La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
Sujet: Opium Mirabilia, le Magnifique. [Terminé] Sam 17 Aoû 2013 - 1:41
Opium Mirabília
L'important, ce n'est pas d'avoir fait quelque chose, c'est que les gens pensent, soient persuadés que vous l'ayez fait. En somme, le plus puissant sortilège peut n'être qu'un simple truc...
« Moi venir de Nullepart, aller Partout, guider par Rien! » un Gobelin
Race:Vampire
Nom:Opium
Prénom:Mirabília
Surnom(s):le Prestidigitateur
Titre: Nihil
Date de naissance:le premier jour du second mois de l’Hivers de l’an 954 de l'Âge d’Argent
Age réel:802 ans
Age vampirique:763 ans
Lieu de naissance:Aldaria la Superbe
Lieu de vie:Itinérant
Rang social:Noble
Poste/emploi:Directeur du Cirque des Mille Merveilles, Prestidigitateur, Gardien des Secrets des Sombres Ruelles, ancien Conseiller et ancien membre de la guilde du Souffle de Circée pendant sa vie humaine (sa «jeunesse», comme il l’appelle).
Guilde:Aucune
Compétences
Citation:
« Savoir l'utiliser, c'est bien. Avoir le temps de le faire, c'est mieux. » Vesper Hubris
Alignement:Neutre tendance maléfique
Arme principale:
Arbalète de Poing en bois de Ronce Noire, un bijou de technique vampirique avec une touche ornementale sobre et raffinée.
Trois Dagues, simples, élégantes, petites mais tellement efficaces.
Une d’elles est Enchantée, elle se dédouble quand elle se déplace, l’une des deux images est une illusion, l’autre est bien réelle, reste à savoir laquelle est quoi/
Une autre est basée sur le même principe que l’Épée Venin, elle produit son propre poison.
La dernière est «juste» bien aiguisée.
Autres objets:
Tunique de Mage de Bataille des Ombres, un souvenir emporté d'Ygg-Chal 3
Poussière d'Ambre, pour un dernier tour de réserve au cas où... 3
Potion d'Attirance Extrême qu'il utilise exclusivement en tant que parfum. 3
Verroterie du Sang Vénérable, un bijou de famille en quelque sorte, pris sur le cadavre pas encore tempéré de son ancien mentor.3
Coffre des Ombres, du sur mesure avec un double-fond des plus pratiques. 1
Un Cirque et la quantité d’objets insolites qu’il contient, assez mineur comme possession, mais il est toujours agréable de le rappeler. 2
Notes:
1 Vu de l’extérieur, le coffre est des plus banals, bois, cerclage en fer, un cadenas,… ce qui est intéressant est l’intérieur. Il a un double fond qui a les mêmes propriétés, et est d’ailleurs construit sur le même modèle, que les Sacoche des Ombres. 2La description de ce dernier viendra, si il m’est accordé, pour être valider naturellement. 3Je reconnais que j’ai peut-être abusé sur le set de départ, si besoin, on peut les décompter directement de mon argent comme étant la partie «en nature» de mon pécule de base.
Caractéristiques:
Physique:
Force physique: Moyen
Agilité: Maître
Réflexes: Moyen
Endurance: Faible
Résistance: Moyen
Beauté: Faible
Mental:
Force mentale: Très Bon
Patience/self contrôle: Très bon
Intelligence: Maître
Arrogance: Moyen
Gentillesse: Faible
Prestance/charisme: Maître
Mémoire: Bon
Combat:
Epée: Faible
Dague doubles ou simple: Très bon
Poignard: Très Bon
Lance: Catastrophique
Bâton: Catastrophique
Hache: Catastrophique
Faux: Catastrophique
Art du lancé (poignard, petite hache...): Maître
Art de la parade (bouclier ou arme): Moyen
Arc: Faible
Arbalète : Maître
Mains nues/pugilat: Moyen
Equitation: Très faible
Totem:totem et niveau
Style de magie principal:Ténèbres
Puissance magique innée:Bon
Niveau magique:A déterminer
Descriptions
Citation:
« Eh! Monique, elle est tellement maigre, que si elle voudrait maigrir encore, faudrait qu'elle perde un os! »
Coluche.
Physique :
Illustration:
Opium aime cultiver son image. Il s'est rendu compte que le charisme et l'influence sont avant tout une question d'impression, de paraître. Il aime intriguer par le mystère, aussi c'est comme cela qu'il a régler son apparence. Depuis sa fuite dans les catacombes de Gloria, il est toujours demeuré masqué, le masque a simplement évolué. On est loin de la grossière sculpture de bois, désormais c'est d'ivoire et d'argent qu'est fait son visage. Les plumes grises magnifient l'ensemble dans une coiffe subtile de métal et de pierreries. Il est constamment revêtu d'amples capes et robes de soie, une protection rêvée contre le soleil. De plus, cet accoutrement a l'avantage de rendre ses mouvements et les limites de son corps flous pour un éventuel adversaire. Les étoffes permettent également de masquer les armes et de dissimuler une éventuelle armure. Les nombreuses poches de l'habit sont encore un de ses nombreux atouts. Il préfère le turquoise, le rouge et le violet dans ses teintes mais n’est pas contre un peu de vert émeraude de temps en temps, si vous souhaitez tout savoir.
De son vrai visage et de son aspect, les gens ont fini par oublié forme et couleur. On peut juste encore apercevoir de temps à autre, quand on est chanceux, l'éclat des yeux au pupille violacée de ce Vampire si bien caché sous son surplis. De son corps de vivant sur le déclin, élancé et de haute stature, on ne distingue presque rien. Et ses mains gantées de coton noir ne donne pas plus d'indice. Son maintien est régalien, il possède l'espace tel le premier rôle montant sur la scène d'un théâtre, et ce quelque soit la situation. On ne voit jamais que lui et c'est là toute la subtilité, parce que dans le contexte de son Cirque, personne ne soupçonnera jamais que ce marginal peut cacher une créature assoiffée de sang et peu scrupuleuse. Avec un masque, le beau peut devenir moche, l'immonde peut se voir magnifique et le monde peut se faire néant.
Caractère :
Illustration:
Orgueilleux, égoïste, calculateur, ambitieux, cupide, opportuniste, autant d’adjectif qui pourraient à eux seuls donner un bel aperçut d’Opium. Certain le décriront également subtil, d’autres lâche. Il se cache derrière son masque pour mieux vous échapper et à la fois pour mieux vous piéger. Donner avec la main gauche pour reprendre avec la droite est sa spécialité. Dans un accord, il n’est jamais perdant, si c’est le cas, c’est que l’autre ne profitera pas longtemps de l’avantage.
Il est dure également, parce qu’il vit dans un milieu dure. Les ombres sont rudes et si on ne se montre pas au moins aussi ferme qu’elles, elles vous noient. Aussi, il mène sa barque avec une sévérité rare. Pourtant, sous cette froideur, on peut dire qu’il a une forme d’attachement à ceux qu’il a fini par considérer comme les siens. Opium n’est plus humain. Il a essayé les Vampire, mais Ygg-Chal ne lui a pas vraiment plu. Aussi, c’est dans son nouveau milieu qu’il évolue au mieux. On ne peut pas vraiment dire qu’il les aime, mais il se comporte réellement comme un père pour eux, tentant de les protéger au mieux et d’assurer leur subsistance. Et cet attachement prend parfois le pas sur bien des choses.
Son passé lui a appris à calculer, considérer les choses froidement. Il lui a également montré comment raisonner en termes de chiffre et de potentiel. Lorsqu’Opium pause ses yeux sur quelqu’un, il jauge sa force, son potentiel et éventuellement le prix auquel il peut le revendre avant de le considérer comme de la nourriture. Lorsqu’il regarde un objet, le raisonnement est le même. Il ne s’encombre pas de choses inutiles.
Pourtant, paradoxalement, il a une faiblesse dans sa froideur. Il lui arrive d’avoir des lubies. De ressentir un désir puissant et inextinguible pour certains objets, rarement certaines personnes. C’est ce qui l’a fait prendre des risques pour Dévoreuse par exemple et ce qui lui en fera à nouveau prendre quand il désirera autre chose. Dans ces cas là, on peut dire que sa faim justifie ses moyens. Il reste encore cela dit des choses qui ont assez d’importance que pour freiner ses appétits. On ne sait pas vraiment d’où lui vient ce manque à combler, mais on peut supposer que les souvenirs consécutifs à sa transformation n’ont jamais vraiment disparu et qu’ils continuent à leur façon de le hanter.
Il est également prudent et patient, pas le plus patient, certes, mais tout de même. Il est trop habitué à tendre des Illusions et des pièges que pour foncer tête baissée dans l’un d’eux. Il est aussi intéressant de se demander pourquoi cela lui est-il déjà arrivé. Est-il tombé dans un piège bêtement, ou l’a-t-il déclenché volontairement? Tortueux et retors, c’est à la fois une qualité et un défaut.
Mais Opium a son surnom et il le porte bien. Opium le Prestidigitateur, il travestit la réalité et se sert du doute à outrance. Sa carte maîtresse reste sa prestance, son charisme. Sa vie est une scène est au mieux il jouera, au plus longtemps il vivra. Que ce soit en feignant la force et la puissance à Ygg-Chal, en mimant l’innocence dans l’Empire ou en singeant la dévotion au Néant, il change de masque pour mieux respirer dans l’eau où il baigne. Opportuniste, peut-être, traître, un peu, volatile, surement. Mais oh Grands Esprits! certainement pas versatile. Opium sait où sont ses intérêts…
En somme, c’est un peu tout cela Opium. De l’humain résiduel, du Vampire lunatique, du commerçant froid, un soupçon de stratège cruel et une patience incertaine. Mais avant toute autre chose, Opium Mirabília est un prestidigitateur, un menteur et un illusionniste. Et on raconte qu’il a un but en ce moment, un objectif qu’il compte bien atteindre, quitte à devoir éliminer chaque obstacle l’en séparant…
Liens
Citation:
« Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal. » Pierre Desproges.
Achroma Seithvelj: un de ses contemporains au Conseil, pendant le treizième siècle de l’Âge d’Argent. Préposé au titre de Prince, Opium s'opposa à sa nomination pour éviter de voir la place occupée et parce qu'il ne pouvait lui-même pas accéder à la fonction, faute d'alliés suffisamment influents. C'est une relation neutre voire relativement amicale, Achroma n'ayant jamais désiré le trône.
Lorenz Wintel: Il le considère comme un prétentieux un peu trop ambitieux surtout depuis qu'il a bu le sang d'un Dragon. Suivant de loin, depuis un certain temps, l'évolution de la politique d'Ygg-Chal, Opium reste circonspect au vu de sa force et de son caractère. Il n'est pas en désaccord avec ses idées, mais il ne fait pas partie de ses alliés. Opium n'est l'allié de personne sauf de lui-même.
Althaïa Actaaë: Opium s'est juré de lui faire payer un jour l’affront qu’elle lui a fait en le repoussant. Mais naturellement, s’ils se revoient, il n’en laissera rien paraître, la vengeance est un plat qui se mange froid et qui se présente comme une surprise.
Isendal Ithil: Ce que l’on pourrait appeler un ami, en tout cas ils sont en échange de bon procédé, tant que le marché tient, il n’y a pas de raison que leur alliance change.
Mélusine Lorey: C’est une associée pour le moins compétente avec sa bande de louveteaux. Leurs affaires sont florissantes, aussi bien pour le recèle que pour les commandes. Et Opium ne mange pas les associés.
Hyrriena Moledvina: Il n’y a pas réellement eu de rapport entre Opium et la Vampire, mais ce qu’elle possède désormais, il le veut. Aussi, cela fait-il qu’ils sont désormais ennemis. Mais rien n’est immuable…
Yvia Neriwen: Elle est en quelque sorte son contact au sein de son ancienne guilde, le Souffle. Il n’a jamais eu à se plaindre de ses services que ce soit pour lui ou pour un commanditaire pour lequel il jouait les intermédiaires. Sa haine pour les dirigeants humains et elfes pourrait fort bien renforcer leurs relations professionnelles.
Deuteros Laetatio: son associé dans le Cirque, ou plutôt son subordonné direct. Il a toute sa confiance. C’est lui qui s’occupe des affaires en l’absence de son patron. Il est un magicien d’exception même si moins puissant que son maître. Malgré la confiance qui lui est donnée, son mental reste particulier...
Innéa Laetatio: soeur jumelle de Deuteros, c’est une acrobate de haut vole. Sa magie n’est pas aussi puissante que celle de son frère, mais elle le complémente très bien de par sa force et son agilité. C’est elle qui s’occupe des affaires moins officielle en l’absence du maître. Sa confiance lui est également acquise.
Rumeurs
Citation:
« Qu'on parle de vous, c'est affreux. Mais il y a une chose pire : c'est qu'on n'en parle pas. » Oscar Wilde
On raconte qu’il aurait une meilleure mémoire que ce qu’il veut bien admettre.
Il aurait contribué au vol de la Dévoreuse et l’aurait possédée. Cependant, elle lui a échappé dans des circonstances tout aussi mystérieuses. Il s’emploierait à la retrouver. Selon les opinions des rares personnes au fait de ces dires, ce serait soit pour la posséder à nouveau, ou bien pour l’offrir au plus offrant. Que ce soit l’un ou l’autre, lui ne désirerait en tout cas pas l’utiliser, mais l’avoir dans ses biens est sans doute une pensée assez plaisante pour son ego. S’il est vrai qu’il l’a possédée, il semblerait que ce soit le seul usage qu’il en ait fait à l’époque, au vu du peu de perversion qu’il en a subit.
Il continuerait à avoir des sources dans les souterrains qui le tiendraient au courant des affaires vampiriques.
Son Cirque cacherait autant de Merveilles que son nom l'indique...
Il aurait eu des contacts avec certains rassemblements illégaux d'Alayiens avant l'invasion. Cela expliquerait comment il a pu parvenir à suivre son chemin si aisément au milieu d'un Empire en guerre. La nature de ces hypothétiques échanges reste obscure.
Il connaîtrait les catacombes, les passages secrets et les souterrains de presque toutes les villes de l’Empire.
Derrière l'écran
Citation:
« Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre. » Jean-Jacques Rousseau
Petite présentation: Je m'appelle Pierre-Louis, j'ai 20 ans, je suis Belge et étudie la médecine à l'UCL à Bruxelles, prochainement en troisième, je l'espère.
J'ai toujours adoré la littérature, que ce soit la lecture ou bien l'écriture. Il y a encore huit mois je ne connaissais pas le monde du RP sur forum. J'ai eu le malheur et le bonheur de découvrir cela en décembre dernier et je m'y suis vite fait. Depuis, de l'eau a passé sous les ponts, j'en suis à mon quatrième compte sur mon forum de départ, je suis également MJ sur un forum qui a hélas pris l'eau à cause d'un quête désastreuse et d'une désertion de la part de plusieurs membres du staff, mais ceux qui restent ne comptent pas le laisser à la dérive.
A part cela, je fais aussi du jeu de rôle grandeur nature (GN pour les initiés) depuis à peu près un an et demi. C'est un loisir dans lequel je m'épanouis et qui me convient assez pour le moment. Il m'a permis de faire beaucoup de rencontre et d'élargir mes horizons. Je suis d'ailleurs administrateur fondateur d'une asbl axé sur l'activité immersive, dont le GN. Je vais d'ailleurs devoir la quitter sous peu pour un peu favoriser mes études quand même. ^^"
Tant qu'on est dans ce genre de loisir, j'entre dans un Kot à Projet (kot: belgicisme désignant une chambre d'étudiant, très pratique d'emploi de par le caractère court du mot) axé sur le conte. Donc tout ça pour dire qu'à ce niveau je ne vais vraiment être blindé cette année. Et on ne s'arrête pas là, j'ai fait un peu de théâtre dans ma jeunesse, que j'ai du arrêter à cause des études toujours. Je dessine encore pendant mes heures perdues. Rien de virtuel, j'en suis encore au crayon, mais la tablette graphique m'attire de plus en plus, d'autant quand je vois le temps que je perds à chercher des images.
J'apprécie encore assez le sport aussi. Même si il ne me reste que peu de temps pour le pratiquer. Principalement le jogging et la natation. J'aimerais bien me lancer dans les vingt kilomètre de Bruxelles cette année. J'écoute également de la musique comme tout un chacun, avec comme coup de cœur spécial de cette année Woodkid et l'album The Golden Age.
Voilà, je pense que je pourrai difficilement en dire plus sur moi et que vous avez surtout de quoi faire une petite overdose. Dieu que j'étais loquace aujourd'hui. x) Mais si il y a encore des questions, je vous en prie, n'hésitez pas.
Rythme RP: Généralement quatre jours est la limite maximale d'attente que je m'impose à la base. Il me faut entre 45 minutes et deux heures pour écrire une réponse, cela dépend des jours. Bien sûr, il reste des inconvénients majeurs et vous remarquerez que mon nombre de RP chutera à l'approche du mois de janvier et de juin, mais bon faut ce qui faut IRL aussi. ^^
Particularités RP: Je ne suis pas un débutant, pas un vétéran non plus d'ailleurs, et j'apprends vite. J'ai souvent l'habitude de RPer avec les nouveaux arrivants, parce que je sais que ce n'est pas évident de trouver un compagnon de RP au début. Mon personnage a également été pensé pour être relativement accessible par plusieurs types de personnages différents, aussi bien nobles par les intrigues dans lesquelles il pourrait tremper que de basse extraction au vu de sa couverture qui amasse et brasse des foules.
Je suis aussi un fan des events par les joueurs, pour les joueurs. Une méthode sympathique de créer de l'activité sans devoir attendre un MJ ou sans devoir passer par le staff. Parfois, on perd un peu le contrôle au niveau des conséquences, mais c'est toujours assez drôle.
Comment avez vous découvert le forum: Un ami qui galérait sur sa fiche et à qui j'ai eu le malheur de demander l'adresse pour voir.
Le code du règlement:
Près de Mille Ans d’Illusions…
Opium est né à la toute fin de l’année 954 de l’Âge d’Argent au cœur d’Aldaria la Superbe. On connait de sa famille qu’elle était de noble lignée, le moins que l’on puisse dire étant donné qu’elle comptait au sein de son arbre généalogique plusieurs dragonniers, dont le grand père de l’enfant qui venait de naître par une froide après midi sous le soleil pâle de l’hiver.
De sa jeunesse, on ne peut que supposer. Bien que les totems perdaient de leur puissance au même titre que la magie, Opium respecta sans doute la tradition et passa sa cérémonie à l’âge de treize ans. Il eut certainement une éducation adaptée à son rang et c’est probablement elle qui le mena à Gloria, la capitale. Mais il y avait dans le cœur du jeune homme de l’époque une partie sombre qu’il avait pris soin de convenablement dissimulée à ses parents et à ses tuteurs potentiels. Si on se fie à la suite de sa vie, il y a fort à parier que, lorsqu’il était enfant, il ne se faisait jamais prendre quand il faisait un quelconque méfait et que les circonstances accusaient toujours un autre. Opium était comme ça, il savait jouer sur les apparences et se plaisait toujours à les rendre trompeuses.
C’est donc sans grande surprise qu’on le vit rejoindre le Souffle, en toute discrétion. Enfin, nous n’y voyons pas de surprise, ses parents, eux, en auraient sans doute pensé autre chose. Et son don naturel put s’épanouir, c’est de cette époque que lui vint son amour des illusions. S’en servant sans cesse et ne s’en lassant jamais dans les assassinats qu’on lui commandait. Ce commerce est pour le moins lugubre mais nous conviendrons tous que, quand il est fait avec l’art et la manière, il est très lucratif.
Pourtant, il ne devait son succès qu’à un siècle près. Les Dragons désertaient Armanda depuis déjà longtemps et la magie allait s’affaiblissant. Il bénéficiait certes d’un don encore assez puissant mais ses lacunes dans d’autres disciplines plus guerrières l’auraient certainement empêché de faire carrière sans son emploi à outrance de l’Illusion. Aussi, ce coup de chance insoupçonné et intangible à l’époque, lui permis de gagner le cœur des assassins du Souffle, parfois même plus au propre qu’au figuré.
C’est grâce à eux qu’il rencontra sa compagne. L’histoire est relativement banale. La mission avait mal tournée. La cible avait été atteinte mais elle avait un peu trop crié à son goût. Résultat, il s’était retrouvé avec la garde sur le dos. Il s’en suivit une poursuite pour le moins mouvementée et un passage obligé par les toits. Il finit par les distancer mais le temps jouait contre lui. Si il s’arrêtait, il serait pris, indéniablement.
La fatigue finit par le rattraper en première. Il rata un pas, dévala un toit de tuile et… Atterrit dans les bras d’une jeune fille qui n’arrivait pas à dormir et époussetait un vieux tapis depuis son balcon. Le tapis tomba à l’eau, les gardes crurent que c’était lui. La jeune fille, pour le moins abasourdie par sa découverte tombée du ciel, le cacha un peu malgré elle. Et l’histoire commença ainsi.
Elle s’appelait Eléanor. C’était une sœur de la Confrérie du Dragon Blanc, elle n’était pas la plus belle, il n’était pas le plus beau. Mais elle avait ce petit charme, cette vigueur et cette lueur si particulière au fond de ses yeux noisette qu’il ne put lui résister. On ne sait plus si il lui dit la vérité ou non sur ses activités, ni l’opinion qu’elle en avait ou en aurait eu. On sait seulement qu’ils se marièrent au tout début de l’année 973 de l’Âge d’Argent. Et il paraît que la consommation de leur mariage fut productive puisqu’elle donna immédiatement des fruits en la présence d’un petit garçon qui naquit neuf mois plus tard.
Avec une épouse aimante et un enfant en bas âge, Opium dut reconsidérer ses affectations professionnelles. Mais cet humain avait de la ressource, il fit du renseignement son second monde, assurant ainsi sa place au sein du Souffle par un astucieux truc. Sous des dehors de ne pas y toucher, il devint bien vite indispensable à l’organisme. Après tout, il avait les Dragons Blancs à portée de la main et son image illusoire de gentil homme aimant et attentionné envers son fils et son épouse ne pouvait que les leurrer.
Il ne tenta d’ailleurs jamais de cacher ce détail au Souffle, il savait que cela était un point faible dans ce milieu. Mais il choisit de faire le pari qu’une chose évidente peut passer pour invisible. Le pari fut assez extraordinairement tenu et tous ceux de la confrérie, ou peu s’en faut, crurent qu’il manipulait la jeune femme pour s’en servir de couverture et arriver à ses fins. N’était pas manipulé qui l’on croyait.
Vingt ans s’écoulèrent paisiblement avant que sa vie ne prenne un tournent des plus définitif, à savoir lorsqu’il fut mordu et irréversiblement transformé. C’était un soir d’automne, le soleil se couchait à peine. Il rentrait chez lui après une réunion du Souffle en comité très restreint. La porte était close, comme toujours, mais il remarqua d’emblée la fenêtre ouverte. Sur ses gardes, il s’attendait à un opposant ou un rival… Pas à un vampire. Vampire qui ne s’attendait d’ailleurs pas non plus à être pris au dépourvu par quelqu’un d’armé.
Opium tua son «géniteur», se servant de la soif de celui-ci comme diversion. Mais une morsure reste une morsure. Et sa femme était alors partie en urgence chez leur fils pour aider leur belle-fille à mettre un enfant au monde. Elle ne devait revenir que vingt quatre heures plus tard, moment fatidique.
Elle assista à la phase terminale de la transformation de son mari et lui fit la pire des choses qu’on puisse imaginer. Sa soif de sang fut terrible, inextinguible et il dévora et son épouse et leur fils unique, alors âgé de vingt printemps seulement, qui était un peu en retard sur sa mère à cause des félicitations un peu trop enthousiastes d’un voisin. Lorsqu’il s’en rendit compte, le choc fut rude. Habituellement, le Vampire se souvient rarement de la première fois, pourtant, lui ne l’oublia jamais. Il venait du même coup de tuer son aimée et d’anéantir tout espoir de lignée. Sans compter que le bruit et les cris avait alerté les dits voisins.
Il ignorait encore à l’époque que son fils avait eu une fille. Ni lui, ni sa mère n’eurent jamais l’occasion de le lui annoncer. Horrifié malgré les effets de la transformation, il s’enfuit dans les ruelles obscures de Gloria. Pendant plusieurs jours, il se cacha dans les greniers de quartiers peu fréquentables puis, retrouvant un terrain connu, dans les catacombes, laissant libre cours à sa soif de sang une fois le soleil couché. Encore peu au fait de ses nouveaux pouvoir, il continuait à user de son ancienne magie, se servant principalement des illusions pour piéger ses victimes. Et il avait un besoin effarent d’être efficace. Lui ne pouvait se contenter d’une seule proie, ni même de deux mais il devait en vider trois parfois même quatre pour se sustenter. On suppose que c’était une manière pour lui d’oublier l’horreur qu’était la mort de sa femme et de son fils unique tué de ses propres mains.
Il finit cependant par se résigner et commença à dépoussiérer son ancien réseau de contact. C’est à cette époque qu’il apparu pour la première fois masqué. Il fit des catacombes, originellement un simple lieu de fuite et un refuge temporaire, son quartier général. De là, il commença à trouver une utilité plus pratique que culinaire aux miséreux de la capitale. Il passa plus d’un siècle à se forger un système des plus cohérents et des plus complets. Au final, quand il se passait quelque chose d’intérêt dans la capitale, il en était le premier informé. On sous-estime souvent à quel point les mendiants peuvent être au fait de ce qui se passe, et aussi à quel point ils tiennent à leur misérable existence. Et c’est ces deux qualités, plus que son don magique, qui lui permirent de survivre.
C’est ainsi qu’il finit par apprendre que l’artéfact qui avait achevé le départ des Dragons avait été confisqué et mis sous bonne garde. On finit par prendre contact avec lui. Il prétendra toujours que le prête-nom du commanditaire ne parvenait plus à faire surface dans son esprit, mais il est un fait qu’il participa à ce qui serait le cambriolage du siècle.
Etant au courant de toutes les failles de la sécurité, le peu de lacunes étant comblés par l’apport de ses commanditaires et collaborateur, lui et plusieurs mercenaires issus des milieux les moins fréquentables, donc les plus compétents, de Gloria s’introduire dans l’endroit où se trouvait la chevalière et la dérobèrent. Un vol qui leur avait demandé plus d’un mois de patience. Evidemment, si le commanditaire ne lui avait pas précisé la nature de l’objet, il en était au courant. Il était un jeune Vampire, pas un stupide humain. Il voulu doubler celui-ci pour lui apprendre cette différence à ses dépends.
Son départ de Gloria était prévu de longue date. La plupart de ses secrets étaient percés et il voyait l’étau des autorités se refermer autour de son petit manège. Il avait fait l’erreur de ne pas échapper aux regards de manière parfaite. Et il n’eut de cesse depuis de méditer sur cette question: la couverture parfaite. Résultat, on le recherchait et on avait même reçu son signalement. Les catacombes n’étaient plus si sûres que cela et il était fatigué de courir. Aussi, son plan de départ fut-il ajusté pour contenir une minuscule bague supplémentaire dans ses bagages.
Evidemment, l’histoire aurait été différente si son plan originel avait été couronné de succès. Le problème, c’est que l’on rencontre parfois des gens plus intelligent que soit et qu’il arrive que, en trompant l’autre, on se fasse à son tour dupé. C’est ce qui arriva, on ne connaitra jamais le fin mot du comment ou du pourquoi tant l’évocation de la chose peut le mettre en rage. Toujours est-il qu’il ne conserva la chevalière qu’une semaine ou deux. Celle-ci lui fut dérobée ensuite.
Selon toute vraisemblance, il n’utilisa pas la Dévoreuse. Son attrait maléfique ne semble pas l’avoir altéré outre mesure. Il paraîtrait qu’il cherche à la récupérée. Le fait le plus extravagant de la rumeur étant qu’il ne compte pas s’en servir, il souhaite juste la conserver. La savoir en sa possession serait une récompense suffisamment réconfortante. Si cela peut sembler un peu fantaisiste et incroyable, il serait pourtant possible que cela se vérifie, s’il est vrai qu’il n’en fit pas usage la première fois. De plus, ce serait bien dans le style de cet énergumène.
Il se dirigea par la suite vers l’Est et les souterrains, le monde vampirique. Son chemin fut jalonné de crimes et de meurtres sanglants, sa soif était encore difficile à maîtriser. Et, si on était loin des hécatombes du début de sa nouvelle condition, il devait encore tuer une personne par jour pour ne pas être tiraillé par la faim. Il arriva tant bien que mal, entre poursuite et cache-cache, au désert de l’Est. Il profita de son temps de voyage pour commencer à approfondir ses nouveaux pouvoirs. Que ce soit prudemment par essais-erreurs solitaires, ou bien en troquant un enseignement contre un corps frais à un de ses semblables, il commença à maîtriser doucement ce nouveau don.
La traversée de l’Est de l’Empire ne fut pas sans mal. Voyages de nuit, refuges incertains le jour, repas à la sauvette et effort sans cesse plus grand pour juguler l’enthousiasme de la faim. Pourtant, Opium, qui n’était pas le plus fort de son espèce, y survécut. Il avança envers et contre tout vers le lieu que son instinct lui dictait de rejoindre: Ygg-Chal. Et pourtant, quand après un long périple au sein des terres arides, il finit par atteindre son objectif, il fut amèrement déçu par l’accueil qu’il y reçu.
Les Vampires sont indépendants et les Vampires sont belliqueux. Sa première journée se termina confusément après que l’un de ses semblables ait décidé qu’il l’avait regardé de travers. Il ne dut son salut qu’au heureux hasard d’un Vampire un peu plus altruiste que les autres qui avaient encore une once de sens de l’hospitalité. Ou bien, un besoin pressant d’alliés fidèles, ce qui revient à peu près au même dans les boyaux ténébreux d’Armanda. Et qui de plus loyal qu’un jeune Vampire qu’on a sauvé in extremis de la mort?
C’est à partir de là qu’Opium commença son ascension au sein de la société vampirique. Nous étions en 1141, il était alors âgé de 187 ans et il ne comptait pas laisser ce premier échec entacher sa réputation naissante. Il se servit de son mentor, qui l’avait mis sous sa protection pensant l’avoir par la même occasion sous sa coupe, pour accéder à un monde un rien plus subtile au sein même d’Ygg-Chal: la politique. Mais pour être reconnu, il faut faire ses preuves et pour faire ses preuves, il faut compenser ses faiblesses et cultiver ses atouts.
Opium ressortit de vieux tours de passe-passe, tirés de livres, d’échanges avec des saltimbanques ou bien appris pour l’amusement dans l’enfance. La magie avait baissé en influence sur Armanda et il comptait bien utiliser ce fait pour se faire une place. Il se renseigna patiemment sur chaque conseiller, chaque noble, chaque dignitaire. Leurs habitudes de vie, leur susceptibilité, leur style, leurs points faibles, leurs faiblesses. Il faut bien préciser qu’Opium avait encore en mémoire l’activité bouillonnante de la capitale de l’Empire, lui faisant réaliser les choses à un rythme un rien plus vif que certains de ses congénères enfermé dans les grottes depuis parfois plusieurs siècles. Et c’est ainsi qu’il fini par choisir sa première victime, un noble assez respecté qui maniait une hache formidable et savait tailler dans le vif.
Opium lui n’avait que sa maîtrise du poignard, de la dague et de l’arbalète pour lui, autant dire pas grand-chose face à cet adversaire. Mais le point faible de ce dernier n’était pas négligeable: sa vue. Un problème de longue date qui l’empêchait de bien cerner les cibles mouvantes. Généralement, il lui suffisait de frapper dans le flou, mais ce jour là, quand Opium se présenta à lui revêtu d’amples vêtements de soies sombres, le flou était bien trop grand et imprécis. Le premier coup manqua, le deuxième aussi et le troisième fut porter par celui qui serait un futur Seigneur au sein de son peuple. Rapide, efficace, la dague trancha la gorge, sectionna le muscle, l’artère, la jugulaire et la trachée d’un coté. L’autre coup de poignard au niveau de l’aine de la victime n’était qu’une formalité, histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises.
A l’abri de son opposant vaincu, Opium le regarda mourir lentement. Tentant désespérément de se relever pour continuer le combat ou, du moins, tuer l’insolent qui l’avait eu en traître. Opium était ainsi, il se battait là où il était le plus fort, et le combat loyal ne faisait pas partie de ses domaines de prédilection. Le Vampire qui l’avait rossé le premier jour de son arrivé en fit les frais le jour même. Blessé par une lame empoisonnée au curare, il fut mordu à mort, alors que ses membres ne lui obéissaient plus.
De manipulations en illusions, le nouveau Seigneur Vampire gravit les échelons de l’influence en parallèle avec d’autres et acquit bien vite un poste pour le moins intéressant. Le Conseil lui tendait les bras, une opportunité qu’il ne manqua pas après soixante années de dure labeur, d’entrainement et de manipulations diverses. Certes, il continua à approfondir ses connaissances, sa maîtrise de la magie et ses talents, tentant même de corriger certaines faiblesses. Être arrivé là ne voulait pas dire qu’il était hors d’atteinte.
Il fallait bien avouer que le post qu’il avait actuellement lui était très ennuyeux. Trop haut placé que pour risquer quelque chose de la part de ses paires moins «chanceux», trop faible pour pouvoir s’élever plus haut. Il avait atteint le Conseil, il y était désormais bloqué. Et il comptait bien maintenir la situation comme tel. Elle ne l’intéressait pas beaucoup mais se retrouver à la botte d’un Prince l’intéressait encore moins. Son mentor, lui, avait tenté de se servir de son ascension. Il avait d’ailleurs subit un échec critique et pour le moins définitif lorsqu’il ne fut plus utile à son prétendu disciple.
Maintenant l’Illusion que sa magie était toujours très puissante, alors que cela ne pouvait être le cas au vu de la perte de vitesse croissante de ce don des Dragon. Opium conserva donc sa place, mûrissant un moyen de voyager à travers l’Empire sans être inquiété et de pouvoir reprendre ses affaires d’antan, si jouissives, tout en ayant pignon sur rue. Un moyen pour sortir du trou à rat qu’était Ygg-Chal en quelque sorte. Les conseillers continuaient à palabrer sans fin. D’ailleurs, au vu du renouvellement qui commençait à se faire depuis le départ de l’un d’entre eux, il n’était pas difficile de voir que les Souterrains retourneraient bientôt dans une période instable. Et il ne comptait pas faire partie de la liste des faibles éliminés pour divertir un Prince éphémère ou satisfaire l’ambition d’un jeune sot qui ne tiendrait pas deux mois.
Deux siècles qu’il tenait son poste et presque trois qu’il tenait son rang et sa vie. Il est fort probable que son don pour s’attirer la sympathie des gens de l’ombre avait son rôle à jouer dans l’affaire. On ne compte plus les morts subites de ceux qui empruntèrent des chemins dont il barrait la route. Mais cela est une affaire courante en politique dans les souterrains. Même si généralement, il est mieux considéré quand cela est fait en publique.
On en sait pas exactement combien de temps il lui fallut pour mûrir son idée. On ne saura sans doute jamais non plus d’où lui vint celle-ci. Il est fort probable qu’il l’ait lui-même oublié. La chose dont on est certain, c’est qu’un jour, il se présenta dans les quartiers des esclaves. Une espèce de fosse du non retour où hommes, femmes et même enfants parfois attendent sagement, ou pourrissent selon le vocable employé, l’heure où ils seront au mieux transformés, au pire vidé de leur sang. Ou inversement, cela dépend des idéologies.
Comme toujours dans les histoires qui datent, il est peu probable qu’on puisse trouver ce qu’il leur dit, mais il ressortit de là avec une vingtaine de prisonniers. Dans le même temps, il avait fait de curieux achats et d’étranges commandes. La guerre nécessite parfois des pavillons de taille acceptable pour l’état-major, les hôpitaux ou autres, mais il est rare que l’on commande un chapiteau de dimensions semblables à celui qu’il commanda alors. De jaune et de bleu, en toile lourde et de bonne facture. Il ajouta à cela un investissement en chariots et roulottes pour le stockage et le transport. Il arriva même à se procurer des bêtes de trait.
Dans cette tâche, il n’agit pas seul et c’est à ce moment du récit qu’entre deux nouvelles figures: Deuteros et Ipsos Laetatio, deux Vampires jumeaux qui n’avaient pour seul don notable auprès des leurs que de divertir. En quelque sorte, ils étaient une bizarrerie des caves, deux saltimbanques perdus et essayant de donner un sourire à un monde de ténèbres, de violence et mort. Bien sûr, l’un était doublé d’un psychopathe sadique et l’autre a la technique pour tuer d’un geste à main nue, mais cela c’est parce qu’il faut bien survivre. Il n’apparaîtront pas beaucoup dans le récit de la vie d’Opium et pourtant, il faut bien dire qu’ils l’épaulèrent en tout depuis un siècle avant son départ d’Ygg-Chal jusqu’à nos jours.
Opium rendit sa démission au Conseil à l’aube du printemps 1456 de l’Âge d’Argent, la nuit même lui et son équipe pour le moins hétéroclite rejoignaient la surface et faisaient route vers un lieu pour le moins saugrenu à l’époque: Gloria. Le pari était osé, en soi, il l’est toujours. Jamais tel rassemblement ne s’était vu sur le sol de l’Empire. Mais le plus complexe de l’affaire fut encore de l’y amener sans éveiller de soupçon.
Le flou demeure quant à la manière dont une telle troupe a réussi à passer la frontière Est de l’Empire sans se faire repérer ou arrêter. Depuis, la légende et le mensonge ont remplacé la vérité et il a été fait en sorte que la substitution soit parfaite. De l’histoire arguant qu’il s’agissait d’une bande de bohémiens qui avaient vu leurs rangs grossir au cours du voyage autour d’un projet audacieux, initié par un prétendu trisaïeul, seul l’excuse du voyage semble probable.
Recrutant de ville en ville des gens du bas peuple et des artistes de rues pas toujours très convaincants, Opium réunit autour de lui une troupe, à la fois d’artistes et de bras, de bateleurs et d’acrobates. Et il la magnifia. Après tout, il avait utilisé la prestidigitation, le bluff, les illusions et le charisme pendant des décennies non seulement pour survivre, mais également pour gravir les échelons d’une société… qui n’avait pas grand-chose de sociétale. Ce fut un véritable jeu d’enfant de mettre en scène et de faire passer pour sensationnels des numéros relativement banaux, d’associer et d’orchestrer pour que chaque chute de rythme soit contrebalancée, ou bien de créer un ordre différent où tout irait crescendo. Avec toujours une pincée de poudre aux yeux, de rubans, de lumière et un soupçon léger de magie, tout en musique bien sûr.
Après un an de labeur et de manœuvres délicates, il fut prêt à présenter à la capitale un spectacle qu’elle n’avait encore jamais pu admirer. Aujourd’hui, il nous paraîtrait pour le moins commun, voire quelque peu risible ou mauvais, mais à l’époque, la nouveauté fit sensation. Le succès fut total. Le Cirque des Mille Merveilles était né. Et son créateur ne comptait pas s’arrêter là.
Une bonne couverture est une étoffe qui se tisse patiemment. Aussi ne commença-t-il vraiment à revenir à ses actions interlopes qu’une fois qu’il fut sûr que sa protection, son abris fut enfin achevé et, surtout, qu’il commence à s’ancrer dans les mœurs et dans l’histoire. Il ne pouvait risquer de perdre son anonymat comme la dernière fois. S’il n’avait pas la mémoire de toutes ses erreurs, il avait pris de l’expérience et une forme de sagesse instinctive qui lui dictait les chemins à emprunter et les voies à éviter.
C’est grâce à cette patience qu’Opium ne fut jamais inquiété pour ce qui était de la nourriture. Il pouvait désormais aller et venir sans être vu ou démasqué, qui se serait méfié du célèbre Cirque des Mille Merveilles? En tant que directeur de cette troupe pour le moins originale, il avait le privilège de pouvoir conserver son masque, gardant ainsi le secret de son espèce sous l’aspect d’un caprice de marginal. Il établit également bien vite sa propre tactique pour échapper aux risques que comportait la chasse.
Une manipulation en vérité très simple lui permit et lui permet encore aujourd’hui de manger à sa faim sans se voir soupçonné. Transformer un humain en Vampire, lui donner l’occasion de survivre et de se nourrir, et dans la foulée profiter du chaos sur son passage pour faire sa propre bombance. Étant assez vieux, il avait appris à contrôler ses instincts et sa consommation se faisait discrète comparée à celle d’un Vampire neuf. Après, soit il laissait le nouveau se débrouiller seul, soit il s’arrangeait pour qu’il disparaisse avant le départ du Cirque, ou bien il le démasquait lui-même.
Le manège se poursuit depuis presque trois siècles désormais. Et, étrangement, le lien n’a jamais été fait donc entre ses apparitions de Vampires, ses disparitions «d’honnêtes gens» et la présence du Cirque en ville. Il faut dire qu’Opium sait se faire discret et connait les milieux où il peut puiser sans alarmer qui que ce soit. Il ne faut pas grand-chose de concret pour tromper un humain lambda, et il ne faut pas beaucoup plus d’efforts pour faire disparaître les petits futés.
Par contre, le lien entre la volatilisation d’objets en tout genre et de pièces d’or au cours des semaines de prestations, lui, n’est pas passé inaperçu. Mais les nombreuses fouilles n’ont jamais rien donné. Certains disent qu’ils cacheraient le butin de leurs vols dans un coffre magique, d’autres qu’ils auraient un repère à l’abri des regards, d’autre encore, que leur réseau est très performant et que le bien subtilisé disparaît dans l’heure, et il en est qui préfèrent avancer la thèse de la corruption pour expliquer cette innocence préservée. On peut dire qu’il y a un peu de vrai dans chaque dire.
Les années passèrent, le Cirque ne démérita pas, accroissant même sa réputation. Au fil des générations, les artistes et saltimbanques se firent plus hardis, plus audacieux et plus talentueux. Les bateleurs se firent prestidigitateurs. Et les dompteurs d’animaux dressèrent des espèces plus féroces. Le Cirque des Mille Merveilles devint à la fois une affaire familiale et un rendez-vous pour tous ceux qui pensaient détenir le talent qui plairait au gérant de cette formidable institution. Opium, lui choisit de maquiller son nom. En cette première année de l’Âge d’Obsidienne, il est à nouveau connu sous son nom d’origine, affublé d’un «cinquième du nom» des plus pompeux, il faut pourtant bien dissiper les doutes.
Sa propre magie ne fut pas en reste. Il lui fallait toujours plus de spectacle et de ce fait toujours plus de pouvoir et de connaissance. Il paya des tuteurs, mages humains ou vampiriques, en or ou en liquide. Il expérimenta lui-même que ce soit dans le domaine des arcanes ou bien dans celui de la prestidigitation. Opium a toujours beaucoup aimé les trucs et les préfère encore de nos jours à la magie. On peut briser un sort par magie, mais on ne peut pas se défaire d’une réalité trompeuse si facilement. En tant de temps, inutile de dire que ses illusions et ses fameux «trucs» sont devenus d’une qualité des plus exceptionnelles.
Parallèlement à ce développement de l’activité qui ne constituait en somme qu’une couverture, Opium fit aussi grandir la réputation non dite du Cirque. Au fil des années, il entretint un réseau de connaissance au sein des milieux peu fréquentable des villes qu’il traversa. Au début, l’itinérance mit en difficulté son projet mais il en fit bien vite une force, comme il l’avait fait à Ygg-Chal avec ses subtiles Illusions. Quoi de plus merveilleux pour organiser du recèle de grande envergure qu’une troupe légale, itinérante et hors de tout soupçon ou presque.
Menant sa route, il continua à étoffer son réseau puis à diversifier son activité. Le recèle était profitable mais rien n’était suffisant pour la cupidité d’Opium. Il ne savait lui-même d’ailleurs pas pourquoi il ressentait une telle soif. En réalité, il est fort probable qu’il ne se souvenait plus de la cause qui avait laissé en lui un vide si profond. À moins que, comme le veut la rumeur, il se serve de l’excuse d’une pseudo-mémoire défaillante… Il devint donc un intermédiaire également, il connaissait des gens, il avait des contacts et il pouvait garantir une sécurité à la fois aux commanditaires et aux exécutants. Quant à la sienne… bien mal avisés furent ceux qui essayèrent de le trahir. Il faut dire qu’au fil du temps, le Cirque était devenu le point de convergence de vastes courants d’informations. Elles ne faisaient, pour la plupart, que transiter, mais le Prestidigitateur n’en laissait aucune repartir sans en avoir pris connaissance lui-même, ou par le biais d’un de ses deux associés.
Et voilà donc que la fin de l’Âge d’Argent s’avança. Le Cirque était bien installé et Opium eut tout le loisir d’observer les Vampires, les Hommes et les Elfes se livrer une guerre sans merci sur fond de recherche d’œufs de Dragon. Pendant ces années qui marqueraient les derniers temps d’un âge long et fourni. Opium sembla rester inactif à l’égard des grandes intrigues du monde, continuant ses activités plus ou moins légales sans sembler se soucier de rien de plus. En réalité, l’idée de posséder un œuf l’aurait bien charmé et ravi, et c’est d’ailleurs devenu un de ses nouveaux objectifs, qui n’a été reporté que par la faute de l’invasion Alayienne. Cependant il avait d’autres projets en à conclure.
Un vieux souvenir et une rumeur qu’il lui fallait tirer au clair. Il avait intercepté des rumeurs concernant un certain Grimoire, un apocryphe écrit de la main d’un Kohan maudit. Dans le climat de ses jours guerriers, personne n’y prêta attention plus que cela. Par contre, pour quelqu’un qui avait bien connu l’histoire d’un Kohan perverti, c’était une autre histoire. Il s’arrangea pour que la rumeur soit circonscrite et se mit lui-même en chasse de l’écrit.
La réapparition de la magie l’aida beaucoup dans cette quête. D’autant que les combines pour faire disparaître des humains sans être inquiété commençaient à s’ébruiter et à s’éventer. La guerre n’a pas que ses avantages, elle rend aussi les gens plus méfiants, si pas plus vifs. Sa couverture était remise à neuf et il put poursuivre son investigation. Finalement, il coiffa tous les autres intéressés au poteau. Opium lu le manuscrit de bout en bout des mois avant que Lorenz Wintel et les Dragonnier ne s’en approchent. Il le laissa en place cependant, le parchemin lui donnait des renseignements intéressant mais rien d’utile concernant Dévoreuse.
Tout en continuant à suivre d’une oreille distraite la succession des générations de Dragons et l’évolution de la guerre, qui le força d’ailleurs à revoir les prix de son Cirque à la baisse, les temps étaient durs et l’argent se faisait rare, il continua sa propre quête dans son coin. Beaucoup plus complexe que celle de ses concurrents parce qu’il ne pouvait dévoiler son objectif et il n’avait pas non plus les mêmes moyens.
Quand la dévoreuse se manifesta à nouveau, Opium en oublia tout autre considération et se mit d’emblée en chasse. Mais la traque est lente lorsque l’on doit rester couvert. Et l’itinéraire est délicat. Mais, cahin-caha, il arriva à approcher de l’objet. Il était d’ailleurs tout prêt de l’atteindre et de s’en emparer, si ardu que fut l’accès à la salle du trésor de Gloria. Mais la tourmente en a décidé autrement. Il fut contraint de se dissimuler à un moment crucial et dû se résigner à faire demi-tour pour assurer la sécurité de ses gens.
Il maudit Hyrriena, la Vampire qui obtint l’artéfact, lui souhaitant de ne jamais pouvoir s’en servir. Des rumeurs courent comme quoi il aurait été frappé d’une étrange et fulgurante faiblesse dans les jours qui suivirent, comme si ses propos avaient bel et bien eu un impact magique. On murmure également qu’il regrette désormais sa malédiction et qu’il aimerait qu’elle s’en serve si cela pouvait bouter les Alayiens hors d’Armanda. Mais dans cet océan de rumeurs, il est difficile de dire ce qui est d’eau douce et ce qui est d’eau salée.
Une rumeur veut également qu’il ait été au fait de l’existence de confréries Alayiennes depuis un certain temps avant leur débarquement. Il serait entré en contact avec eux et aurait fait bien plus que discuter de théologie. On ne sait pas exactement ce qu’ils ont pu lui apporter. Mais ça devait être de taille, Opium ne traite jamais avec des gens qui ne peuvent rien lui offrir de consistant. Et il n’aiderait certainement pas les chevaliers du Néant pour le plaisir. Il est d’ailleurs certain que si cette information est vérifiée, ceux-ci ont du voir leurs rangs diminuer et constater d’étranges désertions durant les séjours d’Opium à leur coté.
Cette rumeur tend à se confirmer quand on voit avec quelle aisance relative il a effacé tout soupçon sur sa troupe lors de l’invasion des Alayiens. Bien sûr, il y a une différence entre utiliser un truc et jouer avec le destin, il a donc profité de cette opportunité pour rejoindre, à son rythme, l’Est. Comme à son habitude, il continua à se faire discret et à collecter tout ce qui pouvait lui servir. Objets, informations, contacts, rien n’est jamais laissé au hasard.
Son intervention et sa couverture furent la chance inespérée de plusieurs Vampires pris au piège à l’intérieur des anciennes terres de l’Empire. La nourriture était certes plus rare et il fallait bien avouer qu’ils s’affaiblissaient au fur et à mesure du voyage. Opium se refusait et se refuse toujours à sacrifier ses propres serviteurs pour l’intendance, préférant se gaver de sang de chèvre répugnant plutôt que de perdre ses précieux alliés.
Ses compagnons d’infortune furent contraints aux mêmes obligations, certains furent même achevés pour éviter des débordements. Evidemment, il était encore possible pour eux de se désaltérer suffisamment souvent que pour rester cohérent. Un petit groupe de voyageur sur un chemin isolé qui disparait dans le tumulte de la guerre. Une mendiante qui ne vient plus chercher son sous. Une maison de passe qui déplore la disparition d’une catin. Plus quelques autres disparitions effacées. Le tout avec un sens de la mise en scène particulier, histoire de jeter de la poudre aux yeux des serviteurs du Néant, leur permettant de continuer leur chemin sans trop être inquiétés. Et lorsque la poudre ne suffisait pas, il était étonnant de constater à quel point une illusion passe mieux quand elle s’accompagne d’un peu d’or, et à quel point la foi ne vaut plus grand-chose quand il s’agit de manger.
Au bout des deux mois que dura l’invasion, il atteignit l’Est et fut «en vue» du front Vampires-Alayiens. Infiltré au sein du monde humain, lui et son Cirque sont un atout dans cette guerre. Reste à savoir comment Opium compte jouer sa carte…
Remarque:
Les liens couplés avec les images renvoient aux sites et pages web desquels ont été tiré ces illustrations, c'est en quelque sorte ma manière de mettre leur copyright.
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Sujet: Re: Opium Mirabilia, le Magnifique. [Terminé] Mer 21 Aoû 2013 - 13:56
*la description du cirque des Mille Merveilles suivra dans ce post pour être soumise à validation et être liée à la fiche du personnage*
La fiche est terminée, bonne lecture!
Lorenz Wintel
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Sujet: Re: Opium Mirabilia, le Magnifique. [Terminé] Mer 21 Aoû 2013 - 19:04
Bonjour Opium.
Je vais m'occuper de ta validation mais en fait je suis surtout un intermédiaire entre toi et le reste du staff car devant le grand âge de ton personnage et l'importance de l'impact qu'il aurait eu sur Armanda nous avons effectué l'analyse de ta fiche à plusieurs.
Première chose : nous ne permettons pas l'édition du code que nous fournissons. Si il est là c'est pour que le forum reste harmonieux (en particulier la partie "personnage du forum" où une copie de la fiche est placées une fois qu'elle est validée). Tu aurais dû me poser la question avant de commencer, je suis obligé de te demander de remettre le code de base.
Ensuite : il faut que tu saches qu'incarner un personnage de cet âge est très très difficile. 800 ans d'histoire ! C'est énorme et nous validons très peu de fiches de personnages inventés de cet âge ceci parce qu'ils ont forcément un impact énorme et imprévu (donc incohérences...) sur le passé Armandéen. Pour un petit nouveau qui débarque tu te lances dans un sacré gouffre... Je ne suis pas sur à 100% que ce sera validable même avec des éditions, autant que tu le saches... Ceci dit je te liste toutes les incohérences qui ont été relevées :
Citation :
Le nom/prénom : opium n'est franchement pas un prénom très courant et Mirabilia n'est pas non plus un prénom très habituel même sur Armanda. De plus même si c'était validé il faudrait changer l'ordre du pseudo pour avoir "prénom nom" et non pas "nom prénom". Nous ne validerons pas si il n'y a pas d'explications pour cette étrangeté
Titre : Le titre est à acheter avec des PRs, à retirer donc si l'achat n'a pas été effectué
Poste/Emplois : Le cirque non. Nous sommes en med-fan, les cirques ont été introduits beaucoup plus tard et ça ne convient pas vraiment à l'esprit d'Armanda.
Arme : ok
Autres objets : Non. Tu as déjà plus d'une armes, et enchantées pour certaines. La partie autres objets ne se soustrait pas à l'achat en boutique, on ne fait pas ses courses à sa validation. Tout est à retirer donc OU à choisir, tu peux garder le coffre en retirant une arme.
Caractéristiques : ok
Physique : Tu parles de catacombes dans Gloria, hors seuls les traîtres et les hors la loi sont mis en terre. Et je doute qu'on prépare des catacombes pour eux. Je ne suis pas les yeux violets non Le reste me paraît bien, mais on ne voit pas assez de défauts.
Caractère : Singer la dévotion au Néant = Non, un vampire sera exécuté par les Alayiens, c'est une créature de magie, une véritable abomination pour eux. Ils n'écouteront même pas. De même, feindre la force à Ygg-chall, comment se fait-il que personne ne l'ai défié ? Parce que feindre ne suffit pas, avec les vampires. Pour Dévoreuse j'attends de t'en parler dans l'histoire.
Liens : Le vampire mage d'exception non, c'est extrêmement rare. Le reste est bon
Partie Rumeurs à retirer, mais si non : Participation au vol de Dévoreuse : non, l'histoire de Dévoreuse est très spéciale et si on a pas détailler son cheminement, c'est qu'il y a une bonne raison à ça. Il n'y avait pas de rassemblement d'Alayiens avant l'armée, ils viennent par bateau d'un autre continent et t'aurait tué de toute façon.
Code du règlement : il t'en manque un bout x')
Histoire : On ne rejoint pas le Souffle, c'est le Souffle qui vient à vous, et c'est peu fréquent que quelqu'un de la noblesse entre dans cette guilde. Tu parles de ses illusions comme d'une arme, mais attention, les illusions sont un très petits panel de l'inventaire humain, et le souffle ne les apprécie que très peu ( ils ont leur fierté ). Comment tue-t-il réellement le vampire qui le transforme ? Tu dis qu'il se sert de sa soif comme distraction mais c'est loin d'être clair, ce serait vraiment bien de détailler davantage, parce qu'un vampire, ça ne se tue pas comme ça, surtout par un humain. De même, un vampire après la transformation oublie toute sa vie passée, parfois même son nom, alors comment se fait-il qu'il se souvienne de sa femme et de son fils ? Pour un nouveau né vampirique ça aurait put être absolument n'importe qui. De nouveau, les références aux catacombes sont à retirer, un lieu pareil n'existe pas dans Gloria. Le Vol de Dévoreuse : Non ! de plus, l'existence même de la chevalière a été effacée des mémoires à cette époque Pour son voyage vers l'est : les souterrains ne sont indiqués nul part, il faut être vampire et savoir où ils se trouvent pour les trouver Problème de vue du vampire : Peu crédible, les sens des vampires sont affinés par la transformation Poison sur vampire : n'a pas d'effet ou très peu / Il faut de très graves blessures pour tuer un vampire, le mordre ne suffit pas L'accession au conseil : illusions et manipulations ne suffisent pas pour entrer au conseil, il faut réellement avoir montré sa puissance Notamment le fait qu'il fasse croire que sa magie est encore forte, n'importe quel vampire peut sentir que c'est faux. D'ailleurs les conseillers sont souvent des vampires très puissants/intelligents (la crème du peuple vampirique logiquement) et c'est les sous estimer gravement que de croire que tu parviendrais à faire une chose pareille ! Il n'y a pas de quartier des esclaves dans les galeries vampiriques et il y a peu d'artisans et de matières premières, surtout à ce moment là. Il s'agit plus de vols chez les humains, mais rien qui ne soit pareil à la description que tu fais du chapiteau et de ses matériaux. Les deux saltimbanques : peu crédible selon moi, les vampires n'ont pas ce genre de mœurs, mes avis qu'ils auraient été tués. Le passage de la frontière de l'empire : a détailler, trop flou L'histoire du Cirque : comme dit au début, peu adapté à l'univers Le fait que ton personnage se souvienne d'Alderick Kohan : Non, les Baptistrels ont effacé la mémoire de tout le peuple Le grimoire de Feusacré : Ton personnage n'a pas put le lire, il était protégé par des protections extrêmement puissantes que deux mages d'exceptions ont eut du mal à briser. Donc un simple mage n'aurait rien put y faire, à retirer. Dévoreuse de nouveau : Tu ne pouvais pas savoir où elle se trouvait. C'est elle qui est entrée en contact avec certains et elle dormait précédemment. Comment connait-il le nom d'Hyri ? Il ne l'a jamais vu avant ça si ? Et les vampires ne peuvent pas lancer de malédictions, seulement les dragons. Connaissance des Alayiens avant débarquement = Non, impossible et de toute façon si il était entré en contact avec eux il aurait été tué. De plus les désertions des rangs du néant sont sanctionnés par la mort des traîtres. Le Néant est un esprit qui agit. Les fanatiques ne peuvent pas être corrompu, et ils sont sous les ordres de généraux extrêmement retords et intelligents.
Comme tu as dû le constater c'est assez énorme mais il fallait s'y attendre avec un personnage de cet âge d'autant que tu ne connais pas encore bien le forum même si on voit que tu t'y es beaucoup intéressé. Sincèrement je vois mal comment tu vas pouvoir garder les mêmes bases tout en retirant toutes les incohérences et en gardant un perso équilibré et crédible... Tu t'es vraiment attaqué à un gros morceau et je ne peux pas valider un personnage dont l'histoire ne s'intègre pas parfaitement à Armanda, d'ailleurs tu l'as inventé de toutes pièces pour Armanda ou tu l'as adapté à partir d'un autre forum ? (on a déjà eu des gens qui on fait ce genre de choses, ce n'est pas péjoratif hein c'est juste pour savoir ^^)
A toi de voir ce que tu préfères, je te conseillerai personnellement de partir sur un personnage moins âgé et plus "facile" en particulier pour un premier inventé. Ou alors d'essayer un prédéfini (tu as largement le niveau pour ça) mais si tu veux vraiment continuer là dessus et bien tu sais ce qu'il faut éditer
Si soucis je reste à ta disposition.
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Sujet: Re: Opium Mirabilia, le Magnifique. [Terminé] Mer 21 Aoû 2013 - 20:15
Alors avant toute autre chose, je connais les personnages millénaires, mon tout premier perso RP avait 1700 ans et je n'en ai pas éprouvé une si grande difficulté. Isenthal pourra te le confirmer, je ne suis pas rebuté par ce genre de chose.
Ensuite, pour le code, je l'ai simplement rendu plus lisible et plus beau à mes yeux et parce que ça me plaisait, tu peux déjà considéré qu'il sera modifier. J'avais quand même fait en sorte de garder la même mise en page. Je n'ai pas pensé que ça poserait problème, je n'ai jamais rencontré d'impératif à ce niveau sur d'autres forum. Dois-je également supprimer les catégories ajoutées?
Concernant l'impact du personnage, je me suis, comme tu l'as vu, arranger pour placer l'histoire dans des zones d'ombre du contexte. En tant qu'humain mon perso n'a pas eu de réel impact, en tant que Vampire, je laisse à mon sens un flou suffisant d'autant qu'aucune chronologie ne relate cette période. Et finalement ma vie dans l'Empire se résume principalement à une construction de quelque chose de vaste. Jusqu'à présent, je ne vois pas vraiment de point qui rendent une réelle incohérence. Cela dit, je vais peut-être mieux comprendre avec la suite du post. ^^
Rassure toi, je n'ai pas peur de l'édition et je suis prêt à relever le défi. (prépare les dafalgants)
Excuse moi, le nom et le prénom sont inversés x)
Citation :
Prénom: Opium Nom: Mirabilia
Pour ce qui est du titre, je n'ai mis qu'un surnom, cela dit, je reconnais que la nuance est ténue et je n'étais moi-même pas sûr de moi sur cet avis. Considère la chose comme réglée.
Citation :
Poste/Emplois : Le cirque non. Nous sommes en med-fan, les cirques ont été introduits beaucoup plus tard et ça ne convient pas vraiment à l'esprit d'Armanda.
Le Cirque a été introduis en 1756, je le sais très bien, nous sommes en med fan, je le sais très bien. D'où le fait que je réfléchis depuis un temps à la manière dont je vais construire le dit Cirque. Je ne compte pas revenir au bête cirque contemporain, l'idée est de couplé le principe du Théâtre de la foire, d'un regroupement de saltimbanques et éventuellement de Bateleurs alentours pour pigeonner les nigauds. Au final, l'idée est apparue ici plus tôt parce que quelqu'un a eu le besoin d'y réfléchir. Je suis encore entrain de réfléchir à la manière dont je le construirai mais je ne compte pas dénaturer Armanda.
Citation :
Autres objets : Non. Tu as déjà plus d'une armes, et enchantées pour certaines. La partie autres objets ne se soustrait pas à l'achat en boutique, on ne fait pas ses courses à sa validation. Tout est à retirer donc OU à choisir, tu peux garder le coffre en retirant une arme.
Je prends note, je modifie cela également. (excès de zèle, j'ai imaginé le perso comme j'aimerais le voir au final, je fais souvent ça, c'est mon défaut ^^)
Citation :
Physique : Tu parles de catacombes dans Gloria, hors seuls les traîtres et les hors la loi sont mis en terre. Et je doute qu'on prépare des catacombes pour eux. Je ne suis pas les yeux violets non Le reste me paraît bien, mais on ne voit pas assez de défauts.
Je peux changer le nom, catacombes faisaient classe, mais si on est effectivement dans du med-fan, je pouvais difficilement dire égout, je peux changer pour souterrains sinon, si tu acceptes. Je supprime mes yeux fantaisiste, le vert sera parfait. Ben en somme, on ne voit pas grand chose, mais si tu veux je peux rajouter un paragraphe précisant l'envers du décors...
Citation :
Caractère : Singer la dévotion au Néant = Non, un vampire sera exécuté par les Alayiens, c'est une créature de magie, une véritable abomination pour eux. Ils n'écouteront même pas. De même, feindre la force à Ygg-chall, comment se fait-il que personne ne l'ai défié ? Parce que feindre ne suffit pas, avec les vampires. Pour Dévoreuse j'attends de t'en parler dans l'histoire.
Passons la dévotion, l'absence d'Alayiens me force à reconsidérer cette approche, je vais plutôt fuir devant l'invasion pour rentrer à l'Est. Concernant la force, c'est plus du livresque que du pied de la lettre, techniquement, il a toujours fait croire qu'il était plus redoutable qu'il ne l'était vraiment et gagner de manière déloyale fait partie de ces trucs pour feindre la force. Empoisonner avant, prendre en traître subtilement, ce genre de chose. Je comprends bien que je ne peux pas prétendre être fort sans l'être dans une société où le but est de prouver qu'on est meilleur et donc de vaincre ceux que l'on croit représentatifs.
Citation :
Liens : Le vampire mage d'exception non, c'est extrêmement rare. Le reste est bon
Je vais diminuer le niveau de l'acolyte, la phrase est mal tournée, dans ma tête je raisonnais en PNJ ^^"
Citation :
Partie Rumeurs à retirer, mais si non : Participation au vol de Dévoreuse : non, l'histoire de Dévoreuse est très spéciale et si on a pas détailler son cheminement, c'est qu'il y a une bonne raison à ça. Il n'y avait pas de rassemblement d'Alayiens avant l'armée, ils viennent par bateau d'un autre continent et t'aurait tué de toute façon.
je vais m'arranger pour dévoreuse, je supprime donc les rumeurs. Concernant les Alayiens, c'est une mauvaise interprétation d'un passage de ma part on va voir pour régler ce problème.
Citation :
Code du règlement : il t'en manque un bout x')
excuse moi, un peu bâclé, j'ai toujours eu horreur de cette pratique du code, ça m'oblige toujours à parcourir le règlement trois fois xD
Citation :
Histoire : On ne rejoint pas le Souffle, c'est le Souffle qui vient à vous, et c'est peu fréquent que quelqu'un de la noblesse entre dans cette guilde.
Concernant le Souffle... Alors il faut mettre à jour le background, parce que ce n'est pas mentionné. De plus, cela était-il déjà valable il y a tant d'années?
Citation :
Tu parles de ses illusions comme d'une arme, mais attention, les illusions sont un très petits panel de l'inventaire humain, et le souffle ne les apprécie que très peu ( ils ont leur fierté ).
L'illusion est une arme, subtile et toujours couplée mais une illusion utilisée avec maîtrise et art est un atout précieux. Il me semblait que le Souffle aimait la compétence, l'illusion donnera des résultats, quant à savoir si eux auront vent de cette usage. Enfin, toujours est-il que je peux nuancer cette partie, je vais tenter d'y réfléchir ^^
Citation :
Comment tue-t-il réellement le vampire qui le transforme ? Tu dis qu'il se sert de sa soif comme distraction mais c'est loin d'être clair, ce serait vraiment bien de détailler davantage, parce qu'un vampire, ça ne se tue pas comme ça, surtout par un humain.
On va essayer d'étayer cela
Citation :
Pour son voyage vers l'est : les souterrains ne sont indiqués nul part, il faut être vampire et savoir où ils se trouvent pour les trouver
un demi problème je dirais. Pour la suite, la partie Ygg-Chal sera entièrement remaniée. (plus simple, par contre, est ce qu'un sujet concernant le conseil pourrait voir le jour, parce que ce n'est pas évident à intégrer sans aucun élément)
Citation :
Il n'y a pas de quartier des esclaves dans les galeries vampiriques et il y a peu d'artisans et de matières premières, surtout à ce moment là. Il s'agit plus de vols chez les humains, mais rien qui ne soit pareil à la description que tu fais du chapiteau et de ses matériaux.
La construction sera déplacée dans l'espace et dans le temps.
Citation :
Les deux saltimbanques : peu crédible selon moi, les vampires n'ont pas ce genre de mœurs, mes avis qu'ils auraient été tués.
ce sera redétaillé dans la V2, moi qui trouvais justement leur rôle trop anecdotique.
Citation :
Le fait que ton personnage se souvienne d'Alderick Kohan : Non, les Baptistrels ont effacé la mémoire de tout le peuple
Je me souviens du passage du grimoire maintenant que tu le dis, je vais éditer la chose. (de toute façon, la partie avec Dévoreuse est à adapter quoi qu'il en soit)
Citation :
Le grimoire de Feusacré : Ton personnage n'a pas put le lire, il était protégé par des protections extrêmement puissantes que deux mages d'exceptions ont eut du mal à briser. Donc un simple mage n'aurait rien put y faire, à retirer.
J'ai eu l'occasion de lire la chose mais j'ai oublié d'en tenir compte, comme tout le reste à ce sujet, ce sera adapté.
Citation :
Comment connait-il le nom d'Hyri ? Il ne l'a jamais vu avant ça si ? Et les vampires ne peuvent pas lancer de malédictions, seulement les dragons.
La malédiction, c'est banale, pas besoin d'être un Dragon pour dire "je te maudis", le reste n'est qu'une rumeur, comme précisé blanc sur noir.
Citation :
Connaissance des Alayiens avant débarquement = Non, impossible et de toute façon si il était entré en contact avec eux il aurait été tué. De plus les désertions des rangs du néant sont sanctionnés par la mort des traîtres. Le Néant est un esprit qui agit. Les fanatiques ne peuvent pas être corrompu, et ils sont sous les ordres de généraux extrêmement retords et intelligents.
sera modifié comme précisé précédemment.
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Sujet: Re: Opium Mirabilia, le Magnifique. [Terminé]