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Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Le Pouvoir des Mots Jeu 16 Mar 2017 - 15:55 | |
| Le Pouvoir des Mots Lancez-vous dans le défi d'user dans votre rp les mots et expressions, que vous vous trouverez si dessous. Plus vous mettrez de mots et d'expressions, plus vous avez des chances d'être dans les premiers. En somme, cumulez le plus de mots et d'expressions possibles dans un post de rp et postez le ici, en mettant bien évident en Rouge et Gras les mots que vous aurez réussi à placer sous la glisse de votre belle plume. Vous pouvez tenter de poster plusieurs fois pour tenter votre chance le temps de l'animation, d'augmenter votre tentative de records :p Il n'y a pas d'ordre pour l'usage des mots et vous avez deux semaines à partir de maintenant pour tenter de gagner - Citation :
Dragon Fusain Petit coeur Champignon Aberration Alerte Politique Cheval Alcool Il nous faudrait un plus gros bateau Fais le, ou ne le fais pas ! Fus ro dah ! Sortez moi d´ici ! Le groupe formé de bric et de broc et de bras cassés commençait sa randonnée acidulée... Ce sont des poils qui dépassent de vos oreilles ?
Premier prix : un objet d'une valeur de 700 Po Second prix : un objet d'une valeur de 500 po Troisième : un objet d'une valeur de 250 po 50 po en prix de consolation pour les autres participants |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Le Pouvoir des Mots Ven 17 Mar 2017 - 13:57 | |
| J'ouvre ainsi le bal. Voici le lien vers le RPErdrak fut surpris par la remarque d’Artane et souleva un sourcille perplexe alors que son comparse lui présenter sa vision du mercenaire. Ce dernier ne s’était jamais vu comme un tueur froid au meurtre facile. Il y avait tout de même une différence entre la guerre et les combats rue qui tournaient mal. Quoiqu’en y réfléchissant bien, la guerre n’est-elle pas un grand combat de rue ? Non, bien souvent, ceux qui déclenchent les guerres n’y participent pas, ou alors pas au péril sérieux de leur vie. Les guerres les plus mortelles venaient de plus haut, de guerres moins meurtrières mais tout aussi terrible, celles de la politique. Je suis un soldat, un mercenaire. Les morts se font sur les champs de batailles pour moi, dans un contexte de combats bien particulier. Je n’ai jamais tué par plaisir, en tout cas pas encore, mais seulement poussé par la nécessité de survivre, l’adrénaline, de ne pas lasser l’autre me terrasser en premier. Là il s’agit d’un mort inutile, loin de toute nécessité. Sur un champ de bataille, semer la mort est autorisé, même obligatoire. Ici, on pourrait être condamné pour ça. Je n’ai jamais tué de sang-froid ou en-dehors d’un combat à mort. Bien des fois, sous le coup de l’alcool ce genre d’accident a failli arriver mais c’était avec mes compagnons et personne ne nous en aurait tenu rigueur. Je n’ai jamais été poursuivi par la justice. Et sans vraiment m’en attrister, je regrette la mort d’Uddy, je trouve que ce genre de mort est une aberration. Tu me diras que Gloria se porte bien mieux sans lui, mais un autre prendra très vite sa place, et une vie est une vie, la perdre comme ça est si... ridicule. D’un autre côté, tu es le seul coupable, ce n’est pas moi qui est poussé ce gros balourd sur une table comme un Glacernois d’un puissant "Fus ro dah !" . Sentant l’ambiance devenir trop pesante, et ne voulant pas continuer de parler de la mort d’Uddy, Erdrak tenta une blague en souriant à Artane. L’état d’ alerte était fini, la tension pouvait redescendre et pour Erdrak il valait mieux faire comme si tout ceci n’avait pas eu lieu et essayer de profiter de cette ville tant exécrée. Ca va je rigole, on était bien à deux dans ce coups-là. Artane avait clairement compris le sous-entendu d’Artane sur les habitants de la Cour des Miracles. Le guerrier aurait bien voulu se défendre mais même son comparse semblait d’accord avec bien que pour Erdrak, cette définition pouvait se rapporter à l’ensemble de la population de Gloria. Oh, il n’était absolument pas objectif dans son analyse de la capitale, mais aux yeux du mercenaire, la cité n’était rien d’autres qu’une verrue, dont les bas-quartiers étaient le reflet de ce que les beau-quartier cachaient derrière leur belle façade. Les vices semblaient se répandre dans la ville comme un champignon se développant sur un arbre jusqu’à l’étouffer. Il exécrait cette ville depuis tellement longtemps qu’il en avait oublié l’origine de cette aversion. Pourtant, il était obligé de revenir pour trouver un emploi, se faire un peu d’argent avant de repartir, plus loin cette fois, vers le sud, comme lui avait suggéré Alford. Mais le chemin serait long, surtout sans cheval. Celui d’Erdrak était mort il y a longtemps et il n’avait jamais réussi à le remplacer. Oh grand Dracos, sage dragon divin, s’il vous plait sortez-moi d’ici ! C’est tout gluant ! Encore un complainte silencieuse et ironique, car la paix le mettait au chômage, les emplois pour les mercenaires étaient rares et que s’il y avait une divinité pour veiller sur eux, elle devait avoir autre chose à faire que de s’occuper de ses petits problèmes. Je ne dirai pas que je les porte dans mon cœur, disons plutôt que ce n’est pas mon façon de vivre et de faire. D’un autre côté, je ne crois pas avoir un mode de vie très exemplaire. Je gagne ma vie en tuant pour de l’argent, est-ce plus honorable que de mendier, voler, assassiner ou arnaquer les gens, je ne pense vraiment pas. On m’a toujours dit : " Fais-le ou ne le fait pas ! Il ny a pas d’essai". Ce qui amener bien souvent à des situations pires que la nôtre. Et je veux t’accompagner, du moins un bout de chemin pas forcément à l’intérieur. Si vous êtes si à cheval sur le secret, je ne veux pas t’attirer plus d’ennuis que ça. Ta compagnie me plait et je n’ai rien de mieux à faire. Donc si tu m’acceptes à tes côtés, je te suivrais jusqu’à la porte d’entrée. Après je suppose que si elle existe, tout le monde saurait où elle se trouve. Et ce n’est pas mon Aurore. Erdrak jugea du regard l’état de son compagnon. Il faisait le fier mais une blessure au bras était rarement bénigne surtout quand le sang imbibé le bandage de fortune. Je me fais du sang d’encre pour ta petite santé car je crains que ton petit cœur n’en ai plus à battre. Erdrak sourit à son jeu de mots mais le trouver plus drôle dans sa tête. Mais Artane riait déjà de l’attention porter par le mercenaire à sa personne. Suivre Artane n’était pas une si bonne idée en y réfléchissant bien. Depuis qu’il l’avait rencontré, Erdrak avait provoqué un combat de rue, certes c’était absolument de la faute du mercenaire, puis il s’était retrouvé pris dans une bagarre de taverne et cette fois, Uddy en avait après Artane, et ceci jusqu’à sa mort. Dans quelle galère s’engageait Erdrak avec Artane ? Il nous faudrait un plus gros bateau au train où les ennuis nous tombent dessus.Erdrak bien que curieux n’était pas prêt à risquer d’autres problèmes s’il pouvait les éviter. Il restera donc hors de la Cour des miracles. Pour l’heure, ils allaient devoir se déplacer à travers les ruelles. Ainsi le groupe formé de bric et de broc et de bras cassés commençait sa randonnée acidulée. De loin, en effet leur duo pouvait paraitre étrange, entre le mercenaire portant ses protections et le spadassin portant son bras bandé. Ils marchèrent quelque temps en silence. Erdrak était un peu perdu dans ses pensées, ce disant que dans certaines villes, certaines personnes prenaient plaisir à dessiner au fusain ou peindre les architectures des belles bâtisses alors qu’ici, il faudrait tout brûler à la racine pour nettoyer les lieux. Pas que les bas-quartier, mais toute la cité. Et surtout ne pas la reconstruire. Plus il passait du temps ici, plus le mercenaire se disait qu’il n’y reviendrait plus jamais. Son choix était fait, dès qu’il le pouvait, il partirait pour le royaume aldarien. |
| | | Gabriel Roca Guerrier libre
| Sujet: Re: Le Pouvoir des Mots Ven 17 Mar 2017 - 22:49 | |
| Et je suis avec la réponse à ce RP. Bonne lecture Les documents intéressants étaient probablement détruits, donc. Tant pis pour lui, et pour le dragon. C'était probablement un bien pour Armanda. Soit, il irait probablement faire un tour sur place lorsqu'il en aurait l'occasion. Ayant toujours été meilleur pour apprendre en situation, il pourrait potentiellement en tirer une ou deux leçons également. Et, s'il se sentait d'humeur à emmener de la compagnie, il ferait appel aux intéressés. Sélectionnant les premiers venus pour épicer un peu les choses. Il voyait déjà le tableau, comme s'il l'avait lui-même dessiné au fusain : le groupe formé de bric et de broc et de bras cassés commençait sa randonnée acidulée... Enfin, il n'était pas certain qu'acidulée soit le terme qui convienne le mieux à la situation. Ce ne serait probablement pas une partie de plaisir destinée à ravir leurs petits cœurs tout mous.
Il chassa pourtant ces pensées pour revenir à la situation présente, bien plus sérieuse que les pseudo-randonnées bucoliques dans des lieux probablement gangrenés par la sombre magie des théocrates.
Et, à propos de théocrates, il fit attention, comme le suggérait le régent, à se tenir en alerte face aux intrusions mentales. Qu'on vienne fouiner dans son esprit n'était pas tolérable pour le mage. Il devait exister des méthodes pour se protéger, en renforçant son esprit ou développant d'autres contre-mesures. Toutefois, c'était un précieux conseil et il en prit bonne note. S'il devait côtoyer plus souvent le milieu de la politique à l'avenir, nul doute que cela lui serait utile.
Les évènements récents lui échappaient complètement, cela dit. Et il avoua bien volontiers les limites de son savoir à ce sujet, n'étant pas à cheval sur ce genre de chose, surtout dans une situation comme celle-ci.
« Je n'en connais que des rumeurs et échos. Pourriez-vous m'éclairer un peu sur la situation ? »
Ce qui suivit le mit quelque peu mal à l'aise. Des êtres capables de posséder autrui si sa volonté n'était pas à la hauteur, c'était quelque peu terrifiant. Tout têtu qu'il se montre parfois, il ne savait pas s'il serait capable d'endurer les assauts de telles aberrations. Décidément, Armanda semblait voir pousser les nouvelles menaces comme des champignons, ces derniers temps.
Leurs ancêtres pirates auraient avancé une solution du type "Pour se sortir de cette galère, il nous faudrait un plus gros bateau", mais il doutait que leur philosophie de flibustier soit d'une aide quelconque à leurs descendants. Ce n'était, après tout, qu'histoires de navires et d'alcool.
« Concernant ces entités dont vous parlez, personne n'a encore tenté d'étudier la manière dont elles fonctionnent ? De découvrir leurs failles ? Si elles ne sont apparues ou réapparues que récemment, il doit y avoir une raison. »
Ces êtres avaient-ils été emprisonnés par le passé et échangeaient-ils désormais leur place en prison avec les pauvres âmes des armandéens qui se débattaient dans des cellules astrales en hurlant "Sortez-moi d'ici !" ? En tout cas, une telle menace méritait que l'on s'y consacre sans trop tergiverser. Comme disait sa grand-mère, "Fais-le, ou ne le fais pas, mais ne reste pas assis le cul entre deux chaises à tergiverser."*
__________________________________ * Elle disait également des choses comme "Ce sont des poils qui dépassent de vos oreilles ?" à son grand-père lorsqu'il faisait mine de ne pas l'entendre ou des jurons en glacernois du type "Fus ro dah" qu'elle avait dû apprendre on ne sait où. Mais rien de cela n'a d'intérêt pour notre récit actuel.
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| | | Lewyn Viladric Modérateur Dragonnier de la Caste
| Sujet: Re: Le Pouvoir des Mots Sam 18 Mar 2017 - 9:09 | |
| Je crois être arrivé à tout mettre dans un post . Voici le lien du rp concerné :3 : http://www.armanda.net/t8650-a-travers-les-siecles-pv-ilthrin#94857Décidément, les elfes ou les vampires qui montraient leurs crocs avaient cette capacité à attirer l'attention, même de ceux qui étaient sous l'emprise de l'alcool... Qui égalait presque celle d'un dragon. Le nocturne devant cette attention générale ne pouvait donc que se rendre d'un pas alerte sur scène avec son elfique compagnie du jour.
Un fils de la nuit qui danse avec une elfe, voilà bien quelque chose qui aurait été considéré comme une aberration il y a quelques années de cela, encore plus qu'un humain qui embrasserait un cheval… Lewyn doutait d'ailleurs que la politique progressiste qu'avait instauré le traité de paix suffise à totalement effacer le dégoût que pouvait inspirer ce genre de choses à certains, du moins pour l'instant. Il parlait de la danse entre un elfe et un vampire bien entendu, pas du fait d'embrasser un cheval… Néanmoins, c'était là une telle évidence qu'il n'aurait pas eu besoin d'écrire ceci sur une pancarte avec un fusain pour qu'on le devine.
Dans tous les cas, Lewyn dans son petit cœur était touché qu'Ithrin ait accepté cette danse, même si cela ne l'étonnait pas d'elle. Après tout, c'était une grande marque de sympathie de sa part, surtout qu'elle avait avait accepté sans être ivre ou sous l'emprise d'un champignon hallucinogène quelconque. Le silence qui régnait d'ailleurs dans la salle faisait honneur à cela. Ni de marin pour dire « Il nous faudrait un plus gros bateau » pour là prochaine fois où il irait pêcher sur le fleuve, ni de barde légèrement éméché pour débuter une histoire d'aventure comique par un « Le groupe formé de bric et de broc et de bras cassés commençait sa randonnée acidulée... » . Et encore moins de petits plaisantins qui disaient à des bonnes âmes distraites un simple, « Ce sont des poils qui dépassent de vos oreilles ? » dans le but éhonté de provoquer un certain malaise…
Quant à Lewyn, certains à l'idée de danser avec une elfe, ce seraient dit « sortez moi d'ici ! » , de peur de se ridiculiser par rapport à sa partenaire. D'autres encore en tant que grands timides devant toute cette foule qui les observent se seraient motivés en formulant un « Fais le, ou ne le fais pas ! » dans leurs esprits. Alors qu'un glacernois ce serait contenté de jurer en poussant un aigri « Fus ro dah ! » Pour souligner son irritation quant au fait d'être ainsi fixé. Pour sa part Viladric n'était ni gêné, ni timide.
Ainsi, Lewyn s'engagea avec enthousiasme dans une danse gracieuse avec l'elfe qui ne manquait pas de talents. Pour sa part, le vampire tâcha donc d'être un cavalier honorable dans une danse qui n'avait pas vraiment l'air aristocratique, mais plutôt d'être dotée de l'énergie d'un lié de la belette. Cette danse dura un certain temps et quand elle fut terminée leur public ne manqua guère d'applaudir. Surtout à l'adresse de l'elfette, car dans les faits le vampire avait essayé de mettre en valeur celle-ci au cours de la danse en se disant que ça lui ferait plaisir. Et il lui glissa d'ailleurs d'un air complice et amical.
« J'espère que cela vous aura plu. Sachez que vous êtes une partenaire de danse formidable. » Sur ce, il l'invita d'un geste galant à descendre de la scène comme s'il était un noble sieur tâchant de faire preuve de courtoisie envers une noble dame. Bien entendu, il faisait cela purement, car c'était amusant, un joli spectacle et aussi pour faire plaisir à l'elfe si possible. Une attention purement amicale de sa part en somme. |
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| Sujet: Re: Le Pouvoir des Mots Dim 19 Mar 2017 - 8:45 | |
| Moi aussi je sais faire d'abord. Et je le fais même dans un RP avec toi XD Voici le lienQu’il est agréable de se savoir protéger. Je n’en avais jamais senti vraiment le besoin jusqu’à cette attaque de bandits et le sauvetage par Christan. Je ne pense pas un jour pouvoir assez le remercier de m’avoir sauvé la vie. Mais comble de la bonté, il me permet même d’assouvir ma soif de connaissance auprès de ses médecins. En plus d’être un chef exemplaire, il cache sous son caractère distant une âme d’artiste. Il est l’inverse des dragons, enfin, ceux encore vivants. Il semble dur et méchant au premier abord mais si on force assez, on peut y trouver une grande patience et une immense douceur, contrairement aux grands reptiles qui, si on les titille trop, ils passent du calme à une tempête sans nom. N’est-ce pas là une douce aberration que tout ceci. Je veux dire, la Muraille, dur à l’extérieur, tendre à l’intérieur, prenant des cours de sculpture d’une frêle jeune fille. Celui que tous considèrent comme un combattant violent suit mon enseignement sur un art nécessitant de la douceur et de la finesse. Dans les faits, il n’est vraiment pas mauvais en sculpture et apprend très vite. Chacun des conseils que je lui donne sont suivis à la lettre avec plus ou moins de succès mais les échecs ne sont jamais graves et vite réparés. Je ne touche pas à la statue, pour la laisser au commandant entièrement. Elle ne doit appartenir qu’à lui et pour ça, il faut que personne d’autre n’y touche. S’il doit y avoir des défauts, il faut que ce soit ceux du sculpteur, de même pour les perfections. Je souhaite qu’il se dise quand il la regardera plus tard, il puisse se dire qu’il l’a faite de ses seules mains. Il semble satisfait de mon intégration, ni soulager, ni heureux, juste son habituel ton sûr, calme et serein. Il ajoute que ça ne le surprend pas et depuis que je suis dans le régiment, j’ai appris de la bouche des soldats que jamais le commandant n’avait été surpris par le résultat d’un de ses choix. Tout ce qu’il faisait était le résultat d’une réflexion et menait à la réussite. Je pense qu’il aurait été plus surpris de me voir rejeter par ses troupes, d’une part car mon caractère ne s’y prête pas, d’autre part car il avait prévu que je m’intègre. Tel était son plan. La discipline est son cheval de guerre, l’ordre sa philosophie et aucune décision d’ordre politique n’interfère dans ses choix. Il fait ce qu’il estime juste. Mon petit cœur se sera quand il m’annonça que lui et le reste de l’armée partiront dans quelques jours à peine. Bientôt la solitude. Je ne m’en fais pas pour moi, je trouverai des gens à qui parlaient, et je trouverai à m’occuper mais, je commence à m’habituer à tous ces rochons de soldat. Je me souviens du fou rire que j’avais provoqué, pas vraiment innocemment, afin de me faire intégrer un peu mieux. Ce pauvre soldat continue de rougir quand il me voit depuis que je lui ai demandé pour rire. Ce sont des poils qui dépassent de vos oreilles ? Et lui de me répondre gêner, sous les rires hilares des autres. Oui, mademoiselle. Il ne m’en pas tenu rigueur toutefois, sûrement grâce à mon air ingénu. Je crois que les soldats m’ont définitivement adoptée ce jour-là. Je me souviens alors des petites promenades autour de la cité, lorsque les soldats avaient des permissions. Les plus jeunes soldats faisaient les paons, pour attirer mon attention, dans leurs plus beaux atouts sous le regard moqueur des vétérans aussi mal-peignés qu’à l’accoutumé. Et moi au milieu d’eux, paillonant. Le groupe formé de bric et de broc et de bras cassés commençait sa randonnée acidulée à travers les gens, moi papillonnant autour des fleurs, les jeunes papillonnant autour de moi, et les vieux riant de mon innocence. Je savais ce que voulaient les soldats, mais je ne savais pas trop comme leur dire non, alors je les laissais essayer, bien qu’ils vissent n’avoir aucune chance. Même les quelque uns que j’ai éconduis revenaient à la charge. Alors tant que ça ne leur fait pas de mal, je les laisse faire. Je ne peux rien contre ces entêtés. Parfois quand ils sont trop collant, j’ai envie de crier aux vétérans : Sortez-moi d´ici ! mais je me contente d’un regard désespéré dans leur direction provoquant leur hilarité et quelque fois ils viennent à mon secours. Mais bientôt ces promenades et toutes ces galéjades vont cesser. Et si je comprends bien, ils vont partir en guerre contre un ennemi inconnu, vers les Terres désolées. Ce doit être pour ça, cet état d’ alerte qui rend les soldats si fébriles, ils ignorent ce qu’ils vont affronter. Les hommes avaient arrêté leur consommation d’ alcool et fourbissaient leurs armes comme si elles n’étaient jamais assez bien affutées. Une angoisse nouvelle s’empare de mon petit cœur. Je tripote nerveusement mon collier dont la pierre émet une douce lueur bleutée me calmant un peu. Je ne sais pas pourquoi, mais quand je suis inquiète, le collier que maman m’a offert à un effet apaisant sur mon âme. Je n’ai pas de raison de m’inquiéter. Christan est un grand commandant, et il est indestructible. De plus, il ne partira pas seul, mais avec l’armée elfique, celle glorienne et les vampires si toutes les nations répondent vraiment présentes. Manifestement, il ne voulait pas s’attarder sur la question puisqu’il me demande mon avis sur la statue. Je la trouve très bien. Vous l’avez magnifiquement réussi. Après il n’y a qu’une seule chose qui compte. Je le regarde droit dans les yeux. Est-ce qu’elle vous plait à vous ? C’est la seule chose importante quand on sculpte. Il y aura toujours quelqu’un pour ne pas aimer, mais tant qu’elle vous plait, alors elle est parfaite. Et encore un conseil. Dans la sculpture, il n’y a qu’un seul credo : Fais-le ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai, un coup porté ne peut être retiré. Si une erreur peut être corrigée, il n’en demeurera pas moins une trace. Je décide d’arrêter de lui donner des conseils pour aujourd’hui. Il a bien assez de choses à assimiler pour maintenant et si je lui en donne trop, il risque de les oublier ou de les mélanger. Si je devais mettre sur écrit, l’expérience en sculpteure et les techniques possible, il nous faudrait un plus gros bateau que le plus gros bateau navigant sur les mers pour transporter tout ce savoir avec moi. Cet art est tellement riche et chaque pièce unique, demandant une nouvelle expérience. Je suis agréablement surprise par sa demande sur mes plans pendant son absence. Mais depuis le temps je ne devrais pas car il s’est toujours montré très attentionné avec moi, bien que son poste ne l’autorise pas à me surveiller constamment. Les rumeurs qui le disent sans cœur sont fausses, il le cache juste sous une épaisse couche d’acier. Pendant votre absence, je vais sûrement explorer les bibliothèques de la ville, m’entrainant à distribuer des soins, et surtout apprendre. Je vais aussi compléter ceci. J’ouvre ma sacoche, pour en sortir mon bien le plus précieux. Entre mes outils, herbes et autres champignons, je saisis délicatement le livre d’herbologie que maman m’a confié et demandé de continuer. La couverture en cuir est usée par le passage des années, et certains des dessins, fait au charbon, à l’encre ou au fusain deviennent illisibles. Certaines pages ont pris l’eau et doivent être recopier. Je l’ouvre au hasard et tombe justement sur une page dont le dessin comme la légende sont devenus flous : Fus ro dah, plante vivace de Pas au cor. Le reste n’est même plus déchiffrable. C’est un livre contenant énormément d’information sur les plantes, mais certaines pages demandent rénovation comme celle-ci. Je pense donc que je vais prendre le temps de le réparer. Et la flore autour d’Aldaria n’est pas très bien présentée dans mon livre alors je vais remédier à ça. Ne vous inquiétez pas, je trouverais à m’occuper. Avez-vous déjà essayé la sculpture pour pendentif, ou à plus petit format ? Ça peut s’avérer un peu plus complexe mais beaucoup reposant. Regardez. Rangeant délicatement mon livre dans ma besace, j’en sors une petite statuette de buffle, taillée avec beaucoup de finesse. La bête à la tête baissée semble prête à charger. Tous les détails y sont présents, la statuette lisse est le fruit de plusieurs mois de travail, durant mes soirées solitaires ou quand je ne travaillais pas sur une autre sculpture. Qu’en pensez-vous ? Dis-je en lui tendant mon œuvre avec confiance et sourire. |
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| Sujet: Re: Le Pouvoir des Mots Jeu 23 Mar 2017 - 0:04 | |
| On me donne un défi, je le fais. Plusieurs fois. Vous pouvez voir ce pavé iciLe contact de Lewyn est froid, malgré les douces températures et ses vêtements qui semble suffisamment épais pour le protéger du froid. Mais je sais que certaines personnes ont froid naturellement et puis son teint pâle peut paraître étrange pour un voyageur, mais bon, certains épidermes ne prennent pas le soleil et ne bronze pas. Cependant j’imagine qu’il doit bien se couvrir lorsqu’il se déplace par grand soleil car les brûlures doivent arriver vite sur une peau aussi fragile. Toutefois, ça lui donne un certain charme et ne retire en rien à la chaleur bien vivante de son ton et de son regard. Toute cette ambiance me donne envie de le charrier quelque peu. Ses cheveux forment un épi au niveau de ses oreilles. Ce sont des poils qui dépassent de vos oreilles ? Mais je retiens cet élan taquin, il serait déplacé et malvenue pour l’instant. Vous me rappelez Aramis Thrëde, l’impératrice des elfes que j’ai rencontrée il y a peu et qui m’a dit presque la même chose sur le fait de venir en aide aux gens. C’est elle qui m’a invitée à la suivre au domaine Baptistrel d’ailleurs. Et je vous en prie, appelez Aurore simplement. Et bien que certains vous diront le contraire, je me trouve trop jeune pour me marier, et c’est aussi l’avis de mes parents. Comme dit mon père, la violence est le dernier recours de l’incompétence. Ceux qui doivent régler leur différend par les armes, sont à peine des animaux. Alors que des compromis, ou parfois juste de l’ignorance suffirait. Quand papa partait en chasse, il m’a toujours expliqué qu’il faut tuer en un seul coup. Pour éviter des souffrances à l’animal et parce qu’en avoir besoin de plusieurs serait aussi faire montre d’incompétence d’absence de savoir-faire. Un coup, précis. Quel que soit le domaine, un coup précis suffit à fonctionner. Même dans les soins. On ne doit donner qu’un seul moyen de guérison, ce peut-être plusieurs remèdes, mais l’incompétence serait de donner plusieurs remèdes différents sans logique. La violence est semblable. Ceux sont pleins de petits coups, de batailles de morts, qui font pencher la balance d’un côté, jusqu’au revirement de situation et ainsi de suite, appelant plus de violence ou pire encore, de la vengeance. Alors à ce moment, nous ne sommes plus dans l’incompétence mais dans l ’aberration. Une aberration qui a déjà pris forme plusieurs fois dans notre monde dans le cœur de beaucoup de monde à cause d’événement récent. D’une part avec l’arrivée des alayiens, faisant des victimes durant les guerres, beaucoup d’Armandéens les tiennent pour responsable de bien des maux. Et une soif de vengeance contre ceux qui ont servi le dragon Vraorg. Mais toute ces noirs pensées doivent partir de mon esprit. Le passé est passé et à présent, je suis en charmante compagnie pour la journée. Puis-je vous demandez pour quelles raisons vous avez voyagé autant ? J’ai quitté la maison de mes parents pour à mon tour découvrir le monde et apprendre. Je veux tout savoir. Comme maman l’a fait avant moi, je veux découvrir jusqu’à ce que l’envie s’en aille. Alors je trouverai autre chose à faire. Je peux comprendre qu’on aime la ville autant que la forêt voir même plus. Ces deux environnements sont très différents et chacun peut s’avérer magnifique et apporter ses avantages, mais je trouve que les constructions humaines ont ce défaut d’avoir des côtés affreux et destructeurs, et pour certaines une inégalité qu’on ne retrouve pas forcément dans la nature. Bien sûr certains paysages peuvent paraître désolés et injuste pour la vie qui s’y trouve mais ce n’est de la volonté de personne, et ces milieux existent afin de permettre à des créatures de vivre dans un endroit qui leur correspond. Ce n’est pas le cas des villes. Sorti des quartiers riches, certains lieux sont d’une pauvreté horrible et ceci à cause d’une volonté, bien trop souvent politique, d’êtres pensant là où la nature laisse le hasard et un motif pour créer un monde équilibré. Si le moche existe dans la nature, ce n’est de la faute de personne, contrairement à la société humaine qui crée des inégalités et semble tout faire pour les creuser. Ainsi, le groupe formé de de bric et de broc et de bras cassés commençait sa randonnée acidulée dans la campagne aldarienne, sous le doux soleil d’automne. Et alors que nous marchons, en discutant, je ne peux m’empêcher de m’émerveiller devant les couleurs et les motifs que créent les arbres et arbustes à l’arrivée de l’automne. Les chênes s’embellissent d’orange, les arbres aux quarante écus brillent de leur couleur or, les fusains ailés apportent une chaleur douce de leur feuillage rouge. Il y a ainsi tout un dégradé de couleurs chaudes offrant au regard du passant une dernière vision du soleil d’été avec l’arrivée des vents froids de l’hiver. Dernière vision de la vie active avec que les oiseaux ne s’en aille et que les plus petits animaux ne commencent à hiberner, leur petit cœur ne battant plus que très lentement, au rythme de la saison froide. Bientôt le bruissement des feuilles laissera place au sifflement du vent entre les branches nues. Les conifères, dernières touchent de couleurs dans ses paysages dégarnis trôneront comme seigneurs des forêts d’hiver à la place des chênes et des frênes. La nature s’endormira et le monde ne bougera que par la volonté de ses rêves. Les fleurs se cacheront sous terre pour certaines ou mourront pour d’autres afin de laisser au printemps, la place aux nouvelles. Petite, je n’aimais pas l’hiver mais maintenant, je comprends cette saison. Elle est partie intégrante du motif qu’est la vie. Comme nous nous couchons, la saison froide est le doux sommeil de la nature, dans la journée qu’est une année pour ma nature. Ou alors c’est aussi le cycle des Esprits, on nait au printemps, jeune, fougueux grimpant pour atteindre les cimes, puis on s’installe pendant l’été, devenant plus fort, fondant une famille pour les générations futures et quand vient notre automne, nous nous parons des plus beaux atouts de la vieillesse, de notre expérience et de nos dernières forces, juste avant de nous endormir pour l’hiver de notre cycle. Notre esprit attend un nouveau printemps pour pouvoir recommencer le motif et revenir dans le monde. Le paysage idyllique de la nature empreinte de sérénité. Tout est si paisible si ce n’est au loin, ce cavalier, porteur de nouvelle, poussant son cheval plus vite en direction de la cité. Fus ro dah ! crie-t-elle forçant sa bête plus vite, plus loin. Ou est-ce là le bruit des oiseaux qui s’envolent en une immense nuée ? Le bruit du vent qu’il provoque par leur envol dans les ramures, le son de leurs ailes, innombrables qui brassent l’air sonnant tel un terrible troublement de terre et leurs cris appelant leurs congénères à les suivre une armée criant avant l’affrontement. Fuuuuusss rooooo dah dah dah. Leur mouvement est merveille, tant d’élégance, de fluidité et pourtant, rien de ce qu’ils font n’est prévu. Ensemble, ils se lancent dans un ballet aérien en s’éloignant, semblables aux vagues de la mer. Ils sont si nombreux, qu’ils forment comme un océan vivant, de points noirs. Si dense qu’on pourrait y faire flotter l’un de ses bateaux, remontant le fleuve. Non, il nous faudrait un plus gros bateau pour rendre hommage comme il se doit aux voltigeurs qu’ils sont. Un bateau, de ceux qui vont par-delà les mers, emmenant en leur sein, des peuples explorateurs, cherchant un nouveau monde où la vie serait plus belle, plus ensoleillée. Alors, explorateurs et migrateurs voyageront ensemble, vers le couchant, suivant l’astre qui nourrit toute chose, dans une danse qui se perdrait dans les nuages. Ceux-là partiront vers d’autres rivages, d’autres pays, oubliant ceux qui restent. J’irai me balader demain dans les bois, moi aussi regarder le feu des arbres, et grimper leurs ancestraux troncs. Profiter des généreux dons de la nature, pour soigner et protéger ce qu’elle nous offre, la vie. De mon perchoir, semblable aux oiseaux dont je ne serai jamais l’égale, pourrais-je peut-être apercevoir un cerf, majestueux roi des forêts, bramant après un amour d’automne suivi par les biches alertes et rapide, ou encore une laie, noble gardienne des bois, veillant sur ces petits, elle qui ne craint rien de la nature, mais tout des hommes, et qui s’inquiète pour ses marcassins. Ensemble ils retourneront la terre, aérant les sols afin qu’au printemps la vie puisse revenir, maintenant l’équilibre du monde. Ils chercheront leur nourriture : vers, champignons, truffes, perles noires des forêts, que les bois leurs offriront pour leur service, afin qu’ensemble, ils puissent perpétuer le motif. Là où les hommes construisent en pierre insensible des tours et des murs infranchissables, la Nature, elle, ouvre ses portes à tous et les nourrit en son sein. Je pourrai presque sentir les arbres respirer en fermant les yeux, sentir leurs sèves monter jusqu’aux feuilles. J’imagine, dans la quiétude dans bois, allongée sur un tapis de mousse, la douce quiétude du monde affluer en moi et à travers une trouée, les étoiles, étincelantes, scintilleraient tendrement comme pour me bercer. Le ton de Lewyn change doucement, pensant d’une grande jovialité alors qu’il me parle du domaine Baptistrel, ma future maison, à un ton empreint de sérieux, bien que non départit toujours d’une certaine bonne humeur, coupant ainsi mon élan bucolique. Qu’est-ce qu’il pourrait bien m’annoncer qui ne soit pas grave mais important ? C’est assez étrange comme annonce. Pourquoi serais-je contre d’ailleurs ? Je sens bien qu’il essaye de pas m’inquiéter mais sans vraiment être inquiète, je suis assez interloquée. Au début, j’ai cru à une blague à propos de son âge, puis du fait qu’il soit un vampire. Avant de me rendre compte de son ton, de son expression ne laisse pas de place à la blague, et puis tous les indices sont là, le teint pâle, la peau froide. Je le lâche avant de faire un petit peu pour m’éloigner de lui. Mon expression n’est absolument pas de la peur, mais bien de la surprise très vite mêlée à de la curiosité. Voilà donc ma première rencontre avec un vampire. Et moi qui lui prenait le bras l’air de rien. Je me doute bien que les gens normaux seraient pris de terreur, mais Lewyn à l’air si gentil, et s’il me voulait vraiment du mal, il m’aurait attaqué par surprise, il n’aurait pas commencé par discuter avec moi. Et s’il veut me garder pour plus tard, et bien, il n’y a rien que je puisse faire. Je ne vais tout de même pas courir le long du chemin en criant au secours. J’imagine les gardes, quand je leur dirai que j’étais en train de papoter avec un vampire et qu’il faut l’arrêter. N’est-ce pas là un grand crime d’être vampire et de parler avec une humaine ? Non, toutes ces réactions potentielles sont ridicules. Celle que je vais avoir l’est aussi. Mais c’est plus fort que moi, comme on toujours dit mes parents : Fais-le ou ne le fais pas mais n’ai pas de regret. Je me rapproche de nouveau le regard pétillant, le sourire aux lèvres, curieuse d’une nouvelle rencontre. Parlant vite sous le coup de l’excitation, Vous êtes vraiment un vampire ? De trois cents ans ? Mais c’est extraordinaire, vous avez dû en voir des choses ? Vous vivez vraiment par magie ? Vous permettez ? Toutes les questions jaillissent de ma bouche sans laisser à Lewyn le temps de me répondre. Sans attendre sa permission, je me saisis de sa main, froide et essaye de la réchauffer sans succès à l’aide des miennes. C’est incroyable ! Jusqu’à ce que je me rende compte de ce que je suis en train de faire. Je suis presque à deux doigts de lui tâter les joues et d’essayer de voir comment il réagit à différents stimuli. Oh non, pour quoi est-ce que je suis en train de passer ? C’est absolument impoli. Je voudrai disparaitre sous terre tellement je suis mal à l’aise maintenant. Si quelqu’un m’entend, sortez-moi d’ici ! Je suis vraiment désolé, ma réaction est excessive et extrêmement impolie. Je n’ai pas d’excuse. Je… je… Mais qu’est-ce que j’ai fait ? L’une des rares personnes un minimum raffinée et qui ne sente pas l ’alcool, que je rencontre, qui pourrait me raconter plus de choses sur ses voyages et j’ai failli le prendre pour un spécimen d’étude. Je suis vraiment la pire des monstres. Je rougis de gêne, et ne sais plus où me mettre. |
| | | Nolan Kohan Prince héritier du trône d'Aldaria
| Sujet: Re: Le Pouvoir des Mots Dim 26 Mar 2017 - 23:34 | |
| Lien vers le RP: http://www.armanda.net/t8257-une-petite-escapade-nocturne-au-milieu-des-sables-du-desert-pv-lewyn#95718Nolan se sentait particulièrement excité à l’idée de monter sur scène et de pouvoir interpréter son propre rôle. Il n’était pas certain de posséder le moindre talent de comédien, mais l’idée de se retrouver sous le feu des projecteurs et de se mettre dans la peau d’un personnage l’emplissait d’une douce euphorie. Par ailleurs, l’alcool qu’il avait ingurgité quelques instants auparavant lui faisait tourner agréablement la tête et l’aiderait peut-être à oublier le « tract », ce fléau qui paralysait tant d’acteurs.
Lorsque Lewyn questionna le nain pour savoir en quoi consistait son rôle, celui-ci se contenta de faire un clin d’œil et répondit :
- Vous verrez ! Mais n’ayez crainte, il y aura un souffleur dissimulé derrière un rideau pour vous souffler des informations et cette pièce repose en grande partie sur votre capacité d’improvisation. Et au faite, je me nomme Balthazar, je crois avoir oublié de me présenter tout à l’heure car j’étais un peu distrait ! A présent que les premiers comédiens se préparent à monter sur la scène. Un de mes amis jouera le rôle du conteur et pendant la scène il soufflera les répliques aux participants, caché derrière un rideau.
A l’extérieur, une scène improvisée et un décor de spectacle avaient été dressés à la hâte et une foule compacte de nomades et de chameliers s’était attroupée afin d’assister au spectacle.
Le conteur, un homme grand et austère, vêtu d’une longue tunique et d’un turban commença son récit d’un ton empreint de lyrique :
« Oyé Oyé bonnes gens, laissez-moi vous conter le début de cette belle histoire. Il était une fois, trois mercenaires qui alors qu’ils se trouvaient dans une taverne, entendirent parler d’un merveilleux trésor, gardé par un dragon. Enhardis et l’esprit embrumé par les vapeurs de l’alcool, ils décidèrent de se lancer à l’aventure et fabriquèrent un radeau de fortune pour voyager sur le fleuve jusqu’à destination.
Cependant, au cours de leur périple, leur embarcation s’échoua sur le rivage et ils se retrouvèrent perdus au milieu d’une étrange foret. »
A cet instant, le conteur s’éclipsa, laissant la place aux premier comédiens qui entrèrent sur scène sous les applaudissement du public. Il s'agissait de trois hommes vêtus comme des mercenaires, mais dont l’allure ne payait pas de mine.
- Quel malheur que nous ayons coulé, gémit l’un d’entre eux
- Il nous faudrait un plus gros bateau, renchérit un autre.
Le troisième se contenta de hausser les épaules et répliqua :
- Moi du moment que j’ai de quoi boire, et disant cela il sortit une bouteille d’alcool de sa sacoche.
Un de ses compagnons d’aventure aperçut un gros champignon, tapi au pied d’un fusain et le ramassa.
- Ma foi, si toi tu as de quoi boire, moi j’ai trouvé un bon gros champignon au pied de ce fusain et tant mieux car je commençais à avoir un petit creux !
Le groupe formé de bric et de broc et de bras cassés commençait sa randonnée acidulée, s’abreuvant à tour de rôle de rôle à la bouteille. Soudain, un cri strident retentit !
Tous les sens en alerte, les trois compères se redressèrent et balayèrent les environs du regard.
- Fus ro dah ! jura l’un d’eux. C’était quoi ce cri-là ? Mon petit cœur a failli éclater dans ma poitrine tellement j’ai eu peur !
Tout d’un coup, une petite voix retentit disant : - Sortez-moi d’ici !
Les trois hommes se retournèrent et aperçurent une grosse malle dissimulée derrière un buisson.
- Au secours ! une malle qui parle ! c’est de la sorcellerie, une véritable aberration ! dit le plus grand des trois qui avait l’air d’un benêt, peureux par-dessus le marché. Un de ses compagnons, un blond barbu se contenta de hausser les épaules :
- Bah vous dites n’importe quoi, vous savez bien que les malles ne parlent pas. Si je l’ouvre vous verrez qu’elle est parfaitement vide.
- Fais le ou ne le fais pas ! le défièrent les deux autres mercenaires.
Le blond s’exécuta et lorsqu’il ouvrit la malle, à leur grande surprise, celle-ci n’était pas vide. A l’intérieur se trouvait un nain. Le petit homme s’empressa d’en sortir et les remercia vivement de l’avoir délivré.
Les trois aventuriers le regardèrent d’un air ébahi et s’écrièrent en chœur : - Un nain qui parle !
Un des mercenaires, un petit roux aux yeux verts lui demanda :
- Dites monsieur pourquoi vous êtes si petit avec une si grosse tête ? Le grand benêt crut bon de rajouter :
- Ce sont des poils qui dépassent de vos oreilles ? Le nain devint cramoisi et s’écria :
- L’heure est grave ! Le prince Nolan est en danger car un méchant vampire menace son royaume. Il me faut recruter un chevalier courageux et fort pour le défendre.
Les trois hommes éclatèrent de rire et répliquèrent :
- Nous nous fichons de la politique, tout ce que nous voulons c’est voler le trésor du dragon !
Derrière le rideau, le conteur fit signe à Lewyn de se préparer à entrer en scène et lui tendit un bâton surmonté d’une tête de cheval, en papier mâché qui devait lui servir de fausse monture pour le spectacle.
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| | | Sighild Arnbjorn Modératrice Espionne
| Sujet: Re: Le Pouvoir des Mots Lun 27 Mar 2017 - 16:56 | |
| Je vais regarder ce soir ou au plus tard demain pour voir où vous en êtes et vous s'il y a des côtes à côtes serrés 8D et voir pour vous départager avec un petit défi en mode vocabulaire 8D
Mouahaha, vous êtes forts et j'avoue bien prendre plaisir à lire l'usage des mots dans vos rps xD
A très vite et le concours est encore ouvert 8D |
| | | Alauwyr Iskuvar Modératrice Vagabond
| Sujet: Re: Le Pouvoir des Mots Lun 3 Avr 2017 - 18:40 | |
| Difficile de vous départager et en plus, vous avez su tous me les placer xD. Des terreurs XD Donc, après une rapide concertation avec le staff, voici les lots Erdrak ( @Erdrak Geflorth) : Un objet d'une valeur de 700 Po (Erdrak, à toi de voir pour l'attribuer à Aurore ou à Erdrak Lewyn ( @Lewyn Viladric): Un objet d'une valeur de 700 Po Gabriel( @Gabriel Roca) : Un objet d'une valeur de 700 Po Nolan( @Nolan Kohan) : Un objet d'une valeur de 700 Po A utiliser dans un délai de trois mois ou à mettre dans votre inventaire |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Le Pouvoir des Mots Mar 4 Avr 2017 - 7:57 | |
| Merci, ce jeu était bien drôle. Super idée à refaire. |
| | | Contenu sponsoriséMon identité Mes compétences
| Sujet: Re: Le Pouvoir des Mots | |
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