Que dire de mon physique... Déjà, j'ai de longs cheveux noirs et ondulés qui me tombent dans les reins, encadrant mon visage aux traits fins, ponctué par des sourcils noirs et assez arqués. Au dessous de ces sourcils se trouvent mes yeux. Mes yeux. Envouteurs et attirants. Certains disent qu'ils sont noirs, moi je dirai plutôt bleus foncés. Entre les deux en tout cas. Ma bouche, elle, est assez fine et rose. Elle laisse échapper une voix douce et envoutante, mais également ferme lorsqu'il le faut. Tout ça sur un teint assez pâle. Pas autant qu'un vampire bien sûr, mais un peu.
Mon corps, lui, est fin mais fort. Pas dans le sens gros muscles hein ! Non, c'est surtout que, bien que je ne soit pas très imposante aux premiers abords, essayez-donc de tendre l'arc comme moi ! Je suis, sans prétention, une des meilleures archère d'Armanda. Voir peut-être la meilleure. Je prend la bonne pose : Mes longues jambes s'ancrent dans le sol, et mes bras tendent la corde de mon arc, procurant vitesse, précision et puissance à mes traits, qui, une fois tirés, font penser au vent, tellement leur vitesse est grande.
Parlons des détails : On dit parfois que j'ai la vivacité d'un serpent, une démarche féline et des yeux de chat. On pourrait donc me dire "animale".
En parlant d'animaux : J'ai une jument. Une apaloosa rousse et blanche, avec des crins couleurs plumes de corbeau. Elle est rapide comme le vent.

A la fois mystérieuse et envoutante. La solitude me plait, bien que je n'hésite jamais à prêter main-forte à un ami. Je nourris ma propre ambition, celle d'être libre. Je n'aime pas trop les gens pompeux qui répète en permanence qu'il faut suivre le troupeau. J'aime être libre. LIBRE. Faire ce que je veux, quand je veux. Bien sûr, je respecte les lois. Il faut pas penser que, juste suite à une simple envie, j'aille commettre des meurtres et aller insulter un souverain ! Loin de là ! Non, libre dans le sens ne jamais prêter allégeance à quiconque, afin de ne jamais recevoir d'ordre. Un ordre. N'essayez pas de m'en imposer ou vous risquez de vous retrouver attaché à un mur par une dizaine de flèches !

Maintenant, pourquoi ai-je dit "envoutante" au début ? Hé bien, car ma nature mystérieuse, et mes capacités à l'arc font que bien souvent on me regarde. Pas seulement à cause de ma beauté : certains elfes sont bien plus beaux que moi, mais parce que certains attraits déjà cité attirent. De plus, si on ne me cherche pas et n'est pas trop prétentieux, je peut m'attacher un peu à la personne.
En résumé : Ne me cherchez pas, ne me donnez pas d'ordre et on pourrait être ami. Mais ne me collez pas non plus.

Hé, je n'ai pas parlé de mon lien avec les animaux ! Car oui, j'ai, dirait-on, un lien spécial avec les animaux. Déjà, la preuve avec Murmure : lorsque j'ai besoin d'elle, pas besoin de l'appeler, elle le sent et viens directement à moi. Lorsque je la monte, pas besoin de selle ni de mord : elle sait toujours ou je veux aller. Bien sûr, je ne discute pas avec les animaux, mais on va dire qu'il y à une compréhension mutuelle. Des fois, lorsque je lève le bras, un oiseau vient se poser. Les animaux m'ont déjà plusieurs fois sauvée d'un mauvais pas : Un ours qui intervient à temps et fais fuir l'homme qui me menaçait, un grand poisson qui me sauve de la noyade...
Ce don me vaut parfois le surnom de "Dompteuse".

Comment caser tout ça en peu de ligne ?
Je suis née d'une union longuement contestée : Un simple forgeron elfe, Baldor, à épousé ma mère, Laila, elfe également, mais de famille bourgeoise.
La jument de ma mère, Aquarelle, avait un fer cassé, et elle devait le faire changer. Ayant envie de se promener, elle y est allée elle-même, sans demander aux nombreux domestiques.
Elle est allée à la boutique de celui qui allait être mon père.
Lorsque leurs regards se sont croisés, ça à été le coup de foudre. Des deux côtés.
Mais ils ont à peine osés se parler. Une bourgeoise ne doit pas parler à un simple forgeron de sujets autres que les affaires.
Mais à partir de là, à chaque fois qu'elle avait le moindre fer à cheval, le moindre petit coffret cassé ou simplement en mauvais état, elle allait chez ce forgeron. Ça à duré près de deux ans.
Mais bien sûr, les proches de la jeune elfe virent qu'elle était amoureuse, mais de qui ?
Ils envoyèrent quelqu'un la suivre lorsqu'elle sortait.
Un jour qu'elle amenait son coffret à bijoux pour réparation chez son forgeron, le regardant comme d'habitude amoureusement, ledit envoyé à vu le regard qu'ils portaient l'un sur l'autre.
Ça à été le basculement.
La famille de la jeune elfe lui ont interdit de sortir de chez elle, le forgeron à été renié par toute la famille, et honte à celui qui faisait appel à lui.
Ils ont tout les deux pleurés longtemps leur amour perdu.

Mais, un jour, Läila, ne voulant pas renoncer, s'est enfuie de chez elle. A la nuit tombée, elle est passée par la fenêtre et atterrit en douceur sur un buisson en bas. Elle à rejoint Baldor. Et ils se sont enfuis loin des elfes.

Au début, tout le peuple elfe était effaré : rare étaient ceux qui s'enfuyaient de chez eux. Mais, au bout d'une dizaine d'années, ils ont finis par être oubliés.

Ils étaient toujours dans la forêt, mais à un endroit connu d'eux seuls.
Un jour, Läila à eu un enfant, moi. Mais, étant seuls dans la forêt, même la magie n'a rien pu faire : elle est morte en couche.
Mon père, bouleversé, à donc dû m'élever. Je lui rappelais Läila, car je lui ressemblait beaucoup.
J'ai très vite appris à monter Aquarelle, la jument de ma mère. Mais malheureusement, rien n'est éternel. Elle est morte à ma dixième année.
Nous n'étions donc plus que mon père et moi. A ma treizième année, je me suis rendue compte de mon don avec les animaux :

J'avais le bras -pour une raison quelconque- et un faucon est venu s'y percher. Il s'est laissé caressé puis est reparti. Je n'en croyait pas mes yeux.

J'en ai parlé à mon père, il était aussi étonné que moi. Il m'a demandé des précisions, mais c'était bien trop dur de lui expliquer.
On à donc continués à vivre comme si de rien n'étais.

A ma vingtième année, mon père est mort. Il c'est trop approché de chez les humains, une nuit. Comme c'était une période de troubles, les sentinelles ont cru qu'il était un éclaireur ennemi et ont tirées.
Je l'ai retrouvé le lendemain matin, criblé de flèches.
Je pense que je n'ai pas besoin de donner de détails quand à ma réaction, ce serait long de décrire les longs jours qui ont précédés cette macabre découverte.

Tout ce que je peut dire, c'est qu'après j'ai récupéré son arc et je me suis entrainée avec jour et nuit. Jusqu'à le maitriser complètement. Je me suis également entrainée à l'esquive, j'ai développé mes sens, mon agilité.
Comme ça jusqu'à mes trente ans. Encore très jeune pour une elfe. Après, j'ai décidé de dévoiler mon existence aux autres elfes. Mes parents avaient disparus de chez eux il y à quarante ans, et je venais me montrer. Je fus d'abord impressionnée par le fonctionnement des elfes, puis je m’aperçût qu'il étaient pointilleux quand au respect des traditions et des autres. Je n'aimais pas ça, élevée dans la liberté, et je suis repartie dans la forêt. Mais avant ça, j'ai obtenu Murmure, ma jument.

J'avais besoin d'un peu de compagnie, et je suis allée chez un vendeur de chevaux. Il m'en à proposé de magnifique, mais je préférais la jeune apaloosa au fond de son écurie. Le vendeur m'a alors prévenue qu'elle avait été maltraitée par ses anciens propriétaires et était donc assez dangereuse. Mais mon don m'a permis de la calmer, et je l'ai achetée.
Je suis passée dans une des cités elfiques sur son dos, et les autres elfes me regardaient. Ils regardaient cette elfe qu'ils n'avait jamais aperçu et qui ressemblait étrangement à Läila, l'elfe reniée.

Je suis donc repartie vivre dans la petite maison que mes parents avait construite quand ils sont arrivés à la forêt.
Depuis, ma vie n'a pas eu de gros événements, et je désespère de trouver un peu d'action.
Les rares gens que j'ai rencontrés et avec qui j'ai parlé sont assez impressionnés par la vitesse ou j'ai appris à monter à cheval et manier l'arc.