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| Des blessures particulières [Pv: Aliorën Idrisyl] TERMINE | |
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| Sujet: Des blessures particulières [Pv: Aliorën Idrisyl] TERMINE Lun 9 Sep 2013 - 13:50 | |
| ¤ Les risques du métier ¤
C’était une expérience vraiment incroyable et effrayante que de voler. Il faut avouer qu’Elrond avait eu du mal à faire taire sa peur pour donner le dessus à sa curiosité. Lui une créature terrestre, s’envoler dans les cieux sur le dos d’un dragon, c’était indescriptible. L’elfe rouge se souvenait encore de son cœur se soulevant alors que Möebius avait décollé, il avait par ailleurs, failli être désarçonné dès le tout début. Bien que cela soit une sensation… comment dire… agréable, voler à dos de dragon restait terrifiant pour le néophyte qu’il était, mais également, extrêmement douloureux. Bien qu’il avait été, enfin, son corps, du moins quelques parties, habituer à se frotter contre les écailles d’un dragon, l’intérieure de ses cuisses et de ses mollets, ne l’était pas, il avait certes déjà chevauché son lié pour se déplacer sur la terre, mais en vol le frottement était tel que sa peu elfique n’avait pas sut résister. Ses jambes avaient été lacérées et lui causait une douleur plutôt inconfortable, surtout pour marcher. À vrai dire, elle le gênait et marchaient presque les jambes arquées pour éviter de nouveaux frottements. L’Amarië était un être doué de magie, mais sur le fait il ne savait pas spécialement comment il devait s’y prendre. C’étant contenté d’illuminer ses paumes pour guérir quelque peu ses plaies, il avait par la suite recouvert ses jambes de bandages.
Le dragonnier avait par la suite passé une bonne partie de sa journée chez lui, condamné au minimum de déplacement sous peine de souffrir, ce qui l’exaspérait au plus haut point. En effet, vous permettez à une personne de ressentir un enivrant sentiment de liberté et de plénitude, une communion des plus totales avec un dragon, vous avez même pu toucher les nuages et ensuite, on vous cloitre au sol incapable de bouger. Allonger dans son lit, jouant, s’amusant à entortiller une mèche de ses cheveux blonds le sylvain se remémorait l’évènement, fermant les yeux il revoyait la scène. L’envol, la monté vers les cieux, la peur qu’il avait ressentis en regardant vers le haut et vers le bas, le vertige qui l’avait prit, avant que tout ne s’estompe lentement pour lancer place au bonheur, à la joie de vivre une telle chose, de traverser toute la forêt elfique en à peine quelques instants. Soupirant longuement, tournant à droite à gauche, l’elfe n’avait qu’une hâte recommencer, oui recommencer encore et encore, s’entraîner, une soif infinie de s’entrainer et de s’amuser. Il avait le même sentiment qu’à l’époque ou il avait appris à manier l’arc.
Alors qu’il remuait et ruminait dans son lit, une idée traversa l’esprit du jeune elfe. Se redressant, Elrond se crispa légèrement sentant ses plaies se tendre sous l’effort. Lentement et s’aidant en se soutenant avec les meubles le blondinet sortit de chez, appelant Möebius pour sollicité son aide. Difficilement il se replaça sur l’échine du bleuté qui s’envola en direction du Tomingorlo. Arriver au domaine de la Rhapsodie, le dragon aux écailles blanches et bleues se posa dans les jardins, veillant à ne pas l’abimer. Manquant de s’écraser au sol en descendant, l’elfe rouge grogna, son bas était à nouveau en train de se tacher de sang, il passa une main au-dessus qui s’illumina pour arrêter ces saignements. Regardant autour de lui, il indiqua à son lié d’âme qu’il pouvait partir, si tout ce passait bien l’Amarië pourrait rentrer sans encombre. Ce dernier parti pour disparaitre dans le ciel. Souriant à le voir décoller, le jeune sylvain fut tirer de sa contemplation lorsque qu’une vive douleur parcourra sa jambe. Regardant brièvement il haussa les épaules, le dragonnier se dit que cela provenait de ses lacérations. Se mettant donc à marcher il tomba proprement au sol au second pas, c’étant fouler la cheville en se rattrapant de justesse lorsqu’il était descendu de Möebius.
Grondant férocement il se retourna, se mettant sur le dos avant de ce redressé à l’aide ses coudes pour finalement s’assoir. Frottant son visage et regardant sa cheville il ne put s’empêcher de laisser échapper un juron elfique ignorant alors qu’il n’était pas tout seul.
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| Sujet: Re: Des blessures particulières [Pv: Aliorën Idrisyl] TERMINE Mar 24 Sep 2013 - 22:15 | |
| Pas une minute de repos. Il ne savait qui, de lui ou de Merithyn, avait tiré le pire lot. Le légendaire optimisme d’Aliorën semblait l’avoir quitté, et il n’était plus qu’épuisement, alors que la journée, la première grande journée, s’apprêtait à finir. La lassitude l’avait envahi, alors que sa tête résonnait encore des mots du dragon, des pensées lourdes et, si non agressives, au moins menaçantes. Qu’avait-il eut en tête de se montrer méprisant envers ce dragon ? Un dragon ! A quoi avait-il bien pu penser ?! Heureusement qu’il était alors concentré sur l’accomplissement des tâches qu’on lui avait donné, sans quoi, il aurait certainement vacillé suffisamment pour choir dans l’herbe, têtanisé.
Il avait donc abandonné la délégation à sa charge pour la soirée, la confiant aux bons soins de ceux qui s’étaient portés volontaires pour le soulager de son fardeau. Car oui, si Merithyn était plus en danger que lui – et encore, avec le Dragon d’Or, Atalos, ce n’était pas si certain – lui n’était pas jugé, pas ainsi. Aliorën en était certain. Et il ruminait encore la façon dont il avait été point de mire de la colère de ces humains, comme s’il n’avait jamais été qu’une misérable personne. Il avait été blessé d’être ainsi considéré. Comme si… comme s’il n’était pas même digne de leur considération. Ce genre de tourments l’avaient pourtant quitté, lui semblait-il, alors qu’il avait – pensait-il – grandi en sagesse. Mais ce genre d’évènement avait pour vocation de lui démontrer qu’il restait encore des lacunes dans ses mouvements, malgré son statut de Maitre Chanteur. Pour le reste… il s’était enfin isolé, ayant disparu de la circulation pour errer dans les grands arbres aux chuchotements doux à ses oreilles. Il profitait de l’ombre et de la fraicheur du début de soirée, bien appréciable en cette saison.
Ses longs cheveux blonds, tressés le matin, avaient été longuements démêlés en fin d’après-midi, et étaient désormais retenus en arrière dans une queue de cheval haute par un ruban brun. Les mèches du devant tombaient en cascade désordonnées sur les côtés de son visage. Il s’était également changé, portant désormais une simple chemise large, et un pantalon souple, dont la ceinture possédait une accroche où il avait glissé l’étui de sa flûte. Ses pieds nus foulaient l’herbe avec délicatesse. Il était ravi. Puis, comme un appel lointain, il ressentit bientôt le murmure d’un chant nom. La douceur, mais aussi, la souffrance, s’imposèrent à lui comme si un courrant d’air venait lui fredonner à l’oreille. Il se dirigea alors vers la source de ces sons et impressions, avisant un jeune elfe qui se redressait sur les coudes. Il l’observa une dizaine de secondes dans un silence digne des Esprits, et s’approcha cependant quand il comprit que quelque chose n’allait pas vraiment. Il toussa légèrement pour signaler sa présence, son pas gracieux ralentissant.
« Bonsoir, Messire Amarië. Êtes-vous blessé ? Avez-vous besoin d’aide ? Je suis Aliorën Idrisyl, Baptistrel de l'Air. Je puis certainement vous aider... à moins que vous ne préfériez que j'appelle Sire Merithyn. »
Un sourire aimable se dessina sur ses lèvres. Il ne saurait dire à quel point il était heureux de pouvoir passer du temps avec ses semblables, après une journée aussi épouvantable en compagnie des Hommes. |
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| Sujet: Re: Des blessures particulières [Pv: Aliorën Idrisyl] TERMINE Mer 25 Sep 2013 - 21:25 | |
| ¤ Bêtise ¤ La douleur le faisait devenir grognon, lâchant d’un ton agacé et colérique un juron elfique, l’elfe rouge regarda sa jambe droite, du sang tachait quelque peu son bas et à présent il se remettait à s’en imbiber. Ses plais à nouveau ouverte, le sang s’en déversait. Mais ce ci n’était pas le plus embêtant, ce qui l’énervait plus était sa cheville, s'étant mal rattrapé en descendant de son dragon, manquant de chuté et se rattrapant de justesse, cette dernière c’était foulé. Se blesser aussi bêtement... C’était presque aussi humiliant que de ce blessé lors d’un entrainement. Venant retirer sa botte il était venu la frotte machinalement, se préparant à user de magie. Ses blessures monopolisant son attention et sa douleur mêlée à son agacement voilaient ses sens, le faisant ignorer ce qui l’entourait, si bien qu’il ne perçut pas les pas de l’elfe derrière lui. | « Bonsoir, Messire Amarië. Êtes-vous blessé ? Avez-vous besoin d’aide ? Je suis Aliorën Idrisyl, Baptistrel de l'Air. Je puis certainement vous aider... à moins que vous ne préfériez que j'appelle Sire Merithyn. » |
Elrond fut sorti violemment de sa torpeur par la douce voie derrière lui le faisant sursauter et perdre son équilibre. Le dragonnier retombant en arrière, grommelant. Ouvrant les yeux il remarqua le Baptistrel. Il s’agissait du chanteur de l’air, le rouge le connaissait de nom sans savoir qui était. Il l’avait toutefois vu de loin ces derniers temps, sa présence dans le domaine de Rhapsodie se faisant de plus en plus fréquente dû à ses méditations et prières. Se redressant, en se frottant la tête c’était cogné, il vint se relever non sans difficulté, manquant de tombée à deux reprises. Tapant un peu ses vêtements pour avoir l’air plus présentable en présence d’un Baptistrel, ce dernier ne fit que ré-ouvrir quelques-unes de ces blessures aux cuisses, du sang à nouveau se mettant à couler doucement. | « B...Bonsoir maître Idrisyl. » |
Le regardant en face, dans les yeux, le jeune dragonnier se sentit soudainement stupide, sans doute intimidé par la situation. Lui qui était venu chercher de l’aide et au final c’est ceux dont il vient quérir l’aide qui le trouve. | « J’ai peur d’avoir abusé des privilèges des dragonniers. Voler sur un dragon est plus rigoureux que je ne pensais et les écailles sur la croupe de mon lié sont plus tranchantes qui n’y parait. » |
Baissant les yeux, il regarda ses jambes et son pantalon prendre petit à petit une teinte rouge pourpre. Venant illuminer sa main il vint ralentir les saignements. À force de perdre ce précieux liquide, il allait connaitre l’anémie ou attirer tous les vampires de la délégation. Son teint semblait déjà un peu plus pâle. | « Je pensais avoir le cuir dur, mais apparemment pas assez. Je veux bien que vous m’aidiez s’il vous plait. Je ne suis pas aussi doué en soin que vous autres chanteurs. En plus en descendant de Möebius, je crois bien m’être foulé la cheville. » |
Après cela qu’on ne vient pas parler de la grâce des elfes, incapable de descendre correctement de son dragon sans manquer de ce cassé la figure. Pour sa défense, les blessures dont il souffrait n’aidaient en rien, mais quand bien même, il aurait pu faire preuve d’un peu plus d’agilité. Relevant les yeux en direction du chanteur blond, allez savoir pourquoi, mais il se sentit encore plus honteux, ayant l’impression de revenir en arrière étant enfant après s’être écorché le genou et venir voir sa mère pour qu’elle le soigne. Sans doute était-ce là une question de fierté, fierté de l’Amarië qui en prenait un coup à venir demander de l’aide pour réparer une connerie qu’il avait faite en prenant du plaisir. Comme s’il avait mangé une tonne de délicieux mets et qu’à présent il venait se faire soigner pour des maux de ventre. |
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| Sujet: Re: Des blessures particulières [Pv: Aliorën Idrisyl] TERMINE Mar 1 Oct 2013 - 16:18 | |
| Il l’observa tenter de se relever avec difficulté. Ses blessures l’avaient attiré, probablement. Comment avait-il bien pu faire pour se… oh. Un sourire orna les lèvres d’Aliorën, alors qu’il tendait les bras pour le retenir et l’aider. Il glissa avec délicatesse une main sous son genou pour le remettre dans l’herbe.
« En effet, vous êtes blessé. Mais ce n’est rien d’impossible à guérir. Tâchez d’être plus prudent, tout de même... »
Il posa avec délicatesse les doigts près des blessures, et entama un chant guérisseur, de sa voix douce et puissante. Le chant n’était pas difficile en soit, mais il prenait de l’énergie, surtout pour guérir ces nombreuses coupures ensanglantées. Sans guère se préoccuper des endroits qu’il touchait, il déplaça ses doigts de blessures en blessures, avec lenteur mais efficacité, jusqu’à-ce qu’elles ne soient plus qu’un mauvais souvenir. Sa deuxième main maintenait fermement le dragonnier dans la position où il l’avait mit : il ne tenait en effet pas à-ce qu’il se mette à gigotter pendant les soins. D’un autre côté, nul doute que sa fierté serait mise à mal dans cette position, entièrement à la merci du Baptistrel… bien qu’un Baptistrel n’était en soit pas bien menaçant, en théorie. Le chant faiblit enfin, et se termina en decrescendo délicat, alors qu’il redressait son blessé pour l’asseoir.
« Cela devrait aller maintenant, mais évitez de trop vous agiter. En attendant, je vais jeter un œil à votre cheville, vous permettez ? »
Il tendit la main prudemment, et releva la jambe de l’elfe pour la poser sur la sienne. Il palpa précautionneusement, en retirant tout ce qui pouvait le gêner, telles des chaussures par exemple. Par prudence, il diagnostiqua magiquement la blessure, et fut soulagé :
« Ce n’est qu’une petite foulure, a priori. Rien de grave. »
Il ne jugea pas nécessaire de lui faire un bandage, et ne chanta que quelques minutes pour effacer sa douleur et consolider l’articulation. Quelques minutes plus tard, il était remis sur pieds – du moins, de manière figurée, car Aliorën l’avait laissé assis, par mesure de précaution.
« Vous vous sentez mieux ? Une thé au miel vous serait bénéfique, je pense. Vous avez besoin de sucre, avec ce sang perdu. Si vous le voulez, vous pouvez passer en prendre un dans mes appartements, au Domaine. »
Un léger sourire plus tard, il ôtait ses mains inquisitrices de ses cuisses et se redressait. Ses yeux détaillèrent alors l’elfe qui lui faisait face. Plus large que lui, sans aucun doute, mais pas énormément plus grand. Ils étaient d’une taille équivalente, et possédaient tout deux des yeux bleus magnifiques. Leurs cheveux étaient blonds également, bien que ceux d’Elrond soient bouclés et plus courts. Et il était jeune, plus que lui en tout cas, probablement de quelques centaines d’années. Jeune et fougueux, impatient. Il lui faisait un peu penser à lui-même, dans sa jeunesse. Celui qui lui faisait face n’était qu’à peine sorti de l’enfance et entré dans le monde des adultes. Un être si jeune pouvait être dragonnier ? Il bouillonnait de questions.
« Ainsi donc, vous êtes dragonnier. Et jeune apprenti de Merithyn, si les rumeurs sont exactes… est-ce vrai ? Notre Ordre vous plait-il ? Vous avez bien pris votre décision ? » |
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| Sujet: Re: Des blessures particulières [Pv: Aliorën Idrisyl] TERMINE Mer 2 Oct 2013 - 13:18 | |
| ¤ Embarra ¤ C’est les cuisses ornées de blessures uniques, et le bas de sa tunique imbibé de sang du jeune dragonnier s’était présenté au Tomingorllo et était tombé sur le Baptistrel de l’air. Sa chair lacérer, meurtrie par les écailles de Möebius lors de leur heure de vol laissait échapper ce liquide pourpre-noir si précieux. Elrond espérait que ses blessures ne laisseraient pas de cicatrices, il aurait préféré se passer de tels ornements sur sa peau à ces endroits-là. Sa langue délier par la douleur il avait sans doute parlé plus que nécessaire au chanteur face à lui, demandant son aide et ajoutant quelques anecdotes futiles. Cherchait-il une justification ? Voilà bien longtemps qu’il n’avait pas été blessé au point de demander de l’aide à autrui. C’étant toujours débrouillé pour s’occuper lui-même de ses plaies. Le serviteur des esprits face à lui, l’observait, semblant le transpercer de ses grands yeux bleus, sans doute plus foncé que les, siens, à vrai dire il ne voyait pas très bien, il commençait enfin à ressentir les effets d’une perte plus qu’anodine de sang. Son teint devenant plus clair. Légèrement chancelant il sentit le serviteur du vent venir le soutenir. Elrond apprécia son aide, venant orner ses lèvres d’un sourire. Il faillit perdre l’équilibre quand ce dernier vint lui prendre le genou pour le déposer dans l’herbe. Écarquillant les yeux il se retint de dire mot, même s’il aurait préféré être prévenu. Le Baptistrel vint ensuite lui demander d’être plus prudent. Tss, qu’il n’aimait cette situation, ayant l’impression de redevenir un enfant, voilà pourquoi il préférait s’occuper lui-même de ses blessures. Tournant légèrement la tête il rétorqua, bougonnant. | « Ça fait partie des risques. » |
Haussant un sourcil sentant la main du chanteur s’approcher de sa blessure. Il se crispa un peu, exprimant sa douleur à l’aide d’un rictus. La voix de l’elfe chanteur vint par la suite s’élever, entamant un chant. Les vibrations de ce son, des paroles, venant couvrir la zone alors qu’il sentait une puissante magie être déployée, entourant ses jambes pour commencer à les guérir. Le regardant faire, il fut un peu gêné à le voir le toucher ainsi, n’en ayant pas particulièrement l’habitude. Sa position de faiblesse ne l’aidant, il avait l’impression que sa fierté venait se faire dégommer comme une porte après chaque coup d’une arme de siège appeler bélier. Serrant les dents la douleur physique s’estompait rapidement, les blessures se refermant, les cellules de son corps se reconstituant pour former à nouveau cette protection qui entourait son corps, comblant les failles. Si la douleur physique avait disparu, elle avait laissé le champ libre à celle de son malaise. La main du serviteur spirituel dans son dos, appuyant contre ce dernier pour le maintenir en place comme s’il allait soudainement se mettre à gigoter comme un enfant. Il était bien trop docile avec cet elfe, ça n’allait pas. Où était son arrogance habituelle ? Elle avait décidé de l’abandonner dans cette situation pour le laisser à la merci de cette humiliation pour lui apprendre l’humilité ? Tss, l’Amarië était de plus en plus mal à l’aise, se disant que ce n’était tout compte fait pas une si bonne idée de venir ici réclamé de l’aider alors qu’en définitive il aurait très bien pu se débrouiller tout seul. Oui, l’elfe ingrat était en train de leurrer son esprit pour essayer de s’échapper de cette situation en provoquant une absence de son esprit. Le chant s’arrêta finalement, la magie cessant elle aussi d’œuvrer ses cuisses semblant guérit, mais encore faible. C’était en fin terminer, du moins, c’est ce que s’imaginait l’elfe, il en avait complètement oublié sa cheville, ce qui n’était pas le cas du guérisseur. Aussi lorsqu’il vint le rappeler au dragonnier, ce dernier maudit sa maladresse. Hochant instinctivement de la tête il permit au chanteur de regarder, n’ayant de toute manière pas le choix, Elrond ne pourrait pas repartir d’ici sans être totalement guéri. Le rouge faillit perdre l’équilibre quand on vint lever sa jambe, glissant rapidement ses mains derrière pour se maintenir. Ça devenait, maintenant de plus en plus vraiment embarrassant alors qu’il se mit à retirer sa botte, provocant un petit rictus de douleur chez le patient. Tééé ! Il pouvait lui demander lui-même de le faire au lieu de lui retirer ainsi ? La voix de l’Idrisyl s’éleva à nouveau dans les airs, entonnant un nouveau chant pour soigner sa cheville foulée. Cachant sa gêne et faisant mine de regarder au alentour, Elrond attendit avec impatience que les soins ce termine, poussant un soupire de soulagement quand la voix de l’elfe vint s’éteindre. | «Vous vous sentez mieux ? Un thé au miel vous serait bénéfique, je pense. Vous avez besoin de sucre, avec ce sang perdu. Si vous le voulez, vous pouvez passer en prendre un dans mes appartements, au Domaine.» |
| « Oui, je vous remercie bien. Ça me fera du bien, je pense, merci » |
La suite de sa phrase était sortie d’elle-même avant que l’Amarië ne s’en rende compte. Lui qui venait de voir sa fierté rouler dans la boue par son bienfaiteur, allait prendre le thé avec lui. Pleurant intérieure de sa connerie, n’ayant qu’une seule envie, fuir de là au plus vite. Malheureusement, les esprits semblaient en avoir décidé autrement. Le Baptistrel retira finalement ses mains de l’elfe embarrassé. Venant s’aider de ses mains, le dragonnier se releva lentement avant de frotter ses vêtements, remarqua dès lors que son bas était taché de sang. Il pesta alors contre lui-même, n’ayant pas l’air idiot. Encore s’il sortait d’un champ de bataille, cela aurait pu passer, mais là… . | « Ainsi donc, vous êtes dragonnier. Et jeune apprenti de Merithyn, si les rumeurs sont exactes… est-ce vrai ? Notre Ordre vous plait-il ? Vous avez bien pris votre décision ? » |
Le chanteur et le dragonnier marchaient déjà, dans les jardins du Tomingorllo, lentement, au rythme d’Elrond qui ne pouvait aller bien vite avec ses jambes affaiblies. Déjà, il ne marchait plus les jambes arquées, c’était un bon début. Tournant la tête, pour déposer son regard sur l’elfe à côté de lui, il crut sentir la curiosité s’échapper dans ses paroles. Cela le fit sourire. La situation semblait déjà s’améliorer. L’autre moment n’était donc qu’une petite passade. | « Oui, Möebius, m’a choisi. Sans doute à t’il sentit que l’on avait autant de besoins l’un de l’autre. » |
L’Amarië eut une légère mine triste à évoquer son passé avant l’arrivée de Möebius, lui offrant une nouvelle vie. Mais il l’effaça bien vite en souriant. | « Il n’y a encore rien d’officiel, j’ai juste fait part de mon désir à Maître Merithyn, il m’a dit de réfléchir avant de venir reformuler ma demande, de son côté, il y réfléchirait également, le sommet des 3 royaumes l’accapare bien trop pour le moment. Mais sinon pour vous répondre, nous avons pris notre décision. Cela ne me concerne pas que moi, mais bien mon lié également. Merithyn ne sait pas quels effets pourraient avoir le serment sur mon dragon. Je vais être une expérience en quelque sorte. » |
Le dragonnier eu léger sourire à cette idée. Qu’allait-il donner ? Une merveille ou une aberration ? Ou bien quelque chose de tout à fait banal ? Il avait l’impression de jouer à pile ou face sauf qu’ici la pièce pouvait tout aussi bien tomber sur la tranche. C’était assez perturbant, mais lui et son partenaire étaient prêts à prendre le risque. | « Quoi qu’il en soit nous prêt. Mon entrée dans l’ordre semblait prévue par une force bien plus supérieure que la mienne. Le payement d’une dette, mêlé au désir d’une personne. Je pense avoir lutté assez longtemps contre cela. D’autant plus que l’arrivée de Möebius a bouleversé de nombreuses convictions. Il n’apprécie pas réellement l’idée de se battre. Si j’aime les combats, c’est uniquement par divertissement. Je pourrais très bien en trouver une autre sorte de combat, qui ne sera pas un désaccord alors les principes des Baptistrels, qui me divertira, mais en même temps me permettra de continuer à jouer mon rôle sur Armanda. Je me découvrirais une nouvelle voie qui sait.» |
Le dragonnier elfique rit légèrement, il était tout même plus tôt optimiste sur son avenir, se voilant possiblement d’illusion. | « Dites-moi, cela vous a été difficile de devenir Baptistrel maître Idrisyl ? » |
L’Amarië bien qu’optimiste voulait savoir un peu plus ce qui l’attendait. Même si ce jeté dans l’inconnu était une aventure excitante, le dragonnier restait prudent, préférant si cela lui était possible avoir le rapport de quelques éclaireurs pour savoir ce qui l’attendait. |
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| Sujet: Re: Des blessures particulières [Pv: Aliorën Idrisyl] TERMINE Jeu 10 Oct 2013 - 16:22 | |
| Aliorën était curieux de savoir ce qui allait bien pouvoir se passer pour Elrond et son Dragon s’il devenait un des siens. Cependant, même le Maitre Baptistrel était sceptique à son grand optimisme ; mais il comprenait : lui-même avait embelli cet ordre avant d’y être. Il ne regrettait pas du tout son choix, mais il avait fait face à de nombreuses désillusions. Il ouvrit la porte de son appartement et y fit entrer le dragonnier, lui indiquant de s’installer sur un des moelleux fauteuils. Ils étaient disposés autour d’une table basse en bois, confortables et sobres – même si l’on pouvait voir plusieurs détails très fins dans leur fabrication. De l’autre côté était une petite cuisine simple, mais fournie ; la dernière pièce était la chambre. Il était rarement dans cet endroit, aussi n’était-ce ni très personnel, ni très chaleureux. Les parchemins éparpillés et les livres mal rangés, disposés dans toute la pièce principale notaient quand même qu’Aliorën y travaillait ; comme un ouragan en colère, ceci dit.
« Dites-moi, cela vous a été difficile de devenir Baptistrel maître Idrisyl ? »
La question lui arracha un sourire, et même un petit rire, alors qu’il disparaissait derrière un mur pour prendre de quoi concocter un petit remontant au jeune dragonnier dans son salon. Il réfléchissait aussi à ce qu’il pouvait bien lui dire : la vérité bien sûr… mais toute la vérité ? Il songeait qu’après tout, Elrond était presque l’enfant qu’il avait été à sa première rencontre avec son Maitre… curieux et optimiste. Il n’avait pas énormément changé depuis…
« Eh bien… en quelque sorte oui… »
Il fit chauffer de l’eau en gardant encore un peu ses pensées pour lui.
« Mon Maitre avait refusé de m’enseigner, et de me prendre comme apprenti. Comme vous pouvez le constater… cela ne m’a pas empêché de m’entêter. »
Il remit en place quelques mèches de sa chevelure blonde, puis s’approcha d’Elrond pendant que le thé infusait.
« J’ai tenu bon, parce que j’en avais envie, et parce que je n’acceptais pas qu’on me refuse ce désir. J’étais têtu, et j’admirais ces hommes et ces elfes. Je ne voulais pas être un soldat comme l’avait été mon père autrefois, et je voulais pourtant aider et être utile aux Armandéens. Elfes, Hommes et Vampires. »
Il s’écarta quelque peu.
« Ce fut long et difficile, car j’étais têtu et impulsif. J’ignore si cela sera difficile pour vous, mais je le crains tout de même… »
Il repartit, puis revint vers Elrond, avec un thé, du miel et des petits gâteaux secs à y tremper pour les ramollir. Il les déposa sur la table basse en bois et laissa le dragonnier se servir. Il s’installa alors, et prit un gâteau par plaisir de grignotter, plus que pour se rassassier vraiment.
« Vous avez probablement beaucoup de questions et d’inquiétudes… vous pouvez m’en faire part si vous le désirez. Je ne serais pas votre professeur, et probablement que nous ne nous reverrons guère, car je ne suis pas très sédentaire, et que vous resterez avec Merithyn un moment : je peux cependant vous éviter quelques doutes, si vous en avez encore. »
Sa voix baissa dans la fin de ses paroles, pour qu'Elrond ne se sente pas obligé de demander. |
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| Sujet: Re: Des blessures particulières [Pv: Aliorën Idrisyl] TERMINE Ven 11 Oct 2013 - 17:22 | |
| ¤ Questionnement ¤ Les blonds marchaient lentement dans les chemins du jardin du domaine des chanteurs. Si la magie peut avoir une incidence sur la nature, la musique aussi, chaque plante ici présente était resplendissante. À dire vrai ce jardin était sans doute le plus beau existant sur Armanda, néanmoins il manquait quelque chose pour que cet endroit devienne un temple de la nature la plus resplendissante qui soit. Oui, une seule et unique chose. Un dragon. Elrond avait pu le remarquer la présence d’un dragon avait bouleversé, en bien, la nature entourant l’endroit ou il vivait, la rendant des plus magnifiques, autant que cet endroit pour dire. Tout en s’interrogeant sur les effets de la présence d’un dragon sur l’environnement de la Rhapsodie, le dragonnier et le Baptistrel marchaient lentement, tout en conversant vers le Tomingorllo, où ils pourraient discuter plus paisiblement. Aliorën Idrisyl, cet elfe était mystérieux et intriguait le rouge, étant un chanteur de l’ordre il possédait une part de mystère le rendant des plus intéressant de façon naturelle. On peut être n’était-ce qu’un quelconque intérêt provoquer en remerciement pour les soins qu’il lui avait prodigués. Enfin ils entèrent dans le château, arpentant les couloirs, arrivant aux appartements du serviteur du vent. Entrant, le chanteur lui indiqua où s’assoir. Parcourant l’endroit de ses yeux azurés, il remarqua un torchon non loin. Levant la main, il utilisa la magie pour le faire léviter avant de le faire se déposer sur le siège. Son bas était couvert de sang, la dernière chose qu’il voulait à présent s’était tachée encore plus. Alors qu’il se rendait vers le siège, l’elfe posa LA question. Comment l’Idrisyl était devenu Baptistrel, si cela avait été difficile ou non pour lui. Elrond savait déjà que pour lui, la chose ne serait pas aisée, son comportement ne collant pas avec les principes de l’ordre, il voulait donc savoir dans quelle proportion, le fait devenir chanteur pouvait changer un être. La question fit rire le blond aux cheveux lisses, d’un rire amusé. Se remémorait-il les souvenirs de ses débuts ? La réponse est bien sûr. Le blond bouclé ne pouvait voir le visage du chanteur, ni ses expressions puis que ce dernier ne se trouvait plus dans la pièce, ayant quitté cette dernière pour se rendre vers la cuisine ou il se mit à cuisiner. Sa voix se fit à nouveau entendre alors qu’il revenait dans le salon, lui contant l’histoire de ces débuts. L’elfe fut rassuré de voir que pour certains cela avait été difficile dès le début, ainsi, il pouvait s’estimer heureux d’être dans la situation qu’était la sienne. | « J’ai tenu bon, parce que j’en avais envie, et parce que je n’acceptais pas qu’on me refuse ce désir. J’étais têtu, et j’admirais ces hommes et ces elfes. Je ne voulais pas être un soldat comme l’avait été mon père autrefois, et je voulais pourtant aider et être utile aux Armandéens. Elfes, Hommes et Vampires. » |
La vie d’un elfe est longue, ainsi donc il suffisait donc d’être suffisamment déterminé pour rentrer dans l’ordre. Si Merithyn lui refusait cet honneur, il n’aurait qu’à insister et demander auprès d’autre chanteur. Parcourant, l’elfe blond du regard, il paraissait pourtant évident qu’Aliorën aurait pu faire un bon soldat. Bien sûr il se basait sur les critères physiques des humains qu’ils avaient fréquentés si longtemps. Comme lui, le chanteur aux cheveux d’or avait un physique détonnant parmi les elfes, une carrure plus prononcer. Le dragonnier ne l’interrompit pas, il aurait aimé savoir pourquoi, l’Idrisyl ne se sentait pas l’âme d’un soldat, ainsi que les raisons qui l’avaient poussé à devenir Baptistrel. Alors que le guérisseur retournait à sa cuisine, le thé étant prêt, pour ensuite revenir, le rouge buvait ces paroles. Mh, ainsi donc même si c’était difficile, ce n’était pas impossible. Remerciant son hôte, le sylvain se servit, prenant une tasse et un gâteau. Ses blessures lui avaient donné faim. Il devait récupérer ses forces et refaire ce sang perdu. | « Vous avez probablement beaucoup de questions et d’inquiétudes… vous pouvez m’en faire part si vous le désirez. Je ne serais pas votre professeur, et probablement que nous ne nous reverrons guère, car je ne suis pas très sédentaire, et que vous resterez avec Merithyn un moment : je peux cependant vous éviter quelques doutes, si vous en avez encore. » |
S’arrêtant un instant, l’Amarië réfléchit. Il est vrai qu’il avait quelque question et préférait les garder pour Merithyn, qu’il est quelque chose à lui enseigner, qui captive un peu le blond pour ne pas le faire décrocher. Avalant un biscuit avec appétit, buvant une gorgée de thé sucré pour faire couler le tout dans sa trachée puis venant s’essuyer la bouche, il parla. | « J’en ai quelques-unes en effet. J’aimerai que vous me parliez de votre serment, avoir des exemples de ce qui est possible de faire et ce qui ne l’est pas, car cela reste un peu flou dans mon esprit. Chacun peut avoir sa propre interprétation des mots, mais Merithyn m’a dit que les jeux de mots étaient proscrits, je suppose, donc qu’il doit y avoir une interprétation stricte des termes du serment. » |
Laissant le temps à son hôte de répondre, Elrond finit sa tasse de thé soupirant de plaisir une fois fait. | « J’ai encore une question, y’a-t-il comme pour les dragonniers une voie des Baptistrels, je veux dire êtes-vous limités à être de simple serviteur des esprits ou alors des spectateurs du monde n’agissant que lorsqu’un grand danger menace le déroulement de l’histoire ? Où pouvez-vous devenir acteur, j’entends par là acteur particulièrement actif, de ce monde qui est le nôtre ? » |
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| Sujet: Re: Des blessures particulières [Pv: Aliorën Idrisyl] TERMINE Sam 19 Oct 2013 - 15:03 | |
| Il doutait que Merithyn refuse. Et pourtant, Aliorën n’était pas certain de connaitre suffisamment le jeune Gardien pour l’affirmer avec certitude. Ce qui était certain, c’était que s’il refusait, Elrond aurait bien plus de mal que lui à le convaincre de revenir sur ses paroles… D’ici qu’il aille demander à un autre chanteur… cela aurait pu être comique en soit. C’était bien quelque chose que le Baptistrel n’avait osé faire. Il avait été charmé, enthousiasmé et il admirait ce chanteur. Celui-là. Il voulait être formé par lui, tout apprendre de lui. Elfe têtu qu’il était…
Il le laissa réfléchir, perdu dans ses propres pensées. Il songeait avec amusement qu’à ses débuts, lui-même n’avait eut aucune question. Il l’avait regretté parfois, parfois pas. Il avait foncé, tête baissée, et avait eut la chance de ne rencontrer aucun mur pour freiner sa progression.
Ah ! Voici donc ce qui questionnait le plus Elrond. Le serment… voila qui le fit sourire doucement. Il joua négligemment avec son biscuit quelques secondes, puis le croqua, réfléchissant à la manière dont il allait bien pouvoir lui présenter les choses…
« Une partie de notre serment concerne ceci, en effet… Nous ne devons pas jouer avec les mots, et nous ne devons pas mentir, car nous sommes les protecteurs de la Vérité. L’ironie est proscrite, par exemple : elle déforme les propos qui sortent de notre bouche. Le mensonge est interdit, la déformation de la vérité est interdite également. La façon de faire et ce qu’il ne faut pas faire… je pense que c’est du ressort de Merithyn de vous l’apprendre. Ce n’est pas simple, au début. »
Puis une seconde question, qui fit carrément rire Aliorën.
« Sommes-nous limités ? Non. Nous avons des responsabilités et des devoirs que nous avons choisis ; œuvrer pour l’harmonie, le savoir, la vérité… nous sommes dévoués à Armanda et aux esprits : mais je ne vois pas cela comme une limitation. Nous sommes actifs dans ce monde, bien que beaucoup nous voient comme des penseurs reclus dans une bibliothèque ou que sais-je ? Nous ne sommes pas des spectateurs, Elrond. Nous ne pouvons pas être spectateurs, et certainement pas en ces temps remués. Ne savez-vous pas ce que notre ordre a accompli ? Ne connaissez-vous pas Merithyn ? Ignorez-vous ce qu’il a vécu, ce qu’il a fait ? Nous oeuvrons pour ce monde. Nous sommes même parfois capable d’œuvrer au cœur des batailles et de respecter notre serment d’une même action. Si je suis moins connu à vos oreilles, c’est probablement que mon œuvre s’est vue plus discrète. Mais nous agissons au moins souvent, et peut-être toujours – sans même le savoir. »
Il prit une gorgée ou deux de thé pour laisser à Elrond le temps de mémoriser ces informations.
« Vous ignorez peut-être beaucoup de choses sur nous, jeune Elrond, comme beaucoup en ces terres, il me semble. Nous ne pouvons pas prêcher la guerre, nous ne pouvons pas mentir, nous ne pouvons pas blesser autrui si ce n’est pour défendre notre vie. Guerroyer, mentir et faire souffrir d’autres que vous ; cela vous sembe-t-il la seule façon d’agir en ce monde, Dragonnier ? Produire le chaos n’est pas forcément agir. Tout comme l’harmonie n’est pas l’inaction. Comprenez-vous ? »
Il parla plus lentement sur ces dernières phrases, s’attardant bien sur chaque mot afin qu’il comprenne et conserve bien ce savoir. Puis, après quelques secondes lourdes d’un silence complet, il demanda paisiblement :
« Cela répond-t-il a vos questions ? » |
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| Sujet: Re: Des blessures particulières [Pv: Aliorën Idrisyl] TERMINE Dim 27 Oct 2013 - 16:18 | |
| [hrpg: plop petite réponse, je te propose d'en finir là ^^] ¤ Réponse ¤ | « Une partie de notre serment concerne ceci, en effet… Nous ne devons pas jouer avec les mots, et nous ne devons pas mentir, car nous sommes les protecteurs de la Vérité. L’ironie est proscrite, par exemple : elle déforme les propos qui sortent de notre bouche. Le mensonge est interdit, la déformation de la vérité est interdite également. La façon de faire et ce qu’il ne faut pas faire… je pense que c’est du ressort de Merithyn de vous l’apprendre. Ce n’est pas simple, au début. » |
L'Idrisyl ne répondait pas réellement à la question du jeune elfe dragonnier. À moins que ce ne soit lui-même qui ne saisisse pas la réponse apporter. Quoi qu'il en soit, comme l'avait dit le serviteur du vent, Merithyn serait le plus à même à répondre à ses questionnements. Quand bien même, si le rouge posait à présent ces questions c'était pour prendre un peu d'avancement. Tant pis, il devrait donc faire preuve d'une qualité lui faisait énormément défaut, la patience. Au final, ce terrain inconnu qu'il s'apprêtait à arpenter, et qu'il souhaitait éclairer un maximum dans l'unique but de pouvoir voir et prévoir ce qui l'attendait, l'Amarië n'en connaitrait que très peu. Il est vrai que sa connaissance dans le domaine des Baptistrels était très limitée. Plusieurs facteurs l'avaient mené à s'éloigner au maximum de cette voie, s'il avait su néanmoins que cela lui ferait défaut dans le futur, Elrond ne s'en serait pas autant écarté. Soupirant intérieurement légèrement déçu, Elrond ne dit rien, enchainant sur la seconde question, question qui fit une fois de plus rire le chanteur blond. Il est vrai que le dragonnier elfique ne mâchait pas ses mots, chose qui lui ferait défaut tôt ou tard. Il avait l'art de rentrer dedans sans ménagement. Mais sur le coup, son ignorance était le fruit de ses propos. | « Sommes-nous limités ? Non. Nous avons des responsabilités et des devoirs que nous avons choisis ; œuvrer pour l’harmonie, le savoir, la vérité… nous sommes dévoués à Armanda et aux esprits : mais je ne vois pas cela comme une limitation. Nous sommes actifs dans ce monde, bien que beaucoup nous voient comme des penseurs reclus dans une bibliothèque où que sais-je ? Nous ne sommes pas des spectateurs, Elrond. Nous ne pouvons pas être spectateurs, et certainement pas en ces temps remués. Ne savez-vous pas ce que notre ordre a accompli ? Ne connaissez-vous pas Merithyn ? Ignorez-vous ce qu’il a vécu, ce qu’il a fait ? Nous œuvrons pour ce monde. Nous sommes même parfois capables d’œuvrer au cœur des batailles et de respecter notre serment d’une même action. Si je suis moins connu à vos oreilles, c’est probablement que mon œuvre s’est vue plus discrète. Mais nous agissons au moins souvent, et peut-être toujours – sans même le savoir. » |
La voie qu’avait arpenté tout ce temps l’Amarië et celle qu’avait choisi l’Idrisyl étaient si différentes, que chacune regardait l’autre d’un œil critique et désapprobateur. Regardant sa tasse vide, l’archer rouge ne dit mot, il ne connaissait rien, ou du moins pas grand-chose sur l’homme qui allait peut-être être son maître. Si le chanteur du vent face à lui avait choisi son maître parce qu’il l’admirait, Elrond lui n’avait pas choisi, par la force des choses, Merithyn s’était proposé à lui et le rouge l’avait accepté. Peut-être devrait-il se pencher sur le cas de son maître afin d’en apprendre un peu plus sur lui. La seule véritable chose que l’Amarië connaissait des actions de l’ordre était son combat contre Alderick Kohan et la dévoreuse. Faisait une petite moue Elrond ne répondit pas au chanteur, le laissant continuer. | « Je comprends, il est vrai que pour un néophyte tel que moi, dont la voie jusqu’à présent fut diamétralement opposée à la vôtre, ce dont vous me parlez peut sembler obscur… Du moins seulement certaines parties. » |
Le rouge sourit légèrement, venant reposer la tasse à présent vide, avant de lever une dernière fois son regard sur le Baptistrel. | « Je vous remercie maître Idrisyl pour ces réponses que vous m’avez apportées. Aussi, je ne vais pas vous importuner plus que cela. Je vous remercie encore pour vos soins. Je tâcherais de mieux me protéger la prochaine fois que je volerais. » |
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