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| De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE | |
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| Sujet: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Ven 29 Mar 2013 - 11:15 | |
| La responsabilité de gouverner n'était pas un art des plus simples. Et ce même avec une montagne de conseillers, une oreille attentive et une prédisposition paternelle quand à ce rôle. Il était emprunt d'un trop grand immobilisme pour la jeune femme, habituée à passer ses journées à galoper dans les plaines, chasser avec son faucon, se promener dans les ruelles de la capitale déguisée en femme de ville. En un mot, à bouger. Donc rester assisse sur un trône à décider entre quatre murs du sort du royaume lui était difficile. Puis ce siège gouvernemental n'était si confortable que cela. Bien au contraire, rude et froid. Comme se devait de l'être un empereur. Mais elle ne l'était pas. Ni impératrice ni même froide et impassible. Elle ne pourrait pas, elle était trop volcanique pour ça. Elle enviait en cet instant le courage de son frère, de tenir ce rôle dans sa totalité, elle qui le connaissait réellement savait qu'il était loin d'être ce personnage public qu'on pouvait décrire parfois au détour d'une ruelle. Il était bon, juste, et il ne voulait que le meilleur pour tous. Mais il y avait tant à faire et tellement de monde à satisfaire et surtout il y avait une noblesse, des noms, des lignées, qui tiraient en dessous et en dessus des ficelles visibles. Ça en était écœurant.
D'ailleurs, elle devait se rendre auprès de l'une d'entre elles. Une que la princesse n'appréciait pas vraiment. Non pas qu'ils soient arrogants et détestables, non loin de là. Assez fidèle à son frère, même si la contestation semblait faire partie de leurs pratiques. Non, il y a des personnes sans savoir trop pourquoi, on se méfie d'eux. Même s'ils ont tout pour plaire. Une attitude trop louvoyante peut être, pas assez prononcée, pas assez de mordant et trop de blabla. Esmelda aimait bien avoir en face d'elle des personnes pas forcément linéaire et qui se pliait à la norme des Kohan juste par principe de suivre comme des moutons. Elle aimait avoir face à elle des personnes qui savait exprimer ses idées, pas forcément en accord avec la princesse. Pouvoir débattre, échanger, discuter. Pas avoir cette impression qu'elle menait seule une discussion. C'était lassant. Au moins, avec les conseillers de son frère, la jeune Kohan avait eu de quoi argumenter. Et sans cesse.
En selle sur Galad, son destrier blanc, accompagnée d'une garde de soldats triés sur le volet et compétents et d'un capitaine de garde, Esmelda sortait de Gloria dans l'espoir qu'à l'est, les soins qu'elle avait envoyé avait réussis à enrayer cette maladie. Cette sortie officielle prévue de longue date par l'empereur devait n'être en réalité qu'une assurance de la sûreté des frontière de l'est et du soutien de ses hommes. Depuis, les choses avaient évolué. La frontière n'était pas sûre, la maladie avait touché cette région et la peste vampirique aussi. La princesse changea le voyage en assurance que l'empire ne les oubliait pas. Ce que certains conseillers apprécièrent. Les hommes de l'est étaient braves et robustes. De la bonne chaire pour l'armée. Pour une minorité, c'était trop dangereux et hors des fonctions de la jeune princesse. Mais celle-ci en avait décidé autrement. Il fallait apporter courage aux familles des disparus, assistance aussi. Quelques vivres avaient été rajoutées sur des montures.
La route vers l'est serait longue, bien plus que les quelques cavalcades à cheval dans les plaines des alentours. Puis Ninna n'était pas là. Sa compagnie lui manquait, mais elle devait apporter une lettre à Kyllian. Elle était la messagère de leur amour interdit. Puis il ne s'agissait pas là de quelques heures, en se reposant quand bon semblait à la princesse, dans des endroits ombragés, connus. Non là, même une avant-garde, le risque restait grand. Mais Esmelda s'abstint de dire quand elle commençait à avoir les fesses en feu, même avec sa large selle confortable. Et se tenir droite, le dos avait envie que de s'étendre sous la tente de voyage royale. Même si le matin revenait toujours aussi vite. Trop vite. Mais ne pas se plaindre, c'était ce qu'on lui avait appris depuis toujours et encore plus sur le trône, qui n'était pas le sien. Elle devait faire honneur à son frère. Et elle s'y appliquait, un peu tel une poupée qui obéissait aux ordres donnés par le capitaine de cette expédition. Et il n'était pas du genre à négocier. Un vrai militaire.
Après quelques jours de nuits agitées, les éclaireurs avaient vu à quelques kilomètres et heures de cheval, les maisons du hameau. Ou comme ils avaient dit « ces cabanes de bois pourris ». Esmelda les avait fusillé du regard. Elle n'aimait pas que l'on porte des préjugés ainsi sur les coutumes, uses et autres spécificités des régions. Chacun avait le droit à apprécier et surtout à faire comme ils pouvaient avec les moyens qu'ils disposaient. Et Esmelda le fit bien comprendre en un regard. Muette durant le voyage, elle s'exprimait comme il fallait par le regard.
Le campement fut rapidement monté, la végétation rase aidant. On ne pouvait pas dire, mais les soldats de l'empereur savait faire ça rapidement et la princesse appréciait. Une minute de plus sur son cheval écume et elle n'avait plus de royal fessier.
La nuit tombée, le sommeil faisait son travail laissant ce petit monde en paix avec ses rêves, malgré les bruits de la nuit, inquiétante. Mais le silence fut rompu et les extirpa du repos avec fracas: les cris, les hurlements, les hennissements des chevaux, le bruit des tentes qu'on arrache. La princesse se leva et passa au plus vite un vêtement chaud et attrapa son poignard qu'elle replaça à sa place habituelle, quand entra un des hauts gradés de la garde, essoufflé, la bras en sang.
« -Des vampires, ma Dame. Vite !! Il vous faut partir. Je vous fait sortir par l'est, ils sont moins. »
Il lui jeta d'autres vêtements plus aisés pour la fuite et pas pour parader. Il se tourna et on sentait qu'il n'était pas le temps pour les mondanités et les chichis. Esmelda, elle, de toute façon, s'inquiétait bien plus pour ses hommes.
« - Beaucoup de pertes ?? Sont-ils nombreux ?? »
Les soldats revint près d'elle et l'aida à accroché une armure à moitié composée.
« -Princesse, le plus urgent est de vous voir fuir. »
Il lui emboîta le pas et se dirigea vers le fond de la tente et de son épée il trancha dans la toile. Il tira l'ouverture et sortit. Le bruit se faisait mieux entendre, comme l'odeur de la mort qui saisissait les narines. Tels deux voleurs, le soldat et la jeune Kohan se faufilèrent entre les tentes dont beaucoup étaient à moitié à terre, déchirées. Les cris perçaient le silence de la nuit chaude et sèche.
Esmelda ne savait pas comment mais elle se retrouve sur un cheval, pas le sien, avec le soldat luttant contre un vampire à l'allure vorace, une créature de l'horreur, tranchant avec sa vision vampiresque de Kyllian.
« -Partez, suivez la lune. » dit-il entre ses coups d'épée.
Esmelda serra ses jambes sur sa montures qui partit directement. Elle chercha à suivre les instructions données, traversant la fin du camp, le chaos était derrière elle. L'air fila sur son visage, laissant le bruit de l'horreur s'échapper et n'être que ténèbres dans la nuit. Esmelda s'accrochait à la crinière se laissant guider par les sabots de son destrier. Le sol poussiéreux tonnait sous les sabots et seul le cris des animaux de la nuit faisait échos à leur cavalcade. Au bout d'un temps, combien, la princesse ne le savait pas, mais le lieu avait changé, l'herbe était dense, les arbres hauts, le sol rude était bien plus sableux. Esmelda arrêta le cheval et regarda autour d'elle. Rien. Enfin pas grand chose et surtout pas âme qui vive, au loin un amas noir semblait tranché avec la dense végétation dansant sous un vent léger. Elle mit pied à terre, et se rendit compte qu'elle avait soif. Elle s'appuya contre les flancs de son destrier d'infortune, quand celui-ci s'emballa et laissa une Esmelda tombée au sol sans comprendre pourquoi. Enfin, pas de suite. Un sifflement derrière elle, lui fit comprendre que la seule présence qu'elle pourrait avoir est celle d'un serpent, qui n'avait pas l'air heureux de s'être fait déranger dans sa chasse au lever du soleil. Tremblante, car les serpents n'étaient pas son fort, Esmelda pria pour un miracle. Que le Dracos lui vienne en aide. Elle n'allait pas périr là, seule, dans un endroit austère, des sons étranges remplis de morts semblaient siffler dans ses oreilles en plus du serpent. La mort devait être proche pour qu'elle divague ainsi. Dans un élan de courage, sûrement insuffler par le Dracos, elle se propulsa en avant, après avoir cligné des yeux. Utilisé la magie n'était peut être pas le meilleur moyen de garder son énergie. Mais entre ça et la mort. Quelques mètres avaient suffit pour s'éloigner de la bête qui ne devrait pas chercher à comprendre. L'atterrissage fut un peu chaotique, malgré les herbes qui la réceptionnèrent, mais qu'importe elle était en vie. Esmelda reprit son chemin, vers cette chose noire, seul contraste dans ce lieu sans vie. Ou presque.
Dernière édition par Esmelda Kohan le Lun 1 Avr 2013 - 10:38, édité 1 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Dim 31 Mar 2013 - 16:37 | |
| Une nouvelle traque avait débuté pour Klaus il y a de cela quelques jours, il suivait un vampire aux moeurs plus qu'étranges. En effet, celui-ci ne cherchait pas vraiment à se cacher laissant sur son passage cadavres, hurlement allant même jusqu'à mettre le feu aux habitations des quelques malheureux croisant son chemin. En somme, ce n'était rien d'exceptionnel pour un être de son envergure, mais le plus troublant résidant dans le fait qu'il arrivait tout le temps à passer entre les mailles du filet que tendait le Chasseur pour tenter de l'arrêter dans sa folie meurtrière. Après mûre réflexion, celui-ci ne devait pas être seul, réussir à avoir constamment un coup d'avance sur son opposant ne relève que très peu de la chance, d'après l'homme il aurait pu s'agir de quelqu'un d'extrêmement intelligent s'il ne s'agissait pas à l'origine d'un sang-froid qu'il aimait à qualifier d'idiot pour une grande partie. Bien entendu, il se devait d'y avoir quelques exceptions, mais il n'en avait rencontré aucune pour le moment, ce qui n'était d'ailleurs pas plus mal, les chasses étaient suffisamment compliquées comme ça en cette période de tension, alors en rajouté avec un surdoué il ne fallait même pas y songer, d'autant plus que la chose n'aurait fait qu'énerver Klaus qui en avait été réduit à faire l'acquisition d'un destrier noir afin de préserver un maximum son endurance et minimiser la perte de temps.
Aux dernières nouvelles, sa proie ou probablement ses, se dirigeait en direction de l'Est. Cette partie du continent, il l'avait découverte il y a peu en parcourant les terres à la recherche d'un morceau du chant perdu de l'ordre des Baptistrels. Pour son plus grand bonheur, le Chasseur avait découvert l'entrée du Royaume Vampirique et avait même prit la peine de s'y aventurer sans réellement s'y enfoncer probablement par peur de ne jamais en ressortir vivant, l'homme était persévérant et un fin chasseur, mais il était bien loin d'être inconscient.
Klaus était bien loin de se douter que ce qui l'attendait allait le mener à une nouvelle péripétie qui allait s'avérer probablement tout aussi mouvementé qu'une chasse elle-même à moins que cela ne fasse qu'annoncer le début de la fin.
Il y avait bien deux ou trois jours que l'homme ne s'était pas accordé la moindre pause, préférant tenter au mieux de gagner un maximum du temps sur sa cible qui se déplaçait presque de plus en plus vite, fichu êtres nocturnes ne ressentant pas le besoin de faire la moindre sieste, ce n'était pas humain... Après tout, ils ne l'étaient pas ou plus. Depuis ces quelques années qu'il avait passé à chasser un peu partout sur cette terre les vampires, il connaissait les lieux « extérieur » presque comme sa poche et surtout celui qu'il approchait à grands pas. Mais avant tout, il n'eut pas d'autre choix que de réaliser un détour quelque peu inutile diront la plupart, mais Klaus était désireux de prendre à revers cette proie qui lui filait constamment entre les doigts pour mettre un terme à cette pitoyable non-vie qu'ils arboraient tous fièrement. Se trouvant tout juste à quelques kilomètres d'un petit hameau habité par des paysans plus que courageux, il se devait de s'y faufiler brièvement pour récupérer une poignée de vivres que les habitants pourraient lui fournir en espérant toutefois qu'ils s'avèrent aussi généreux que le peuple Elfique qu'il affectionne tant.
Une fois sur place, Klaus eut vent d'un petit campement monté par une poignée de Soldats à la tête d'un convois. Pour le reste il n'en savait pas beaucoup plus, une chose est sûre, ils étaient plus que stupides de faire escale ici en sachant ce qui pouvaient roder dans le coin à toute heure de la nuit. Reprenant sa route sur son destrier, la bête cabra un court instant avant que les rênes claquent brusquement. Il y avait des cris, aussi bien humain qu'animal, plus une seconde à perdre, Klaus se rua dans la direction de ce vacarme afin de voir de quoi il en retourne.
Après quelques minutes de fougueux galops, la stupeur qui aurait normalement pu se lire sur le visage de l'homme laissa place à un air des plus sombres, face à lui se trouvait le campement improvisé que lui avait évoqué un villageois, néanmoins, les tentes avaient toutes été déchirées tandis qu'une forte odeur de sang se dégageait de toute part. S'apprêtant à descendre de sa monture de lui-même il n'en eut pas le temps, un bref courant d'air passa devant l'animal qui l'espace d'un instant prit peur envoyant valser son cavalier qui roula sur le sol se retrouvant face contre terre tout en laissant échapper un grognement de mécontentement qui fut accompagné par un ricanement sournois sortit de nulle part.
« Tss... »
Aussitôt, Klaus se releva ne prenant même pas la peine d'épousseté sa tenue qui était désormais recouverte d'un amas de poussière qui aurait fait éternuer le moindre allergique dans les parages. Observant sa monture qui affichait des signes de nervosité il tendit le bras dans sa direction pour faire attraper son bâton et se mettre en route à travers le camp avec précaution, l'odeur de plus en plus intense de sang commençait à lui piquer les narines, le démangeant encore et encore malgré toutes ces années passées à côtoyer cette odeur nauséabonde. Au détour d'une tente sur le sol complètement fracassée, son pied fut soudainement attrapé par un soldat encore conscient, du moins pour quelques secondes tout au plus. Posant ses yeux sur le corps au sol gisant dans une marre de sang, il l'observa tenter d'ouvrir la bouche, mais il n'en eut pas le temps et fini par s'écrouler l'instant d'après. Rapidement, le Chasseur comprit ce qu'il voulait lui dire, il s'agissait en fait d'une mise en garde, car la seconde un nouveau courant d'air se fit sentir laissant tout juste le temps au Grand Maître d'incliner le buste en avant pour sentir la froideur d'une lame venir lui caresser la capuche. Quand il se retourna, plus rien et à nouveau, une nouvelle brise se fit sentir cherchant tant bien que mal à l'approcher tandis qu'il se tenait prêt, mais face à une telle vitesse et de nuit, il n'aurait aucune chance de l'avoir de front. Klaus allait donc devoir faire fonctionner ses méninges...
« Misérable humain, qu'espères-tu donc ? Tu es bien trop faible pour tenter quoi que ce soit... Sache que ta fin est proche, je vengerais ceux qui sont tombés en me délectant de ton sang qui d'ici semble beaucoup plus qu'avarier, mais à quoi bon jouer les difficiles de nos jours autant se contenter de ce que l'on a. »
A peine eut-il fini de parler que de l'une des mains de Klaus se forma une boule d'énergie prête à être envoyée sur sa cible. Encore fallait-il savoir où l'envoyer, ce qui n'était pas une chose aisée, mais qu'à cela ne tienne ! Il n'y a pas de problème que des solutions. Puis d'un geste plus qu'approximatif, il envoya son sort faire exploser le sol se trouvant un peu plus loin devant lui pour ensuite faire un pas de côté et voir passer ce que l'on peut appeler un vampire volant.
« Ce n'est pas toi que j'étais venu chercher, mais puisque tu es sur ma route, autant faire d'une pierre deux coups. »
Quand le sang-froid se releva il fut accueilli par un somptueux coup de bâton qui se logea directement dans sa tête pour tenter de lui fracasser le crâne, mais ces créatures étaient bien trop résistantes pour succomber à un coup aussi banal que celui porté par un humain beaucoup moins puissant qu'eux. Dans un élan de rage, son adversaire se releva pour envoyer valser l'homme contre un arbre espérant bien s'amuser avec lui et pourquoi pas en finir le plus lentement possible, du moins c'est ce qu'il pensait. Alors que Klaus était un peu prit au dépourvu et s'avérait être encore un peu sonné par le choc occasionné, il ne vit pas le vampire se ruer sur lui toute lame dehors prêt à lui embrocher le coeur. Une fin des plus misérables pour un Chasseur comme lui d'autant plus qu'il ne comptait pas mourir cette nuit, il avait encore bien trop à faire... Malgré tout, il préféra fermer les yeux espérant que le contact serait le plus court possible et qu'il raterait de peu son coeur... Puis soudain, le bruit de la lame s'enfonçant dans la chaire résonna, une giclée de sang vint arroser le visage encapuchonné du Magicien.
En ouvrant les yeux, il put s'apercevoir que ce sang qui était venu l'entaché n'était pas le sien. Un soldat sortit d'on ne sait trop où s'était interposé entre l'homme et la créature pour le transpercer de sa lame au niveau de la gorge stoppant net la progression de la chose qui s'écroula sur le sol gesticulant dans tous les sens et tentant vainement de laisser exploser sa colère.
« Relevez-vous et fuyez ! Nous ne sommes pas préparé à ça. » S'écria le soldat recouvert de sang, qu'il tienne debout était un véritable miracle à moins que tout simplement tout comme Klaus son heure n'avait pas sonnée.
« Ecarte-toi... »
Klaus se releva douloureusement, jetant un rapide coup d'oeil à son compagnon de mésaventure pour reporter son attention sur le vampire au sol encore vivant, ces choses étaient plus que coriace, encore heureux qu'il y avait un moyen plus que radicale pour mettre un terme à tout ça. Une nouvelle fois, le sang gicla ainsi que le corps du vampire qui explosa sous la boule d'énergie qui lui fut jeté en pleine bouche. A quoi bon passer par quatre chemins quand il y avait bien plus simple et tandis que le Soldat tituba en direction du Magicien, le Chasseur soupira avant de le rattraper de justesse et le mettre sur son épaule.
« Il pèse une tonne celui-ci... » Pesta l'homme en essayant de regagner sa monture un peu plus loin, le reste des survivants s'il y en avait, se débrouillerait très bien tout seul. Celui-là tenait encore debout et était donc en vie, le soigner serait possible, déposant le soldat sur le cheval tel un vulgaire sac de provision il se remit en scelle avant d'être de nouveau interpellé par le soldat qui lui souffla le nom d'un membre de la famille Kohan, mais il préféra hausser les épaules sans vraiment trop s'y attarder. De toute façon, lui et la famille Royale ce n'était pas vraiment ça... Puis étant donné ses petits démêlés avec la justice mieux valait-il pour lui qu'il les évite un maximum.
« S'il vous plaît... »
Un nouveau grognement vint résonner sur les lieux du carnage avant qu'il ne reprenne son bâton et se remette en route... Allez savoir pourquoi il avait préféré être magnanime et suivre les directives du soldat plutôt que de reprendre de suite sa chasse qui avait pourtant bien plus d'importance à ses yeux qu'un membre de la famille royale. Il allait désormais devoir s'employer à retrouver une simple humaine qui en plus de sa fonction au sein de la famille royale risquerait fort de lui attirer quelques ennuis dont il se passerait volontiers, mais tant pis ! Il venait de s'engager et n'avait qu'une parole, n'est-ce pas ?
Toujours vers l'Est, se trouvait le lac noir, un lieu que Klaus n'aimait pas vraiment et où ses souvenirs faisaient constamment surfaces, il s'en passerait bien, mais il y avait vécu tant de choses qu'il était parfois difficile d'en faire abstraction. Alors qu'il pensait les recherches plus que complexe, il s'avéra que les choses furent bien trop simple... Une source de magie plus ou moins importante se fit sentir aux abords du lac, les Kohan étaient-ils aussi puissant que ça ? Quelque peu intrigué, Klaus se mit à suivre ce flux flottant dans les airs pour tenter de mettre un visage sur ce ou cette magicienne...
Quand il fut suffisamment à hauteur pour distinguer la silhouette de la personne qu'il recherchait tant, il grimaça aussitôt en réalisant qu'il s'agissait de la Princesse Esmelda et son caractère bien trempé... Klaus espérait désormais que le simple fait qu'il lui ramène un homme encore en vie suffirait à faire oublier un court instant les petits soucis qu'il avait pu avoir auparavant au sein du Royaume humain.
« Quel courage... Peur d'un vulgaire serpent qui ne ferait même pas de mal à une mouche, je pense d'ailleurs qu'il a eu bien plus peur de vous que vous de lui. » Puis d'un mouvement de bascule il laissa le corps du soldat s'écrouler au sol lui laissant échapper un petit râle de mécontentement avant qu'il ne reprenne : « Je crois que ceci est à vous, quant au reste... »
*Je suis décidément le plus chanceux des hommes, il fallait qu'après tout ça je tombe sur la Princesse en personne... Seul avantage pour ma part dans toute cette histoire reste le fait qu'ils ne sont plus suffisamment nombreux pour me porter préjudice et me ramener de force dans leur charmante prison.*
« Bien je pense que c'est à peu près tout pour moi. Ce n'est pas la peine de me remercier, j'ai beaucoup à faire encore et j'ai un petit compte à régler. » Dit-il en déposant la main sur sa capuche pour saluer le plus grossièrement possible la Princesse à qui il ne prêtait pas une grande attention, puis fit demi-tour avec son cheval pour reprendre la route quand son attention fut retenue par quelque chose ou quelqu'un...
[Hrp : Amyelenor, tu peux poster avec le MJ de suite =) ] |
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Mer 3 Avr 2013 - 19:18 | |
| Intervention du Maître de Jeu :Le Lac Noir respire les ténèbres de jour comme de nuit. A ses côtés, tout sentiment heureux semble atténué, voire disparu. Un peu comme si cette étendue d’eau les aspirait, se nourrissant du bonheur des créatures marchant près de ses rives, sans rien leur donner en retour, sinon de pesants et désagréables ressentis.
D’aucuns disent que ses profondeurs sont recouvertes des cadavres des Hommes et des Vampires mort lors des dernières batailles des siècles passés, et que leurs esprits captifs errent, malheureux, et désireux de se jeter sur tout vivant s’approchant du bord de l’eau. Pour d’autres encore, la proximité de ce lieu avec ce que l’on dit être l’entrée du Royaume Vampirique, bien que le commun des mortels ne connaissent pas de manière exacte son emplacement, fait que les dentus ont contaminés cet espace avec leur malédiction. En réalité, tout est vrai… Et tout est faux. Le Lac Noir est le Lac Noir, et rien d’autre. Tel un escalier infini, son existence est hors du Temps et de l’Espace ; son essence même est au-dessus de ces considérations. Même les individus les plus sages et les plus érudits ne pourraient donner LA bonne explication, malgré toutes les thèses écrites à ce sujet.
Quelque part sur les légères pentes conduisant vers ses sombres eaux, se tenaient deux individus dont les routes, dans quelque autre lieu, autre temps, ne se seraient jamais croisées. Ou recroisées. Mais quelque part, quelque chose les avait conduits en ce point où tous les futurs se réunissaient en une unique voie.
Quatre cent mètres plus loin, sur la surface gelée du Lac, brièvement éclairé par une lumière d’origine magique, se dessina à contre-jour la silhouette d’un gracieux animal, laquelle évoquait un daim. Sitôt après, un brame de douleur et de peur se fit entendre, tandis qu’un craquement retentit suivi du bruit d’un corps tombant dans l’eau.
Que comptez-vous faire, nobles voyageurs ?
1 – Porter secours à ce symbole d’espoir pour les Humains ? 2 – Tourner le dos à ce malheureux animal dont la vie pourrait être sauvée ?
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Jeu 4 Avr 2013 - 17:50 | |
| Un lieu sans vie. Ou presque. En effet, même si seul le vent semblait faire vivre les arbres et herbes hautes, les lieux austères attiraient bien souvent d'autres créatures, en tout genre. Rampante ou bien bipède. Esmelda lâcha un instant du regard le lac qui l'attirait comme la flamme d'une bougie attire le papillon. Derrière elle, les herbes folles laissèrent apparaître un cavalier à l'allure sombre, caché sous une cape. Devant lui ce qui semblait un corps. Esmelda se redressa. Était-ce possible qu'il soit le vampire qui avait attaqué son camp ? Si c'était le cas, elle était dans un sacré pétrin. A part se jeter dans le lac noir...il n'y avait pas vraiment d'échappatoire. Elle le détaillait sans bouger, sans pour autant faire plus attention à lui, sans le reconnaître vraiment, et tressaillit quand il fit tomber le corps à terre. La princesse reconnut l'homme qui l'avait sauver de sa tente et du camp. Son visage changea du tout au tout. L'inquiétude, bien plus que la peur. Elle se précipita vers lui, pour voir comment il allait, ses blessures pourraient peut être se soigner. Se baissant elle remercia quand même le cavalier avant d'enlever sa cape et de la mettre sous la tête de son soldat.
Demander de l'aide, il semblait ne pas le vouloir, tentait-elle ? Au moment où il se retourna, elle demanda, supplia presque, pour le pauvre homme. Même si elle pouvait sûrement le soigner, le ramener, les sortir de là, non :
« -S'il vous plaît... ? »
Au même instant, un cri de douleur fendit le calme environnant. Esmelda se leva, le cœur en émoi, et vit une lumière au milieu du lac. Était-ce la fatigue, la soif qui la faisait délirer ? Elle tourna vite la tête vers le cavalier, lui aussi semblait l'avoir vu. Elle n'était donc pas folle. Il y avait bien quelque chose. Elle se rebaissa et demanda un instant au soldat, de rester là. Sans attendre le choix du cavalier, elle avança vers le lac, décidée à aider la pauvre bête prise au piège. Elle pourrait en même temps prendre un peu d'eau, pour elle et son soldat. Un bruit tombant dans l'eau la fit courir un peu plus vers la surface de l'eau. Il n'en fallait pas non plus beaucoup plus pour attiser la curiosité de la princesse.
« - Vite une corde. » Demanda-t-elle. « -Il faut l'aider. »
Esmelda se dégagea des bouts de l'armure qu'elle avait mis lors de sa fuite en les jetant à terre. Si elle devait aller dans l'eau ça la gênerait plutôt qu'autre chose, puis les convenances, les étiquettes de cours, on en était bien loin. Qu'importe. Pour le moment, seul sauver la créature en proie à l'eau comptait à ses yeux. Elle entendit des pas derrière elle. Le cavalier. Le soldat était trop faible. Il venait. A deux, ils y parviendraient. Que le Dracos soit loué. Au bord de l'eau, elle cherche des yeux l'animal.
"-Où est-il?"
D'un coup elle frissonna. L'atmosphère était étrange près du lac. Au fond de son ventre, une sensation étrange, une peur mêlée d'un sentiment d'angoisse. Ce lac, le lac noir avait la réputation d'être maudit. Même si la princesse n'aimait pas ce genre d'histoire et ne prêtait pas aux racontars, elle ne pouvait s'empêcher d'y penser.
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Ven 5 Avr 2013 - 21:48 | |
| Une fois son colis livré à qui de droit, Klaus n'avait plus aucune raison de s'attarder en ce lieu où le secret et les questions régnaient en maître, pour le moment et d'après le Chasseur il n'y avait pas d'autre endroit plus emblématique que celui-ci, du moins pas à sa connaissance. Il en avait vu déjà plusieurs de toutes les diversités possibles, mais aucun ne l'avait intrigué de la sorte. Pourtant ce lac avait vu plusieurs affrontement et plusieurs cadavres vampiriques victime de la main de l'homme avait fini au fond de ce lac un peu comme un rituel, pour le Grand Maître, tout avait commencé ici et c'est ici que tout devrait se terminer, en quelque sorte la suite logique des choses. Il tourna les talons comme-ci de rien était, ne portant pas plus que cela attention à la Princesse ici présente et son chère soldat blessé et très certainement entre la vie et la mort, mais il ne mourrait pas ici, sinon Klaus n'aurait pas prit la peine de l'emmener avec lui même si cela fut fait avec le plus de mauvaise volonté possible. Quoi qu'il en soit, cette chère membre de la famille Royale avait un niveau magique normalement suffisant pour venir à bout de ces quelques blessures causant l'inaction du Garde et puis après tout elle était grande non ? Klaus n'allait pas fourrer son nez dans les affaires de toutes les demoiselles en détresse qu'il croise sur son chemin, sinon sa propre quête s'en verrait plus que retardée, déjà qu'il suffisait de le voir pester à tout va pendant ses trajets pour comprendre que le retard accumulé l'agaçait plus qu'autre chose. Voilà ce qui expliquait probablement autant de mauvaise volonté.
« Hum ?! »
Alors qu'il s'apprêtait à faire cabrer sa monture et reprendre sa poursuite rocambolesque avec le vampire qu'il traquait depuis quelque temps la douce voix de la Princesse Kohan vint briser le silence qui avait pris place au bord du lac. Elle le suppliait ? Était-ce une blague de mauvais goût venant de sa part ? Klaus n'était pas bien bête derrière ses grands airs ronchons et peu sociable, après toutes les bêtises qu'il avait accumulé à Gloria, car oui il considérait plus cela comme de simples erreurs que des actes commis volontairement et encore que... Enfin passons. Il tira légèrement sur les rênes de sa monture pour le freiner et vint tapoter son encolure avant de tourner la tête dans sa direction s'apprêtant à lui répondre le plus aimablement possible ou presque, quand soudain un cri remplit de tristesse vint lui couper la parole ne lui laissant pas d'autre choix que de grogner et cela peu importe qu'il s'agisse d'un être vivant ou même un animal, de toute façon cela n'avait pas d'importance à ses yeux.
Aux siens il était sûr que cela ne comptait pas vraiment, mais elle, cette Esmelda, la Princesse qui avait visiblement beaucoup plus de cœur que le Chasseur ne put pas s'empêcher de réagir, se levant aussitôt jusqu'à en oublier son sujet toujours à ces pieds. Une lueur fit à son tour son apparition, étrange coïncidence pour un lieu habituellement si calme, comment ne plus y prêter attention, elle était intense et l'intriguait bien plus que le cri de ce qui semblait être un animal en détresse, d'ailleurs que faisait-il ici ? Klaus ne put s'empêcher de pouffer de rire en voyant la Princesse demander au soldat de rester ici, comme s'il avait pu se lever, prendre ses jambes à son cou ou même plonger dans l'eau pour allez secourir la bête. Puis vint un haussement de sourcil tandis qu'il descendait de sa monture en observant la Demoiselle utiliser sa tête pour secourir la créature, une corde ? D'où l'aurait-il sorti ? Ah bien évidemment ! De sa capuche ! Comme tout bon magicien qui se respecte.
« Allons-bon... Elle me prend pour qui celle-là ? Un écuyer de cette chère Gloria la Magnifique au service de la famille royale. » Laissa échapper Klaus sans même prêter attention au fait qu'elle aurait pu l'entendre.
Par la suite, il l'observa un court instant commencer à se dévêtir d'un bout d'armure, puis un autre. A ce moment, il croisa les bras, les choses devenaient presque intéressantes ! N'importe qui aurait payé non pas pour voir la belle se dénuder, mais plonger dans cette eau plus que poisseuse et sombre qu'était celle du lac noir. En y réfléchissant, la scène n'en valait pas la peine, pour un peu que le Soldat se rétablisse il aurait fini par dire que Klaus avait noyé la Princesse pour se tirer d'affaire et expliquer pourquoi il n'était plus en état de la défendre... Un nouveau grognement prit place avant qu'il se décide enfin à avancer vers cette dernière.
« Ecartez-vous. Il ne faut pas se fier aux apparences, les abords du lac sont plus dangereux qu'il n'y paraît. »
Il parlait en connaissance de cause, déjà plus jeune il avait failli plus d'une fois y laisser la vie, heureusement pour lui que Solas avait été là au bon moment. Désormais, il allait prendre les choses en main une bonne fois pour toute en espérant qu'il n'ait pas à poursuivre son petit bout de chemin avec elle. Il ferma les yeux lentement avant de tendre les bras en direction du lac, à la recherche de la faible énergie vitale de la créature qui sombrait à vue d’œil.
« Je l'ai trouvé. »
Sur ces mots, il ouvrit les yeux brusquement soulevant hors de l'eau la bête qui se débattait comme-ci sa vie en dépendait ce qui était un peu le cas sur le moment il faut l'avouer, le Grand Maître qu'il était avait suffisamment de potentiel pour la maintenir un certain temps hors de l'eau et l'amener sur la rive la plus proche, cet animal qu'était le daim n'avait rien d'énorme ce qui n'était donc pas une véritable gêne pour lui. Toutefois, il ne prit pas la peine de le poser délicatement et se contenta de laisser retomber la chose sur le sol. Il n'y avait pas des centaines de mètres la séparant de la terre ferme, elle ne risquerait donc pas de mourir pour si peu et encore que si tel était le cas il n'en aurait que faire.
« Mmmh, une corde hein ? » s'exclama Klaus avant de baisser ses mains de nouveau et tourner une fois de plus les talons, il voulait résister au mieux à cette intrigante sensation qui le parcourait tout aussi bien que la Princesse. L'atmosphère était pesante, plus que d'habitude, probablement la faute à cet animal... Mais la curiosité était bien trop forte qu'il le veuille ou non, il resterait auprès d'elle un moment afin d'en savoir plus... les humains et leur curiosité... Quel vilain défaut...
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Jeu 11 Avr 2013 - 17:59 | |
| Intervention du maître de Quête :Tremblant de froid, le daim se recroquevilla sur lui-même lorsqu’il retomba sur la glace. Il ne comprenait pas ce qui s’était passé ; soudain, le sol s’était brisé, et il s’était retrouvé dans un monde qu’il ne connaissait pas. Rien de solide ne se trouvait sous ses pattes, et tout autour de lui ressemblait au liquide qu’il aimait boire. Et ensuite, quelque chose l’avait saisi et l’avait sorti de là. Il s’était retrouvé à nouveau prisonnier de quelque chose d’extérieur, et le voilà maintenant, couché sur le sol, grelottant et craignant de retomber dans ce cauchemar éveillé.
Au loin, il voyait des formes. Des êtres sur deux pattes, et deux autres sur quatre, avec comme un buisson plat étendu à leurs pieds, immobile. Sentant la faim torturer son estomac après cette frayeur, le daim en oublia sa crainte habituelle de tout ce qui lui était étranger, et se releva lentement avant d’avancer en leur direction. Peut-être trouverait-il quelque chose à manger là-bas, sinon ces étranges animaux ne resteraient pas au même endroit aussi longtemps.
Le pas hésitant, trébuchant presque à chaque fois qu’il faisait un nouveau mouvement, le daim grignota la centaine de mètres qui le séparait de cette potentielle source de nourriture. Lorsqu’il n’en resta plus qu’une petite dizaine, il s’immobilisa et regarda un peu mieux. Quels sons étranges émettaient-ils, si disgracieux, si… Quoique l’un d’entre un semblait plus doux que l’autre dans sa manière de bramer. Peut-être était-ce une femelle ?
Afin d’attirer leur attention, car ils n’avaient pas l’air dangereux, le daim brama à son tour, et s’approcha de cet étrange buisson aussi obscur que la nuit. Lorsque ses dents rencontrèrent la surface dure des « feuilles », il s’immobilisa, comprenant qu’il avait essayé de manger l’écorce, et s’approcha d’une partie qui semblait plus tendre. Sa langue goûta un liquide rouge qui ressemblait à celui des groseilles écrasées, mais il brama aussitôt de dégoût, et lança à la femelle et au mâle un regard accusateur.
Fixant ces deux étranges animaux si égoïstes, qui semblaient bien nourris mais ne voulaient pas partager avec lui, le daim trottina jusqu’à la femelle, et lui attrapa un morceau d’étoffe, essayant une dernière fois de leur faire comprendre que lui aussi voulait manger. Il tira, tira, jusqu’à ce que le tissu se déchire en partie. L’étrange goût de la chose allait le faire à nouveau bramer de réprobation, lorsqu’il dressa soudain ses oreilles, ayant entendu un bruit suspect. Attentif, immobile, il essayait d’entendre à nouveau ce son, qui lui avait semblé être une menace. Et menace, cela en était une, il en était sûr, lorsqu’il entendit de nouveau ce bruit. Alors, poussant un brame dans lequel perçait de la peur, il passa derrière la femelle et, du bout de son museau, donna plusieurs coups légers mais insistants pour lui faire comprendre qu’elle devait partir. Le daim alla ensuite faire de même avec le mâle, en le mordant un peu au-dessous de la hanche gauche pour lui transmettre le sentiment d’urgente insécurité, puis se mit devant eux, tendu, prêt à partir, la tête tournée dans leur direction, pour les inciter à le suivre.
Que comptez-vous faire, nobles voyageurs ?
1 – Suivre le daim ? 2 – Tenter le sort et rester sur place ?
[HRP : Désolé pour l'oubli du dernier paragraphe ^^" ] |
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Mar 16 Avr 2013 - 13:32 | |
| Même sous ses airs pince sans rire et pas aimable, il l'avait suivit. Au moins, il allait aider la pauvre bête à défaut de les aider elle et son pauvre soldat. Sur les trois, il y en aurait au moins un de sauver. Il fallait dire qu'au milieu de nul part dans un endroit aussi austère et qui n'appelait qu'à tout sauf au bonheur, un espoir minime, comme le sauvetage d'un daim, devenait un exploit et un bonheur sans nom. Car si vie il y avait, même celle-ci se demandait comment son existence était possible.
« Allons-bon... Elle me prend pour qui celle-là ? Un écuyer de cette chère Gloria la Magnifique au service de la famille royale. »
Et même ses piques à peine dissimulées ne l'empêcherait pas de penser, que tout comme elle, cette sensation étrange, à demie inquiétante, en même temps excitante, les faisait rester et agir un peu instinctivement. En tout cas, pour la princesse. Un endroit glauque, avec un homme peu aimable, rien de tel pour détaler tel un lapin devant son faucon. Mais elle n'en faisait rien et agissait comme bon lui semblait, c'est à dire en fonction de cet être dans la détresse. Mais pourquoi alors ne pas s'inquiéter pour son soldat ? Pourquoi le daim, prince de la foret, et son destin lui tenait tant à cœur ? La lumière pas naturelle qui l'avait accompagné où son attitude tout aussi étrange que celui de la princesse.
Quoique cela puisse être, elle laissa l'homme faire. Sa puissance magique ne faisait pas défaut, Esmelda l'avait bien sentie. Puis il semblait s'y connaître mieux qu'elle en matière de lac. Esmelda fit une moue boudeuse. Non pas parce qu'il lui demandait de se pousser, mais parce que son empressement lui avait fait un peu oublier les choses élémentaires rabâchées depuis son enfance. Fait attention à ci, ne va pas là...recommandations de base de parents à un enfant.
La princesse le regardait avec admiration. Pour elle la magie n'était qu'usage pour soigner, comme on lui avait appris. Pour le reste, elle n'en avait jamais eu besoin. Le moindre de ses caprices, la moindre envie lui arrivait presque aussitôt qu'elle l'avait pensé. Parfois même sans son accord. Sa magie lui avait surtout servi à soigner son cousin, lors de leur périple dans le palais, les jardins ou les forets royales de Gloria. Quand celui-ci mal habiles de ses mains les écorchaient contre l’écorce des arbres. Esmelda savait que sa magie était présente en grandissait en elle de façon aléatoire. Mais son étendu, cela restait un bien grand mystère. Pourtant, elle se passionnait pour ce domaine. Combien de fois était-elle aller lire chez Maître Faudar des ouvrages qui lui ouvraient la possibilité d'essayer ensuite sur son cousin. Alors voir que la possibilité de cet usage pouvait se cantonner à autre chose que soigner un simple bobo d'enfant.
« Mmmh, une corde hein ? »
« -Effectivement, votre technique est bien meilleure. Que voulez-vous la garde de Gloria n'a pas pour habitude de se targuer de réussir ce genre d'exploit d'ordre magique. Mais je vous remercie. »
Esmelda y mettait là une pointe d'ironie, saupoudrée d'un brin de moquerie polie. Il n'y avait là bien rien de méchant. Ce n'était pas le genre de la maison. Puis l'homme repartait déjà, alors elle pouvait se le permettre.
Mais l'étrangeté du lieu, et de ses protagonistes ne s’arrêta pas là. Le daim sûrement affamé par son aventure nautique, resta non loin d'eux. Animal sauvage par excellence, il ne restait jamais bien près de l'Homme. Ici, si. Curieux. La princesse resta un peu bête à le regarder faire, comme fasciner par un étrange enchantement. Puis celui-ci s'approcha d'eux. Familier, pas sauvage pour deux pièces. C'est comme si un instant Esmelda se trouvait hors du temps et de l'espace dans lequel elle se trouvait. Le daim leur parlait (mon dieu il doit avoir des choses dans l'air qui me font divaguer) à sa manière. Il cherchait à leur faire comprendre quelque chose. Et pas qu'il voulait finir comme dîner. Non, quelque chose de plus profond. La princesse ne bougeait pas comme si un de ses gestes pouvaient casser cet instant. Jusqu'à ce que l'animal lui tire son vêtement. Était-ce normal pour un animal d'agir ainsi ?
« - Les esprits des eaux peuvent vivre en dehors de cet élément ? »
Question un peu rhétorique,mais elle montrait plus l'inquiétude qui apparaissait de plus en plus sur la princesse qu'une demande de réponse claire. Puis s'échappa cette idée aussi qu'elle fut venue quand un bruit perça l'étrangeté du moment saupoudré par l'attitude du cervidé. Il semblait vouloir fuir, mais pas sans ses sauveurs. Un signe de gratitude ??
Elle ne pouvait se consentir à laisser son garde ici, mais perdre la trace de l'animal qui semblait vouloir les mener au loin de ce bruit sourd était l'alternative la plus envisageable. Que ferait l'homme ? Esmelda, dans son habitude autoritaire ou fonceuse, prit le dracos par les ailes.
Dans l'urgence :
« - Allons-y. Pouvez prendre mon soldat? J'avoue que le coup de le faire voler dans les airs me tente réellement, mais je pense que le temps n'est pas aux essais. »
Esmelda attendit un instant que ce mage et le soldat reviennent auprès d'elle pour suivre le daim, avec hâte, dans son désir de fuir cet endroit austère.
[HJ: Si ça ne va pas Klaus tu me dis, mais j'ai fait comme t'as dit!! Je dirige^^.] |
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Dim 12 Mai 2013 - 20:31 | |
| Tandis qu'il soulevait tout juste l'animal hors de l'eau en usant d'un simple sort de lévitation à la portée de tous ou presque, Klaus pu sentir en l'espace de quelques secondes le regard de la Princesse se poser sur lui alors qu'elle semblait un peu plus tôt bien plus inquiète pour l'animal qu'autre chose. Était-ce un regard de méfiance ? D'envie ? Rien de tout cela, en effet, ne pouvant pas se retenir plus longtemps, il jeta un rapide coup d'oeil en coin pour finalement s'apercevoir qu'elle l'observait comme un enfant observe un tour de magie réalisé à la perfection,. Et bien ? Ce n'était pourtant pas si extraordinaire que ça, elle n'allait tout de même pas lui demander de lui faire un autre tour après celui-ci? Peu importe, il ne fallut pas bien longtemps à l'homme pour se concentrer de nouveau et venir déposer l'animal sur la rive sans plus de cérémonie. Voilà ! D'après lui, il avait fait ce qu'il devait faire, maintenant il n'avait plus aucune raison de rester ici plus rien ne semblait le retenir, d'autant plus que si ce membre de la famille Kohan avait la rancune facile, elle n'aura sûrement pas oublié les quelques péripéties vécues par le Magicien et surtout les dégâts qu'il avait engendré par la même occasion. Étant donné l'état actuel des choses, elle ne pourrait pas faire grand-chose contre lui et quand bien même cette Esmelda aurait eu sa chance, il n'avait pas la tête à se livrer dans un affrontement et ferait en sorte d'expédier se semblant d'affrontement le plus rapidement possible, quoi qu'il en soit l'appel de la traque vampirique était beaucoup plus fort que tout le reste, du moins c'est ce qu'il pensait.
Une fois les talons tournés sans même prendre la peine de demander son reste après le coup de main qu'il avait donné à la demoiselle ainsi que l'animal, il porta son attention sur le soldat encore au sol afin de s'assurer que celui-ci serait rapidement sur pieds pour s'occuper de celle qu'il aurait du suivre au péril de sa vie, après tout s'il l'avait fait Klaus n'aurait pas perdu de temps en réalisant ce léger détour lors de sa traque. Somme toute, le Chasseur montrait malgré tout quelques signes de remords à l'idée de l'abandonner ici, pour peu que le sang-froid se trouve dans les parages, patientant sagement que l'homme quitte les lieux pour terminer ce qu'il avait commencé. Après tout, à quoi bon courir ? Rester à ces côtés durant un moment pourrait se révéler bien plus utile que prévus si le vampire refait surface, Klaus n'aurait pas à courir partout sur ces terres pour mettre un terme à sa non-vie qui n'a pas lieu d'être. Cependant, bien que l'envie de rester semblait un peu plus présente, il ne prêta pas vraiment attention aux paroles que venaient de prononcer son interlocutrice, bien entendu et indépendamment de sa volonté il en perçut tout de même quelques uns. De la moquerie ? Le tout mélangé avec un subtil soupçon d'ironie, et bien ! Apparemment, la Princesse ne semble pas correspondre à l'image qu'il s'était fait d'elle, mais il était encore un peu tôt pour se faire une idée de cette personne le temps viendrait confirmer ou non ce qu'il pense.
Après avoir effectués quelques pas ayant pour but de le mener le plus loin possible de cet endroit, le brame du cerf vint retenir son attention, il sonna aux oreilles de Klaus comme une étrange mélodie, l'obligeant aussitôt à renoncer à toutes tentatives de fuite précipités. Un sort ? Peu probable, il y aurait résisté ou n'y aurait tout simplement pas prêté attention et puis depuis quand les animaux usaient de magie ? Non, cela provenait des lieux, il y avait quelque chose d'envoûtant planant dans l'atmosphère... Pour autant il ne daigna pas se retourner jusqu'à ce qu'une nouvelle fois le cri du daim vint retentir de nouveau comme pour s'exprimer et entamer le dialogue avec les trois protagonistes, malheureusement ici, personne ne parle le daim, ce qui n'est pas plus mal d'ailleurs bien que dans de tels circonstances cela aurait pu s'avérer être fort utile. Klaus aurait pu se retourner lorsque l'animal vint s'amuser a arracher un morceau de tissu à la Princesse qui a ce rythme se retrouverait rapidement dans la plus simple tenue qui soit, mais il n'en fit rien, car en somme il n'y avait rien de bien intéressant à voir ici, si ce n'est qu'une fois sa première tentative auprès d'Esmelda effectué le Daim approcha le Grand Maître pour venir lui mordiller la taille, l'obligeant à se retourner, laissant par la même occasion une petite boule d'énergie se former dans l'une des mains de ce dernier avec la ferme intention d'envoyer valser l'animal en morceau au fin fond du lac. Au final, il se ravisa et tenta de rester le plus serein possible, après tout il ne l'avait pas sauvé de la noyade pour le tuer par la suite cela n'aurait aucune logique...
C'est alors que la créature se mit à fuir dans une direction toute autre que celle envisagée un peu plus tôt par Klaus qui aurait bien aimé poursuivre sa route en paix. Et sans même avoir le temps de dire quoi que ce soit, la Princesse brisa le silence qui avait pris place face à cet incompréhension au sein du petit groupe. Prendre son soldat ? « Chef oui chef ! »... Et puis quoi encore, ce n'était pas un écuyer ni un de ces sujets ! Ne l'avait-elle pas encore compris ? Sous l'immense capuche qui couvrait une partie de son visage, une légère grimace se dessina en guise de réponse face à cette demande, d'un mouvement de la main il fit comme avec le daim un peu plus tôt et fit léviter le soldat qu'il envoya comme un vulgaire sac de vivre sur son destrier noir qui laissa échapper un hennissement de mécontentement, le cheval de Klaus étant toujours là, il n'allait pas s'encombrer d'un poids mort alors que l'animal était là pour ça. Quand il arriva à la hauteur de la Princesse, l'homme prit l'espace d'un instant les devants, laissant sa monture passer à quelques centimètres de la demoiselle tout en la bousculant légèrement manquant tout juste de la faire tomber à l'eau, cela aurait été tellement dommage... Quoi qu'une bonne douche froide n'aurait pas fait de mal à cette dernière. Ne prenant pas la peine de s'excuser il se contenta d'afficher un petit sourire amusé en tapotant l'encolure de son cheval.
« Il va aussi falloir envisager de m'expliquer ce que fait la Princesse Kohan aussi loin de son petit confort habituel. » Envoya Klaus en réponse à cette première « attaque » que lui avait lancé la femme un peu plus tôt.
Observant au loin le Daim qui avait pris une légère avance, il poursuivit :
« Si son Altesse veut bien se donner la peine d’accélérer l'allure ou faut-il que Madame soit portée elle aussi ? »
[Hrp : Envoye depuis le tel donc pas corrige, sorry j'espere que ca ira :/]
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Dim 19 Mai 2013 - 21:03 | |
| Intervention du maître de Quête :Qu’est-ce que le danger ? D’où vient cette sensation qui semble prévenir notre esprit que notre corps est en danger ? Est-ce une intuition, née de notre inconscient, qui a perçu par nos sens quelques signes distinctifs et menaçants ? Difficile de savoir, mais s’interroger sur le mécanisme mental mis en œuvre n’avancerait à rien. Le fait était que, lorsqu’un tel sentiment s’emparait de nous, mieux valait fuir ou se préparer à lutter plutôt que de s’interroger sur le pourquoi du comment, comportement qui pourrait très bien nous faire courir à notre perte.
Ce fameux daim, qui semblait s’être libéré de sa condition d’animal, avoir acquis une conscience presque humaine malgré un langage et une vie différents, se retourna, afin de vérifier s’il était bien suivi par les deux humains. Il avait senti quelque chose de menaçant, quelque chose de mort, mais qui toutefois avançait, continuait de vivre, paradoxalement. Le daim, lui, ne comprenait pas : comment pouvait-on être vivant et mort à la fois ?
Soudain, alors que le vif animal passait devant une formation rocheuse aux abords du Lac Noir, un lourd rocher se détacha dans un fracas assourdissant, et vint s’écraser au sol dans un nuage de terre, avant de rouler et de pénétrer avec force éclaboussures dans l’étendue d’eau. Lorsque le calme revint, le daim avait disparu, mais une grotte était apparue là où auparavant se tenait le rocher, à moins de trois mètres au-dessus du sol. L’on pouvait y accéder par une sorte d’escalier naturel creusé dans la roche.
Mais plus loin, à encore une cinquantaine de mètres de cette formation rocheuse, se trouve une vieille maisonnette de bois abandonnée, branlante et en ruine, mais qui pourrait offrir un abri pour la nuit, si l’on décidait d’ignorer les dangers ambiants. Un monticule de terre, juste à côté, surmonté d’une pyramide de pierre d’une trentaine de centimètres de haut, semblait être la dernière demeure de ce fol pionnier, enterré ici peut-être par son fils, éternel gardien d’une propriété oubliée de tous.
Que ferez-vous, vigilants voyageurs ?
1 – Pénétrer dans la grotte révélée pour l’explorer ? 2 – Chercher un abri dans cette maison le temps que passe le danger ?
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Lun 20 Mai 2013 - 19:39 | |
| Au moins, le mage les suivait, ce qui n'était pas un mal. Déjà sa présence même mal aimable la réconfortait en ce lieux morbides. Puis sa puissance et son destrier n'étaient pas un détail à négliger. Pour preuve en un rien de temps, son soldat se retrouvait comme un sac à patate sur le sombre quadrupède à pouvoir fuir cette menace que seul un daim semblait voir. Oui, réfléchissant ainsi, ça pouvait paraître stupide, voir surréaliste, mais pourtant c'était vrai.
L'homme passa devant elle, montrant la voix faite par le daim quelques secondes plus tôt. C'est ça qu'il passe devant, qu'il la pousse, à moitié dans l'eau, qu'il la méprise, la princesse s'en moquait. Du moment, que l'homme qui avait tenté de lui sauver la vie revienne sain et sauf au palais. Bon le point négatif, c'est qu'elle avait les pieds mouillés. C'est là qu'elle remarqua qu'elle portait des bottes de soldats. Il allait falloir changer ça, si à la moindre bataille ses soldats avaient les pieds mouillés, plein de boue et mouillé, à quoi bon parcourir l'empire. Si ils s'en sortaient, elle demanderait une révision.
Assez ironique, pour répondre au mage :
« - La princesse Kohan sort parfois de son palais pour rencontrer le commun des mortels. »
Non, mais pour qui se prenait-il pour la juger autant. Qu'il soit impoli, rustre, à la limite ça passait. Elle s'en moquait, Esmelda ne demandait pas à ce qu'on soit mielleux et qu'on la couvre de politesse à tout va. Bien au contraire. Elle détestait ça. Elle préférait largement une honnêté franche. Mais là. Elle ne voyageait pas par plaisir, mais pour aller sauver, aider, réconforter des familles prises par cette épidémie funeste. Et ce mage était d'une incorrection de la renvoyer à son seule statut de princesse dans un palais doré. Ça l'agaçait plus que tout. Et le regard noir qu'elle lui lança le confirma.
« - Madame va accélérer, et n'a pas besoin de votre complaisance. »
Elle reprit sa route, toujours derrière le daim et derrière Monsieur le mage et son destrier. Il avait beau maugréer, il restait et l'aidait. Pas un mauvais bougre, juste rustre. Esmelda commençait à l'apprécier.
La princesse aurait aimé lui poser de nombreuses questions concernant sa présence en ces lieux, mais ce n'était pas vraiment le moment pour une discussion des plus plaisantes, si possible était-il d'en avoir une avec lui, et au calme. L'atmosphère angoissante continuait d'envahir l'air. Quelque chose d'à peine palpable. Il n'y avait rien de pire. Ne pas voir.
La petite troupe bien atypique fut tirée de sa quête d'une fuite vers...vers on ne sait trop quoi... Après tout un daim comme éclaireur, ce n'était pas chose très commune. Quoiqu'il en soit quelque chose fit tombé à leur passage un rocher du pic qu'ils passaient, faisant fuir le daim et le cheval ambulancier, crier Esmelda. Une fois, le calme revenu et les esprits calmés, s'ouvrait devant eux une grotte dont l'ouverture se trouvait à moins de trois mètres au-dessus du sol. La nature bien faite y avait dessinée un escalier dans la roche. Devant se dressait aussi à présent une vieille maisonnette de bois abandonnée, branlante et en ruine. Deux abris d'infortune face à la menace invisible.
« - Charmant comme auberge de nuit ? Vous avez une préférence, je suppose ??? Mais si vous ne voyez pas d'objection la pierre me paraît bien plus solide, n'est-il pas ? »
La princesse regarda l'escalier.
"- Je suppose que je passe en premier?? Vous semblez homme a se fier au code se la galanterie."
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Mar 21 Mai 2013 - 12:27 | |
| Suivre un Daim, en y repensant, voilà une bien étrange idée qu'il avait eu en compagnie de la Princesse. Tout cela n'avait aucun sens et pourtant comme attirer par quelque chose ou quelqu'un, aucun d'eux ne put s'empêcher de le suivre sans montrer la moindre réticence, bien sûr tous deux ne devaient pas trouver ça tout tout à fait normal et pourtant de comme un accord, ils marchaient à l'unisson semblant partager pour le moment un but commun. Klaus avait pris les devants dans l'éventualité où un imprévus se présenterait à eux, après tout la Princesse avait fait preuve d'une telle adresse pour sortir l'animal en danger de l'eau qu'il valait mieux anticiper sur ces réactions. Et bien entendu, puisqu'il avait pris les devants, il ne prit pas la peine de s'assurer qu'Esmelda Kohan suivait le rythme, seul lui et son cheval avait une quelconque importance, après tout une Princesse de plus ou de moins, ce n'est pas lui qui s'en plaindrait puis il n'aurait plus qu'à se débarrasser du soldat l'air de rien. Elle disait sortir de temps en temps pour rencontrer le commun des mortels ? Amusant, très amusant et alors ? Peu importe ce qu'elle pouvait faire en dehors de son palais, la preuve de son manque d'intuition suffisait à lui seul à démontrer qu'elle ne devait pas sortir tant que ça... Mais peu importe, quoi qu'il en soit, cette remarque n'avait été envoyée que dans le but d'entamer le dialogue avec et tenter tout de même de la rassurer sur la situation. Finalement, il n'était peut-être pas si mauvais que ça le gaillard.
« C'est cela oui... » Glissa-t-il dans la conversation sans plus de conviction.
Evidemment, au fur et à mesure qu'ils progressaient une étrange sensation envahissait le Magicien dont les sens étaient tous en alerte comme lors de l'une de ses nombreuses traques. Pourtant, il ne chassait pas le vampire actuellement, loin de là quoi qu'il n'en savait pas grand-chose à vrai dire. Et si tout cela n'était qu'une simple manipulation de la part de ces êtres détestables pour attirer Klaus et par la même occasion la Princesse dans un piège dont ils ne réchapperaient pas. Tout était fait pour intriguer les compagnons de mésaventure quand soudainement, un rocher se détacha d'on ne sait trop où pour venir s'écraser lourdement sur le sol dans un fracas terrifiant qui laissa échapper un cri de surprise à la Demoiselle que Klaus s'empressa de rejoindre pour se placer devant elle tandis que le cheval lui qui pourtant en avait vu bien plus que ça avec son propriétaire fut prit de panique et s'échappa aussi vite que l'éclair sous l'air interrogateur du Chasseur qui une fois le nuage de terre dissipé jeta un rapide coup d'oeil aux alentours s'attendant à tout moment à faire une mauvaise rencontre. Mais après plusieurs secondes, il n'en fut rien et les premiers mots d'Esmelda vinrent le tirer de ses pensées et en regardant un peu plus loin, il y avait effectivement une étrange maison qui à première vue tenait de façon plus miraculeuse que part la solidité de sa construction, elle n'était pas la plus engageante qui soit et y passer la nuit serait sûrement plus dangereux que de dormir à la belle étoile.
Il y avait aussi un escalier formé par la pierre un peu plus loin menant à l'entrée d'une grotte d'où s'était détacher le bloc de roche tombé un peu plus tôt et visiblement le choix de la Princesse s'était tourné vers celui-ci, elle avait tout de même prit la peine de recueillir l'avis de Klaus avant de prendre une décision, enfin... Quand bien même aurait-il choisi la petite bâtisse, cette dernière ne semblait pas décidée à s'y engager pour passer la nuit et laisser passer le temps et ses dangers de la nuit ici présent.
« Bien sûr... Après vous... Princesse... » Dit-il en enchaînant les courbettes restant incliné jusqu'à ce qu'elle passe devant pour se diriger vers les escaliers. Et une fois qu'Esmelda était passée devant pour se diriger en direction des escaliers, Klaus la suivit de près d'un pas tout aussi régulier que le sien pour rester à une distance raisonnable de la femme dans l'éventualité où elle raterait une marche.
Aux pieds des escaliers de marbre, l'homme s'arrêta tout de même un instant pour faire demi-tour. De son regard sombre il cherchait sa monture perdu dans le paysage du lac noir, au loin sur plusieurs centaines de mètres, il aperçut ce qui semblait être son ombre dissimulé dans la brume épaisse et ténébreuse des lieux. Son cheval semblait se montrer réticent à l'idée d'approcher la grotte, mais pourquoi ? Après tout, même le daim avait pris la fuite, à moins que celui-ci ne se soit fait écraser ? Il n'y avait pourtant aucune trace de sang sur le sol et d'ailleurs la Princesse se serait sûrement offusqué à la vue d'une telle scène.
« De mieux en mieux... Attention où vous mettez les pieds. Il serait dommage de louper une marche... » Envoya-t-il, puis il ne voulait pas non plus devoir poursuivre la route avec le poids aussi léger soit-il de cette dernière sur le dos.
A vue d'oeil l'escalier ne montait pas à plus de quelques mètres au-dessus du sol, l'ascension serait donc rapide à condition de ne pas glisser et s'écraser comme une vulgaire crêpe par terre. Que pouvait-il y avoir en haut ? Visiblement, rien de très avenant puisqu'il s'agissait d'une grotte, ces lieux n'étaient généralement pas les plus chaleureux qui soit. |
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Dim 14 Juil 2013 - 11:19 | |
| Intervention du Maître de Quête :Un quelconque poète et explorateur a un jour dit que les grottes, qui parsemaient le continent, étaient comme les pores de cette terre ; qu’en y pénétrant, l’on pouvait descendre dans les profondeurs d’Armanda, là où résidait le cœur du monde. Bien sûr, cela n’était que fadaises d’un esprit romantique, aucune grotte ne descendant aussi profondément, si ce n’étaient les galeries Vampiriques, lesquelles n’abritaient que la mort et la souffrance.
Néanmoins, certaines cavernes avaient ceci de curieux que de leurs murs de roche, semblaient émaner une étrange aura, une vieille et puissante magie, parfois ténue, parfois vous saisissant violemment aux tripes l’espace d’un court instant, vous laissant essoufflé et sans savoir ce qui vous était arrivé. Du présent antre, si longtemps cachée aux yeux du monde, émanait à travers ses sombres parois un tel envoûtement. Il y avait, au fond de ses entrailles, quelque chose qui vous attirait ; d’invisibles tentacules qui venaient caresser votre peau et attisaient votre curiosité, éveillant en vous l’envie de continuer.
Le sol, en pente douce, devient de plus en plus humide et boueux à mesure que l’on pénètre plus avant dans ce souterrain. Mais ces lieux ne sont pas plus obscurs qu’une chambre éclairée par les rayons Lunaires. Recouverts de scheelite, magnifique minéral fluorescent, les parois irradient d’une faible lueur suffisante néanmoins pour voir et avancer sereinement en ces lieux.
Plus loin, la terre disparaît brusquement, laissant apparaître un gouffre profond de plusieurs dizaines de mètres, au fond duquel coule un furieux torrent d’eau froide et glacée, provenant du Lac Noir. De l’autre côté de cet immense trou circulaire de trente mètres de diamètre, une autre galerie prend naissance. Deux moyens permettent d’y accéder. La première voie est directe : un pont naturel composé de roches et de terre, d’aspect solide bien que vieux au-delà de toute vie humaine, relie les deux tunnels. L’autre voie est plus dangereuse, suscite moins la confiance, mais peut-être est-ce là une manière de signaler que les chemins les plus faciles sont les plus mortels. Cette voie, donc, est constituée d’une mince cornière faisant le tour du trou, où le voyageur pourra, prudemment, avancer tout en se tenant aux nombreuses prises que lui offre le mur.
Que ferez-vous, curieux voyageurs ?
1 – Dédaigner le danger et emprunter le pont pour traverser ? 2 – Craindre quelque mauvais tour de la facilité et passer par la cornière rocheuse ?
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Mar 23 Juil 2013 - 17:38 | |
| Esmelda n'était pas des plus sportive, enfin hormis l'équitation, il fallait l'avouer que la princesse était plutôt orientée vers les sciences, l'astronomie, la musique et la littérature. Et l'escalade ne faisait pas partie de ses loisirs favoris. Sauf quand elle était petite, aux arbres, avec son cousin Korentin pour échapper à leurs nourrices ou précepteurs, ou piquer des cerises. Mais ce n'était pas la même chose que de grimper le long d'une roche, avec derrière soit une menace non connue, et un inconnu dont on ne sait que deux choses : c'est un bon magicien et il n'aime pas la princesse, du moins son titre. Le reste rarement les personnes ne s'y intéressaient, son titre stoppait tout.
Mais là, outre le fait de leur rencontre un peu chaotique, il planait encore un reproche de situation et sa dernière pique, si Esmelda ne l'avait pas compris jusque là, l'aurait compris là. La jeune femme lui lança un regard noir. Elle était peut être princesse mais pas potiche et elle savait mettre un pied devant l'autre.
« - En effet, il serait dommage, mais je compte sur vous et votre dextérité pour me tirer des griffes du vide et de mes faux pas. » rétorqua-t-elle avec un petit sourire avant de continuer. Car ce n'était pas le tout de se faire des politesse, il fallait ensuite assurer.
Esmelda reprit sa route sur la roche inégale, sèche, chemin tortueux, comme son atmosphère. Il se dégageait un air étrange, de peur, un peu malsain et en même temps d'étrange curiosité. Peut être parce que la princesse n'était jamais venue dans ce genre de lieux. Mystérieux et mystique. La jeune femme savait bien où elle se trouvait et le danger qu'elle pouvait en courir tout comme son compagnon, si une garde arrière surveillait et habitait encore les lieux. Après tout, elle comprendrait que leur venue ne soit pas justement la bienvenue en pays vampirique. Il en était de même pour les vampires en territoire humain. Ce qui est valable chez l'un est valable c'est l'autre. Et Esmelda avait envie de respecter cela au plus haut point en rentrant vite chez elle.
En marchant, elle passa sa main le long de la paroi rocheuse. Forte, rugueuse, puissante, vivante malgré son inertie. Elle en cachait des choses et elle en avait vu cette pierre. La vie des vampires, leur errance dans les profondeurs de la nuit. Elle se stoppa un instant pour regarder autour d'elle. Ses doigts fins filaient sur cet amas millénaire, un touché fascinant, emprunt d'une certaine appréhension. Son esprit se mit à vagabonder en gardant ce contact froid.
« - Vous étiez déjà venu auparavant par ici ? » questionna-t-elle en regardant la paroi d'un œil perdu. Curiosité, mais aussi pour avoir la certitude qu'au moins d'un des deux avaient la situation en main.
La jeune femme quitta enfin sa vision perdue pour revenir sur l'homme, avant de regarder ce qui se trouvait face à eux. Deux choix, deux destinées. Le quels choisir ? Seul le bruit du torrent qui déversait sa force rompait le silence qui régnait autour d'eux.
Un pont stable leur permettrait de continuer de façon plus stable leur marche. Esmelda se méfiait des ponts. Ils avaient quelques choses de fourbes et de non fiables. On savait toujours quand on y entrait mais jamais si on pouvait en ressortir.
« -Faire le tour par la corniche, vous semble-t-il judicieux ? »
La princesse semblait le croire.
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Jeu 8 Aoû 2013 - 13:54 | |
| Intervention du Maître de Quête :Les profondeurs sont aussi dangereuses que difficiles d’accès. L’instant d’avant, votre compagnon se trouve à vos côtés, et l’instant d’après le voit éloigné de votre personne, parfois de manière définitive. Tout comme en montagne, il ne faut jamais se croire en sécurité dans une grotte, car ce qui est au-dessus de vous en un rassurant plafond peut se transformer en cercueil de pierre.
Tremble à nouveau la terre, tombe la poussière. Craque la roche, à qui plus rien ne s’accroche. D’immenses blocs de pierre tombent au sol, faisant s’effondrer la galerie, et disparaître ce faisant la seule sortie connue. Les deux voyageurs, ainsi séparés, sont contraints de chacun continuer dans leur voie. L’un peut repartir comme il est venu, et galoper dans le vent loin de cet endroit, tandis que l’autre, l’Humaine, n’a guère d’autre choix que de poursuivre son chemin, avec l’espoir de trouver, quelque part, une échappatoire, au risque de périr ici, loin du ciel étoilé et de ses pairs.
KLAUS FELL QUITTE LE RP |
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Jeu 15 Aoû 2013 - 11:44 | |
| La princesse avançant avec prudence, se tenait à la paroi rocheuse pour s'assurer une bonne prise. Il valait mieux être sûr. Un geste trop brusque et c'était la fin. Et quel dommage de finir ainsi ! Sauf peut être pour Fabius qui aurait la satisfaction de la voir endormie pour toujours. Enfin.
Le pas sûr et léger, Il fallait continuer, ils avaient fait ce choix, pauvres compagnons d'infortune. Au moins, la menace grondante était loin. Du moins Esmelda l'espérait. Mais dans quelle aventure s'était-elle embarquée ? Est-ce que Greg vivait la même chose à chacun de ses voyages ?? Il ne lui disait rien, il lui parlait seulement de ces cadeaux qu'il lui avait rapporté des différentes villes que l'empereur traversait. Esmelda connaissait le fond des voyages de son frère, mais jamais les formes. Pudeur, peur, ou parce que la jeune femme ne comprendrait pas.
Quoiqu'il en était, Esmelda, elle, avait gagné le gros lot. Escalader les corniches non loin de ce qui est nommé le royaume vampirique, en bottes à moitié percées, un pantalon trop grand et la moitié d'une armure trop grande pour elle. Sacré look pour une princesse !! Et pas forcément des plus pratiques.
Mais reculer ou se délester d'une de ses protections serait un tort. Le doute et l'inattendue planaient sur eux. Un peu comme au palais au final. Mais cette fois-ci personne derrière elle à lui dire quoi faire. Bien au contraire, même sous ses airs ironique, le mage la laissait choisir, prendre des décisions par elle même seule, sans codes, sans avoir à se dire « vais-je froisser quelqu'un ? ». Rien de tout cela, il se moquait de qui elle était, et au contraire son statut de princesse était un piège pour voir si elle savait réfléchir sans cette armada de conseillers. Et il n'y avait pas à dire mais cela plaisait à Esmelda. Même avec le ton froid de l'homme.
Mais la princesse n'eut guère à loisir de penser un peu plus à ses considérations, car un grondement sonore fit trembler le sol sous ses pieds et fendit le silence environnement. Esmelda se mit à courir, cherchant à éviter les premiers roulis bouli de pierres qui courraient sur les parois tremblantes. La princesse trébucha sur l'une d'entre elle. Le sol rugueux et rude s'impacta sur sa peau faiblement protégée. Un léger cri de souffle coupé sortit de sa bouche. D'autres pierres continuaient à tomber telle une pluie battante.
La princesse ne put que constater les conséquences de ce malheureux incident. Une roche décrochée se retrouva sur le chemin et surtout que son compagnon d'infortune se retrouvait de l'autre côté.
« - Vous allez bien ??? »
…
« -Ohé vous êtes en vie ? »
Rien, pas un bruit, hormis quelques gravas qui continuaient à rouler le long de la paroi. Esmelda se retrouvait seule. Un chemin étroit de pierre s'offrant à elle comme seule alternative de sortie. La jeune femme se releva, s'époussiéra un peu et n'eut d'autre choix que de continuer. Une grande inspiration à pleins poumons et ses pas reprirent vers l'avant et l'inconnu. Le cœur battant, la princesse se demandait bien comment elle allait pouvoir se sortir de ce guêpier. Le paysage semblait toujours le même : roche, pierre, paroi, chemin de dédale. Un vrai labyrinthe. Elle eut alors une idée. Au cas où. Tous les cinquante mètres, elle grava un signe, une façon de se souvenir qu'elle était passée par là. Il fallait mieux être prudente.
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Mar 3 Sep 2013 - 21:08 | |
| Intervention du Maître de Quête :Imprégné de magie, le sol du continent Armandéen n’a que peu de différences avec un être conscient. Constant, chose immuable dans le temps et dans l’espace, il est là depuis les premiers jours du monde, abritant ses secrets des yeux du monde et les gardant jalousement.
La jeune femme, la jeune hirondelle, si pure et si innocente, si blanche et si lumineuse, s’enfonce dans les sombres profondeurs de la terre. Le sol devient de plus en plus humide, les parois de pierre semblent pleurer, de froides larmes ruisselant à travers elles, leur donnant un aspect presque vivant à la luminescence phosphorescente des pierres.
S’enfoncer sous un lac est risqué, car tôt ou tard, on finit par trouver de l’eau dans les galeries. Et lorsque l’on ne peut faire demi-tour, l’espoir seul oblige les âmes errantes à continuer ; l’espoir de trouver une sortie, quelque part, de remonter vers les cieux étoilés que l’on n’aurait jamais dû quitter.
Seulement, qu’est-ce que l’espoir face aux forces de la Nature ? Un sol humide est bien plus dangereux qu’une meute de loups. Bien que marchant avec autant de grâce que le daim, le pied de la Princesse se pose toujours trop rudement, trop violemment, sur ce petit bout de terre qui longe un féroce et rugissant torrent souterrain. La terre se dérobe soudain sous les pieds de celle qui marchait dessus, et le violent et profond cours d’eau l’emporte loin, loin, loin, accélérant toujours plus, jusqu’à ce que…
L’air succède à l’eau, et ce qui était poisson devient oiseau le temps d’un souffle. Le torrent, lui, débouche sur une grande cavité par un trou situé plusieurs mètres au-dessus… D’un lac. Simple annexe souterraine du Lac Noir, point située aussi profondément que le fond de la grande et sinistre étendue aquatique, mais tout aussi inquiétante dans cette semi-obscurité. Au loin, toutefois, des fleurs. Sur une presqu’île au milieu du lac, se trouve un champ de fleurs, émettant une lueur fantomatique mais ô combien fascinante. Seulement… Un hurlement de loup se fait entendre, et résonne avec force dans cette cathédrale de pierre et d’eau.
Vous êtes tout proche de la victoire et sentez déjà la puissance de l'ingrédient magique. Il ne doit plus être bien loin, plus qu'à tendre la main...
Attention ! Il est protégé par un gardien et... Horreur ! Il vous attaque ! Ce lancé de dés décidera si vous allez gagner contre lui ou pas. Supérieur à 3 il vous donnera la victoire alors qu'un score de 1,2 ou encore 3 vous obligera à fuir à la fin du mp et donc à repartir les mains vides...
Remarque importante : le maître du jeu se contente de lancer le dé et de laisser faire le hasard. Il n'est pas responsable de votre victoire ou de votre défaite et ne pourra rien faire de plus que de suivre les règles. Merci donc de respecter ses décisions et de ne pas chercher à discuter. Ce sera aussi inutile que de mauvais goût.
Dernière édition par Amyelenor Farkstein le Mar 3 Sep 2013 - 21:09, édité 1 fois |
| | | Dracos Honoris Maître du Jeu
| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Mar 3 Sep 2013 - 21:08 | |
| Le membre ' Amyelenor Farkstein' a effectué l'action suivante : Hasard'Hasard' : Résultat : |
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Jeu 5 Sep 2013 - 22:43 | |
| Une route sans fin s'offrait à elle dans ce dédale de chemin rocailleux. De petits cailloux glissaient sous ses pas la faisant parfois trébucher. La fatigue commençait à se faire ressentir, et c'était sans compter sur la peur qui ne quittait pas son cœur. Esmelda ne cessait d'ailleurs de se retourner, comme si quelqu'un pouvait la suivre. Après tout, pourquoi pas, ces lieux étaient un peu trop silencieux pour paraître sécurisant.
Après quelques bonnes minutes de marche, la princesse Kohan fut bien heureuse de voir que le chemin était en descente douce. Finit la grimpette qui faisait bien mal aux mollets princiers peu habitués à ce genre de gymnastique sportive. Et c'est pourquoi avant de reprendre sa route, Esmelda se stoppa un instant. Elle s'appuya sur la roche pour reposer un instant ses pieds. Il ne fallait pas s’asseoir, sinon, elle ne repartirait jamais. Esmelda le savait. Et on la retrouverait là morte, dans de nombreuses années. Il fallait se faire violence et avancer, encore et toujours avancer. Une longue inspiration et la voilà repartit, avec un chemin plus léger pour ses jambes.
Peu à peu le paysage changea un peu. Oh certes, il y avait toujours des pierres, de la roche. Cela ne changeait guère. Malheureusement. Le sol devenait plus meuble, plus humide, les parois plus resserrées et tout aussi humide que le sol. Les profondeurs faisaient place aux chemins de caillasses. La princesse s'enfonçait dans ce chemin de plus en plus sombre et étroit. La seule bonne nouvelle était la paroi lumineuse qui la guidait dans un faible halo d'une beauté bien plus agréable à regarder que de simples cailloux.
Au fur et à mesure que la jeune femme avançait, l'eau devenait plus présente, plus ruisselante. Le lac devait être proche. Mais où. Esmelda était un peu perdue dans la géographie des lieux. A tourner virer, il n'était pas difficile de perdre le nord, et en profondeur aller trouver le soleil pour vous aider. Si cela continuait elle allait se retrouver dessous. Et même si elle commençait à avoir grandement soif, un bain n'était pas prévu au programme. Mais que pouvait-elle faire de plus qu'avancer.
Au détour d'une galerie, son choix se porta sur la voie de gauche, et Esmelda dut se rendre à l'évidence que le bain allait être de rigueur. Déjà, elle prenait de plus en plus un bain de pieds au fur et à mesure de ses pas. Du simple splotche que faisaient ses bottes à l'entrée des galeries, on pouvait entendre maintenant que de l'eau brassée par ses pas. Quelle poisse ! Reculer ? Non Il n'y avait aucune sortie, peut être auprès du lac ? Mais après.
Esmelda n'eut guère le temps d'y penser bien longtemps, car un torrent d'eau l'emporta sans plus de ménage alors qu'au détour d'une galerie elle tourna à droite. Essayant de rester à la surface pour pouvoir respirer, Esmelda se faisait ballotter contre les parois sans pouvoir s'en accrocher. Buvant la tasse, se débattant contre l'élément de l'eau pour ne pas se noyer, la princesse ne pouvait que se laisser faire en attendant. En attendant quoi, de périr sous les flots, d'attendre que le torrent se jette dans le lac ou en extérieur. L'eau remuante pour le moment ne lui laissait guère d'espoir quand à l'issue, et la princesse allait renoncer, trop épuisée, quand la princesse sentit l'air prendre le dessus sur l'eau. Elle en inspira une grande bouffée. Le torrent débouchait sur une grande cavité par un trou situé plusieurs mètres au-dessus d'un lac toujours obscur, mais d'où émanait une lumière étrange. Esmelda prit un instant pour analyser les lieux et sa situation. Déjà elle était en vie. Trempée comme une soupe, mais en vie. La princesse remis de l'ordre dans ses cheveux dégoulinant sur sa chemise. Un bon bain gratuit. Elle n'avait en cet instant, rien d'une princesse. Juste d'une soupière.
Sur une presqu’île au milieu du lac, la princesse pouvait voir un champ de fleurs, d'où émanait la lumière. Mais tout d'un coup un hurlement de loup se fit entendre, et résonna avec force dans cette cathédrale de pierre et d’eau. Ni une ni deux, autant être sur terre ferme auprès de la lumière, la princesse courra vers l'étendue de fleurs. Mais à peine quelques pas de fait, Esmelda se fit attaquer par le gardien des lieux. Comme si elle avait besoin de ça. En plus quand ce gardien n'est rien d'autre qu'un loup, animal au combien merveilleux pour la princesse. Alors comment s'en prendre à lui. Enfin, elle n'allait pas tergiverser longtemps étant donner que le loup arrivait vers elle gueule béante.
Esme eut la première réaction de lancer un sortilège de bourrasque pour éloigner un temps la bête de sa personne et réfléchir à sa situation. |
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Mer 11 Sep 2013 - 19:00 | |
| Intervention du Maître de Quête :L’odeur l’avait réveillé. Une odeur qu’elle avait déjà connue ; celle d’une femelle Humaine. Une odeur alléchante, assurément, mais elle n’était pas là pour ça. Non, elle était la Gardienne de ce lieu depuis bien des années, ne sortant de son sommeil que lorsque venait le moment de le défendre contre les envahisseurs. Myrio se leva, s’étira et s’ébroua, puis leva la tête vers le "ciel" et hurla.
La Gardienne se dirigea vers l’intruse, qui venait de prendre pied sur son territoire. Elle dénuda les crocs et se mit à gronder d’un air menaçant. Cela ne sembla pas faire reculer la femelle, qui au contraire continuer d’approcher. Prenant appui sur ses pattes arrières, la louve s’élança vers sa proie, mais fut soudainement repoussée vers l’arrière par du vent. Une magicienne !
Myrio gronda de plus belle lorsqu’elle eut retrouvé son équilibre. Elle se mit à tourner lentement autour de l’Humaine, attendant le moment propice pour attaquer, comme elle le faisait à chaque fois. Les Humains étaient des proies si prévisibles ; et leur bipédie les rendait d’autant plus lent, et promptes à tomber. Si elle avait pu sourire, elle l’aurait fait assurément.
Soudain, aussi vive que l’éclair, la louve se jeta sur la femelle, puis fit un vif écart sur le côté lorsqu’elle parvint à sa hauteur. Longtemps avant, dans ses souvenirs aussi brumeux que l’était le lac souterrain lorsque l’air venait à se réchauffer, elle aimait chasser en meute, mais ce plaisir lui avait été retiré. Désormais, il lui fallait se contenter d’une chasse en solitaire, trop brève, et souvent peu intense. Revenant vers l’Humaine, Myrio bondit, les crocs tendus vers la gorge de celle-ci. Autant en finir rapidement, pour ne pas être frustrée. |
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Jeu 12 Sep 2013 - 21:33 | |
| Un loup, rien de plus. Un loup qui l'attaquait. C'est vrai qu'il ne manquait plus que ça. Des vampires, un mage, un daim, des roches, de l'eau et un loup. C'est la suite logique. La seule chose de positif, c'est que c'était un loup. Un animal. Pas un esprit étrange ou une bête horrible. Esmelda adorait les loups, certes cela changerait peut être après cette aventure. La puissance de leurs crocs, la douceur de leurs poils, leur esprits de meute et la beauté de leur regard, ces animaux avaient tout pour plaire. Mais peut être que en peinture.
Le hurlement du loup lui fit froid dans le dos, à moins que se soit l'eau qui était toujours présente autour d'elle. Humide et terrifiante, voilà l'ambiance. Certes, Esmelda n'avait pas espéré voir d'un coup un accueil bienveillant dans ce lieu, mais de là à se faire manger par un loup montrant ses babines et grognant. Et là pas question de tenter de mordre le loup comme son chien. L'animal sauvage n'avait pas l'instinct docile de son compagnon à quatre pattes.
Alors que la la bête lui sautait dessus crocs dehors, Esmelda poussa un cri à bout de souffle. Que faire ? Déjà Esmelda ne voulait pas lui faire de mal, elle voulait juste sortir de ce bourbier. Rien de plus. Le vent s'était pour l'éloigner d'elle, rien de plus. Certes voir du coup de plus près la terre ferme et les brillances dessus. Lumières vives quand on sort du noir ça attire les papillons.
Mais le loup semblait vouloir jouer avec elle et ses nerfs. Un bond sur le côté et Esmelda dut se contorsionner sur le côtés pour voir la bête. D'une voix frêle et tremblante :
« - Roo coucher le loup »
Mais il ne se coucha pas, il se jeta encore sur elle. Réflexe de la princesse. Se baisser dans l'eau pour que la bête passe au dessus d'elle. Oui y'avait mieux comme technique de défense, mais Esmelda n'avait que peu de moyen à sa disposition. Puis dans l'eau pas évident. Au moins maintenant elle put marcher à grande jambe sur la terre ferme en entendant dans son dos la bête faire demi-tour, sûrement pas heureuse d'avoir râté sa proie. Sur le sol, la princesse prit soin de ne pas mettre les pieds n'importe où et surtout regarda vite si elle pouvait avoir une porte de sortie.
Mais pas le temps de réfléchir que le loup revenait.
« - Mais va donc chasser un autre gibier, et laisse moi rentrer chez moi, je vais finir par te faire mal. »
Esmelda chercha à gagner du temps sans blesser la bête, la lumière vive rendrait le loup aveugle un instant, le temps de l'immobiliser avec un nouveau sort et ensuite de fuir. Mais par où ??? Esmelda tournait virait en cherchant une solution à son calvaire, en essayant par dessus tout à ne pas écraser les fleurs lumineuses au sol. Il en émanait une beauté étrange et quelque peu fascinantes, une respect étrange. Quelque chose d'à peine palpable, mais bien présent. Si elle n'était pas là pour autre chose que fuir, elle se serait arrêtée admirer plus longtemps la beauté des lieux.
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| Sujet: Re: De l'ombre à la lumière [QUETE- Klaus Fell] TERMINE Mer 25 Sep 2013 - 13:54 | |
| Intervention du Maître de Quête :Ses crocs se refermèrent sur du vide, et ses pattes retrouvèrent le contact du sol humide. L’Humaine s’était baissée juste au moment où elle arrivait à sa hauteur et, emportée par son élan, la louve n’avait pu corriger sa trajectoire. De frustration et de colère, Myrio gronda en regardant l’intruse. Qu’à cela ne tienne, elle lui ferait payer le prix de son imprudence.
Seulement, l’Humaine fut plus rapide qu’elle. Alors qu’elle semblait vouloir fuir, lui offrant la cible facile qu’était son dos, la femelle disparut soudain dans un halo de lumière qui n’avait de cesse de s’agrandir, de s’agrandir, de s’agrandir. Les yeux de Myrio, habitués depuis des siècles à une obscurité quasi complète, n’eût été ces fleurs lumineuses, se mirent soudain à la brûler tandis que le monde disparaissait. La louve couina de douleur, tandis qu’elle reculait pour essayer de se mettre à l’abri. La douleur était telle qu’elle n’en avait jamais connue d’aussi intense auparavant. Ses pattes soudain glissèrent, et elle sentit sa fourrure se gorger d’eau tandis qu’elle tombait dans le lac. Myrio paniquait, tentait de regagner la terre ferme, de se sortir de là, lorsque soudain, elle prit conscience qu’elle avait échoué. L’Humaine était parvenue à pénétrer dans le lieu qu’elle avait à protéger. Cette ultime pensée accompagna l’extinction de sa conscience.Esmelda Kohan a terminé sa quête avec succès, et repart donc avec une Fleur Élémentaire. Encore merci de votre participation, et félicitations |
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