La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
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« Les frontières du moi doivent être durcies avant d'être assouplies. Une identité doit être établie avant d'être transcendée. » Scott Peck
Race :dragon
Prénom : Trissi
Surnom(s) :si il en possède (ou en possédera), précisez aussi d'où cela lui vient
Titre : à acheter si vous le souhaitez (cliquez pour en savoir plus)
Date de ponte : Age d'argent
Date d'éclosion : 1752
Age réel : 6 mois
Lieu de naissance : Royaume Humain
Lieu de vie : Voyageuse
Compétences
Spoiler:
« La confiance en soi ne remplace pas la compétence. » Olivier Lockert
Alignement : Neutre tendance Maléfique
Caractéristiques : :
Physique :
Force physique : Faible
Agilité : maître
Réflexes : très bon
Résistance : très faible
Endurance : faible
Vol : maître
Mental :
Force mentale : Moyen
Patience/self contrôle : catastrophique
Intelligence : Très bon
Arrogance : Grand maître
Gentillesse : très faible
Prestance/charisme : bon
Mémoire : grand maître
Combat :
Stratégie : Moyen
Capacité d'apprentissage : catastrophique
Vivacité : maître
Technique : faible
Griffes et crocs : moyen
Craché de feu : bon
Combat en vol : faible {*]Combat au sol : catastrophique
Style de magie principal : ancestral
Physique et caractère
Spoiler:
« Il n’est description pareille en difficulté à la description de soi-même. » Montaigne
Physique : Un œuf. Lisse et ovoïde. D'un gris clair sans éclat, comme si la poussière s'était incrustée à sa surface au fil des ans passés, marquant du sceau de l'ennui la créature qui désolait de naître.
Convoitise malgré son triste aspect, mais désir du dragon à venir et du lien à établir, bien peu de pensées en vérité pour la créature esseulée qu'elle est encore, pour sa solitude malheureuse dans son écrin calcaire.
Qu'elle se débatte, et elle glisse, nage fluide inutile entre ces murs aveugles, et de l'extérieur, pas même un frémissement. Qu'elle hurle, et nul écho à ses mots que sa mémoire atavique, lui narrant rugissement de fureur de ses ancêtres incendiant le ciel et broyant la chair.
Solitude. Si ce n'est ce murmure décousu dans son esprit, l'intimant à la patience à laquelle elle se refusait. La dernière attention d'une mère, depuis longtemps ou peu - que l'on se donne le temps des humains ou des dragons - disparue.
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Que filent les mois, les années, et sa prison d'argent ne sera plus qu'un mince souvenir, aussi puissant que jamais mais relayé aux abîmes. En carrure, elle n'égalera jamais la moyenne de ses pairs, adoptant la silhouette dégingandée des échassiers, des membres fins aux griffes effilées comme des serres et des ailes, immenses en comparaison, à la membrane écarlate.
Lorsqu'elle déploiera ses ailes, c'est un oriflamme de sang qu'elle offrira à la vue, criant sa suprématie sur les cieux impétueux. Il y aura de la force dans son vol, la précision meurtrière d'un carreau effilé, et dans ses yeux d'un bleu limpide, la colère mordante de la glace.
En dépit de son aptitude au vol, elle fuira le combat véritable qui, s'il n'est engagé contre une proie, ne tournera que rarement à son avantage. Trop légère pour tirer profit de la force brute que l'on prête à sa race, elle préférera bien souvent ruser, se défiler sans rien céder ou jouer de sa finesse à son avantage.
Elle affectionnera les vols planant, laissant le soleil chauffer la membrane de ses ailes, et glisser son corps reptilien dans le cours des rivières. Elle pestera bien souvent contre les constructions bipèdes, assez habile pour s'y risquer, mais un jour trop grande pour y tenir sans gêne.
Caractère : Trissi a l'âme sournoise des eaux profondes, calme en surface, sombre en dedans. Ses mots sont des lames qu'elle effile avec soin et darde au plus juste sans prodigalité... Sauf à l'égard de son dragonnier, il incarne pour elle le puits sans fond dans lequel elle noie sa verve malicieuse. Les bons jours, il est le complice de cette joute de mots qui l'épargne plus souvent qu'à son tour, les mauvais, il est le prisonnier impuissant de la conscience volubile de Trissi.
Du sang des dragons, Trissi a hérité la rage grondante des prédateurs, la férocité des monarques incontestés et l'orgueil démesuré qui leur sied tant. A ses heures, elle ne souffre ni la pitié, ni la faiblesse, et se fait le héraut capricieux d'une volonté égoïste. Elle suit à ce titre, une hiérarchie toute personnelle, cédant moins aux puissants qu'aux rares qu'elle juge digne de son respect.
Sous ses airs insouciants et mutins, elle cache un esprit aiguisé à l'acuité subtile, mais seul son dragonnier demeure témoin de ce théâtre caché, où se rejoue le monde selon des lois toutes draconiques. Prompte à l'action bien plus que téméraire, elle aura souvent assez de sagacité pour retenir ses griffes mais pas assez pour se passer du plaisir de cracher son fiel sur qui lui aura déplu.
Restée trop longtemps dans son œuf, l'inaction lui pèse, enflammant ses sens, et il sera vain d'espérer lui intimer le calme ou la tempérance sans l'énerver plus encore. Obstinée, elle défendra ses vues avec férocité et ne s'en laissera pas détourner.
En dehors de son dragonnier, elle n'affectionnera les bipèdes que comme de plaisantes distractions tout juste trop amusantes pour être dévorées, Pour eux, son estime sera rare et précieuse, aussi vite épuisée qu'une flammèche sous l'orage, son amitié un leurre et sa haine une menace.
Mes liens
Spoiler:
«L’amitié, c’est gérer les affinités. L’amour, c’est concilier les différences. » Anonyme
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Derrière l'écran
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Spoiler:
Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre. » Jean-Jacques Rousseau
A l'évocation de son histoire, Trissi ne ressent qu'un immense vertige. Cloîtrée dans son œuf et confrontée à sa réalité, elle frissonnait parfois, poussière infime dans le flot mémoriel immense légué par ses ancêtres.
Avec trop de netteté à son goût, elle revivait encore l'étreinte maternelle, le corps massif d'une dragonne écarlate apposé au sien, avec une précaution infinie, apportant, au delà d'une tiédeur inutile, l'assurance que Trissi n'était pas seule, qu'une reine des cieux veillait.
Les choses avaient changé de manière insidieuses, les temps où la dragonne revenait au nid se faisaient plus rares, elle se montrait plus agitée, changeant sans cesse de position. Vint un temps où elle ne revint plus, et se présenta à sa place un humain qui se disait liée à elle. Trissi ne pouvait que le croire, la marque d'Elradya était sur lui.
Par de vains mots, il lui assura sa protection, mais Trissi se rebiffait dans son œuf : insensible à son amertume, il ne faisait que la bercer d'illusions. Le temps fila, et ni lui, ni la dragonne ne revinrent, confortant la dragonne à naître dans sa conviction première : l'humain lui avait menti, et mieux valait se méfier de cette engeance. Aussi fallacieuse fut-elle, cette conviction la blessait bien moins que l'éventualité d'un abandon. Comment sa mère aurait-elle pu l'abandonner ? Ne disait-elle pas qu'elle était joyau entre les pierres et qu'elle dompterait les cieux ?
Oubliée, déplacée, oubliée de nouveau. L'existence assoupie dans son écrin d'argent perdit la notion du temps ainsi que de toute géographie. Lorsqu'elle gagna le territoire vampire, elle ressentit l'obscurité du lieu, plus tenace que les pénombres qu'elle avait connu jusqu'alors.
Exposée un temps sur un piédestal, elle devina la présence de bipède se succédant près de l’œuf, mais comparé à l'humain de jadis, elle n'avait de lien avec aucun d'eux, et ne percevait ni leurs mots, ni leurs pensées. A mesure que le temps la narguait, Trissi se sentait plus engourdie que jamais. Elle regretta qu'on le déplace encore en quelque emplacement reculé sous couvert de protection. La tiédeur du soleil lui manquerait, tout autant que le murmure trop lointain de la brise. Les visites devenait rares, et bien qu'elle en perçut trop peu, elles la rattachaient à cette réalité qu'elle embrasserait peut-être, un jour prochain...