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| Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} | |
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| Sujet: Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} Sam 17 Aoû 2013 - 11:16 | |
| L'immuabilité du temps. Toujours il s'écoulait à son rythme sans jamais s'attarder sur ce qu'il se passait dans son lit, se contentant de submerger les conflits et de noyer les guerres, dérivant au rythme des obstacles et des histoires mais jamais ne s'arrêtant au contraire des vies des êtres vivants. De connaître qu'il serait toujours lui-même avait quelque chose de rassurant, un pilier nécessaire aux différents modes de vie qui étaient instaurer dans l'harmonie du quotidien. Mais cela avait aussi un côté terrifiant, un côté oppressant parce que nous naissons, nous vivons, nous mourrons, les événements que nous ne désirons pas se rapprochent de nous de façon inexorable, nos prières et nos pleurs ne pouvant pas stopper cette course sans fin et sans changement. Et c'était ce qui arrivait à présent... Voilà déjà quelques jours qui venaient de s'écouler depuis l'envoi des courriers invitant à un débat général pour une trêve, une union dans l'intention d'éradiquer la menace sans pitié qu'était les Alayens. Une invasion qui décimait tout sur son passage, détruisant les obstacles, créant un génocide, jouissant des pleurs et des supplications, haletant de plaisir en souillant les morts torturés. Galadrielle priait pour ses enfants qui avaient été fauché comme les blés pendant la moisson des hommes, elle priait aussi pour la race des hommes qui se voyait soumise et écrasée, et... Et elle priait aussi pour les vampires, ce peuple de non-vivants qui souffrait tout autant qu'eux. Ils n'étaient rien aux yeux des envahisseurs et ils le démontraient avec une férocité fanatique, effrayante et meurtrière...
La blonde impératrice pouvait entendre les cris et les prières de ses enfants morts, qui agonisaient malgré le fait que la vie les avait déjà quitté. Juste en fermant les yeux, elle pouvait sentir, apercevoir, leurs âmes tourmentées, leurs incompréhensions et leurs détresses. Eux qui avaient encore tellement de choses à vivre avant de s'éteindre... C'était tellement injuste... Cette nuit-là non plus elle n'arriva pas à dormir et elle finit par quitter la douceur de son lit et des bras de son mari pour enfiler une léger tunique fine et d'une couleur argenté, sans fioriture ou décoration quelconque, simplement du tissu uni et un col en V qui dévoilait sa gorge, son cou de cygne et son pendentif qu'elle ne quittait jamais, avant de se diriger dans les jardins, pied nu. La rosée de la nuit rendait l'herbe moelleuse et l'air doux l'étreignait avec une chaleur reposante, les étoiles brillant de milles feux dans la voûte éthérée... C'était une belle nuit, une de celles qui vous faisaient oublier les malheurs qui parcouraient le monde, leur constance nullement troublé par cette guerre et ce génocide, cette tranquillité nullement détruite par les pleurs et les cris de souffrance. Tout paraissait tellement paisible et hors du temps, comme si rien n'existait au-delà de cette bulle si reposante... Frissonnant sous la caresse humide de l'herbe sous ses pieds, souriant joyeusement en entendant le bruissement de sa tunique de satin, la vieille impératrice marchant sans but, savourant seulement la sérénité des lieux et le silence à peine troublé par le chant des animaux nocturnes. Attrapant sa longue chevelure entre ses doigts longs et fins, Galadrielle s'amusa à les tresser et les détresser dans la simple intention de s'occuper les mains au rythme de sa promenade, son essence absorbant la paisibilité des lieux pour se ressourcer et réussir enfin à faire une nuit tranquille, cela commençait à lui manquait mais, grâce à Merithyn, pas au point de nuire à la santé de ses enfants.
Tranquillement en continuant de jouer avec ses mèches couleur de lune, elle se retrouva avec surprise devant l'Observatoire Céleste, le monument dédié au plus mystérieux et puissant des éléments qui est celui des étoiles, de la vie et de la mort... C'était étrange qu'elle se trouve devant cet endroit mais après tout, ne portait-elle la vie dans son ventre et la mort de ses enfants dans le cœur ? Ce lieu était tout à fait approprié dans le fond mais quel étrangeté que ses pas l'avaient conduit à cet endroit précis du domaine des Baptistrels... Entrant d'un pas léger, elle frissonna en sentant la déferlante de magie et prit place sur un banc, caressant son ventre distendu en fermant les yeux de contentement : elle se sentait bien ici... Peut-être pas à sa place mais une harmonie se cristallisa au point de l'aider à s'apaiser, à trouver cette paix qu'elle cherchait tant depuis quelques temps déjà et qu'elle réussit à trouver en ces lieux. Fredonnant un chant mortuaire pour apaiser les esprits criant de désespoirs et de haine de ses enfants disparus en caressant tendrement son ventre pour cajoler ses jumeaux, Galadrielle ouvrit les yeux et plongea son regard gris anthracite dans les étoiles, y puisant davantage de force et d'amour à transmettre dans son chant, souriant en entendant les esprits se calmer peu à peu jusqu'à s'éteindre.
- Dormez mes enfants... Dormez en paix... Ceux derrière vous veilleront à ce que justice soit faite et paix soit retrouvée... Dormez mes fils et mes filles... Dormez sans regret ni colère... Murmura-t-elle avant de reprendre son chant pour continuer de les accompagner dans la mort, des perles d'argent liquide coulant de ses yeux sur l'arrondit de ses joues avant de goutter et s'étioler en des fleurs éphémères sur le satin de sa tunique.
Tant de morts et de gâchis... Son cœur saignait de sentir ses enfants éteints souffrir toujours par delà le voile de la mort, ses bras se resserrèrent autour de son ventre pour protéger ces jeunes pousses à venir, porteuses d'espoir et de vie en ce monde si chaotique : la loi de Dracos restait vivace et le cycle naturel aussi. |
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| Sujet: Re: Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} Sam 17 Aoû 2013 - 18:18 | |
| Les journées semblaient n’avoir jamais de fin, et les nuits ne permettaient pas d’obtenir le repos désiré. Autrefois, malgré sa tristesse ou ses incessantes interrogations, Aliorën avait toujours réussi à faire le vide en lui pour dormir. Le repos était nécessaire, il permettait à son organisme de se renouveler, afin de pouvoir donner chaque jour autant que les précédents. Mais ces temps-ci, les troubles le dépassaient trop pour qu’il y parvienne. Il avait de la peine, pour les siens et pour ceux des autres races qui étaient soumis ou décimés. Il avait de l’inquiétude pour ses proches, sa fille Anaviel, ses semblables également. Et avec cela s’ajoutait la peine, la tristesse et les inquiétudes des derniers… pensionnaires du Domaine. Il y avait ce jeune vampire réfugié depuis que Merithyn l’avait apporté. Le chanteur l’observait parfois, curieux de cet être si différent de ses semblables… et pourtant si similaire. Et puis il y avait… Galadrielle. Leur impératrice, dont les inquiétudes et préoccupations semblaient faire écho aux siennes. Non, il ne pouvait dormir en cette douce nuit. Cela aurait dû être nécessaire, et pourtant, il ne parvenait à s’y résoudre. Ses semblables souffraient. Ceux qui n’étaient pas les siens souffraient. Les créatures des Esprits souffraient, et il ne pouvait se résoudre à dormir pendant leur agonie. Aliorën se leva donc, et enfila des atours simples et confortables. Vêtements amples et veste légère, retenus à la taille par une large ceinture qui retenait l’étui de sa belle flûte. Le col laissait voir son cou, comme toujours, où trônait son collier d’or et la chaîne de son médaillon – lui, bien dissimulé dans les plis de ses vêtements. Sa démarche aérienne donnait l’impression qu’il flottait au-dessus de l’herbe, alors que ses pas le menaient là où il sentait qu’il devait aller. C’est ainsi qu’il alla jusqu’à l’Observatoire, d’un pas lent, mais décidé. Il devait aller là, car sa présence semblait y être requise. On ne l’appelait pas, mais on avait besoin de lui. C’était ainsi qu’il le ressentait. S’approchant, il découvrit l’Impératrice des Elfes, assise sur un banc, fredonnant. Son cœur se serra d’empathie, et il s’approcha sans faire trop de bruit, pour ne pas briser l’instant, mais suffisamment toutefois, pour ne pas surprendre la Dame. Il n’y avait pas de mots pour décrire ou accompagner l’instant. Aucune parole n’était souhaitable, aucune n’était capable d’apaiser ces sensations. Aliorën sortit alors sa flûte de son étui, et la porta à sa bouche. [ * ] Il joua, à la mesure de son talent, et avec ce dont il était capable. Les sons doux et tristes se mêlèrent au chant de Galadrielle, soutenant sa volonté sans s’imposer à elle. Il n’avait pas à la remplacer, à la doubler ou à la rendre sourde par son propre talent trop puissant. Il n’était pour une fois qu’un accompagnateur, valorisant sa peine sans lui donner plus de poids et d’importance qu’elle ne lui en donnait, et, sans lui en enlever non plus. Il signifiait juste, en quelques sons, qu’il partageait sa souffrance, et qu’elle n’était pas seule. Jamais seule. Puis, ce fut le silence dans l’Observatoire Céleste, et il garda sa flûte en main, s’inclinant respectueusement. Dame Galadrielle était son Impératrice, et aucune circonstance n’avait le droit de modifier son respect et la façon dont il devait se manifester. Cependant, il osa prendre la parole en premier : « Ma Dame, accepteriez-vous de partager quelques instants en ma compagnie ? Il m'a semblé... que vous en auriez besoin. »
Dernière édition par Aliorën Idrisyl le Dim 18 Aoû 2013 - 17:19, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} Dim 18 Aoû 2013 - 17:17 | |
| Le terme de sa déambulation dans le domaine des Baptistrels se concrétisa par son arrivée dans l'Observatoire Céleste complètement désertique à cette heure indécente de la nuit mais qu'importait. Malgré son rang toujours d'actualité pour encore quelques semaines, certains ne pouvaient s'empêcher d'observer avec peine, honte et humiliation le symbole de sa disgrâce. Une impératrice se devait d'être parfaite et sans faute, et ce qui faisait grossir son ventre était une traîtrise pour certains de ses enfants, une faute tellement outrageante qu'elle faisait oublier tout ce que pourtant la blonde leur avait donné, offert, en plus de sa personne et sa santé pendant tellement de siècle. Ses enfants risquaient de ne jamais être les bienvenus dans ce monde, au sein de leur propre peuple s'ils devaient porter le nom de leur mère ou encore si on venait à apprendre leur passé. Et il n'était pas non plus possible de leur donner le nom de leur vrai père sinon il tomberait avec eux et le peuple... Son peuple... Ses enfants... Cela serait catastrophique. Ils devaient vivre dans la clandestinité et l'exil à présent... Même pas nés et pourtant déjà coupables de tant choses, pauvres petits.
Mais ce soir n'était pas leur soir à ses bébés, c'était le soir des âmes tourmentés et criantes d'injustice, pleurant de souffrance et jurant vengeance. Et c'était pour eux qu'elle chanta en cette nuit brillante d'étoiles, c'était pour eux qu'elle cristallisa chacune de ses émotions pour donner de la force aux notes de musiques qui s'élevèrent vers le ciel pour trouver un écho dans le cœur de Dracos et qu'il veille à ce que ses enfants reposent en fin en paix. Galadrielle ne sut absolument pas du tout combien de temps elle resta assise sur son banc à caresser son ventre tout en déversant sa peine et son amour, sa sincérité et sa chaleur dans son chant mortuaire en regardant les étoiles et priant pour eux, qu'ils trouvent enfin la paix. Mais cela faisait sûrement un moment déjà puisqu'au bout d'un moment, l'air aigrelet puis peu à peu velouté et envoûtant d'une flûte se mêla à sa voix, faisant davantage couler ses larmes alors que l'harmonie monta toujours plus haut vers les cimes célestes pour éclater comme une pluie d'étoile sous la puissance magique et la profondeur des sentiments qu'elle contenait, lui arrachant son souffle et sa respiration sous l'intensité de cet instant.
De l'air...
Fermant doucement ses yeux pour offrir son visage à la caresse de la lune, c'est un soupire troublé qui anima de nouveau sa poitrine alors qu'elle refit peu à peu surface, papillonnant des yeux en sanglotant doucement, son souffle saccadé par tant d'émotion. Galadrielle tourna le visage vers celui qui avait eu la gentillesse de l'accompagner à la flûte et lui sourit avec beaucoup de chaleur et de reconnaissance, inclinant gracieusement la tête en réponse à sa révérence tout en essayant d'essuyer ses larmes et de s'apaiser.
Alàlà les hormones d'une femme enceinte...
- Sire Aliorën, vous non plus n'arrivez pas à vous assoupir d'un juste sommeil ? Finit-elle par lui dire sans cesser de le regarder en souriant, le visage légèrement humide du souvenir de ses larmes et son souffle un peu moins court. Je ne sais pas si j'ai besoin de vous très cher mais j'accepte votre compagnie avec grand plaisir, prenez place à mes côtés, dit-elle gentiment en tapotant la place à côté d'elle sur le banc de marbre blanc.
De toute évidence, les nuits étaient beaucoup plus peuplées que l'impératrice ne le croyait et, de ce qu'elle avait entendu dire à propos de ce Baptistrel, ce n'était que du positif alors elle ne risquait à passer quelques instants avec lui après tout. N'est-ce pas ? Attendant qu'il prenne place à ses côtés, Galadrielle remit ses bras autour de son ventre et le caressa en transmettant la chaleur de son amour à ses petits tout en relevant de nouveau les yeux vers les étoiles, se perdant dans leur brillance. Qu'elles étaient belles et tranquille à orner sans prétention la cape de velours bleu nuit de Dracos... Tout paraissait hors du temps quand on les fixait.
- Quels tourments vous empêchent d'endormir votre conscience pour un doux repos, Sire Aliorën ? Est-ce par hasard mon chant qui l'ait troublé ? Si c'est le cas je m'en excuse : je ne souhaitais nullement troubler le sommeil paisible des êtres séjournant en ces lieux, fit-il en plissant légèrement le nez, espérant que ce n'était pas de sa faute.
Et puis... Voulait-il quelque chose de précis de l'impératrice ? De l'aide ou des conseils ? Ou seulement un peu de compagnie en cette belle nuit de deuil ? Mais ce qu'il avait déclaré précédemment la taquinait un peu : avait-elle besoin de se confier à lui ? De quoi se confierait-elle de toute manière ? Tout était si plongé dans le brouillard, tout s'accélérait et s'enchaînait sans laisser le temps d'analyser avec profondeur et justesse... Il n'y avait pas le temps de prendre son souffle en cette époque de trouble alors pourquoi le prendrait-elle en se confiant à lui ? Et si elle s'était trompée à son sujet ? Et s'il la jugeait à cause de sa déchéance ? Même dans l'exil et la boue, elle restait quelqu'un qui se devait d'être parfait.
Tout était trop compliqué à présent qu'il avait soulevé quelque chose en elle... Il devait parler le premier et la guider un peu parce qu'elle avait l'impression de s'être perdue dans du sirop ou dans un brouillard. |
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| Sujet: Re: Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} Dim 18 Aoû 2013 - 19:23 | |
| Les larmes de son Impératrice lui fendaient le cœur, alors qu’il acquiesçait à sa première question. Aliorën s’installa à la place qu’elle lui avait donné, et il rangea sa flûte dans son étui, jugeant que sa Dame aurait besoin de paroles et de réponses, plus que de musique. Hélas, il doutait d’atteindre le même niveau d’excellence dans les deux. La façon qu’elle avait de l’appeler « Sire » le touchait, et le laissait parcouru d’un sentiment étrange, comme si un tel titre était inapproprié.
« Je vous en prie, ma Dame, je ne suis point un Sire. »
Non, point de Sire. Il n’était qu’un fils du peuple, né d’une éleveuse de chevaux et d’un artisan du bois. Certes, ils étaient talentueux, et possédaient des revenus aisés, mais ils restaient du peuple. Quand elle demanda au Baptistrel quels étaient ses tourments, il dût réfléchir un moment.
« Ne vous inquiétez pas, Altesse, votre chant m’a vraisemblablement conduit ici, mais il n’est pas la raison de mon absence de sommeil. »
Nombre d’inquiétudes et de tristesse assaillaient ses pensées et chamboulaient ses instants de repos. Son regard se porta d’abord vers les étoiles, infiniment scintillantes, et infiniment nombreuses, dans la voûte céleste. Ce toit du monde était à la fois apaisant et plein de mystères. A la fois sage et attirant. A la fois doux et lointain. A sa manière, il lui ressemblait, ce ciel étoilé. Il lui ressemblait, car lui aussi, il se tenait loin de ce qui lui était cher, et pourtant, il veillait avec douceur. Lointain mais protecteur. Veillant avec distance sur ses semblables, sur son monde, sur les siens, et sur sa tendre fille, chair de sa chair, et sang de son sang. Mais chaque jour… chaque jour lui semblait montrer de nouveaux dangers, et chaque jour il désespérait de ne point la voir en sécurité, à l’abri. Voila, voila ce qui le troublait au point de l’empêcher de dormir en paix. Mais Galadrielle semblait tout aussi inquiète que lui, leurs tourments se mêlant dans un écho bruyant. Souffrances similaires.
« Je crains pour mon peuple, ma Dame. Je crains pour les miens, pour cette paix relative qui nous protégeait. Bien sûr, nous avions des ennemis, Vampires, réveillés de leurs sombres cavernes. Mais ce n’était rien face à ce qui nous envahit. Le sort qui sera le notre bientôt, si nous ne parvenons à aucun accord, m’effraie. Oui, tout cela m’affecte, et perturbe mon sommeil. Mais il y a d’autres choses. »
Il fit une pause, car cela restait difficile pour lui. Il se dévoilait, mettant à nu ce qui était pourtant si personnel. Mais il sentait qu’elle en avait besoin. Besoin d’entendre ses confidences, tout comme il avait besoin d’entendre les siennes pour pouvoir l’aider. Il inspira calmement.
« Il y a ma fille, Anaviel. J’ignore si vous l’avez croisé, elle ne vient pas ici si régulièrement. Je crains pour sa sécurité, elle, qui m’est si précieuse, car elle a encore la fougue de la jeunesse, et le désir d’aventure et de découvertes. Mais elle est ma fille, et ce don est trop précieux pour notre peuple et pour moi-même, pour que je la laisse courir le moindre danger. Mais nous sommes attaqués, et je crains qu’elle ne fasse des choix dangereux, je crains qu’elle refuse de rester ici, de rester sous les protections de son peuple. J’ai peur, et je suis incertain. Et malgré la sagesse que je pensais posséder, je ne trouve aucune réponse qui me satisferait. »
Il se sentait vide, comme si, après ces paroles, tout leur poids avait disparu de ses épaules. Mais, bien vite, bien trop vite, ce poids revint, écrasant. L’inquiétude se lisait presque sur ses traits.
« Et vous, ma Dame, qu’est-ce qui trouble votre sommeil ? Je me montre peut-être trop indiscret, et peut-être même inconvenant, mais vous êtes notre Impératrice, Altesse, et si je puis essayer de vous soulager, je dois savoir de quel mal vous êtes troublée. » |
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| Sujet: Re: Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} Ven 23 Aoû 2013 - 2:27 | |
| Il était modeste et calme, son aura apaisante avait la saveur tranquille d'un lac lors d'une journée sans vent ou la surface lisse et douce d'une statue de marbre dans une étreinte rafraîchissante. Elle était contente que c'était quelqu'un comme lui qui avait eu le hasard de se trouver au même endroit qu'elle et elle lui sourit de plus belle en cajolant son ventre, sereine malgré ses joues encore brillantes de larmes d'émotion.
- Très cher, savez-vous que nous appelons « Sire » les personnes méritantes par leurs actes et non par rapport à leur statut social ? Que vous soyez de conditions modestes ou non, seule la valeur de votre âme compte et pour moi, « Sire » Aliorën, vous regroupez tous les critères à cette appellation : vous êtes un baptistrel tout d'abord et ensuite, votre aura me montre à quel point vous êtes bon et respectueux, lui dit-elle tranquillement, pas du tout déstabilisée avant de le fixer avec malice et amusement. Si l'appelation « Sire » ne vous sied guère, suggérez-moi un autre titre qui vous plaît davantage...
Ce détail hors contexte avait été une sorte de bouffée d'air frais dans sa peine et ses préoccupations au point que la malice et la taquinerie avait fait poindre un léger sourire sur les lèvres de l'impératrice. Cela faisait un peu de bien... Et puis il reprit la parole et elle comprit que lui aussi était rongé par l'inquiétude envers son peuple, que les préoccupations qui le rongeaient nuisaient à son repos. Tout comme elle dans le fond...
- Il est vrai que nous sommes loin des temps de paix... Et que ces Alayens font trembler jusqu'au fondation d'Armanda... J'ai exposé mes craintes à Sire Merithyn et il m'a promis que rien de violent ne se passerait durant le débat mais l’après m'interpelle tout autant : et si les vampires ou même les humains n'acceptaient pas cette alliance ? Nous ne tiendrons pas longtemps face à nos ennemis si les peuples d'Armanda ne s'unissent pas dans l'adversité... Et les bois ne nous protégeront pas bien longtemps, soupira-t-elle en serrant son ventre contre elle comme pour protéger ses petites pousses contre cette menace, ce génocide sans précédent.
Tout était si compliqué en cette époque de trouble... Où se trouvait les temps de paix et d'abondance ? Ils étaient si loin et eux qui avaient désespérément besoin de les retrouver... Et puis, avec un brin d'hésitation qu'elle ressentit, elle l'observa se confier davantage avec une pointe de surprise : le pauvre homme semblait tourmenter de toute part.
- Les enfants... Les jeunes pousses savent toujours mieux que quiconque et beaucoup mieux que les anciens en particulier, dit-elle doucement en posant sa main sur son avant-bras pour le presser doucement afin de lui signifier qu'elle était là. Mon neveu, Aegnor, est de la même trempe et ses colères sont légendaires au royaume, ria-t-elle de bon cœur en secouant la tête. Mais j'ai apprit qu'il valait mieux les laisser faire leurs propres expériences pour comprendre la vie et la sagesse des anciens, pour comprendre que finalement écouter les aînés et leur prudence n'avait rien d'idiot ou d'inutile, rajouta-t-elle en souriant distraitement. Mais... Il est vrai qu'avec les temps qui court... Vous ne pourrez pas toujours garder votre enfant à vos côtés, que ce soit aujourd'hui où les pires ennemis nous attendent à l'extérieur de nos bois protecteurs qu'en des temps de paix où seuls les vampires sont une menace, dit-elle doucement en pressant son avant-bras. Je sais que c'est dur, surtout à l'âge où ils contredisent et veulent partir pour vivre leur vie, mais pour apprendre la sagesse ils doivent trébucher... Je suis désolée... Murmura-t-elle.
Tout comme elle avait donné la permission à Aegnor de s'en aller vivre sa vie pour apprendre... Elle l'inquiétude à l'égard de son neveu lui serrait le cœur tout autant que celui d'Aliorën parce qu'elle-même ne savait pas comment s'en sortait son petit avec les Alayens qui parcouraient Armanda sans vergogne et en détruisant tout sur leurs passages. Galadrielle espérait sincèrement que tout se passerait bien pour lui... Mais bien vite le baptistrel demanda à la blonde ce qu'il se passait dans son cœur pour qu'elle ne trouvait pas le sommeil elle aussi et, échange de bon procédé, elle décida de se confier à lui à son tour.
- Je n'ai d'impératrice que le nom, sire Aliorën, soupira-t-elle doucement en baissant son regard vers son ventre. J'ai accompagné mon époux en ces murs pour qu'il puisse s'éteindre en paix et je finirais mon existence sur ce domaine... Je suis bien trop âgée pour continuer à gouverner mes enfants, c'est pour cela que j'ai laissé mon trône au Conseiller Eliwyr et je lui apprends le labeur de père des elfes jusqu'à ce qu'il puisse vraiment être nommer empereur et moi, que je puisse devenir simplement Dame Galadrielle... Souffla-t-elle avant de rire légèrement. Mais ce n'est pas la vraie raison dans le fond... Je n'ai plus rien à perdre alors que vous sachiez la principale cause de ma venue ici ne m'effraie pas : beaucoup me jugent déjà, encore plus en voyant... En voyant mon état... Murmura-t-elle en caressant possessivement son ventre. J'ai été drogué sans mon consentement... En fait, on visait mon neveu et j'ai bu dans son verre à sa place... L'affection innocente et amicale que j'avais pour un ami s'est trouvé embrasé et décuplé... Et nous nous sommes unis sous le ciel étoilé... Vous voyez le résultat, je suis actuellement enceinte de 6 mois de cet elfe... Raconta-t-elle d'une voix triste. Et notre peuple n'avait pas besoin de ce qui m'arrive, pas en ces temps de guerre... Et le Conseiller qui n'est pas encore tout à fait près pour gouverner notre peuple... J'ai peur que le pouvoir ne soit pas assez solide quand les vampires se retourneront contre nous ou que cette trêve ne se fasse pas... Si seulement j'avais attrapé cette être qui m'a fait boire cette chose ! Mais... Dans un sens... Je peux enfin avoir une famille... Mais quel famille... Mes pauvres petits qui n'auront pas de place dans leur propre peuple parce que ce sont des bâtards, parce que le nom de leur mère est associé à la déchéance et la traîtrise... Gronda-t-elle avant de ployer et de pleurer doucement. J'ai peur de ne pas pouvoir d'avenir que ce soit à mes propres petits ou à mon peuple... J'ai peur de ne pas être assez forte dans ce qui s'annonce... Je suis effrayée, sire Aliorën... Chuchota-t-elle en continuant de pleurer doucement. |
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| Sujet: Re: Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} Dim 25 Aoû 2013 - 3:19 | |
| « Je ne suis pas friand de titre, Ma Dame. »
Un léger sourire vint fleurir à nouveau sur ses lèvres, délicat. Puis, il tenta de répondre à ses interrogations :
« Les hommes, les elfes et les vampires ont la nécessité de se prêter main forte, sinon ils seront tous détruits. Nous, comme eux. Merithyn l’a compris avant nous tous, et, maintenant, nos trois peuples le pensent. Le savent. Je crains que personne n’ait le choix, s’ils veulent survivre. Ce sera difficile, probablement douloureux. Peut-être même que cette relative entente ne durera que le temps de bouter ces envahisseurs hors de nos terres… et alors tout restera comme avant. Ou bien, peut-être, ce sera une façon d’entrevoir le début d’une paix durable. Je ne puis rien promettre, Altesse. Seulement espérer, et faire de mon mieux pour préserver ces vies que nous offrent les Esprits. »
Le chanteur écoutait sa Dame. Ses mots tombèrent juste, ses conseils étaient sages, mais les inquiétudes de l’elfe ne semblaient pas décidées à le laisser en paix. Laisser Anaviel, sa tendre fille, trébucher sur les marches de la vie… cela lui semblait inconcevable. Il laissa échapper un soupir, répondant de ces quelques mots :
« Je sais et je comprends, mais je ne puis m’y résoudre. »
C’était une vérité lourde et puissante. Il était incapable de la laisser affronter un danger si important. Dans d’autres temps et d’autres circonstances, il aurait laissé sa chère fille se balader dans le monde, comme ses parents avaient fait pour lui. Les découvertes qu’il avait faites avaient tout changé pour lui. Elle devait faire ses découvertes, et apprendre ce qu’elle devait apprendre. Mais pas maintenant. Sa vie était trop menacée. Il refusait de la laisser aller au-devant d’une telle… mort ? D’une folie impensable. Pas alors que leurs ennemis attaquaient les hommes, les vampires et les elfes. Pas alors qu’ils étaient si proches de leurs forêts.
Il écouta attentivement les craintes et les tourments de sa Dame. Il réfléchit, dans un silence terrible. Il ne pouvait se résoudre à la laisser ainsi, si malheureuse. Sa famille, ces naissances qui devaient être une bénédiction, surtout pour son peuple… il n’arrivait pas à penser que cela puisse causer tant de troubles. Inconcevable pour lui, et pourtant c’était vrai. Il le savait, il savait pourquoi et comment. Et cela le peinait terriblement. Il tendit une main hésitante et douce, et caressa lentement les cheveux de la Dame, puis la serra délicatement dans ses bras. Il murmura doucement, quelques paroles fredonnées dans le but d’apaiser ses tourments un instant. Puis il s’écarta poliment, et prit seulement ses mains dans ses doigts.
« Ma Dame… Altesse… Impératrice. Cela n’a aucune sorte d’importance. »
Il caressa doucement sa peau pour l’apaiser, puis glissa une main sur son ventre arrondi, caressant avec la légèreté d’une plume.
« Ces formes que prennent votre ventre, ces enfants qui seront les vôtres… je vous interdis, ma Dame, de penser qu’ils ne pourraient être une bénédiction. Votre « état » est quelque chose de merveilleux. Ces enfants seront notre avenir. Peu importe leur père, et peu importe, pardonnez-moi, leur mère. »
Il s’écarta légèrement d’elle, non pas parce qu’il avait honte ou parce que cela le gênait, mais parce qu’il avait déjà outrepassé largement ce que la politesse lui autorisait de faire. Mais en cet instant, comme dans tout ceux qui requerraient à son sens plus d’urgence que de bienséance, il n’en avait cure.
« Vous êtes forte, ma Dame. Vous endurez comme nous tous, et plus encore. Vous êtes Mère des Elfes, nous sommes, tous, vos enfants. Que notre peuple ne leur laisse pas de place, et ce serait un peuple stupide. Mais en effet, vos enfants pourraient ne pas trouver autant de responsabilités, d’agréments et d’honneurs que s’ils avaient été de votre mari. Regardez-moi, ma Dame. Ma mère élevait des chevaux, mon père était sculpteur de bois. Et pourtant, vous me nommez Sire. Et beaucoup me respectent, plus qu’ils ne le feraient si j’avais seulement conservé ce que l’on m’a donné en héritage. Oui, notre peuple aime la famille, et cette notion est chez nous importante. Mais cela n’est pas une barrière immuable. »
Un sourire vint fleurir sur ses lèvres.
« J’ai une fille, à qui je n’ai probablement pas donné toute l’attention qu’elle méritait. Vos enfants devraient naitre ici, ma Dame, sur le Domaine de la Rhapsodie. Merithyn fera son possible pour que tout se passe bien. Il est puissant, doux et sage, ma Dame. Je suis sûr que tout se passera très bien. Alors, ils grandiront probablement parmi les Baptistrels. Ils seront élevés au sein de la paix et de l’harmonie, connaissez-vous un seul endroit plus propice au confort d’enfants ? »
Il prit une longue inspiration.
« Je vous promets, ma Dame, que je ne laisserais pas ces enfants être malheureux, méprisés, et en danger. Je vous promets de faire tout, absolument tout ce qui est en mon pouvoir pour les protéger. Ces enfants sont des dons, un don des Esprits. Personne n’a le droit de les juger coupable, personne n’a le droit de leur en vouloir. Regardez-moi, Altesse. Ce n’est pas votre faute. Ce n’est pas la faute de votre ami, pas entièrement. Ce n’est qu’une… série de circonstances. Ne vous blâmez pas pour cela. Ne blâmez personne. Notre peuple a besoin de vous savoir forte. Vous êtes forte. » |
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| Sujet: Re: Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} Mar 27 Aoû 2013 - 11:41 | |
| Et il s'évertuait à lui garantir qu'il n'y avait pas de « Sire » qui tenait. C'était vraiment un être modeste et précieux en cet temps de trouble... Elle espérait profondément qu'il ne soit pas trop innocent ou naïf parce qu'il risquait de se faire dévorer. Tant de pessimisme et de pensées sombres ne lui ressemblaient pas mais le mal qui rongeait Armanda avait des répercussions sur sa propre santé, elle qui était si profondément liée à la nature et la terre... Ce mal l'empoisonnait peu à peu, au même titre que les esprits hurlants de ses enfants morts par les Alayens. Tout semblait tomber au plus mal... Où était Dracos ? Pourquoi tant de souffrance et de pleurs au même moment ? Elle était si fragile et épuisée... Et elle craignait plus que tout de ne pas être assez forte pour supporter et là grossesse et le pouvoir politique vacillant des elfes et la traîtrise possible des hommes, des vampires ou des deux en même temps. Dire qu'en plus elle devait abdiquer à cause de sa déchéance et que son remplaçant ne connaissait pas encore tout à fait les subtilités de son futur rôle... Trop compliqué. Plissant les yeux en portant une main à la tête, Galadrielle soupira doucement en quittant les ténèbres de sa pensées pour lui prêter de nouveau son entière attention, le cœur au bord des lèvres par rapport à sa migraine et sa peine. Etait-il possible et faisable qu'au moins une fois, aussi bref fut-ce, de pouvoir éteindre le tronc cérébral et seulement profiter de la tranquilité et la beauté des lieux ? Dès que cette pensée se matérialisa dans sa tête, l'impératrice se fustigea : l'heure n'était pas à la faiblesse ou à l'apitoiement, on comptait sur elle ! Aussi diminuée soit-elle !
- Pardonnez-moi Aliorën, je m'étais égarée dans le labyrinthe de mon esprit... Finit-elle par lui dire doucement en se retournant vers lui, un léger sourire penaud fleurissant sur ses lèvres pleines. En tout les cas, prions Dracos pour que cette réunion se passe sans heurt... Hocha-t-elle en jetant un coup d’œil aux étoiles qui semblaient luire d'une lueur plus puissante que précédemment, comme un signe en réponse à ses propos.
Elle divaguait sûrement...
- Quant à votre enfant, gardez-la le plus possible à l'abri tant que les Alayens n'auront pas été mis hors d'état de nuire si vous y arrivez mais je crains que vous ne soyez dans l'obligation de négocier avec votre jolie colombe pour avoir son entière coopération : demandez lui de vous obéir sans discuter jusqu'à ce que les Alayens soient éradiqués et offrez-lui sa liberté par la suite, lui dit-elle doucement en le regardant avec compassion. Il n'y a plus que cela qui marche avec les enfants de son âge, je l'ai vérifié avec Aegnor... Et puis, les vampires seront tellement diminués après cette bataille qu'il y a peu de chance qu'ils se lancent après une jeune pousse pleine de force et d'énergie : ils préféreront lécher leurs plaies dans les ombres sécuritaires avant de recommencer notre guerre millénaire, lui sourit-elle d'un air rassurant, pensant ce qu'il disait : elle en avait le pressentiment.
Puis vint sur la mousse son propre souci, cette douleur qui la rongeait au même titre que la haine des Alayens à propos d'Armanda et de ses habitants. Galadrielle osa se confier, perçant la plaie infectée de son cœur pour déverser sa peine et son trouble, avouant la vérité et ses craintes, n'ayant pas peur qu'il la juge comme le conseil ou certains de ses enfants. Et c'est ce qu'il fit... Hésitant, il finit par poser sa main dans sa cascade d'or et la caressa comme un père console son enfant après un cauchemar avant de l'enfouir dans ses bras et de la serrer contre son cœur en esquissant un léger chant pour apaiser ses tourments. Qu'est-ce qu'elle avait pensé hein ? Cet elfe incarnait vraiment la bonté... Se laissant aller dans ses bras, la Mère des elfes se permit de sourire doucement en voyant la situation : n'était-ce pas son rôle à elle d'apaiser les tourments des autres elfes ? En tout cas, cela avait eu le don de calmer ses pleurs et elle ferma les yeux en inspirant son odeur et sa chaleur, la tranquillité de son âme sondant la sienne pour effacer les reflux de son désespoir.
- C'est vrai qu'ils sont une bénédiction Aliorën... Mais je maintiens qu'ils n'arrivent pas au bon moment avec tout ce qui arrive en ce moment... Et n'étant pas de mon époux, leur vie n'aura rien de paisible si on apprend quelles sont leurs origines... Souffla-t-elle doucement en caressant l'écrin de son trésor, après l'avoir laissé effleurer avec tendresse ses enfants à venir. Mais... Quand était-ce la dernière fois que vous vous êtes rendus à la capitale ? Lui sourit-elle gentiment. Avec le temps et les épreuves, le symbole qu'est l'impératrice ou l'empereur est devenu tellement parfait et intouchable que la simple faute peut provoquer la déchéance de cette personne. Et quand le Conseil a comprit ce qu'il m'arrivait tout en sachant pertinemment que mon époux n'est plus en état de fonder une famille, il était logique et légitime de me déchoir de mon trône, que l'on soit en état de guerre ou non, soupira-t-elle. Ces vieux hiboux du Conseil... Je suis sûr que celui ou celle qui m'a empoisonnée est l'un d'eux, grogna-t-elle sous la pointe de colère qu'elle ressentait à ce sujet. Enfin... En tout cas, à la capitale personne ne semble savoir que je suis enceinte et tous semblent croire la version comme quoi je fais mon deuil ici pour le reste de ma vie... Et les rares elfes ici qui ne sont pas baptistrels mais savent qui je suis fluctue entre le dégoût, la déception ou l'assentiment... Murmura-t-elle, un peu désœuvré. Ce n'est pas plus mal en somme, mes enfants auront peut-être un peu plus de chance je suppose...
L'enthousiasme et l'optimisme de ce baptistrel au grand cœur faisait néanmoins beaucoup de bien pour l'impératrice et elle se surprit à sourire de concert en voyant tant d'idée et de plaisir. Nul doute que la tranquillité des lieux seraient fortement troublés pendant quelques siècles avec des petites pousses si jeunes et sûrement turbulentes.
- Vous avez sûrement raison... Le domaine de Tirmingorllo est un endroit parfait pour élever des enfants... Et je suis forte... Je dois être forte encore un peu... Murmura-t-elle en caressant amoureusement son ventre : ils n'étaient pas nés que déjà elle les aimait profondément... Et qu'elle commençait à avoir hâte de les mettre au monde, rien que pour les regarder vivre et grandir heureux et souriant, et aussi pour retrouver sa silhouette et son aisance parce qu'elle se trouvait comme une baleine dandinante à mesure que le temps filait et qu'ils grandissaient en eux. Bientôt elle ne pourrait plus quitter sa chaise, son sofa ou encore son lit... |
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| Sujet: Re: Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} Dim 8 Sep 2013 - 16:37 | |
| Il se voulait être rassurant. Il voulait donner l’impression d’une brise tranquille, afin qu’elle puise dans son calme pour se ressourcer. Galadrielle avait, à ses yeux, besoin de se reposer, besoin de tranquilité, et besoin de soulagement. Ce n’était pas quelque chose qu’il voulait lui donner parce qu’elle était Impératrice. Mais parce qu’elle était troublée, et qu’il n’avait d’autre vocation que de guider ceux qui s’étaient égarés.
« Mais... Quand était-ce la dernière fois que vous vous êtes rendus à la capitale ? Avec le temps et les épreuves, le symbole qu'est l'impératrice ou l'empereur est devenu tellement parfait et intouchable que la simple faute peut provoquer la déchéance de cette personne. Et quand le Conseil a comprit ce qu'il m'arrivait tout en sachant pertinemment que mon époux n'est plus en état de fonder une famille, il était logique et légitime de me déchoir de mon trône, que l'on soit en état de guerre ou non. »
Il eut une légère grimace. Depuis combien de temps n’était-il pas venu prendre la température de la Capitale ? Il était allé rendre visite à sa fille, quelques mois auparavant, mais il n’était guère sorti… Il soupira doucement.
« Ma dernière visite… elle remonte à un certain nombre d’années désormais. Je ne me suis jamais bien plu parmi mes semblables, et j’avoue ne m’être pas souvent intéressé à la politique. Peut-être que cela fausse mon jugement, mais j’espère ne guère me tromper en pensant que ce Conseil est un troupeau d’idiots. »
Son cœur se pinçait à chaque fois qu’il la voyait ressasser ses désagréments. Il songea à aller dire deux ou trois mots à ceux qui osaient regarder leur impératrice en exprimant autre chose que de l’admiration. Il ne put qu’acquiescer à la suite de ses paroles, sûr que si ses enfants grandissaient ici, ils seraient heureux. Il pensait peut-être aller jusqu’à demander à Merithyn de s’occuper d’eux, cela l’obligerait à rester ici, et il verrait un peu plus souvent sa propre fille… et qui sait ! Elle serait peut être ravie de l’aider, et penserait moins à aller faire l’aventurière hors des protections. Il ajouta finalement :
« Vous êtes forte, ma Dame, et vous n’êtes pas seule. Sachez que ma porte vous sera toujours ouverte, si vous désirez un peu de soutien. »
C’était un des avantages de sa condition de Baptistrel. Galadrielle pouvait aller chercher son soutien, sans conditions. Lui qui n’avait aucune position et aucun poids politique, et qui, surtout, n’avait jamais eu aucune envie d’y participer… il pouvait donner tout son temps à la Dame s’il le désirait, et il pouvait l’abreuver de conseils et d’attention quand il estimait qu’elle en avait besoin. Comme ce soir-là.
« Je sais que Merithyn veille sur vos soins et votre confort, mais il a de nombreuses responsabilités et de nombreuses personnes comptent sur lui. Il est possible qu’il n’ait pas autant de temps qu’il l’aurait voulu pour vous voir et vous épauler. Si je puis faire quoique ce soit en se sens, venez me trouver. Ou demandez à ce qu’on vienne me chercher. »
Son regard s’attardait sur le ventre bien arrondi de la Dame. Cela devait être pénible avec le temps. Il se souvenait de sa femme, Malhawë, lorsqu’elle avait été enceinte d’Anaviel. Une pointe de regrets s’instaura en lui, songeant qu’il n’était alors que peu présent pour elle… De noires pensées l’assaillaient, pleines de peine et de regrets, de chagrin et d’un profond, et douloureux sentiment d’injustice. Il n’était pas capable de se pardonner d’avoir été absent. |
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| Sujet: Re: Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} Mer 11 Sep 2013 - 0:28 | |
| Le moins que l'on pouvait dire était qu'il ne semblait pas être au courant de la mentalité à la capitale. En même temps, un baptistrel vivait dans un monde à part et se devait de vivre avec l'esprit ouvert, d'une neutralité et bonté exemplaire, alors il ne fallait pas s'étonner que les autres soient restés dans ce conservatisme qui leur était propre.
- Je suis d'accord avec vous, le Conseil n'est qu'un ramassis de vieux hiboux empêcheurs de tourner en rond : leur excès de zèle et leur immobilisme m'ont plus d'une fois mise dans une situation des plus gênantes et je dois dire qu'ils commençaient à devenir de plus en plus envahissant et à l'encontre de mes paroles... Les Evanealle... Avec le temps passant, ils prennent toujours plus d'assurance et grignotent la moindre bribe de pouvoir pour gouverner à la place de l'empereur, ou en l’occurrence de l'impératrice, soupira-t-elle en caressant son ventre, pensive.
Dire qu'elle avait laissé son bien-aimé, seul, aux prises avec ce Conseil fourbe... Enfin. Au moins était-il plus jeune et énergique qu'elle, peut-être aurait-il plus de résultat qu'elle, du moins elle l'espérait. De toute façon, elle serait toujours là pour l'aider en cas de problème et depuis les siècles qu'elle avait gouverné sur son peuple, elle savait comment faire pour travailler et les manipuler afin qu'ils posent le moindre problème possible. Galadrielle avait tout de même quelques scrupules à laisser Eliwyr ainsi, tel un quartier de viande jeté dans une arène de lion affamé... Et elle qui était si diminué par sa grossesse, si seule... L'impératrice aurait tout donné pour être au côté de de son amant et le soutenir, lui offrir cette officialisation qu'il méritait et cette famille qu'ils avaient toujours rêvé d'avoir tous les deux. Mais Alioren avait raison, elle était forte, elle devait être forte pour ses petits, pour Eliwyr, pour son peuple dont elle était encore impératrice, elle le devait pour tous ces gens qui comptaient encore sur elle.
- Merci de m'écouter et de m'apporter votre soutien, Alioren, je vous en suis vraiment reconnaissante, lui sourit-elle en se remettant correctement, lissant les plis de sa longue tunique.
Il était de bon ton de reprendre un brin les convenances et elle ne voulait pas aggraver la situation plus qu'elle ne l'était déjà. Alors, bonjour le protocole ! Et puis, sur du long terme, alors qu'elle n'était pas quelqu'un d'aussi tactile qu'on pourrait le croire, ça commençait à devenir un brin gênant, ses pommettes rosissant légèrement. Enfin, en tout cas, elle lui était vraiment reconnaissante de l'avoir écouté et de lui avoir donné de son temps pour l'entendre et lui parler, l'épauler et la conseiller, et la soutenir. Surtout la soutenir alors qu'elle se sentait plus seule que jamais malgré toute l'attention qu'on lui offrait pour la soulager de ses tourments et alléger sa grossesse qui était plus qu'éreintante et préoccupante à cause de son jeune âge et de sa race. Les naissances elfiques étaient toujours compliquées... Alors quand on était aussi âgé que l'impératrice, ce n'était même plus de la complication à ce tarif-là.
- Votre sollicitude est vraiment touchante Alioren et je suis plus que ravis que mon chemin ait croisé le vôtre en cette soirée où je pleurais la mort de mes enfants... Lui dit-elle doucement sans cesser de lui sourire. Je n'hésiterais donc pas à me tourner vers vous mais l'inverse est tout aussi possible vous savez ? Si vous avez besoin de converser, de vous confier ou simplement de vous promener en ma compagnie, je serais là, rajouta-t-elle avec un rire chaleureux, le couvant d'un air tendre alors qu'elle voyait bien que son air s'était assombrit.
Mais elle ne pouvait pas le pousser à se confier, elle était là pour l'épauler et l'écouter, le soutenir autant qu'il l'avait soutenu. Et puis, le seul sujet qu'il avait abordé était sa préoccupation pour sa fille, peut-être était-ce ceci qui assombrissait son cœur encore une fois... Inspirant profondément, Galadrielle fredonna quelques notes remplies du vent malicieux et joueur, de la chaleur douce du soleil, de la fierté et tranquillité de la terre, du rafraîchissement de l'eau, un petit chant, peut-être bref, mais remplis de bien-être pour l'aider à surmonter son apparente peine.
- Ne vous tourmentez pas Alioren... Une bonne tasse de thé et une bonne nuit de repos, cela vous requinquera, vous verrez, lui dit-elle en se levant, vacillant avant de se stabiliser : avec le poids qui pesait sur son bassin, son équilibre avait quelques loupé quand elle ne faisait pas trop attention. Voulez-vous que je la boive en votre compagnie ? Si vous le désirez, je pourrais peut-être vous jouer un petit air de musique ? J'ai fais mener ma harpe dans mes bagages pour ma venue ici, continua-t-elle en le regardant tranquillement, posant ses mains sur ses reins pour se soutenir.
Plus ils grandissaient en elle, plus il devenait lourd pour elle de les supporter très longtemps dans ses promenades par exemple. Une bonne tasse de thé chaud et/ou une bonne nuit de sommeil, cela leur ferait du bien à tous les deux, Galadrielle en était fermement convaincue. |
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| Sujet: Re: Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} Sam 28 Sep 2013 - 15:12 | |
| Les notes touchèrent son cœur avec légèreté, et il ferma les yeux quelques secondes pour se remplir de ces sons agréables. Qu’avait-il eut en tête, de se laisser aller alors qu’elle avait tant besoin d’aide ?! Il sourit doucement, relevant les yeux vers elle avant de se mettre debout. Il avait vu dans ses gestes du recul. De la courtoisie. Du protocole. Et il avait ainsi compris qu’elle ne désirait plus son soutien si proche. Ses joues rosissantes le ravirent. Elle était magnifique. A cette pensée, il sentit de la fierté d’être de son peuple, et une sorte de gêne polie d’avoir de telles pensées. Il lui offrit donc rien de plus qu’un sourire poli.
« Je n'hésiterais donc pas à me tourner vers vous mais l'inverse est tout aussi possible vous savez ? Si vous avez besoin de converser, de vous confier ou simplement de vous promener en ma compagnie, je serais là. _ Je vous remercie, ma Dame, de votre soutien. Je n’hésiterais donc pas non plus à venir vous voir quand mon cœur le réclamera. »
Son cœur se réchauffa à la suite de ses paroles. Elle était soudainement devenu mère… non. Il venait juste de s’en rendre compte, à quel point la nommer Mère des Elfes n’était pas qu’un titre honorifique. Il était son fils, comme tous les autres. Et elle les pleurait en mère, comme on pleure son frère ou ses enfants. Dans la fraicheur de la nuit, elle était une étoile chaleureuse. Une brise légère s’éleva, comme en réponse à son humeur nouvellement heureuse. Il avança d’un pas pour lui prêter son bras en reconnaissant des signes de fatigue et de perte d’équilibre en elle.
« Je serais heureux de partager plus de temps encore avec vous, et même de vous entendre joue de la harpe. Cependant… je crains qu’il ne soit tout de même trop tard si vous désirez dormir un peu. Un autre soir, je viendrais volontiers. Mais vous avez raisons. Partageons un thé dans vos appartements si vous le désiez, puis reposons-nous. Les évènements à venir vont être éreintants pour chacuns d’entre nous. »
Il lui proposa poliment son bras, afin qu’elle s’y appuie si elle le désirait. La nuit allait s’avancer encore, et encore, jusqu’au matin ; alors ils seraient tout deux ensevelis sous les tâches à faire, et être en forme n’allait pas être une option pour eux. Il se demandait à part lui s’il irait jusqu’à glisser quelque chose dans son thé pour mieux dormir, mais il craignait également d’être encore assoupi le lendemain. Une plante aux vertus réparatrices serait probablement mieux avisée. Sur le chemin vers ses appartements, il demanda à sa Dame si elle avait une préférence pour son thé, ou pour ce qui devait l’accompagner. Lui-même lui apprit, si elle le désirait, que la réglisse et le miel donnaient un gout très agréable, et le détendaient généralement ; mais pas au point de tomber de sommeil. Avait-elle déjà mit quelques canneberges dans son thé ? C’était non seulement délicieux, d’un gout fruité et sucré, mais également très bon pour les douleurs.
Il l’occupa ainsi de ces bavardages innocents, jusqu’à arriver à ses appartements, où il attendit poliment d’être invité à entrer. Il l’aida à préparer ce dont ils avaient besoin, suivant ses directives avec une obéissance digne des meilleurs serviteurs. Puis il l’invita très sérieusement à s’installer confortablement et à ne plus s’inquiéter, car il s’occupait de tout. Et ainsi, après de longues minutes de préparations sérieuses accompagnées de fredonnements mélodieux, il apporta le thé à sa Dame, sur un beau plateau où il avait tout disposé de manière à-ce que tout tienne sans se choquer. |
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| Sujet: Re: Quand l'écho des étoiles bercent les cœurs tourmentés {PV Aliorën} Mar 1 Oct 2013 - 23:14 | |
| Elle était vraiment soulagée de savoir que son petit chant lui avait remit un peu de baume au cœur, qu'il avait apprécié sa petite attention. En même temps, elle trouvait que c'était la moindre chose qu'elle pouvait bien lui offrir en échange de cette étreinte si rassurante et de cette oreille si attentive, lui qui avait sacrifier de son temps pour l'épauler et la conseiller alors que tant de chose restait encore à faire pour la préparation de l'arrivée des délégations. Trop d'hormones rendaient cette situation gênante tout de même... Toussotant pour les aider à reprendre tout deux contenance, Galadrielle fit mine de défroisser ses jupons avant de lui offrir un timide sourire, un fripon de sang lui montant aux joues, l'esprit tout de même un peu plus apaisé à présent et convaincue que lui aussi l'était. Se levant en vacillant, elle lui offrit un regard remplit de gratitude alors qu'il lui proposa galamment son bras pour l'aider à marcher, pour la soutenir alors qu'il la reconduisait jusqu'à ses appartements pour prendre cette fameuse tasse de thé qui les réchaufferait des dernières griffes de leurs sombres pensées.
- Très bien Messire, va pour juste une tasse de thé, lui sourit-elle avant de le fixer avec un air un peu plus malicieux. N'oubliez pas de me rappeler à l'occasion quand vous voudrez que je vous joue un petit air de harpe alors : cela fait longtemps que je n'ai pas pu m'occuper de mon vieil ami et je serais plus que ravis de pouvoir le sortir dans les jardins et laisser éclater sa musique si belle, lui raconta-t-elle avec un air impatient de jeune pousse et un air rêveur de femme amoureuse.
Cet instrument, héritage de son père, avait toujours eu une place importante pour elle et sa notion de détente. Et puis cela ferait sûrement un très joli présent de sa part pour les elfes qui voudraient l'écouter... A méditer ! Un sourire joyeux aux lèvres, l'impératrice babilla tranquillement en sa compagnie, répondant à son bavardage innocent avec un naturel désarmant, prenant plaisir de cette discussion légère et qui ne nécessitait pas d'empathie ou de réflexion. Seulement de la détente... Entrant dans ses appartements, elle vérifia que son mari n'avait aucun problème avant de l'embrasser tendrement et de fermer la porte pour qu'ils soient discrets dans le petit boudoir dans lequel elle l'invita à entrer. S'asseyant sur un fauteuil bien moelleux, Galadrielle ne put cependant pas réussir à trouver le courage de se lever et le guida verbalement dans leur petite collation du soir.
- Un liquide bien chaud et parfumé, cela ne pourra nous faire que du bien, lui sourit-elle avant de rire doucement en voyant sa prévenance et ses gestes. Vous savez, guérisseur Aliorën, le thé est très déconseillé pour les femmes enceintes, voire interdit pour les êtres comme moi qui sont si âgées, dit-elle d'une voix chantante, un peu contrite. Pardonnez-moi de ne pas vous avoir prévenu avant... Enfin voilà, je veux bien par contre une infusion, ce qui est beaucoup plus conseillé pour mon état et cela empêchera notre bon Merithyn de piquer une colère en constatant que j'ai désobéis à son régime spéciale « impératrice-trop-âgée-et-enceinte-de-jumeaux », lui confia-t-elle taquinement avant de rire doucement de malice.
Le regardant faire sans se départir de son sourire, caressant rêveusement son ventre, Galadrielle le remercia doucement en attrapant donc sa tasse d'infusion qu'elle savoura en frissonnant de plaisir : quand c'était bien préparé, c'était toujours vraiment savoureux pour les papilles. Et c'était le cas... Discutant tranquillement en sa compagnie des bienfaits du thé et des différents mélanges qui pouvaient être tout aussi délicieux en bouche et bon pour la santé, riant par moment et souriant toujours, attentive à ses paroles et dégustant avec un plaisir non feint sa théière d'infusion qu'il lui avait si gentiment préparé.
Bientôt le pépiement des oiseaux lui indiqua que le soleil n'était plus très loin et c'est donc avec une douce langueur qu'elle reposa sa tasse sur le plateau : si elle n'arrivait pas à dormir durant la nuit, la journée se passait sans elle parce qu'elle se traînait de fatigue. Elle était complètement décalé à cause de sa grossesse mais appréciait les temps de repos quand il était temps de les réaliser... Comme maintenant.
- Je ne voudrais pas vous paraître discourtoise, messire Aliorën, mais le temps s'écoule et il va être l'heure pour moi d'aller m'étendre un moment pour paraître fraîche quand mon guérisseur viendra voir si tout se passe bien avec les petits, lui sourit-elle doucement en se levant, le saluant chaleureusement en le raccompagnant jusqu'à la porte. N'oubliez pas de venir me trouver dès que vous ressentez l'envie de parler ou d'avoir simplement de la compagnie, je ferais de même très cher, rajouta-t-elle dans un sourire éblouissant avant de lui dire au revoir et d'aller se coucher, complètement éreinté et profondément heureuse d'avoir pu avoir une conversation avec cet être si gentil et attentionné.
Vivement la prochaine fois qu'elle le rencontrerait... --- {hrp: ne sachant que dire ou quoi faire comme ouverture, je propose que tu postes après moi pour le clore définitivement et on pourrait se retrouver dans une autre rp avec une idée de départ différente et un objectif de fin, qu'en dis-tu? ^^ Bisous bye!} |
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