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| Sujet: Llyïah Reivan -Baptistrel- Mer 12 Déc 2012 - 13:36 | |
| - Nom :Reivan
- Prénom : Llyïah
- Surnom : Elle trouverait fort incongru que quelqu’un qui soit encore de ce monde lui donne quelconque surnom.
- Date de naissance : 852 de l’âge d’Argent
- Age : 900 ans
- Race : Elfe
- Caste : Magicien
- Métier : Gardienne des Préceptes, Guérisseuse
- Lieu de résidence : Clairière de la Grande Mère et le Royaume Elfique
- Arme principale : Sa voix
- Style de magie préféré : Le pouvoir des Baptistrels et le pouvoir des Elfes
- Alignement : Bénéfique
- Physique :
-Iris : Émeraude -Peau : Blanche -chevelure : Brune aux reflets acajou -Taille : 2m16 La Baptistrel aspira l’air frais, ses poumons avides trouvèrent avec bonheur l’ivresse des senteurs boisées qui s’avançait jusqu’à elle, effluves larges et subtils, les différentes sources et essences des végétaux se mélangeaient dans un parfum délicat et délicieux. A ce que le vent lui apportait dans ses bras tendres, s’ajoutait les arômes que les feuilles mortes laissaient filtrer lorsque ses pas foulaient le tapis ardent que la nature offrait aux êtres en cette fin de vie annuelle. Émanation de tout ce que la vie avait pu apporter et de la mort en devenir, souffle qui glissait sur sa peau et sur tout son corps. L’elfe avançait doucement, son pas ferme faisait crisser la fine pellicule de givre qui recouvrait comme d’un manteau l’herbe et plante qui s’étendaient sur le sol. Chacune de ses foulées vibraient. Elles donnaient l’impression que la femme souhaitait s’enfoncer au plus loin de la terre.
Comme lors de chaque aurore et comme à chaque crépuscule elle allait rendre hommage à la création. Soudain, elle stoppa sa marche d’un mouvement brusque. Elle campa ses assises fermement dans le sol, laissant l’amas végétal s’écarter autour de ses pieds. Ses talons et semelles creusaient la boue, en même temps que l’humidité de la terre laissait une trainée plus obscure sur le cuir de ses chausses. Seul elle l’était, sa haute et fine silhouette se découpait avec netteté dans la lumière nacrée de l’aurore qui apparaissait dans la clairière. Sa robe perse claquait au vent, écho à sa masse opulente de boucle brune, qui virevoltait au rythme de la brise. Elle s’était éloignée quelque peu du groupe pour laisser à son esprit la liberté de se plonger entièrement dans l’Odhr. La transe adéquate à l’évènement qu’elle accomplissait chaque jour et chaque soir de son existence depuis de nombreux siècles. L’air vibrait d’une douce mélodie, enveloppant tout être et toute chose dans son doux manteau. C’était l’une des ces débuts de journées d’automne ou le chant du monde résonnait dans sa pleine puissance, l’air pur et cristallin laissait résonner dans les oreilles fines de l’elfe la sérénité qui était de mise pour une telle journée. Aucune parole et aucune bataille ne brisaient la paix
L’hiératisme de son être se brisa. Son corps se tendit comme un arc, chacun de ses membres reprenaient vie. Ses pieds se haussèrent sur leurs pointes, ses fines chevilles se plièrent et les muscles secs de ses jambes fuselées se contractèrent. Son corps se cambra. Tige de roseaux ‘souple’ et pourtant tout en rigidité. C’était une chose étrange pour une représentante du peuple illustre de la lumière : ceux qui par leurs présences et leurs simples gestes tout en grâce savaient illuminer le regard d’un être vivant. Llyïah en était dépossédé. L’elfe ne parvenait plus à utiliser les potentialités que son corps aurait dû lui offrir, malgré son âge qui commençait à devenir illustre. L’union avec son élément le lui avait retiré.
Son dos étroit se pencha, légèrement, en arrière. Son ventre ou les marques d’une ancienne maternité se laissait distinguer, se tendit, les abdos fins se bandaient. Sa poitrine galbée expira son souffle, laissant échapper de ses lèvres pleines un filet de buée. Ses bras s’élevèrent en direction du ciel, stoppant leurs courses âpres à la hauteur de ses épaules, ses paumes basculaient d’un geste net vers le ciel. Offrant au dos de ses carpes la stabilité de la terre et se tendant sur l’autre face vers les étoiles à qui elle allait offrir ce chant. Llyïah aspira de nouveau profondément l’air, sa cage thoracique s’amplifia davantage que de coutume, ses frêles épaules roulèrent en arrière, ses lippes rouges s’ouvrirent et elles laissèrent échapper les premières notes de son chant. Son puissant et profond qui quittait son être, se répercutait sur l’ensemble de la clairière et faisait vibrer la terre. Air qui montait jusqu’au ciel à qui il était destiné. Ode à la paix mais surtout à la vie qui devait être protégée. Au fur et à mesure que les notes quittaient sa gorge et que le nom du chant des étoiles s’élevait, le ciel qui était d’un rose vif se voyait illuminé par les étoiles qui l’avaient quitté peu de temps auparavant. A chacune des vibrations puissantes de sa voix, a chacun de ses haussements de ton une étoile apparaissait.
La lumière de l’aurore accentuait la pâleur de son être. Elle était comme translucide, avec son auréole de cheveux sombres comme une chape et l’étoffe de peau qui était jeté sur ses épaules, qui accentuaient sa blancheur. L’elfe semblait être difficilement l’éclat de ce qu’elle exprimait. Et pourtant, sous la surface se reflétaient l’acier et la force de la terre. Son visage altier, en cette heure était plongé dans la concentration la plus stricte. Son faciès austère était composé de traits harmonieux mais qui s’étaient scellés depuis longtemps, dans le sérieux et la fierté. Son front haut et ses arcades sourcilières étaient plissés dans la concentration, créant une ombre sur ses prunelles brillantes. Des yeux en amande aux paupières tombante, mais qui étaient illuminés continuellement par des iris émeraude, où leurs phosphorescences tranchantes masquaient ses pupilles. Sa mâchoire carrée bougeait au rythme du chant qu’elle composait.
Sa chanson dura encore un moment, instant aux allures d’éternité bénie pour l’Elfe. L’air vibrait à mesure que le rituel s’achevait et que le lieu bénéficiait des bienfaits qu’elle apportait. Puis le chant se tut. Petit à petit elle redescendit ses bras le long de son corps, ses mains diaphanes se posaient sur l’extérieur de ses cuisses. Un sourire en coin vint orner ses lèvres. Heureuse du rite accompli, elle pouvait se reposer un instant avant de rejoindre la société qui la fatiguait par ses paroles incessantes. L’elfe inclina légèrement sa tête en arrière, elle laissait son visage en offrande à la brise pour saisir toutes les subtilités que ce lieu apportait. Ses paupières se fermèrent.
- Particularité :
Lors de son intronisation dans le monde des Baptistrels, Llyïah vu son destin lié à l’élément terre. Avec les années, l’elfe tissa un lien étroit avec la Terre Mère, la Gardienne des Préceptes s’unit à elle jusqu’au plus profond de ses fibres. Jusqu’à ce que ce lien transparaisse dans tout son être, la rendant atypique pour le commun des mortels, qui ne peut pas appréhender cette union totale avec son élément. Elle le révèle par sa manière de marcher, d’agir, de vivre, et surtout, de s’exprimer : l’elfe utilise en permanence le ton Baptistral. Son puissant qui vibre dans l’être des personnes et qui se répercute dans les os fragiles de ses interlocuteurs.
Mais malgré cette puissance qui se renferme en elle, les années l’ont usée. Pour beaucoup de représentants du peuple Elfique elle aurait dû mourir. Il est loin l’époque où les elfes étaient un peuple, soi-disant, immortel. Après presque un millénaire de vie Llyïah ne possèdent plus la force et la résistance de la jeunesse. Ainsi, bien qu’elle soit l’une des plus puissantes magiciennes d'Armanda, si un jeune soldat parvient à briser sa défense. Elle ne pourrait rien faire. Il faudra ‘juste‘ l’atteindre.
- Caractère :
Dans cette paix bénie qui suivait le rite de la chanson des étoiles, la Gardienne des préceptes entendit, porté dans un souffle du vent, son nom prononcé par la voix d’une apprentie. Tonalité qui vrilla ses oreilles comme le plus mauvais accord de musique. Le moment salvateur avait prit fin, il s’évaporait dans le souffle évanescent des réminiscences de son chant. Tout du moins pour elle, car le sort qu’elle avait clamé à la face du ciel, lui, restait présent dans l’atmosphère. Il était destiné pour les êtres dont elle s’occupait, les malades et les blessés qui lui étaient confiés. Chaque jour, l’elfe se penchait aux chevets des personnes qui se reposaient auprès du site sacré. Chaque jour, elle dispensait les bienfaits de son chant et de ses attentions curatives. Ces devoirs, et bien d’autres, passaient avant ses préférences personnelles. Et pourtant, les Esprits savaient à quel point elle aimait ce qu’elle faisait. Malgré tout, elle préférait profiter de leurs offrandes, qu’était la nature, que d’entendre les voix du commun. La brise du vent la plus légère valait infiniment plus que les plus meilleures oraisons Humaines. Les conversations futiles et inutiles la lassaient davantage à mesure que s’écoulaient les années.
Son visage se redressa lentement, son profil altier reprenait ses droits sur son corps et surtout sur ce qui l’encerclait. Ses prunelles étincelantes s’emparèrent du lieu qui l’entourait. Analysant de manière aiguë, comme à chaque fois, ce qui l’entourait. Même si elle connaissait par cœur le moindre coin d’herbe de ce champ consacré, Llyïah préférait s’imprégner de chaque chose pour mieux la comprendre. « Allons-y…. » Murmure à peine inaudible, et qui pourtant vibra dans son corps. Tel un arc électrique qui la fit frissonner. Ses pas la menèrent auprès du groupe composé de Guérisseur, de quelques Baptistrel- mais infiniment rare- et surtout des malades. Ces pauvres êtres que les aléas de la vie avaient menés jusqu’à ce lieu. Leurs complaintes déchirantes assaillaient ses fines oreilles ; pas seulement les cris physiques, mais surtout les chants, qui les entouraient, se portaient jusqu’à elle. Llyïah se dirigea vers l’un des cris déchirants, un elfe qui avait subi une attaque vampire. Il était arrivé dans le sanctuaire en même temps que les premiers rayons de l’astre solaire et son état ne plaisaient guère à la Gardienne. Malgré ses innombrables blessures, les esprits avaient eu la miséricorde de lui épargner la morsure de ces bêtes. Une chance pour lui malgré le malheur qui l’accablait bien durement. La vieille Elfe vint s’agenouiller auprès de l’homme. Ses chevilles se joignaient l’une à l’autre, ses talons lui servirent d’assise. Ses prunelles émeraude coulèrent sur le corps perclus, laissant la première partie de l’examen se poursuivre. De temps à autres, elle apposait une main délicate sur une zone qui devait être examinée plus attentivement, l’elfe palpait méticuleusement.
Mais avant d’aller plus en avant dans ses investigations, la Baptistrel ordonna qu’on lui apportât deux bols d’eaux chaudes. Elle devait nettoyer les plaies de ce malheureux et l’apaiser. Du moins, dans les notions du possible… Llyïah n’était pas une guerrière et il s’en fallait de beaucoup pour qu’on lui donne ce titre. Sa fonction de Baptistrel l’éloignait considérablement des affres de la guerre. Mais surtout, son esprit était à l’opposé des humeurs belliqueuses que pouvait posséder le combattant de base. D’une très grande intelligence, l’esprit de l’elfe était aussi vif qu’une sterne fendant les eaux. Aussi affûté que la lame finement ciselée qu’un maître elfe avait travaillée durant de longues heures. Et les années ne l’avaient nullement émoussé, ses capacités s’étaient même renforcé avec l’expérience.
Son apprentie Aisleen revint auprès d’elle tenant dans ses mains les deux bols. « Merci…Tu peux les déposer à côté de la couchette. » D’un geste vif la vieille femme sortit, de quelques pochettes accrochées à sa ceinture, des feuilles de datura et de l’écorce de saule. Dans l’un des bols, elle déposa l’écorce pour qu’il infuse et fit de même dans l’autre bol pour le datura. « Cela vous fera du bien… » Son profil altier se pencha en direction de l’homme étendu, elle avait redressé sa tête pour qu’il puisse boire plus facilement. « Attention, c’est chaud. Buvez par petite gorgée. » L’écorce de saule allait diminuer la douleur et calmer le pauvre elfe. Elle espérait apaiser les maux du blessé, c’était bien peu en comparaison de certains patients qu’elle parvenait à guérir entièrement. Mais Llyïah craignait que ses soins ne soient guère utiles pour lui, elle sentait la mort s’approcher à grands pas. La chaire commençait à se ‘retirer’ laissant les joues haves et les yeux cerner d’une auréole sombre Le souffle âcre de la mort elle le connaissait bien, c’était un sentiment bien connu du peuple Elfique malgré sa prétendue étendue de vie. Llyïah avait rencontré plus d’une fois le souffle froid et poignant de la mort dans sa longue existence. Plus d’une fois, la camarde lui avait tout ôté pour ne lui laisser que ses larmes pour pleurer. L’au-delà l’avait façonné de moult façons. Et c’est fut par ces jalons de sa vies qu’elle se forgea. Encore aujourd’hui son esprit laisse la chanson de vie et de mort l’envelopper de sa chasuble de plomb.
L’elfe saisit dans l’une de ses mains un chiffon propre et le trempa dans la solution de datura. Elle essora et commença à nettoyer les plaies du mourant. « Aisleen, que sais-tu à propos de cette attaque ? » Elle lança un regard en coin à son apprenti, ses prunelles détaillaient la physionomie de la jeune elfe. Elle était certainement sa dernière apprentie, Llyïah avait peur que sa vie ne s’éteignît prématurément. Malgré le retour des Dragons sur Armanda, leur pouvoir était encore trop faible pour pouvoir lui permettre de vivre plus qu’une centaine d’années supplémentaires. « Il semblerait que ce fut une attaque isolée, un petit groupuscule solitaire de vampire. » La jeune fille débitât ces paroles de manière hésitante. « C’était des sots … Leur chef, malgré mon opinion à son égard, n’aurait pas eu l’inconscience d’attaquer aussi près de nos frontières. » Elle s’interrompit. Llyïah tordit le chiffon avant de le tremper à nouveau dans le bol qui s’était teinté du sang de l’elfe. « Cependant, il va falloir que le peuple Elfique pratique des mesures drastiques pour éviter que cela ne se reproduise plus. C’est gâcher des vies si précieuses…. » Ces mots soufflés entre ses dents n’étaient que les prémices de biens d’autres. La gardienne des Préceptes n’était pas qu’une simple Baptistrel ; avec les années l’elfe millénaire avait prit une place dominante dans la politique de son peuple. Elle allait même jusqu’à s’opposer à l’Impératrice Elfe, qui était par trop d’égard conservatrice, selon elle. Ce n’était pas en restant fermé sur eux-mêmes qu’ils allaient parvenir à sortir du gouffre dans lesquelles ils plongeaient. Sa voix magnifique n’était pas faite que pour débiter des choses plaisantes. A maintes reprises l’elfe avait clamé à la face du monde ses vérités. Grande Oratrice Llyïah appliquait le mot juste pour chaque chose et chaque situation. Et lorsqu’un jugement devait tomber, elle parvenait à faire la part des choses et rester impartial.
« Passons…Cet homme n’a pas besoin que nous jouions les oiseaux de mauvaises augures au-dessus de sa couche. »
- Aime/déteste :
On pouvait dire que dans ses goûts Llyïah ne différait pas de l’elfe lambda. Pourtant chez elle, tout ce qui est si commun pour sa patrie était exacerbé à l’extrême ; avec la traversée des âges l’elfe à laisser tomber le long de sa vie les lambeaux de la futilité que la jeunesse pouvait offrir et qui obscurcissait son cœur.
Les animosités, qu’elle éprouvait lorsqu’elle n’était qu’une jeune elfette, furent transformées en haine viscérale. Elles la portaient d’année en année, lui laissant un goût de cendre dans la bouche et dans le cœur une lourdeur qui n’existait que pour lui rappeler pourquoi elle vivait encore. Les vampires, un ressentiment si ordinaire à la communauté. Mais ils lui avaient tant pris et offert. Sa vie, sans eux, elle n’aurait jamais été Baptistrel. Malgré cela, ils avaient tant détruit, ils firent retentir le chant déchirant de la création à ses oreilles. Maintes fois, la Baptistrel avait entendu la terre pleurer ces combats et plus d’une fois son cœur avait pleuré en écho aux vibrations du monde et de ce qu’ils lui avaient pris. Au de-là du quidam Vampires, un être, ou plutôt un monstre, s’élevait au-dessus de sa race : Lorenz. Ce chef qui était la personnification de ce qu’elle détestait, il avait trahi le peuple Elfique par son lien premier avec une vampire. Malheureusement, le parjure avait fait bien plus que renier son peuple. Il était devenu l’un d’eux et peut-être le pire de cette race maudite !
Mais cette haine qui l’animait, n’était rien en comparaison du bienfait que sa fonction lui apportait. Llyïah avant d’être la Gardienne des Préceptes, était une Baptistrel et ce don de la vie était un baume pour son cœur. Ce qu’elle faisait chaque jour de son existence était un ravissement, le chant et cette union avec la création étaient des choses exquises qui l’emporteraient jusqu’aux frontières de la mort.
- Histoire :
Un son puissant résonnait dans la forêt, il se répercutait sur les êtres, imprégnant leurs essences. Malgré la dureté qu’aurait pu avoir ce timbre, il apaisait et les cordes de l’instrument, se faisait pincer avec délicatesse. Chaque accord plaqué, laissait découler de la caisse de résonnance des notes vibrantes, qui se mélangeaient au chant de la vie. Moment de paix pour les malades comme pour les personnes qui s’occupaient d’eux ; la Gardienne et son apprentie s’étaient placées un peu en retrait. Les sons cristallins et aériens de la Harpe accompagnaient ceux plus graves de l’Higen et dans cette paix bénie, la seule chose qui brisait le silence était les instructions soufflées de la vieille Elfe pour Aisleen. C’était l’une de ces leçons qui se déroulaient sans accroc, avec les années la jeune elfe avait acquis une grande maîtrise des différents chants et aussi dans l’art de la Harpe. Ainsi, pour Llyïah s’était devenu un moment de paix que de pouvoir l’accompagner sans entendre de fausse note. Pourtant des paroles de son apprentie allaient briser le rythme établi entre elles.
« Maître… J’ai une question. » Llyïah leva les yeux en direction de l’elfe. « Je t’écoute. » Ces quelques syllabes vibrèrent de concert au son de l’Higen. « Qu’est-ce qui vous a donnez envie de devenir Baptistrel ? » Ces paroles accompagnèrent la fin de la musique que la Gardienne jouait. L’une de ses longues mains diaphanes vint se poser sur les cordes qui vibraient encore du chant qu’elles offraient précédemment.
« Ma vie.... » La femme sourit légèrement à la petite qui se trouvait en face d’elle. Le hiératisme de son visage sembla fondre en même temps que les souvenirs affluaient dans sa mémoire. Comme si la longue existence n’avait pas pesé sur ses frêles épaules « Si la vie avait suivit le cours des choses. Je ne serais pas devenue Baptistrel et toute mon existence aurait été différente ».
___ Tant d’années s’étaient écoulées depuis ses débuts chez les Baptistrels, ces êtres si rares et pourtant précieux pour l’équilibre. Les personnes ont défilés devant ses yeux, comme une tapisserie qui tisse une histoire, certains plus marquants que d’autres. Personnage récurrent ou simple file de soie perdue dans l’immensité du travail. Tous, même les plus infimes ont joué leur rôle dans cette organisation. À eux tous, la légende s’alimentait, persistait, dans les cœurs et dans l’air vibrant de la création.
Tant d’années écoulées et pourtant elle n’avait pas terminé sa route…
___ Le jour qui l’avait vu naître n’était qu’une pale copie de bien d’autres. Bien qu’une naissance fût importante pour la communauté Elfique, la sienne n’eut rien de grandiloquent. Sa famille s’était éloignée depuis longtemps des terres Elfique et malgré que ses parents se réjouissent de voir leur petit cocon familial s’agrandir, il n’y eut aucun des fastes que les Elfes se pâmaient d’exécuter pour l’arrivée d’un nouveau-né. Ils lui offrirent tous leur amours, celui qui les liait et qui les portait dans la solitude qu’ils s’étaient forcés à maintenir pour percer le mystère du peuple Elfique. Ainsi, dans l’hiver qui l’avait vu apparaître, la future Baptistrel poussa son premier cri. Celui déchirant d’un nouveau-né pour qui l’air n’était que douleur dans ses poumons qui aspirait pour la première fois cette bouffée de vie. Et si un Baptistrel avait pu lui chanter son chant nom la note majeure qui aurait retenti était Ela. Cette note qui allait la porter toute sa vie et qui s’exprimait déjà par sa naissance. Atypique elle l’était et l’expression de sa destinée se poursuivait dans cette note. Les premières années qui suivirent sa naissance, la petite Llyïah suivit ses parents dans leurs pérégrinations. Long et terrible chemin qui les mena dans diverses situations plus difficiles les unes que les autres. Mais qui les emmenaient toujours plus loin ; ils passaient les différentes frontières d’Armanda, sans pour autant trouver des réponses à leur question : Qu’est-ce qui pourrait sauver le peuple elfe de sa perte ?
Les années passaient et Llyïah grandissait, malgré l’isolement ses parents lui apprirent ce qu’ils savaient et elle se révéla excellente. Les deux érudits se relayaient pour enseigner à leurs filles le savoir qu’ils détenaient. Ainsi, malgré le peu d’éducation qu’on aurait pu croire qu’elle allait recevoir, sa famille pallia les lacunes possibles. Et le passage dans des villes et villages terminaient cette œuvre bien commencée, chaque lieu visité était une occasion pour l’enfant d’apprendre davantage. Mais surtout pour voir le monde qui lui faisait défaut. Car pendant plus de cinquante de vie elle ne connut, presque uniquement, que Dorilys et Kennard. De cette époque, elle conserva le goût de la solitude. Enfant, les inconnus l’effrayaient et cette peur s’accru lors des brèves rencontres avec les vampires. Mais cette peur devait se muer vers quelques choses de plus féroce dans son cœur. Ce fut lors de sa soixante-quinzième année de vie que son destin bascula. Son existence aurait pu rester telle quelle, mais un évènement empêcha que sa destinée fut celle d’une érudite en quête de réponse. Lors d’une errance trop poussée vers les contrées vampiriques la petite famille se fit encercler. Ce n’était pas qu’un ou deux Vampires isolés cette fois-ci, mais bien un nombre que deux elfes adultes ne pouvaient repousser qu’avec difficulté. Dans le combat Dorilys, sa mère, mourut sous les coups des bêtes pendant leur fuite.
Après cette perte, Kennard fut inconsolable et Llyïah choquée par les visions qu’elle avait vues cette journée-là. Ses blessures étaient mentales au lieu d’être physique, laissant dans son cœur une plaie béante qui n’était toujours pas refermée des années plus tard. Dans leurs déroutes, ils mirent cap vers le Bois Elfique, Kennard tenait à ce que le dernier membre de sa famille encore en vie, le reste et soit en sécurité. Ainsi, cet évènement sonna le glas des recherches ouvrant une nouvelle vie à ces deux personnes blessées à vif.
___ L’hallali résonnait en cœur avec la note Oen qui s’ajoutait dans l’être de deux personnes. Le retour aux pays leurs prit plusieurs mois, temps qui tint des allures d’éternité pour Kennard. Il n’arrivait plus à démêler la différence entre ses souvenirs et la réalité, l’elfe était perdu dans les miasmes que la mort de sa femme avait entrainés. Mais le début de la délivrance arriva un matin de printemps, les prémices du bois Elfique se profilèrent à eux. Laissant ses ramures majestueuses projeter leurs ombres sur Llyïah, qui pour la première fois apercevait la terre de ses ancêtres. Malgré la peine tapie au fond de son cœur, la jeune elfe sut qu’elle ne voudrait plus quitter ce lieu pour tout l’or du monde. Et l’avancée dans la forêt confirma son impression, sentiment qui prenait petit à petit une place importante dans son être pour vibrer à l’unisson. Cependant, l’enfant réalisa bien vite que le lieu ne répondait pas harmonieusement avec les êtres qui le peuplaient. Llyïah découvrit avec horreur que la Capitale Elfique était bien peuplée…TROP peuplée même….Et pourtant personne qui les attendait. Les Alzur étaient partit depuis plusieurs centaines d’années et ce qui leur restait de famille se résumait à un dé à coudre de cendre. Quant à leurs anciens amis, le temps avait effacé la place qui leur était réservée. Mais l’essentiel pour Kennard était qu’ils arrivaient sain et sauf dans la Capitale.
A partir de là, Llyïah commença à joindre des classes pour continuer l’apprentissage qu’elle avait débuté avec ses parents. Et elle se jeta à corps perdu dans cette tâche, les enfants ne lui plaisaient guère et entendre leur piaillement constant lui mettait les nerfs à vif ; Ainsi, pour oublier le passé et le présent, la petite elfe étudiait. C’est là qu’elle se rendit compte que son intelligence pouvait lui permettre d’allez plus loin, et c’est ce qu’elle fit durant des longues années. Les grimoires de magie Elfique et Humaine furent à de nombreuse reprise ses oreillers, ils la transportaient dans un monde à l’abri de tous. Et avec la forêt c’étaient les choses qui la faisaient se sentir bien.
Pourtant, un jour qu’elle se promenait parmi les ramages des sous-bois. Sa tranquillité vola en éclat. La jeune fille distingua un jeune elfe qui était de son âge ; elle le savait car Llyïah l’avait vu à maintes reprises. Mais il n’était pas seul, il était en compagnie d’une fille. Ce fut elle plus que le garçon qui la mit sur la défensive, quelque chose chez elle l’inquiétait. Par sécurité, la future Baptistrel se cacha à l’abri d’un bocage, tâchant de faire le moins de bruit possible. Llyïah se revoyait au temps ou elle voyageait avec ses parents et qu’elle devait se cacher de vampire. Car c’était ce qu’elle avait cru voir en présence de Lorenz. Pourquoi marchait-il avec cette étrangère ? Car elle n’était pas assurément une elfe, elle avait la grâce du beau peuple…Mais cette fille avait quelques choses d’autres qui lui rappelait étrangement ces êtres qui avaient tués sa mère…
A partir de ce moment, elle se mit à surveiller le garçon, Lorenz qui bien qu’il fût sur la défensive, était bien trop étourdi pour la remarquer, elle qui passait son temps à se faire discrète depuis son retour chez les elfes. Llyïah devait s’assurer que l’étrangère était une vampire, mais elle ne pouvait pas s’approcher trop et encore moins faire durer son observation, sinon l’être de la nuit, si cela en était une, allait la remarquer. Mais, avec les jours qui défilaient, sa première impression se mua en certitude. C’était un vampire ! Comment pouvait-il trahir ainsi son peuple ? Un sentiment violent, proche de la haine, se mit à sourdre en elle et l’emporta dans des rivages qu’elle aurait aimés ne plus connaitre.
Son être tout à cette découverte, elle courut prévenir la famille Wintel. L’elfe courut à en perdre haleine, et c’est ainsi qu’elle se présenta à la demeure familiale : le souffle court, ses joues rosies par la course qu’elle avait effectuée. Mais la suite de la situation ne fut pas aisée, Llyïah malgré sa jeunesse savait qu’elle portait un coup qui allait atteindre l’intégrité de toute un groupe de personnes. Mais, il fallait les prévenir ! Si une vampire avait pu arriver jusqu’à eux, d’autres pouvaient envahir le Bois. Après une longue discussion Llyïah convainquit la famille de Lorenz. Ils avaient remarqué son comportement étrange et ses allées venues, mais les pauvres gens n’avaient jamais imaginé que leurs fils fréquentaient….Une vampire… L’instant de stupeur passé, ils se mirent en marche pour rejoindre le couple maudit. Peut-être que s’ils avaient su qu’ils allaient perdre davantage que leur honneurs, les membres de la famille Wintel auraient surement hésité avant de se rendre à tombeau ouvert vers la clairière où ils découvrirent les deux tourtereaux. Llyïah avait mené ces personnes d’un pas décidé, avec sur le front un pli qui montrait sa conviction. Déterminée elle l’était. Mais elle était encore plus haineuse. A nouveau l’une de ces créatures qui avait emporté sa mère se présentait sur sa route. Au moins celle-ci allait payer pour les crimes des autres.
Elle était présente dans le cercle qui entourait les amoureux, son regard émeraude brillait de dégout. Elle confirma dans un cri que cette femme était la vampire, signant l’arrêt de mort des deux êtres…L’une quitta définitivement la terre d’Armanda, l’autres bascula dans un autre monde. L’elfe vit Lorenz s’écrouler, mortellement atteint, il était perdu pour sa famille et pour toute la communauté Elfique. Malgré la haine qu’elle éprouvait pour lui, Llyïah ne pu retenir un pincement dans son cœur. Elle perdait l’un des rares êtres de son âge….
___ La note d’Ys était parfois dure à supporter, surtout lorsque l’âge était encore tendre. Et pour Llyïah l’isolement dans lequel elle se retrouva fut pire que lors de son retour en terre Elfique. La jeune fille avait une place importante dans le drame qui touchait la famille Wintel. Et pour beaucoup même si Lorenz était à blâmer, la jeune Alzur l’était tout autant. Son père ne lui avait-il donc pas apprit à se mêler de ses affaires ? C’était une pluie de reproche qui s’abattait sur elle et sur l’unique membre de sa famille. Ils creusaient le gouffre qui la reliait avec son futur, car sans eux, jamais elle n’aurait connu Alaric. Malheureusement, il emporta son père, trop affecté par la perte de sa femme. Malgré cette douloureuse période, elle la porta quarante ans plus tard vers ce qui allait être sa vie. Un jour alors qu’elle s’isolait dans la forêt en compagnie d’un nouveau livre de magie. La jeune fille fit une rencontre étonnante : un voyageur qui revenait au pays. L’homme avait entendu l’un des chants qu’elle aimait fredonner pour accompagner son étude et il avait poussé la curiosité jusqu’à venir voir à qui appartenait cette voix envoutante. Il l’écouta un moment avant de sortir la jeune elfe de son étude et des deux, nuls ne sut qui eut le plus peur lors de ce premier échange. Lorsque les premières paroles franchir la barrière des lèvres de l’inconnu, Llyïah surprise et effrayée poussa un long et puissant cri. Brisant par la même occasion la paix de la forêt et les oreilles sensibles de l’elfe, qui ne s’attendait pas à une réaction si explosive.
Le premier contact prit et la glace brisée, leurs relations se fit plus posée malgré ce début mouvementé. Alaric qui avait été attiré par la voix de l’adolescente avait trouvé en la personne de Llyïah sa future apprentie. Mais, il remarqua vite que la jeune fille était réticente à engager une relation quelconque avec une personne. Alors, devenir son élève…. Cela allait devenir épique… Et ce fut homérique. Llyïah avait un caractère méfiant, taciturne et sa jeunesse n’aidait pas. Ajouté à cela le verbe haut et la réplique frondeuse, la jeune fille n’avait guère envie qu’on l’approcha et encore moins d’aborder qui que ce fut. Pourtant petit à petit Alaric réussit à calmer les appréhensions de l’enfant, car c’était ainsi qu’il la voyait avec ses deux cent années supplémentaires. Une enfant qui avait besoin de réconfort. Pourtant malgré les vibrations qu’Alaric percevait autour de la petite, il savait que ce qu’il avait à lui offrir allait être salvateur. Ainsi, il prit son mal en patience et commença des leçons d’un ordre tout à fait différent : les relations sociales. Le Baptistrel ne pouvait permettre qu’un futur membre de l’ordre fût aussi méfiant envers les autres êtres vivants et malgré le talent qu’il avait repérés chez Llyïah. Cela ne faisait pas tout.
Les années s’écoulèrent et l’évolution de la jeune fille se fit lentement mais surement. Malgré un goût prononcépour la solitude Llyïah commença à s’ouvrir au monde. Mais surtout, elle découvrit qu’on pouvait chérir une relation humaine. Avec Alaric la jeune elfe découvrit les autres facettes qu’elle n’avait pas réussi à découvrir. Elle approfondit son amour pour la musique. Malgré que l’homme ne lui enseignât pas la fonction de Baptistrel, il ne pouvait renier ce qu’il était, ainsi Llyïah eut tous le loisir de découvrir le monde de ces chanteurs. Elle finit elle-même par demander à Alaric de la prendre comme apprentie et à partir de cet instant ses jours furent scellés.
Le bonheur qu’elle avait commencé à goûter par la simple présence du Baptistrel se mua en une félicitée de tout les instants. Llyïah apprit à percevoir le monde d’une toute autre manière, réalisant qu’il était encore plus merveilleux qu’elle ne l’avait imaginée. Elle était entrée à un âge excessivement tendre dans l’ordre, mais malgré son apparente jeunesse elle devint une Baptistrel a part entière à l’âge de 167 ans. Plus jeune encore que n’importe quel autre membre de l’ordre. Alaric ne s’était pas trompé lorsqu’il l’avait découvert aux abords de la forêt, pourtant il avait créé un sérieux doute chez ses confrères dans les premiers temps. Doute qui fut balayé par l’avalanche Llyïah, elle avait découvert son élément et s’y entendait pour démontrer sa motivation. Elle se croyait devenir mage, mais cette symbiose avec la nature lui fut plus bénéfique. Pourtant ce n’était pas pour ça que la Baptistrel se reposa sur ses lauriers, les premières années elle poursuivit son entrainement en perfectionnant ses chants grâce à l’aide d’Alaric, qui en maître dans son art l’aida à atteindre les buts qu’elle s’était fixé. Même si lors de ces années leurs relations ne furent plus uniquement amicales et académiques, elle apportât la pierre qui manquait au cœur de Llyïah. La présence de l’être qu’elle chérissait le plus au monde et ceux pour la fin de sa vie (ou presque…). Alaric avait abaissé les barrières qu’il maintenait à cause de la jeunesse de son ancienne apprentie.
Ce fut dans cet état de félicitée que la jeune Baptistrel fit ses dernières preuves à la Rhapsodie. Ses talents furent mis à contribution pour la communauté, elle aidait à ce qu’un équilibre s’installe malgré les troubles que provoquaient les vampires. Sa verve, si dur autrefois, s’était transformé en discours qui transportait les êtres et les ralliait sous sa bannière. Et dans ce défilement d’année la consécration arriva. Le conseil des Baptistrels la fit l’une des leurs, mieux, elle devint la Gardienne des Préceptes, celle qui gardait les êtres et le savoir. À partir de cet instant, elle mit un point d’honneur à faire appliquer ses idées, elle tentait de porter le peuple Elfique au-delà du conservatisme que la famille Royal maintenait. L’une des premières choses qu’elle fit lors de son ‘mandat’ fut l’intégration des humains dans l’ordre des Baptistrels. La jeune femme avait appris à les connaitre dans sa jeunesse et seule sa peur de l’inconnu l’avait empêchée de comprendre entièrement les possibilités de ce peuple. Et elle souhaitait que le peuple Elfe retrouve des alliés si précieux, malgré cette paix qu’il fallait maintenir.
Parmi ces succès, elle eut droit à un autre plus personnel et lié à son couple avec Alaric. Lors de ses trois cent ans elle mit au monde une petite fille. Rare étaient les naissances parmi les elfes, mais elle fut fêté dignement et le petit ange fut nommée Dorilys, en l’honneur de sa mère. Mais, elle ne put s’abandonner longtemps dans les bras de la maternité. Elle devait maintenir son rôle, ainsi le poursuivit sa vie.
La Gardienne des préceptes donna sa vie entière à la Rhapsodie et encore aujourd’hui chacune de ses fibres clame haut et fort le chant du monde.
___ La gardienne des Préceptes battit rapidement la mesure avec ses longs cils, elle sortait de la rêverie que les paroles de son apprentie avaient fait remonter à la surface de son être. Dans des gestes lents tel une funambule, elle se remit à pincer les cordes, les unes après les autres, elles reprirent la douce et puissante musique qu’elles laissaient échapper. « En tous cas, j’espère ardemment que tu as apprécié ces années en ma compagnie. Je n’ai pas toujours été des plus douces comme maître. » C’était un doux euphémisme, Llyïah était exigeante autant envers elle-même qu’avec les apprenties qu’elle prenait sous son aile. « Mais je suis fière de t’avoir eu comme apprentie et de bientôt te compter parmi les Baptistrels. » Oui une nouvelle Baptistrel…Une qui ne remplacerait jamais la place qu’Alaric tenait dans son cœur, mais qui pouvait être inestimable pour leur ordre si restreint. Alaric…Son amour qui était maintenant mort depuis deux cent ans….Il avait à peine connu Ruyven, leur petit-fils, qui était son portrait tout craché…
« Il est temps pour nous de repartir nous occuper de ces malheureux. » Par ces mots, elle conclut cet instant de paix qui était si précieux pour tous les êtres.
FIN
- Liens familiaux :
Depuis longtemps, elle ne possède plus une famille à part entière. Sa mère était morte lors d’un des innombrables raids Vampire. Llyïah eut l’occasion de garder son père encore une centaine d’années supplémentaires ; Kennard trop affecté par la mort de sa femme, la rejoignit rapidement, selon les notions Elfiques du terme, dans le monde des esprits.
Sa vie aurait été morne si elle n’avait connu que ces deux êtres qui l’avaient quitté bien trop tôt. Malgré son manque de goût pour les mondanités, elle sut compter sur un certain nombre de personnes pour avancer et spécialement sur Alaric Reivan ( aujourd'hui disparu), qui fut son maître pour devenir Baptistrels, mais surtout son unique amour et mari. De leur mariage naquit une petite fille, Dorilys. Qui leur offrit, il y a deux cent ans, l’honneur d’accueillir dans le sein de leur famille une petite merveille : Ruyven.
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- Petite présentation : Euuuuhhh, présentement je suis incapable de me décrire réellement. La seule chose de fixe est que je suis de sexe féminin x’). Car d’ici juin (logiquement), je change de Pays et le reste est incertain ^^.
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- Particularité RP : Si on me dit : « prend ton temps». Vous pouvez prendre votre mal en patience pour voir arriver le post x’). Je suis dyslexique, mais on ne le remarque généralement pas sur le rp, ce serait plus dans le flood ;-).
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Dernière édition par Llyïah Reivan le Mer 2 Jan 2013 - 14:24, édité 28 fois |
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