La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
Sujet: Sindar Celeborn [TERMINE]VALIDE Ven 14 Juin 2013 - 0:06
Sindar Celeborn
« Avant que de tout perdre il vaut mieux tout quitter. »
Identité
Spoiler:
« Les frontières du moi doivent être durcies avant d'être assouplies. Une identité doit être établie avant d'être transcendée. » Scott Peck
Race : elfe
Nom : Celeborn
Prénom :Sindar
Surnom(s) :à voir selon l'histoire...
Titre : a voir...
Date de naissance :1054 de l'âge d'argent
Age réel :699 ans
Age vampirique ://
Lieu de naissance :Royaume Elfique
Lieu de vie :Nomade, mais revient régulièrement dans le royaume Elfique
Rang social :Noble
Poste/emploi : Mercenaire
Guilde :aucune
Compétences
Spoiler:
« La confiance en soi ne remplace pas la compétence. » Olivier Lockert
Alignement :Neutre tendance bénéfique
Arme principale :Quiconque s'amuserait à fouiller Sindar aurait de bien drôle de surprise ! Car en effet, notre elfe n'aime pas beaucoup être pris au dépourvu et puisqu'il compte plus sur ses talents guerriers qui magiques pour se protéger il s'est équipé en conséquence. Son arme la plus visible se trouve sur son dos, il s'agit de son arc et du petit carquois qui l'accompagne. Toutefois si il est le plus visible ce n'est tout de même pas son atout principal. Il se repose bien plus sur la dague qu'il porte à la ceinture et sur les nombreux poignards plus ou moins empoisonnés qu'il transporte aux endroits les plus incongrus. De toutes tailles et de toutes formes, ils ont chacun leur usage qui peut aller de l'art du lancé à celui de hacher proprement sa prochaine infusion végétale en passant par le bon vieux plantage dans les boyaux !
Enchantements : Sa dague : une simple dague Elfique, elle ne possède qu'un enchantement l'empêchant de se briser Son arc : une arme elfique de grande facture qui permet de tirer des flèches totalement silencieuses Son poignard fétiche : ne peut se briser, revient dans sa main après un lancé et ralenti la cicatrisation magique des vampires
Autres objets : Taränon, ocarina légendaire qui possède de nombreux enchantements mais la plupart sont inutilisables et d'ailleurs il n'en connait pas la moitié.
Citation :
Pouvoirs de l'ocarina :
Il possédait jadis une énorme puissance magique (l'amour d'Elewë pour Vanyar, l'amour de Vanyar pour Elewë, l'amour de Vanyar pour son dragon, sa souffrance de l'avoir perdu et pour finir la force magique et vitale d'Elewë >> que du bénéfique donc, ce n'est pas une magie maléfique loin de là) mais elle s'est presque entièrement épuisée (l'ocarina n'est pas un objet magique à la base, c'est un objet normal auquel Elewë a donné un certain stock de puissance)
Le fait d'en jouer comme ça sans mélodie particulière calme et apaise ceux qui l'entendent (effet minime) ainsi que celui qui en joue (effet important) mais sa véritable puissance dort dans les 13 mélodies qu'Elewë a créé :
Mélodie 1 : rend somnolent et au final endort ceux qui l'entendent (mélodie connue des baptistrels, le sort s'arrête dès que le musicien cesse de jouer) Sindar connaît cette mélodie (apprise de Merithyn !)
Mélodie 2 : apaise les souffrances physique d'un blessé (mélodie connue uniquement de certains baptistrels, difficile à jouer et le sort s'arrête dès que le musicien cesse de jouer) Sindar ne connaît pas cette mélodie
Mélodie 3 : apaise les souffrances mentale, redonne du courage, calme les angoisses (mélodie oubliée) plus personne ne se souvient de cette mélodie, impossible à apprendre donc
Mélodie 4 : rend heureux, donne envie de danser et chanter, sentiment d'euphorie (mélodie connue des baptistrels, l'effet s'arrête dès que le musicien ne joue plus) Sindar ne connait pas cette mélodie
Mélodie 5 à 12 : mélodie oubliée, on ne sait même plus à quoi elles servaient Plus personne ne s'en souvient, impossible à apprendre
Mélodie 13 : endort, puis tue ceux qui l'entendent. Mélodie totalement oubliée, de toutes façons l'instrument n'a plus assez de puissance pour l'utiliser. Plus personne ne s'en souvient apparemment, pourquoi pas pouvoir la découvrir au fil du jeu mais elle sera inutilisable car pas de puissance dans l'instrument
Tunique Elfique simple
Cape Elfique permettant de se fondre légèrement dans l'environnement à condition de rester immobile
Ses nombreuses herbes et poisons. Il en a toujours énormément sur lui, qu'ils lui servent à paralyser, tuer, endormir, soigner ou tout simplement à faire la cuisine il se sent en danger dès lors qu'il en est privé
« Il n’est description pareille en difficulté à la description de soi-même. » Montaigne
Physique :Un félin. Voilà la seule et unique comparaison qui vient à l'esprit de n'importe quel observateur qui pourrait croiser Sindar. Du chat qui est son animal totem il possède la démarche nonchalante et silencieuse. D'apparence détendue en toutes circonstances il est en réalité constament sur le qui-vive et capable de réagir très rapidement en particulier en cas d'agression. N'aimant pas beaucoup se faire remarquer, il a tendance à se déplacer comme une ombre et passe donc le plus souvent inaperçu. Plutôt petit en taille, il n'est pas non plus de forte corpulence bien au contraire ! Léger comme une plume, il a apprit à se servir de ce qui pourrait être un point faible et a développé son agilité au détriment de sa force pure. Ce n'est de toutes façons pas dans son caractère que de s'opposer directement à ses adversaires, mais nous y reviendrons plus tard. Son corps est en nerfs et en muscles fins et déliés affutés par des siècles d'un patient travail sur lui-même. Il possède d'ailleurs un sens de l'équilibre qui frise l'excellence, hérité aussi bien de son totem que du péché mignon qui l'incite à grimper à peu près partout où il le peut et éventuellement aussi là où il ne peut pas, il n'y peut rien, c'est une addiction ! De toutes façons il n'a jamais eu vraiment l'occasion de vérifier si il retomberait sur ses pieds en cas de chute puisque par définition il ne tombe pas. Pour réaliser de telles acrobaties il faut forcément porter des vêtements légers et souples. Les tissus elfiques sont parfaits pour cela, au contraire des armures de toutes sortes et c'est ce qui l'a décidé à une solution extrême, il n'en porte aucune ! Pas fameux pour l'aspect défensif mais encore faut-il pouvoir le toucher... Une cape Elfique lui permet de ne pas souffrir du froid et de se dissimuler dans son environnement à condition de rester immobile, elle comporte une capuche qu'il utilise pour cacher son visage, protection qu'il complète par un foulard. Pour finir il est chaussé de bottines elfiques simples et légères, le tout étant d'une teinte vert si sombre qu'elle tire presque entièrement sur le noir. Une teinte bien pratique pour se camoufler que ce soit en forêt ou même dans n'importe quel environnement pourvu qu'il soit à peu près sombre. Et derrière ce foulard, que trouverait-on si on avait la possibilité d'aller regarder ? C'est un privilège qu'il n'accorde pas souvent, en particulier lorsqu'il se trouve parmi les elfes d'ailleurs car il n'aime pas beaucoup qu'on le reconnaisse. Néanmoins celui qui aurait la possibilité de voir son visage découvrirait des traits elfiques assez typique. Front haut, oreille pointues, nez droit et traits harmonieux il a cette teinte de peau assez pâle et étrangement translucide que présente de nombreux elfes. Difficile de lui donner un âge comme à tous les êtres de son peuple sauf peut être en plongeant dans ses yeux. Ils sont aussi verts que la végétation dans laquelle il a grandit, perçant et pourtant profond, son regard est un mystère dans lequel on peut facilement se perdre. Une ombre fugace y brille très souvent, reflet du poids des années et de la peine qui a jalonné son existence et qu'il cache soigneusement comme pour moins la ressentir. Ses lèvres sont fines et parfaites, comme tout son corps d'ailleurs mais n'est-il pas un elfe ? Qui voit un elfe, peut mourir heureux dit-on. Il lui ai parfois arrivé de faire découvrir cette maxime à quelques humains trop agressifs.
Caractère : Un drôle de personnage que ce Sindar, difficile de le qualifier autrement ! Là encore son totem semble avoir énormément influé sur le développement de son caractère, ou peut-être que c'est son caractère qui a attiré ce totem ? Comment savoir ? Du chat dont il a déjà la nonchalance et le sens de l'équilibre il a aussi hérité un goût pour l'indépendance frisant presque le trouble obsessionnel compulsif. Il ne supporte absolument pas d'être d'être redevable de quoi que ce soit et est absolument incapable d'effectuer le moindre travail en équipe. Non pas qu'il ne supporte pas les autres non mais c'est plutôt qu'il est si habitué à ne compter que sur lui même qu'il a une fâcheuse tendance à oublier complétement ses coéquipiers ! Un peu fantasque, il ne se préoccupe de l'avis de personne et ne sait pas respecter un plan ou un programme établi. Instinctif jusqu'à l'extrême, il s'adapte aux événements à sa façon et rien ni personne ne pourra jamais changer cela. Et les horaires alors ? Parlons-en des horaires ! Notre elfe est un spécialiste dans l'art de se faire attendre. A-t-il oublié le rendez-vous ? Non absolument pas ! Simplement il a des centaines de choses plus intéressantes à faire que de s'y rendre. Veut-il vexer celui qui l'attend ? Pas spécialement, il a juste un sens de la ponctualité bien à lui, il viendra lorsque ce sera son heure et pas avant ! Voir même pas du tout remarquez... Cela aussi ça lui arrive... En plus de ces petits travers Sindar en possède un autre peut-être un peu plus gros et gênant, aux yeux des autres du moins car lui cela ne le dérange pas le moins du monde ! Quel est-il ce travers ? Et bien nous dirons que c'est son côté sans-gêne... Il a faim ? Il se servira dans vos affaires ! Il a soif ? Il boira à même votre outre ! Ce qui est à vous est à lui... Voleur direz vous ? Bien sur que non, il fini toujours par vous rendre ce qui vous appartient, c'est une question de principe ! A condition qu'il en reste... Sa spécialité consiste à se faire accepter un peu n'importe où, aidé par le pouvoir de son totem il est tout à fait capable d'entrer dans votre maison et d'y élire domicile tout en vous embobinant avec assez de toupet pour que vous vous demandiez si c'est lui qui est chez vous ou si c'est vous qui êtes chez lui ! En relisant tout cela on aurait tendance à prendre Sindar pour un sacré malotru, un personnage qu'on ne gagne pas à connaître et qu'on aurait envie d'étrangler à peu près dix fois par jour ! Détrompez vous. Lorsqu'on cherche plus profond en lui on trouve un être bon bien que quelque peu tourné sur lui-même, généreux même si cela ne se voit pas, sensible bien qu'il préfère le cacher, triste aussi. Triste, surtout...
Mes liens
Spoiler:
«L’amitié, c’est gérer les affinités. L’amour, c’est concilier les différences. » Anonyme
Décrivez ici tous les liens de vos personnages. Famille, amis, ennemis, connaissances... Listez les, décrivez les, expliquez nous éventuellement l'histoire des relations les plus importantes. Notez bien que vous devez avoir l'accord du joueur pour établir un lien avec un personnage existant sur le forum !
Derrière l'écran
«
Spoiler:
Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre. » Jean-Jacques Rousseau
Petite présentation :voir Shaynar
Rythme rp :Double compte
Particularités rp : Double compte
Comment avez vous découvert le forum :Double compte
Le code du règlement :ok by Lorenz
Citation :
Une mélodie résonne dans les bois gorgés de lumière. Douce et pourtant entraînante, elle fait dresser les oreilles des nombreux habitants de cette vieille forêt, un lapin les agite presque en rythme et le musicien manque de rater une note devant cet amusant spectacle. Il accélère le rythme et le nez du rongeur se met à se trémousser, il le prend à contrepied et se fait plus doux, de plus en plus doux. L'animal ne bouge plus, parfaitement détendu, son souffle se fait plus calme, dort-il ? Pas encore... Mais cela ne saurait tarder. Sauf que le musicien dérape, à bout de souffle il manque une note, puis une deuxième. Le charme se rompt et le lapin presque arrivé à ses pieds se relève d'un bond. Un deuxième, une autre fausse note, il a disparu. Laissant seul le musicien qui secoue la tête en rangeant son instrument. Son regard clair se pose un moment sur l'ocarina avant que celui-ci ne disparaisse dans sa besace. Un murmure bref en elfique s'échappe de ses lèvres :
"Je ne suis pas digne de toi..."
Des siècles plus tard :
Une famille contre une autre : Ils sont tous morts... Oh pas tous en même temps bien sur, l'esprit de la mort avait frappé lentement et presque avec stratégie. Son père d'abord, mort jeune pour un elfe mais après tout un fils pouvait comprendre et accepter de perdre ses parents un jour ou l'autre aussi douloureux que ce soit ,c'était le sens normal de la vie. Sa mère avait vécu bien plus longtemps, absolument pas touchée par la maladie semble-t-il puisque sa mort n'avait en réalité été qu'un accident malheureux. Sindar avait commencé à paniquer lorsque cela avait touché ses frères, l'aîné d'abord, puis le deuxième... Deux jeunes elfes fauchés dans la fleur de leur jeunesse... Sans doute aurait-il dû être détuit par ces pertes mais c'est à ce moment qu'il rencontra Tineviël et c'est sans doute cela qui lui permit de tenir, et même de se reconstruire. Elle l'assista dans son chagrin, le respectant et l'empêchant pourtant d'y sombrer tout à fait. Son regard était doux, pur comme l'air du royaume elfique et empli d'une promesse sacrée : à eux deux ils allaient reconstruire la famille Celeborn décimée.
Elaïa, Laurelin... Deux filles. Deux miracles qui le laissèrent sans voix, écrasé à la fois par le poids de cette nouvelle responsabilité et par celui de sa gratitude envers le Dracos. On lui avait enlevé beaucoup, mais on lui offrait tant ! Les elfes chantèrent et célèbrèrent la famille Celeborn dès la première naissance, puis encore plus fort après la deuxième. Deux enfants pour un tel couple, quel miracle !
Et naquit Aldaron. Sindar avait passé les deux-cent années précédentes à louer le Dracos pour lui avoir offert de si belle fille et à faire de son mieux pour être un père aimant. Où était-elle donc passées ces deux-cents années ? Il n'aurait su le dire, il tenait encore un nourrison dans les bras et voilà qu'en un clignement de paupière il s'apercevait que celui-ci avait grandit jusqu'à avoir l'âge d'être parent lui-même ! Elaïa était mère... Et lui.. Grand père ? C'était si rarissime parmi les elfes d'autant qu'il était encore bien jeune que le peuple entier chanta et célébra cette naissance pendant des journées et des nuits entières. Jamais on avait vu fête plus longue et fastueuse que pour la naissance du petit Aldaron. Sindar lui ne participa quasiment pas, partagé entre son admiration pour le petit être qui venait de naître et ses inquiétudes vis à vis de son autre fille, Laurelin était souffrante depuis quelque temps... Pourquoi avait-il un mauvais pressentiment ?
Un pressentiment un peu trop fondé : Laurelin souffrit beaucoup. Pendant des lunes et de lunes les guérisseurs Elfiques se crurent capable de la sauver. Un traitement à base de plante donna de grands espoirs, elle sembla aller mieux un long moment puis sombra à nouveau. Vers la fin ses gémissements interminables menaçaient de rendre fous toute la famille Celeborn, Sindar surtout qui ne savait plus à quel esprit se vouer et quel serment lui faire en échange de la vie de sa fille. Il offrit son sang, il offrit son âme, son destin et ses rêves mais il n'y avait rien à faire, l'esprit de la mort voulait Laurelin et personne d'autre. Elle rendit son dernier souffle en pleine nuit, accrochée à la main de son père et les yeux plongés dans ceux de sa soeur ainée qui tenait Aldaron. Nul autre que Tineviël sa femme n'aurait pu parvenir à lui faire lâcher le corps sans vie, elle y parvint avec peine et l'entraîna à l'écart pour pleurer avec lui.
Ses funérailles furent moroses, une peur sans non étreignait le coeur de Sindar, son pressentiment ne s'était pas éteint avec la mort de Laurelin. D'ailleurs les guérisseurs l'évitaient, marmonnant entre eux lorsqu'ils pensaieint qu'aucun Celeborn ne pouvait les entendre. Cela rendait Sindar fou, il voulait savoir ! Il voulait comprendre comment une elfe si jeune avait pu mourir de cette façon, quel était cette maladie ? Pourquoi personne d'autre n'était malade ? Il finit par coincer l'un d'entre eux quelques temps après la cérémonie et ne lui laissa absolument aucun choix. Un couteau sous la gorge, le pauvre guérisseur ne pu que balbutier tout ce qui se murmurait au sein de son ordre, plantant par la même occasion le coeur de Sindar avec autant d'efficacité que si il avait eu un poignard lui-même. Une maladie génétique... Une tare qui ne pouvait se guérir... Une malédiction même peut-être, qui le savait ? Une chose était sure, ce qui avait tué Laurelin se trouvait dans le gènes de tous les Celeborn sans exception... En sommeil pour le moment... Mais avec les capacités de s'activer n'importe quand. Le poignard tomba au sol tandis que Sindar mettait un genou à terre, terrassé par cette nouvelle.
Une lugubre vérité, et une famille décimée :
Le guérisseur qui avait parlé fut mis au ban de son ordre. Comment avait-il pu asséner une telle nouvelle à un être vivant ? Comment les Celeborn allaient-ils pouvoir vivre avec une telle épée de Damoclès suspendue au dessus de la tête ? Il expliqua qu'il n'avait pas eu le choix, mais sans succès aucun. Lorsqu'on était guérisseur on mourrait plutôt que de blesser ainsi une personne. Le secret aurait dû être gardé. Mais c'était trop tard, la vérité avait éclaté au moins dans le coeur d'un elfe. Sindar ne pouvait cacher une telle nouvelle à sa femme, qui fut la seule à partager sa blessure. Cette fois encore, elle fut son soutien, sa béquille dans ces instants difficiles. Se sentir en danger de mort devrait nous inciter à vivre avec plus de passion, répétait-elle à tout instant. C'est ce qu'il fit. De cette période de sa vie il garde le souvenir des rires, des fêtes et des éclats de voix mais aussi celui de la lourdeur de son coeur, de la flèche glacée qui le perçait à tout instant. La peur... Il était terrifié. De mourir ? Le nier serait mentir... Les elfes eux-même ne sont pas tranquille lorsqu'ils se trouvent sous le regard de l'esprit de la mort mais ce n'était pas sa pire crainte. Après ses parents, ses frères et finalement sa fille, n'allait-il pas lui enlever ce qu'il lui restait ? Sa femme ne risquait rien, n'étant pas de sang Celeborn mais il tremblait pour Elaïa et pour son petit fils.
Aldaron ne fut pas autorisé à grandir. La maladie l'emporta avant qu'il ne puisse faire ses premiers pas. Est-ce le chagrin qui activa le mal dans les veines d'Elaïa ? Peut-être... Sans doute même, toujours est-il qu'elle suivi son fils très rapidement et apparemment avec un certain soulagement. Sindar et Tineviël restèrent seuls, assommés par cette successions d'événements. Avaient-ils vraiment eu une famille quelques temps plus tôt ou tout cela n'avait-il était qu'un rêve ? Désormais, ils vivaient au sein même d'un cauchemar et les nombreuses années qui défilèrent n'y changèrent pas grand chose. Le Dracos leur avait donné ce qu'il n'accordait qu'à bien peu d'elfes, un enfant, deux même et un petit fils ! Puis il leur avait tout repris... Que pouvait-il faire de pire ?
Le coup de massue Presque un siècle s'était écoulé, la douleur restait vive mais moins présente, comme une vieille blessure qui ne cicatrice jamais tout à fait. Appuyés l'un contre l'autre ainsi que par leurs frères et soeurs nos deux elfes parvinrent tout de même à retrouver un équilibre. Précaire bien sur, on ne se sortait pas indemne d'une telle tempête mais acceptable. Ils vivaient ensembles dans le grand manoir blanc des Celeborn, perché en haut des solides chènes qui ne faisaient qu'un avec le bâtiment. Ils n'avaient pu se résoudre à quitter cet endroit, les souvenirs qui y dormaient étaient doulourex bien sur mais il aurait été bien plus dur de chercher un autre endroit pour vivre. Les journées se succédaient, mélange d'une douce mélancolie et de l'amour profond que Sindar entretenait pour sa femme. Il venait d'être nommé pour siéger au conseil Elfique et s'y rendait chaque jour afin d'écouter d'une oreille plus ou moins distraite les plaintes et récriminations de chacun. Il n'était pas certain de faire un très bon conseiller, incapable qu'il était de ne serais-ce qu'arriver à l'heure mais son âge et surtout son histoire terrible semblait inspirer le plus profond respect aux membres de son peuple, ils le voulaient membre du conseil, qui était-il pour leur refuser cette demande ? D'ailleurs il ne savait pas très bien quoi faire de sa peau...
C'est à l'une de ces réunions qu'il se trouvait lorsque l'accident eu lieu. On dit souvent que lorsque deux âmes sont très proches elles ressentent lorsque l'autre se trouve en difficulté, voir aux portes de la mort. Cette idée lui vint un peu après ces événements et manqua le rendre fou, pourquoi n'avait-il rien senti ? Tout ceci n'était que mensonge ! En réalité il se retrouva tétanisé de surprise et de panique lorsqu'on vint lui annoncer que sa femme avait eut un accident et qu'il devait venir immédiatement. Alors qu'il aurait dû se précipiter à son secours et poser tout un tas de question dans l'espoir de se rassurer il resta muet, figé... Il savait déjà. Pourquoi le Dracos se serait-il arrêté en si bon chemin ? Tant qu'à tout lui prendre, autant ne vraiment rien lui laisser... Elle était morte elle aussi, tuée sur le coup par la chute incompréhensible qu'elle avait fait du haut de leurs chênes blancs. Le manoir Celeborn avait vu la mort de sa dernière occupante, Sindar n'y retournerait pas.
L'ombre en sanglot Le manoir Celeborn fut abandonné, aucun elfe ne voulait plus s'approcher de cet endroit maudit et d'ailleurs son légitime propriétaire lui-même n'en voulait plus. Il devint une ruine, et on murmura que Sindar avait péri, mettant sans doute fin à ses jours de lui-même. On se trompait toutefois, au fin fond des bois il n'avait pas eu la force ou la faiblesse d'en arriver là et il survivait en solitaire, terrorisant les elfes qui auraient pu avoir la mauvaise idée de s'approcher du lieu où il avait élu domicile. Ils finirent par comprendre ce qu'était cette ombre qui effrayait les enfants et les promeneurs égarés et voyant qu'ellle ne faisait de mal à personne, il la laissèrent tranquille. L'ombre en sanglot, c'est ainsi qu'ils l'appelèrent et de nombreux chants furent créés pour raconter son histoire. Il avait presque 600 ans lorsqu'il fit ce choix et sans doute aurait-il terminé sa longue vie Elfique ainsi si il n'était pas tombé sur... Sur quoi en fait ?
Citation :
"Qu'est-ce que c'est que cette chose ?"
Sa question résonna dans le silence, cela allait bientôt faire cent-ans qu'il parlait tout seul alors ce n'était pas vraiment une nouveauté... Il tenait une sac empli de champignons et autres herbes destinées à son diner du soir dans la main gauche et son arc dans la main droite, aussi dû-t-il se décider à remettre l'arme sur l'étui qu'il portait sur le dos avant de pouvoir se pencher vers l'objet de sa curiosité. De loin il l'avait prit un caillou d'une couleur étrange et ce n'était que par un caprice tout à fait étrange qu'il avait décidé d'aller voir de quoi il s'agissait, caprice de sa part ou caprice du destin ? Comment savoir ?
"Un instrument... Hé mais j'ai déjà vu quelque chose comme cela..."
Ses yeux verts parcoururent les lignes gracieuses de l'ocarina, voilà il se souvenait du nom de ce truc ! D'autres elfes en possédaient, il avait toujours aimé le son qu'ils en tiraient mais ne s'était jamais assez intéressé à la musique pour en posséder un. Oh bien sur il chantait, comme tout les elfes et plutôt bien même mais sans jamais s'accompagner. Cette trouvaille était-elle un signe de la part des esprits ? Si c'était le cas alors nul doute qu'il allait casser l'ocarina en deux, il n'avait plus que haine et mépris envers eux et la façon dont ils lui avaient tout retiré. Il n'en fit rien pourtant, incapable de détacher ses yeux de l'instrument fragile qui brillait entre ses mains. Très léger, il était constitué de nacre aux reflets bleutés et changeants qui passionnaient la rétine. Renonçant à comprendre ce que l'instrument pouvait bien faire là Sindar sembla prendre une décision soudaine, et c'est d'un geste vif et possessif qu'il rangea l'ocarina dans une de ses poches. Plus personne ne le lui reprendrait.
Les jours suivant furent une suite interminable d'interrogations. Cette découverte avait plongé Sindar dans des abimes de perplexités et de questions plus ou moins philosophique. Qui avait déposé l'instrument là et depuis quand ? Quelle était son histoire ? Avait-il un pouvoir quelconque ? Pendant très longtemps il n'osa pas porter l'ocarina à ses lèvres, se contentant de l'observer sous toutes les coutures et de s'interroger dessus. Il fini tout de même par prendre son courage à deux mains et ce fut pour le moins catastrophique ! Une série de sons discordants en sortirent, lui brisant les tympans et terrorisant les animaux aux alentours. Bon... Il allait peut-être devoir prendre des cours... Au moins il savait à présent que l'instrument n'était pas magique, ou alors il fallait savoir en jouer ! Dans tous les cas, il ne risquait pas de s'en servir très souvent...
Il aurait dû reprendre sa petite vie d'ermite après cela sauf que cet événement avait bizarrement chamboulé son existence. C'était comme si le fait d'avoir trouvé l'ocarina avait constitué un tournant dans sa vie, il se sentait plus fort... Sa douleur semblait atténuée bien que toujours présente, et par dessus tout... Il voulait vivre. Son retour à la réalité ne se fit pas en un jour, il commença par errer aux alentours du royaume elfique avant de se décider à en passer la frontière une nuit. Les barrières magiques s'ouvrirent sans problème pour lui, le laissant libre de vagabonder à la lisière des habitations et de la civilisation qu'il avait depuis si longtemps quittée. La rumeur enfla bien vite parmi les elfes, Sindar Celeborn était de retour parmi les vivants... Ses anciens amis s'en réjouirent mais il ne vint pas les voir, pour tout dire l'accueil chaleureux qu'on lui réserva l'effaroucha plus qu'autre chose et il redisparu pendant quelque mois avant de revenir à nouveau, le visage caché cette fois. Il ne voulait pas qu'on s'apitoie sur son sorts. Les autres elfes ne furent pas dupe évidemment, mais respectèrent son choix.
Non content d'avoir réussi à reprendre pied parmi les vivants Sindar décida qu'il voulait en savoir plus sur l'ocarina, il devait absolument comprendre pourquoi celui-ci était arrivé entre ses mains et en apprendre plus sur son histoire. Qui de mieux que les Baptistrels pour le renseigner à ce sujet ?
Citation :
Spoiler:
RP rédigé à quatre mains, merci à Merithyn de m'avoir suivi dans mon délire ! Mes parties seront en bleue, les siennes en vert ! L'histoire de l'Ocarina est de moi, parfaitement reprise par mon partenaire *-*
Il attendait là depuis plusieurs heures, en parfait équilibre sur la fine branche qui retenait son poids. Cette position aurait dû être difficile à tenir mais il avait toujours eu un parfait sens de l'équilibre et au moins de là haut il avait une vision imprenable sur Tomingorllo, le sanctuaire des Baptistrels. Il aurait peut-être pu obtenir audience sur simple demande mais cela n'entrait pas vraiment dans son caractère, et d'ailleurs l'endroit l'impressionnait, ne lui donnant pas envie d'y mettre les pieds au risque de ne plus parvenir à en sortir. Méfiant notre Elfe ? Et comment !
"Te voilà toi..."
Son murmure était totalement imperceptible à toute autre oreilles que les siennes. Il s'était ramassé sur lui-même comme un félin, prêt à bondir si sa proie décidait de s'éloigner plutôt que de se rapprocher de lui mais il n'en eut pas besoin en réalité. Le Baptistrel qu'il ciblait ne changea pas sa trajectoire, sans doute n'avait-il pas perçu sa présence... A moins que... Dans tous les cas Sindar s'en fichait pas mal, il voulait des réponses à ses questions et il allait les obtenir. Il laissa le chanteur passer sous son arbre avant de se laisser tomber souplement derrière lui en une chute furtive.
"Salutations, Baptistrel..." assena-t-il, dressé entre celui-ci et le sanctuaire. Son regard vif accrocha immédiatement celui de son interlocuteur lorsque celui-ci se retourna :
"N'ai pas peur... Je veux juste.. Parler."
Marchant à pied dans le sentier menant hors du sanctuaire des Baptistrels, Merithyn voguait dans des pensées rêveuses et douces, encore plongé dans le livre de musique qu'il était en train d'étudier et qui traitait des coutumes humaines en matière de fête. On l'en avait tiré sans vraiment lui demander son avis mais il avait toujours la possibilité de le reprendre plus tard, et puis il aimait rendre service, alors cela ne le dérangeait pas. Son ancien maître voulait qu'il se rende en ville, pour y chercher de quoi constituer des flûtes de vent pour le dolmen dont certaines parties avaient été endommagées durant le dernier orage.
Il s'imaginait déjà en train d'en fabriquer lorsqu'il sentit un déplacement d'air derrière lui. surprit il se retourna vivement pour se trouver nez à nez avec... d'ailleurs, de qui s'agissait-il ? Sindar disant la musique autour de lui. Sindar ? qui était-ce déjà ?
Son regard se trouva soudain accroché par le sien, et il se détendit à l'assurance de l'autre, ne sentant nul mensonge en lui.
"Oh.... d'accord. Pardonnez moi ma réaction vous m'avez surpris. Salutation à vous Sindar. De quoi désirez-vous me parler ? Pourquoi ne pas être venu directement au sanctuaire plutôt que de me tendre une embuscade ici ?"
Il chercha un petit noeud d'arbre où s'asseoir, se retrouvant encore plus petit qu'auparavant et regarda l'elfe qui venait de le tirer de ses rêveries avec un sourire courtois.
Et bien il avait réagit plutôt calmement à son arrivée, c'était une bonne chose car Sindar ne souhaitait pas se mettre les Baptistrels à dos. Il avait toujours connu et respecté cet ordre indépendant certes, mais proche du peuple Elfique. D'ailleurs il n'était là que pour se renseigner, apprendre ce que c'était que cet ocarina et redisparaître aussi sec. Imaginez donc à quel point il fut surprit et même agacé par les salutations nominatives de son interlocuteur ! Son regard s'assombrit de frustration lorsque son nom fut prononcé et c'est d'une voix basse et irritée qu'il ordonna :
Sans doute l'un des pouvoirs des Baptistrels, ils en possédaient beaucoup et Sindar n'en connaissait pas la moitié, d'ailleurs cela ne l'intéressait pas vraiment. Il hésita un moment, quelque peu effarouché par ce premier échange. Cet elfe était bien jeune, il n'avait sans doute pas pu le connaître avant cela mais son histoire était, à son grand désespoir, entrée dans les légendes elfiques par le biais de leurs chansons. Peu de chance qu'un chanteur ne fasse pas très vite le lien entre cet énergumène dressé devant lui et le Sindar décrit dans "l'ombre en sanglot" ou dans n'importe lequel des ces maudits chants que les elfes avaient eu la mauvaise idée de créer. Néanmoins il était ici maintenant alors il serait quand même idiot de ne pas aller jusqu'au bout... Il observa un moment le Baptistrel qui s'était installé confortablement avant de reprendre plus calmement :
"Si vous savez qui je suis, vous comprendrez que je n'ai pas envie de me retrouver parmi un groupe de chanteurs tout prêts à larmoyer sur mon sort. De toutes façons je pense que vous pourrez me renseigner... Je..."
Il hésita à nouveau, presque réticent à l'idée de dévoiler son trésor à cet inconnu. Il s'était bizarrement attaché à l'instrument, pas dans le mauvais sens du terme non.. Il s'agissait plutôt d'un lien pur et précieux, il aimait l'ocarina et il avait l'impression que celui-ci le lui rendait bien, rêvait-il en imaginant cela ? D'une geste lent et précautionneux, il le tira d'une de ses poches et le présenta bien en vue :
"J'ai trouvé ceci... Savez vous ce que c'est ?"
Oui bon il savait que c'était un ocarina hein, il n'était pas bête à ce point là quand même mais il ressentait confusément qu'il y avait autre chose, cet instrument avait une histoire, il n'était pas venu à lui par hasard...
En le voyant s'agacer il se mordit l'intérieur de la lèvre et faillit s'excuser. Il n'avait pas envie de mettre l'elfe en colère. Il ne s'était pas attendu à une telle réaction de sa part, après tout, tout le monde pouvait connaître son nom... non ?
« Euh et bien c'est vous qui.... »
Il se tu finalement, ne voulant pas envenimer la situation. Mais c'était après tout effectivement lui qui lui avait dit d'une certaine façon, puisque les ondes qui se dégageaient de lui soufflaient son nom ainsi que beaucoup d'autres choses. Des choses tristes, terribles même, surtout pour le peuple elfique. Naturellement, il fut prit de pitié et de compassion pour lui, mais craignait de l'irriter de nouveau en y faisant mention. Aussi, il préféré ne rien dire et attendre de savoir exactement pourquoi il voulait lui parler. Il était curieux de savoir pourquoi il l'approchait, et désireux de lui venir en aide quelque soit la demande... cela ne pouvait être terrible après tout, si ?
Regardant l'objet émerger de la poche, il tendit une main douce et le lui prit avec lenteur, faisant très attention alors qu'il l'étudiait. N'était-ce pas... ? Il plongea dans le chant nom de l'objet pour y découvrir son histoire, restant de longues minutes silencieux avant de relever les yeux vers Sindar avec un triste sourire.
« Vous avez beaucoup de chance de l'avoir trouvé.... C'est Taränon. Je ne sais si vous en avez déjà entendu parler, ni si vous savez à quoi il fait référence.... »
Alors il le lui conta : cet ocarina a été fabriqué par une elfe nommée Elenwë vers les années 500 de l'âge d'argent. On ne se souvient pas beaucoup d'elle mais on sait qu'il s'agissait d'une elfe de haut rang, peut-être même liée à la famille royale de l'époque. Ayant démontré un don pour la musique dès son plus jeune âge on lui a offert cet instrument taillé dans la nacre la plus pure mais absolument pas enchanté. Ce qui s'est révélé enchanteur c'est la pureté de sa musique lorsqu'elle en jouait ! Elle était si douée que c'est de sa musique que tomba amoureux l'elfe Vanyar avant de poser les yeux sur elle. Vanyar était un dragonnier lié à une dragon dont le nom a été oublié. C'est ce dragon qui mit fin bien involontairement au bonheur des deux elfes. Blessé mortellement en plein vol dans une bataille, il tomba du haut du ciel et se tua, Vanyar survécu par miracle à la chute mais sa colonne vertébrale fut touchée, le paralysant entièrement. Les elfes auraient pu guérir une telle blessure, si grave qu'elle soit leur magie était puissance. Malheureusement ils se heurtèrent à un blocage magique qu'ils n'avaient pas prévu, la culpabilité de Vanyar ! Celui-ci se sentait responsable de la mort de son dragon, inconsciemment cela l'empêchait d'accepter la guérison. D'ailleurs il ne voulait pas guérir, il voulait mourir.
Les chansons racontent qu'Elewë le supplia sans discontinuer pendant douze jours et douze nuits, créeant au passage douze mélodies qui devaient apaiser ses souffrances physique, mettre un baume sur ses douleurs mentale, l'aider à dormir malgré la douleur et surtout lui redonner envie de vivre. En pure perte... Il lui expliqua que malgré l'amour qu'il lui portait il ne pouvait pas vivre sans son dragon, peut importait qu'il soit paralysé ou non, il avait perdu son âme en même temps que son lié. Si elle l'aimait, elle devait le laisser partir, l'y aider même. Il voulait qu'elle le tue. Elle comprit, et accéda à sa requête.
Le treizième jour elle ne créa aucune mélodie, se concentrant plutôt sur le puissant enchantement qu'elle voulait intégrer à son instrument. Elle commença par y déverser tout l'amour qu'elle ressentait pour Vanyar, puis aida celui-ci à confier à l'Ocarina toute la souffrance qu'il ressentait vis à vis de la souffrance de son lié et tout l'amour qu'il leur avait porté à tous les deux, son dragon, et son aimée. Pour finir elle y vida entièrement sa force magique, se rendant impuissante et presque toute sa force vitale, se mettant d'elle même aux portes de la mort. Désormais l'ocarina possédait une puissance énorme mais douce car liée avant tout à l'amour. Elle pouvait s'en servir pour faire ce qu'elle voulait.
La nuit qui suivi le treizième jour, elle joua la dernière de ses mélodies. On ne l'entendit plus jamais mais on dit qu'elle était si douce et apaisante que Vanyar en l'entendant se détendit tout à fait jusqu'à s'endormir un sourire sur les lèvres. C'est ainsi que la mort vint le chercher, et ses mains furent si douce qu'un sourire épanouie s'afficha sur les lèvres de l'elfe au moment du départ. Elenwë avait accédé à sa requête on ne la revit plus jamais...
Cet instrument, si pur et si poignant, avait été doté de pouvoirs, certains d'entre eux connus, surtout des Baptistrels, et d'autres totalement inconnu. Mais c'était surtout un témoignage d'amour intemporel. Un cadeau magnifique du destin.
« Voudriez vous... voudriez vous apprendre à en jouer ? Si vous ne savez pas évidemment …. »
Ainsi se déroula leur première rencontre, et il en fallu beaucoup d'autre avant que Sindar ne soit capable de tirer autre chose que des sons discordants de son Ocarina ! De ces échanges naquit une confiance réciproque, peut-être même une certaine amitié, comment savoir avec Sindar ? Toujours est-il que le Baptistrel devint sans doute l'une des seules personnes au monde à pouvoir se targuer d'avoir des échanges régulier avec l'ombre en sanglot. De son passé ils ne parlèrent jamais néanmoins, sensible l'elfe chanteur avait sans doute très facilement deviné que ce serait le meilleur moyen de faire définitivement fuir ce visiteur furtif...
Et maintenant ?
Une guerre s'est déclenchée, aussi retiré qu'il soit du monde, Sindar ne peut en aucun cas l'ignorer. D'ailleurs il y a bien longtemps qu'il a quitté les terres Elfiques afin de vagabonder à travers le continent, poursuivant plusieurs quêtes parmi lesquels la recherche de la vérité sur l'instrument qu'il a mis tant de temps à apprivoiser (et des mélodies qu'il ne connaît pas !). Il connaît l'histoire de Taränon désormais mais cela ne lui explique pas comment et pourquoi celui-ci est arrivé entre ses mains. Plus sombre, il recherche des informations sur la mort de sa famille, était-ce bien une maladie héréditaire ou bien quelque chose de pire ? Et pourquoi y a t-il survécu ? En quête d'explications et de vérité, il erre. Il cherche, à chaque seconde... Rêvant par dessus tout de se trouve enfin un chemin à suivre, une raison de vivre, une destinée...
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Mon identité Mes compétences
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Sujet: Re: Sindar Celeborn [TERMINE]VALIDE Mar 18 Juin 2013 - 23:57
Et bien voilà, cette fiche peut-être considérée comme terminée. A toi de jouer Meri et bon courage
Merithyn Shadowsong
Mon identité Mes compétences Compétences Magie: Maître mage Expérience: (4/10) Xp disponibles: 3
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Sujet: Re: Sindar Celeborn [TERMINE]VALIDE Mer 19 Juin 2013 - 0:29