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Firion PALARDIEL

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Kylian Wallam
Kylian Wallam
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MessageSujet: Firion PALARDIEL Firion PALARDIEL Icon_minitimeDim 26 Avr 2015 - 15:53


Palardiel Firion


Vous avez tout à apprendre, tout ce qui ne s'apprend pas : la solitude, l'indifférence, la patience, le silence.



Compétences

    Caractéristiques (clic) :
    Physique :
  • Force physique : Très faible
  • Agilité : Moyen
  • Furtivité : Très faible
  • Réflexes : Très faible
  • Endurance : Catastrophique
  • Résistance : Catastrophique
  • Beauté : Bon

    Mental :
  • Force mentale : Maître
  • Patience/self contrôle : Maître
  • Perception : Faible
  • Intelligence : Maître
  • Arrogance : Moyen
  • Gentillesse : Catastrophique
  • Prestance/charisme : Exceptionnel
  • Mémoire : Bon

    Combat :
  • Epée : Aucun niveau
  • Dague doubles ou simple : Très Faible
  • Poignard : Aucun niveau
  • Lance : Aucun niveau
  • Armes contondantes (bâtons, masses, ...) : Aucun niveau
  • Hache : Aucun niveau
  • Faux : Aucun niveau
  • Fouet : Aucun niveau
  • Art du lancé (poignard, petite hache...) : Moyen
  • Art de la parade (bouclier ou arme) : Très faible
  • Arc : Aucun niveau
  • Arbalète : Aucun niveau
  • Mains nues/pugilat : Aucun niveau
  • Equitation : Maître

Identité


  • Race : Elfe

  • Nom : Palardiel

  • Prénom : Firion

  • Surnom(s) : Mieux vaut ne pas lui en donner

  • Titre : à acheter si vous le souhaitez

  • Date de naissance : 834 de l'âge d'argent

  • Age réel : 924 ans

  • Age vampirique : /

  • Lieu de naissance : Royaume elfique

  • Lieu de vie : Gloria

  • Rang social : Noble

  • Poste/emploi : ancien Conseiller Impérial des elfes et Membre du conseil, actuellement Haut Juge à Gloria

  • Guilde : Aucune


Equipement et magie
  • Arme principale : Des aiguilles. Oui, des aiguilles savamment cachées dans ses manches. Fines aiguilles "forgées" dans un ancien alliage elfique, tout de blanc nacré et d'argent irisé, que Firion aime nommer Saewdaen ou Gwaenfaer, corruption charnelle ou souffle sombre selon celles qui vous effleureront... Poisons de l'âme ou poisons du corps, à vous de choisir. Si les unes risquent de vous emporter dans des contrées de songes étranges, vous chuchotant vos pires pensées, que ce soit rêve honni ou cauchemar hanté, les autres emporteront votre corps dans des fièvres empoisonnées.

    Effets précis :
    - poison de Corruption charnelle (Saewdaen) instille au corps touché un poison rapide (agit en quelques secondes) provoquant de forte fièvre et une forte faiblesse, voire une difficulté à se mouvoir. Ces effets ne sont que temporaires de quelque(s) minute(s) (vampires ou elfes robustes) à plusieurs dizaines de minutes selon la résistance physique de la cible.
    - Souffle sombre (Gwaenfaer) instille au corps touché un poison rapide (agit en quelques secondes) provoquant dans des visions qui se rapportent aux pires peurs ou pires souvenirs de la cible. Cela peut se manifester par des sons (chuchotements), ou des images (cauchemar). Ces effets ne sont que temporaires de quelque(s) minute(s) (vampires ou elfes robustes) à plusieurs dizaines de minutes selon la force mentale ET la résistance physique de la cible.

    Pour ces deux poisons, il faudrait des doses bien plus importantes que celles instillées par des aiguilles (ou un très grand nombre d'aiguilles) pour que l'effet soit plus puissant ou dure plus longtemps.

    Ce sont là ces seules et uniques armes. Il n'en a jamais eu d'autres et ne sait de toute façon pas en manier.

  • Autres objets : Un médaillon aux propriétés connues de sa seule famille, et qui se lègue de père en fils à la mort du premier. Ce médaillon permet en fait de contenir tous les secrets que son possesseur voudrait protéger, quelque soit leur temps, passé ou présent (voir avenir s'il s'agissait de visions ou de songes, fait extrêmement rare). Un secret ainsi gardé ne peut être révélé que par le possesseur légitime du médaillon. Les héritiers Palardiel héritent ainsi de tous les secrets passés et présents de leur famille ou connus d'eux. Un lourd héritage, un cadeau empoisonné, mais aussi un pouvoir redoutable pour qui sait en user.
    Notons toutefois que la magie du médaillon n'est pas suffisante pour empêcher Vraorg de savoir ce qui s'y trouve. Au grand damne de Firion qui risque là de livrer les plus grands secrets des grandes familles elfiques, que ce soit la famille Palardiel ou d'autres. De quoi donner, encore, à Vraorg des armes pour faire chanter les elfes ?

  • Alignement : Neutre tendance bénéfique

  • Totem : Moineau 3 (donné dans le prédéfini)

  • Style de magie principal : Elfique

  • Puissance magique innée : Faible

  • Niveau magique : j'aurais dit correct pas plus vu ce qu'on en a dit par MP avec meri^^




Physique et caractère

  • Physique : Firion est un elfe tout ce qu'il y a de plus elfe, voilà ce que d'aucun penserait en posant son regard sur lui. Stature élancée, traits harmonieux, oreilles pointues, longs cheveux blonds... Il pourrait être l'incarnation des elfes aux yeux de peuples étrangers. Toutefois ce serait un bien maigre résumé de son apparence élégante et de sa prestance raffinée.

    Oui, prestance et raffinement, voilà les premiers mots qui viennent à l'esprit quand nos yeux se posent sur cet étrange et austère personnage. Si sa stature n'a rien de l'imposante massivité de certains guerriers ni même de l'athlétisme élancé de certains elfes, il n'en reste pas moins que cette silhouette de taille moyenne en impose tout autant, si ce n'est plus, par la présence qu'elle dégage, insuffle, à son passage.

    De taille finement ciselée, Firion aime qui plus est la souligner par de longs vêtements élégants, aux manches amples, de corps cintré, et à longue cape, tous de couleurs à la fois sobre mais soulignant sa noblesse de traits, que ce soit du bleu roi ou du vert émeraude en passant par le sombre gris argent. Des vêtements qui rehaussent ses traits fins et altiers, parfois un brin extravagants d'ailleurs par leur haut col exubérant qui lui remonte tout au long de la nuque voire jusqu'au sommet du crane. Si vous lui posiez la question quant à ces accoutrements, il vous répondra qu'il s'agit là de vêtements raffinés de haute noblesse qu'il ne sied qu'à lui de porter. Il vous cachera bien sûr que ces vêtements à haut col l'aident bien souvent à garder un maintien digne et élégant que son grand âge peine parfois à conserver trop longtemps.

    Car oui, il doit bien l'avouer, il se fait fort âgé. Et son âge avancé, ce vil déclin du corps, qui n'a pas encore atteint son âme toutefois, fait qu'il n'est plus si endurant et que la puissance, la force physique, qui caractérise pourtant si bien son peuple, semble vouloir le quitter. Inutile de dire qu'il ne peut plus courir bien longtemps, si tant est qu'il y arrive encore. Inutile de dire également que combattre, qui n'a déjà jamais été son fort, lui est désormais totalement impossible. Si ses combats se sont toujours déroulés à coups de mots, il en va d'autant plus alors que l'hiver de sa vie engloutit ses forces à grands pas.

    Il a su garder toutefois une grande prestance, un charisme qui impressionne, une présence forte, presque dominatrice, puissante à elle seule, de cette puissance que peu peuvent réellement comprendre. La puissance de l'intelligence, la puissance du charisme, la puissance des mots et des complots... De même, malgré son âge déclinant, ses presque mille éons, Firion a su garder des traits harmonieux, fins, altiers, finement dessinés, que les quelques rares rides au coin de ses yeux n'ont su altérés. Ce fin visage semble toutefois ne jamais sourire, ou toujours d'un fin sourire qui en dit bien plus long qu'une franche amicalité. Ce visage semble n'être qu'austérité, impassibilité, masque d'airain imperturbable qu'aucune émotion semble pouvoir briser.

    Ce visage bien peu souriant, bien peu amicale, est souligné de longs cheveux de couleur soleil polaire, d'un blond presque blanc, tels qu'ils l'ont toujours été, qu'il aime attachés de façon stricte ou sévère et qu'il ne laisse lâchés que dans la stricte intimité. Quand bien même austérité reste son sceau privé, même dans ces moments-là, rares et souvent volés.

    Un détail toutefois reste à noter et non des moindres : ses yeux. Des yeux d'un blanc de nacre, d'un opalescent neigeux irradiant pourtant d'une lumière de ruse maligne et d'intelligence fourbe. Ils ont été décolorés lors d'un accident magique lorsqu'il était plus jeune et qu'il s'est essayé à une magie qu'il n'aurait jamais dû toucher, qu'il n'aurait jamais pu maitriser, lui mage si peu puissant. Des yeux toutefois qui, malgré cette couleur que d'aucun trouve dérangeante ou d'autre déroutante, renforcent la force de son regard, leur puissance et leur imposante présence qui, en silence, dans une patiente tranquillité, dans une inébranlable impassibilité, vous observe, vous étudie... vous dissèque, et en vous semble lire.

    Enfin sa voix, calme, grave, profonde, faussement paisible, semble détenir en elle mille et une harmonies, mille et une teintes toute de nuances pétries, telle l'eau qui dort, qui jamais ne gronde, mais dont le murmure a priori à peine audible sait pourtant si bien se faire entendre, se faire écouter, se faire obéir... Puissant petit moineau qui chante...


  • Caractère : Intelligent, Firion l'est assurément. De cette intelligence calculatrice, fourbe, trompeuse, qui guette tout signe de faiblesse en face de lui pour en tirer parti. Il est doté d'une vive compréhension. Aussi bien compréhension des choses, des concepts ou des savoir, capable alors d'apprendre et comprendre de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences intellectuelles assez rapidement, mais aussi, et surtout, compréhension des autres, du fonctionnement psychologique d'autrui, des rouages politiques, diplomatiques et sociétales, quels qu'ils soient.

    De cette intelligence capable alors de fomenter mille et un complots, mille et une trames destinées à mener les autres là où il le désire, bougeant pierre après pierre ce lourd édifice politique pour le conduire là où il le souhaite, imaginant mille et une possibilités pour se débarrasser de tout grain de sable menaçant de rouiller ce savant rouage si bien huilé... Oui, Firion est de cette intelligence-là. De cette intelligence paraissant alors dénuée de sentiments, prête à tout pour servir ses intérêts.

    Et ce n'est pas loin d'être le cas. Oh qu'on ne s'y trompe pas : contrairement à ce qu'il voudrait faire croire et qu'il voudrait croire lui-même, il est un elfe comme les autres au fond de lui, avec ses forces et ses faiblesses... et ses sentiments. Il sait juste bien les cacher aux yeux d'inopportuns mal avisés. Froid, austère, il sait garder un masque de lugubre impassibilité en quasi toute circonstance. D'un calme à toute épreuve, il est bien difficile de venir à bout de lui quelque soit le terrain ou presque, d'autant plus sur son terrain de prédilection qu'est celui des relations publiques. Maitre dans l'art du factice et de la duperie, de la manipulation orale et des demies vérités, maitre dans l'art rhétorique et politique, il l'est aussi dans ce qui est de cacher ce qu'il pense ou ressent.

    Vous l'aurez compris, il en faudrait beaucoup pour le voir se muer en colère, et là encore ce serait froide et calme colère d'un trompeur océan, attendant de vous attaquer lors d'un moment d'inattention par ses traites lames de fond. Un sourire lui sera tout aussi rare, en tout cas un vrai et authentique sourire. Car sourire, en fait, il en est bel et bien capable. Mais de ce sourire marqué du sceau de la duplicité ou de la fausse diplomatie, quand ce n'est pas du mépris dédaigneux qui enfle en son coeur d'elfe.

    Cela ne veut pas dire pour autant qu'il ne ressent rien. A son grand damne d'ailleurs. Car oui, derrière cette armure de marbre qu'il s'est forgée, son coeur bat bel et bien. Un peu trop parfois même. Il a connu et connait encore des sentiments, pour sa famille déjà, notamment son fils malgré leur mésentente polaire. Il a connu les affres de la tendresse, de l'amour charnel mais aussi spirituel, qu'il a su ressentir pour son épousée. Peut-être, diront certains, n'est-il pas capable d'aimer de cet Amour avec un grand A que les poètes décrivent en une belle utopie. Non, effectivement, sans doute n'en est-il pas capable, ne croyant pas aux utopies. Mais affection a su s'éprendre de lui et le lier à d'autres. Rares sont ces autres, certes, mais ils existent tout de même. Et, qu'on ne s'y trompe pas, même si avec ses proches, son fils qui seul lui reste de famille, il parait en grand froid, il serait capable de donner sa vie pour lui.

    D'ailleurs c'est un peu ce qu'il a fait, en un certain sens. Du moins le voit-il ainsi... Tracer la voie, lui faire le chemin sur la dure pente caillouteuse qu'est celui de la politique, lui assurer une place de choix... sans doute est-ce aussi pour cela qu'il ressent, parfois, une certaine déception envers son fils aimé. En même temps, il doit l'avouer, qu'une certaine admiration pour ce caractère bien trempé et cette habile intelligence rusée. Mais d'un grand conservatisme dont il ne peut se départir, convaincu d'ailleurs d'être détenteur de la vraie voie pour les elfes, Firion ne peut approuver les idées prônées parfois par son héritier. Il est incapable lui-même de jeter un pont sur ce fossé qui les sépare et dont il a malheureusement, sinistrement, conscience. Pourtant paix il voudrait conclure avec lui avec que Mort ne l'appelle... Oui, ce serait là un de ses voeux les plus chers.

    Mais, si affection, tendresse et amour ne lui sont pas étrangers, ils n'ont su se départir de ce pragmatisme, de cet esprit critique, cynique et distant, témoin aussi, en quelque sorte, d'une grande pudeur, qu'est le sien. Oui pudique, il l'est et tout en lui le reflète, quand bien même seuls ceux le connaissant vraiment pourraient le comprendre. Mais ça, dans son orgueil, il ne l'admettra sans doute jamais...





Mes liens

Eliwyr Meraennon : l’Empereur qu’il a soutenu, choix du conseil. Ils n’avaient guère d’accointances en dehors des affaires politiques

Aegnor Evanaelle : Dès l’instant où Galadrielle abdiqua en faveur d’Eliwyr, le jeune héritier précédent devint une gêne. Sa rébellion le fut encore plus et Firion avait la ferme intention de le faire marcher au pas, quitte à le discréditer sur la scène politique. Les événements en décidèrent tout autrement... et leurs chemins semblent se séparer.

Thaliel Palardiel : Son fils, également membre du conseil. Ils ont une relation extrêmement fraiche de par leurs idéaux trop éloignés

Elenwë Palardiel : Son épouse décédée. Si leur mariage fut tout d'abord de raison, alliant deux nobles et anciennes familles pour conforter des alliances politiques, Firion éprouva bien rapidement une tendresse sans faille pour elle et l'aima, autant qu'il est capable d'aimer. Quant à savoir si cet amour fut partagé... Tout en a eu l'air.

Les Terendul :
- Artaher Terendul : ce général aux idées bornées et arrêtées pour qui seule l'action compte, sans aucune finesse ni aucune once de subtilité ? Est-il utile de préciser que seul mépris et agacement sont ce qui inspirent Firion à ce nom ?
- Lisaë Artaher : une jeune elfe tout de finesse et raffinement à l'intelligence délicate et bien ciselée. Des elfes comme il les apprécie. S'il n'approuve pas toujours les idées prônées par la jeune elfe, il les rejoint tout de même assez souvent (notamment son mépris voire sa haine envers les autres peuples), et elle a su lui inspirer un certain respect et une certaine curiosité
- Nomin Terendul : un petit génie, un esprit vif, acéré, acerbe, cynique, comme il les aime. Un esprit qu'il aimerait former, qu'il s'amuse à voir progresser, évoluer... quand bien même parfois certains propos du jeune elfe l'inquiète (sa fascination ou curiosité, il ne sait, envers les vampires notamment, et ses idées évolutrices, novatrices... ). Bref un jeune elfe qui l'intrigue, qu'il apprécie par son esprit, qui l'inquiète par certains aspects, le fascinent par d'autres... et qui lui donne le tournis à toujours vouloir tout changer si vite.
- Enetari terendul : une jeune elfe étrange et déroutant dont il ne sait trop que penser. Il l'a si peu cotoyé également pour se faire une idée
- Aranel Terendul : comme son père. Tel père, tel fils, voilà un credo qui leur sied bien trop...

Eliowir Serillëiel : un elfe qui a su tour à tour être son allié, dans un conservatisme forcené, parfois bien plus poussé que lui en prônant autarcie complète voire nouvel exil au delà des océans ; ennemi farouche au sujet de la famille impériale et notamment de Galadriel, amie proche de Serillëiel ; la honte des elfes par son geste infâme et son Infanticide ; le déclin ultime de leur race à s'être soumis aux vampires au point d'en devenir un !

Achroma Seithvelj : un vampire, tout est dit. Il s'en méfie, ce vampire est peut-être le pire de tous, le plus traitre, le plus fourbe, celui qui cache le mieux son jeu obscure.

Lorenz Wintel : une autre abjection, encore un elfe devenu vampire. Un fou furieux, un mégalomane, qui conduira le monde à sa perte...

Merithyn Shadowsong : il ne l'a jamais porté dans son coeur, leurs idéaux étant bien trop opposés. Là où l'un prônait tolérance et compréhension, alliance et ouverture au monde, l'autre prônait renfermement et conservatisme, indifférence totale envers ces autres qui les envient... Depuis les récents événements son mépris et son agacement se sont mués en écoeurement voire en dégoût profond. Encore un elfe soumis aux vampires et qui plus est qui seconde la fin du monde auprès de son fou de mentor...



Derrière l'écran

  • Petite présentation : Eliow-ir, je crois que vous me connaissez déjà^^

  • Rythme rp : Oui je connais bien le système de rythme rapide et je vais tout faire pour m'y tenir avec ce personnage aussi

  • Particularités rp : Aucune, si ce n'est peut-être des tendances téméraires (certains osent dire suicidaires) in rp... Firion PALARDIEL 162322

  • Comment avez vous découvert le forum : Firion PALARDIEL 162322

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Neuf cent ving-quatre années. Neuf cent vingt-quatre longues et mémorables années. Oui, tel est son âge, un âge avancé pour un elfe, surtout au vu des tout récents événements. Un des plus vieux, peut-être même le plus âgé des elfes encore vivants, il ne saurait plus trop en certifier, tant ce digne peuple s'est vu morcelé...

Mais mieux vaudrait conter cette histoire depuis le début. Tout a commencé donc en 834 de l'âge d'argent, au sein du digne et beau royaume des elfes. Du temps où ce royaume brillait encore par sa légendaire renommée de splendeur et de magnificence, du temps où ce royaume bien que reclus sur lui-même savait encore émoustiller les imaginations par sa grandeur et sa dignité. Un temps malheureusement perdu, oublié... anéanti par les appétits voraces des plus grands.

En ce temps-là donc, les elfes jouissaient, encore un peu du moins, de leur prestance et de leur force même si celles-ci avaient déjà décliné. La magie souffrait déjà grandement des départs des premiers dragons, même si certains étaient encore présents, et le peuple elfique en ressentait férocement les effets : magie moins puissante, longévité bien moindre depuis de nombreuses générations notamment...

Et les Palardiel, cette grande famille de la noblesse, qui avait traversé les âges immémorables de l'Histoire elfique, qui avait traversé les océans avec quelques poignées de familles encore vivantes tels les Evanealle ou les Serillëiel, qui avait vu les guerres contre les vampires menacer leur peuple... cette grande et noble famille n'était point épargnée par les sévices du temps et le départ des dragons, touchant son orgueil dans ce qu'elle avait de plus cher. C'est donc avec fierté et soulagement que cette famille accueillit la naissance du petit Firion. Une lueur d'espoir dans cet avenir incertain, ce lent déclin des elfes...

Firion qui fut alors choyé, tel l'enfant prodige qu'on espérait qu'il serait, même si son éducation dut la plus stricte comme il se doit dans toute grande famille qui se respecte. Prodige il ne le fut guère, du moins en magie, piètre mage qu'il se révéla être au grand dépit de ses parents. Cela ne fit que se confirmer lorsque, lors d'un accident magique, Firion faillit perdre la vue. Voilà qui lui apprit à ne pas tenter d'expérience hors de sa portée ou de son pouvoir, hors de ses capacités, en certains domaines limitées. Il en garda en tout et pour tout des séquelles minimes : des yeux à la couleur délavée, lui donnant un regard parfois bien dérangeant et bien trop pénétrant, et une écorchure à vif dans son orgueil, même encore maintenant.

Heureusement pour lui, il se montra prodige sur un tout autre plan : d'une intelligence vive, oserons-nous dire hors pair, il se montra rusé, fourbement rusé, apprenant vite, comprenant tout et surtout manipulant son monde très rapidement. Et particulièrement retors dès qu'il s'agissait de faire un mauvais tour. Ses cibles ? Tout un chacun, même ses proches. Même ses parents ou ses précepteurs qui tentaient de lui inculquer leur savoir, parvenant à contourner les maintes lois que l'éducation ancestrale de ses parents tentaient de lui imposer. Contourner les règles, les détourner à son avantage, ruser pour enfreindre les règles sans se faire prendre... Déjà dès son plus jeune âge, il développa un talent incomparable dans ce domaine particulier.

S'il se montra également fort doué en rhétorique et dans les arts politiques, il dut apprendre toutefois à mieux se maitriser. Maitriser ses pensées, ses émotions, ses réactions... En effet, dès qu'il fut en âge d'émettre des avis, il se montra féroce et critique, parfois cynique, souvent blessant, sans même s'en rendre compte. Qu'importait son jeune âge, si on lui demandait un avis, il le donnait, dans tout le respect dû aux aînés certes, mais avec tout l'esprit acerbe qu'il pouvait avoir. Trop acerbe. Un peu trop pour le goût de certains anciens. Il comprit rapidement que ce n'était pas là servir son intérêt que de se montrer trop direct ou trop critique, qu'il n'était pas question de froisser ces grands pontes du peuple elfique. Il avait déjà appris auprès de ses proches qu'il valait mieux amadouer ses cibles pour mieux les amener là où il voulait aller. En politique, le comprit-il alors, il en était de même. Plus encore d'ailleurs...

Et c'est ainsi que le jeune Firion apprit à se plier aux contraintes de la diplomatie. Sourire, saluer cérémonieusement, se montrer poli et courtois, dignement acquiescer aux divers avis... quitte petit à petit à les dévier et les amener à se plier au sien. Ce ne fut donc une surprise pour personne, quand, alors qu'il n'avait pas totalement atteint l'âge de cent ans, il fut nommé conseiller. Fils de conseiller, d'une grande et noble famille de conseillers, ce n'était là rien que de plus normal.

Il se montra, en tout temps, en toute occasion, un farouche conservateur, prônant la non intervention dans les affaires humaines, quelles qu'en soient les raisons, ainsi que le protectionnisme le plus avéré des elfes envers le monde. Dans la droite lignée de ces ancêtres, fidèle et magnifique représentant de la lignée Palardiel. Et s'il ne fut guère le seul à revendiquer ces idéaux, comptant à ses côtés nombre d'autres membres des grandes famille dont les Serillëiel, il se révéla bien rapidement la tête pensante et le chef de file de ce mouvement, ou non-mouvement, conservateur.

Conseiller, à une place honorée, d'une famille riche et aisée, Firion semblait avoir tout pour lui. Et il fut également touché par la grâce des Esprits quand Vie lui accorda un fils. Un fils ! Thaliel de son prénom. cette année 1104 fut gravée à jamais dans son esprit. Ce fut une des rares fois où l'on vit, du moins hors de son contexte intime, sourire, d'un franc et sincère sourire. Ce fut l'une des rares fois où Firion laissa la joie l'habiter et s'exprimer, rendant hommage dignement aux Esprits, lui qui pourtant était peu enclin à ce genre de simagrées qu'il suivait par pur respect des traditions elfiques mais sans grande foi. Ce fut avec joie, même si plus mesurée, devant garder les apparences toujours et encore, qu'il vit son fils grandir et faire montre lui aussi de capacités prometteuses.

Dans le même temps, il observa par ailleurs nombre d'événements se dérouler hors des frontières elfiques. Le départ ou la mort des dragons, dont le dernier les quitta en l'an sinistre 1124. L'avènement du Dracos qui alors le redonna quelque espoir. Maigre espoir toutefois, magie se faisant encore si faible... et son peuple déclinant encore et toujours.

Un petit brin d'espoir s'illumina encore pour lui quand son fils lui donna un petit-enfant. La lignée Palardiel ne s'éteindrait pas dans ce chaos infini. Ce fut là aussi pour Firion un regain de volonté d'accomplir la tâche qui lui incombait au Conseil, la tâche de guider les elfes sur ces sentiers abruptes, de les aider à tracer leur avenir et de les protéger. Oui, si lui-même perdait foi en ce monde et en tout ce qui l'entourait, il ne baisserait pas pour autant les bras. Pour son fils, et l'enfant de son fils. Pour leur assurer de meilleurs lendemains ou les moins pires possibles. Pour eux, pour sa famille...

Son fils le rejoint au Conseil, seule consolation et grande fierté pour lui, parmi ce noir avenir qui se dessinait, pessimiste qu'il était. Consolation de courte durée, quand son fils s'avisa de prôner quelque idée par trop... avant-gardistes. Bien peu conservatrices. Bien trop éloignées de leurs idéaux traditionnels familiaux. Un froid polaire s'installa peu à peu entre le fils et le père, au grand damne de ce dernier, qui se révéla incapable d'endiguer cette mésentente. Incapable de faire fi de ses convictions. Incapable de faire le premier pas envers ce fils aimé pour qui il aurait par ailleurs tout donné. Incapable enfin d'avouer les sentiments forts qui le liait à Thaliel, en secret, au plus profond de son coeur. D'autant plus après le décès de son épouse aimante et aimée qui venait de le quitter en l'an 1748.

Deuil fut donc le lot de Firion. Deuil de son épouse, deuil de son fils. Et deuil aussi d'un avenir paisible pour son peuple, lui qui, élevé comme il l'avait été, avait donné toute sa vie pour lui, pour le protéger et l'élever à la grandeur qui devait être la sienne. Oui, sinistre avenir qui se profilait, quand bien même certains événements auraient pu signifier le contraire. Tel le retour des dragons. Et si, au sein des elfes, nombre d'entre eux sembla se réjouir, Firion se montra pour sa part bien plus réservé. D'aucuns d'ailleurs osèrent jusqu'à dire que ce n'était là que mesquinerie de sa part, lui que magie semblait si peu aimer. Il ne fit guère grand cas de ces diffamations, laissant ces mécréants médire dans leur coin... se vengeant en silence et dans l'ombre de leurs propos infamants.

L'avenir d'ailleurs ne fit que lui confirmer que méfiance était de mise, quand le premier oeuf éclot pour un vampire. Un vampire ! De tous les êtres magiques, il fallut que ce soit un vampire qui soit élu. A croire que la magie n'était peut-être plus tout à fait l'avenir des elfes, se prêtait parfois à penser le politicien. Vampires qui d'ailleurs, au grand damne du vieil elfe, refirent surface et déclarèrent bien rapidement la guerre.

Ce ne fut là alors que le début d'un chaos sans fin. A chaque oeuf éclosant, à chaque dragon grandissant ou apparaissant, à chaque espoir infime qu'ils insufflaient, une nouvelle catastrophe répondait. Guerres, crimes, meurtres, violences, vampire, vampire... vampire.... Et ce Wintel commentant l'infamie suprême de tuer un dragon. LEUR dragon qui plus est ! Le dragon des elfes, ce magnifique, majestueux et si sage dragon blanc de la tempétueuse Lyroe Tuwiel ! Infamie oui, criaient alors les elfes. En vain toutefois. Le monde ne les écoutait pas.

Alors pourquoi écouter le monde ? s'écriait à son tour Firion, à qui chaque événement semblait donner raison. Le grimoire, la Chevalière, cette maudite Dévoreuse, le Néant... Tout lui donnait raison. Tout. Ce monde devenait fou et le seul échappatoire pour les elfes était... de ne rien faire. De ne pas intervenir. De ne surtout, surtout, ne pas intervenir. Rester dans leur royaume, derrière ses puissantes protections, et s'y en murer. laisser le monde dépérir et courir à sa perte, mais sans eux ! Qui avait donc parlé d'alliance avec les humains ? Certainement pas lui. Lui qui fit tout pour contrer les folles décisions de leur Impératrice Galadrielle. Tout. Et même plus.

Certaines mauvaises langues lui prêtent même nombre de complots contre la famille impériale. Comme un certain poison qui aurait conduit l'Impératrice et le représentant des Mereannon à s'unir... Comme s'il était capable de telles bassesses, se contenta-t-il de répliquer. Qu'on avance les preuves avant de l'accuser, et qu'on récuse plutôt le comportement outrancier de leur Impératrice ! A trop cotoyer les humains et ces peuples honnis, même les elfes se voyaient compromis, continuait-il de prôner, et tous les événements le lui montraient.

Sinistres événements qui continuèrent avec l'arrivée des alayiens sur leur continent menaçant de tout faire chavirer. Lorsqu'elle reçut la missive concernant la proposition d'une trêve envoyée par ce fou de Shadowsong, il fit tout ce qui était en son pouvoir pour l'en dissuader. Il était à deux doigts d'obtenir la majorité du Conseil... mais elle passa outre et s'y rendit quand même. Si lui-même refusa de se prêter à cette mascarade, il ne put toutefois y être totalement absent... et y envoya quelques sbires pour surveiller les événements. Quelques espions diront certains. Il ne put toutefois se résoudre à ne pas envoyer quelques renforts quand le domaine se vit attaquer. Et surtout leur bois directement menacer. Ce fut à contre-coeur, qu'il répondit à l'appel du devoir et envoya des elfes se faire tuer pour aider leurs voisins et surtout leurs propres ambassadeurs encore à cet endroit de malheur.

Sa seule consolation fut la passation de pouvoir de Galadrielle à ce pantin d'Eliwyr qui conclut cette folle assemblée. Une passation de pouvoir qu'il soutint de toutes ces voix. Il a farouchement appuyé le départ de Galadrielle et sa destitution au profit d’Eliwyr Meraennon et fut à l’origine de la politique du Conseil qui suivit. Lorsque l’Empereur humain Korentin Kohan chercha à signer l’alliance souscrite au Domaine Baptistrale, il préconisa de le lui refuser, se souciant peu des pertes humaines à l’extérieur des bois.

Il crut parvenir ainsi à mettre à l'abri son peuple, ou ce qu'il en restait, les miettes de leur dignité, quand... quand un nouveau drame les frappa. le faisant douter que Dracos était à leurs côtés. Lui qui déjà était peu enclin à se fier aux Esprits, voir son peuple ainsi soumis à tant d'épreuves, années après années, les forçant à l'inénarrable, le conduisit à maudire en son for intérieur les Esprits. A maudire toute force supérieure qui dans ses combats entrainait les peuples plus faibles qui pourtant n'aspiraient qu'à la paix et la tranquillité. Maudissant Dracos, maudissant les dragosn et leur retour soi-disant salvateur, maudissant Néant et ses folies, maudissant les alayiens et leur fanatisme, maudissant même la magie... Qu'il était dommage que les elfes soient si dépendants d'elle pour ne serait-ce que vivre... Si seulement il pouvait trouver une solution, quelle qu'elle soit, pour qu'ils s'en affranchissent...

Voilà quel était son état d'esprit quand les méphitiques perles du néant répandirent leurs miasmes si près d'eux. Trop près d'eux. Dans leur bois même ! Si près, que leur bois fut détruit, leur royaume touché, menacé, leur vie en danger.... et qu'ils furent forcés à l'exil. Exil... Quel terrible mot pour un si vieil elfe que lui, lui qui n'avait connu que son bois, son royaume... devoir le quitter, tout quitter, fuir même, devant les forces du Néant qui les pourchassaient ensuite... Oui, terrible.

Il dut avouer, du moins pour lui-même, que cette épreuve le marqua. Il crut bien d'ailleurs ne pas y survivre. Manquant de peu de se faire tuer quand leur caravane se fit attaquée, manquant de peu également de ne pas parvenir au bout du voyage tant celui-ci fut éreintant... Il mit plusieurs semaines pour s'en remettre. Du moins pour parvenir à se lever dignement et à refaire surface parmi la scène politique. A peine parvenait-il à semer de nouveau ses graines quant à un avenir elfique et à une reconstruction de son peuple dans ce marasme glauque de rébellion, que déjà une nouvelle fatalité s'abattait sur eux.

La bataille de l'aube rouge. Une bataille qu'il observa de près, bien trop près à son goût, même si cette fois sa vie ou celle de son fils ne fut guère menacée. Une bataille désastreuse. Oh certes, les rebelles s'en était sorti vainqueurs... mais à quel prix ? Alliés à ces incapables d'humains, ces traitres de vampires, qui, comme il s'y était attendu, les poignardaient dans le dos.... et tant de morts parmi les elfes, tant de pertes parmi les leurs... Quel avenir pourrait-il donc construire dans ces miasmes de désespoir et d'infamies ?

Le vieil elfe sentait tout espoir, lui qui déjà en avait nourri bien peu, le quitter. Il sentait son peuple au bord du gouffre, à deux doigts de se faire définitivement aspiré par les limbes néantiques... et lui-même se sentait décliner, son corps éprouvé montrant des signes de vieillesse évident. Il n'en avait plus pour longtemps, il le sentait. Il devait avouer se laisser aller à cet hiver naissant aussi... pour quoi retenir les appels d'une fin peut-être salvatrice après tout ? Ce ne fut que l'éclat brutal d'un talent naissant qui retint son attention, sa curiosité et éveilla son vieil esprit fatigué. Un talent au nom de Terendul, aussi étrange que cela puisse être. Ce jeune Nomin Terendul, si... si... étrange et déroutant mais si fascinant par ses idées. Des idées ô souvent bien trop réprouvées par lui-même, bien trop novatrices, bien trop... qui bousculaient bien trop son conservatisme poussé. Mais...

Mais après tout. Il devait avouer avoir échoué à sauver son peuple, à le tenir à l'abri. Et si ce jeune esprit avait raison, du moins en partie ? Et si ce jeune esprit concevait finalement un avenir possible et digne pour leur peuple meurtri ? Il n'irait pas jusqu'à proclamer de s'allier avec les humains, encore moins de prendre exemple sur les vampires... Mais puisqu'il était évident que les elfes ne pourraient pas vivre tranquillement seuls dans leur paisible royaume et qu'ils se devaient de cohabiter avec ces autres peuples exécrables et méprisables... peut-être pouvaient-ils tourner cette contrainte en leur faveur ? Cohabiter, apprendre, observer, s'allier d'apparence... pour mieux ensuite prendre avantage. Et si au lieu de fuir le contact des humains ils en faisaient... non pas leurs alliés, mais plutôt leurs... outils. Ces humains si nombreux, si tapageurs, si bagarreurs, si indisciplinés, mais si inventeurs... et s'ils devenaient leurs outils, leurs armées, leurs boucliers ?

Le vieux Firion en était là de ses pensées, prêt d'ailleurs à les mettre en pratique, à moduler sa politique pourtant si bien ancrée en lui quand... le destin frappa encore, cette fois sous le nom de Vraorg. Vraorg. Qui venait de son ultimatum les contraindre. Plier ou fuir. Se soumettre ou partir en exil. Encore l'exil. Si long et si fastifdieux exil...

Si son orgueil d'elfe lui soufflait de fuir avec les siens, de partir de ce monde fou et détruit pour construire ailleurs un autre monde plus serein, de choisir l'exil et sans doute la mort tranquille... il n'y parvint. Il fut trop lent, trop... vieux... et il ralentirait sans doute les siens, ceux qui voudraient le protéger. Il les mettrait en danger. Il mettrait en danger son fils, si jamais celui-ci venait à décider de l'attendre sur le chemin... Non. Jamais il ne pourrait. L'exil pour lui ne lui était plus permis. Et c'est ainsi, que, misérable en son coeur et en son âme, il dut se forcer à plier le genou devant ce tyran de Vraorg, écrasant son orgueil et maudissant son grand âge. Mais il ne donnerait pas à tous le plaisir de mourir si facilement aux mains de ces opportunistes et face à leurs anciens ennemis. Non, foi de Firion, foi de Palardiel, il vivrait aussi longtemps qu'il pourrait. Il percerait son chemin, tracerait une voie et qui sait... peut-être parviendra-t-il à construire, ici aussi, un avenir possible pour les quelques elfes qui étaient restés ?

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Firion PALARDIEL

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