Au début de leur mariage, les parents d’Aëla ne s’aimaient pas vraiment. Lui trouvait sa femme trop timide et elle trouvait son époux trop bavard. Et puis, au fil de temps, les deux jeunes gens apprirent à se connaître et s’appréciait de plus en plus en même temps que les années passaient. Et puis, au bout de cinq années de mariage, la baronne mis au monde des jumeaux. Chose rares mais possible. Une fille et un garçon. Aëla et Alan furent donc les deux premiers de la famille. Très vite, Aëla se révéla être une jeune fille pleine de charme et de vitalité. Très aimante et attentionnée, elle n’était cependant pas la dernier à défier les lois de leur paternel. Souvent étaient les fois ou les deux jumeaux s’en allaient dans les gens pour prendre au part à la moisson ou même, ils leur arrivaient d’aider les bergers à s’occupé de leurs moutons. Ils étaient connus dans tout le village et étaient apprécié par la plupart des paysans. Même si, devenus plus vieux Aëla et son frère jumeau s’éloignèrent l’un de l’autre, ils ne perdirent jamais ce lien si spécial qui les unit. Destiné à devenir une épouse exemplaire, Aëla avait la charge, avec l’aide de sa mère, des plus enfants de la famille. Elle du aussi apprendre à coudre, bien qu’elle détestait ça. Heureusement pour elle, son père avait insisté pour qu’elle prenne des cours de maniement de l’épée et des poignards pour qu’elle puisse assurer sa propre sécurité. La future baronne devait aussi prendre des cours d’équitation. Elle apprit rapidement et pu aller faire des balades, que se soit seule ou avec son frère.

C’était d’ailleurs lors d’une de ses balades qu’elle le rencontrât. Un homme mystérieux mais particulièrement beau et attirant. Ses cheveux courts sombres et ses yeux noirs. Il se disait poète mais la jeune femme n’avait pu s’empêcher de remarquer une lueur étrange dans ses yeux. Elle pensait que c’était une lueur de désir et d’envie, mais elle n’en avait jamais été sûre. Toujours est-il que, rencontrant cet homme souvent, elle avait finalement apprit par apprendre son nom : Bran. Et puis, au fil des mois, une certaine amitié s’était liée entre les deux personnes. Une amitié qui se transforma ensuite en amour. Bien évidemment qu’Aëla n’avait pas le droit de fréquenter cet homme et encore moins de tomber amoureux de lui, mais, sa naïveté l’emportait sur sa raison et elle ne put s’empêcher d’aimer cet homme si mystérieux qui ne cessait de la complimenter sur ses yeux et sur ses cheveux.  Et puis, un jour, la jeune femme décida de présenté son amour à sa famille. Elle n’avait pas imaginé un seul moment que ses parents allaient réagir de cette manière. La jeune baronne avait, en effet, été consigné dans sa chambre jusqu'à nouvelle. Son amant lui, avait été jeté comme un malpropre. Ils leur étaient strictement interdits de se revoir. Mais, un soir, alors qu’elle s’apprêtait à se coucher, Aëla entendit quelque chose au dehors. Un bruit de cailloux sur sa fenêtre l’attira et elle ouvrit ses volets. Sans crier gare, Bran sauta d’une démarche souple dans sa chambre. La jeune femme, quelque peu surprise des capacités physiques de son aimé se jeta dans ses bras, les larmes aux yeux. D’une voix douce, il lui souffla à l’oreille.

« Viens. Pars avec moi. Nous pourrions vivre heureux tout les deux. Tu pourrais être libre ! »

Mais, étant décidée à écouter ses parents, Aëla lui répondit dans un sanglot.

« Je suis désolée. Ce n’est pas possible. Je..je ne peux pas. Je ne peux pas partir d’ici. Je..c’est impossible. Cette fois, c’est vraiment fini Bran. »

Elle avait dit cela d’une voix saccadé. Et puis, alors qu’un blanc venait de s’installer dans la chambre, l’homme entra dans une fureur telle, qu’il poussa un cri de colère. Comment pouvait-elle ? Comment pouvait-elle le laisser ? Le jeter comme une vieille chaussette ? Non, elle ne se débarrasserait pas de lui comme ça. Personne ne pouvait se débarrassé de lui. Pas comme ça. Pas du tout même ! Alors, il découvrit ses dents pointues, dans un petit rictus et se jeta sur Aëla qui ne pouvait s’empêcher de pousser des cris de terreur. Bran planta ses crocs de prédateurs dans le cou de la jeune femme. Son expérience de vampire lui permit de ne pas perdre son temps à recherché une veine et, rapidement, il vida sa victime de son sang jusqu'à ce que le père de celle-ci ouvre la chambre avec force. IL tenait une torche dans ses mains et s’en servit pour faire fuir le vampire, qui n’avait en aucun cas l’intention de le tuer, bien que cela ait pu être intéressant. Bran s’en alla et laissa Aëla agonisante sur le plancher de sa chambre.

Quand Aëla se réveilla. Elle se trouvait dans son lit. Ses cheveux emmêlé et ses courbatures lui rappela les évènements de la nuit. Elle trouva son père près d’elle, la regardant d’un air triste. Il avait essayé, dans la nuit, de se procurer l’antidote mais, hélas il n’y était pas parvenu. Il avait alors, sur un coup de tête laissé sa fille vivre. Mais en sachant ce qu’elle était devenu. Il prit la parole d’une voix basse.

« Ecoute ma chérie. Tu ne peux pas resté ici. Tu es un danger pour le monde. Tu dois partir. Tout le monde dort encore. J’ai fait sellé ton cheval et préparé un sac ou tu retrouvera tes affaires de voyages. Il faut que tu partes. »

Voyant que sa fille ne bougeait pas, il ajouta d’une voix qui n’acceptait aucun commentaire.

« Maintenant ! »

Aëla se sentait différente cependant, elle ne contesta pas longtemps les ordres de son père. Elle enfila un pantalon noir et une tunique rouge. Elle prit aussi ses bottes d’équitation et se rendit dans l’écurie. Curieusement, elle n’avait pas faim. Mais une soif incomparable la tiraillait. Elle ne put s’empêcher, une fois dans les écuries, de se jeter sur le palefrenier. Après avoir cherché un certain temps une veine, elle but tout sont sang. Elle n’avait pas pu s’en empêcher. Elle avait sentit son cœur battre et son sang  qui coulait dans ses veines. Terrifiée par ce qu’elle venait de faire, elle monta rapidement en selle et s’en alla dans le soleil levant au grand galop, abandonnant derrière elle maison, famille et amis. Après avoir galopé pendant un long moment, le soleil étant arrivé à son zénith, la jeune femme du s’arrêter. Elle ne se sentait pas bien et recommençait à avoir soif. Mais, alors qu’elle s’était arrêtée près d’un ruisseau pour y faire boire son cheval, un homme se présenta devant elle. Brun. Grand. Et mystérieux. Et puis, quelque chose effraya la jeune femme. En effet, elle croyait connaître cet homme mais se rappela plus ou elle l’avait déjà vu. Pareillement, elle ne souvenait plus de l’endroit d’où elle venait. Elle avait oublié le nom de ses parents. Même le nom de son cheval lui avait quitté l’esprit. Elle se rappelait seulement que son prénom commençait par un G. Alors son nouveau nom serait G (prononcé Gee). Quant à  son prénom. Elle se souvenait qu’elle s’appelait Aëla. Et son nom devait être quelque chose du genre Deza.. Dezane.. Dezanges ! Voilà ! Au moins, elle se souvenait de qui elle était, ce qui était une très bonne chose.

Revenons à l’homme ! Celui se présenta comme s’appelant Bran. Il ne tarissait pas d’éloge quant à la beauté de la jeune femme et lui proposa son aide. Elle accepta. Elle sentait que cet homme pouvait lui apprendre beaucoup de chose et ne pouvait laisser passer l’occasion d’obtenir de l’aide. Alors, l’homme lui apprit. Il lui apprit comment tuer un homme. Comment boire son sang. Il lui apprit à mettre ses émotions de côté. Il lui apprit à se battre aussi. Il a fait d’elle la femme, la vampire qu’elle ai aujourd’hui. Un jour, alors que Bran annonça à son apprentie qu’elle allait devoir tuer une personne hautement placé, la jeune femme se remémora quelque brides de son passé. Elle se rappela surtout le visage de l’homme qui l’avait transformé. L’homme qu’elle s’était promis de tuer. Alors, elle se jeta sur Bran, et, de toute sa force lui arracha la tête. Son maître était mort. Sa formation était terminée. Il avait fait d’elle une tueuse expérimentée. Elle devint un assassin reconnut.