Quatrième Combat : Eliowir VS Cyrène Gagnant Eliowir

Premier posteur : Eliowir
Contexte : décrire son arrivée dans l'arène et lancer une première attaque sur l'adversaire. Cyrène postera aussitôt et devra décrire son arrivée puis tenter un acte défensif. Les dés seront lancés aussitôt après
Délai pour poster : jusqu'à Mardi soir

Bonne chance à tous les deux !

L'arène.. Si célèbre arène pour sa majesté et sa magnificence... Et majestueuse elle l'était, si grande, si vaste... Eliowir venait à peine de passer la grande porte qui le conduisait à l'arène des combattants, que déjà il se sentait écrasé par tant de grandeur. De hauts remparts clôturaient complètement le terrain de combat, grand ovale dont l'extrémité lui semblait à des lieux au loin, et vous toisaient de toute leur hauteur comme vous défiant de les gravir. Et la foule... Si nombreuse, qui déjà criait son impatience... Oui, ce spectacle était des plus impressionnants. D'autant plus quand on était l'un des combattants.

Eliowir prit un instant pour rester ainsi sur le seuil et détailler rapidement l'arène. Lors du combat il n'aurait plus le temps de sonder le terrain, autant prendre quelques rapides repères dès maintenant, du moins repérer les éléments traitres qui pourraient vous faire trébucher ou vous conduire au faux pas, ou au contraire détecter les éléments qui pourraient vous aider... Puis son regard sombre avisa son adversaire. Une femme. Non, une vampiresse. Magnifique, majestueuse elle aussi. Une ancienne vampiresse, qui aurait donc l'expérience pour elle... Voilà bien un adversaire redoutable alors. Le combat ne serait guère facile. Mais soit, que le Dracos choisisse donc le meilleur des deux.

Et sur cette pensée, il entra enfin franchement sur le terrain, d'un pas fier, arrogant, la tête haute, le regard provocateur. Il adressa un rapide salut au public, lui assurant son respect et se tourna enfin vers son adversaire.

- Gente dame, je vous présente mes sentiments les plus respectueux, fit-il tout en lui offrant un salut elfique rapide. Et que le meilleur gagne.

A peine acheva-t-il sa phrase, qu'il attaqua, avisant rapidement l'astre brillant au dessus d'eux, malgré quelques nuages. Un sourire cynique aux lèvres, il tendit la main vers le ciel et entama une petite complainte elfique, priant la Pluie d'étoiles filantes de lui prêter ses forces.

L'idée d'un plaisir était un stimulus étonnant, couplé avec l'adrénaline de l'action pure. C'était un sentiment d'immense bonheur, une joie immense, quelque chose de vivifiant, d'agréablement jouissif et curieusement, d'apaisant. Dans un combat, rien ne comptait plus que son corps et celui de son adversaire, danse mortelle, frénésie létale de coups tous plus dangereux les uns que les autres, valse de mort lors de laquelle le moindre faux pas pouvait sonner l'arrêt de la confrontation. Le lieu, en fin de compte, n'importait guère dans le sentiment exaltant procuré par le duel, mais pouvait influencer son déroulement, d'une manière imperceptible parfois, tangible d'autres, déterminante, souvent.

L'arène était immense, mais tristement dénuée d'intérêt. Sans environnement, pas d'avantages ou même d'obstacles, c'était pathétique. Le sol était lisse, plat, sans aucune aspérité ou presque, pas la moindre motte ou la moindre pierre pouvant causer un faux pas potentiellement fatal. Rien. Ce serait à la compétence pure que cela se jouerait, et d'éventuels mysticismes tels qu'utilisation du totem ou pire encore, de la magie. Cette dernière idée déplaisait fortement à Velours, qui n'appréciait guère ce genre de tours. Les sorts étaient puissants, dans un duel, car certains pouvaient handicaper la cible, protéger le lanceur ou avoir bien d'autres effets exotiques et particulièrement délicats à gérer.

Enfin : l'adversaire. Un elfe. Une motivation supplémentaire, rien de plus rien de moins. Dans sa longue expérience de guerrière, Cyrène savait pertinemment que les apparences n'indiquaient rien à un soldat aguerri et expérimenté. Au mieux cela ne trompait que les faibles et les idiots. La millénaire le détailla de la tête aux pieds, longuement, ne s'arrêtant que pour observer ses vêtements et tenter d'y déceler d'éventuels points faibles. A priori, aucun de flagrant. Cela était aussi fâcheux que révélateur. Des atouts cachés, sûrement. Dommage, c'eut été trop simple.

Cyrène ne répondit pas aux salutations, simplement pour ne pas se déconcentrer. Un adversaire totalement silencieux était perturbant, elle le savait, car seuls ses yeux s'exprimaient. Comme elle s'y attendait, ce fut l'elfe qui lança le premier assaut, paradoxalement très impatient, pour quelqu'un de sa race. Très bien. Un sort, évidemment. Encore un de ces maudits magiciens, ces enfants qui pensaient que cela pouvait les aider. Velours fronça les sourcils. Réfléchissant à toute vitesse, elle en déduisit qu'il devait être meilleur mage que combattant, pour ainsi ouvrir, ou alors un fin tacticien. Dans tous les cas, elle devait réagir, par simple précaution. Ses réflexes inhumains l'aidèrent instantanément. Brusquement, d'un bond félin, elle se jeta d'un côté. Avec une science du détail issue de son expérience séculaire, elle avait bondi sur sa propre droite, puis se mit à courir en ligne droite, de manière se décaler totalement, à une distance respectable toutefois, afin d'éviter toute mauvaise surprise. Il avait levé sa main, et instinctivement, elle avait jailli dans la direction inverse. Son idée était claire, dans un premier temps, éviter ce sort qui lui tombait dessus, puis s'offrir un angle d'attaque qui soit intéressant. Pour le moment, Axis demeurait dans son fourreau, et son dard caché dans les plus de son ample tunique. Avant de tenter un assaut suicide, le mieux était de tester son adversaire. Alors en plein mouvement, elle espérait pouvoir sauter suffisamment loin pour sortir de l'aire d'effet de la pluie d'étoiles qui allait s'abattre à l'endroit où elle s'était trouvé auparavant. La balle n'était pas dans son camp.

Premier dés : Eliowir
Deuxième dés Cyrène

Vampire contre elfe : pas de bonus
Caractéristiques
Eliwori, magie : grand maître
Cyrène, agilité : maître

Total :
+ 1 de bonus caract pour Eliowir

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#1 'Hasard' :
Quatrième Combat : Eliowir VS Cyrène Gagnant Eliowir Das10

#1 Résultat :
Quatrième Combat : Eliowir VS Cyrène Gagnant Eliowir De2

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#2 'Hasard' :
Quatrième Combat : Eliowir VS Cyrène Gagnant Eliowir Das10

#2 Résultat :
Quatrième Combat : Eliowir VS Cyrène Gagnant Eliowir 6eg2

Cyrène esquive confortablement l'attaque. Elle peut passer à l'assaut

Cyrène perd la main. Délais dépassé ^^' Eliowir reprend la main

Eliowir ne perdit pas sa cible des yeux. Une cible mouvante, aux mouvements envoutants même, rapides, qui se glissait dans votre ombre avant même que vous n'ayez pu esquisser vous-même le moindre geste. Une danse macabre que celle que dansait la vampiresse, mortelle même, terriblement mortelle. Mais Eliowir aimait cette danse, et il en connaissait les pas. Il ne fut donc nullement surpris de la voir ainsi esquiver son attaque magique.

Il n'était de toute façon par forcément prévu qu'il la touche dès la première attaque. Non les premiers coups n'étaient que préparation pour lui, montée en puissance. Les véritables attaques arrivaient après. Une fois qu'il sentait sa puissante magie pulser en lui, ses forces galvanisés par l'autre. Il fut toutefois plus qu'étonné de ne pas la voir contre-attaquer, et cela le perturba au plus haut point. Il décida toutefois de ne pas la laisser danser plus longuement comme elle l'entendait et de continuer à lui imposer son propre tempo. Du moins de tenter de lui imposer...

Il leva donc les deux mains vers le ciel pour concentrer la lumière de sa pluie d'étoile filante, puis lanca le tour vers la vampiresse, sans l'ombre d'une hésitation. ([Déluge lumineux])

Dans la tension d'un duel, bien difficile était l'exploit de garder ses nerfs en toute circonstance. Car la crainte s'insinuait rapidement dans l'âme, mettant à genoux le courage, annihilant l'espoir, semait le doute et faisait s'évaporer la concentration. L'ennemi le plus dangereux était la peur, car elle n'était qu'une projection du future, ce qui pouvait arriver. Vivre un combat dans le présent, c'était ne pas penser au future, simplement se fier à l'instant, au moment, conserver son momentum et briser celui de son adversaire. Trouver la faille n'était pas une affaire de patience, c'était une simple affaire de logique. Toute série d'attaques avait un cycle, une faille, un infime battement de temps, aussi court qu'un battement de paupière, durant lequel il y avait un défaut à exploiter.

Cyrène se fiait à son instinct plus qu'à une quelconque stratégie pouvant être mise à mal par un coup de malchance ou un exploit inattendu. Tout n'était qu'impression, son champ de vision étréci au point de n'englober que sa cible, l'elfe. Après sa première esquive, elle s'était simplement déplacée, en parcourant des zigzags à une vitesse ahurissante. Le temps d'attaquer n'était point encore arrivé. Pour le moment, laisser l'elfe se fatiguer semblait être une idée intéressante. Elle ne le connaissait pas, ni son répertoire de sorts, aussi, par prudence, mieux valait lui faire révéler quelques unes de ses surprises.

Quand elle vit le second sort partir, elle n'eut qu'un choix rapide à faire. Il semblait différent de l'autre, mais à une telle vitesse, elle ne pouvait en être sûre. La prudence aurait voulu qu'elle fasse un écart, la témérité qu'elle passe outre la menace pour se ruer à l'assaut. Mais Cyrène était elle-même, un être à part dont la manière de se battre venait d'un âge oublié. Dans un pur instant de folie et de génie, mêlant courage insensé et témérité extrême. En mouvement, elle dégaina son sabre qu'elle lança de toutes ses forces en direction de l'elfe. Elle allait le forcer à bouger, ne pas lui autoriser à rester statique, lui imposer une lutte de mouvement. Même si le sort la touchait, elle se supposait assez résistante pour encaisser. C'était un pêché d'orgueil, elle en était consciente, mais le jeu en valait la chandelle. De toute manière, il lui fallait arriver au contact, d'une manière ou d'une autre.