plus gros et plus grand que le premier, eu un rire aussi gras que son corps semblait l'être.

-En effet... On dirait qu'il y en a un ici qui voulait se payer du bon temps...

L'assassin avait penché sa tête contre celle de la jeune fille entretemps, écoutant à moitié les raillerie des gardes. Il lui chuchota à l'oreille:

-N'ai crainte... Je m'en occupe...

Il la décolla doucement de lui en lâchant son arme et franchit lentement les quelques mètres qui le séparaient des deux imbéciles. Il les connaissaient, car il connaissait pratiquement tout les gardes de Gloria. Le problème, pour eux, c'est qu'ils ne le connaissait pas, eux. Il ne savait pas leur nom, mais il savait qu'ils n'étaient que deux gardes minables s'occupant de la parties la moins prestigieuse de Gloria... Des pions que l'on dispose come bon leur semble. Il croisa ses bras sur sa poitrine, aborda une mine dure, ce qui n'était pas très difficile. Oui, il était agacé, et oui, ces hommes avaient interrompues quelque chose... Du moins, il le croyait. Il parla d'une voix sec, dominant de sa hauteur et de son regard féroce les deux hommes devants lui.

-Foutez moi la paix, espèce d'imbéciles! J'ai une nuit de congé en deux mois et je compte bien en profiter!

L'un d'eux fit mine de reculer, restant malgré tout sur place, incertain. Le plus petit répliqua en faisant jouer son arme dans les airs.

-Un peu de respect pour les gardes de Gloria, petit con, sais-tu seulement....

L'assassin lui coupa la parole, se redressant de toute sa hauteur.

-Parce que vous allez me menacer en plus? Haha! Elle est bien bonne! Des gars comme vous, j'en chope tout les jours... Je ne fais rien d'illégale, alors je me répète: foutez moi le camps! Vous reviendrai quand vous aurez l'air moins con, c'est à dire jamais!

Le gros eu l'air d'hésiter, mais après un bref échange de regard avec son compagnons, il décida finalement de laisser tombé. Ils partirent lentement, les dévisageant lui et la fille, grommellement des mots incompréhensible, mais certainement peu flatteur à son égard. Une fois le champs libre, il soupira profondément, rassuré et heureux qu'il n'y ai eu aucune embrouille. Il retourna vers la jeune, se sentait déjà plus calme et plus posé. Remarquant le frisson la traverser de toutes part, il décrocha sa cape de voyage noir et la déposa sur les épaules de sa complices du moment. Il releva doucement sa tête en exerçant une petite pression sous sa mâchoire de la fille à l'aide de sa main. Étrangement, le timbre de sa voix vibrait légèrement, trahissant ce qui semblait être une touche d'inquiétude.

-Est ce que ca va? Si tu as trop froid, je peux te porter... Ma cache est environs à cent mètre devant, à la prochaine ruelle à gauche... Penses-tu pouvoir tenir jusque là?

Objectivement, il ne comprenait pas pourquoi il posait ce genre de question. Si elle se sentait faible, elle lui dirait... Alors pourquoi lui demander? Cette fille n'avait cesse de troublé son esprit depuis sa rencontre il y avait de cela une heure à peine. Son cœur refusait de se calmer, ses bras demandaient à se tendre à nouveau, ses yeux ne pouvaient quitter son visage et ses lèvres. Que lui arrivait-il? Pourquoi cette fille torturait ainsi son esprit? Était-ce de la magie? Une potion? un envoutement? Il était incapable de raisonner normalement. Son cerveau avait fait place à un volcan en perpétuel éruption.

Sentir les bras chauds de son sauveur contre elle l'aide à combattre le froid. Elle se maudissait d'avoir oublié sa cape, mais d'un autre côté, elle n'aurait pas pu la garder pour jouer son rôle. Elle avait une sainte horreur du froid. Puis il eut ce frôlement contre ses lèvres. Le vide prit la place dans le cerveau qui tournait à pleine vitesse. Elle venait de se faire prendre son premier baissé?! Côté positif, il était gentil et il ne devait pas avoir l'intention d'aller plus loin, enfin, elle l'espérait... peut-être. Elle ne pouvait renier qu'elle eût aimé cette caresse volatile.

-Hey! Qui va là!

Les gardes les avaient vus, il ne restait qu'a espère que tout se passa à la merveille. Elle se retrouver encore plus proche de l'Ombre. C'est bien, il prenait son rôle au sérieux. Lys avait trop peur d'être découverte pour penser normalement, alors elle laisse son instinct agir à sa place. Elle promena sa main dans les cheveux de l'assassin et se concentra pour copier la respiration de l'homme.

-Ô... Je crois qu'on a dérangé un moment, hein Gillius?

Oui effectivement, ils dérangent! Elle ne savait quoi, mais elle n'aime pas l'arriver des hommes dans leur bulle à deux... et il l'empêchait d'entendre convenablement la respiration de Saemon.

-En effet... On dirait qu'il y en a un ici qui voulait se payer du bon temps...

-N'ai crainte... Je m'en occupe...

Marie-Lys se fit décoller de son protecteur par ce dernier. Elle n'aimait vraiment pas cette idée de perdre cette source de chaleur. Mais elle n'avait pas d'autre choix que de se laisser faire. Elle remit donc son pied gauche au sol. Elle se tourna vers les gardes pour regarder ce que son héros allait faire. Elle plaça ses mains sur ses hanches et mit son poids sur la jambe gauche. Elle étira sa jambe droite pour la mettre encore plus en évidence. Sur le visage de Lys on pouvait y voir de l'agacement, un je ne sais quoi du au fait qu'elle avait peu d'air dans les poumons et le fait qu'elle était allumée par l'homme qui affrontait les gardes.

-Foutez moi la paix, espèce d'imbéciles! J'ai une nuit de congé en deux mois et je compte bien en profiter!

Tien, c'était son premier jour de congé en deux mois? Et il le perdait à la sauver. Elle se sent coupable de lui faire perdre son temps. Elle devait vraiment trouver un moyen de le remercier et de se faire, pardonne, pour tout le dérangement...

-Un peu de respect pour les gardes de Gloria, petit con, sais-tu seulement....

L'assassin lui coupa la parole, se redressant de toute sa hauteur.

-Parce que vous allez me menacer en plus? Haha! Elle est bien bonne! Des gars comme vous, j'en chope tout les jours... Je ne fais rien d'illégale, alors je me répète: foutez moi le camps! Vous reviendrai quand vous aurez l'air moins con, c'est à dire jamais!

Lys écouta à moitié le reste de la conversation. Elle se concentra sur son souffle. Le froid rendait la chose plus difficile pour la fleur et plus douleureux. Elle inspirait puis expira lentement. Suite aux mots de Saemon, elle ne réussit pas son inspiration. Elle se force à faire le moins de bruit possible en s'étouffent avec elle. Le froid avait déjà commencé à faire son oeuvre... Elle se força à reprendre de nouveau son calme et inspiré de nouveau. Un tissu lourd se poser sur ses épaules. Elle regarde ce qui se trouvait sur elle: une cape. Elle sentait déjà moins le froid, mais son souffle était toujours aussi court. Elle se laissa guider par la main de l'adolescent en face d'elle. Elle se perdit dans les yeux de l'homme... il lui était difficile de regarder autre chose.

-Est ce que ca va? Si tu as trop froid, je peux te porter... Ma cache est environs à cent mètre devant, à la prochaine ruelle à gauche... Penses-tu pouvoir tenir jusque là?

Être porter dans les bras de l'homme semblait être une bonne idée pour se tenir au chaud, mais risquait de mettre en péril leur mise en scène.

"Je vais être capable de maché les quelques mètres qui nous séparent de cet endroit. "

Elle avait le gout de rajouter qu'elle ne savait pas si après cela allait être encre le cas, mais elle préféra ne rien dire. Elle était déjà un boulet pour lui elle ne voulait pas l'être encore plus.

"La prochaine fois laisse-moi faire avec les gardes, je n'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose par ma faute. Et puis ils ne me feront rien à moi."

Elle prit la main de Saemon sous son menton pour la porter à ses lèvres. Elle y dépose un doux baiser. Elle voulait lui montrer qu'elle était capable de jouer de ses charmes, mais ce geste la troubla. Elle réalisa qu'elle était douce avec un homme alors qu'elle les détestait, mais vu cette situation il était difficile de faire autrement. Qui sait peut-être allait-il lui faire changer d'avis sur l'espèce male.

"Nous devrions nous remettre en route..."

Elle reprit sa place à la droit de Saemon suite à sa réaction et referma sa prise sur son bras... Ils n'avaient pas le temps de s'éterniser ici. Ils reprient la route vers la cache de l'assassin. Lys resta sur ses gardes tout en se forcent à respiré. Dix mètres de fait, tout alla bien. Les gardes étaient toujours plus loin. Vingt toujours rien d'inquiétant.... trente, quarante... Elle trouvait que les gardes étaient trop proches. Elle prit donc une voix douce et chaude.

"Mon chou, j'ai envie de toi! Nous devrions aller à l'auberge au plus vite...."

Elle écrasa encore plus le bras de Saemon entre sa poitrine pour avoir sa chaleur et griffa doucement son épaule droite avec sa main gauche pour démontré ses dires.... Il eut des rires et des commentaires étouffés par la distance. C'est bien, cela semblait calmer les gardes... Ils étaient à mi-chemin elle pouvait voire la ruelle que l'assassin lui avait parler. Elle augmenta la vitesse de leurs pas. Elle n'avait pas envie de rester au froid trop longtemps et les rues étaient dangereuses.... Plus les secondes avançaient et plus le coeur de Lys battait fort. Elle était certaine que l'homme pouvait le sentir battre contre son bras....Encore quelque pas et ils seraient en sécurité....

Un frisson le traversa de sa main à la plante de ses pieds alors que les douces lèvres de la jeune fille touchaient ses doigts. Tant d'émotion pour un si petit geste. Une inconnue lui effleurait la main et il s'en trouvait aussi perdu qu'après avoir vidé deux fiole de curare... Qu'est ce qui lui arrivait? Que faisait-il ainsi avec cette fille au beau milieu des ruelles de Gloria? Peu importait maintenant, il avait juré, il allait tenir sa promesse et la mener en lieux sûr. Quoi qu'il lui en coute... Il avait juré au Nom du Grand Esprit de la Mort de toujours honorer sa parole, il n'allait pas bafouillé son serment simplement parce qu'il ressentait de drôle de chose... Ce serait plus que stupide. Il esquissa un sourire désolé aux dires de la fille à propos des gardes. Hélas, c'était faux... Les gardes n'étaient pas mieux que les imbéciles à qui il avait fauché la vie... Et ils n'auraient surtout pas de respect pour une fille de joie, peu importait son âge et son accoutrement. Ce genre de métier, pourtant apprécier de bien des hommes, était paradoxalement rabaissé par les mêmes hommes qui s'en trouvaient clients.

"Nous devrions nous remettre en route..."

-...Oui... Allons-y...

Il revint d'une certaine léthargie mentale, clignant à répétition des yeux, cherchant à se ressaisir. Il avait à peine entendu ce qu'elle avait dit plus tôt, obnubilé par le visage de la fille et par son petit baisé. S'il voulait remplir sa promesse, il se devait de revenir les deux pieds sur terre. Il s'accrocha de nouveau aux bras de la fille, les doigts légèrement tremblant, collant son corps contre le sien. Ils entamèrent la traversée de la rue, voyant les gardes fourmilier un peu partout, fouillant ruelle, abris et commerce. Sa froide concentration fut soudainement brisé par la voix chaude de la jeune, tranchant sa dureté d'esprit comme un couteau dans du beurre.

"Mon chou, j'ai envie de toi! Nous devrions aller à l'auberge au plus vite...."

Il serra les dents, étouffant habilement un juron alors qu'il sentait les ongles de sa petite main lui passer doucement sur la peau. Elle était doué, car la couleur lui montait au joue, ses muscles se tendaient et elle réussissait même à lui faire grincer des dents. Ils accélérèrent le pas et entrèrent dans une autre ruelle. Son cœur battait fort, ou était-ce celui de la fille? Il était incapable de distinguer la différence. La ruelle était vide, heureusement pour eux. Il entraina son "invitée" sur une petite bifurcation et fit encore une vingtaine de pas avant de s'arrêter devant ce qui semblait être une trappe de métal, une espèce de porte menant à un sous sol quelconque. Il lâcha avec un certain regret -ce qui eu tôt fait de le surprendre- et sortie l'une de ses flèches à la pointes tordues de son carquois. Il l'inséra dans un petit orifice prévus à cet effet et un bruit métallique se fit entendre. Il avait entamé la construction d'une porte similaire à son repère, pratique contre toute sorte d'intrusion. Il invita d'un geste de la main la fille à entrer et ferma la trappe derrière elle une fois qu'il eu lui même entrer. Une pénombre totale tomba sur la petite pièce.

-Attend un instant, je m'occupe de la lumière...

Il monta l'une de ses mains au niveau de ses yeux, écartant les doigts. Il visualisa de petite flamme au bouts de chacun d'eux, concentrant sa magie sur sa main. De petite gerbe de feu firent enfin leur apparition, jetant une faible lumière sur la pièce. Il avança un peu plus loin et embrasa une torche, puis une autre, avant de finalement partir un petit feu au centre de la pièce carrée. L'endroit était relativement très modeste. Dans le coin gauche, un petit martelas de paille recouvert de plusieurs couche de fourrure faisait office de lit, un foyer surmonté d'une structure métallique accueillait un chaudron en métal simple. Dans le coin à droite, un tonneau de bois était pratiquement ensevelit de paille et de petite jarre de terre cuite. L'endroit était humide et une odeur de renfermé s'en dégageait légèrement, mais le feu allait vite réchauffer l'endroit et chasser les odeurs. La pierre ne devait pas faire plus de quinze mètres par quinze mètres, et ne contenait pratiquement rien, mais pour une cache, s'était parfait. L'assassin se retourna vers la jeune fille, écartant mollement les bras de chaque coté de son corps dans une mou maladroite.

-Alors heum... Voila, c'est l'une de mes caches dans Gloria... Je n'y viens pas souvent... De là l'état défraichit...

Il passa sa main derrière sa tête, ne sachant pas torp comment accueillir quelqu'un. Après tout, il ne l'avait jamais fait.

-Si heum... Si tu as faim ou soif, je peux aller te chercher un truc... Sinon, si tu as froid, tu peux prendre des fourrures sur le... enfin, sur le lit là...

Il désigna le mobilier pitoyable dans le coin d'un mouvement de sa main, légèrement troublé par le déroulement de cette nuit qui semblait vouloir ralentir.

Lors que Saemon se décolla d'elle, elle n'eut qu'une envie, le recollé. Lys avait froid, plus qu'elle ne devrait. Marie croisa les bras contre son torse pour se tenir au chaud. Elle rentra dans la cache le plus rapidement possible, sans se poser plus de questions. Une odeur de refermer rentra dans ses poumons l'obligent à respiré par la bouche.

-Attend un instant, je m'occupe de la lumière...

Elle aurait préféré rester dans l'ombre pour ne pas être vu dans cet état de crise d'asme. Elle glissa ses mains dans son dos pour défaire son corset et l'aider à mieux respirer. La lumière envahit la pièce. Lys fut surprise de voir un lit. Mais sa surprise partie vite, remplacée par la colère contre le lacet qui ne voulait pas se desserrer....

-Alors heum... Voila, c'est l'une de mes caches dans Gloria... Je n'y viens pas souvent... De là l'état défraichit...

Elle lui fit un sourire chaleureux pour le remercier de son hospitalité.

-Si heum... Si tu as faim ou soif, je peux aller te chercher un truc... Sinon, si tu as froid, tu peux prendre des fourrures sur le... enfin, sur le lit là...

Elle abandonna l'idée de défaire son corset et mit une main contre le mur pour s'aider à se tenir. Sa respiration commençait à être sifflante. Elle luttait contre elle-même pour ne pas regarder le sol, afin d'éviter de bloquer ses voies respiratoires. LUI la regarda avec inquiétude et le mit à faire des mouvements avec ses bras pour donner le rythme de respiration à la fleur. LUI levait les bras pour lui faire signe d'inspirer puis LUI les descendait pour qu'elle expire. La Beauchemin n'exprima aucune inquiétude sur son visage. Elle avait l'habitude de faire des crises, mais c'était la première fois qu'elle en avait une devant un étranger. Elle aurait préféré que les choses se passent autrement. Après plusieurs respirations difficiles, elle finit par reprendre le dessus, mais continua de siffler. Elle posa ses yeux sur Saemon et eut peur de lui avoir fait peur. Elle se dirigea vers Saemon d'un pas doux, comme si elle approchait une créature sauvage sans vouloir la faire fuir.

"Je... suis... désolée... ça va. Respire ... normalement... ça va... beaucoup m'aider."

Parler était difficile pour Lys, cela lui prenait trop de souffle pour cela. Elle devait donc souvent s'arrêter pour prendre une inspiration. Elle voulait se lover de nouveau contre lui, mais elle avait peur de sa réaction. Elle savait que ça crisse était faible, mais cela ne restait pas normal. Normal, c'était ce qui lui manquait le plus. Elle aurait aimé pouvoir être comme toutes les autres filles et pouvoir sortir avec un gentil homme, mais ce destin lui était refusé. Elle baissa les yeux vers le sol. Elle était de nouveau un boulet...

"Je suis... désolée..."

Sa voix était légèrement tremblante. Cela était dû au fait qu'elle culpabilisait et qu'elle n'avait que peu de souffle. Marie aurait tout donné pour être, une petite sourie, en ce moment. Elle voulait se cacher loin des yeux de l'homme au masque. LUI était en colère de voir sa fleur être dans un tel état pour un homme. Lui frappa sur Saemon, mais comme LUI n'était pas réel, cela ne changea rien. Lys eu un soubresaut lors qu'elle remarqua se que LUI fessait. L'assassin ne méritait pas un tel comportement de la part de son esprit de la mort. L'homme avait tant fait pour elle et elle n'avait été qu'un fardeau.

D'abords soucieux de l'état lamentable de sa cache au yeux de son invitée, ses préoccupations première changèrent rapidement lorsqu'il la vit s'appuyer contre le mur, comme si elle venait de courir sur plusieurs kilomètres. Sa respiration sifflait, elle semblait incapable de respirer convenablement. Était-ce l'air de sa cachette? Une maladie? Pire, un poison? Non, il devait rester calme... Quoi faire... Quoi faire... Quoi faire... Elle s'avança lentement vers lui. L'assassin était persuadé qu'elle allait tomber face première sur le sol, mais il n'en fut rien.

"Je... suis... désolée... ça va. Respire ... normalement... ça va... beaucoup m'aider."

-Je, heu... comment puis-je t'aider? Qu'avez-vous?

Question stupide, il le savait, mais il ne pouvait pas tenter un truc à tout hasard et espéré avoir fait le bon choix, car dans le cas contraire, il pourrait peut-être même empirer son état. De plus, il oscillait encore entre le tutoiement et le vouvoiement, ce qui le fit se sentir stupide. Elle semblait se calmer un peu, mais elle gardait la mine basse. Sa voix vibrait comme le fût d'une flèche en plein vole, du moins assez pour peiner le jeune homme. Pourquoi s'excusait-elle? Elle n'avait rien fait de mal... C'était incompréhensible... Un frisson glacé parcourus son échine, comme si une brise fraiche s'était incrusté dans ses vêtements. Il frissonna, chose inhabituel chez lui, lui qui avait toujours chaud. Compte tenu de la situation, il se dit que ce devait être la fille... Rien ne semblait vouloir suivre une suite classique avec elle... Et d'un coté, ca lui plaisait assez. Pas qu'il était heureux d'avoir dut abattre les trois hommes, mais cette intervention lui avait permit de faire une rencontre des plus...spéciale. Il franchit le peu d'espace qui le séparait de la jeune fille et déposa doucement ses mains sur ses épaules, incertain du geste qu'il venait de poser.

-Tu n'as pas raison de t'excuser... Calme toi et réchauffe toi... Surtout, détend toi, cela t'aidera surement.

Une réflexion lui passa par l'esprit et sembla vouloir y rester un instant. Il tourna doucement le corps de la jeune fille et écarta sa cape d'une main, avant de poser les deux mains sur le lacet qu'il avait bien que trop bien attaché dans son dos. Il n'avait pas eu la présence d'esprit de faire un nœud détachable. Un jura intérieurement contre sa bêtise, considérant qu'i aurait dut y penser en toute logique.

-Je m'excuse si cela donne un petit coup...

Il tira très sèchement sur la corde de chaque coté de celle ci et cette dernière rompit sans mal sous la force du jeune homme, relâchant l'étreinte qu'elle tenait sur le corset, et le corps de la jeune fille en général.

-Voilà... Tu devrais te sentir mieux ainsi...

Le feu de paille et de petit bois crépitait doucement au milieu de la pièce alors que l'homme reculait tel l'ombre qu'il était vers l'entrée, après avoir prit soin de prendre la casserole qui gisait au dessus du feu. Il regarda une dernière fois la jeune fille, avant de lui lancer:

-Je vais chercher quelque chose à manger et à boire, ca te réchauffera en même temps. Si tu es fatiguée, tu peux t'étendre sur la couche... Je serai de retour dans vingt minutes... Promit...

Sur ce, il s'éclipsa par la trappe, prenant soin de la refermer lentement derrière lui. Seul, il se déplaçait rapidement, sans bruit, tapis dans l'ombre de la nuit. Il entra dans le premiers bâtiment juger "magasin potable" et inspecta les lieux dans un silence total. Heureusement pour lui, il y avait ce qu'il cherchait: de la nourriture et de quoi boire. Il prit ce dont il avait besoin et laissa quelque pièces bien en évidence sur la table centrale, probablement le double de la valeur de ce qu'il avait prit, mais peu lui importait l'argent. Il n'était plus un voleur, alors il payait ce qu'il prenait, même si dans certain cas, le propriétaire n'en était avisé que plus tard... Deux petit tonneau sous un bras, le chaudron dans l'autre. Le retour se faisait toujours dans un silence complet, mais sa vitesse était diminué par précaution, afin de ne pas ébruiter ses déplacements alourdit. Il retourna finalement à la cache, son butin en main. Il déposa le tout par terre, voulant tout d'abords vérifié l'état de la jeune fille, ce qui primait sur tout. Il lança en entrant dans son repère, avant même de regarder:

-Excuse moi pour mon va et viens... Je ne devrais pas te laisser dans un pareil état...

-Je, heu... comment puis-je t'aider? Qu'avez-vous?

L'assassin ne semblait pas avoir compris qu'elle voulait qu'il respire normalement... cela risquait de compliquer les choses. Et ce qu'elle avait était une bonne question. Elle ignorait la maladie qui l'habitait depuis toute petite, mais elle savait les effets et comme les diminues ou les éviter... Aujourd'hui elle avait été idiote de se promener sans sa cape, elle savait que le froid était son pire ennemi. Les mains de hommes sur ses épaules la frit frissonné de bien être. La chaleur qui émanait de ses mains aide Lys à se réchauffer.

-Tu n'as pas raison de t'excuser... Calme toi et réchauffe toi... Surtout, détend toi, cela t'aidera surement.

Cette phrase calma les inquiétudes de la fleur. Il avait raison et elle le savait. La déprime ne l'aidait pas à garder son souffle normal. Mais le voir si inquiet pour elle ne l'aidait pas plus.

-Je m'excuse si cela donne un petit coup...

Lys fut soulager lors que Saemon défit son corset maudit. L'air rentra dans ses poumons plus facilement... même un peu trop d'air. Elle n'avait plus l'habitude d'avoir ôtant d'oxygène qui remplissait ses poumons d'un coup. La respiration de Lys se fit plus lente, un peu plus normale, mais toujours sifflante

-Voilà... Tu devrais te sentir mieux ainsi...

L'ombre s'éloigne encore d'elle. Définitivement, il ne devait pas aimer ça être proche d'elle, car il passait son temps à s'éloigner.

-Je vais chercher quelque chose à manger et à boire, ça te réchauffera en même temps. Si tu es fatiguée, tu peux t'étendre sur la couche... Je serai de retour dans vingt minutes... Promit...

Elle voulut le retenir, mais ne réagit pas assez vite. Elle allait donc être seule ici durant vingt minutes! Côté positif, elle allait avoir le temps de retrouver sa respiration normal. Côté négatif, il retournait risquer sa vie et dans le froid... Elle n'était vraiment qu'un boulet! Elle se retrouva donc seule dans cette pièce. LUI passa devant Lys et alla s'assoir sur le lit. Elle réalisa qu'elle n'était pas seule LUI était là avec elle. Elle alla le rejoindre sur le lit et s'abrilla avec les couvertures. L'adolescente décide d'enlever complètement son corset. Elle le dépose à côté d'elle sur le lit. Puis elle défit le neuf qui retenait sa jupe en arrière et replaça cette dernière comme du monde. Marie réalisa qu'elle allait avoir un travail monstre à faire en couture pour remettre sa jupe en état. Elle retira aussi ses deux manches, l'une sous sa jupe et l'autre dans sa camisol et les déposa sur son corset. Elle passa cinq minutes suivantes à calmer sa respiration. Une fois que son souffle vu revenu, elle porta enfin attention à la pièce. Elle trouvait l'endroit charmant. Il est vrai qu'il y avait peu de choses, mais comme ce n'était qu'une cache c'était normal. Elle trouvait même qu'il y avait un grand confort dans cette cache. Elle colla son dos contre la pierre froide pour être en mesure de s'assoir droit. Puis elle sortit une main de sous la couverture pour flatter le poil de cette dernière.

Vu qu'elle avait du temps à perdre, elle se mit à penser à ce qu'elle pouvait faire pour le remercier et arrêter d'être un boulet. Elle pourrait lui faire la cuisine avec ce qu'il était parti chercher. Il était certain que s'il revenait avec des blessures, elle allait l'aider à se soigner... Elle pourrait même lui réparer ses vêtements. Elle ne savait pas grand-chose, mais pour son âge, elle savait quand même plusieurs choses utiles pour devenir une femme à marier, comme son père le disait toujours. Elle eut un petit rire noir à cette pensée. Se marier, elle ne voulait pas, pas avec les hommes qu'elle connaissait, ils étaient tous idiots. Peut-être finirait-elle vieille fille... cela ne la dérangeait pas. L'amour c'était seulement dans les livres pour petites filles.

Lys vu que le feu qui commençait à voir que le feu diminuait. Elle devait donc trouver du bois, mais ne se souvenait pas en avoir vu. Elle sortit donc du lit pour regardé sous de dernier. Non il n'était pas là. Il restait donc le tonneau et son tas de paille. Elle se dirigea vers ce dernier. Avant d'arriver au baril, elle devait enlever le tas de paille. Elle commença en déplacer lentement la paille et elle vues des branches de bois. Elle vu heureuse de voir qu'il avait pensé à tout. Elle ne serait donc pas obligée de sortir pour aller en chercher. Elle mit un peu de bois dans le feu et retrouva s'assoir sur le lit.

Le temps passa tellement lentement pour Lys. Elle retournait la soirée dans sa tête, puis partait sur une autre ligne de pensées avant de revenir aux événements de la soirée. Étrangement, elle n'avait aucune émotion face à ce qui était arrivé au début de cette aventure, les seules choses qui occupaient tout son esprit étaient cet homme mystérieux. Elle aurait aimé voir son visage, mais d'un autre côté, le masque rassurait la fleur. Avec ce masque, elle pouvait oublier qu'il était un homme et que par logique il était comme tous les autres hommes : un idiot fini qui ne pense qu'à lui-même et à son plaisir.

Lors qu'elle entendit le bruit de la tape qui s'ouvre, Lys se mit sur les deux jambes en un rien de temps. Lys était rendu à côté de lui avant la fin de sa phrase. Elle se mit à le regarder de la tête au pied pour s'assurer qu'il n'avait rien. Le souffle de la jeune fille était un peu rapide à cause du petit sprint qu'elle venait de faire, mais pour le reste, il était normal. Elle lâcha un soupire de soulagement lors qu'elle vu qu'il n'avait rien.

"Mon état va à merveille. C'est le vôtre qui était en danger en sortant de nouveau dehors. Merci Dracos, vous n'avez rien!"

Dans la voix de la jeune fille se trouvait toute l'inquiétude qu'elle avait ressentie pour Saemon. Il y avait aussi une pointe de soulagement du au fait qu'elle n'était plus seule. Elle ne se l'avouerait jamais, mais elle se sentait seule lors qu'elle était seulement avec LUI.

"Vous devriez aller vous réchauffer sous les couvertures, vous êtes parti sans reprendre votre cape. Je m'en voudrais à mort si vous attrapiez froid par ma faute."

Elle n'avait pas lacher du regard son sauveur. La fleur n'avait pas encore vu ce qu'il était parti chercher et c'était loin dans ses priorités. Elle cherchait quoi faire avec l'homme en face d'elle. La seule chose logique qu'elle trouva à faire était de lui mettre ses épaules sa propre cape. Elle aurait aime faire plus de ne savait pas trop quoi faire.

"Vous devriez vous reposer, je vais m'occuper du reste."

Elle lui fait un sourire rempli de chaleur, un peu comme celui d'une maman.... Elle avait dit s'occuper du reste, mais il lui restait à trouver le reste en question.

Elle le rejoins aussitôt qu'il eu passée le cadre de la trappe, les yeux remplit d'une émotion qu'il n'avait vu que dans les yeux de ses victimes... La peur, la détresse, le soucis de se poser des questions sur la vie, la mort et la douleur. La fille semblait se soucier de son état. Il arca un sourcil une nouvelle fois, n'étant pas trop sur de ce qu'il avait fait pour inquiéter la jeune. Il était sortit vingt minutes, rien de bien grave... De plus, il avait réussit à trouver de la nourriture, elle devait donc s'en réjouir, non? Il était un inconnu, tout comme elle, une inconnue pour lui. Il ne comprenait pas pourquoi elle se ferait un sang d'encre pour lui. L'assassin avait une raison de s'inquiéter pour la fille, lui; il lui avait promit protection, il l'avait possiblement mit dans un certain pétrin et en plus, il l'avait laissé dans un état précaire, seule dans un endroit inconnu. Il se devait de rattraper ses erreurs, quoi que cela puisse y coûter. Il devait également s'avouer qu'il se plaisait bien en sa compagnie... s'était... différent, avoir une présence à ses côtés.

Il repoussa doucement sa propre cape, en même temps, les frêles mains qui l'a tenaient. Il eu un mince sourire, presque désolé. Elle voulait qu'il se sent bien, qu'il soit en santé... Était la malédiction des femmes que d'aimer les hommes et leur grotesquerie? De les attendre dans la crainte qu'ils ne reviennent jamais. Ou pire, qu'ils reviennent éclopé, membres en moins, pour une raison aussi stupide que la guerre et la gloire. Il prit doucement les poignets de la fille et la fit reculé jusqu'à ce que l'arrière de ses jambes s'appuie contre le lit de paille et de fourrure. Il défit son emprise sur elle en relâchant délicatement ses doigts.

-Je... Reste la, détend toi... d'accord? Je m'occupe de la nourriture... Reste au chaud dans le lit, tu va attraper froid sinon... Rien ne me sert de te sauver si tu meurs de maladie dans une semaine...

L'homme alla chercher une planche de bois et un couteau dans le baril au coin de la pièce. Il retourna auprès de ses nouvelles acquisition et trancha en petit morceau tout ce qui se trouvait dans la casserole, soit des légumes et un morceau de viande de bœuf. Sa main tremblait, elles ne tremblaient jamais avec une arme en main. Qu'est ce qu'il lui arrivait, au nom du Grand Esprit de la Mort?

-Je... Je m'excuse... Je ne souhaite pas être aussi désagréable, mais... Comment dire...

Il lâcha la lame, baissant la tête, bougeant les lèvres indistinctement. Quoi dire, non pas comment, mais quoi dire... Il inspira profondément, emplissant ses poumons de l'air encore légèrement humide et de l'odeur encore présente de la jeune fille malgré la ténacité de l'alcool. Son esprit était embrouillé comme si l'ivresse le tenait aux trippes. Il releva subitement la tête et retourna à sa casserole. Il se tut alors qu'il finissait de tailler les ingrédients. Il ouvrit l'un des barils et versa une partie de l'eau qu'il contenait dans la casserole. Chose faite, il percha le tout au dessus du feu et rangea la planche et le couteau où il les avait prit. L'assassin resta de dos à son "invitée", les mains posées sur le baril de chaque coté, songeur comme il ne l'avait été jusqu'à présent. Il humecta ses lèvres, incertain des parles qu'il allait prononcé.

-Je... Je ne suis pas un juste... un "bon"... Je vous... T'ai amené ici car tu étais en danger par ma faute. Lorsque les gardes se seront calmé, je t'escorterai où tu le désiras en ville. Après cela, tu te réveillera de ce mauvais rêve qui défile devant tes yeux... Tu oublieras mon existence avec les jours et tu apprendras à ne plus trainer dans ce genre de quartier... Je ne suis que de passage dans ton existence, comme je le futs pour tout ceux qui m'ont connu...

Il se retourna vers elle, étonnement émotif. Comment pouvait-il savoir qu'il luttait en ce moment même entre les deux parties de son être? Entre l'homme qu'il avait renier trois ans plus tôt, celui qui n'avait jamais connu la vie de jeune garçon ordinaire, et celui qu'il était devenu, sombre, ombre dans la nuit, passant dans la vie des autres comme un nuage poussé par le vent. Il avait perdu sa mère à six ans, son père à seize ans, et la trace de son frère que tout récemment... Élevé par un vieillard sec et froid, il n'avait jamais connu l'effet d'une présence chaude à ses cotés, un être qui se souciait réellement de son existence, ne serait-ce qu'un tout petit peu.

- Comprends mes paroles, s'il te plait, qui que tu sois... Jamais personne en treize ans m'a ne serait-ce que proposé de faire à manger... Je suis responsable de toi jusqu'à ce que tu sois en sécurité, même si tu ne veux pas... Je ne laisserai jamais risquer ta vie stupidement en te baladant le soir à découvert...

Il se recula et s'adossa au mur, regardant toujou7rs la jeune fille à travers son masque. ses yeux lui piquaient, mais il refusait de se frotter les yeux, sentant quelque chose de chaud couler le long de sa joue, tentant de ne pas y faire attention. Il désigna mollement le chaudron qui trônait toujours au milieu de la pièce. Puis, il désigna le baril à ses cotés.

-Tu peux te prendre une ration si tu veux... La coutellerie est dans le baril... Les verres aussi... Il y a un baril de vin et un baril d'eau, prend ce que tu veux...

Il tira doucement sur son capuchon et laissa son dos glisser le long du mur dans un bruit métallique sourd, jusqu'à ce qu'il se retrouve assit sur le sol, son capuchon masquant une bonne partie de son visage dans l'ombre, cachant ses joues mouillées de larmes. Il croisa les bras sur son plastron, sans mot, se laissant bercé par cette sensation qu'il pensait éteinte... La tristesse... Douce mélancolie...

Elle fut surprise d'être repousser alors elle voulait être gentille. Avait-elle fait quelque chose de mal ou d'impolie? Elle se retrouva pousser contre le lit et tomba assie sur les fourrures.

-Je... Reste la, détend toi... d'accord? Je m'occupe de la nourriture... Reste au chaud dans le lit, tu va attraper froid sinon... Rien ne me sert de te sauver si tu meurs de maladie dans une semaine...


Mourir... comme si cela la dérangeait ou lui fessait peur. C'était se qu'elle voulait tout en ne le voulant pas. Elle ignorait pourquoi elle était dans se monde qui la blessait et la dégoutait. Elle fut malgré tout toucher par les mots de l'homme. Il se préoccupait d'elle, une inconnue. Les mâles n'étaient peut-être pas tous égocentrique et nul en cuisine. Lys se mit donc dans une position plus confortable. Elle le regarda se déplacer dans la pièce. Il semblait être à son aise dans cette endroit... Elle , elle se serait blesser plus d'une fois, en tombant au sol. Elle était tellement maladroite sur ses jambes. Elle était fasciné par les mouvements l'homme, ils n'avaient rien de féminin, mais étaient loins des mouvement des hommes remplie de muscles et sans cerveaux.

-Je... Je m'excuse... Je ne souhaite pas être aussi désagréable, mais... Comment dire...


Comment dire quoi? Qu'il n'était qu'un homme, qu'elle était stupide, qu'ils n'auraient pas dû se rencontrer. Que leur rencontre était étrange et déstabilisante. Il y avait tellement de choses à dire. Désagréable n'était pas le mot qu'elle utiliserait, Venait, serait plus se qui pourrait décrire le mieux l'inconnu en face d'elle. Il était d'une gentille si étrange qu'elle le laissait s'approche d'elle et la touche là ou elle ne voulait plus que les hommes la touche. Il était haut dans son estime et en moment il était comme le soleil pour elle... LUI était la lune qui gravitait autour d'elle et elle la Terre qui tourne autour du soleil... mais un soleil qui allait lui faire mal, car il était dans la nature des hommes de faire mal aux filles. Elle ne savait plus si elle voulait vraiment entendre la suite des paroles de Saemon. Il pouvait la blesser avec seulements quelques mots et elle était encore à terre à cause de son future beau frère...

-Je... Je ne suis pas un juste... un "bon"... Je vous... T'ai amené ici car tu étais en danger par ma faute. Lorsque les gardes se seront calmé, je t'escorterai où tu le désiras en ville. Après cela, tu te réveillera de ce mauvais rêve qui défile devant tes yeux... Tu oublieras mon existence avec les jours et tu apprendras à ne plus trainer dans ce genre de quartier... Je ne suis que de passage dans ton existence, comme je le futs pour tout ceux qui m'ont connu...

Elle eu un petit rire. L'oublier et puis quoi encore!? Elle ne voulait pas oublier et elle en serait incapable. Si elle oubliait tout, alors elle oublierait que les rues étaient dangereuse la nuit, mais surtout elle allait oublier son gentil venin... Elle était heureuse qu'il ne soit que de passage dans sa vie, elle n'était pas certaine de pouvoir survivre à d'autre nuit remplie d'émotions aussi intense qu'en se moment. Elle écouta tout se que disait l'ombre avec impuissance. Que pouvait-elle dire pour défendre son point de vue, il avait raison, ils n'étaient que de passage dans la vie de l'autre. Et elle ne le connaissait pas, donc ne pouvait le contredire sur la définition qu'il avait donner de lui même.


- Comprends mes paroles, s'il te plait, qui que tu sois... Jamais personne en treize ans m'a ne serait-ce que proposé de faire à manger... Je suis responsable de toi jusqu'à ce que tu sois en sécurité, même si tu ne veux pas... Je ne laisserai jamais risquer ta vie stupidement en te baladant le soir à découvert...


Elle eu un petit sourire triomphant. Il lui donnait enfin des armes pour les retrouner contre lui. Elle devait se protégé contre lui, mais elle voulait aussi se laisser empoisonner un peu plus....


-Tu peux te prendre une ration si tu veux... La coutellerie est dans le baril... Les verres aussi... Il y a un baril de vin et un baril d'eau, prend ce que tu veux...


Elle fut surprise qu'il lui parle de vin. Elle n'avait que 15 ans, oui elle avait déjà bu, mais il n'était quand même pas supposer lui proposer du vin.

"Prendre se que je veux! Mais moi je veux prendre soin de toi. Tu l'a dit toi-même que ce n'était qu'un rêve. Je dois reconnaitre qu'il est fort étrange, mais j'ai besoin de faire quelque chose pour ne pas viré folle avec cette soirée étrange."

Elle se leva doucement et fit un pas en avant vers l'ombre, mais s'arrêta.

"Je hais les hommes et leur besoin de blesser les femmes, puis de passer pour la victime. Celon moi il n'y a aucun homme qui est juste sur cette Terre et encore moins chez la race humaine. Sans eux, il n'y aurait aucune guerre ou violence en Armanda. Les filles continueraient de se blesser entre elles, mais seulement avec des mots, pas avec des armes qui donne a mort et fait couler le sang."

Elle dit ces phrases avec tout le dégout et la colère qu'elle avait. Elle soupire et ferma les yeux quelque secondes. Lors qu'elle les rouvrit, ses train étaient de nouveaux remplie de douceur. Elle reprit avec sa voix remplie de douceur et enfantine:

"Mais s'il le faut, le risquerait ma vie stupidement à tout moment pour m’assuré que tu aille bien. Tu dois surement me trouver stupide, mais j'en ai de besoin. J'ai passer ma vie à me faire comparé a mes deux soeurs si parfaites. Tout se que j'ai fait juqu'à aujourd'hui était pour prouver aux autres que j'exitait. Mais cette nuit, j'ai besoin de faire quelque chose pour moi-même et non pour me différencier de mes soeur."

Elle s’avança un peu plus vers Saemon. Elle était a mit chemin entre l'assassin et le lit lors qu'elle se laissa tomber sur ses genoux. Elle voulait de nouveau regarder dans les yeux de l'homme en face d'elle . Elle pencha la tête sur le côté et lui fit un sourire.

"Cette soirée, je ne veut pas l'oublier... je ne veux pas t'oublier... mais c'est à toi de choisir comme cela va rester graver dans ma mémoire: comme un cauchemar ou un rêves. Tu as juste a fermer les yeux et a rêver toi aussi."

Il resta en silence, subissant ce qui, étonnement, semblait être la colère de la jeune fille. Qu'avait-il dit pour l'offenser? Ses paroles étaient vraie, leur sens également. Il ne voulait pas qu'elle se sente mal, mais ses paroles semblaient avoir d'avantage jetées de l'huile sur le feu que de l'avoir légèrement étouffé. Décidément, il préférait le silence, le calme des nuits solitaires, à tailler des flèches... Même si ces souvenir ne faisaient étrangement que lui apporter d'avantage de souffrance à ce moment précis. Son torse le brulait plus que la braise de sa forge, ses tempes vibraient d'avantage que le métal chaud sous des coups de marteau répété. Il se sentait mal, il brûlait de l'intérieur comme une bête en cage cherchant à briser les barreaux de sa cage. Il était fou, il le savait, mais jamais il n'avait souffert de pareil douleur sous les coups de cette même folie. Il n'avait pas pleuré depuis l'attaque du vampire, il y avait dix ans de cela. Malgré la douleur de son âme, jamais une goute d'eau salé n'avait déchirées sa joue.

"Je hais les hommes et leur besoin de blesser les femmes, puis de passer pour la victime. Selon moi il n'y a aucun homme qui est juste sur cette Terre et encore moins chez la race humaine. Sans eux, il n'y aurait aucune guerre ou violence en Armanda. Les filles continueraient de se blesser entre elles, mais seulement avec des mots, pas avec des armes qui donne a mort et fait couler le sang."

Elle disait de sa bouche les pensées de l'assassin. Au mot près. Il haïssait sa propre espèce, particulièrement son genre. Depuis sa première victime, il n'avait plus jamais levé la mains sur une femme, de gré ou de force. Probablement qu'il était extrême ou tout simplement stupide, mais jamais il ne se pardonnerait d'arracher de nouveau la vie à une femme. Elle ne le savait peut-être pas, mais c'était elle qui était en postions de force en ce moment. L'assassin releva légèrement la tête, ses yeux dorés et humides était illuminé grâce à la lumière du feu. Il la regarda fixement, plongé dans ce qui semblait être un absence de temps, ou chaque secondes semblaient figés dans leur course. Les paroles de la jeune fille semblaient presque prendre du sens dans sa tête. Un rêve expliquerait sa situation actuel, ces sentiments qui lui étaient inconnue, ces pulsions qui n'étaient pas les siennes, cette douleur cuisante qui lui tiraillait le cœur. Elle haïssait les hommes disait-elle... Pourtant, elle lui confiait vouloir s'occuper de son cas... Qu'était-il? Sinon une âme perdue, un fou dans une cave, terré aux cotés d'une fleur.

"Cette soirée, je ne veut pas l'oublier... je ne veux pas t'oublier... mais c'est à toi de choisir comme cela va rester graver dans ma mémoire: comme un cauchemar ou un rêves. Tu as juste a fermer les yeux et a rêver toi aussi."

Ses yeux étaient du plus pur des bleus... L'océan et le ciel réunie dans un orbe reflétant l'âme même de la personne. Il était fixé sur ces derniers. Non... Ce n'était pas un rêve, car il voyait de la beauté. Il avait beau souffrir, jamais ses cauchemars n'avaient joué pareil scène à son esprit. Ses cauchemars concernaient les ombres, le sang, la chair ouverte et les cries de mort. Chaque fois qu'il fermait les yeux, il ne voyait que la souffrance, la douleur, le chaos de son esprit. Il préférait continuer de la regarder, ses yeux, son visage fin, il avait devant lui la seule chose qui pouvait ressembler à un rêve. Pourquoi pensait-il ainsi? Qu'est ce qui ne fonctionnait pas dans sa tête soudainement? Que lui avait-elle fait pour que son cœur d'acier trempé se brise soudainement? Encore une fois, la magie et les philtres lui revint en tête, mais il n'avait rien bue depuis un baille. Quand à la magie... Non, il ne saurait dire quoi, mais ce n'était pas de la magie... Il entrouvrit la bouche pour lui demander la raison de son désir de se souvenir de cette soirée, mais aucun son ne sortie de sa bouche.

Il se replaça sur ses genoux, balayant doucement ses jambes sur le sol afin de reprendre position. Il retira son capuchon en passant sa main dans ses cheveux et replantant ses yeux dans ceux de la fille. C'est là qu'il remarqua qu'il tremblait encore. Pourtant, il avait chaud. Il retira son gantelet gauche, puis le droit, les lanças à à peine un mètre de lui, près du baril. Il se releva de peine et de misère, contrôlant avec grand mal ses muscles qui refusaient de lui obéir. Il franchit les quelque mètres qui le séparait de son "invitée". Il posa ses mains tremblantes sur les frêles épaules de la jeune fille. À ce moment là, c'était la première fois qu'il touchait une fille de peau à peau. Il sentait la douceur de cette dernière, la chaleur qui s'en dégageait, ses bras furent traversé d'un très faible spasme, suffisant pour lui faire détendre les mains. Il incita délicatement la jeune fille à se lever, sans toutefois retirer ses mains de sur ses épaules. Une tornade, c'était le seul symbole plausible pouvant définir ce qui se passait à l'intérieur de son être. Ses yeux voyageait entre ceux de la fleur et ses lèvres. Sa respiration était saccadé, son corps criait des absurdité, son esprit répondait de même, son âme était déchiré, ses sens l'avait quittés. La seule chose qu'il percevait, c'était la blancheur de la peau de la jeune fille, ses yeux, la douceur de sa peau, son odeur délicate, de nouveau pleinement présente, le doux bruit de sa respiration... Il entrouvrit de nouveau les lèvres, laissant glissé comme un murmure dans une tempête, la voix tremblante:

-Si réellement je suis dans un rêve... Alors par Dracos, laisse-moi rêver...

Il baissa la tête, engloutie sous le plus puissant cataclysme que son cœur avait essuyé jusqu'à présent. Plus rien n'avait existé, plus rien n'existerait, seul le présent semblait le tirer vers une collision au proportion impossible à prévoir. Les calcules qui régissaient sont esprit s'était effondré, les chaines invisible qui retenait ses mains brisèrent dans un déchirement infernale. Partout sur la planète, le vent cessa de souffler, entièrement concentré dans le souffle du jeune homme, dont les lèvres maladroites et vierges allèrent se déposer sur celle de cette fille qui ne connaissait pas, du nom, du passé, de famille ou de ville. Elle était une inconnue, et c'est par sa faute qu'une forteresse imprenable venait de sombrer; le cœur d'un sombre fou...

Lors que Saemon retira son capuchon, la jeune fleur put mieux voir les yeux de l'homme. Elle pouvait voir la lumière du feu faire danser les reflets dorés dans les yeux de l'assassin. Lys vit des mouvements du coin de l'oeil, lorsqu'il lança ces gants. Elle aurait aimé savoir ce qui avait bougé proche du baril, mais elle ne voulait pas quitter les yeux de Saemon de peur qu'il en profite pour s'enfuir loin d’elle. Elle avait conscience qu'elle avait un peu trop parlé plus tôt et qu'elle avait été directe dans ses paroles, mais elle voulait le faire réagir autrement que l'indifférence qu'il lui montré depuis son retour. Elle avait enfin une réaction, vu que Saemon se leva, mais il semblait avoir de la difficulté à faire cette action. Était-il blessé et elle ne l'aurait pas vu? Elle redressa sa tête et le suivit des yeux sans quitter les yeux merveilles en face d'elle. LUI lui ordonna de partir loin de l'homme qui s'approchait d'elle. LUI voulait la garder juste pour LUI, mais la jeune fille ne le voyait plus. Son monde était de nouveau réduit aux deux sphères dorées.

Elle sentit ses mains de Saemon sur ses épaules qui étaient seulement recouvertes des larges brettes de sa camisole. Elle pouvait donc sentir la peau chaude de l'homme contre elle. Cela la fit frisonné, un drôle de frisson qu'elle ignorait la raison. Le contact n'était le même que lors que c'était ton père ou Michaël qui la toucha. Les mains de l'adolescent semblaient avoir vécu bien des travaux physiques. Elle se lève doucement et avec grâce sans le quitter du regard. Elle aurait voulu une autre réaction que celle-là, mais c'était une réaction ce qui était déjà positif... mais elle était de retour dans cette situation où elle ne savait plus se qui allait se passer... ou plus tôt, elle le savait que trop bien et ne voulait pas, tout en le voulant. Elle était perdue dans une marre de contradiction et la seule bouée qu'elle avait était les yeux de l'homme, mais c'était ses derniers qui la fessaient couler dans cette tempête de sentiments.

-Si réellement je suis dans un rêve... Alors par Dracos, laisse-moi rêver...


Elle prit peur durant une fraction de seconde: elle allait embrasser un homme, un de ses êtres si abjects et remplis de violence. Mais la réalité lui revenait vite en mémoire. L'assassin était autre chose qu'un homme. Son masque le démontrait bien, il préférait mettre un masque pour se protéger, mais le montra au monde entier. Alors qu'elle avait un masque fait de faut semblant et de belle apparence. L'assassin était plus honnête qu'elle. Avec lui elle pouvait être elle sans craindre d'être blessé, il venait de lui montrer encore une fois. Et s'il voulait vraiment autre chose qu'un simple baissé, alors il l'aurait pris lors qu'il l'avait poussé jusqu'au lit...

Elle déposa doucement ses lèvres contre celle de L'Ombre. Au début, cela fut à peine plus qu'un effleurement. La fleur se mit sur la pointe des pieds pour se rapproche du visage de son venin, mais surtout de ses lèvres. Elle ferma doucement les yeux pour profiter du doux contact contre ses lèvres. Elle glissa ses mains dans les cou de Saemon pour aller perdre ses doigts dans les cheveux de son sauveur. Elle s'était imaginé des milliers de fois cette scène, mais ce qu'elle vivait était totalement différent de ce qu'elle avait pensé. Elle avait l'impression que la gravité n'avait plus aucune influence sur elle, que le temps avait arrêté son vol et qu'il y avait un volcan dans son ventre. Il y avait tellement d'émotions et de... de papillon dans son ventre que sa tête commençait à lui tourner, ou est-ce parce que la planet avait repris son mouvement rotatif? Elle décolla ses lèvres de ceux si doux de l'homme de quelque millimètre pour reprendre son souffle et ses esprits... du moins faire arrête sa tête de tourner. Elle sentit un vide s'emparer d'elle dé le moment où ses lèvres quittèrent ceux de son venin. Elle eut un petit sourire. Marie-Lys se savait fini, son bonheur allait dépendre de son venin... Un doux poison qui se trouvait sur ses les lèvres si douces de l'homme.

"Encore"

Se mot souffler lui était sortie de la bouche sans qu'elle puis le retenir. Elle fit un mouvement pour recoller ses lèvres contre celle de l'adolescent, mais arrêta... et s'il n'avait pas aimé comme elle avait aimé cela.... et s'il ne voulait plus jamais la revoir... ou pire, si se baisser lui avait donné envie de vomir...

"S'il te plait..."

Elle voulait... non, elle avait besoin de l'embrasser de nouveau, mais elle était là pour s'occuper de lui et non faire sa princesse égoïste.

Doucement, tout doucement, ses lèvres pressèrent contre celle de la jeune fille. Encore une fois, puis une autre. Leur souffle était entremêlé, leur corps était pressé l'un contre l'autre, et le jeune homme regretta amèrement d'avoir encore son plastron sur le corps. Il sentis les mains de la jeune fille enlacer son cou. L'enivrement était tel qu'il ne réagit même pas agressivement, chose qu'il aurait fait dans d'autre circonstance. Bien au contraire, il appréciait d'un vif plaisir la caresse. Lentement, instinctivement, il enlaça la fine taille de la fille de son bras droit, alors que sa main gauche alla se loger derrière sa tête, la tenant délicatement comme la plus fragile des choses. Il s'était fait un protecteur des femmes, mais il avait toujours conservé une certaine distance, tant avec ses victimes qu'avec celle qu'il protégeait. La distance... Elle réapparue soudainement, ce gouffre chaotique entre son visage et celui de la jeune femme. Quelques millimètre, des océans de distance pour les lèvre du fou.

"Encore... S'il-te-plait..."

Nouveau frisson, nouvelle bouffé de chaleur. Un désir puissant s'était emparé de lui, plus rien n'existait. Il ne se fit pas prier deux fois, recollant sans détour ses lèvres contre les siennes. Ce sentiment si puissant, quasi inexistant au creux de l'esprit commençait à croitre lentement, insidieux, prenant à chaque secondes en ampleur. Mais l'assassin s'en fichait. Son cœur ainsi exposé n'en serait que plus douloureux, il ne ferait que souffrir d'avantage lorsqu'il devra ériger de nouveau les haut mur de sa prison de glace. Mais le jeune insouciant était enivré. Il savait qu'il devrait partir, sous peine de rendre la vie de l'autre impossible, mais le jeune était fou. Pour un moment de plaisir, il risquait pire que son corps... Il caressait doucement les rein de la jeune fille, cette drogue bien plus puissante que tout ce qu'il avait put gouter jusqu'à présent, alcool et poison y compris. Soudain, un bruit se fit entendre, un bouillonnement bien connu de l'assassin, celui du métal chauffé plongeant dans l'eau. Mais qu'est ce qui... Le chaudron! Avec regret, il décolla doucement ses lèvres, puis ses mains, pour finalement reprendre ce qui semblait être un semblant d'individualité. Il lança dans un soupir:

-Excuse moi...

Il alla reprendre l'un de ses gantelets et le remit prestement. Il empoigna la poigné du chaudron qui commençait à se vider sur le feu. Ce dernier était pratiquement éteint. Seul quelques petites flammes timides jaillissait ci et la de la braise encore rouge. Le feu n'était pas la source première de lumière, mais il était la source première de chaleur dans la planque. Il déposa le réservoir de métal brulant sur le sol, où il commença enfin à cesser de se vider. Il tourna la tête vers la fille, n'ayant comme seule envie que de l'enlacer de nouveau, mais il devait attendre encore, autrement, ils ne mangeraient rien avant douze heures... Il alla porter le chaudron près du lit, puis alla chercher sa coutellerie -une cuillère en bois simple et une fourchette à deux dents- et laissa de nouveau son gantelet aux cotés de l'autre. Il alla déposer sa main délicatement sur l'épaule de la jeune fille, se battant contre cette envie quasi irrépressible qui l'assaillait.

-Allons manger pendant que c'est encore chaud... Allez, viens

Il tira les fourrure et les déposa sur le sol près du lit. Ainsi, il put s'assoir sur le sol près du pot sans être directement sur le sol. Il y avait tellement de fourrure que même une fois le sol caché près du lit, il pouvait prendre d'autre fourrure pour s'emmitouflé. Il préférait garder ces dernière pour la fleur. Il n'avait pas froid, mais tout le contraire. Il n'avait jamais eu aussi chaud de toute sa vie. Une pensée lui passa par la tête et rapidement, habitué, il défit les courroies qui maintenait son armure en place. Sans plus de façon, il la déposa près de lui, soudainement submergé par l'air pénétrant entre les couture de sa tunique noir. Il piqua un cube de viande de sa fourchette, la goutant sans détour. La viande était bonne. Seul le fond de la casserole était perdu. Bien, il devraient faire avec. Il piqua quelque petit légume ainsi qu'un peu de viande et tendis la fourchette à la jeune fille.

-La viande est bonne, même si elle est un peu...trop cuite...

Il eu un sourire sincère, autre chose qui ne lui était pas arrivé en plusieurs années. Décidément, cette fille semblait exercer un drôle d'influence sur lui. L'assassin ne le savait pas, mais cette influence n'était que le début, paré à subir une expansion vertigineuse vers des émotions qu'il n'avait jamais sentis, des émotions qui font qu'un homme donnerait sa vie pour les lèvres d'une femme...

Elle fut tellement heureuse lors qu'il l'a réembrassa. Quoiqu'heureuse était un faible mot pour décrire ce qu'elle vivait. Elle fut de nouveau prise de vertige. Les bras forts de Saemon empêchaient son corps de perdre pied, pour ce qui est de son esprit, il était déjà trop tard. Elle se trouvait déjà dans un monde rose bonbon où il n'y avait d'eux qui existait. Elle avait tout oublié, sa haine pour les hommes, sa soeur qui devait être inquiète de ne pas le voir revenir, le futur mariage de sa soeur, tout sauf l'adolescent qui faisait perdre la raison. Mais elle descendit vite de son nuage au septième ciel. Elle ne comprenait pas pourquoi il se décollait d'elle et pourquoi il soupirait...

-Excuse moi...

Pourquoi s'excusait-il, s'il voulait continuer il n'avait qu'a le faire. Elle laissa tomber l'idée de trouver une logique dans les réactions de l'homme et se concentre pour ne pas tomber. Le corps de Saemon loin d'elle, Lys devait fournir un grand effort pour trouver seule son équilibre. Une fois qu'elle fut certaine que ses jambes n'allaient pas se dérober sous elle, elle chercha des yeux Saemon. Il venait de déposer le chaudron sur le sol. Les yeux de Lys s'ouvrirent en grand lors que le lieu et les événements lui revirent en tête. Le chaudron était resté sur le feu... donc le repas fait par son venin devait être dans un état lamentable. Ils avaient passé combien de temps à s'embrasser? Elle inspire profondément, l'odeur de brûler d'était pas trop présent, cela voulait donc dire qu'ils ne s'étaient pas embrassés si longtemps que ça. Elle le regarder s'activer devant ses yeux et cela la fit sourire bêtement. Elle voulait graver chaque mouvement de Saemon dans sa mémoire, chaque trait, chaque odeur et son. Elle se perdit de nouveau dans les yeux de l'assassin lors qu'il lui mit une main sur l'épaule.

-Allons manger pendant que c'est encore chaud... Allez, viens

Elle lui suivit jusqu'à côté du lit en évitant le chaudron. Elle le trouva d'ailleurs mal placer, ils allaient finirent par s'accrocher dessus... sauf si la séance bizou étaient terminé. S'était peut-être mieux ainsi, une pause dans leur lute contre eux-mêmes. Une pause pour reprendre leur esprit et parler. Parlée d'eux, elle voulait savoir qui était cet homme. Mais savoir allait la détruire de l'intérieur, cela allait l'attacher à son doux rêve. L'attacher à cette envie folle de tout envoyer en l'air et de rester avec lui pour toujours ici. Elle s'installa proche de lui et le regarde enlever son armure. Cela avait tellement l'aire compliquée à mettre et retirer. Elle était heureuse d'être destinée à une vie de boulangère, car elle n'aurait jamais été capable de manipuler ses plaques de métal protectrices. Elle le regarda prendre le morceau de viande et sentit son ventre se retourner. Manger n'était pas une idée intelligente avec cette soirée.

-La viande est bonne, même si elle est un peu...trop cuite...

Elle eut un petit rire cristallin. Elle prit doucement la fourchette tendue vers elle, mais présenta la nourriture à L'Ombre. Elle fit un petit sourire désolé.

"Je suis certaine que vous avez de grands talents en cuisine, mais mon ventre ne va pas le supporter en ce moment. Je ne suis pas habituée à... vivre des aventures aussi pleines de dangers."

Elle attendit qu'il mange ce qu'il y avait sur la fourchette avant de continuer.

"Je... de là où je viens, chaque jour ressemble au précédent. Il y a juste ma maladresse qui vient déranger tout cela."

Elle posa sa main droite à la base de son cou, là où se trouvait sa cicatrice. Elle ignorait si c'était bien de parler d'elle avec l'Ombre ou s'il était préférable pour tous les deux qu'ils restent des inconnus. La fleur lui offrit un petit sourire rempli de chagrin? Chagrin de ne pouvoir parler plus, d'être inconnue l'un à l'autre et de devoir le rester.

"Mais vous devriez manger! Il serait dommage de perdre cette nourriture."

Elle effaça vite sa douleur et passa une main dans le dos de Saemon pour attraper le plastron de l'homme. Elle se déplaça un peu pour pouvoir utiliser aussi son autre main. Elle prit l'armure pour la mettre un peu plus loin. La fleur se glissa lentement dans le dos de l'homme pour ne pas qu'il prenne cela pour une attaque. Elle déposa doucement ses petites mains sur les larges épaules de son compagnon d'une nuit. Puis elle commence à le masser, elle appuya un peu plus fort là où se trouvaient des noeuds. Elle eut un sourire en coin après quelques minutes de massage et décide d'embrasser la jugulaire en face d'elle. Un simple baissé, léger comme les ailes d'un papillon...

Elle ne voulait pas en manger... Serait-ce ses" talents" en cuisine qui ne lui inspiraient pas confiance? Il mangeait régulièrement ce genre de plat, facile et rapide à faire, tant qu'il avait ses instruments sous la mains. Il continua donc de manger, incertain quant à savoir s'il devait insister ou non. Pendant ce temps, la jeune femme s'était glissée derrière lui et avait commencé à le masser. Des nœuds, il y en avait certainement plus que dans un filet de pêche mal entretenu... Elle l'a laissant donc faire, savourant la douceur de ces mains contre son dos et le soulagement que cela lui conférait. Il comprenait soudainement la raison des ménages, la justification des unions... C'était les sentiments, la douceur des femmes qui en était à l'origine. C'était pourquoi les justes donnaient leur vie, sentir le bonheur, la délicatesse, une dernière fois, rendant l'âme en espérant que la source de son bonheur survive... Et c'était également la raison de la dureté des non juste, de leur violence, du chaos dans leur coeur, de leur soif de violence... Ces hommes avaient manqué de cette douceur qui maintenant semblait être la chose la plus précieuse qui soit aux yeux de l'assassin.

L'ombre ferma ces derniers lorsqu'il sentit les douces lèvres de la fille caresser son cou. Toujours étouffé par la chaleur que son corps dégageait et par la vitesse de ses battements cardiaque, l'homme s'inclina doucement vers l'arrière, appuyant sa masse contre la fille, en conservant une partie afin de ne pas l'écraser. Il tentait de vidanger son esprit, rêver, comme elle l'avait dit précédemment, mais seule la violence de son passé flottait dans son esprit. Il ruina un instant ces images troublantes, mais en même temps si commune au rôdeur.

-Tu ne manque rien... Crois moi... Être assassin n'est pas un métier de choix, mais plutôt une condition de vie lié au destin... J'ai perdu ma mère, mon père, mon père adoptif, mon frère, et avec eux, ma raison... Je me bats à chaque jour pour survivre, hanté par les images sanglantes de mes crimes passé la nuit, hanté par mon existence même le jour... En ce moment, même, je réalise à quelle point je suis ignorant de la vie, malgré mes grandes connaissances et mon expérience unique, je suis ignorant de ce qui compte réellement dans la vie...

Il cala le dos de sa tête sur l'épaule gauche de la jeune fille, tournant son visage masqué vers elle, soupirant profondément.

-Je ne rêve jamais, je ne fais que cauchemarder... Ce moment est ce qui ressemble le plus à un rêve pour moi. Je sais que si tôt le jour levé, je devrai partir, malgré mon envie de rester, malgré ce sentiment si étrange qui me tiraille les tripes... Je sais au fond de moi que si je reste avec toi, je ne t'apporterai rien de bon... Je ne sais que tuer... Et tu mérites un homme, pas un jeune fou comme moi...

Il eu un tremblement, un spasme le traversant de par en par, comme une éclair tombée du ciel. Il étira son bras t empoigna une peau, qu'il renversa sur eux, les couvrant des pieds à la base du cou. Il ne comprenait rien de toute cette soirée, mais il s'en fichait. Il ne se souvenait pas avoir retiré ses armes en même temps que son armure, pas plus qu'il n'avait eu conscience d'Avoir déplacé le chaudron plus loin, maintenant qu'il était plus froids. Son corps n'obéissait plus à ses directives, sa mémoire parfaite déraillait... Ses yeux doré était des lacs d'or liquide, prêt à forgé des lames aux couleurs du soleil.

-Je sais que ce que je m'apprête à dire est parfaitement égoïste, mais peu importe... Même si nos routes se sépareront demain, peux-tu me laisser t'aimer ne serait-ce que pour ce qu'il reste de cette nuit? Peux-tu me laisser croire que je mérite cette attention si délicate et cette douceur inconcevable? Moi, simple non juste parmi mille, simple homme parmi des milliers?...

-Tu ne manque rien... Crois moi... Être assassin n'est pas un métier de choix, mais plutôt une condition de vie lié au destin... J'ai perdu ma mère, mon père, mon père adoptif, mon frère, et avec eux, ma raison... Je me bats à chaque jour pour survivre, hanté par les images sanglantes de mes crimes passé la nuit, hanté par mon existence même le jour... En ce moment, même, je réalise à quelle point je suis ignorant de la vie, malgré mes grandes connaissances et mon expérience unique, je suis ignorant de ce qui compte réellement dans la vie...

Il se trompait lourdement, tout était un choix dans la vie... du moins les actions que l'on pose son un choix. Cela ne devait pas être facile de se retrouver seul au monde, mais s'il le voulait, il pouvait changer tout cela. Avec sa gentillesse, il arriverait facilement à se faire aimer de tous. Et pour le métier, elle pourrait toujours l'aider à trouver. Il y avait plein de monde qui cherchait de l'aide pour s’occuper de leur ferme. Mais peut-être préférait-il une vie avec un peu plus d’aventures, mais sans sang. Elle était triste pour lui, elle trouvait qu'aucune personne ne devrait avoir vivre ça. Marie-Lys fit glisser ses mains sur les côtes de Saemon pour ensuite les faire glisser sur son torse afin de l’enlacer.

-Je ne rêve jamais, je ne fais que cauchemarder... Ce moment est ce qui ressemble le plus à un rêve pour moi. Je sais que si tôt le jour levé, je devrai partir, malgré mon envie de rester, malgré ce sentiment si étrange qui me tiraille les tripes... Je sais au fond de moi que si je reste avec toi, je ne t'apporterai rien de bon... Je ne sais que tuer... Et tu mérites un homme, pas un jeune fou comme moi...

Là encore il était dans l'erreur. Il savait faire autre chose que tuer, la preuve il venait de faire à manger et il devait savoir faire plein d'autre choses vu sa grand connaissance. Et puis, elle ne voulait pas d'un homme, elle les trouvait trop idiots. Un fou lui convenait parfaitement, surtout qu'elle était folle elle aussi. Elle eu un petit sourire en coin en regardant LUI.

-Je sais que ce que je m'apprête à dire est parfaitement égoïste, mais peu importe... Même si nos routes se sépareront demain, peux-tu me laisser t'aimer ne serait-ce que pour ce qu'il reste de cette nuit? Peux-tu me laisser croire que je mérite cette attention si délicate et cette douceur inconcevable? Moi, simple non juste parmi mille, simple homme parmi des milliers?...

Elle vira rouge, rouge de gêne et d'une subite chaleur. Le laisser l'aimer, cela sous-entendait quoi? Cela voulait dire en même temps tellement de chose et rien. Elle se remit à douter qu'elle était dans un rêve. Elle était incapable de rêver à tout cela, mais si c'était la réalité, elle aurait été incapable de faire tout se qu'elle a fait... En rêve, elle pouvait lui dire oui sans problème car tout allait disparaitre à son réveille. Mais dans la réalité, le pouvait-elle? Que serait sa vie après cela? Et puis a quoi bon continuer de se poser des questions. Elle avait agit sur des coup de tête depuis le début de la soirée, elle pouvait donc continuer à le faire.

"Tu n'est pas comme les autres, loin de là et tu mérite d'être heureux."

Elle resserra son étreinte sur le corps de l'Ombre. Il avait l'aire si fragile en se moment. Elle voulu l'embrasse sur la tête mais dans la positon qu'ils étaient, seul le masque était à sa porter. La fleur avait envie d'enlever cet horrible masque de sur la tête de l'homme... mais décida de me rien faire, s'il avait un masque c'est qui devait avoir une raison.

"Prend toute la douceur que tu as besoin cette nuit et pour toute les autres nuit que tu en aura de besoin."

Elle voulait lui dire qu'ils pouvaient rester ensemble. Elle était prête à tout quitter pour commencer une nouvelle vie avec lui... mais elle savait cela déraisonnable et que cela allait juste plus les blesser tout les deux. Elle embrasse de nouveaux la gorge qui était offerte devant elle.

"Accorde toi le droit d'être égoïste cette nuit, après tout, ce n'est qu'un doux rêve."

Elle couvra chaque centimètre de peau de baisser remplie d'amour. Amour pour un inconnue qui créait tellement d'émotion chez elle qu'elle s'y perdait. Elle regarda chaque réaction qu'elle provoquait chez son Venin. Rendu à son oreille, elle lui murmura:

"Et demain est loin...très loin..."

Elle eu un petit rire. Il pensait qu'elle était une douce fleur fragile, elle devait lui montré qu'il avait tord. Lys savait qu'elle devait défaire la logique de Saemon pour qu'il se perdre comme elle. Elle le savait, car c'est se qu'il avit fait avec elle, en détruisant son image des hommes. Elle mordilla doucement la base du cou. Elle y mit une pression, assez forte pour qu'il sente ses dents sans pour otant lui faire mal.

Encore une fois, un frisson le parcourue, le corps étreint par les bras frêle de la fille. C'était un bonheur éphémère, mais il n'avait ni la force, le courage ou encore l'envie d'y mettre fin. Une étrange réflexion s'imposa à lui: que serait-il devenu si depuis don tout jeune âge, il aurait bercé dans pareil béatitude? La colère entraîne la haine... Alors pourquoi le confort ne pourrait pas mener au bonheur, puis à l'amour? Il se laissa donc cajoler comme il ne l'avait jamais fait, se délectant à chaque instant de cette étrange sensation qui lui faisait perdre la carte et oublier les plus graves de ses problèmes. Il pourrait s'y faire, à ce genre de vie... Chasser de jour, travailler de nuit, relaxer de soir... De quoi combler tout ses besoins. Mais il laisserait une femme inquiète chaque jour et chaque nuit, la rongeant d'inquiétude comme il ne pouvait imaginer. Non... Sa vie était celle d'un solitaire, il ne condamnerait pas qui que se soit à une vie de misère pour combler ses besoins égoïstes. De plus, il se considérait encore bien jeune et stupide pour être capable de comprendre toutes les répercutions que la vie de couple pourrait avoir sur lui. Résigné, il se laissa bercer par la délicatesse de la jeune fille, l'esprit tanguant comme une barque au vent.

Il regarda les minutes filer devant lui, perdant complètement ce qu'il appelait le "fil du temps", maintenant devenu une chose complètement abstraite pour lui. En fit, tout son monde était devenu abstrait. Il avait l’impression d'être assit sur une chaise dans cette même planque, regardant d'un œil curieux celui qui était lui sans être lui, enlacé dans les bras d'une inconnues, tant pour Saemon que pour l'ombre. Probablement que cette nuit se graverait à jamais dans son esprit et sa mémoire sans faille, condamnant d'avantage l'assassin à a tristesse et le regret à chaque seconde passé en sa compagnie. Malgré tout, il ne bougeait pas, résigné à goûter une fois dans sa vie le miel de l'amour. Les yeux clos, le souffle calme, il lança d'une voix posé:

-Je vais probablement regretter mille fois tout ce qui ce sera passé ici et maintenant dans cette cave, mais malgré tout, j'aimerais savoir... Qui es-tu?... J'aimerais savoir à qui appartient ses mains qui me font sentir si bien, et ses lèvres qui savent détruire le moindre recoin de mon esprit...

Il posa ses bras sur ceux qui étaient déposé sur sa poitrine, soupirant doucement.

-Je ne peux pas te rendre la pareil, car mon nom ne veut plus rien dire... Il n'existe personne qui puisse vouloir le prononcer... Par contre, je peux te dire qui je suis, non pas par mon nom, mais par mon passé...

Il serra doucement ses doigts sur ceux de la jeune fille, se laissant guider par ce que son corps désirait faire. Son souffle, sa peau, son corps, il avait l'impression que son être tout entiers souhaitait se souder à celle dont les lèvres le faisait frémir. Son âme même ne désirait qu'une chose: enlacé celle pour qui son cœur battait étrangement. Son esprit était si peu habitué à de pareil sensation que son cerveau avait de la difficulté à articuler convenablement les pensée du jeune homme.

-Nous sommes... Nous sommes jeunes, j'en suis conscients... mais c'est la première fois que l'on me touche ainsi, que l'on m'embrasse... C'est la première fois que je peux sentir la délicate odeur d'une femme d'aussi près... à sa source... Même si cette nuit n'est pas immortelle, même si je tentait de l'oublier, je pense que j'en serais incapable... Seul le temps me le dira... D'ici là, les souvenirs ne sont pas encore des souvenirs, alors profitons du présent...

Lys écouta les paroles de l'homme. Elle aurait aimé entendre de doux mots d'amour, mais l'Ombre préféra lui rappeler la réalité des choses. Oui leur rencontre allait les blesser tous les deux et oui ils étaient de parfaits inconnus qui profitaient de ce moment pour complet en manque dans leur vie, mais était-il vraiment obligé de lui rappeler tout cela? Il n'était peut-être pas conscient de la tempête que ses mots allaient provoquer chez Lys. Elle prit une profonde inspiration. Elle devait commencer par le commencement, sinon elle ne verrait jamais la fin du tsunami qu'il y avait dans sa tête. Il voulait savoir qui elle était, donc son nom. C'était là une question bien compliquée. Devait-elle faire comme chaque nuit et donner son nom sans fin ou dire son vrai nom? À moins qu'elle s'en trouve un autre pour éviter de les blessés tous les deux. Elle se demandait bien comme une question si insignifiante pourrait avoir autant de répercussions.

"Qui je suis! Savoir cela ne ferait-il pas juste vous blesser davantage? Ne serait-il pas mieux de laisser la vie de côté durant un court moment? Mais si vous tenez tellement à avoir un nom à mettre sur mon visage, alors appeler moi Rêve. Quoiqu'il semble que pour vous, ce doux moment va plus ressembler à un mauvais souvenir dans l'avenir. Alors peut-être que le nom Cauchemar me décrirait mieux."

Elle déposa son menton sur l'épaule de l'assassin et colla sa tête contre celle de l'adolescent. Elle ferma les yeux pour mieux se concentrer sur sa prochaine phrase. Elle voulait décrire sa vie rapidement et en ne disant pas trop de choses sur elle, tout en répondant à sa question.

"Je suis les restes d'une petite fille naïve, briser en mille morceaux par..." Par quoi? L'amour, un homme, un ami, un confident? Elle ne savait pas quels mots utilisés pour décrire son futur beau-frère. "...l'incarnation de ses illusions."

Michaël était censé être son prince charmant, comme dans les livres. Elle lui avait mis une représentation qu'il ne voulait pas. Peut-être que dans toute cette histoire elle était la pire.

"Il y a si peu à dire sur moi, car je fais partie de rêveurs qui regardent la vie passée et vivent leur aventure entre leurs oreilles. Du moins, c'était ce que j'étais. Mais ce soir je réalise que je suis devenue un être égoïste. Je devrais vous mentir pour vous protéger, mais je ne veux pas être la seule à me souvenir..."

Elle ouvrit les yeux et regarda tendrement ses doigts enlacer avec ceux de son venin. La Beauchemin trouvait que dans ces mains viriles se trouvait une immense faiblesse. Cette faiblesse était due à un manque d’amour et d'affection... Les filles étaient vraiment les pires

"Je ne veux pas te forcer à dire quoi que ce soit, mais si tu as besoin de parler, je suis là pour t'écouter. Il est vrai que je suis jeune et que je ne connais rien de la vie, mais je sais écouter."

Elle déposa un doux baissé sur l'épaule de Saemon.

"Je suis désolée, je suis aussi curieuse que toutes les autres filles. J'aimerais mieux connaitre les mystères qui t'entourent gentil Venin."

Elle se figea, venait-elle vraiment de dire le surnom qu'elle donnait à son sauveur? Elle allait vraiment devoir apprendre à tenir sa langue. Langue qu'elle aimerait bien remettre dans la bouche de dit Venin, mais leur position actuelle empêchait un tel acte. Elle devait vite trouver quelque chose pour faire passer sa gaffe inaperçue...

"Tu dis être jeune, mais tu as quel âge?"

Bon ce n'était pas très intelligent comme question, mais cela fessait son travail: faire oublie que Lys parlait trop vite. Et puis, la jeune fleur voulait vraiment savoir quel âge avec son héros.

Ses questions furent suivis de silence, le genre de silence produit lorsqu'une question demande réflexion. Pourtant, il ne lui avait que demandé son nom, rien de plus. Qu'est ce qui la faisait douter ainsi? Voulait-elle rester anonyme? Accepter de devenir une ombre parmi mille autre et de se fondre dans les souvenir de l'Assassin? Cela ne fonctionnerait pas... Elle en avait déjà trop fait cette soirée, le jeune homme ne l'oublierait pas pour autant. Il ne s'en souviendrait pas comme un cauchemars, contrairement à ses dires, mais bien comme d'un rêve, le genre qu'il ne faisait jamais. Il sentit le souffle du Rêve caresser son cou, elle se rapprochait elle aussi. Elle souhaitait probablement la même chose que lui: souder jusqu'à la moelle à la personne qui la faisait sentir si bien. Il l'écouta justifier son existence en quelques lignes, comme si cela était possible... La vie était si complexe, elle ne se forgeait simplement avec des illusions, mais aussi par l'expérience et la connaissance. C'était la base même de la vie de l'assassin, il ne pouvait donc pas concevoir une existence différente, tout simplement parce qu'il ignorait tout de la vie dite " normale"

Une chose qu'il approuvait totalement était que pour une fois, ces deux jeunes semblaient avoir enfin décidé d'être le moindrement égoïste, ne serait-ce que pour un soir, et profiter de la vie comme ils ne l'avaient visiblement jamais fait. Il sentit un baisé sur son épaule, soupirant doucement de contentement.

"Je suis désolée, je suis aussi curieuse que toutes les autres filles. J'aimerais mieux connaitre les mystères qui t'entourent gentil Venin."

Il arqua un sourcil à la mention de son "titre". Venin... Il espérait qu'elle en parle de façon positive, car de ce qu'il en savait, c'est a dire beaucoup, il n'y avait pas grand chose de bon à être un venin... Il réfléchit un instant à ce qu'elle pouvait bien vouloir dire par là. Était-il désagréable? Non, elle ne serait pas ainsi détendu si tel était le cas... Alors quoi? Peut-être était-il comme une drogue, un poison basé sur la dépendance... Oui, cela avait d'avantage de sens... Et "venin" sonnait déjà mieux à l'oreille que "drogue". Donc, c'était un surnom... Affectueux? Étrange réflexion pour l'assassin qui n'avait jamais reçu pareil titre. Est ce que cela signifiait qu'il devait faire de même pour la jeune fille? Peut-être que "Rêve" suffirait... Mais il n'y avait là aucune touche de sa part... Comment pouvait-il l'appeler, sans que cela paraisse mal, mais plutôt le contraire?... Il ne savait que dire.

"Tu dis être jeune, mais tu as quel âge?"

Ses pensées étaient si fulgurantes, si prenantes, qu'ils se trouvaient souvent à perdre la réalité de vu, ce qui éta8it plutôt dangereux lorsqu'il était en mission. La différence, c'est que d'habitude, il se perdait dans sa tête lorsqu'il seul dans son repère, non pas dans une planque au coté d'une jeune fille. Il laissa ses réflexions de coté, réfléchissant d'avantage à savoir s'il devait dire la vérité ou non. Techniquement, son âge importait peu, cela ne révèlerait pas qui il était pour autant... Et cela prouverait une certaine bonne foi à l'encontre du Rêve.

-J'ai dit que je suis jeune car je suis conscient que dans notre monde, dix-neuf ans, ce n'est pas grand chose... Par contre, avec tout ce que j'ai fait en si peu de temps, je me dis que j'en ai fait plus dans ma courte vie que certain vieillard dans la leur...

Il souleva les bras de la jeune fille et apporta à sa bouche chacun de ses mains à tour de rôle, embrassant délicatement le dos de la main du Rêve, y mettant toute l'émotion qui lui tiraillait le cœur à ce moment précis. Il repensa à sa réflexion, et à ce que la jeune lui avait dit, cogitant un instant sur le sens de ses mots.

-Tu te plains d'avoir vécu dans les illusions toutes ta vie et que pour une fois, tu réalises quelque chose de concret... C'est ironique... De mon coté, c'est tout le contraire. Même tout jeune, je n'ai jamais osé rêver. Je me disais que c'était inutile, alors j'ai grandit dans le concret, vivant de nuit, cauchemardant de jour... Et pour une fois, je rêve, je rêve de nuit, je rêve de toi... En ce moment précis... La seule situation dont je ne peux analyser la cause ou les conséquences...

Il retira les bras de la jeune fille de sur son torse et remonta soudainement son corps, avant d'habilement faire volte-face, à genoux, une main posé sur le genou du rêve, l'autre partit cueillir sa joue. Il approcha de nouveau son visage de l'autre et l'embrassa tendrement. Il ne voulait pas dormir, plus jamais. Il était bien et voulait le rester, quitte à rester éveillé toute sa vie, afin de rêver, les yeux ouvert.

-J'ai dit que je suis jeune car je suis conscient que dans notre monde, dix-neuf ans, ce n'est pas grand chose... Par contre, avec tout ce que j'ai fait en si peu de temps, je me dis que j'en ai fait plus dans ma courte vie que certain vieillard dans la leur...

Il avait donc dix-neuf ans, cela voulait dire qu'il avait quatre année de plus qu'elle. Quatre ans, cela n'était pas une si grande écart que cela, mais il semblait y avoir un monde entre les deux. Il avait raison, il avait vécu plus de chose de bien des gens, mais surtout d'elle. Elle se sentie intimider par le précipice qui les séparait. Elle rougie lors que les lèvres du Venin toucha ses mains. Cela lui donna des frissons les long de sa colon vertébrale.

-Tu te plains d'avoir vécu dans les illusions toutes ta vie et que pour une fois, tu réalises quelque chose de concret... C'est ironique... De mon coté, c'est tout le contraire. Même tout jeune, je n'ai jamais osé rêver. Je me disais que c'était inutile, alors j'ai grandit dans le concret, vivant de nuit, cauchemardant de jour... Et pour une fois, je rêve, je rêve de nuit, je rêve de toi... En ce moment précis... La seule situation dont je ne peux analyser la cause ou les conséquences...

Le but de Lys n'était pas de se plaindre, mais de dire la vérité. Elle ignorait si elle préférait sa vie ou celle de Saemon. Il est vrai que si elle aurait vécu dans le concret, elle n'aurait jamais été aussi démolie par des mots. Mais sa vie d'illusion lui permettait d'être douce et comprendre les sentiments de son sauveur.

Les penses de Lys furent interrompu par les mouvements de Saemon. Puis il eu un véritable feu d'artifice de mille et un bonheur, lors que les douces lèvre de son Venin l'embrassa. D'instinct, elle glisse ses mains sur le cou de Saemon pour aller lui flatter la nuque avec ses doigts. Les ongles de Lys se promenait le long de la colonne vertébral de Saemon, puis se perdent dans ses cheveux avant de revenir glisser sur les os de la colonne. Dans ses océan de plaisir, Marie ressentie du soulagement de pouvoir enfin être de nouveau lier à cette bouche qu'elle venait de connaitre, mais du quel elle ne voulait plus être séparé. C'était comme si son corps ne savait plus respiré sans les lèvres de son sauveur pour l'aider, que son coeur ne pouvait plu battre sans le corps de l'autre coller a elle. Elle mit fin au baiser. Bien qu'elle adorait continuer toute la nuit, mais s'ils n'avaient qu'une nuit, elle voulait plus que juste ses simples baisser.

"Je dois prend se merveilleux baisser comme un fait que tu ne veux pas me parler de toi ou c'est parce que tu trouve que je parle trop... à moins que c'est parce que tu déteste le son de ma voie"

Sa voie n'était que douceur, pure bonheur et envie de l'autre. Elle lui laissa quelque secondes pour réagir à ses paroles... mais vu qu'elle ne voulait pas briser la magie qui les entourait, elle recolla ses lèvres de nouveau. Elle défit le contact de leur lèvre rougie, mais seulement pour pouvoir lui dire.

"Sublime songe, dit moi se que tu veux pour que je puis te le donner. Si tu ne parle pas, comment veux-tu que je puis te combler?"

La fleur fit glisser sa langue sur la lèvres supérieur de son rêve. Le contacte était suave et tiède. Le combler... Elle avait choisi ses mots avec soin, elle était prête à lui donner une part d'elle, part qui ne pourrait jamais revenir. Pour lui, elle accepta d'ouvrir les portes des frontières de sa vie.

"Tu as juste a dire pour avoir se que tu veux.... Les causes de tout ceci sont notre désir de tout cela et les conséquences n'ont pas d'importances pour le moment car elles sont loin."

La Beauchemin avait chaud, mais en ignorait la cause. L'air frai de la cache l'aidait à contrôler sa température. Mais la proximité du corps puissant face à elle lui donnait l'impression de se consumer. Elle était soulager de ne pas avoir son corset en se moment, car elle avait déjà je souffle court et rapide.

"Je dois prend se merveilleux baiser comme un fait que tu ne veux pas me parler de toi ou c'est parce que tu trouve que je parle trop... à moins que c'est parce que tu déteste le son de ma voix"

Il l'embrassa de nouveau, coupant court à ce commentaire qu'il jugeait inutile. Elle avait tout faux. Aucune de ces raisons n'était bonne, loin de là. Il lâcha d'une voix grave, plus près du grognement que de la parole:

-Non... Prend ce baisé comme le message qui te dit que je veux t'embrasser...

Il dégustait chaque frisson, chaque caresse, se délectant de la douce sensation de ses doigts sur sa peau. Il n'avait jamais embrassé une femme de toute sa vie, mais cette nuit, cela n'importait pas le moindrement. Son corps voulait que ses lèvres touche celle du Rêve, il en était ainsi. Pas de question, pas de questionnement, pas de passé ou de futur, de réflexion impertinente sur l'utilité de ses gestes. Il faisait ce que bon lui semblait. Le monde, coupé de lui par la trappe de métal de sa cache, cessait d'exister peu à peu, se dissipant dans le néant, croulant sous son envie devenant passion. Il reçut le coup de langue comme une coquine provocation et resserra son étreinte. Le combler... Qu'entendait-elle par là? Parlait-elle réellement de ce à quoi il pensait? Ce pouvait-il que cela se produise ainsi? Sans crier gare, sans avertissement, né d'une passion spontané et éphémère entre deux inconnus? Comme une éclaire traversant le ciel, déchirant l'air de toute sa puissance, pour disparaitre dans les ténèbres sans jamais revenir, ne laissant derrière elle qu'un grondement sourd qui se fait entendre bien après son départ?

"Tu as juste a dire pour avoir se que tu veux.... Les causes de tout ceci sont notre désir de tout cela et les conséquences n'ont pas d'importances pour le moment car elles sont loin."

Ce qu'il voulait... Il la voulait, elle! Son corps, son parfum, sa peau, ses lèvres. Il voulait embrasser la moindre parcelle de sa peau, il voulait lui arracher la moindre parcelle de plaisir pour lui rendre mille fois. Il continua de l'embrasser, passant doucement ses bras dans son dos. Ni cause, ni... conséquence... Juste... le présent, et rien d'autre... Il fit doucement descendre ses mains le long se son corps, caressant ses flancs, ses hanches où il s'attarda, ses cuisses. Il fit aller et venir ses mains, appréciant chaque pigment de la sensation qui percevait de ses mains. Il perdait peut à peu ce qui lui restait d'humanité, ou était-ce le contraire plutôt? Serait-il en train de commencer à vivre? Par la bouche d'un Rêve, par la chaleur d'une vie...

-Je..., je TE veux...

Il se surprit lui-même à le dire à voir haute. Il avait en lui une soif intarissable, une envie irrépressible qui hurlait en lui, qui lui déchirait le ventre pour aller dévorer le Rêve en elle-même. Il n'aimait pas, il ne chérissait pas, il ne voulait pas... Il était une Ombre, il ne pouvait pas aimer, ses serments l'en empêchaient... Alors que faisait-il dans les bras de cette jeune femme? Était ce un crime que de rêver ne serait-ce qu'une fois dans sa vie? Il n'était plus humain, plus depuis Ce jour... Mais cette jeune femme n'était pas plus humaine que lui... Est ce qu'une Ombre pouvait aimer un Rêve? La chérir? La désirer comme s'était le cas à ce moment précis? Il ne saurais dire, mais il allait rapidement le découvrir. Il laissa les lèvres du Rêve et embrassa doucement son cou, descendant lentement vers sa clavicule. Il agrippa plus fermement les jambes de sa compagne d'un instant. Il sentait la chaleur émaner d'elle, il sentait sa passion, son désir également. Il avait l'impression de se transformer en animal, car il n'avait en lui que des pensées des plus impulsionnelles. Il ne parlait plus, il soupirait, il grognait, il dévorait la jeune de ses yeux doré, enflammé par son désir. Derrière le masque de l'Ombre, c'était Saemon qui menait la dance.

Marie-Lys sentie les mains du sublime Songe descendre le long de son dos, lui provoquant des doux frison qui lui couvrit tout le corps. Ses mains firent disparaître sur leur passage la chaire de poule qu'ils avaient provoquer.

-Je..., je TE veux...

Trois mots. Son Venin avait seulement dit trois mots, mais cela voulait dire tellement. Elle avait choisi soigneusement ses mots, mais les entendre de cette bouche qui embrasse divinement rendait le chose plus réel. Ta tête se mit à marcher à plein vitesse.

Lys avait imaginer son premier vrai baisser des centaine de fois, comme dans les livres pour jeune fille. Le moment tout romantique qu'elle allait se souvenir toute sa vie et que ses sœurs allaient être jalouse. Un moment remplie de magie dans un endroit féerique loin de tous et du bruit de la ville. Il est vrai que cela ne s'était pas passer comme elle l'avait imaginer. Mais elle ne l'oublirait jamais. Son premier baisser, avec son Venin, mais dans une cache, isolé de tous après qu'il lui ai sauver la vie. Cela avait quelque chose de romantique. Ce souvenir, elle voulait le garder jalousement juste pour elle, pour que personne ne puis le juger. Car malgré toute cette soirée, elle trouvait se moment d'une telle purée, que le raconté ne pouvais seulement que le salir.

Suite à cela, elle s'était dit qu'il lui restait sa premier fois qu'elle allait pouvoir vivre comme elle se l'était imaginer : après le mariage. Mais les hormones et la situation avait choisir autrement. La fleur voulait le faire avec son merveilleux Venin, mais cela lui fesait peur... Si elle s'était tout imaginer pour le défleurage de ses lèvres, elle ignorait tout de comment faire là chose. Il n'en parlait pas dans les livres et encore moins dans leur famille. Elle se dit qu'elle devait suivre son instinct... mais il y avait tellement de chose en prendre en considération... elle ne voulait pas qu'il le trouve nulle au lit. Elle, elle était encore vierge, mais était-ce encore le cas pour l'homme masquer? Et se masque, il calmait son dégoût pour les hommes... mais il coupait aussi le côté romantique... quoi que cette situation n'avait rien de romantique. Elle avait devenir une femme entre les mains d'un parfait inconnu... Elle ignorait tout de lui, de son nom, son passer et son présent, même le haut du visage de l'homme. Mais elle pouvait faire abstraction de tout cela, elle n'avait qu'à regarder dans les yeux d'ambre remplie de désir pour elle pour savoir qu'elle avait fait le bon choix. Elle n'avait qu'à ressentir et suivre ses hormone. Les mains habiles de l’assassin provoquaient en elle des picotements et envoler de papillon sans fin. Les lèvres de soie de son sauveur lui fesait oublier tout les désagrément de cette soirée. La chaleur enivrante qui se dégageait de son doux Songe calmait toute ses peurs.

Tout cela passa dans sa tête en à peine quelques secondes. Les lèvres de son Venin lui rappala qu'elle avait autre chose à faire que de penser... Lys se sentait tellement bien, elle avait chaud, comme si un volcan en éruption était en elle. Des bras enflammer partait de son ventre et enlassait tout se corps à chaque éffleurement que le Sange éffectuait sur elle. Elle le voulait tout entier. Elle voulait sentir leur peau se toucher, leur souffle se mélanger. Son souffle se fit plus court, son coeur battait à chamade et ses yeux se recouvrait d'un voile de désir grandissante et sans fin. Sa mains droit descendit le long du torce puissant de son Venin et passa sous le tissu pour aller caresser la peau ferme du ventre viril. Sa main remontait avec une lenteur calculé son le torse, savourant la chaleur qui émanait de la peau musclé. En même temps, la main gauche de la jeune fleur remonta le long de la nuque, puis continua son chemin jusqu’à ce qu’elle arrive à la bande de cuire qui retenait le masque. Elle eut un moment d’hésitation : devait-elle faire un mouvement pour l’enlever, ou le laisse à sa place. Elle allait perde son innocence avec lui, elle avait donc le droit de le voir… pour ne pas être comme toutes ses filles de joie avec qui ils devaient passer ses nuit…. Mais d’un autre côté, ce masque fesait partie de l’homme, du peu qu’elle savait de lui. Elle fit donc descendre sa main vers la nuque de l’homme, jouant avec ses cheveux.

Lys se mit à rire. Elle allait dire les même mots que plustôt dans la soirée, mais cette fois, elle les pensait:

“Moi aussi... je te veux...” Elle ésita durant deux secondes avant de rajouter: ”... mon choux”

Elle déposa un baisser remplie de tout l'amour qu'elle avait et elle laissa couller une larmes. Avec cette larme, elle dit adieux à ses rêves de petite fille, à son prince charmant, à ses illusion, bref à son enfance. Elle avait peur de se qui allait venir, mais elle était prête, car elle le voulait autant que Saemon la voulait....

Devait-elle prendre son courage à deux mains pour aller plus loin, faire les premiers pas ? Elle se le demandait. Devait-elle continuer de jouer les victimes ? Cet pense la fit réagit. Elle fit glisse son autre main le long du torse de l’Ombre . Elle prit le tissu dans sa main qui tremblait légèrement et commença à le monté, laissant apparaitre lentement la peau et le corps de son Venin….

Elle rit doucement, ce qui suffit à lui arracher un sourire des plus honnête, un sourire rare à obtenir de sa part, mais qui semblait fusé sans pause sur son visage aux cotés de sa douce. Il détaillait chacun de ses traits mille fois, comme si chaque images étaient renouvelées, toujours aussi belle, toujours aussi hypnotique, chaque pigment de couleur plus sublime que la plus délicates des roses, un festin sans fin pour les yeux du jeune fou. Habitué au sang, à la douleur, il goutait la passion et la douceur, le miel et le velours dans un même moment. Ses lèvres n'avaient jamais eu meilleur usage que ce à quoi elles servaient à l'instant. Il suivait d'une concentration déconcertante les mouvements de la jeune fleur, frissonnant sans relâche, expirant bruyamment, les yeux à la fois vide de conscience et remplit d'une fougue plus féroce que le plus grand des guerriers dans l'ivresse d'une bataille. Il y avait belle et bien un affrontement, mais il n'y avait pas de place pour des trébuchets, pour les épées, pour la douleur... C'était une guerre de passion, et le corps de cette jeune et magnifique femme était la terre foulé par l'armé de ses désirs. Les affrontements faisaient rage, les coups fusaient de toutes part, l'assassin sentait qu'il perdait du terrain à chaque battement de cil.

“Moi aussi... je te veux...mon choux”

Il avait sonné le cor de la guerre, et le front ennemis avait répliqué de même, avec encore plus d'ardeur. Il ne s'en pouvait plus, les escarmouche avait assez duré... La collision entre les armées était inévitable. Les hormones, l'innocence, la fougue, l'attirance si naturel entre un homme et une femme, teintée d'une étrange magie en cette nuit qui semblait éternelle, tout contribuait à faire en sorte que cette première fois resterait unique, dans tout les sens possible. Car ce n'était pas seulement la jeune fille qui allait passer le cap de la jeunesse pour embrasser la "vie adulte" par un acte qui, pour les humains, étaient à la fois un geste impure et un rite obligatoire dans la vie de tous et chacun. Il sentit les mains de la jeune fille caresser à nouveau son ventre et tirer sur sa tunique. Un mélange d'envie et de gêne le prit soudainement, incertain quelques seconde de ce qu'il devait faire. Résigné à son instinct, il se releva sur ses genoux et retira sans plus de cérémonie sa tunique noir, ne laissant sur son corps que son pantalon noir et son masque d'acier peint de la même couleur. Son torse découvert, plusieurs petites cicatrices étaient visible ci et là, sans pour autant être saillantes ou grossières. Il se pencha à nouveau vers la jeune fille, l'embrassant de plus belle, faisant doucement glisser ses mains le long des cuisses de la jeune fleur. Le cœur battant, il continua son chemin, terminant sa course sur ses fesses. Il bougea doucement sa main de là, la glissant subtilement sous la tunique du Rêve, caressant lentement son ventre, continuant toujours plus haut.

Une petite masse stoppa la monté de la main de l'homme. Habitué à tendre des flèches et à s'écorcher les doigts sur le bois et l'acier, l'Ombre savoura la délicatesse et la douceur de la poitrine de la jeune femme. Une nouvelle vague de chaleur le traversa et, quittant un instant les douces lèvres, l'assassin agrippa à son tour la tunique du Rêve, le remontant délicatement, malgré une hâte qui leur rongeait les tripes. Il déposa le bout de tissus plus loin, sans regardé. Il était obnubilé par la beauté du corps dénudé qui se trouvait devant lui, simplement ceint de ce qui restait de son pantalon et de sa jupe, soit pas grand chose. Il enlaça la petite taille de sa belle de ses bras et la releva contre lui, appuyant sa poitrine contre la sienne, se délectant toujours de ses baisés saveur de miel. Il garda son bras droit autour de la taille de la jeune femme, alors que sa main gauche se baladait sur son corps, alternant entre son dos, ses flancs et ses cuisses, s'attardant sur ses petites formes. Elle n'était pas une femme mûre, mais ces dernières étaient tout de même assez présente. Il se releva, regardant fixement la jeune femme dans les yeux, la tenant fermement contre lui. Il la déposa sur ce qui restait des fourrures sur le lit de paille, relâchant lentement son étreinte. Il recommença à l'embrasser, puis commença à descendre ses baisés sur son cou, puis sur sa poitrine, pour finalement s'arrêter sur son ventre. Ses mains agrippèrent doucement les haillons à la taille de la jeune femme, seule barrière entre le destin qui attendait les deux jeune entre cette étrange nuit.

Il les abaissa lentement, un peu maladroitement, les laissant choir aux pieds du Rêve, livré à lui comme la plus belle des offrande. Il la voulait, totalement, sans omettre le moindre centimètre de peau. Il déposa l'une de ses mains à coté de la tête de l'offrande, tenant son pantalon de son autre main, soudainement plus qu'hésitant. Avait-il le droit? Pouvait-il le faire? Il n'aurait jamais cru pareil déroulement à sa nuit, mais pourtant, il y était, là, maintenant. Il regarda sa compagne, son interrogation bien en vue au milieu de ses prunelles enflammés, la laissa trancher d'un geste commun l'acte qui sera à jamais gravé dans leur deux vies, lové entre un baisé passionnelle et un matin déchirant.

Lys regarde le jeune homme se mettre sur ses genoux. Elle ne comprenait pas pourquoi il s'éloignait d'elle. Et puis elle le vit enlever sa tunique...mais elle voulait le faire! Cela lui avait pris tellement de courage pour initier l'action... ... ... Il eut un blanc dans le cerveau de Marie-Lys, elle regardait le torse de l'assassin. Elle le trouvait tellement beau, quoi que beau semblait être un euphémisme pour le décrire. Elle le voulait encore plus, elle le voulait tout de suite. Elle avait oublier toutes ses peurs et ses pensées qui n'avaient pas de place e se moment. Lors qu'il s'approche de nouveau de la fleur, elle alla à la rencontre de ses lèvres. Elle était déjà en manque de son poison, elle en était totalement droguée. La chute s'annonçait longue et difficile, mais cela n'aurait lieux que le lendemain. Marie glissa ses mains dans le dos de Saemon et dessina sur le dos de l'homme du bout des doigts, des dessins dictés par son envie pour lui. Sa main gauche alla jouer avec la bordure du pantalon noir de l'homme.

Son souffle fut coupé lors qu'elle sentit les mains de Saemon sur son vente. Lys avait l'impression qu'il y avait encore plus des bras enflammée dans tout son corps. Elle sentait avec une précision accrue chaque mouvement que le jeune homme fessait. La peau de la fleur la brulait là où les mains habiles passaient. Le froid de sa camisole qui montait sur son corps lui fit le plus grand du bien... Elle réalisa que Saemon voulait lui retiré haut pour qu'ils soient aussi habiller l'un que l'autre. Elle leva donc les bras pour lui faciliter la tâche.

La jeune fille se sentit intimidée par le regard de L'homme. C'était la première fois que quelqu'un la regardait aussi intensément et surtout sans chandail. Elle avait peur qu'il n'aime pas ce qu'il voyait, qu'il change d'idée. Lys se sentait tellement petite en ce moment. Elle évitait le regard du merveilleux Songe, car elle n'aurait pas supporter d'y trouver du dégout. Les bras de Saemon, ainsi que son torse contre le sien, la rassura. Alors, il ne le trouvait pas si laide que cela! Elle en fut tellement heureuse. Elle se remit à l'embrasser, elle voulait de nouveau gouter à son venin si envoutant. Elle en était acro, et cela, depuis le premier baisser qu'elle avait échangé avec lui. Saemon la déplace avec tellement de facilité et de douceur, qu'elle avait l'impression d'être une fleur précieuse entre les mains. Elle glissa ses doigts de sa main droite sur les cicatrices de l'assassin de façon distraite. Elle se perdait dans yeux regard ardant de l'adolescent et elle lui répondait avec un désir aussi intense et sans fin.

Elle se retrouva couchée sur le lit, mais ignorait comment elle s'était retrouvée là. Tout ce qu'elle savait, c'est que la tête Saemon s'éloignait de ses lèvres. Elle échappa un soupire de mécontentement de perde ses lèvres contre les siens. Elle poussa rapidement un nouveau soupire, mais cette fois de bien-être et de pur plaisir. Les lèvres qui lui procuraient tout ce plaisir la faisait respirée rapidement et lui fit courber les reins. Elle n'est que réflexes et instin. Elle décolla ses hanches sur matelas pour facile le retrait de ses vêtements, puis elle fit de même avec les jambes.

En temps normal, elle aurait été blessée par cette arrêt, mais dans l'actualité des choses, elle n'arrivait plus à penser. Ses doigts suivirent le chemin des cicatrices de Saemon pour aller jusqu'au pantalon noir. Elle suivit le rebord et alla déposer sa main sur celle de son futur amant. Elle commença à faire glisser les pantalons de son Venin, mais du arrêter, car elle n'avait pas assez long de bras pour les enlever au complet. Elle se mit sur le coude de son bras libre, pour voler un baissé à son amant d'une nuit.

“Je te veux bel Adonis!”

Elle lui donna une nouvelle fois un coup de langue sur ses lèves. Elle poussa sur son coudre pour descendre à un plus bas en même temps que de se recoucher. Lys continua de descendre les pantalons de Saemon.

Et ce qui devait arriver arriva. Les deux adolescents perdirent leur titre d'enfant pour devenir des adultes.

Elle était blottie contre le torse de son Venin. Son cerveau était de nouveau tout là ou presque. Lys bougea sa jambe pour se décoller du corps viril contre elle. Mais arrêta son mouvement aussi tôt qu'il fut commencé et elle fit une petite grimace. Elle devait faire une croix sur son idée de s'éclipser discrètement. Son corps lui faisait trop mal pour ça ou du moins mal à une place peu habituelle. Marie regarda le jeune adulte à côté d'elle. Elle ne regrettait rien et si c'était à recommencer, elle ne changerait rien... Sauf qu'elle éviterait de lui laisser des marques dans le dos avec ses ongles. Et oui, Lys avait laissé 8 lignes rouges sur l'omoplate de Saemon. Quatre dans le sens vertical et quatre autres qui partent dans du haut gauche de l'épaule et descendent vers en diagonale vers la droite.

La fleur s'amusa à dessiner des cercles sur l'épaule de musclés du bout de ses ongles. Le sommeil commençait à envahir le corps fragile de Lys, mais elle ne voulait pas fermer les yeux, elle voulait plus, elle voulait tout savoir de l'être qui l'avait rendu femme... mais elle savait que cela lui était interdit. Cela la rendait triste, mais elle comprenait pourquoi. La tristesse, la joie, l'envie, la fatigue et la béatitude se partageaient la place dans les yeux de Lys. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais la referma aussi tôt. Non, ce n'était pas le moment de briser la magie de ce qu'ils venaient de faire et puis il semblait si fragile en ce moment.

Elle eut un petit sourire en coin. Elle utilisa l'ongle de son index pour tracer son nom sur l'épaule de Saemon. Lys avait enfin fini que par lui dire son nom, mais les chances qu'il le remarque était très mince.

Drôle de chose que l'amour, cet étrange sentiment, incompris de tous. Les plus grands poètes en font l'éloge sans répit, malgré le fait qu'ils sont incapable de le cerner. Est-ce un sentiment? Un état? Une réaction chimique dans le cerveau? Une illusion créé de toute pièce par les croyances des êtres pensants? Nul ne pouvait réellement le dire. Cependant, ce qui était évident, ce n'était pas la "cause", mais plutôt les "conséquences" tant positive que négative, ancré éternellement à l'amour, indissociable, inévitable. Du bon, tel un lien d'attachement inébranlable, la fougue, la joie de vivre, la motivation physique et psychologique, et surtout, le désir insatiable d'être aux coté de l'être aimé. Mais aussi du mauvais, comme la jalousie extrême, la méfiance, la peur, l'angoisse, la peine, et surtout, ce même désir insatiable de sentir dans se bras l'être pour qui son cœur bat. Du bon éphémère, l'espace d'un instant, mais plus puissant et violent que le sang bouillonnant d'un dragon, et du mauvais tourmenteur, faible, mais persistant comme le plus perfide des venins, prêt à stopper le cœur de sa victime à chaque instant, la rendant plus faible à chaque jour, jusqu'à ce qu'elle retrouve son aimé, seul antidote à se poison mortel.

Chaude sensation dans ses veine alors qu'il se laissait se perdre dans son esprit, le cœur battant à la chamade, son corps vidé de toute énergie. Il se sentait bien, bien comme il ne l'avait jamais ressentit, même avec les drogues qui lui avait un jour parcourue le corps. Il n'avait jamais ressentit un tel plaisir, un plaisir qui avait un nom particulier, l'extase, la sensation de bien-être ultime. Malheureusement pour lui, malgré sa béatitude, son cerveau reprenait lentement le dessus, lui faisant réaliser la chose la plus douloureuse qu'il soit possible à comprendre: il devrait partir, il le devait... Il tourna lentement sa tête vers celle qui jouait délicatement sur son épaule, rien à voir avec le picotement qu'il sentait dans son dos, comme s'il avait frappé un arbre pendant une course. L'avait-elle griffé? Peut-être... Il ne s'en était même pas rendu compte. Le plaisir, l'extase du moment, l'ivresse de ses hormones avaient dissipé toute forme de douleur chez lui, tant sur son corps que dans son cœur.

Il soupira, une brève expiration résumant à la fois son bonheur et ses craintes. Il était bien, pour l'amour du grand Esprit de la Vie! Pourquoi devait-il partir? Pourquoi son esprit refusait d'accepter l'amour et le bonheur? Il ne voulait pas retourner dans son repère, il était sombre, il serait seul, délaissé de ses bras, du Rêve... Ses yeux lui piquèrent alors qu'il sentait son cœur se serrer. Comment lui dire? Devait-il seulement lui dire? Non... Elle avait entrouvrit la bouche pour parler, mais elle était restée muette... Elle savait, tout comme lui, que leur chemin se séparerait sous peu. Restait à savoir qui ferait le premier pas... Qui déciderait cet état sublime, se condamnant au regret et à l'amertume d'avoir posé ce même geste... Elle ne méritait pas ca... Il allait le faire, quitte à s'haïr pour les années à venir, si cela permettait de retiré ce poids qui pendait au dessus de leur tête, il était prêt à se sacrifier. Il quitta les fenêtres de l'âme du Rêve et jeta un coup d'œil vers la trappe. Un mince filet de lumière avait fait son apparition. Le soleil commençait à se lever au loin, cette nuit éternelle s'achevait, finalement... Il se décolla lentement et avec un regret infinie du magnifique corps nu allongé à ses cotés et se plaça en position assise, avant d'enfiler un pantalon avec une maladresse qu'il ne connaissait pas.

Il se retournant, en contemplation devant celle qu'il voyait au même rang que les Esprits. Il alla déposer un baiser, tout simple, mais toujours aussi évocateur. Ce qui allait suivre ne changerait pas ce que son cœur lui criait à l'instant même. Il allait en souffrir, il le savait, mais seul le temps pourrait guérir cette plaie qui grossissait à chaque seconde de plus passé à ses cotés. Ses yeux exprimaient la douleur et la passion, ardemment. Dans une moue de regret, il entama de se rhabiller, cherchant les différentes parties de ses vêtements. Il lança à travers ses gestes, d'une voix trahissant ses émotions chamboulé.

-Je...je t'ai promit protection jusqu'à ce que tu sois en sureté où tu réside... Ma promesse tiens encore... Malgré le fait qu'à présent... Et bien... Disons que la simple pensé de te voir partir me transperce le cœur... Mais j'ai juré, alors tu seras sauves...

Le corps chaud contre le quel elle était blotie s'éloigna lentement d'elle. Elle eu un petit grognement de mécontantement. Lys voulait que son aman reste colle contre elle... qu'ils parent de tout et de rien, que la soirée recommence encore une fois... Elle chercha à se perdre de nouveau des ses yeux et de réusire à la garder que par son regarde... mais c'était impossible... elle le savait... sa soeur aurait été cappable, mais pas elle...

Ses yeux s'ouvrient grand de surprise quand elle vit le dort de l'adolescent.... Elle y avait été un peu fort... il était impossible qu'il pense que tout était un rêves après ça... Mais un sourire fleuri quand même sur sur visage... il avait ses marque à elle et non celle que quelqu'un d'autre.

Elle recu le baisser de Saemon comme une fléche dans le coeu. Alors c'était la fin. La réalité était de nouveau là... Elle ferma les yeux pour savouré les sentations laisser ses sur lèvres. Elle savait que cette nuit était la seule qu'elle vivrait ainsi... Alors elle voulait se souvenir de tout les sensation et émotions qu'elle avait vécu.

-Je...je t'ai promit protection jusqu'à ce que tu sois en sureté où tu réside... Ma promesse tiens encore... Malgré le fait qu'à présent... Et bien... Disons que la simple pensé de te voir partir me transperce le cœur... Mais j'ai juré, alors tu seras sauves...

Elle laissa passer un soupire de découragement. Son Venin ne voulait vraiment pas être un gentil garçon et s'endormir pour qu'elle puis faire se qu'elle avait à faire... Elle lui avait dit qu'elle s'occupperait de tout et être la méchante en fesait partie. Elle regarda LUI qui avait un masque sur le visage... Oui elle pouvait faire bien des choses cruelle sans trop en souffrir. Les yeux de Lys se remplirent d'eau et des larmes coulla sur ses joues, mais son visage ne changa pas, seule les larmes qui coulait prouvait qu'elle avait mal. Elle se redressa sur ses bras et regada le corps de Saemon disparaire sous les vêtements.

"Veux-tu bien laisser tes vêtemens là où ils sont et venir dormir..."

La voie de Marie-Lys avait encore une fois perdu sa douceur. Elle était énerver par la situation, mais sur tout par leur triste avenir. LUI était assi à côté de la fleur et la regarda avec tristesse, LUI fit un mouvement pour retiré le masque, mais arrêta son mouvement lors que Lys lui fit un peu non de la tête. Voir le masque de Saemon sur le visage de LUI lui donna le courage de faire se qu'elle avait à faire. Elle regarda la trappa et soupira de découragement encore une fois... Bon son idée de disparaitre comme un rêve était surement impossible, mais elle ne voulait pas qu'il soit oubliger de le faire. Elle voulait rester un rêve pour lui ou au pire juste une histoire d'un soir. Elle arrêta de pleuré et se leva pour aller rejoindre le merveilleux Songe. Au fois sur ses pieds elle fit une autre grimasse... elle trouvait la sensation vraiment désagréable, mais elle devait l'oublier. Elle glissa le dos de sa main sur la joue de l'assassin. Lys reprit sa voie douce et remplie de chaleur:

"Tu m'as protéger plus que tu le pense... mais là où je vais c'est un champ de bataille de drame familial qui me donne envie de LE rejoindre... alors vien de coucher, dort et à ton réveille le rêve ne sera plus qu'un souvenir parmit tant d'autre... sans grande importance..."

Elle réalisa ce qu'elle avai dit seulement après avoir dit ses mots. Elle espèrait qu'il n'allait pas comprendre de qui elle parlait... Un frisson parcouru le corps de l'humaine... il est vrai que s'habiller serait une bonne idée vu le froid qu'il y avait... Elle voulait de nouveau se colle contre le crops chaud et musclé de Saemon pour se réchauffer et oublier le reste du monde... Mais elle savait que cela ne serait que cruel, alors elle continua de le regarder avec tendresse et douleur.

Elle parla d'une voix dure, chose qui surpris l'Assassin, surtout après avoir passé un pareil moment de tendre à ses cotés. Elle voulait qu'il aille se coucher? Ses intention semblaient assez nébuleuse, au plutôt, elle tentait de les masquer, hélas maladroitement. Elle voulait qu'il se couche pour qu'elle disparaisse à jamais, pour qu'il l'oublie... Ce ne serait pas le cas! Il ne pourrait oublier une nuit comme celle qui venait de se terminé. Trop de chose s'était passé pour qu'ils les balayent du revers d ela main.

-Tu te trompes!... Je ne t'oublierai pas, car tu es importante... Tu es en ce moment même la personne la plus importante pour moi sur toutes cette terre...

Non! Pourquoi voulait-elle tout compliquer? C'était lui, l'ombre, qui devait disparaître devant cette beauté émanant par sa peau la plus belle des lumières. Mais comment faire? Attendre qu'elle s'endorme et quitter les lieux sans bruit? Quitter là et maintenant, sans se retourner, et regretter son geste pour une bonne raison... Autrement, que pouvait-il faire? S'allonger sur le lit et s'endormir, sachant pertinemment ce qu'elle s'apprêtait à faire? Il en serait incapable. Le sommeil ne venait pas, et il ne viendrait pas de sitôt. Il voulait savoir pourquoi elle insistait, pourquoi elle faisait tout ça... Mais ce serait inutile, elle lui mentirait, elle lui sortirait un million de raisons plus absurdes les une que les autres. Tout cela dans l'espoir de ne pas le blesser d'avantage, mais il était trop tard pour ça. Il eu un frisson, lent et pénible, alors que l'eau envahis ses yeux. Maintenant que sa tunique était de nouveau sur lui, Il aurait facilement pu masquer son visage à l'aide de son capuchon, mais il n'en fit rien. Un sourire navré apparue sur son visage. Résigné, il se penchant sur son sac de voyage et en sortie discrètement un petit objet. Il alla s'assoir sur le lit, fixant le Rêve des yeux, les poings serrés, sans rien dire. Ses yeux parlaient à sa place, sa mouche n'avait pas à bouger. Il allongea ses jambes aux pieds nu sur les fourrures et adossa son dos à la parois rocheuse de la planque. Il ouvrit sa main droite, regardant fixement la petite fiole remplie de liquide jaune transparent au creux de sa paume. Il regarda de nouveau la jeune fleur, le cœur ravagé. Il décapsula la fiole à l'aveuglette et la mena près de ses lèvres.

-Garde ton épine, jeune fleur, je te souhaite de n'avoir jamais l'occasion de t'en servir...

Il regarda avidement les lèvres de la fille, imprimant leur douceur dans son esprit. Il porta rapidement la fiole vers le haut, ingérant d'un seul coup le curare raffiné, son poison de prédilection. Avec pareil remède, il ne reviendrait à lui que dans plusieurs heures. Il sentit aussitôt le picotement libérateur lui traverser le corps. Il sourit, laissant une larme couler le long de sa joue.

-Tout ceci n'était qu'un rêve... Un magnifique... Rêve...

Le poison paralysant traversait rapidement son corps, figeant un à un les muscles de l'assassin. Il ferma les yeux dans un ultime effort, avec comme dernière image la silhouette floue de celle pour qui son cœur avait battus l'instant d'une nuit.



(fini pour moi... Ce fut un plaisir que de rp avec toi Marie Lys!)

-Tu te trompes!... Je ne t'oublierai pas, car tu es importante... Tu es en ce moment même la personne la plus importante pour moi sur toutes cette terre...

les yeux de Lys s'agrandirent à cette phrase... il ne voulait vraiment pas être gentil avec elle. Elle était tellement heureuse d'être important pour un moins une personne dans se monde ci, mais elle devait le quitter. Elle ne se souvenait plus pourquoi elle devait faire cela. Il serait tellement plus doux de rester au près de cette personne, de passer leur temps coller l'un contre l'autre... mais tout cela était impossible, car il ne voulait ou ne pouvait pas et elle, sa famille devait l'attendre. Le cœur de Lys se brisa en mille morceaux lors qu'elle vit tout le mal qu'elle lui fit subir. Elle aurait préféré cent mots que de le blesser. Mais la fleur savait que les choses ne pouvait être fait sans larmes. Les relations entre être vivants étaient ainsi faites. Elle le regardait faire sans rien dire... après tout, il n'y avait rien à dire.

-Garde ton épine, jeune fleur, je te souhaite de n'avoir jamais l'occasion de t'en servir...

Son épine?! Il parlait de quoi? Elle se souvenait l'avoir entendu parler de cela plus tôt dans la soirée, mais ne se souvenait plus à quel moment. Elle en conclue donc d'il devrait parler qu'un quel contre moyen de se protégé. Elle lui fit un doux sourire en signe de promesse.


-Tout ceci n'était qu'un rêve... Un magnifique... Rêve...

Elle agrandit les yeux de peur, il avait bu quoi?. elle s'approche de lui rapidement et vérifia ses signes de vie. Un soupire de soulagement passe ses lèvres lors qu'elle réalisa qu'il dormait, il ne s'était donc pas enlever la vie. C'était bien, très bien même. Elle ferma les yeux pour se donner du courage. elle devait se rhabiller pour pouvoir partie d'ici. Elle les ouvrit puis dépose un doux baisser sur les lèvres de l'Ombre. Elle commença lentement à remettre ses vêtements. Elle remit à premier ses pantalon... du moins, se qu'il en restait, puis sa jupe. C'était deux morceaux étaient facile à trouver vu qu'il était au pied du lit. Elle regarda l'homme en face d'elle durant quelque secondes, puis elle alla à la recherche des autres morceaux de vêtements dans le plus grand des silences. Lors qu'elle les trouva enfin, elle fut heureuse que l'homme le les ai pas lancer dans le feu. Elle mit donc sa camisole et ses botte. Lors qu'elle glissa son pied dans sa botte, elle sentie un objet à l'intérieur. Elle arrêta son mouvement et mit à botte à l'envers pour faire tomber la dague qui s'y trouvait. Lys réalisa que c'est de cela que parlait l'Ombre... elle ne pouvait pas la garder avec elle, elle alla donc la glisser dans les botte de l'assassin après avoir mit ses souliers. Elle mit rapidement son corset et ses manches, puis sortie dans l'antre sans faire de bruit.

Une fois dehors, Marie-Lys réalisa une chose: sa sœur allait la tuer lors qu'elle serait de retour à leur chambre. Elle se mit à courir et demanda son chemin à l'un des marchants qui se trouvait dehors.