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| Une bagarre à l'Auberge [Terminé] | |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Lun 17 Déc 2012 - 19:11 | |
| Le soleil était haut dans le soleil et les oiseaux chantaient. Sur la piste qui serpentait entre les collines, on voyait un cheval monté par une jeune femme. C'était en fait Elaniel, chevauchant Murmure. L'elfe avait son arc sculpté dans le dos, avec son carquois remplis de flèches. Elle était habillée, comme d'habitude, d'une tunique et d'un pantalon en lin couleur fauve, avec des bottines en écorce souple. Elle murmura un mot d'encouragement à Murmure, qui commençait à fatiguer du voyage, puis tourna son regard vers le ciel, ou passait un vol d'hirondelles. Elle leva le bras et un des oiseaux noirs au poitrail blanc vint se poser sur son doigt. Il la regarda de ses yeux ronds, fit un timide "tchip !" et retourna auprès des ses semblables. Elaniel sourit et reporta son attention sur la route. Environ deux lieues les séparaient de Gloria, et l'elfe voyait déjà le haut des plus hautes tours se profiler au loin.
Enfin, elles arrivèrent aux lourdes portes de la cité. Elles étaient gardées par deux hommes, qui surveillaient le flot de gens continu qui entraient ou sortaient de la ville. Peu habituée à ce monde, Elaniel continua à cheval. Elle s’aperçut vite qu'il était plus simple d'aller à pied et descendit donc de selle. Elle chercha une écurie, ou elle laissa Murmure aux bons soins du palefrenier. L'elfe détestait laisser sa jument comme ça, mais pas le choix dans une ville pareille.
Elle ressortit dans la cité, puis se dirigea à l'adresse qu'on lui avait donnée. Elle arriva devant une boutique, petite mais propre et chaleureuse. Le carillon tinta lorsqu'elle poussa la porte, et un homme à la barbe poivre et sel vint l’accueillir.
-Bonjour mademoiselle. Vous venez pour mes magnifiques flèches ? dit-il en faisant un geste ample vers les étagères de sa boutique. -Oui. Mais je n'achète pas au hasard, me laisseriez-vous tester vos meilleures ? L'homme la laissa faire, et lui prêta sa plus belle flèche, qu'il vantait être la plus précise du royaume. L'elfe, peu convaincue, pris l'objet et tendit son arc, visant la cible au fond du magasin. La flèche se planta dans le rouge, quasiment au centre. -Pas assez précis. commenta Elanel devant l'air déconfis du vendeur. Elle pris une de ses propres flèches et tira de nouveau vers la cible. Elle coupa la flèche précédente en deux et se planta au centre. -Ça au moins c'est bien. L'elfe récupéra sa flèche et sortit de la boutique, devant un vendeur ébahi. Elaniel, fatiguée du voyage de sa forêt à la cité, se mit en quête d'une auberge. Elle en dénicha une dans les quartiers moyens. La nourriture ne semblait pas trop indigeste, et l'endroit était dans l'ensemble assez propre. Si on ne faisait pas attention à l'odeur de lard et aux souris qui se promenaient sur le plancher. Elle commençait vraiment à s'ennuyer lorsqu'il y eut de l'agitation vers le fond de la boutique. Elle pris son arc, au cas ou, et observa la scène. |
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| Sujet: Re: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Mar 18 Déc 2012 - 22:30 | |
| Gloria... Gloria la Magnifique comme on l'appelait, un nom qui faisait bien rire les habitants du quartier pauvre. Oh certe lorsqu'on arpentait les couloirs du fastueux palais ou les avenues du célèbre quartier riche ou même à la limite les rues animées du quartier marchand alors là oui on pouvait se dire que la ville était belle, belle et puissante, puissante et gigantesque. Voir les vêtements somptueux des membres de la famille royale, les tenues bien coupées des bourgeois et les habits impeccables des marchands pouvait faire croire à tort que la magnificence était une généralité dans la cité. Quelle erreur !
C'est à cela que songeait Mélusine en marchant d'un pas vif dans le quartier pauvre, évitant avec la dextérité de l'habitude les immondices plus ou moins malodorantes qui s'entassaient en plein milieu des rues. Depuis combien de temps n'était-elle pas revenue par ici ? Cela commençait à dater, il fallait dire qu'elle avait été très occupée à courir les routes avec sa horde afin de mieux détrousser les marchands ambulants. Elle revenait à présent comme elle le faisait régulièrement depuis des années, les poches pleines d'argent mais la bourse bien dissimulée sous sa cape de grosse laine qu'elle avait choisi avec soin. Bien entendu elle avait maintenant de quoi se payer des vêtements de soie, mais elle avait passé suffisament d'années dans ce quartier pour savoir qu'elle ne survivrait pas plus de quelques minutes attifée comme une Dame au sein de ces rues. Encore que... D'un regard agacé, elle observa les deux hommes qui la suivait. Dracos... Elle aimait ses loups plus que tout mais pourquoi n'étaient-ils pas capable de la laisser respirer plus de quelques minutes ? Elle avait grandit dans cette ville, il lui semblait bien qu'elle serait capable de s'y débrouiller toute seule ! Elle songea un instant à aller directement les trouver pour leur passer un savon puis conclut qu'elle n'avait pas de temps à perdre avec cela, ça les amusaient de la suivre ? Grand bien leur en fasse !
Profondément plongée dans ses pensées, elle ne vit pas le chariot qui arrivait en sens inverse et qui manqua l'écraser sur place. Le conducteur l'insulta tandis qu'elle sautait directement dans les bras d'un vendeur à la sauvette afin d'éviter de se faire écraser. Surprit, celui-ci en laissa tomber sa marchandise :
"Oh ! Pardonnez moi !"
Désireuse d'éviter une scène, elle lui fit son plus beau sourire en espérant que cela n'irait pas plus loin mais elle se rembrumit bien vite en voyant qu'il la fixait, la bouche grande ouverte :
"Mélusine ?"
Danger... La jeune femme avait toujours eu une excellente mémoire des visages et il ne lui avait fallu que quelques secondes pour reconnaître Beltran, un filou de marchand qu'elle s'était faite un plaisir d'arnaquer et au final de dépouiller il y avait de cela quelques années. Il savait parfaitement qui elle était, ayant travaillé avec elle comme partenaire pendant longtemps, il fallait bien qu'elle vende ses marchandises quelques part après tout... Le premier moment de surprise passé, il ouvrit grand la bouche pour appeler les gardes...
... Et la referma aussitôt, le visage violacé et les yeux exorbités. Elle venait d'utiliser sa botte secrète, l'arme de la dernière chance "par Mélusine Lorey". Un coup de pied dans l'entrejambe soigneusement dosé pour être... Fracassant ! Le temps qu'il retrouve son souffle et revienne autant de sa surprise que de sa douleur, elle serait sans doute très loin, noyée dans la foule et dans l'agitation perpetuelle de la cité. Mélusine 1, Beltran 0 !
Par sureté, elle remit tout de même le châle qui lui cachait le visage. Elle avait de nombreux complices dans le quartier pauvre et d'ailleurs aucun de ses habitants n'avaient pour habitude de donner le moindre renseignement à la garde mais ce n'était pas une raison. D'ailleurs son rendez vous n'était pas par là, elle allait devoir passer l'enceinte qui menait au quartier marchand. Facile non ? Dans neuf cas sur dix les gardes ne regardaient même pas qui entrait et qui sortait, ce n'était pas comme si elle avait essayé de s'insinuer dans le quartier riche ou le palais après tout.
"Et dites vous là ! Montrez votre visage !"
Elle se figea, les muscles en éveil. Quelle journée décidément ! Combien de fois avait-elle passé cette enceinte sans le moindre problème ? Et voilà qu'aujourd'hui, elle tombait sur un garde plus zélé que les autres, c'était vraiment trop bête... Se faire capturer de cette façon serait idiot, il n'en était pas question. Elle s'approcha de celui qui l'avait appelé, réfléchissant à toute allure et excluant d'emblée l'idée de lui faire subir le même sort qu'à Beltran, cela serait assurément une très mauvaise idée. Par contre ce qu'elle pouvait faire c'était... ... Ah les pots de vin ! Rien de tel qu'un rapide échange sonnant et trébuchant pour faire disparaitre toutes les difficultés. Soudainement oublieux de sa propre demande, le garde retourna à ses affaires, la laissant passer tranquillement, les poches un peu moins lourdes certes mais la liberté n'avait pas de prix n'est-ce pas ?
Il ne lui fallu ensuite que quelques minutes à peine pour arriver à l'auberge où elle avait rendez vous. Satisfaite d'être à l'heure, elle entra avec circonception, ayant déjà subit quelques tentatives de pièges de la part de partenaires qui auraient parfois préféré toucher la prime sur sa tête que faire affaire avec elle. Cette fois néanmoins son partenaire du moment semblait honnête. Enfin, honnête n'était sans doute pas le bon mot mais au moins il tenait parole. Il était là, petit homme sec et nerveux qui ne cessait de jeter des regards autour de lui. Elle le rejoignit à sa table, craignant un peu qu'il n'attire l'attention à force de suer comme il le faisait. Esprits miséricordieux, n'avait-il jamais vu une voleuse de sa vie ? Certes à traiter avec elle il risquait ni plus ni moins qu'une moitié de vie en prison mais tout de même !
"Vous avez la marchandise ?"
"Vous avez l'argent ?"
Echange laconique, jeté à voix basse entre deux êtres qui ne souhaitaient bien entendu par s'éterniser. Ces moments étaient les plus dangereux dans la vie de Mélusine, voler était une chose, revendre les marchandises pile sous le nez de l'Empereur dans sa propre ville en était une autre. Le marchand plongea la main dans sa poche, la faisant bondir :
"Ne le sortez pas maintenant ! Vous le laisserez sur la table avant de sortir. Votre marchandise se trouve à l'extérieur de l'enceinte principale, au sud est de la ville. Mes hommes vous aideront à charger le tout."
Il hocha la tête, hésita :
"Vous ne recomptez pas la somme ?"
Elle eut un sourire charmant derrière son châle
"Pourquoi cela ? Vous n'auriez tout de même pas l'idée d'escroquer La Louve Sir Guirlo ? Vous devez bien vous douter que mes loups vous retrouverons ?"
Elle l'observa tousser, puis rougir. Apparemment surprit qu'elle connaisse l'identité qu'il avait mit tant de soin à cacher. Décidément, elle n'aimait pas beaucoup traiter avec les débutants. Elle grogna, agacée :
"Déposez la bourse, ajoutez ce qui manque et filez. Maintenant."
Balbutiant et suant toujours autant, le bonhomme s'exécuta en vitesse avant de se lever de table avec une hâte proche de la frénésie. On repassera pour la discrétion... Mélusine ferma à demi les yeux derrière son voile rouge, ce que la vie était épuisante parfois...
Le tintamarre qui s'éleva alors la fit les réouvrir aussitôt, effarée. Non seulement il débutait mais en plus il n'était franchement pas doué pour ce métier ! Dans son empressement à quitter l'auberge, Guirlo était rentré de plein fouet dans ce qui semblait bel et bien être un colosse, colosse qui lui même en avait renversé un autre, qui était venu fracasser une table, qui avait fait tomber une serveuse, qui avait renversé son hydromel sur un groupe de client, qui... On aurait pu continuer longtemps comme ça, la réaction en chaîne typique des auberges quoi... Et que se passait-il dans ces cas là dans les auberges ? Une bagarre, bien entendu !
Le bruit du premier coup de poing s'écrasant sur une face qui n'y était absolument pour rien dans cette histoire lui fit décider qu'elle était restée bien assez longtemps en cet endroit. Elle se leva pour ficher le camp, trébucha sur un corps qui venait de s'écraser gracieusement devant elle, manqua renverser une autre table et reprit son équilibre de justesse en tombant nez à nez avec... Une Elfe ? Tiens... On les voyait rarement en dehors de leur forêt ceux là ! Le vacarme était à présent indescriptible dans l'auberge entre les beuglements des bagarreurs, les couinements des blessés, les protestations de l'aubergiste et le bruits des objets volant en éclats. Elle prit son élan une deuxième fois en espérant trouver le chemin de la sortie mais le foule se serrait contre elle, on lui marchait sur les pieds, on la poussait dans le dos, on essayait de l'assommer (et quoi ! Elle ne faisait pas partie de la bagarre, si ?). Dans un réflexe tout à fait honorable elle évita un coup de pied et fracassa une chope qui passait par là sur une autre tête qui passait par là aussi... Faisait-elle partie de la bagarre celle là ? Aucune idée, trop tard... Commençant à s'échauffer, elle joua des coudes pour atteindre la porte, cogna un tibia, puis un deuxième, cassa un nez d'un coup de coude et... Termina sa course dans un énième colosse qui barrait le chemin. Zut alors, ils poussaient comme des champignons ces gens là ! Elle leva les yeux vers lui, notant qu'après tout il n'était pas si grand que cela mais certainement plus grand et baraqué qu'elle. Pas de chope sous la main... Les bottes épaisses qu'il portait promettait une efficacité discutable à ses habituels coups sur les tibias, quand aux coups de coude ils étaient inutiles vu les protections de cuir qu'il portait. Elle le foudroya du regard, ah ainsi donc il ne voulait pas se pousser ? Un cri résonna derrière eux, la garde ? Déjà ? Plus le temps de réfléchir... Avec un sourire angélique fort heureusement caché derrière le voile rouge elle visa non sans un soin pervers et lâcha pour la seconde fois de la journée son coup ultime. Encore un qui n'aurait jamais d'enfant, mais au moins elle pourrait passer lorsqu'il serait à terre, occupé à soigner ses attributs...
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| Sujet: Re: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Mer 19 Déc 2012 - 0:22 | |
| Gloria... Klaus ne connaissait pas réellement cette ville, ayant vécu la plupart de son temps au sein du Royaume Elfique les voyages en dehors de ce dernier se faisait assez rare, bien sûr il y avait déjà mis les pieds pour pister un ou deux vampires, ou encore pour faire une petite escale, mais il ne s'éternisait pas, n'étant pas habitué au comportement humain, il supportait assez mal leur écart de conduite et à plusieurs reprises l'homme en est déjà venu aux mains ne préférant pas faire usage de la magie ici, les conséquences pour les bâtiments et pour sa réputation seraient désastreuses s'il ne se contenait pas. Mais aujourd'hui, il n'avait pas d'autre choix que de s'y rendre, sa rencontre avec ce Merithyn avait été quelque peu décisive pour la suite des évènements, depuis qu'il avait trouvé dans cette Bibliothèque un bout du Chant perdu par le père Fondateur de l'ordre des Baptistrels, il avait en plus de son divertissement de chasse habituel un nouvel objectif, récupérer les morceaux restant afin de venir en aide à l'Elfe au plus vite. Cependant, il ne savait pas vraiment où chercher et pour cause, rechercher des morceaux de parchemins censés être disparu relève du miracle, la chance avait été avec lui au Royaume Sylvestre, mais rien ne dit qu'elle serait encore avec lui maintenant. Avant même de pénétrer dans l'enceinte de Gloria, il observait d'une colline la vue imprenable qui s'offrait à lui, les constructions humaines étaient vraiment spectaculaires. On pouvait apercevoir de là, Quatre tours soigneusement réparties autour de la première muraille protégeant l'immense ville fortifiée, il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour se rendre compte que cette ville avait été construite de façon à obtenir la meilleure défense qui soit contre l'ennemi. Il y avait apparemment plusieurs murailles séparant les divers quartiers de Gloria, contrairement aux Elfes qui eux ont des constructions beaucoup plus naturel et plus agréable à l'oeil, cette ville dégageait tout de même quelque chose d'assez attrayant. Finalement après une longue hésitation et après avoir laissé le vent s'engouffrer dans sa capuche suffisamment longtemps, il s'avança lentement vers les portes de l'immense citée restant sur ses gardes et veillant à ne pas percuter quelqu'un. Klaus passa les portes en baissant un peu plus sa capuche en croisant un groupe de garde, il n'était pas inquiété dans la ville, mais ne voulait pas paraître plus suspect qu'il ne l'était déjà donc autant se faire le plus discret possible.
Rapidement l'envie de faire une pause se fit ressentir, après tout le trajet menant jusqu'ici avait été assez éprouvant d'autant plus qu'il n'était pas très bon cavalier et préférait marcher quitter à mettre plus de temps prévus pour atteindre sa destination. Pour cela il lui fallait trouver une petite auberge à l'apparence plus ou moins agréable, actuellement, il se trouvait dans les quartiers pauvres de Gloria et pourtant il s'y sentait bien, peut-être était-ce le fait qu'il n'y ait presque aucun garde dans ses parties de la ville, ce n'était pas pour lui déplaire si ce n'est que les odeurs et les gens peu fréquentables qui s'y trouvaient rendait la progression assez difficile quand on en avait pas l'habitude. Klaus coupa sa respiration l'espace d'un instant, l'odeur des urines se faisait beaucoup trop forte pour son petit nez délicat, accélérant l'allure, il observait autour de lui des enfants et adultes dans en piteuse état avec la peau sur les os et par-dessus tout certainement quelques maladies diverses et variées pour la plupart de ces charmants personnages. Pour couronner le tout, les ruelles étaient étroites au point d'en être presque étouffante, les gens étaient presque les uns sur les autres, heureusement qu'en approchant le Quartier Marchand les ruelles semblaient s'élargir légèrement tandis que la beauté des constructions s'amélioraient par la même occasion, il s'agissait là simplement d'un simple Quartier de Commerçants et néanmoins celui-ci apparaissait beaucoup plus agréable, qu'en était-il des quartiers riches et le palais. Ici, il y avait de tout, bijoutier, armurerie, apothicaire et autre, mais rien de bien intéressant pour Klaus. Il savait pertinemment qu'il ne trouverait pas ce qu'il cherche ici, il fallait récolter des informations, mais avant tout, un peu de nourriture. Il ne restait plus qu'à trouver un endroit convenable pour s'y ressourcer, au loin il y avait une taverne à l'apparence assez agréable et puis au loin une ronde de garde approchait à grands pas vers lui donc autant sauter sur l'occasion.
Il poussa alors lentement la porte de l'auberge laissant diverses odeurs l'envahir, levant de justesse le pied pour laisser passer ce qui s'apparentait à un rat ou peut-être une souris peu importe, il ne s'attarda pas dessus préférant se diriger rapidement vers le comptoir pour aller commander de quoi se désaltérer. Klaus fut rapidement servit et alla s'installer à une table un peu plus loin ne prêtant pas de suite à tout ce beau monde l'entourant, à vrai dire il n'en avait que faire, moins il croiserait leur regard et moins il s'attirerait d'ennui. Mais sa légendaire curiosité refit rapidement surface lorsqu'il observa ce qui semblait être une Elfe entrer dans l'auberge, quelque peu surpris il ne s'attendait pas du tout à en voir ici lui qui les avaient fuis pour entamer sa quête personnelle pour venir en aide à ce qui est a priori un ami. Rapidement, un inconnu vint troubler sa tranquillité avec une haleine plus que fétide.« Hey toi là... Hic ! Je n'ai pas déjà vue ta ça...hic...le tronche quelque... hic... part ? » Il empestait l'alcool et parlait vraiment trop près de Klaus qui n'osait pas lever la tête de peur de rendre le peu de nourriture qu'il avait ingurgité lors de son trajet.« Pas si près, ton haleine m'indispose... » Puis il passa sa main devant sa tête pour chasser l'odeur nauséabonde qui se dégageait de l'individu, mais en vint. Il tourna alors lentement la tête pour lui répondre : « Je ne pense pas te connaître l'ami sinon j'aurais reconnu entre mille ce merveilleux parfum qui émane de toi. » Il est vrai que c'était plus que désagréable, surement un peu irrité par les propos tenus par le chasseur l'homme s'apprêta à lui envoyer une somptueuse droite, mais heureusement pour Klaus... Ou pour lui, un autre homme vint mettre un terme à cette discussion houleuse qui avait débuté, s'excusant brièvement envers le Chasseur. Visiblement, ils étaient tous les deux complètements saoules... Il fit un petit geste de la main pour saluer les deux hommes avant de reprendre son verre lentement pour le porter à ses lèvres et déguster sa boisson.* Finalement, je commence à me rappeler pourquoi je ne mettais pas les pieds souvent ici. Se penchant pour l'alcool m'a toujours un peu dérangé... C'est encore un miracle que je n'ai pas été pris à partie par quelqu'un d'autre en cette belle journée * Soudainement son regard se porta sur une inconnue qui fit son apparition dans l'auberge, elle se dirigea alors vers une table ou se trouvait un drôle d'homme, plutôt sec et quelque peu nerveux qui lui était déjà installé à une table où cette dernière alla s'installer par la suite, étrange situation dans une auberge en plein coeur de Gloria. Ce drôle de personne apparaissait plutôt nerveux jetant régulièrement des regards dans toutes les directions possibles comme pour s'assurer qu'il n'était pas suivi, bizarre. Klaus qui se voulait discret détourna alors le regard lentement sans pour autant arrêter de se poser des questions sur ce qui se tramait ici, jetant tout de même quelques rapides coups d'oeil en direction de cette inconnue dont le visage était en partit dissimulé par un voile rouge, il n'allait pas non plus la juger pour accoutrement d'autant plus que lui avait toujours sa capuche aussi sur la tête afin de se préserver du regard des autres. Fermant ses yeux en posant ses lèvres sur le verre pour le terminer il fut aussitôt rappelé à l'ordre lorsque ce qui était un semblant de début de bagarre retentit et sans même comprendre ce qui se passait un homme se rua sur sa table pour sauter sur le Chasseur qui n'eut pas le temps de réagir, il se retrouva rapidement au sol laissant un grognement s'élever avant d'envoyer un coup de tête sur son agresseur pour lui faire lâcher prise. Quand il se releva, impossible de comprendre ce qu'il venait de se passer, la situation si calme qui régnait ici un peu pus tôt avait laissé plage à un énorme pugilat dans lequel tout le monde était pris à partie. Par réflexe son regard se porta sur l'Elfe qu'il avait aperçu pour s'assurer qu'elle ne courait aucun danger, tentant vainement de se redresser sur la pointe des pieds pour observer par-dessus quelques ivrognes qui se livraient bataille, un coup de poing vint se loger dans l'estomac de Klaus qui tituba légèrement en se mettant les mains sur le ventre en essayant de récupérer son souffle, tout cela n'était plus vraiment de son âge les bagarres... Il préférait nettement la chasse.« Espèce de crétin. » Il inclina son torse vers l'avant pour esquiver une choppe de bière qui passait par là avant d'envoyer un coup de genou dans le premier venu pour se frayer un chemin vers la sortie, ce qui était légitime de sa part en restant ici les ennuis arriveraient plus vite que prévus. Sur le sol gisait de nombreux bouts de verres venant de bouteilles et divers ustensiles, sur la route il fallait éviter les coups qui fusaient dans tous les sens. Evidemment, la chance légendaire de Klaus refit surface, il prenait de nombreux coups allant du coude jusqu'au pied, il évita tout de même par chance une nouvelle choppe qui avait pour cible sa tête heureusement qu'il faisait preuve d'une sacrée résistance face à ces imbéciles. Après une lutte acharnée avec cette foule présente, il regagna la porte de sortie, poussant un petit soupire de soulagement, il se tourna une dernière fois pour apercevoir l'Elfe, Klaus ne pourrait pas partir si cette dernière était en danger. Quand soudainement, l'inconnue au voile rouge vint le percuter de plein fouet, elle leva alors les yeux vers lui, Klaus était un peu prit au dépourvu pour le coup. Jusqu'à ce qu'elle le foudroie du regard pour enfin apparaître tout comme lui aussi troublé d'entendre la garde approchée à grands pas, il ne manquait plus que ça... En voyant un sourire se dessiner sur le visage de la belle, le Chasseur comprit rapidement ce qu'elle avait en tête, mais elle apparaissait plus rapide que lui, il eut tout juste le temps de serrer les jambes pour freiner la course de son pied qui vint frapper les valseuses de l'homme. Le choc fut minime, mais suffisant pour qu'il ait une nouvelle fois le souffle coupé. Il déposa la main sur l'épaule de la jeune femme pour garder son équilibre et lui adresser quelques mots tout en reprenant son souffle qui se faisait plus lent que la normal :« Et bien... C'est si raffiné et élégant de votre part » Reprenant une grande inspiration, il observait les hommes se livrer batailler encore derrière elle pour reprendre : « Un simple excusez-moi aurait suffit je pense... » Affichant à son tour un petit sourire angélique ou presque il se redressa lentement peinant quelque peu suite au coup reçu et reprit : « Bien...keuf... A charge de revanche ma chère. » Puis il fit un pas de côté en tournoyant sur lui-même la paume tout d'abords ouverte en direction de la jeune femme pour enfin la refermer brusquement laissant échapper une onde qui propulsa cette dernière en direction de l'Elfe sur la table un peu plus loin qui avait son arc en main. Son petit sourire resta longuement affiché sur le visage du Chasseur qui se tourna vers la foule pour réitérer l'action et propulser tout ce beau monde dans un coin de l'auberge afin de mettre tout le monde d'accord sur la suite des évènements.« Ce qui est bien, c'est que je n'aurais pas eu à hausser la voix pour me faire comprendre pour le coup. » Son regard ce porta sur l'ivrogne qui l'avait interpellé tout à l'heure, il leva alors l'autre bras dans sa direction le laissant par la même occasion suer à grosse goutte. Quand soudain le cri des gardes pénétrant dans l'auberge se fit entendre ne laissant plus l'occasion à Klaus de réfléchir à quoi que ce soit, il venait de faire usage de la magie contre des humains, il serait très certainement prit pour cible rapidement. Changeant de direction avec sa main il visa un recoin de l'Auberge jusqu'à ce qu'un inconscient vienne lui sauter sur le dos au moment précis ou de sa main s'échappa une boule d'énergie visant à se frayer un chemin à travers le mur. Bien entendu, il aurait pu sortir par la fenêtre, mais la voie était bouchée par l'Elfe et l'inconnue qu'il venait d'envoyer promener par pur et simple vengeance. Une explosion énorme vint retentir créant par la même occasion un appel d'air important, une sortie improvisée venait d'être crée par les soins du chasseur à l'aide d'une boule d'énergie suffisamment dosée par ses soins pour ne pas faire exploser toute l'auberge ce qui aurait été plutôt malheureux pour lui et le reste des clients présents. il s'agissait là d'un des nombreux sorts qu'il maîtrisait à la perfection contrairement aux sorts Elfiques avec lesquels il éprouvait quelques difficultés...« Je crois que c'est ici que je sors. » Il s'inclina pour envoyer au sol l'homme qui l'avait agrippé réalisant par la même occasion une révérence et tirer sur sa capuche en jetant un regard moqueur aux deux femmes qui avaient été victime malencontreusement de la magie de Klaus, mais pour le moment il n'en avait rien à faire préférant s'engouffrer vers la sortie pour fuir la garde qui approchait ne se retournant même pas pour s'assurer qu'il était suivi, désormais une course poursuite en pleine ville allait surement débuter, encore fallait-il que la garde ne perde pas de temps à vouloir arrêter tout le monde pour trouver les différents coupables.* Ce n’est vraiment plus de mon âge. * [Hrp : Mélusine, j'espère que ma petite liberté ne te posera pas de soucis, ainsi qu'Elaniel, sinon je peux aisément modifier bien que cela vous donnera une bonne raison de me faire la peau haha ou essayer ]
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| Sujet: Re: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Mer 19 Déc 2012 - 15:50 | |
| Elaniel regarda, éberluée, la jeune femme qui venait d’atterrir sur sa table. En quelques instants, la bataille d’auberge était devenue une confusion générale. Ce qui était juste un divertissement pour l’elfe. Enfin un peu d’action ! Et en plus c’était drôle. L’homme qui venait d’envoyer valser la femme sur la table car elle l’avait frappé à un certain endroit avait démoli le mur et envoyé tout les clients au fond de la salle. Quel idiot ! Maintenant la garde accourait ! Pas étonnant, avec le bruit qu’il avait fait. Et maintenant il s’enfuyait !
Elaniel se leva alors, sans faire attention à la femme qui tomba, et sortit en emportant son arc et son carquois. Elle rejoignit l’homme à longues foulées souples. Il n’allait pas très vite et se ferai sans doute vite attraper à cette allure ! -Besoin d’aide ? lui dit-elle en essayant de déchiffrer l’expression qui se cachait sous la capuche.
Sans attendre la réponse, elle le dépassa en allongeant le pas et tourna à l’intersection suivante. Une chance que l’écurie n’était pas loin ! Elle entra assez vite, ouvrit le box de Murmure qu’elle enfourcha, et partit non sans avoir donné quelques pièces au garçon d’écurie. Elle flatta l’encolure de la jument qui partit au galop dans les rues bondées. Les gens se poussaient vivement sur leur passage. Mais peu importait à l’elfe. Elle rejoignit vite l’homme qui courrait toujours et semblait quelque peu essoufflé. Murmure se mit au petit trot aux côtés de l’inconnu, et Elaniel tendit la main.
-Monte. Je doute que tu puisses semer la garde à cette vitesse. Si il n’acceptait pas, tant pis pour lui. Il irait au cachot quelques temps et verrait bien que de temps en temps il faut accepter les mains tendues. Après tout, elle n’avait rien fait, si ce n’était qu’être spectatrice de la scène. Mais s’il acceptait, là oui, elle pouvait aller au cachot. Mais elle s’en fichait. C’était plus drôle de prendre des risques que de rester sans rien faire.
Elle se demanda alors si la femme que l’inconnu avait jetée sur la table allait les rejoindre. Apparemment, vu leur scène, elle avait un caractère fort, et Elaniel ne doutait pas qu’elles se reverraient. Peut-être très vite espérait-elle.
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Mer 19 Déc 2012 - 17:57 | |
| Hum... Elle n'avait pas frappé assez fort, il lui avait suffit d'un mouvement rapide pour atténuer le coup et ainsi rendre son attaque totalement inefficace. Non seulement il ne se mit pas à se rouler par terre de douleur mais en plus il trouva encore suffisamment de souffle pour ironiser. Et bien... C'est si raffiné et élégant de votre part... Un simple excusez-moi aurait suffit je pense... Bien...keuf... A charge de revanche ma chère. »
Elle écarquilla les yeux, sentant venir le traquenard. Malheureusement elle ne fut pas assez rapide pour analyser et réagir à la situation, avant même qu'elle ne comprenne ce qui lui arrivait, elle fut projetée dans les airs. L'onde magique ne lui laissa pas la moindre chance, elle décolla purement et simplement et alla tout droit se fracasser le dos sur une table, pas n'importe laquelle d'ailleurs. Avant d'avoir le cerveau complètement retourné par le choc elle eut le temps de reconnaitre l'Elfe qu'elle avait repérée juste avant. Celle-ci ne semble pas se formaliser de voir une humaine atterrir lourdement sur sa table, sans même faire attention à elle, elle fila à la suite de l'homme. "Je vais bien merci, je n'ai pas de commotion cérébrale. Merci de vous en inquiéter" bougonna Mélusine pour elle-même. Quelque peu sonnée, la voleuse secoua la tête pour tenter de retrouver ses esprits. Il fallait qu'elle file d'ici à son tour, les gardes seraient un peu trop ravis de cueillir la louve aussi facilement. Le problème était qu'elle avait très certainement perdu quelques neurones dans l'aventure, la salle tournait un peu trop vite à son goût et elle avait du mal à aligner ses propres pensées. "Ma Dame ?! Vous n'êtes pas blessée ? Venez, il faut partir d'ici en vitesse..."
Qu'avait-elle dit quelques heures avant déjà ? Qu'elle ne supportait pas la protection rapprochée de ses loups ? Elle se promit intérieurement de ne plus jamais râler contre ce genre de chose et s'accrocha à la main que son camarade lui tendait. "Il y avait un autre gars avec toi, où est-il ?" interrogea-t-elle en le suivant Le jeune homme eut un sourire amusé "Nous avons pensé que cela vous ferait plaisir de ne pas perdre de vue votre nouvel ami. Nous sommes nous trompés ?"
Baissant vivement la tête en croisant les gardes qui couraient en sens inverse dans la rue, elle afficha à son tour un large sourire "Non vous avez eu raison, cet homme là et moi devons avoir une explication. Mais avant cela il faut nous mettre à l'abri, la ville va être sens dessus dessous avec ces bêtises."
Ayant passé un coin de rue, ils virent qu'ils n'étaient plus visibles à partir de l'auberge et osèrent enfin se mettre à courir. Ils savaient que très bientôt l'enceinte du quartier marchand serait fermée à la population. Il ne s'agissait pas de se faire enfermer ici ! *********** Pendant ce temps, un peu plus loin dans la même ruelle : -Monte. Je doute que tu puisses semer la garde à cette vitesse. "Il ne va nul part, et vous non plus petite Elfe. Pensiez vous pouvoir vous attaquer à Dame Mélusine et vous en sortir sans dommages ?"
Les arcs tendus des trois hommes étaient dirigés sur la cavalière et son interlocuteur. Sortant d'une boutique mal fâmée plusieurs autres loups accouraient, le visage masqué sous des capuches et les lames au clair. Ce qui était bien lorsqu'on faisait partie d'une telle organisation c'était que l'on pouvait obtenir des renforts en quelques minutes à peine... Surtout en étant si proche du quartier pauvre... ************* C'est dans cette position que Mélusine et son soutien tombé du ciel les trouvèrent dans les secondes suivantes, après tout ces deux là n'avaient pas énormément d'avance. Voyant aussitôt le danger, la Louve prévint en catastrophe : "Attention ! C'est un puissant magicien !"
Les loups réculèrent aussitôt d'un pas méfiant, les armes toujours levées. Leurs plus puissants mages n'étaient pas parmi ce groupe-ci qui n'avait été envoyé que pour effectuer quelques achats et vendre les dernières marchandises volées tout en veillant sur Mélusine d'ailleurs, qu'elle le veuille ou non. Pour tout dire la seule qui dépassait le niveau de Magicien de base à ce moment était Mélusine justement, et l'homme qui l'avait aidée à se relever était bien placée pour savoir qu'elle n'avait pas du tout fait le poids lors de leur mini confrontation. Il secoua la tête vers la dirigeante de sa guilde : "Nous n'avons pas le temps de régler des comptes, laissons les se débrouiller avec la garde et fichons le camp ! Ils n'iront pas loin, ils ne connaissent pas la ville cela se voit comme le gros nez au milieu de la figure de celui là."
Il désignait le mage d'un geste dédaigneux, ne lui ayant absolument pas pardonné d'avoir prit sa cheffe pour cible. Il n'avait pourtant pas tort, le moment était mal choisi pour venger l'énorme bosse qu'elle arborait sur le crâne. Pourtant, Mélusine hésita, observant alternativement l'elfe et l'humain. Comme elle, ils ne semblaient pas avoir très envie de s'expliquer aux gardes, qui étaient-ils ? Que faisaient-il à Gloria ? Risquaient-ils aussi gros qu'elle si on les attrapaient ? Elle en était là de ses interrogations lorsqu'un cri résonna derrière eux "C'est elle ! Je vous dis que c'est elle, c'est La Louve, et en plus elle m'a sauvagement agressé !"
Malédiction, il ne manquait plus que lui ! Levant les yeux au ciel devant l'accusation tout à fait exagérée que proférait Beltran, la jeune femme poussa sa petite troupe vers l'avant : "Sauve qui peut !"
Un javelot particulièrement bien jeté manqua de peu le pied d'un des protagonistes, quelques flèches sifflèrent à sa suite. Apparemment les gardes avaient décidé qu'ils constituaient la priorité du moment... L'ordre qu'ils hurlèrent allait dans ce sens d'ailleurs : "ARRETEZ VOUS ! Arretez vous immédiatement, vous et tous vos complices !"
Elle frôla le mage et la cavalière en leur passant devant, le regard plein de candeur : "Je crois bien qu'ils vous ont mis dans le même sac que mes hommes, vous nous suivez ou vous restez ici ?"
Sur ces mots, ils décrochèrent. Les loups étaient passés maîtres dans les opérations "sauve qui peut" et il ne leur fallu pas bien longtemps pour passer en trombe l'enceinte du quartier marchand sous les yeux ébahis des gardiens de faction qui n'eurent que le temps de s'écarter et certainement pas celui de fermer les portes ou de sortir leurs armes. "J'ai dis ARRETEZ VOUS !!!!" s'égosillait l'autre andouille qui conduisait la patrouille à leur trousse. Bien loin de lui obéir, la troupe s'égailla joyeusement dans le quartier pauvre, se scindant en petits groupes cavalant presque les yeux fermés dans les ruelles de leur enfance. Quand aux gardes derrières ils connurent des destins divers et variés. Les premiers s'encastrèrent proprement dans un chariot qui tentait de se frayer un chemin dans la rue étroite. Un autre fut la risée des gamins lorsqu'il tomba tête la première dans une fosse d'aisance. Celui-là inventa une nouvelle note fort mélodieuse en cognant fortement sa tête dans la poèle qui se matérialisa comme par magie sur sa trajectoire, qui a dit que les gardes étaient appréciés dans ce quartier ? Quelques croches pattes, projectiles divers et indications fausses eurent raison du petit groupe qui avait échappé à tout cela et qui alla se perdre dans le labyrinthe que formait ce quartier. Et les derniers alors ? Il s'agissait des plus intelligents. Ceux là ne passèrent même pas l'enceinte, sachant très bien qu'aller poursuivre les loups en plein coeur de leur repaire ne pouvait qu'être dangereux et idiot. Les choses tournaient bien donc, ou presque bien... D'ici quelques minutes ils seraient tous à l'abri dans un des innombrables repaires de la horde, à ce moment là Mélusine pourrait régler ses comptes avec le mage qui apparemment avait suivi le mouvement, sans oublier l'Elfe tiens. Ne l'avait-elle pas laissée à moitié assommée sur la table ? Mais il était écrit que tout cela ne devait pas terminer ainsi. Tournant à nouveau un coin de rue, le petit groupe fut bien obligé de freiner des quatres fers en tombant nez à nez avec... Dracos ! La garde royale ! Rien de plus dangereux qu'une Lame Noire pour un hors la loi... Ce n'était franchement pas une bonne idée que de leur rentrer dedans, profitant de ce qu'ils ne semblaient pas les avoir encore remarqué Mélusine poussa tout le monde là elle le pu, c'est à dire dans un recoin sombre et puant où ils allèrent s'entasser comme des sardines, le coeur battant. Coincée comme elle l'était entre l'Elfe et le mage, la Louve ne pouvait pas bouger beaucoup plus que le petit doigts. Grimaçant de douleur elle siffla à voix basse : "Reculez un peu, vous m'écrasez le pied !"
Elle ne savait pas trop à qui elle s'adressait, mais ce qu'elle savait c'était qu'un pied était en train d'écraser le sien. Elle tenta de bouger un peu et cogna malencontreusement du coude dans le nez de son ami magicien. Elle ne lui laissa pas le temps de protester, sortant les griffes la première : "Pas un mot vous, c'est votre faute si nous en sommes là. Et je n'oublie pas que la migraine qui me transperce actuellement le crâne est de votre fait." "Quand à vous, persifla-t-elle à l'adresse de l'Elfe, merci beaucoup pour le coup de main... Je m'en souviendrai. Heureusement que votre peuple est considéré comme le plus courtois du continent, un vampire aurait certainement été plus attentionné !"
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| Sujet: Re: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Mer 19 Déc 2012 - 20:15 | |
| Ca y est, il était sorti de l'auberge tant bien que mal, bon non sans mal, mais il était dehors ce qui était le principal pour lui. A vrai dire il ne connaissait pas du tout Gloria, donc ses directions étaient assez imprécises tombant à plusieurs reprises nez-à-nez avec une impasse le laissant par la même occasion pousser un grognement de râle face à la situation délicate dans laquelle il se trouvait. Visiblement les habitants du quartier marchand étaient habitués à ce genre de scène, la plupart restèrent totalement indifférent à la fuite du vieil homme qui courait le plus vite possible, son endurance bien en dessous de la moyenne dû à son âge il s'essouffla rapidement tâchant de ne pas réduire la cadence pour autant. Il était vital pour lui de trouver une issue ou un endroit où se cacher afin de laisser les choses s'apaiser, il enjamba une ou deux fois un pauvre malheureux qui lui bouchait la voie lui faisant par la même occasion perdre le rythme dans lequel il s'était lancé. Marquant une pause, il jeta un oeil autour de lui en essayant de reprendre le peu de souffle qu'il lui restait pour s'élancer de nouveau, sous sa capuche il transpirait de plus en plus, la sueur venait tomber sur ses yeux réduisant de temps à autre son champ de vision l'obligeant à s'éponger brièvement. Soudain, alors qu'il courait ou trottait tout dépend de votre point de vue, un bruit de pas plutôt léger vinrent attirer son attention. Ce pouvait-il que la garde soit déjà à ses trousses, si tel était le cas, cette dernière était d'une efficacité déconcertante, alors il redressa la tête en direction de l'inconnu pour enfin se rendre compte qu'il s'agissait de l'Elfe qu'il avait aperçu un peu plus tôt dans l'auberge qu'il venait de démolir par inadvertance ou presque. Cette dernière lui proposa alors son aide, mais ne lui laissa pas la moindre de chance de répondre préférant accélérer l'allure afin de le devancer. Une Elfe était bien plus rapide et agile que lui, il n'avait donc pas à s'en soucier, elle se débrouillerait parfaitement. D'un petit mouvement de la tête il appuya ses pensées d'un petit mouvement de tête avant de poursuivre en perdant l'inconnue de vue.
Klaus courait à une vitesse encore plus réduite que celle enclenchée au départ, voilà qui devenait embêtant, bientôt il n'aurait plus la force de s'élancer pour fuir et rapidement une nouvelle situation complexe vint perturber le Chasseur. Une cavalière, plus précisément l'Elfe venait de le rattraper comme-ci de rien n'était pour enfin lui tendre la main et lui faire gagner de l'avance. Ce geste était louable, mais ce n'était peut-être pas le bon moment. Il fit mine de lui attraper le bras pour accepter sa proposition et tira d'un coup sec vers lui pour la faire descendre de sa monture et venir se mettre devant elle. C'est alors que sous sa capuche l'air de Klaus s'assombrit face à trois malheureux archers qui tentaient visiblement de lui barrer la route. S'il avait pu rire tout haut, il l'aurait fait, mais il était bien trop à bout de souffle pour cela. Mélusine, c'était donc son nom, amusant, il parlait d'elle comme quelqu'un d'important, alors pourquoi fuyait-elle aussi la garde ? D'autant plus que ce nom ne lui disait rien. Alors, le Vieil homme leva les deux mains en direction des archers prêts à frapper pour se frayer un chemin, il n'était plus à ça près, d'autant que la vie d'une Elfe était désormais en jeu, il était inconcevable pour lui de la laisser dans tel posture.
« Croyez-vous vraiment pouvoir m'empêcher de passer avec quelques bouts de bois et de la ficelle ? » Puis il se tourna lentement vers la Jeune Elfe pour reprendre : « Sans vouloir vous offenser bien entendu. » Dit-il en voyant qu'elle aussi était équipée d'un Arc et des flèches. Relevant la tête le plus lentement possible vers ses opposants, il commençait lentement à ouvrir ses mains, prêt à envoyer dans le décor ces importuns. Quand il fut stoppé par la voix de quelqu'un de familier, sans prendre la peine de faire volte-face il arrêta ses mains dans leur progression. Mélusine venait d'intervenir pour prévenir ce qui était vraisemblablement les siens du danger qu'il courait et rapidement les hommes reculèrent d'un petit mouvement gardant tout de même les armes pointées vers les deux protagonistes, l'un des hommes rappelaient quelque chose à Klaus, il l'avait déjà croisé, probablement lorsqu'il se dirigeait vers l'auberge ou dans la dite auberge d'ailleurs, peu importe.
« Je ne connais peut-être pas le chemin menant à la sortie de la ville, mais il semble avoir aperçu en chemin un ou deux cercueils qui pourrait vous aller à la perfection si vous le désirez. » Il prenait le temps de jouer la provocation, mais il était difficile pour lui de cacher sa respiration irrégulière qui gonflait rapidement son torse, heureusement pour eux, enfin plus ou moins, un nouveau cri vint résonner alors dans la ruelle et voilà que désormais, Mélusine s'attirait des ennuis, il ne manquait plus que ça. Sans même que l'Elfe et l'humain aient le temps de réagir, la demoiselle sous son châle rouge vint pousser rapidement les siens en criant d'une voix un peu ridicule « sauve qui peut » Comme s'ils allaient tous rester là après tout. Au moment ou le Javelot vint effleurer le pied d'un des prétendants, le départ fut donné rapidement. Une nuée de flèche vint suivre la course folle du petit groupe qui s'élançait à vive allure, Klaus prit la main de l'Elfe et l'envoya vers l'avant pour qu'elle les devance tous. Au moment ou Mélusine vint frôler le vieil homme eut une idée plutôt sadique, un petit croche-patte aurait été la bienvenue, mais il n'en fit rien, préférant lui adresser une petite réponse en soupirant :
« Comme-ci nous avions le choix » Sur ces mots, ils s'élancèrent toujours dans le Quartier marchand, heureusement pour eux l'agitation fut telle que les gardes n'eurent pas le temps de fermer les portes. Le soldat qui conduisait la patrouille tentait par tous les moyens de les arrêter en s'égosillant, oui bien sûr, ils allaient s'arrêter gentiment pour ne pas perdre de temps et finir aux cachots de Gloria. Ce n'était pas prévus au programme, une fois arrivé dans le quartier pauvre, l'ambiance fut tout autre, les habitants n'appréciaient pas la garde qui fut victime de divers accidents, entre les chariots et les croches-pattes ainsi que quelques enfants qui riaient aux éclats en voyant les soldats se ridiculiser. Klaus ne se tournait pas, il préférait se concentrer sur sa course qui s'avérait être de plus en plus compliquée, il fallait que tout cela cesse au plus vite sinon il n'aurait pas d'autre choix de se sacrifier pour les laisser fuir. Alors qu'il tournait dans une ruelle, le petit groupe de fuyard fut obligé de se stopper lorsqu'ils tombèrent nez-à-nez avec... La Garde Royale, les lames noires. Klaus en avait entendu parler, ils n'étaient pas à prendre à la légère. Sans même comprendre ce qui était en train de leur arriver, Mélusine poussa le petit groupe dans une ruelle encore plus étroite que toutes celles rencontrées auparavant, l'endroit était assez sombre et l'odeur qui en émanait rappelait au Vieil homme, la douce et agréable odeur qui sortait de la bouche de l'ivrogne à la taverne. Tout ça pour fuir deux lames noires, finalement Mélusine était plus inquiète que Klaus qui lui était un peu amusé par la situation et le rapprochement physique avec ces deux prétendantes qui ne devaient pas apprécier autant que lui. Quand soudain après un râlement de l'humaine et sans que Klaus soit responsable de quoi que ce soit il se prit un coup de coude dans le nez qu'il vint de boucher immédiatement en se tortillant le plus rapidement possible et sans même avoir le temps de dire quoi que ce soit elle lui souffla dans les bronches.
« Oh il vous en faut si peu ma chère, puis je vois que vous êtes toujours aussi douce avec moi. A quand l'émasculation totale ? » Se pinçant le nez il marqua un long silence pour savoir ce qu'il allait bien pouvoir faire pour se sortir de là, après mûre réflexion une idée de génie se présenta. « Décidément, on va se rendre coup pour coup... Quant à vous Jeune Elfe je vous prie de bien vouloir m'excuser pour ce qui va suivre. »
Alors après une bonne minute de réflexion, il vint tant bien que mal apposer sa main droite sur le coeur en poussant sur l'Elfe pour utiliser le sort évaporation et se dégager de cette étreinte dans laquelle il se trouvait en charmante compagnie, il adressa un petit baiser de loin à Mélusine pour l'agacer encore un peu plus avant de se mettre à pousser des cris de douleur plus affreux les uns que les autres avant de faire une chute volontaire en arrière pour se retrouver en plein milieu de la ruelle, le nez en sang à la vue des Lames noires qui se précipèterent dans sa direction pour voir ce qu'il en était, l'un d'eux redressa tant bien que mal le vieil homme qui se faisait un peu plus lourd qu'il ne le pensait tandis qu'il se tenait le nez d'une main.
« Je ne comprends pas, j'ai été poussé dans cette ruelle, puis d'un coup le trou noir j'ai repris mes esprits le nez en sang, tous ces actes de vandalisme ne sont plus de mon âge. » Klaus faisait mine de trembler, alors que son nez continuait de saigner légèrement, la mise en scène était parfaite, il ne restait plus qu'à faire une petite frayeur à Mélusine. Il leva la paume vers le haut en refermant à moitié ses doigts pour l'immobiliser un court instant, suffisamment longtemps pour que l'une des lames noires se dirige dans l'impasse pour y apercevoir le soi-disant agresseur. Se relevant avec l'aide d'un garde royale il l'interpella rapidement : « Elle se nomme Mélusine, faites vite ! Je ne pourrais pas la maintenir immobile très longtemps. » Adossé contre un mur il jeta un dernier regard vers la belle avant de disparaître au nez et à la barbe de tout le monde prenant la fuite sans le savoir vers les Quartiers Riches, intelligemment il avait réduit l'allure, enlevé sa capuche et faisait semblant de boiter pour arpenter les ruelles, jetant des coups d'oeils furtifs derrière lui pour s'assurer qu'il n'était pas suivi pour enfin marquer une pause et s'occuper de son nez du mieux qu'il peut.
« Oh non, ça ne va pas recommencer... » Au loin des cris retentirent de nouveau et se dirigeait visiblement dans sa direction, sans perdre une seconde il plongea dans une botte de foin, jusqu'à... ce qu'il éternue et révèle sa position involontairement.
« Mmmh »
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| Sujet: Re: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Jeu 20 Déc 2012 - 13:15 | |
| Elle tendait la main, que l'homme prit. A ce moment là, elle pensait qu'il allait monter, mais au contraire, il tira avec force et la fit tomber. Murmure, apeurée, partit dans une ruelle non loin. L'elfe allait répliquer lorsqu'elle vit l'air grave qu'avait pris l'inconnu. Il fixait un point derrière elle. L'elfe se retourna et elle vit trois archers, prêts à leur tirer dessus. Elle allait bondir pour éviter lorsqu'elle se rendit compte que l'humain derrière elle ne pourrait pas sauter dans la rue aussi vite qu'elle.
Elaniel fronça les sourcils lorsqu'ils critiqua l'arc des archers. Elle se promit une revanche plus tard, même si il était vrai que l'arme que tendait les trois hommes était ridicule comparé à Daïna. Elle vit alors l'inconnu tendre les bras, prêt à jeter un sort, lorsque Mélusine, la fameuse femme qui était tombé sur la table de l'elfe à l'auberge, cria derrière eux. Elle parlait vraisemblablement aux archers, qui commencèrent à reculer, toujours en les menaçant de leurs arcs.
Un nouveau cri leur apprit que Mélusine avait un problème. L'elfe n'eut pas le temps de réagir qu'elle était poussé par la jeune femme. Elle sentit que l'homme lui prenait la main et la poussait en avant. N'avait-il pas compris qu'il était plus en danger qu'elle ? L'elfe voulut le faire passer devant, mais elle se dit qu'après tout, il l'avait fait tomber de cheval sans aucune excuse valable. Elle resta donc devant, et moitié guidant, moitié-suivant, ils arrivèrent à une petite ruelle du quartier marchand. Quand on dit petite, elle devait à peine laisser passer deux enfants de front.
Mélusine les poussa tout trois dans un recoin sombre, à peine assez grand pour qu'ils y tiennent, alors que la garde arrivait à grand pas dans la ruelle. Serrés dans leur coin, ils pouvaient à peine bouger. L'elfe soupira et changea un peu de position. Les humains n'étaient pas très souple.. Elle écrasa involontairement le pied de Mélusine. Celle-ci, ne sachant pas bien de qui ça venait, cassa le nez du magicien d'un coup de coude. L'elfe ne dit rien, savourant la petite vengeance pour l'avoir fait tomber de cheval.
L'humain utilisa alors une technique typique de son espèce. Il se jeta en arrière, dans la lumière, en se tenant le nez, et se déculpabilisa en disant aux gardes, qui le regardaient étrangement :
-Je ne comprends pas, j'ai été poussé dans cette ruelle, puis d'un coup le trou noir j'ai repris mes esprits le nez en sang, tous ces actes de vandalisme ne sont plus de mon âge.
Ayant été relevé par un garde, il commença à partir. Mais un garde s’approcha de l'endroit ou étaient toujours cachées la femme et l'elfe. Le magicien donna alors l'identité de Mélusine et s'enfuit.
Bon. Que faire ? Laisser la jeune femme seule affronter la garde ? L'aider ? Rejoindre l'homme ? Ou bien simplement partir tranquillement ?
Finalement, sachant que les lames noirs ne la prendrait pas pour Mélusine, elle sortit du recoin devant les gardes, leurs fit un grand sourire et dit :
-C'est peuplé ce coin dites-donc !
Puis elle partit. Oh, pas bien loin, juste au coin de la rue, ou l'attendait Murmure. Elle monta sa jument et observa comment se débrouillerait la jeune femme face aux gardes. Peut-être lui viendrait-elle en aide si elle commençait à perdre. Mais en tout cas, si elle faisait ça, elle demanderais un service en retour. L'elfe ne faisait jamais rien gratuitement !
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| Sujet: Re: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Ven 21 Déc 2012 - 17:08 | |
| La question du mage fit sourire la voleuse, un sourire aussi amusé qu'acéré. Bon d'accord, elle avait porté le premier coup dans toute cette histoire et il n'avait fait que répliquer mais elle devait bien avouer qu'il l'avait suffisamment agacé pour que l'idée qu'il venait de lancer soit... Tentante, oui c'était le mot quoique "alléchante" allait bien aussi. Elle lui rendit donc un regard tout à fait charmant comme on peut s'en douter, le foudroyant littéralement sur place et ne relevant un sourcil que pour s'étonner de la suite de la conversation. Que racontait-il ? Qu'ils allaient se rendre coup pour coup ? N'était-ce pas déjà le cas à l'heure actuelle ? Elle n'aimait pas beaucoup cela et son inquiétude ne fit que monter d'un cran lorsqu'il s'excusa auprès de l'elfe et poussa tout le monde pour effectuer un geste clé :
"Hééé !" siffla-t-elle, furieuse
Non mais, il n'allait tout de même pas les planter là ? Décidément, dans le genre goujat ce gars là concouraient hors compétition. Et ce n'était rien à côté de ce qui allait suivre !
"Non mais je rêve..." marmonna-t-elle
Non content de les planter sur place voilà qu'il essayait à présent de se faire passer pour une victime ! Aucune chance que les gardes gobent une énormité pareille, surtout pas après qu'il ai proprement fait exploser l'un des murs d'une auberge de la ville. Ils allaient le relever sans ménagement, le secouer comme un prunier et au final lui passer les fers afin de le jeter plus commodément aux cachots. Quel imbécile vraiment ! Mélusine ne pourrait pas dire qu'elle n'avait pas fait de son mieux pour le tirer d'affaire, après tout si elle mettait sa rancoeur contre lui de côté elle devait bien avouer qu'il n'avait fait que se trouver au mauvais endroit au mauvais moment et que c'était un peu injuste que de le voir accusé de complicité avec la horde alors même qu'il ne semblait même pas en connaitre l'existence ! Bon certes leurs rapports n'avaient pas commenés sous les meilleurs auspices mais Mélusine n'était pas quelqu'un de mauvais et il était clair qu'elle n'aurait pu que le laisser partir une fois qu'ils auraient tous été sorti d'affaire, bien caché dans un de ses repaires. Bon peut-être l'aurait elle un peu... Comment disait-il ? "Emasculé" avant mais après tout il l'avait quelque peu cherché et cela n'aurait pas été bien plus loin. Comment cela c'était déjà bien suffisant ?
Elle revint au présent un peu plus brutalement que prévu. Avait-elle mal entendu ou bien les Lames Noires étaient ils en train d'aider le petit comique qui se roulait par terre ? Non mais décidément, le quotient intellectuel moyen de cette soit disant unité d'élite était tombé bien bas ! Horrifiée, elle ne pu que gronder de rage lorsqu'un sort d'immobilisation vint enserrer ses membres. Le traitre ! Son côté guerrier reprit le dessus instantanément et elle lutta de toute son âme, puisant dans toute sa réserve magique de magicienne pour invoquer un contre sort de délivrance et ainsi se libérer. Sans résultat... De quel niveau était donc ce mage ? Difficile à dire mais ce qui était certain c'est que sa petite puissance ne suffirait pas ! Et cette voix chevrotante qui prévenait qu'il ne pourrait pas la retenirs très longtemps... Quelle blague ! Confrontée pour la première fois en face à face magique contre lui elle ne pouvait que constater avec affliction qu'il jouait dans une autre catégorie.
Elle sentit tout de même l'emprise se relâcher alors qu'il s'éloignait, libre de toute entrave à sa grande fureur. Echangeant un regard avec le seul loup qui était encore avec elle elle vit toute la frayeur et l'incompréhension dans les yeux de celui-ci. Dracos... Qu'avait-elle fait encore ? Pourquoi se sentait-elle toujours obligée d'aider tout le monde ? Pourquoi n'avait-elle pas laissé cet homme se débrouiller dans l'enceinte marchande au lieu de l'inciter à les suivre ? Que savait-elle de lui après tout, de son passé, de ses projets ? Se doutait-il seulement de ce qu'elle risquait si elle était capturée ? Du nombres d'hommes et de femmes qui dépendaient d'elles, pas seulement dans sa horde mais aussi dans tous le quartier pauvre qu'elle faisait vivre ? Songeait-il une seule seconde qu'elle pouvait ne pas risquer une simple nuit en prison mais plutôt de longues et innombrables années ? Sans doute pas... Comment aurait-il pu le savoir ? Il imaginait sans doute lui avoir joué un bon tour sans deviner une seule seconde qu'il venait peut-être de détruire totalement sa vie ainsi que celle de bien d'autres personnes...
Et l'elfe alors ? Qu'allait elle devenir ? Bof, elle ne semblait pas très inquiète, d'ailleurs elle n'avait pas de raison de l'être étant donné qu'elle n'avait strictement rien à se reprocher. L'aiderait-elle seulement ? Mélusine en doutait quelque peu après la façon dont elle l'avait laissée dans l'auberge, et elle ne se trompait pas puisque dans la seconde suivante celle-ci sorti du recoin avec un grand sourire angélique sous les yeux étonnés mais pas vraiment intéressés des gardes. Eux avaient senti une autre proie, une proie bien plus intéressante et dont il connaissait le prénom, sans doute n'osaient ils croire en leur chance après que l'homme leur ai apprit qui elle était. Mélusine ne portait pas un prénom très répandu, nul doute qu'ils devaient avoir fait le rapprochement...
Le sort s'était relâché, trop tard toutefois puisque le visage du premier soldat s'affichait déjà dans la ruelle, suivit d'un bras musclé qui vint saisir son poignet pour la tirer hors de son refuge. L'autre loup fut traité pareillement et reçu en prime un coup de poing dans le ventre lorsqu'il tenta de mordre son agresseur avec le courage désespéré de l'animal qui était son emblème. Il fut malheureusement bien obligé de se tenir tranquille lorsque le peu de souffle qu'il lui restait fut éjecté brutalement de ses poumons.
"Qu'avons nous là ! Mais nous nous connaissons n'est-ce pas ma belle ?"
Mélusine frissonna lorsque la peau froide de l'homme toucha la sienne, horribles souvenirs... Elle ne le laissa pas toucher au voile qui couvrait son visage, préférant l'ôter d'elle même ce qui révela par la même occasion son visage jeune et les mèches rebelles de sa courte et brune chevelure. Le regard mauvais, elle cracha comme un chat sauvage :
"Otez vos sales pattes de là, je vous interdis de me toucher !"
Elle ne leur tira qu'un éclat de rire et dû réprimer une immense et soudaine envie de montrer les dents. Du coin de l'oeil, elle aperçu l'Elfe qui observaient la scène d'un peu plus loin, aucune aide à attendre de ce côté là... Par contre... Par contre...
Les nouvelles circulaient à toutes allures dans le quartier pauvre, un quartier détestable aux yeux de tous mais qui avaient tout de même quelques avantages. Il n'oubliait jamais ses enfants, ceux qui y étaient nés et y avaient grandit dans la crasse, les larmes, et parfois le sang. Il marquait indélébilement leurs âmes, emplissant leurs esprits de souvenirs parfois tristes, parfois nostalgiques. Faire partie de ce quartier était certes une malédiction, mais c'était aussi quelque chose de fort, une appartenance que l'on ne pouvait jamais effacer totalement et qui faisait qu'on y recevait toujours une aide plus ou moins inattendu lorsque le besoin s'en faisait sentir. Combien d'aventures Mélusine avait-elle vécues ici depuis sa naissance ? Combien de jeux, d'efforts, d'échanges, d'émotions... Et à présent qu'elle était la cheffe de la horde, combien de fois avait-elle aidé les habitants de ce lieu qui était pour elle comme une famille ? Combien de tas d'or avait-elle dépensé pour aider ces pauvres gens ? Combien de fils avait-elle fait évader de prison, combien de fille avait-elle recueillie dans sa guilde et à combien de père avait-elle rendu la fierté en leur permettant de nourrir leur famille honnêtement ou non ? Elle n'en tenait plus les comptes, les habitants apparemment, si !
Son coeur qui semblait avoir cessé de battre depuis la trahison du mage se mit à danser joyeusement dans sa poitrine lorsqu'un hurlement rétenti non loin. Un hurlement qui incarnait pour elle l'espoir, le hurlement ma foi fort bien imité d'un loup... Puis d'un autre, et d'un autre encore... Bientôt, la ville entière sembla peuplée de quadrupèdes plutôt en colère, elle ne pu qu'éclater de rire à son tour lorsque les deux gardes blêmirent sous leur heaume.
"Qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu as fait ?"
Elle ouvrit de grands yeux à cette question et ne leur rendit qu'un regard étonné :
"Vous ne le savez pas ? Voyons... Réfléchissez seulement un peu... Qu'ai-je bien pu faire pour qu'ils m'aiment de cette façon ? Ah oui ! Cela doit être cela... Je les ai comment-dire... Traités comme des êtres humains ?"
Un premier caillou vola, lancé si adroitement qu'il effleura à peine la Louve et vint cabosser l'armure du premier garde en le faisant grimacer de douleur. D'un geste calme, la jeune femme se libéra de son étreinte et posa son voile sur ses épaules :
"Voulez un conseil à donner à votre empereur mon ami ? Lorsqu'il voudra obtenir le respect de son peuple, qu'il vienne ici voir un peu comment il le fait vivre. Alors peut-être trouvera-t-il enfin le courage et la force de s'excuser auprès de lui et d'utiliser les pouvoirs que ledit peuple lui accorde pour améliorer son sort."
La fin de son discours se tint sous un caillaissage en règle, l'obligeant à reculer pour ne pas être blessée. Elle ne s'attarda pas à observer les gardes qui n'avaient pas encore eu le réflexe d'utiliser leur magie mais qui n'allaient certainement pas se laisser faire ainsi, des gens comptaient sur elle, elle ne pouvait rester ici. Elle s'élança donc sans prêter attention à l'elfe qu'elle croisa et qui semblait bien perdue dans toute cette agitation (chacun son tour n'est-ce pas ?), l'autre loup sur les talons et fendit la foule rageuse qui lui ouvrit le passage avec joie et le referma avec tout autant de plaisir sur le passage des gardes qui voulaient la suivre. Dracos... Cela allait être un carnage... Elle ne doutait pas que le nombre aurait raison des deux hommes aussi puissants soient-ils mais combien de gamins, de femmes et de vieillards devraient êtres blessés pour cela ? Et quel serait la réponse des Kohan lorsqu'ils apprendraient ce mini soulèvement ? Elle n'était venu que pour vendre sa marchandise et ainsi alimenter le trafic qui faisait vivre ce quartier, elle en repartait au pas de course en leur laissant la mort... Une larme coula sur sa joue à cette pensée mais elle n'avait pas le regard suffisament brouillé pour ne pas voir le danger qui se profilait devant elle alors qu'elle arrivait presque en vue de l'enceinte menant au quartier riche. Des gardes, encore... La ville entière en grouillait... Fort heureusement ils semblaient très occupés, apparemment intéressé par un tas de foin. Que faisait-il ? Mélusine n'en savait trop rien, elle ne pensait qu'au meilleur moyen de les contourner pour passer le seuil de la porte du repaire qui se trouvait juste derrière et s'y calfeutrer en attendant que les choses soient calmées. Elle doutait de revoir l'elfe et le mage un jour, la première allait avoir bien des soucis à se sortir du quartier pauvre en ébulition, le dernier était sans doute très loin. Ah celui là, Mélusine lui souhaitait tout le mal possible et le maudissait pour les malheurs qu'il avait engendré, le dracos les lui ferait certainement payer mais ce n'était pas elle qui s'amuserait à le poursuivre. Elle n'avait plus pour lui que mépris et rage froide, il ne méritait même pas qu'elle s'y attarde plus qu'elle ne se serait attardé sur le sort d'un cloporte écrasé sous sa chaussure.
"Il y a quelqu'un là dessous j'en suis sur !"
L'affirmation du garde fit sursauter la jeune femme qui, collée au mur essayait de se faufiler dans leur dos. Un doute terrible s'insinua alors en elle, non mais ce n'était pas vrai... Il n'était quand même pas caché là dessous ? Ne manquerait plus que l'elfe l'ai suivi et ce serait le bouquet !
Que faire ? Le plus malin serait sans doute de passer sans s'occuper de la suite mais la curiosité la poussa à rester et à observer de tous ses yeux. Tiens tiens, peut-être bien qu'elle n'aurait pas à attendre si longtemps pour voir son ennemi payer pour ses méfaits, à moins qu'il ne décide de tout simplement tuer les gardes, il en avait le pouvoir elle l'avait ressenti, sans doute n'aurait-il aucun scrupule à s'en servir... Tout à coup, cette pensée lui fut absolument intolérable, elle n'aimait pas les gardes mais elle ne laisserait pas ce mage faire d'autres dégâts que ceux déjà causés. Priant pour que personne ne se retourne au même moment, elle ouvrit la paume malgré les signes frénétiques du loup qui avait ouvert la porte et l'incitait à le suivre. Le tas de foin s'enflamma instantanément sous l'effet de sa boule de feu, elle se demanda un instant si le mage n'allait pas tout simplement griller là, elle n'aimait pas tuer. Malgré tout, il ne méritait pas mieux et c'est le regard froid et sans hésitation qu'elle plongea ensuite vers la porte bien dissimulée derrière des rosiers. Elle se déchira à la fois la peau et les vêtements mais cela n'avait pas d'importance, elle était à l'abri. Pas soulagée, pas rassurée, pas non plus vraiment fière de toutes les catastrophes qu'elle avait contribuée à causer mais à l'abri... Le reste ne la concernait plus, si ? |
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| Sujet: Re: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Ven 21 Déc 2012 - 20:00 | |
| Cette situation était assez délicate pour Klaus qui affichait néanmoins un sourire de satisfaction en pensant s'en être sortitranquillement, désormais caché dans une botte de foin, il ne fuyait pas la garde, mais plutôt cette folle furieuse et violente jeune femme qu'ils ont appelé Mélusine un peu plus tôt. Après le coup qu'il venait de lui faire, elle ne le digèrerait certainement pas, sans même la connaître plus que ça il était assez facile de savoir qu'elle avait la rancune tenace. Voilà ce qui amusait peut-être autant l'humain qui prenait cette petite course poursuite plus comme un jeu qu'autre chose, la prison ne lui faisait pas peur ce n'était pas ce qu'il y avait de plus atroce sur cette terre, ainsi que le fait d'être traqué à son tour, car il ne faut pas oublier que durant sa jeunesse il lui était arrivé d'être confronté à une chasse aux vampires dont les rôles sont subitement inversé et visiblement ce type de scénario ne semblait pas du tout lui déplaire. Et alors qu'il venait tout à fait involontairement de révéler sa position actuelle avec un petit éternuement arrosant par la même occasion le tas de foins d'un peu de sang restant dans son nez, ce dernier se mit à cogiter rapidement sur la manière dont il allait pouvoir se sortir d'ici. Pour lui le bon point serait qu'il s'agisse uniquement de la garde de Gloria et non pas l'autre dégénérée accompagnée de cette Elfe quelque peu étrange. En écoutent attentivement il s'aperçut que ces voix ne lui étaient pas familières, il était donc pour le moment sorti d'affaire enfin, plus ou moins. Il ne lui restait plus qu'à faire preuve d'intelligence et user d'un nouveau subterfuge pour les envoyer dans la mauvaise direction ou pourquoi pas, vers les deux femmes qui devaient se trouver encore loin à l'heure qu'il est, du moins, c'est ce qu'il croyait. Ils approchaient un peu à chaque seconde le moment de sortir de là approchait à grands pas, quand soudain, le visage de Klaus se crispa, une étrange sensation l'envahit, un sentiment qui ne lui était pas inconnu. Puis l'instant d'après, le drame, le tas de foin sous lequel il se trouvait prit feu d'un coup. Aussitôt son premier réflexe fut de sortir d'un bond sautant devant les gardes en se roulant par terre pour éteindre le feu, à quelques secondes prêts sous cette chaleur les séquelles auraient été irréversible. Ses habits étaient encore en feu, tandis qu'il roulait toujours par terre sous le regard des gardes stupéfaits de le voir prendre feu comme-ça. Seul l'un d'entre eux eu l'état d'esprit de frapper Klaus avec sa cape pour étouffer un maximum le feu.
« Aidez-moi vous autres. » Mais il n'y avait rien à faire, le garde parlait visiblement dans le vide, ses confrères encore un peu sous le choc ne semblaient pas aptes à réagir de suite. Bien entendu, le Chasseur aurait pu user de la magie pour éteindre le feu et régler le problème plus rapidement, mais ce n'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace, il n'était pas si stupide que ça. La garde de Gloria devait rechercher activement un homme vêtu d'une capuche, usant de la magie et accompagnée de deux femmes, cet incendie soudain tombait finalement plutôt bien.
« Espèce d'inconscient ! Ce quartier n'est pas fait pour loger le premier venu dans une botte de foin. » S'écria le garde tandis que Klaus se relevait lentement en tapotant sa barbe qui avait flambée elle aussi dans toute cette histoire, titubant légèrement de nouveau, il lui vint une nouvelle idée de génie ou presque. Pourquoi ne pas se faire passer pour un de ses habitants du quartier pauvre ? Il trouverait peut-être là un prétexte d'expliquer sa présence ici dans un endroit aussi inattendu.
« Pardon, moi je vouloir dormir un peu pour que moi je me repose... sol être dur pour dos ! Et beaucoup de bruit là-bas ! les gens crier ! Jeter des pierres ! Puis braaaaoum ! Grosse explosion ! Plein de petits Elfes courir partout ! Ah non ça être dangereux pour moi ! Alors moi décider de vanir ici. » Majestueusement, Klaus jouait la comédie, en appuyant ses mots avec des gestes ne voulant rien dire, quant à sa façon de parler ? Elle en aurait rendu sourd plus d'un. Mais comme ça, il passera pour quelqu'un de fou ou suffisamment stupide pour ne rien à voir affaire avec cet homme qui a pris la fuite à l'auberge. Alors qu'il finissait de parler, un autre garde visiblement plus au courant des évènements que le premier s'avança vers lui pour regarder sa tête d'un peu plus près, le nez surement cassé, du sang un peu partout sur le visage et la barbe qui avait pris feu, sans parler des vêtements désormais dans un piteux états, il n'était pas vraiment reconnaissable, puis qui viendrait à se méfier d'un homme d'apparence aussi simple d'esprit pour ne pas dire complètement fou que lui ? Pour couronner le tout, en voyant que le Soldat se montrait insistant en l'observant Klaus lui afficha un remarquable sourire sorti de nulle part lui montrant toutes ses dents et lui donnant par la même occasion un air encore plus simplet qu'il ne pouvait avoir en jouant la comédie.
« Il faut te faire soigner mon brave. Tu as eu de la chance que nous passions par là, sinon le feu aurait pu avoir eu raison de toi. Passe ta route désormais et ne t'avise plus de revenir ici, ce n'est pas ta place. »
Quel enfoiré celui-ci, là ou pas là il s’en serait sorti comme un grand. D’autant plus qu’ils n’avaient pas vraiment bougé, hormis un courageux qui était venu en aide au vieil homme afin de ne pas le laisser cramer, pour ne pas trop en faire, Klaus se contenta de s’incliner à plusieurs reprises pour les remercier d’autant de bonté. Il garda la tête penchée sur l’avant jusqu’à ce que la garde reparte dans la direction du quartier riche à la recherche des fuyards, heureusement qu’ils n’étaient pas très subtiles ici. Le magicien avait pu s’en sortir à deux reprises déjà, peut-être que la troisième il y passerait pour de bon ou peut-être aussi qu’il n’y aurait pas de troisième fois. Bien, désormais il avait un autre souci, cette sensation qu’il avait eu dans la botte de foin, de la magie. Se pouvait-il que la jeune femme soit la cause de cette attaque à moins qu’il ne s’agisse tout simplement de l’Elfe, mais c’était peu probable, cette dernière affectionnait visiblement trop son arc pour faire usage de magie surtout en présence de la garde. En prenant soin de taper sur ses vêtements pour y enlever la cendre, il jeta un œil autour de lui afin de savoir ce qu’il allait bien pouvoir faire pour tirer cette affaire au clair. Alors, son instinct de chasseur se mit en route subitement quand il aperçut sur des rosiers au loin un bout de tissu dont la couleur lui apparaissait familière. Son regarde s’assombrit alors d’un coup en avançant dans la direction des rosiers ne sachant pas à quoi s’attendre, il se pencha sur l’un des rosiers et attrapa le bout de vêtement qu’il avait aperçu et l’approcha de son nez, pour le coup cela ne donna rien, son nez n'étant pas comme il faut en place renifler s'avérait être plus difficile que prévus. Alors il n'eut pas d'autre choix que de venir mettre sa main dessus et tenter de le remettre en place d'un coup sec qui lui fit pousser un grognement et quelques injures en passant :
« Quel con ! Ca fait un mal de chien. J'en connais une qui va finir dans les roses à ce rythme. » Puis il s'avança vers ce qui semblait être une porte. Comment devait-il entrer ? En la fracassant comme l'auberge ? Non peut-être pas, c'était à éviter surtout en admettant que cette Mélusine se cache derrière. D'une manière plus tranquille il mit un violent coup d'épaule dans celle-ci pour l'ouvrir brusquement et prendre les personnes s'y trouvant un peu au dépourvu. D'un rapide coup d'oeil il aperçut la jeune femme et l'un de ses acolytes, qui était en retrait dans la pièce, sans perdre une seconde il leva l'une de ses paumes vers le haut et recroquevilla ses doigts pour l'immobiliser annonçant d'office la couleur. Son regard sombre se tourna ensuite vers Mélusine, non l'intimidé n'était pas sa première idée. Ce petit jeu l'amusait, mais le coup du feu il ne l'avait pas digéré et il se doutait qu'elle y était pour quelque chose, cette afflux magique qui tournait autour d'elle, il l'avait déjà senti bien que ce soit brièvement à l'auberge.
« Toi, tu bouges et je t'offre un voyage à travers tout Gloria. » Souffla Klaus en ne prenant pas la peine de regarder le loup, puis il reprit de plus belle : « Quant à toi, se fut tout ce qu'il y a de plus divertissant, mais maintenant que nous en avons l'occasion on va pouvoir faire plus ample connaissance. Je vais commencer les présentations, je m'appelle Klaus, et contrairement à ce que les apparences laissent paraître, je ne suis pas d'ici. L'endroit d'où je viens est lui beaucoup plus agréable et les gens y sont moins... violents. Mélusine, c'est ça ? Qui es-tu ? Pourquoi fuir avec autant d'ardeur la garde ? » Son autre main restait le long de son corps, mais il était prêt à anticiper le moindre de ses mouvements, le moindre faux pas de sa part ou la réponse inadéquate lui vaudrait un ravalement de façade gratuit.
Etrangement, malgré tout ce qu'il s'était passé avec cette femme, Klaus apparaissait plutôt serein bien qu'un peu sur les nerfsque sa barbe et ses vêtements aient pris feu, mais ce n'était qu'un petit détail. Un rapide coup d'oeil fut jeté vers l'homme de main de la jeune femme, il ne lui faisait pas confiance à lui, sa dévotion semblait trop grande pour qu'il n'intervienne pas dans ce conflit. Dévisageant la jeune femme de la tête aux pieds, finalement, elle avait tout de même quelque chose de sympathique hormis son affection pour les coups en douce. Mais cette discussion devrait rapidement se terminer, car dans la ruelle résonnait un cor pour laisser place aux cris des gardes annonçant une nouvelle fois des Lames noires et à ce moment, alors que tout le monde aurait d'abords pensé à fuir, sa première pensée fut pour l'Elfe :
« Ne me dit pas que tu as laissé l’Elfe dans ce quartier malfamé toute seule ? S’il lui arrive quoi que ce soit… C’est moi que tu auras aux fesses, et pour répondre à la question qui risque de te traverser l’esprit, non ce n’est pas une menace, mais une promesse. » |
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| Sujet: Re: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Sam 22 Déc 2012 - 11:15 | |
| L'elfe, lorsqu'elle revint, vit que Mélusine ainsi que l'autre homme avait été sorti de leur cachette. Le garde qui les tenaient avait une trace rouge au bras. Une..morsure ? Il avait été mordu par quoi celui-là ? Elle remarqua alors que Mélusine avait retiré le voile qui lui recouvrait le visage et elle pu enfin voir les traits de cette étrange femme. Jeune -ce qu'elle savait déjà-, avec les cheveux assez courts et bruns... La jeune humaine ouvrit la bouche et cracha à la façon des fauves :
-Ôtez vos sales pattes de là, je vous interdis de me toucher !
Elaniel sentit que la femme l'avait aperçut. Elle eut le tend de distinguer l'éclat dans ses yeux. L'humaine savait que l'archère elfique n'interviendrait pas et resterais ici..
La sylvaine observait la scène, les bras croisés sur la croupe de Murmure, lorsqu'un hurlement de loup jailli dans le quartier, non loin. Murmure renâcla, mais elle la calme avec un mot apaisant. Mais d'autres chants se firent entendre. Ils gonflaient, d'autres voix s'ajoutant aux premières. Bientôt, le quartier sembla être rempli de canidés. Elle remarqua alors que Mélusine et son acolyte avait l'air particulièrement heureux, et que les gardes avaient blanchis.
Après avoir lâché une grande tirade, l'humaine s'enfuit avec l'autre homme. Ils passèrent devant Murmure, et disparurent au coin de la rue. L'elfe voulu les rejoindre pour avoir des explications sur l'étrange phénomène, mais se retint. Après tout, un elfe n'avait rien à voir avec ces gens étranges.
Elle entendit alors des cris de surprise. L'elfe et sa monture approchèrent et virent des soldats regroupés autour d'une botte de foin en feu. Un homme roulait à terre, et pas n'importe lequel. C'était le magicien.
L'elfe observa la scène de loin. Pourquoi l'humain n’éteignait-il pas le feu avec sa magie ? Lorsqu'il se releva et parla comme si il était dingue, elle comprit : Il faisait semblant ! Il partit alors en direction d'une espèce de petite maison. L'elfe le suivit de loin, laissant Murmure près d'un abreuvoir. Elle resta hors de la maison et tenta de percevoir les paroles. La sylvaine reconnaissait celle -bien sûr- de l'homme, et celle de Mélusine. Elle ne comprenait que quelques mots, mais ne prendrait pas le risque d'entrer. |
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| Sujet: Re: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Dim 23 Déc 2012 - 18:02 | |
| S'en était-il sorti ou avait-il brûlé gravement, voir pour de bon ? La question tourmentait quelque peu Mélusine, il avait mérité ce sort bien entendu mais tout de même... Ce n'était jamais agréable d'utiliser la magie à de si sinistres fins et déjà elle le regrettait. Repliée dans un coin de la pièce, aussi silencieuse que son compagnon, elle attendait. Combien de temps allaient-ils devoir rester là avant que les choses se calment et qu'ils puissent sortir sans trop de risques ? Longtemps sans doute mais c'était sans importance, ce refuge comme tous les autres contenaient de nombreuses conserves et de l'eau à profusion, ils pourraient soutenir un siège.
Enfin un siège qui ne durerait pas longtemps sans doute... Pour la simple et bonne raison que la porte de leur sanctuaire venait de rendre l'âme sous la poussée brutale de... Encore lui ! Mais c'était une malédiction que cet homme là ! Un fracas s'éleva du côté de l'autre loup qui avait manqué d'une petite seconde pour sauter à la gorge de l'intrus, la courte épée qu'il tenait lui échappa des mains et tomba à terre alors qu'il combattait aussi férocement qu'inutilement le sort d'immobilisation qui enserrait ses membres :
"Toi, tu bouges et je t'offre un voyage à travers tout Gloria. "
Non mais pour qui se prenait-il ? Si il y avait bien une chose que la jeune femme ne supportait pas c'était qu'on s'attaque aux membres de sa guilde, son regard sombre se fit plus noir encore, brûlant d'une flamme féroce qui promettait milles tourments à celui qu'elle considérait comme son ennemi. Sa main plongea dans sa tunique avec la vivacité d'un serpent, cette fois-ci elle n'allait pas lui laisser le temps de l'ensorceler, déjà la lame noire de sa dague brillait dans sa main, un quart de seconde d'hésitation en plus de la part de l'homme et elle lui trancherait la gorge, tant pis pour les cauchemars qu'elle en ferait plus tard, après tout c'était lui ou elle non ? Elle n'était pas si mauvaise que cela au jet de couteau... Mais le destin en décida autrement, elle se figea lorsqu'il parla, apparement plus enclin à la discussion qu'à la bagarre ce coup-ci, tiens, voilà qui changeait un petit peu... Le premier mot la fit bondir :
"Divertissant ? C'est ainsi que vous ressentez ce que vous avez fait dans le quartier pauvre ? IMBECILE ! Des gens vont êtres blessés, ou pire, par votre faute ! Et même si ce n'était pas le cas la garde voudra se venger à un moment ou à un autre. Votre petit divertissement a peut-être ruiné la vie de centaines de familles !"
Elle le foudroya du regard tandis qu'il se présentait. Bien sur il était déjà parti lorsque le mouvement de foule avait eu lieu mais cela n'empêchait pas qu'il en était responsable, comment avait-il osé la livrer ainsi à la garde ?
"Et bien... Klaus... Je ne sais pas d'où vous venez mais dans mon monde à moi on ne livre pas à la garde celle qui a tenté de vous aider et ce quelque-soit la façon dont la rencontre s'est déroulée."
Elle laissa un court silence s'installer afin de mieux appuyer ses propos, elle avait toujours su manier les mots à la perfection et le don de charisme de son esprit totem n'y était certainement pas pour rien. Elle ne pouvait pas ignorer la fin de sa phrase et ses questions néanmoins, elle se décida donc
"Je fuis la garde avec autant d'ardeur qu'elle en met à vouloir m'enfermer pour le restant de mes jours. Je ne suis pas dans l'esprit de l'empereur mais je suis prête à parier qu'il rêve à peu près trois fois par nuit du jour où il pourra limer les crocs de la louve. Sans doute parce qu'ils n'aiment pas beaucoup les savoir plantés depuis si longtemps dans son royal fessier."
Elle l'observa, la dague à la main toujours. Il était un peu trop tard maintenant pour l'effet de surprise mais être armé était bêtement rassurant dans ce genre de situation. Elle eut un petit sourire songeur lorsqu'elle pensa à l'atout qu'il lui restait encore, son esprit totem lui permettrait d'appeler du renfort si le besoin s'en faisait sentir, elle se refusait à l'utiliser autrement qu'en ultime recours toutefois, n'aimant pas beaucoup l'idée de faire venir plus de loups dans cette ville sens dessus dessous. Et puis pour le moment ils avaient réussi à échanger plus de quelques mots sans se sauter à la gorge, c'était tout de même extraordinaire ! Dommage qu'il gâche tout la seconde suivante en parlant de l'Elfe... Les sourcils froncés, elle se braqua :
"Et qu'est-ce que j'étais sensée faire ? J'ai échappé aux Lames Noires d'extrême justesse et uniquement parce que les habitants du quartier se sont sacrifiés pour moi, par votre faute d'ailleurs. Vous pensez vraiment que j'avais la tête à sauver une Elfe qui a autant d'intérêt pour moi que j'en ai pour elle ? Son peuple est fort, elle s'en remettra et elle risque certainement bien moins que moi."
Elle lui montra presque les dents lorsqu'il termina sa phrase :
"Vous savez où vous pouvez vous les mettre vos menaces ? J'ai assez à faire à protéger mes loups et leurs familles, je n'ai que faire d'un mage et de son elfette. J'aurai dû vous laisser vous perdre dans le quartier marchand, une nuit en prison ne vous aurait pas fait de mal, je connais je peux vous assurer que cela vous aurait remis les idées en place pour un moment."
Les cris qui résonnaient à l'extérieur lui firent relever la tête, la peur dans les yeux. Elle parlait de la prison avec une désinvolture qu'elle ne ressentait absolument pas, et comment qu'elle connaissait ! C'était même le souvenir le plus atroce de toute sa vie, le souvenir d'une nuit qui restait ancré dans sa mémoire et la faisait se rêveiller en sueur et hurlante à peu près deux fois par semaine. Elle recula encore, s'éloignant de la porte. Il était trop tard pour sortir et il n'y avait plus d'issue, elle n'avait plus d'autres choix que d'appeler des renforts et même ainsi, elle se savait perdue. Ils n'auraient pas le temps de traverser la ville, même si c'était le cas que pourraient-il faire pour elle à part préparer une hypothétique évasion ? Rien n'y faisait, elle avait épuisé tous ses jokers, elle passerait la prochaine nuit au cachot, et les autres ensuite...
*cela n'arrivera pas... *Songea-t-elle farouchement
Non c'était une chose certaine, elle n'y retournerait pas. Elle mourrait avant, de sa propre main si besoin était. Elle échangea un regard avec le mage :
"Relâchez mon camarade à présent, nous sommes cernés et sans solution cela vous suffit je pense ? Vous avez eu votre vengeance pour la petite scène de l'auberge, vous êtes satisfait ou bien faut-il encore que vous me livriez pieds et poings liés à la garde ?"
Elle ferma brièvement les yeux, se liant par l'esprit à l'autre faucon de la horde afin de lui annoncer brièvement sa situation. Lorsqu'elle les rouvrit, elle avait effacé toute peur de ses yeux. N'y restait qu'une détermination sans faille...
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| Sujet: Re: Une bagarre à l'Auberge [Terminé] Lun 24 Déc 2012 - 16:46 | |
| Une atmosphère assez tendu s'installa entre les trois protagonistes quand Klaus fit irruption dans la pièce ou s'abritait Mélusine et l'un des siens en fracassant d'un coup d'épaule la porte. A un tel point qu'un sourire amusé se dessina sur le visage de l'homme lorsque cette dernière plongea l'une de ses mains à l'intérieur de sa tunique. Espérait-elle vraiment venir à bout de lui avec une si petite arme ? C'était tout à fait probable à vrai dire en admettant qu'elle était assez rapide pour ne pas se faire encastrer dans le mur le plus proche, il serait dommage qu'une telle personne la vie à cause d'un faux pas, néanmoins, la situation était amusante pour preuve Klaus n'y prêta pas attention et heureusement pour lui ou pour elle, lorsqu'il prit la parole Mélusine s'arrêta afin de l'écouter attentivement, bien que la première phrase du Magicien n'eut pas l'effet souhaité. Il eut le droit une nouvelle fois à un formidable regard foudroyant, si elle avait pu lui jeter des boules de feu par les yeux à cet instant, elle l'aurait fait aussitôt. Et voilà qu'elle lui faisait une leçon de morale sur ce qu'il avait fait dans le quartier pauvre c'est-à-dire, absolument rien. C'était un peu l'hôpital qui se moque de la charité pour le coup, car si la jeune femme n'avait pas voulu jouer la forte tête à l'auberge pour fuir les gardes, elle n'aurait pas eu besoin de l'entraîner jusque là tandis que Klaus ne souhaitait pas vraiment se rendre dans un tel endroit. Après ce petit saccage plus ou moins involontaire, il avait une seule envie, aller se terrer dans un coin afin de laisser redescendre cette tension encore palpable afin de reprendre ses petites affaires et se rendre à la Bibliothèque Royale. En guise de réponse, il mit sa main devant la bouche pour bailler, il faut dire que cette discussion n'avait pas vraiment d'intérêt pour le coup, car visiblement, elle n'assumait en rien son comportement envers lui, mais l'homme n'en avait que faire. L'instant d'après il afficha un large sourire, d'où il vient, il n'aurait pas eu à livrer qui que ce soit à la garde étant donné qu'aucun Elfe aurait eu l'envie de l'émasculer pour sortir d'une auberge, la politesse et le respect étaient deux points que l'homme appréciait chez eux contrairement aux humains qui laissent la plupart du temps leur émotion prendre le dessus pour finir par s'emporter et agir de manière complètement stupide.
« Je vois. » A vrai dire, il ne voyait rien. Mais savait maintenant qu'elle avait des raisons qui lui étaient propres pour fuir avec autant d'ardeur la garde de Gloria, certainement faisait-elle partie d'une guilde ou quelque chose comme-ça, ce qui expliquerait aussi tous les hommes postés un peu partout en ville lui venant en aide à la moindre occasion. Mais pour le moment, il y avait quelque chose de plus important aux yeux de Klaus, il lui fallait savoir ce qu'il était advenu de l'Elfe durant tout se remue ménage. Soit cette fille était une véritable amnésique, soit elle était un peu à côté de la plaque. Pourquoi n'avait-elle tout simplement pas emmenée l'Elfe avec elle pour fuir ces fameuses lames Noires, d'extrême justesse ? Allons, elle en faisait un peu trop. Après tout Klaus était sûr qu'elle s'en serait tirée sans trop de problèmes. Alors qu'elle lui répondait encore, Mélusine semblait se braquer un peu plus au fur et à mesure qu'elle parlait, au final peut-être qu'en venir aux mains aurait été beaucoup plus passionnant, mais certainement plus court aussi.
« Oui, je sais que vous n’avez que faire de mes menaces, mais vous feriez mieux de les prendre au sérieux, on ne sait pas ce qu’il pourrait arriver. » Puis il marqua une pause avant de reprendre rapidement : « Oui, vous auriez dû cela nous aurait évité une bonne partie des désagréments causés. Une petite nuit en prison ? Oh pourquoi pas, je cherche justement un endroit ou dormir avec un peu de chance les personnes qui s’y trouvent seront un peu plus agréable que vous et puis je n’aurais pas à courir partout pour fuir la garde qui est un peu à côté de la plaque d’ailleurs. » Dit-il en souriant, pourtant le cri des gardes à l’extérieur aurait dû lui faire perdre ce petit air amusé qu’il affichait sans gêne. Mélusine recula lentement pour s’éloigner de ce qu’il restait de la porte, la peur d’aller en prison était visiblement présente, cette sanction l’effrayait vraiment ce qui était souvent le cas lorsque l’on croule sous les responsabilités. Puis la jeune femme releva la tête pour échanger un regard avec le Magicien et lui demander de relâcher son camarade, elle avait déjà perdu l’espoir de s’en sortir saine et sauve, elle ferma les yeux tandis que Klaus relâcher l’étreinte qui maintenait le loup gardant un œil sur lui pour s’assurer que l’homme ne lui saute pas à la gorge. Klaus en profita pour jeter un œil à l’extérieur quand en penchant la tête la surprise fut totale, l’Elfe ! Elle était là et écoutait le plus discrètement possible la conversation, elle n’avait surement pas entendu grand-chose, mais courait désormais elle aussi un véritable danger en restant dans la ruelle alors que les lames noires et la garde approchaient.
« Rentre donc à l'intérieur toi. » Puis il attrape le col de l'Elfe pour la faire entrer de force profitant de l'effet de surprise, ensuite, il se tourna vers Mélusine « Ne vous en faites pas, il y a toujours une solution, tout le monde n'est pas capable de raisonner suffisamment dans certaine situation, c'est probablement ce qui fait la différence entre vous et moi pour le coup. » Après quoi il tourna le dos aux trois pour sortir de la petite maison qui les abritaient, qu'avait-il en tête ? Il allait de nouveau fuir et indiquer la cachette de la jeune femme ? Bonne question. En sortant de là, il jeta un dernier regard froid dans sa direction avant de s'approcher du sol et y déposer les mains, fermant les yeux il se concentra un bref instant avant qu'un mur apparaisse pour recouvrir la façade rendant toute trace d'une possible entrée inimaginable. C'était un peu son cadeau d'adieu envers ces deux demoiselles qu'il avait importunés avec ses prouesses. Quoi qu'il en soit, le mur se dissipera quand Klaus sera assez loin, mais ce n'était pas tout afin que cette course poursuite prenne fin, il lui restait une chose à faire.
« Par là ! Il y a quelqu'un ! Dépêchez-vous bande d'incapables avant qu'il ne nous échappe à nouveau. » Un petit groupe de gardes avaient aperçu l'homme quittant la ruelle et afin qu'ils ne tentent pas de s'y rendre pour réaliser une quelconque fouille des lieux, le Chasseur se mit à courir le plus rapidement possible dans une autre direction, se laissant prendre en chasse par la même occasion par les gardes qui gagnaient du terrain au fur et à mesure que le temps passait, pour s'assurer qu'il ait le temps de partir assez loin il se tourna d'un coup pour envoyer une onde de choc vers eux les énervants encore un plus par la même occasion. Mais sa course fut stoppée quand le cri des lames noires vint retentir au détour d'une ruelle, ne laissant pas d'autre choix à Klaus de s'arrêter sous peine de subir un sort encore plus désagréable que la prison.
« Toi ! Ne bouge plus où nous serons obligés d'utiliser la force, ne fait pas de faux mouvements. Reste tranquille, nous allons approcher lentement, garde les bras le long du corps et aucun mal ne te sera fait. » Lança une des lames noires qui approcha doucement le Chasseur, sa lame pointée vers lui prêt à agir en cas de besoin. « Ne bouge plus et tend les bras. » Enfin, ils vinrent lui mettre les fers pour s'assurer qu'il n'use plus de magie en lui liant les mains dans le dos. Désormais, il était le prisonnier de cette garde royale quelle serait sa sentence pour dégradation volontaire d'établissement public ainsi qu'une tentative de fuite ? Il s'en moquait, désormais, la seule idée qu'il avait en tête était de savoir comme il pourrait se tirer de cette affaire. Il ne pourrait pas joindre Merithyn, ni ce Baptistrel dont il lui avait parlé lors de leur rencontre, comme-ci un homme de sa prestance allait se déplacer pour un prisonnier.
« Direction les cellules pour toi mon brave, en espérant que tu apprécies notre hospitalité. Ha ha ha ha ha »
Klaus jeta un dernier regard en direction de la ruelle qu’il pouvait encore apercevoir au loin, en repensant à toute cette journée qui avait été riche en émotion, mais surtout très éprouvante.
« Doucement ! Ne poussez pas, mon dos me fait atrocement mal… » Dit-il en soupirant, ces cascades réalisées un peu plus tôt lui avait mis le dos en vrac et puis se rouler pour éteindre le feu ce n'était pas la meilleure solution qu'il avait eu.
« la ferme ! » Rétorqua le Garde en le poussant un peu plus pour accélérer le pas et en finir avec cette journée.
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