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| La ligne ennemie (PV) TERMINE | |
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| Sujet: La ligne ennemie (PV) TERMINE Lun 5 Aoû 2013 - 20:58 | |
| Une perte de temps, le siège n'était qu'une parfaite perte de temps. Elle comprenait le principe de la guerre psychologique, mais cette dernière n'avait que trop duré. Elle avait manigancé son propre plan et comptait bien le mettre a exécution. Pour se faire, elle s'était procuré un survêtement la voilant en quasi totalité et un soldat capable de traverser Gloria en toute discrétion. Lyra avait passé plusieurs heures à écouté les nouvelles larves de l'armée du Néant lui expliquer la structure de leur ancienne capitale. Une telle forteresse était certe puissamment défendu, elle n'en était pas pour autant imprenable. Ces mêmes anciens Armandéens lui avait également parlé des dragons, des armes de siège sur les rempart de la ville et de la structure étagé de Gloria. Tout cela était bien expliqué, mais Lyra en voulait d'avantage. Elle voulait voir la couleur des murs de l'intérieur, elle voulait examiner elle même les armes de sièges ennemis, elle voulait planter elle même son épée dans les yeux d'un dragon afin de sentir la vie glisser hors de son monstrueux corps.
Sur ses ordres, le siège d'une partie du flanc Ouest avait été levé. La dernière chose qu'elle souhaitait était de se faire mettre a terre par un projectile lancé de ses propres trébuchets. Leur angle avait été rectifié vers l'extérieur de la zone cible afin de permettre à la général d'apparaitre sans risque inutile dans la zone ciblé. Sous le couvert de bouclier, elle s'était rapproché du mur de la citadelle afin que l'opération lui coute le minimum de son énergie. Avec dédain, elle tenait le bras du soldat qui l'accompagnait à l'intérieur des murs. Il avait une tâche à remplir, et il ferait mieux d'y parvenir. Afin de pénétrer l'enceinte, Lyra commença à prier l'Unique avec toute l'ardeur dont elle était capable, comme toujours.
Ô seul Puissance, Ô toute puissance, Ta volonté et mienne, tout comme ta colère, Ce corps n'est miens que par suffisance, Et pour son utilité éphémère.
Tu es grandiose, tu es l'Unique, Ta parole est eau et ma foi est vivre, Néant, poésie au accordance rythmique, Déchire l'espace et l'être qu'y s'y livre!
Elle répéta mainte et mainte fois cette prière, suivis de près par les hommes qui la cernaient et celui qui se trouvait à ses cotés. Puis soudainement, un éclair de lumière apparue devant ses yeux et le vortex tant espéré fit son apparition. Sans demander son reste, elle resserra sa poigne sur le soldat à ses cotés et pénétra dans la porte que son maitre avait ouverte pour elle. Elle réapparue instantanément de l'autre coté du mur, toujours avec le soldat du Néant à ses cotés. Elle le lâcha aussitôt et se cacha derrière les ruines encore fumante de ce qui devait avoir été une maison avant l'attaque. Par chance, personne ne se trouvait dans les environs, ce qui était logique, considérant le siège persistant de la ville. Sans mots dire, l'homme la laissa seule, pour son plus grand plaisir. Elle avait transporté cet homme pour un but précis, et elle ne pensait pas le revoir en vie, pas après avoir fait ce qu'il devait faire. Elle sortie discrètement l'une de ses deux épées de son fourreau et commença prudemment à naviguer entre les décombres de la ville. Une fois que le mur tomberait, cette terre serait piétiné par des millier de croyant, prêt à tout pour raser le symbole même de la résistance des hommes hérétiques.
Pour l'heure, elle inspectait les environs, tout en se dirigeant vers la structure supérieur de la ville. Elle gardait soigneusement son visage et son arme dissimulé sous la grande cape à capuchon d'une qualité exécrable. Pour un regard peu avertie, elle ressemblait simplement à une paysanne comme les autres. seul un examen approfondit de son visage permettrait de remarquer le noir de ses yeux, et encore, seul les larves qui étaient présentes lors du meurtre de Naal pourraient savoir à qui elles ont à faire. Elle marchait d'un pas régulier, alors qu'elle commençait à croisé des Glorien en proie à la panique et des gardes se précipitant dans toutes les directions. Elle prenait bien soin de ne circuler dans les petites rues, à l'abris de bien des regards. Le sol grondait et les cries fusaient de toute part, il était donc facile de se dissimuler dans un chaos aussi grand. Des maisons brulaient, les gens agonisaient au beau milieu de la rue, la peur régnait... C'étai tune atmosphère si déroutante que Lyra en eu un frisson. Pas de froid ou de peur, mais bien de satisfaction. |
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| Sujet: Re: La ligne ennemie (PV) TERMINE Jeu 8 Aoû 2013 - 21:42 | |
| [HRP : C'est assez court, mais je n'ai pas osé trop m'avancer ^^" Messieurs les Anglais, tirez les premiers] Une nouvelle nuit s’était abattue sur Gloria, et comme d’habitude, les tirs de l’artillerie Alayienne n’avaient pas cessé. C’en devenait presque agaçant, de devoir se déplacer tout en scrutant à longueur de temps le ciel pour ne pas se recevoir des projectiles, enflammés ou non. Et dire qu’encore beaucoup de gens mouraient écrasés soit directement, soit par les incendies provoqués ou par les effondrements des bâtiments. Gloria la Magnifique n’avait plus rien de telle, désormais ; elle était une ville dont presque la moitié des quartiers étaient en ruine, rien de plus. Quelle déchéance, mais surtout, quelle ruine économique et financière cela serait lorsque viendrait le temps de la reconstruction, quelque soit le camp qui l’emporterait.
Toujours vêtue comme à son habitude, une longue cape noire par-dessus ses armes et armures, hormis sa longue épée portée en travers de son dos, Yvia déambulait dans les rues ; elle avait croisé plusieurs des membres du Souffle, d’ailleurs. Désœuvrés, les siens étaient jusqu’à présent restés dans les souterrains de leur quartier général, mais elle et les Officiers présents à Gloria les avaient autorisés à sortir de temps en temps, afin que la pression s’échappe un peu, et qu’ils n’en viennent pas à s’entre-déchirer. Il fallait rapidement trouver quelque chose, ne serait-ce qu’une série d’assassinats sans rémunération pour la Guilde, afin de donner de l’occupation aux éléments les plus difficiles à tenir sans mission. Et puis, il fallait aussi amasser des réserves de nourriture, car tôt ou tard, celle-ci viendrait à manquer, et ce serait alors véritablement le chaos à l’intérieur des murs, la moindre pomme de terre devant source de violentes et mortelles convoitises.
La plupart des personnes qu’elle rencontrait sur son chemin arboraient soit une mine sombre, soit un air paniqué, et couraient de partout, à moins d’avancer comme si toute la misère du monde était sur leurs épaules. Mais personne, vraiment personne, n’avait une apparence aussi calme que la femme qu’elle voyait arriver dans sa direction. Jusqu’à ce soir, elle n’avait jamais vu une telle attitude depuis la mise en place du siège, depuis que les bombardements avaient commencés. Son sixième sens avertit Yvia que quelque chose clochait à son égard. Et à chaque fois qu’elle avait écouté cette petite voix intérieure, l’Assassine avait évité grand nombre de déconvenues. Aussi prit-elle le parti, à une dizaine de mètres, dans une petite ruelle, de l’inconnue, de lui adresser la parole.
« Vous me semblez bien peu soucieuse, en ces temps troublés, ma Dame. D’où vous vient cette sérénité, alors que tous nos pairs sont loin de ressentir pareille quiétude ? »
Yvia darda son regard sur la silhouette sombre en face d’elle, attentive au moindre mouvement agressif. Peut-être était-elle tombée sur une personne dont l’esprit fragilisé avait tout bonnement craqué et laissé place à une dangereuse folie… Ou peut-être était-elle, l’ignorant encore, en présence d’un danger encore plus grand. |
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| Sujet: Re: La ligne ennemie (PV) TERMINE Lun 12 Aoû 2013 - 0:01 | |
| Les gens hurlaient à gauche et a droite, dans une harmonie composé par les projectiles des trébuchets et des flèches des archers. Rien n'allait plus... Naal était mort, un groupe de Gloriens avaient réussit à s'enfuir et au comble de ce bordel, la Dévoreuse n'était toujours pas sienne. Elle comptait bien venger ces défaites amer de la façon la plus brusque qui soit: en détruisant le siège même du pouvoir des vermines qui gouvernaient les humains de cette terre infecte. Il lui suffirait d'une porte, une seule, et Gloria tomberait. Ses soldats étaient préparé comme elle l'avait ordonné. La persistance du siège avait ruiné une partie de la ville, mais surtout la partie inférieur. C'était d'ailleurs ce pourquoi le soldat l'avait accompagné. Condamné à vie pour avoir causé une dizaine d'incendie majeur, cet homme s'était vu libre lors de l'assaut du Néant et avait joint aussitôt les fidèles. Conformément au plan, la haute ville serait en proie des flammes dans moins d'une trentaine de minute. A ce moment la, elle se devait d'agir.
Une femme en arme l'interpela et Lyra retint un juron entre ses dents. Elle devait se calmer. Un faux pas et elle aurait fait tout cela pour rien. Et ce faux pas prenait étrangement la forme d'une humaine dans la quarantaine. Taille respectable, armée et en armure, elle n'était visiblement pas une paysanne. C'était bien sa veine, attirer l'attention, la nuit, déguisé, furtive. Ce n'était pas son genre de tenter de passer inaperçu. Habituellement, sa présence seule suffisait à commander obéissance et soumission, elle n'avait pas a utiliser de stupide stratagème afin de mettre ces larves a terre. Mais pour cette fois, elle devait jouer le jeux.
-C'est parce qu'il est inutile d'avoir peur... Si l'heure est venue, alors j'y suis préparé, et ce n'est que navrant de voir tout ces idiots qui n'ont rien compris de cela...
La guerrière masquait a peine sa voix et l'émotion qui y vibrait. Ce qu'elle venait de dire s'employait a plusieurs niveau, autant pour les Armandéens que pour les Alayiens. Lyra ne voulait pas jouer au chat et a la souris. Si cette femme menaçait de la dénoncer, elle la tuerait aussitôt. Un poignard au vol et son problème serait réglé.
-Il faut être stupide de croire que Gloria tiendra encore longtemps. On ne peut en sortir, et les Fidèles du Néant ne resteront pas les bras croisé indéfiniment...Alors cette ville deviendra la tombe de tout ses habitants...
Elle y comptait bien... Les Gloriens encore présents dans la ville étaient des hérétiques ayant décidé de tenir tête à l'Unique. Pour cela, ils allaient en payer le prix fort: leur vie.
-J'aimerais rajouter que pour une résidente de Gloria, tu ne semble pas non plus bien effrayée face à la menace qui pèse sur tout les Armandéens...
Cette femme était confiante, ou cachait vraiment bien ses émotions. Elle ressemblait à ces bourgeoise qui prenait plaisir à prendre les armes au nom d'une cause désuète ou futile. Où Lyra avait grandit, il y a de cela très longtemps, il n'existait que deux causes, la juste et l'injuste. Soit prier le Néant, soit s'y opposer. Dans le second cas, l'espérance de vie de la personne concernée diminuait drastiquement. La général s'était toujours battue pour le Néant, elle n'avait jamais ne serait-ce que penser faire autrement. Des raisons comme l'honneur, la justice, la droiture, le respect, ce n'était que des concept abstrait, des idéaux ridicules qui ne font que bloquer le potentiel d'un individu. Le Néant était différent. La cause était concrète, réelle, elle récompensait ceux qui se donnait corps et âme à la protéger. La général le savait bien, sa renaissance en était le parfait exemple. |
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| Sujet: Re: La ligne ennemie (PV) TERMINE Mer 21 Aoû 2013 - 15:28 | |
| Aux premières paroles de l’inconnue, l’esprit d’Yvia s’interrogea. Etait-elle, tout comme l’homme qu’elle avait rencontré peu de temps auparavant sur les remparts, une adepte de la Mort ? « Seuls ceux qui sont prêts à mourir peuvent prendre la vie. » Cette femme pensait-elle cela également ? Pourtant, quelque chose dans son attitude la dérangeait. Alors que l’Assassin masqué l’avait mise en « confiance », plus ou moins, selon le sens donné à ce terme, celle qui se tenait en face d’elle en ce moment n’éveillait que de la méfiance et un appel à la prudence.
Et la déclaration suivante ne fit que conforter ses craintes. La manière dont elle parlait du Néant… Oh, elle ne le disait pas clairement, mais Yvia sentait que la chute de Gloria ne serait pas pour lui déplaire. Certes, tenir la ville serait très difficile pour l’Armée Impériale, et rien ne disait qu’ils y parviendraient, mais il y avait une différence entre énoncer une éventualité, et souhaiter qu’elle arrive. Et il lui semblait que ce dernier point était l’opinion de l’étrangère. Mais peut-être se trompait-elle, peut-être était-elle tombée sur un de ces illuminés qui parlait de la fin du monde et de la chute de toute leur civilisation. Des fous, il y en avait en pagaille, et elle avait l’impression qu’ils ressortaient tous maintenant, un peu comme des rats quittant des égouts inondés.
Les sourcils de l’Assassine se froncèrent, lorsque son interlocutrice s’adressa à elle en la tutoyant. Ignorait-elle les règles de bienséance ? L’on ne tutoyait jamais un inconnu si l’on avait un tant soi peu d‘éducation, et cette femme ne semblait pas issue des classes populaires. Elle devait être bien sûr d’elle, pour se permettre une telle marque d’intimité. Et, la seconde chose qui lui resta dans l’oreille fut la manière dont elle parlait des peuples d’Armanda, comme si elle marquait une distinction entre elle et eux, comme si elle n’était pas d’ici, de ce continent.
« Ceux qui ne ressentent aucune confiance sont les premiers à mourir lorsque chantent les lames et jaillit le sang. La faiblesse qui empoisonne le cœur et l’esprit est celle qui alourdit le bras et obscurcit les sens. Je ne suis pas faible, car j’ai confiance en mes capacités. Alors pourquoi craindrais-je une Armée de fanatiques sans libre-arbitre ? Priver un homme de ses capacités de réflexion et de sa liberté de penser n’en fait pas un bon soldat pour autant. »
Yvia sentait qu’elle jouait avec le feu, mais quand bien même provoquerait-elle un incendie, elle se plairait à sauter dedans. Il y avait bien trop longtemps que sa lame n’avait plus goûté de sang, depuis le début du siège. Et l’inconnue en face d’elle pouvait se révéler un excellent divertissement, car quelque lui disait que ce n’était pas une incapable qui se tenait debout à quelques mètres d’elle. Peut-être pouvait-elle la provoquer un peu plus ? L’appel de l’écarlate se révélait par trop fort, son bas-ventre fourmillant d’excitation.
« Ce qu’ignorent les Alayiens, toutefois, c’est qu’un peuple acculé, dont les terres sont occupées par des étrangers, est capable de bien des choses pour renverser la situation. Leur Néant ne les sauvera pas ; aussi puissant soit-il, il n’est rien d’autre qu’un violeur de volontés. » |
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| Sujet: Re: La ligne ennemie (PV) TERMINE Ven 23 Aoû 2013 - 6:34 | |
| Elle ne la croyait pas, c'était évident. Son expression faciale, tout le non dit de son corps, tout ses muscles criaient imposture. Son cœur battait l'incertitude à chaque seconde d'un rythme soutenu. Son sang transmettait le doute à travers son corps, elle empestait la méfiance. Lyra était loin d'être étonnée. Elle savait très bien que l'infiltration n'était pas son genre... Mais plutôt celui de son défunt frère Naal. Elle était une as dans les combats, elle coordonnait admirablement bien les assauts et les points de contrôles défensifs, d'où la raison de son affectation sur le siège de cette ville, mais la discrétion n'avait jamais été son fort. La général resserra l'emprise de sa main sur sa seule arme dégainé. Elle le savait...Cette femme savait très bien qu'elle se trouvait devant une fidèle de l'Unique... Et elle employait cette tactique minable afin de lui faire perdre son contrôle et la forcer à se dévoilé. Elle espérait qu'en la provocant ainsi, elle, attaquerait, tout griffe dehors, sans aucune considération du déroulement de sa mission ou des évènements qui se découleraient à la suite du dévoilement de son identité. Et le plus frustrant dans tout cela, c'est qu'elle avait raison...
Jamais dans sa première vie ou dans celle-ci, Lyra n'avait laissé un tel affront impunie. PERSONNE n'avait le droit d'injurier l'Esprit du Néant devant elle et s'en tirer à bon compte, ou juste s'en tirer... Elle se fichait bien de l'opinion de cette femme, mais l'entendre ainsi déformer la réalité, écraser le nom du Néant au rang de "violeur de volontés"... Elle ne pouvait laissé passer ça. Elle savait que les infidèles ne comprenaient pas le bonheur, l'extase de se retrouver baigné dans la bénédiction du Néant, mais elle ne comprenait pas la raison qui poussait son frère Aladakin de vouloir ainsi convertir le continent en entier. Si les hommes se dressait devant eux, c'est qu'ils avaient déjà la tête bourré d'idée tordu et trouble, implanté par leur dépendance à la magie et au esprit inférieur. Il fallait donc les balayer, car ils ne pouvaient être sauvé, et c'était d'ailleurs le cas de la femme qui osait ainsi la défier en cette nuit où seul le feu des projectiles illuminaient le ciel.
-L'ordre...Le Néant est l'ordre, et ces terres sont le chaos, ces terres sont malades, empoisonnées par la magie...
Elle dégaina lentement l'un des nombreux poignards en verre noir qui pendait à sa taille, sous son habit de camouflage urbain qui visiblement, ne servirait plus à rien. Elle marcha lentement en direction de son interlocutrice, prenant le temps entre chaque pas, dégustant l'attente. Au loin, dans la hautes villes, le ciels commença à s'illuminé de rouge et d'orangé. Son sous-fifre avait commencé son boulot. Gloria tomberait, non pas par les pierres des trébuchets, mais bien noyée dans le chaos et la désolation.
-Les humains de cette terre sont abjectes. S'alliant, copulant avec des créatures aussi infectes que repoussantes. Vous méritez tous qu'une mort horrible comme sanction face à ces horribles grotesqueries!
Elle cracha par terre en direction de celle qui osait la défier. Des cries se faisaient entendre au loin, probablement des bourgeoises en panique pleurant la destruction éventuelle de leur paradis illusoire. Elle commença à récité une prière au Néant, une parmi mille qu'elle connaissait par cœur, l'ayant récité un nombre incalculable de fois dans sa vie. Elle parlait de plus en plus vite, accélérant le pas du même coup, répétant inlassablement les même vers, tout comme elle avait fait précédemment pour se téléporter.
Je t'appelle, Unique et Puissant, J'implore tes vents et ton tourment, Balaye la terre de ton courroux Fauche le monde sur ses genoux
Mes mains sont Votre jugement, De votre souffle croulant, Que les montagnes se fissures Et que s'effondre les murs.
Elle lança le poignard au moment ou un puissant onde de choc jaillit littéralement de son corps afin de balayer tout ce qui se trouvait devait elle, et entre autre, celle qui avant osée injurier le Grand esprit du Néant. La cape qui la recouvrait arracha du même coup de sur son corps, dévoilant son armure en verre noir et sa ceinture où pendait encore cinq poignards et sa deuxième épée, qu'elle s'empressa de dégainer. Ironiquement, elle espérait vraiment que l'insolente ai pue esquiver l'onde de choc et son poignard propulsé à vive allure, car autrement, le plaisir serait déjà terminé. Lyra ressentie une soudaine baisse d'énergie balayer son corps. Faire appel à l'Unique était épuisant, et après s'être téléporté, elle avait peut-être abusé un peu de son endurance. Elle balayait le nuage de poussière devant elle, cherchant sa possible adversaire des yeux. Le chaos de l'incendie de la haute ville serait finalement belle et bien une diversion, mais plus pour sa mission, mais plutôt pour couvrir les dégâts qu'elle venait de faire. Elle tourna sur elle même, comme une bête cherchant sa proie.
-Allez! Viens larves! As-tu donc perdu ton courage? Je t'attends! VIENS! |
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| Sujet: Re: La ligne ennemie (PV) TERMINE Ven 30 Aoû 2013 - 18:18 | |
| Elle avait réussi. Son interlocutrice semblait hors d’elle ; cependant elle n’avait aucun mérite, car la « terre » de son caractère était beaucoup trop fertile pour qu’elle ait eu à beaucoup la provoquer. Pour un peu, elle en aurait ri, mais ce qui l’amusait et l’excitait à la fois ce soir, c’était de savoir qu’elle allait enfin pouvoir combattre, après tant de jours passés dans une immobilité forcée. Depuis quand n’avait-elle pas pu tuer, lacérer, faire couler le sang ? Quelle joie ! Quel plaisir ! Enfin, elle allait de nouveau avoir un orgasme grâce à une mort, car celle-ci serait le fait d’un beau combat.
Marchant vers elle, la femme dégaina une dague, et respirait l’envie de la lui planter dans le corps, de lui arracher le cœur, de la faire passer de vie à trépas. Mais cela ne serait pas, car c’était à Yvia qu’il revenait de prendre les vies, de les donner en offrande à son amante la Mort. Le meurtre était sa passion et son métier ; cette femme se figurait-elle pouvoir venir à bout de la Mort Blanche du Souffle de Circée aussi facilement ? On ne la surnommait pas la Dernière Ombre pour rien.
« Vous parlez comme une vieille fille aigrie et acariâtre, qui n’a jamais connu le plaisir de l’union physique. Ne seriez-vous pas quelque peu frustrée, très chère ? Votre Néant ne satisfait pas vos besoins charnels ? Etre le Néant ne signifie pas être un bon amant, visiblement. »
Tandis qu’elle éclatait de rire, la femme cracha par terre. Et quelle manque de civisme, par-dessus tout, elle faisait preuve-là ! L’une de ses intuitions était la bonne : l’inconnue était bien une Alayienne. Comment était-elle entrée ici, bonne question, mais pour avoir déjà été témoin d’un pareil phénomène, sans doute avait-elle dû se servir d’un vortex, comme cette fameuse nuit dans la Salle du Trésor Impérial.
Lorsque l’Alayienne lança son arme dans sa direction, Yvia se prépara à esquiver, mais ne vit pas venir l’onde de choc. Etait-ce un sort lancé grâce à cette prière ? Si c’était le cas, cela était bien différent de la magie classique qui ne nécessitait que des gestes-clés, et nulle incantation, si ce n’était pour les Baptistrels, lui semblait-il. Toujours était-il qu’elle fut littéralement emportée dans les airs, et n’eut que le temps d’utiliser le sort de Peau du Dragon en refermant le poing droit sur son cœur, ce qui la protégea lorsqu’elle toucha un mur derrière elle, et lui évita une côté brisée, ou pire. Quant au poignard, le déplacement indésirable dû à l’onde avait déplacé Yvia de sa trajectoire, et celui-ci s’était fiché dans la pierre à côté d’elle. Lentement, Yvia se releva, profitant que la poussière la dissimulait aux yeux de son adversaire, puis dégaina sa longue épée qui se trouvait dans son dos. Elle aimait cette arme, pour sa lame aux deux visages : un côté était identique à celui de toutes les autres épées, fin et tranchant, l’autre était découpé en dents de scies, et occasionnait de magnifiques dégâts sur la peau de ceux qui s’y frottaient. A nouveau, Yvia éclata d’un rire, un rire de dément cette fois-ci.
« Oh que oui je viens. Si tu crois que j’ai peur de quelqu’un qui tire sa force d’un vulgaire Esprit et qui ne compte pas sur ses propres capacités, tu te fourres le doigt dans l’œil jusqu’à l’omoplate. Tu n’es pas digne de prendre des vies, tu ne sais pas tuer avec beauté. Tandis que moi, je suis une artiste, une virtuose à la peinture d’écarlate. Le seul Esprit que j’estime suffisamment pour lui vouer un culte est celui de la Mort, car celle-ci ne demande pas d’assassinats de bas étages. Il y a toute une beauté dans l’acte de tuer, beauté qui vous est étrangère à vous, vulgaires esclaves. »
Yvia prit son épée de la main gauche, le temps de déplier les bras de son arbalète de poing, déjà armée de deux carreaux. Elle joua un instant avec ses muscles, puis jaillit hors du nuage de particules de poussière en direction d’où la voix était provenue un peu plus tôt. Il lui fallait se rapprocher extrêmement près de sa cible, moins de cinq mètres, pour jouir d’une bonne précision, mais elle espérait que l’effet de surprise serait de son côté. Arrivée à une distance suffisante, Yvia appuya sur les deux gâchettes, et dans un faible bruit mécanique, les deux carreaux s’envolèrent en direction de l’Alayienne, tandis que l’Assassine changeait de direction et retournait se mettre hors de portée des coups de son adversaire. Là, elle remit son arbalète à sa ceinture, et reprit son épée dans la bonne main, avant de faire face à la femme, et de repartir dans sa direction, l’épée décrivant une courbe mortelle. |
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| Sujet: Re: La ligne ennemie (PV) TERMINE Sam 31 Aoû 2013 - 21:11 | |
| Elle ne sourcilla pas à la bavure de son opposante. Elle avait depuis longtemps dépassé le stade primitif des impulsions charnelles. Loin de ne pas avoir de désir, sa mission nécessitait cependant la majorité de ses occupations. Le Néant était son amant, son maitre et son protecteur, l'Unique veillait sur elle, car elle était bonne pour lui. Le reste importait peu...L'onde de choc avait atteint sa cible, mais pas le poignard, trop déstabilisé par la puissance du souffle. La poussière masquait sa vu, la général ne pouvait distinguer si son adversaire était toujours debout. Mais si tel était le cas, comment savait-elle que son poignard n'avait pas fait mouche? Ces armes, béni par le Néant, avait la bonne habitude de retourner dans les mains de leur propriétaire s'ils étaient incapable d'étancher leur soif de sang. Une trainé se détacha du reste du nuage et Lyra réagit aussitôt. Les carreaux de son adversaire volèrent en sa direction, filant comme le vent. Elle esquiva le premier rapidement, et le second lui siffla à l'oreille. Un mouvement dans le coin de son œil l'amena à regarder dans cette direction et elle vit en une seconde la lame de son adversaire fendre l'air dans sa direction. L'épée décrivait une large courbe, prêt à séparer sa tête du reste de son corps. La fidèle dressa son épée à la verticale et para le coup d'une seul main grâce à la puissance que le Néant avait attribué à son corps.
Elle dévia la force du coup sur le coté et répliqua d'un violent coup de pied directement dans la plaque thoracique de l'armure de son adversaire, suffisamment fort pour la faire reculer de plusieurs mètres. Lyra rengaina son poignard et dégaina lentement sa nouvelle acquisition. Physiquement, elle était identique à son autre épée, mais ce n'était là qu'illusion. Un affreux sourire apparue sur les lèvres de l'Alayienne. Elle dégaina lentement sa seconde arme, dégustant les secondes.
-Qui penses-tu être, vermine? L'avatar de ce minable esprit inférieur? Tu n'es qu'une humaine, une folle bercée d'illusion. Les infidèles comme toi ne mérite pas de vivre... Sais-tu qui je suis, larve?
Elle balaya sa seconde épée vers l'extérieur en activant le levier sur sa garde. La lame se fragmenta en petits segments rattaché les un aux autres par un solide fil en métal. Ainsi, elle avait en main un fouet au segment aussi tranchant que des rasoir, fait de verre noir comme tout le reste de son équipement. Elle ramena les lames vers elle, se délectant du crissement du verre sur le sol de pierre.
-Je suis la tigresse du Néant, la Général de cette armé, je suis Lyra du Néant, serviteur de mon maitre...et ton futur bourreaux...
D'une impulsion de ses jambes, elle pivota sur elle même et fouetta l'air en direction de l'infidèle. Son arme s'accrocherait à la première chose qu'il toucherait, puis s'enroulerait autour et les lames termineraient le travaille. Cette arme avait été spécialement conçue pour elle, et pour sa soif de sang. L'absence de magie sur Alayia avait poussé ses habitants à percer dans le domaine scientifique, entre autre la mécanique et la physique. Son arme n'était qu'une pâle exemple des capacités en armement de l'armée du Néant. La magie était un poison qui avait ralentie la croissance de ce peuple pendant trop longtemps. Une fois libéré, ces Armandéens deviendraient comme eux, de fier disciple du Néant, et bercerait leur savoir dans la science et l'innovation, au lieu de gaspiller leur potentiel dans quelque chose d'aussi futile que la magie. |
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| Sujet: Re: La ligne ennemie (PV) TERMINE Dim 8 Sep 2013 - 17:42 | |
| Les carreaux n’avaient pas atteint leur cible, comme elle l’escomptait, mais était tous deux allés embrasser le sol de leur pointe, sitôt après avoir perdu leur vitesse. Triste vie que celle d’un carreau, mais s’ils n’étaient pas trop abîmés, peut-être pourrait-elle les réutiliser. Même si leur conception n’était pas extrêmement difficile, pas tous les fabricants de flèches n’acceptaient d’en faire.
Cependant, dans l’immédiat, Yvia avait d’autres préoccupations bien plus pressantes que l’approvisionnement en munition. La femme se défendait bien, comme elle pouvait s’y attendre d’une représentante de l’Armée qui avait mis en déroute celle de l’Empire. Il fallait en convenir, la réputation de bons combattants des Alayiens n’était pas usurpée ; seuls les fous et ceux qui ne les avaient jamais combattus pouvaient prétendre le contraire.
Son attaque à l’épée fut parée avec violence… Non, pas avec violence, mais avec… Détachement ?! Pointée vers le ciel, l’épée de son adversaire avait, quasiment sans bouger, stoppé le mouvement de la sienne. Yvia vit au dernier moment la contre-attaque venir, et n’uet que le temps d’abaisser son bras gauche pour atténuer la force du coup dirigé vers sa poitrine. Au moins, celle-ci était préservée et sa respiration n’était pas coupée, bien que la force du choc l’ait contrainte à reculer pour ne pas tomber à la renverse.
Mais d’une toute autre difficulté s’avérait être le combat contre cette étrange épée qu’elle venait de dégainer Lyra. Ainsi, Yvia était tombée sur celle qui commandait les troupes de sièges, d’où le talent au combat, et… L’épée susmentionnée. Etait-ce réellement une lame, ou bien était-ce un fouet ? La façon dont elle la maniait, cette division, … Cette arme sortait véritablement de l’ordinaire. Yvia devrait s’en méfier, car il y avait le risque qu’elle remette en question toutes ses habitudes de combat. Une chose était sûre, elle devait absolument tout faire pour éviter d’être touchée, car si véritablement cette arme avait les propriétés du fouet, le risque qu’elle s’enroule autour d’un de ses membres et le lui sectionne était réel. Se jetant sur le côté, Yvia roula en boule pour esquiver l’attaque de l’Alayienne, et se releva à une distance respectable qu’elle espérait suffisante.
« Grand bien te fasse d’être Général, ou vulgaire soldat. A dire vrai, peu me chaut de savoir que tu te nommes Lyra… Je trouve ce nom vulgaire, ne t’en déplaise. Toi qui n’as jamais goûté à la liberté d’agir et de pensée, crois-tu pouvoir m’effrayer ? J’ai passé toute ma vie sans aucune chaîne pour entraver mes mouvements, à prendre des vies pour la Mort. Je suis Yvia Neriwen, la Dernière Ombre. »
On disait les Alayiens insensibles à la magie, l’enchantement de son épée ne servirait donc à rien sinon à l’épuiser inutilement. Quoique, si elle l’activait au moment le plus opportun… Oui, elle n’avait rien à perdre à essayer. Mais dans l’immédiat, seuls ses propres talents l’aideraient à survivre. Un choix s’imposait, et elle en connaissait l’issue. Elle ne pourrait manier son épée trop longtemps à une seule main, le poids de celle-ci étant par trop important. Du reste, il s’agissait d’une épée bâtarde, à une main et demie. Aussi la rengaina-t-elle dans son dos, avant de prendre dans chacune de ses mains ses dagues à lame de diamant. Un cadeau de feue sa supérieure, Eris Rubis. Elle serait contrainte de combattre presque au corps-à-corps, mais là devait résider la faiblesse de l’épée-fouet de Lyra. Plus une arme a d’allonge, plus il devient difficile de la manier à proximité de son propre corps, à l’instar des lances et des hallebardes.
« Ton jouet est redoutable, Lyly – oh, tu me permettras de t’appeler Lyly ? Je trouve ce surnom si doux, et cela colle parfaitement à ton caractère –, et je t’avouerais que j’aimerais beaucoup avoir le même. Oui, beaucoup. Mais puisque l’on ne peut réécrire l’histoire, et que je ne dispose pas de cette arme, je vais faire avec. »
Prestement, Yvia bondit et entama une course circulaire qui tendait à se rapprocher de son adversaire. Elle surveillait du coin de l’œil celle-ci, prête à réagir promptement à la moindre menace, au moindre mouvement qu’elle esquisserait. Son ouïe surdéveloppée par son totem de la chauve-souris était attentive au plus petit bruit que pouvait émettre l’Alayienne. Les oreilles et les yeux seraient les clefs du combat. L’Assassine changea brusquement de trajectoire et se rua alors sur Lyra, ses deux dagues tenues à l’envers, pointe vers le bas. Tournant sur elle-même dans un mouvement digne d’un gracieux ballet, Yvia passa derrière le dos de la femme tandis qu’elle se baissa, ses dagues se dirigeant chacune vers un genou dans l’espoir d’y trancher les ligaments.
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| Sujet: Re: La ligne ennemie (PV) TERMINE Mer 11 Sep 2013 - 16:09 | |
| Arrogante. Arrogante, prétentieuse et provocatrice... Elle faisait tout pour l'enrager, pour lui faire perdre le contrôle. Lyra n'avait jamais été connu pour quelque chose qui ressemblait de près ou de loin à de la patience. ses mots n'avaient jamais ordonné le calme, seulement l'ordre dans le chaos qu'était la guerre. Aillant vécue pendant la mort de l'Alayia, elle avait vécu toutes sa vie à combattre, à défendre ses conviction sur sa propre vie. Elle avait refusé de quitter sa terre natale, malgré l'insistance de son frère d'arme Dradrok, et des conseils de son frère d'arme Aldakin. Ils étaient tout deux ses grands frères, des hommes qui souhaitaient trouver un nouvelle endroit où la paix règnerait et où le Néant pourrait veiller sur eux sans que des rebelles ou des infidèles viennent massacrer leur peuple. Ironiquement, les Alayiens ne désirait que la paix, c'est pour cela qu'ils menaient une guerre aussi farouche, pour espéré vivre dans un nouveau paradis. Gloria tomberait, en temps et en heure. Pour le moment, l'important était de se débarrasser de ce moustique le plus tôt possible afin de pouvoir quitter les lieux. Elle jeta un coup d'œil vers la haute ville, maintenant en proie des flammes elle aussi. Son agent infiltré était doué, c'était presque dommage de l'abandonner. Les trébuchets pouvaient facilement réussir à atteindre cette strate de la capitale, mais pour cela, ils devaient avancé à la porter des armes de sièges ennemis. Le siège avait balayé ces dernières, qui étaient reconstruite plus lentement qu'elles étaient détruites. Visiblement, cela ne suffisait pas à faire comprendre au Gloriens que c'était sans issue pour eux. Elle avait l'exemple parfaite de quelle genre de cinglée tenait encore cette ville condamné. Un rire mauvais s'échappa de sa bouche lorsqu'elle l'entendis nommer son "titre". Elle parla d'une voix calme, presque suave. Bien qu'irrité, elle trouvait la situation plus qu'amusante. -Tu penses connaitre la mort? Tu crois savoir qu'est ce que la liberté? Vos chaine sont les plus insidieuses...Non pas de fer ou d'acier, mais faite de cette magie qui vous tiens à la gorge comme des porcs que l'on abat en masse! Je suis déjà morte, et ce n'est pas ton pathétique esprit qui m'a recueillit, mais bien mon maitre. Il m'a fait renaitre, plus puissante que jamais, pour guider son peuple vers la paix ultime! Tu ne comprend pas qui se trouve devant tes yeux, mortelle... Je suis l'une des trois incarnations de l'Unique sur ces terres, je suis Lui, il me protège et me guide... et bientôt, il te guidera toi aussi... elle fit jouer son poignet et fit claquer son arme plusieurs fois autour d'elle, en signe de provocation. Elle n'allait pas porter le premier coup. Une contre-attaque bien exécuté était incomparable à n'importe qu'elle attaque. Utiliser la propre force de son adversaire contre lui... De quoi abattre l'individus et son égo d'un seul coup. Après une autre provocation des plus grotesque, qui malgré son coté pitoyable arracha tout de même un grognement à la générale, son adversaire commenca ènfin à bouger. Cette femme allait moins rire une fois qu'elle aurait du verre noir dans sa cage thoracique. Elle fit claquer son fouet contre le sol, à quelque centimètre à peine de son talon. Elle balaya rapidement l'air vers l'arrière en la voyant ainsi s'approcher et réenclencha le méchanisme de son arme, qui, grâce à l'élan donné précédement, vint se compresser de nouveau sous la forme d'une simple épée de verre noir. Une seconde passé et elle était à un mètre derrière elle. La générale descendit sur elle même, lame tournée vers le sol, en pivotant violement sur son pied, balayant l'air à l'image d'une toupie armé de lame. Elle réussit à balayer les poignards et recula aussitôt afin de recalculer la situation. Cette folle hérétique ne la lacherait pas, et elle devait conserver son énergie afin de pouvoir quitter les lieux. Un crie au loin, pas celui d'une bourgeoise en prise avec l aperte de sa demeure mais plutot un crie d'alerte poussé par l'une de ces larves impériales. D'un seul mouvement, elle regaine l'une de ses épées et projeta une fois de plus un poignard dans la direction de son adversaire, avant de s'armé d'un second, juste au cas où. Ses armes de jets avaient la vilaines manie s de rester accroché à sa cible lorsqu'elles goutait le sang de cette dernière. Lyra ne voulait pas prendre de chance, si son attaque avait raté, elle était prête à l'empaler contre un mur. En ne ratait que très rarement ses cibles, mais cette dernière était particulièrement rapide. Loin d'être aussi gracieuse ou agile que la général du Néant, sa vitesse était toutefois inconstestable. -Je n'ai pas de temps à perdre avec toi vermine, le Néant à de plus grand projet que ta simple mort... Quand cette ville tombera, tu la suivras dans le Néant, je m'en assurerai personellement... (Excuse moi pour le manque d'inspiration...) |
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| Sujet: Re: La ligne ennemie (PV) TERMINE Lun 16 Sep 2013 - 21:54 | |
| Jamais la Mort ne lui avait mis de chaîne aux poignets. Qu’importait ce que pouvait croire ce Général du Néant, Yvia savait ce qu’il en était réellement. Elle ne s’était jamais sentie aussi libre, aussi vivante, que depuis qu’elle avait commencé à tuer, à prendre des vies pour son Amante. Oui, elle aimait ce qu’elle faisait, et le faisait avec autant d’application que l’habile menuisier ou orfèvre, penché sur son ouvrage jusqu’à ce que celui-ci soit la perfection même.
Lyra pouvait bien être le Néant en personne, cela ne lui faisait ni chaud ni froid. A vrai dire, rien d‘autre ne comptait mis à part ce combat où la moindre inattention pouvait être fatale. Et ses propos étaient tout sauf logiques ; ils étaient contradictoires, même ! Guider un peuple vers la paix était certes une noble destinée, mais si cela signifiait la destruction et l’extermination de trois autres civilisations, qui jouissaient en plus du droit d’ancienneté sur les terres disputées, quel prix aurait ladite paix ?
Les mouvements de son adversaire étaient amples, nota-t-elle, afin de manier plus efficacement son étrange arme. Gêne certaine en combat rapproché, un tel type d’arme aurait signé la mort de nombre de manipulateurs novices, mais Lyra semblait d’une autre trempe. Et la « métamorphose » de son arme en simple épée était redoutable. Et c’est ce qui se passa, alors qu’Yvia aurait normalement dû passer. Les lames de ses poignards rencontrèrent l’acier – le verre noir, pour être plus précise – au lieu de la maille et de la chair ennemies. Son élan coupé par le choc, l’Assassine n’eut pas d’autre choix que de battre en retraite, et fut imitée en cela par l’Alayienne.
Yvia toussa et cracha un peu de sang sur le dessus de sa main. Le contrecoup due l’onde de choc, très certainement. Ses organes internes avaient dû prendre un impact assez violent, malgré que son sort ait préservé son enveloppe corporelle. La tueuse s’essuya les lèvres d’un revers de main, sans lâcher ses dagues pour autant, ni sans quitter du regard la femme qui se dressait face à elle.
« Tu manies très bien cette arme, mais je suis persuadée que, comme pour tout, elle possède son point faible. Ne t’inquiète pas, ma Lyly, je le trouverai, et je te le montrerai juste avant que ta "vie" d’esclave ne quitte ton corps, de manière définitive cette fois-ci. »
Un cri d’alerte résonna dans la rue, et l’Assassine commit l’erreur de jeter un rapide coup d’œil vers son origine. Pas assez rapide, hélas. Le sifflement de la dague fendant les airs l’avertit du danger, mais elle n’eut ni le temps de s’écarter, ni celui de parer. Elle vit presque au ralenti, lorsque ses yeux se fixèrent dessus, le poignard s’approcher d’elle, de son ventre, et la transpercer malgré son armure de cuir. La douleur se mit alors à irradier soudainement, et elle dût faire appel à toute sa maîtrise d’elle-même pour ne pas hurler de douleur. Ses genoux tremblèrent, et puis se dérobèrent, la faisant tomber au sol dans une grotesque imitation d’altière génuflexion. Elle sentit un liquide chaud couler et de sa plaie, et de ses lèvres. Voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas eu le goût de son sang dans la bouche. Habituellement, celui qui atteignait ses lèvres n’était pas le sien. Dans une giclée d’hémoglobine, et une nouvelle crispation de douleur, Yvia arracha la dague de son ennemie de son corps et la jeta au sol. Sa vue, aveuglée par la moindre source de lumière, tendait à redevenir normale malgré un léger brouillement. Un léger rire, suivi d’une quinte de toux écarlate, secoua Yvia.
« Que m’importent les projets de ton Néant à mon égard. Que m’importe le nombre d’Alayiens au-dehors de ces murs. »
L’Assassine sourit en regardant son vis-à-vis.
« Car je suis Yvia Neriwen, hurla-t-elle. Ma vie peut te sembler misérable, mais mon Amante la Mort m’a offert le plus beau des cadeaux : une véritable liberté, même si celle-ci est incompréhensible à vos yeux. Jamais le Néant n’aura mon âme, dussé-je me maudire pour cela. Et je n’abandonnerai aucun des miens. »
Yvia tenta de cracher au visage de son interlocutrice, mais le glaviot sanglant atteignit les bottes de l’Alayienne. Ce n’était qu’un demi-raté, au final. L’Assassine rengaina une de ses dagues, gardant l’autre dans sa main droite, et pensa à enfiler la Bague Umbrea, censée la rendre invisible, mais elle ne servirait à rien si Lyra la suivait aux traces de sang. Du reste, elle n’était pas en état de la distancer si jamais elle devait courir.
« Sous peu, cette rue va déborder de Gardes Impériaux. Vous feriez mieux de partir, si vous ne voulez pas que vos… Désirs mégalomanes soient compromis. » |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: La ligne ennemie (PV) TERMINE Ven 20 Sep 2013 - 15:05 | |
| Immobile, elle regarda avec délectation son poignard percer le cuir et la chair de son adversaire. La mélodie de son gémissement à ses oreilles... Elle l'avait atteint, elle qui soudainement semblait moins confiante, elle qui perdait autant de vanité que de sang... Lyra remit son poignard de lancer d'un geste sec dans son fourreau. Son autre poignard, planté dans la chair d'Yvia, alla rencontrer le sol dans un faible tintement, avant de disparaître et de réalésages dans la main libre de la général. Par malheurs, son arme ne conservait pas le sang dont elle était maculé quelque seconde plus tôt. Il revenait intacte dans sa main, sans souillure, sans égratignure, parfait comme toujours. Elle afficha une mou de déception, n'ayant pas ou satisfaire son envie et sa manie de goûter le sang de son adversaire. Plus le combat était intéressant, plus le sang prenait de la valeur. Elle regarda Yvia, tombée à genou, livrée telle une offrande à la lame de son épée.
Bien que tentante, cette situation ennuya la général au plus au point. Il n'y avait plus d'excitation, plus de plaisir... Elle ne voulait pas gâcher l'occasion de profiter de sa supériorité en lui tranchant simplement la gorge. C'était d'avantage le genre a Dradrok: exécuter sans attendre, inflexible au plaisir et à la satisfaction passionnelle du sang et des gémissements. Mais Lyra n'était pas comme ça. Elle était une femme d'action, de chair, de plaisir, une femme vivante dans tout les sens du terme. Elle était ainsi, et si l'Unique l'avais emmené a la vie, c'est qu'il savait qui elle était et comment elle agissait. Qu'il la châtie si jamais elle osait lui déplaire, elle lui était assujettie, mais autrement, elle prenait son mutisme comme une approbation. Le Grand Esprit n'hésitait jamais à se manifester à elle et au reste de ses sous fifres, même si cette situation se produisait à moindre fréquence pour ces derniers. Sans avertissement ou sanction, le message était clair, et elle continuerait de faire couler le sang en son honneur.
L'assassine hurla une fois de plus sa dévotion envers l'Esprit qu'elle vénérait. Malgré sa faiblesse plus qu'apparente, elle continuait malgré tout à se battre d'une certaine façon, toujours avec la même ferveur. Cela eu tôt fait de rappeler à Lyra sa propre mort, submergé en nombre et en force par les infidèles, des hommes et des femmes qui avaient trahis leur foi au nom d'une folie commune. Elle eu un sourire mauvais, levant lentement son poignard au niveau de ses épaules, se rapprochant à pas de félin de la proie ainsi soumise.
« Sous peu, cette rue va déborder de Gardes Impériaux. Vous feriez mieux de partir, si vous ne voulez pas que vos… Désirs mégalomanes soient compromis. »
D'un rapide coup de poignet, elle projeta son poignard qui alla se fiché directement dans l'épaule droite de la femme déjà blessée, condamnant ses chances d'utiliser sa dague de sa main droite. La générale arriva rapidement à son niveau et d'un même élan, elle empoigna l'assassin par la gorge et la plaqua contre le mur qui se trouvait quelques mètre derrière elle. Elle lui tenait toujours le cou de sa main droite, alors que sa main gauche alla sèchement retirer la lame du corps d'Yvia. Elle approcha son visage à quelques centimètres à peine du sien, la dévorant de son regard vide.
-Je devrais te corriger pour avoir craché ainsi... Je devrais te tuer pour avoir ainsi blasphémée...Mais tu es un jouet bien que trop intéressant à mes yeux pour que je te tranche la gorge ici et maintenant...
Elle tourna légèrement sa tête de coté, aillant entendu des bruits de pas se non loin de sa position. Elle rapprocha de nouveau son visage de celui de son adversaire, toujours cloué au mur par la force surhumaine de la général. Elle parla d'une voix suave et légèrement dérangeante, un peu à la manière qu'elle récitait ses prières destinées à son Dieu.
-Je te dirais bien que mes... "Désir mégalomane" ne te concerne pas, mais ce serait mentir... Je te laisse vivre cette nuit... si tu survie à tes blessures bien évidement... Et si jamais tu fuis cette ville, je n'aurai que plus de plaisir à te retrouver...
Elle sortie lentement sa langue et lécha du menton d'Yvia jusqu'à atteindre sa lèvre inférieur, recueillant le sang qui y avait coulé. Elle ferma la bouche, envahis du gout prononcé et ferreur du si précieux liquide vitale. Dans un petit grognement de satisfaction, elle jeta un dernier regard à la femme avant de la laisser tomber sur le sol. La vérité était que Lyra n'était pas certaine de posséder assez d'énergie pour se téléporter jusqu'au campement, alors avec une... "passagère", c'était certain qu'elle condamnait toutes ses chances de s'y rendre en vie. Cependant, elle n'avait pas mentir quant à ses intentions. Cette femme, une fois brisée, serait une parfaite guerrière pour son maître, il suffisait simplement de lui faire entendre raison... Un jeun de quelque jour couplé au "soin" particulier de la général suffirait certainement à la convaincre de passer l'arme de l'autre coté, et d'oublier le ridicule qu'est sa divinité. Elle fit quelques pas vers la place plus dégagée où elles avaient combattues il y avait quelques instant à peine. Elle récitait doucement sa prière, la même qui lui avait permit de mettre les pieds en ces murs. Le portait apparue dans les airs devant elle. Elle se retourna une seconde vers la femme au pied du mur, lui lanca avant de franchir le portait.
-Reste en vie... Yvy! Ce serait... dommage que tu meurs cette nuit...
Elle s'engouffra dans le portail, au moment ou les gardes gloriens débarquaient sur la place. Lyra ne savait quoi penser de cette nuit. Même si sa mission avait été un échec de plus, elle s'était tout de même assez amusé, chose qu'elle n'avait pas eu réellement l'occasion depuis sa réincarnation. Elle réapparue devant sa tente, exténuée. Malgré la consternation de sa garde rapproché, elle en fit fie et s’engouffra dans la tente de commandement, n,ayant comme seule envie de récupérer au plus vite. Gloria tomberait sous peu, et avec elle, ses habitants.
(Fini pour ma part, je te laisse conclure si tu veux) |
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