Chapitre I : Découverte
---An 1621, Est-Nord-Est de la forêt et des montagnes au nord d'Elena ---
Malfurion sortit de la grotte. Il faisait décidément trop chaud pour lui.
"Vas-y ne t'en fais pas, je m'occupe de finir cette pièce va te reposer un peu." lui dit Anduin
"Ok, merci. Je vais aller nous chercher un peu d'eau à la rivière." dit il
"Ce ne sera pas refus, merci."
Et sur ce il reprit son travail sur la glissière de la dernière arbalète de sa conception.
Malfurion se dirigea vers le petit ruisseau qui coulait en aval, un peu en retrait dans la forêt. Il se désaltéra longuement et profita des rayons de cette magnifique journée d'été. C'est alors qu'il entendit alors un léger son. Il crut d'abord que c'était là le bruit d'un jeune animal mais ses oreilles étaient bien trop sensible pour qu'il confonde....
* Ce ne peut être le cas. Il n'y a pas la moindre raison pour qu'il y en ait un ici, si loin de toute civilisation. *
Et c'est avec cette conviction en tête qui se dirigea vers le bosquet, bien décidé à savoir quelle créature ou chose pouvait lui jouer un tel tour.
Quel ne fut pas sa surprise quand, arrivant dans le bosquet, il vit un petit landau au pied de l'arbre centenaire qui dominait le bosquet.
L'Elfe aiguisa instantanément ses sens afin de savoir si quelqu'un était dans les parages.... Et rien. Il n'y avait absolument rien. Pas le moindre bruit mis à part le ruissellement de l'eau et les gazouillis de la créature qui se trouvait dans le landau.
Se disant que c'était surement un jeune humain, ou il ne savait quoi encore, Malfurion s’apprêtait à faire demi-tour lorsqu'il remarqua la manufacture du landau : Typiquement Elfique. Étonné que quelqu'un ait pu se procurer un tel objet, il décida que l'enfant méritait peut être d'être observé et qui sait, peut être le sauverait il en l'emmenant dans un village humain plus au sud.....
Quel ne fut pas sa surprise en se rendant compte qu'il y avait là un jeune Elfe! Mais quel fou oserait abandonner son enfant ? Et pourquoi aussi loin ? D'ailleurs, comment un/une Elfe aurait pu s'aventurer aussi loin en terre inconnue ?
* Trop de questions. Se concentrer sur les actions possibles *
Il décida de prendre le jeune enfant ( Mais bon sang ! Le pauvre petit devait à peine avoir 6 mois !) et retourna en vitesse à la grotte, en n'oubliant pas de ramener de l'eau.
"Ah te voici ! s'exclama Anduin. Et bien qu'y-a-t-il, pourquoi tu me regardes comme ça? Que ramènes tu avec ce panier ?
Malfurion le regarda comme s'il était sonné : :
"C'est un enfant."dit il avec le plus de sérieux qu'il pouvait
Et Anduin éclatât de rire.
"Ah mon dieux, tu devrais vraiment arrêter de parler dans ta barbe mon pauvre. J'ai entendu que tu me ramenais un enfant ! Tu te rends compte ?"
"C'est ce que j'ai dit." lui confirma-t-il.
Cette simple phrase venait de faire l'effet d'une douche froide à Anduin. Il savait que son ami ne plaisantait pas.
"Où l'as tu trouvé ?"
"Au pied du doyen, dans ce landau."
"De quel race ?"
"C'est un jeune Elfe....."
"Miséricordes......"
Après une longue minute de silence, Anduin reprit la parole:
"Nous avons des chèvres, on peut s'en occuper. Mais que fais t-on ? Es-ce que l'on va réelement élever un jeune Elfe ainsi ? Ici ? Dans cette grotte ?"
"Ce n'est pas plus mal que de le laisser mourir dans la forêt. Et puis comme cela, nous pourrons enseigner nos arts respectifs au petit."
"D'accord. Mais dans ce cas il lui faut un nom....."
"Que dirais tu d'Edwin ? Et on lui donnerait ton nom. Edwin Skirata. En plus tu as déjà élevé deux filles avant de partir...."
"Soit...." répondit finalement Anduin qui voyait déjà sa paisible petite vie s'en aller....
Et c'est ainsi que le jeune Edwin acquit une famille.
Chapitre II : Apprentissage
---An 1671, Est-Nord-Est de la forêt et des montagnes au nord d'Elena ---
"......496, 497,498,499,500 ! C'est bon tu peux t'arrêter. Tu peux te relever." dit alors Malfurion
Voilà maintenant deux heures que Malfurion l'entraînait. Edwin se demanda si cela lui était vraiment utile. Il voulait apprendre l'ingénierie, pas devenir un soldat. Mais il est vrai que cela l'aidait dans sa vie de tous les jours....
"Allez, va, file chenapan, je vois bien que tu as la tête ailleurs ! Aller, vas-y, tu as deux heures. Pas une minute de plus !"
"Yhea!"
Et Edwin fila en direction de la grotte. Là il retrouva Anduin qui était en train de travailler à la forge.
"Bonjour !"
"Ah, salut bonhome! Alors ça y est tu as fini l'entrainement pour ce matin ?"
"Oui !"
"Bien, dans ce cas viens m'aider. J'ai besoin que tu réalimentes ce feu et que tu me finisses la lame de cette faux. Le bout de la lame à besoin de quelques retouches" dit il en lui pointant de son marteau la lame d'une faux qui se trouvait dans le bac de refroidissement.
Edwin remit trois bonnes buches dans la forge et s'y atela. Il mit ses gants et sa tenu et s'emparra dans la lame. Il fit d'abord chauffer le bout puis la lame tout entière. Il la sortit, saisit son marteau et redressa la partie qui s'était allongé, la plia, replia et ainsi de suite pendant près de dix minutes. Une fois qu'il estima le travail satisfaisant il donna un très bref bain de carbonne à la lame puis il la remit dans le bain de refroidissement.
"Bien. Maintenant je veux que tu m'observe attentivement et que tu fasses attention à mes gestes."
Anduin était à présent devant ce qui allait bientôt être le système de chargement des carreaux de l'arbalète qu'il fabriquait depuis maintenant le début de la semaine.
Il commença avec le chargeur: il inséra les deux engrenages, ajouta les ressorts de remonté, fixa le taquet et vérifia à l'aide de trois carreaux qu'il n'y avait pas de jeu. Satisfait il retira les carreaux et assembla le chargeur. Il se mit alors à travailler sur le systèmes d'armement. L'alignement devait être parfait. Après un longues heures de manipulation, de limage, de ponçage et autres manipulations, Anduin s'estima satisfait. Il se tourna vers Edwin dont la concentration n'avait pas diminué une seconde:
"J'espère que tu as bien mémorisé car un jour ce sera à toi de le faire." dit il d'un ton très sérieux.
"Evidemment !" lui répondit Edwin avec la désinvolture de la jeunesse.
"Allez file voir Malfurion, c'est presque l'heure de ton entrainement à l'épée et je ne cautionnerai aucun retard. Tu es prévenu !"
"Je fonce ! "
Il s'agissait de ne pas arriver en retard. Edwin se mit à courir dès qu'il se fut changé. Il n'allait pas être dans les temps s'il prenait le chemin habituel......Tant pis il allait devoir passer par la falaise...Edwin aimait bien grimpé mais il détestait cette partie de la montagne car le moindre rocher pouvait céder sous vos pas.....Il n'y avait cependant pas d'autres moyens d'arriver dans les temps....il fallait tenter le tout pour le tout....Il se mit à courir sur le mur rocheux qui longeait la forêt et fit attention où il mettait les pieds...le moindre faux pas lui couterait chers.....
Il vit bientôt le bosquet et se dit qu'il était dans les temps....se fut l'erreur à ne pas faire...à peine l'eut il penser que le sol se dérobait sous ses pieds et Edwin se retrouva projeter dans le vide avec presque 12 mètres sous ses pieds....il eut l'heureux réflexe de se tourner vers la paroie et commença à enchainer les prises pour se ralentire. Ses mains faisaient des allers et retours à une vitesse folle. A presque deux mètres, il avait quasiment réussit à s'arreter....mais cela ne serait pas suffisant...il décida alors de se propulser sur le mur, ce qu'il fit plus ou moins bien. Se retournant en l'air, il se rattrapa à l'aide d'une longue roulade et finit juste devant un arbre. Il vérifia qu'il n'avait rien et constata malheureusement qu'il s'était blessé à la jambe; un fragment de falaise avait du le couper lors de sa chute. Mais il n'avait pas le temps.
Serrant les dents il se rendit jusqu'au bosquet où il retrouvit Malfurion. Celui-ci était debout, au milieu du large bosquet, les yeux fermé, tel une statut immortelle et intangible. Derrière lui sur la souche qui servait de table se trouvait deux bâtons.
Il ouvrit les yeux et dit:
"Te voilà à l'heure mais dans quel état...Allez, prépare toi, nous commençons de suite. J'espère que tu es prêt à assumer tes actes."
Edwin savait que son mentor ne plésentait pas. Il se mit en garde.
Malfurion commença son assaut. Profitant de la blessure d'Edwin, il l'assaillit d'attaque rapide. Edwin savait qu'il était désaventagé. Il décida donc de laisser sa jambe exposé afin de tenter de résister le mieux possble à l'assaut de son maître. Après de longue minutes, Malfurion interrompie le combat:
"Bien je pense que nous nous sommes suffisament échauffés."
Il prit son bâton et envoyât le second à Edwin. Et ils furent repartis. Les assauts ne cessèrent de pleuvoir. Edwin savait qu'il ne tiendrait pas très longtemps. Il lui fallait tenter le tout pour le tout. Faisant fit de la douleur qui lui lacérait la jambe, il passa à l'assaut, brisant ainsi le rythme de Malfurion et le forçant à passer en défense. Edwin tint bon pendant prêt de dix minutes mais son maître d'arme était plus expérimenter et lorsqu'Edwin tenta un coup un peu haut de la pointe de son bâton, il le désarma.
"Bien petit. Allez, on arrête. Viens par ici que je te soigne. "
Edwin s'assit sans broncher sur une des buches et laissa Malfurion le soigner.
* On aurait quand même pu commencer par ça.... * se dit il.
Et comme s'il avait lui dans ses pensées, Malfurion appuya sur un des ématommes qu'il venait d'infliger à son jeune élève.
"Aie !"
"Oups, désolé." dit il d'un ton désinvolte
"Bien. Voilà qui ira. Passons donc à la révision de tes connaissance, petit casse cou ! Récite moi donc ce que tu sais sur la magie Elfique."
Edwin récita d'un ton monotone:
"Les elfes utilisent une magie basée sur les éléments et sur la nature. C'est une magie en général bénéfique, mais qui peut aussi être dangereuse. Elle est assez puissante, mais requiert un niveau magique important pour être vraiment efficace.
La magie elfique tire sa puissance de la force vitale du lanceur ET de la nature. C'est pourquoi nous sommes plus doués que les humains.
Elle présente la particularité d'être expulsée, soit par geste clé, soit par le chant dans la langue Elfique.
Par exemple, un magicien utilise la magie qui recouvre tout Armanda, il puise dans cette magie, la concentre dans son corps puis l'expulse grâce à un geste clé ou un chant. Un geste clé ou un chant mal effectué peut avoir des effets très graves.
Il faut aussi à bien visualiser l'effet avant l'exécution car certains sorts ont le même geste clé.
Voilà."
"Bien. Qu'elle différence avec la magie humaine, comme celle que pratique ton père ?"
"La magie humaine est surtout neutre et est plus efficace plus il y a de mages. Mais cela n'empêche pas les grands mages d'être très doués tout seul. Et....."
Il chercha ses mots....
"La magie humaine est plus créative !"
"Moui...Elle ne l'est pas en elle-même, c'est surtout l'utilisation peut orthodoxe qu'ils en font qui la rend créative, mais j'accepte cette réponse."
Et ils continuèrent ainsi, passant de théorie à pratique à combat et inversement.
Après trois heures, Malfurion s'arreta et dit alors:
"C'est bien, nous finirons maintenant pour aujourd'hui."
"Mais, il nous reste encore au moins une heure avant le coucher du soleil !"
"Nous avons quelque chose d'autre à faire aujourd'hui. Suis moi."
"Mais...."
"Pas de "Mais" ! Suis moi."
Ramenant le matériel, ils retournèrent à la grotte. Là, Anduin les attendait.
"Ah, vous voilà. Juste à temps. Je viens de finir."
"Finir quoi ?"
"C'est une surprise. Pose ça et suis nous."
Il fit ce que son père lui demanda et le suivit. Il le guida jusqu’à l’entrepôt, cette grande salle que son père avait remplie au fur et à mesure de ses créations et le fit rentrer. Et là, au milieu de la salle, sur la table, se trouvait une magnifique épée à double lame presque aussi grande que lui. Edwin se tourna vers Anduin qui lui dit :
"Va, allez, prends la."
C'était la première fois qu'il agissait ainsi. Edwin était tellement surpris qu'il s'avança et prit l'arme. Elle lui parut très légère. Il la saisit fermement à deux main et la fit tournoyer. Elle était parfaitement équilibrée et lui allait parfaitement.
Il arreta la lame et lança un regard interrogateur à Anduin:
"C'est nôtre cadeau pour tes cinquante ans. Nous en avons longuement parlé avec Malfurion et je pense qu'il est tant que tu possèdes la tienne. Tu es déjà un jeune adulte des mieux formés et tu maîtrises déjà les arts de combats Elfique. Tu tires mieux à l'arc que je n'ai jamais pu le faire et tu rivaliseras bientôt avec Malfurion en combat à main nu et au bâton. Une fois que je t'aurais appris l'art des lames doubles je pense qu'il sera pour toi temps de nous quitter et de te mettre en quête de ton propre but."
"Mais...."
"Attend. Laisse moi finir. Ta lame est composée de tout le mithril et d'adamantine que nous possédions. C'est à dire très très peu. A peine quelques grammes malheureusement. En revanche, à partir de maintenant tu vas pouvoir l'imbiber de ta magie. Tu pourras ainsi la faire changer de forme."
"Je tiens à ajouter que je ne suis pas franchement pour, tu es encore trop jeune d'après moi mais je pense que tu l'as aussi mérité. Il faudra cependant que tu l'imbibe pendant de long mois avant qu'elle soit capable de se transformer."
Chapitre III : Dévastation
---An 1721, Est-Nord-Est de la forêt et des montagnes au nord d'Elena ---
Les années passèrent paisiblement pour Edwin qui partageait toujours son temps entre les entraînements de Malfurion et les enseignements d'Anduin. Néanmoins, ils n'avaient plus grand chose à lui apprendre. Anduin incita plusieurs fois son fils adoptif à partir découvrir le monde par lui-même. Mais à chaque fois, Edwin refusa. Il avait envie de rester dans cette grotte, ce cocon qui l'avait vu grandir, avec ceux qui l'avait élevé. Et puis, il voyait bien que quelque chose n'allait pas. Il entendait la toux de l'homme s'installer et devenir plus forte à chaque saison. Il voyait son corps vieux de 86 ans se vouter de plus en plus. Et même si le jeune elfe n'en comprenait pas vraiment ni les causes, ni les conséquences, un instinct lui dictait de rester aux côtés de son père humain.
Depuis quelques semaines, Anduin était maintenant alité, secoué de toux violentes. Son corps était brûlant de fièvre, secoué de spasme de douleur. Affolé par la situation qu'il ne comprenait pas, Edwin restait au près de son père, lui tenant fermement la main alors que l'homme perdait de peu à peu pieds avec la réalité.
"Edwin, va chercher de l'eau." déclara soudainement Malfurion ce matin là.
"Mais il,..." protesta l'intéressé qui ne voulait pas laisser Anduin agonisant seul.
"Fais ce que je te dit! " répliqua son aîné d'un ton si sombre qu'Edwin n'osa pas discuter d'avantage.
Le jeune elfe sortit donc de la grotte et courut vers la rivière. Malfurion s'approcha alors de son ami de toujours.
"Tu souffre." constata-t-il d'un ton neutre.
"Edwin est parti ?" Demanda faiblement l'humain.
"Oui."
"Alors fait comme on a dit."
Malfurion acquiesça d'un air grave. Il dégaina alors son épée qui luisait d'un éclat froid dans la pénombre de la grotte.
Quand Edwin surgit tout essoufflé d'avoir fait l'aller et retour en courant jusqu'à la rivière. Il comprit tout de suite que quelque chose n'allait pas. Il manquait un son : la respiration difficile d'Anduin qui avait meublé le silence tendu de ces derniers jours. L'angoisse s'empara de son cœur. Edwin vit alors Malfurion agenouillé près de l'humain, une tâche sombre s'entendait peu à peu sur la poitrine d'Anduin alors que l'elfe lui fermait définitivement les paupières en un geste respectueux.
"Tu l'as tué " souffla Edwin alors qu'un éclaire de compréhension amenait une lueur terrorisée dans ses yeux.
"Il souffrait." se justifia Malfurion d'un ton neutre.
"Tu l'as tué !" hurla Edwin, hors de lui, emplit de rage et de tristesse.
"Il soufrait, il agonisait, si tu étais parti quand il te l'avait demandé tu aurais échappé à tout ça !" répliqua son aîné sur le même ton. Contemple Edwin, regarde le ! Vois la faiblesse des humains !
Pour le première et unique fois, Edwin perçut une lueur de tristesse dans les yeux de l'autre elfe, et on pouvait sentir le regret et l'amertume dans sa voix. Cette constatation déstabilisa Edwin et il fuit en courant la grotte.
Le corps d'Anduin fut brûlé avec respect sur un bûché funéraire. Les jours suivant furent tendu entre Malfurion et Edwin. Il faudrait des années au plus jeune pour comprendre le geste de son aîné. Mais il savait dès maintenant que la vie était fragile, la vie humaine encore plus. Il avait perdu son père pour le découvrir, et cela emplissait son cœur de tristesse et d'amertume. Edwin serait bien resté assis sur ce rocher, sans bouger, sans manger, son père était mort et laissait un grand vide dans sa vie et dans son âme.
Mais Malfurion ne le laissa pas tranquille, il lui jeta un bâton et lui ordonna de s’entraîner. La rage emplit les veines d'Edwin alors qu'il se souvenait de l'acte odieux de son aîné. Leurs premières passes furent violentes, chargées de rage et de colère. Malfurion peinait à bloquer les coups d'Edwin et il se retrouva plusieurs fois à terre. Pourtant il se releva encore et encore, encaissant les attaques acharnées de son cadet. Leur combat dura environ deux jours et une nuit. Quand enfin, Edwin se calma et s'effondra, épuisé, Malfurion prit la parole :
"Ça y est ? Tu es calmé ?"
La question était rhétorique.
Cela permit effectivement à Edwin de libérer sa colère. Ils purent alors reprendre une routine assez calme, même si le ressentiment était toujours présent.
Edwin ne perçut aucun changement dans l'attitude de Malfurion. Pourtant, le jour même de ses 100 ans, il se réveilla dans une grotte vide. Intrigué, le jeune elfe chercha son aîné dans les environs, mais ne trouva aucune trace de l'elfe. Malfurion avait du usé de sa discrétion naturelle pour s'éclipser pendant la nuit. Edwin sentit la colère et le rejet s'installer dans son cœur. Alors qu'il revenait dans la grotte pour bien constater que Malfurion n'avait laisser aucune affaire, Edwin remarqua une lettre. Le jeune elfe l'ouvrit pour découvrir quelques lignes écrites avec de belles lettres arrondies. Le discours était succinct, en gros, Malfurion s'excusait simplement pour ce départ précipité sans pour autant donner de raison. Dans la fin de la lettre, il encourageait Edwin à découvrir le monde et lui souhaitait bonne chance.
Edwin ne se le fit pas dire deux fois, plus rien ne le retenait ici. Il rassembla donc ses affaires et partit sans se retourner.
Chapitre IV : Renouveau
--An 1753, Elena ---
Voilà maintenant trente deux ans qu'Edwin travaillait à Elena. Il s'était lié avec les artisants et travaillait des fois à son compte, des fois en tant qu'employé. Il mettait maintenant à profit tout ce qu'Anduin et Malfurion avaient pu lui apprendre. Il vivait de son travail d'artisant pendant quelques mois puis décidait de partir pendants quelques semaines avant de revenir. Des fois, il acceptait des travaux en tant qu'escorte pour de riches bourgeois ou s'engageait pour escorter une caravane
Il allait maintenant essayer de se construire une nouvelle vie...
Dédicace ShiroNoHebi pour son aide pour le troisième chapitre.