La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
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« Les frontières du moi doivent être durcies avant d'être assouplies. Une identité doit être établie avant d'être transcendée. » Scott Peck
Race :Humain
Nom :Kohan
Prénom : Gregorist
Surnom(s) : Votre Altesse
Titre : à acheter si vous le souhaitez (cliquez pour en savoir plus)
Date de naissance : 1729, aux prémices du printemps.
Age réel :24 ans
Age vampirique :uniquement pour les vampires, il s'agit du nombre d'années passées depuis sa transformation
Lieu de naissance : Royaume Humain
Lieu de vie : Royaume Humain
Rang social : Noble
Poste/emploi :Empereur
Guilde :Veuillez précisez ici si il fait partie d'une des guildes du forum (dragon blanc, horde, souffle, lames noires, lames rouges)
Compétences
Spoiler:
« La confiance en soi ne remplace pas la compétence. » Olivier Lockert
Alignement :Bénéfique
Arme principale :Nombreuses sont les armes dont dispose Grégorist. Si cela ne tenait qu'à lui et si ses jours en dépendaient, il choisirait une lame d'acier tranchante et bien équilibré, un héraut de la mort d'un gris sans attrait. Son rang en a malheureusement décidé autrement, et c'est entre les mains de ses gardes qu'il place ses espoirs, s'armant d'une épée somptueuse, à la lame ciselée d'argent et au pommeau rehaussé d'une gemme azur. Marquée du sceau de sa famille, elle est un héritage lointain que ses ancêtres prétendent forgées du souffle d'un dragon.
Autres objets :/
Caractéristiques : :
Physique :
Force physique : moyen
Agilité : moyen
Réflexes : bon
Endurance : moyen
Résistance : faible
Beauté : bon
Mental :
Force mentale : Moyen
Patience/self contrôle : grand maître
Intelligence : bon
Arrogance : moyen
Gentillesse : Très bon
Prestance/charisme : bon
Mémoire : bon
Combat :
Epée : Très bon
Dague doubles ou simple : moyen
Poignard : moyen
Lance : moyen
Bâton : Faible
Hache : très faible
Faux : très faible
Art du lancé (poignard, petite hache...) : très faible
Art de la parade (bouclier ou arme) : bon
Arc : bon
Arbalète : faible
Mains nues/pugilat : faible
Equitation : Très bon
Totem :Aigle niveau 1
Style de magie principal :Humain
Puissance magique innée : Mage faible
Niveau magique : Mage faible
Physique et caractère
Spoiler:
« Il n’est description pareille en difficulté à la description de soi-même. » Montaigne
Physique : Grégorist peut se targuer d'avoir hérité du sang Kohan une ossature solide, qu'un entraînement rigoureux a doté de muscles puissants. Plus grand que la moyenne, il intimide parfois les personnes qu'il rencontre pour la première fois, les toisant malgré lui d'un regard acéré, digne de l'enfant qu'il était, d'un être qui n'a jamais appris à rester en retrait et à ne pas dévisager autrui. De sa mère, il garde de longs cheveux d'un brun profonds dont il fait généralement peu de cas, les attachant dans un style martial lorsque la nécessité l'impose, pour les laisser choir comme un voile sur ses épaules lorsqu'aucune réception officielle n'exige sa présence.
L'empereur a mûri plus vite qu'il n'aurait voulu, et les contrariétés du devoir qui lui incombe ont assombri son regard, éclipsant l'éclat joyeux qu'abritaient jadis ses yeux bleus. S'il ressemble à Romerïc, son père, il souffre de cette comparaison : s'il la juge flatteuse, il craint de n'en être jamais l'égal, et songe avec nostalgie à ce colosse inébranlable, forgé par les batailles et les intrigues de cour. Grégorist regrette leurs entretiens secrets, où son père lui livrait sans ambages, mille vérités sur le royaume, éventant les complots pour en user à son compte, espionnant leurs ennemis pour renforcer leurs défenses.
Depuis la disparition de son père, Grégorist affiche une silhouette émaciée et un teint de peau plus pâle que de coutume. Son proche entourage s'inquiète à juste titre, de le voir refuser certains repas, de quitter ses appartements à des heures instables, tantôt dans l'étreinte de la nuit, tantôt aux chaudes heures de l'après-midi.
Pour qui ne le connaît pas, Grégorist affiche bien souvent un visage égal, aux sourires rares, apparaissant comme plus sévère qu'il n'est en vérité, effet que son rang ne manque pas d'accentuer.
Attaché aux apparences, le jeune homme cultive une hygiène de vie des plus stricts, mettant un point d'honneur à se vêtir de propre même pour une sortie en forêt ou un entraînement éreintant. Peu passionné par les chiffons, l'empereur délègue à d'autres le soin d'entretenir sa garde-robe, se permettant plus de majesté que d'extravagance, n'imposant nulle autre exigence que celle d'habits propres.
Caractère :Grégorist s'est assagi avec le temps, et l'enfant moqueur qui raillait son cousin Fabius dans l'ombre massive de Korentin s'est finalement éclipsé. D'humeur plus grave depuis son ascension au pouvoir, il prend plus que jamais le temps de peser ses décisions. Sans la main rassurante de son père sur son épaule, le jeune empereur redoute qu'une décision malavisée serve les luttes intestines qui sévissent à la cour et emporte le monde des hommes dans une ère de chaos.
Méthodique, il se plaît à décrypter les gestes les plus infimes et les intentions qui les soutiennent. Plutôt habile à ce jeu, il n'y parvient toutefois que lorsqu'il peut regarder une situation d'un œil neuf et pragmatique, chose dont il est bien incapable lorsque sont impliqués des gens qui lui sont chers.
Paradoxalement, ce n'est que dans l'ivresse des combats ou lorsque toutes les issues sont barrées qu'il se découvre la force d'agir promptement, non pas par réelle résolution, mais parce qu'il prend alors conscience que les risques importent bien peu devant la nécessité d'agir.
Grégorist a grand peine à régner seul, quêtant l'approbation de la noblesse tout autant que celle de ses sujets, priant pour ne jamais perdre l'estime de cette sœur qu'il chérit tant. Il se fie parfois davantage aux conseils qu'on lui prodigue qu'à ses propres intuitions, car il possède une exigence maladive doublée d'un cœur d'or et il se sait à même de pardonner plus facilement une erreur à autrui qu'à lui-même.
Mélancolique, l'empereur se demande parfois ce qu'aurait été son existence s'il était né du commun, s'il avait gagné ses honneurs au fil de l'épée pour fonder une famille au bras d'une jouvencelle charmée au bal d'été. Au lieu de quoi, il sait qu'il devra se satisfaire d'une union politique, gardant dans l'intervalle le plaisir de ses nuits pour de sombres inconnues.
Mes liens
Spoiler:
«L’amitié, c’est gérer les affinités. L’amour, c’est concilier les différences. » Anonyme
La mère de Grégorist s'est retirée loin du palais, préférant le calme de la campagne armandienne à l'effervescence de la cour. L'empereur reste très attaché à sa sœur, Esmelda, ainsi qu'à ses cousins, Fabius et Korentin.
Derrière l'écran
«
Spoiler:
Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre. » Jean-Jacques Rousseau
Grégorist naquit dans un monde de femmes. Bien vite confié à une nourrice, il demeurait néanmoins caché des étrangers, sa mère se refusant à arborer au grand jour ce joyau de la couronne que représentait un héritier mâle. Mais l'impératrice aimait à s'entourer, et loin des regards n'excluait ni ses nombreuses dames de compagnie, ni sa fidèle camériste, et son père devait par la suite reprocher à toutes ces femmes de n'avoir appris à son fils qu'à muscler sa langue.
Arraché à ce cocon protecteur, son père ayant argué de la tâche qui l'attendait et usé de l'attendrissement que suscitait dès le berceau Esmelda, le jeune prince quitta les quartiers des femmes pour les grandes salles du palais, troquant les commérages contre ses premières lettres. Le cliquetis des aiguilles fut remplacé par celui des épées, et dès qu'il en eut l'âge, Grégorist gagna la cour d'entraînement, armé d'une épée de bois et le corps drapé de tant d'épaisseurs qu'on eut pu y faire rebondir un ours.
Ses précepteurs n'eurent que peu à se plaindre de lui. N'en déplaise à son père, mais les dames du palais lui avaient enseigné – volontairement ou non – les rudiments du langage et cultivé sa curiosité pour les traditions du royaume. Le maître d'armes avait plus à redire sur son jeune élève. Le traitant sans aucun favoritisme, il laissait parfois les plus hardis le rosser plus que de raison, et le prince revenait des entraînements le corps meurtri et couverts de bleus, ce qui, à défaut de l'endurcir, lui appris à éviter les coups dans un premier temps, et à acheter ses adversaires, dans un second temps.
Ces pratiques le rapprochèrent rapidement de ses cousins, Fabius et Korentin. Intrigués par ses manœuvres – et bien obligés d'y céder, les oncles du prince n'auraient pas permis qu'un de leurs propres fils se déshonora devant l'héritier du trône – ils s'aperçurent qu'en dépit de son jeune âge, le prince s'avérait un compagnon appréciable, tant par sa fréquentation directe que par les mille privilèges insignes qu'apportait le rang de prince. Bien vite, ils formèrent un trio inséparable, lequel échappait chroniquement à toute forme d'autorité...
Grégorist s'améliora, devenant au fil des ans un bretteur honorable. Les duels devenaient plus courtois alors que ses pairs entrevoyaient là l'occasion de plaire au futur roi, et le prince récoltait moins d'ecchymose qu'il en avait goûté à son jeune âge, le combat cessant dès lors qu'il s'inclinait. Ou tout du moins en était-il ainsi, sauf lorsque la princesse se mêlait aux spectateurs. Désireux d'impressionner sa sœur, il se jetait alors à cœur perdu dans la mêlée, sans parvenir toujours à récolter plus d'honneurs que de bosses.
Les visites d'Esmelda s'étaient toujours faites trop rares. Il revoyait la jeune infante courant dans les couloirs du palais, aussitôt rattrapée par quelque gouvernante exaspérée. Plus tard, elle s'était fait plus discrète et il la découvrait à l'écoute d'une leçon qu'il recevait, à l'affut d'une occasion, juste pour lui parler, ou parfois, à une autre table lors d'un banquet, son père insistant pour qu'il se mêla à la noblesse, le plaçant toujours aux cotés de personnalités influentes avec qui il espérait nouer des alliances politiques.
A force de subterfuge, Grégorist et Esmelda finirent par dérober le temps qu'on leur extorquait. S'il leur fallait toujours se soumettre au protocole, leur âge n'excusait plus qu'on put les diriger à la baguette. Pour l'inviter à ses parties de chasse, le prince fit offrir à sa sœur un faucon, et son père fut obligée d'accepter de voir Esmelda chevaucher à leur côté, le faucon au poing bien qu'elle le lâcha si peu.
Il n'y avait guère que du chaos des batailles que le prince éloignait sa sœur, lui préférant l'acier sûr et la maille solide de ses cousins. De véritable guerre, Grégorist ne connut point, mais il goûta à quelques échauffourées sanglantes qui firent son baptême du sang et le rassasièrent jusqu'à plus soif. Meneur d'homme et stratège bien plus que guerrier, le prince apprit à éviter les conflits ou à les régler promptement.
Le décès de son père, bien qu'il fut de toute évidence au déclin de sa vie, affligea énormément Grégorist. Ce deuil, envenimé par la distance que prit sa mère d'avec la cour, le rapprocha encore d'Esmelda. S'il évoqua à de nombreuses reprises l'affliction de la jeune femme pour repousser les fiançailles évoquées par son père, au fond de son cœur, il savait qu'il n'aurait survécu de la laisser partir et de souffrir seul sa nouvelle condition. S'il considère ses cousins comme ses frères de cœurs, il les voit également comme des compagnons d'arme, et seule Esmelda garde à ses yeux le rôle d'une confidente.
Non content de lui confier ses états d'âme, il a il y a peu laissé le royaume entier entre ses mains, goûtant la tranquillité éphémère d'une retraite anticipée. Bien qu'il sache l'issue inéluctable, le jeune empereur n'est guère pressé de reprendre son titre, encore souffrant du contrecoup dont il a été victime, lors d'une réception importante donnée au palais, où la plupart de ses fidèles sujets étaient supposément présents...