- Nom : Taddry
- Prénom : Rheryn
- Surnom : Le Rêveur
- Date de naissance : 1713 l'âge d'argent.
- Age : 39ans
- Race : Humain
- Caste : Magicien
- Métier : Barde à la cour de l'empereur/ Baptistrel
- Lieu de résidence : Gloria la magnifique
- Arme principale :
Il ne possède plus aucune arme depuis qu'il est devenu un baptistrel.
Toutefois en ce qui concerne son équipement, une magnifique harpe argentée lui sert d'instrument. Cette dernière luit d'une pâle lumière argentée pendant la nuit, comme si elle faisait échos aux étoiles. Une autre particularité de l'instrument est que, même s'il n'est pas aux cotés de l'artiste, celui-ci peut se mettre alors à "jouer dans le vent", donnant l'impression de jouer d'une harpe invisible. Toutefois, très vite, la fameuse Harpe lunaire apparaît, comme lié à son doux propriétaire.
- Style de magie préféré : Humaine
- Alignement : Très Bénéfique
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Physique : Joyaux du règne des Hommes, Rheryn fait parti de ceux qui, par leur élégance et leur finesse, donnent à la race humaine ses lettres de noblesses. Du haut de ses 1m80, il déploie une silhouette pure et élancée. Les courbes épurées de ses muscles affirment leur existence, mais ceux-ci restent fins et doux, s'éloignant du stéréotype du puissant colosse pour tomber dans la beauté singulière du doux androgyne. Pour ne rien enlever à sa grâce, notre ami présente un port naturel fort prononcé, qui, sans égalé celui des Ballerinos, lui donne quand même un cachet empreint de noblesse. Pourtant, nul arrogance n'accompagne ce corps qui, pourtant, rendrait d'autres aisément orgueilleux. Au contraire, une douceur fragile s'attache à ses gestes. Bien-sûr, il ne faut pas confondre douceur et faiblesse, non, il n'y a pas dans ses mouvements l'hésitation timide des jeunes vierges, mais on décelle quand même un manque d'engagement qui rend le tout un peu fragile. Ainsi, un observateur aura plus tendance à dire qu'il est mignon, plutôt que de le qualifier de beau, car ce manque d'assurance fleurte dangereusement avec un manque de virilité, qui hélas n'est pas au gout de toutes les femmes. Comme aiment à dire les Premiers nés : L'Empire n'est jamais qu'une assemblée de grands enfants, aussi le Baptistrel respire-t'il cette innocence craquante de l'enfant sage, tout en lui ajoutant la mesure et la douceur d'une origine bien plus ancienne.
Toutefois, comme si son concepteur s'était lancé le défi de pousser à l’extrême les atouts de l'humanité, il lui a octroyé une peau qui, sans imiter la perfection de l'ivoire et du nacre, reste assez louable. Chaud et légèrement tanné par le soleil, son teint le ramène à son statut d'homme, le rendant à la fois désirable et accessible. Son visage est empreint de paternité, si bien qu'on se plait à s'y perdre, et même à s'y réfugier. Pourtant, sa face ne manque pas de défauts, si l'on considère que son nez manque de finesse, où que ses joues gagneraient à être plus vivaces, cependant, l'ensemble respire l'harmonie, incarnant donc parfaitement la beauté humaine : Imparfaite, mais au combien sublime! Ancrés dans ce tableau de sérénité, les yeux noisettes de l'élégant ne manquent pas d'intrigués, et comment en serait-il autrement? Ne sont-ils pas, comme on dit, le miroir de l'âme? Si, dès lors ses iris ne peuvent qu'être perçants, et empreints d'une brume de mélancolie. Lui qui a connu la forêt elfique, est à jamais enchanté par elle, et parfois, il se prend lui même à s'enfermer dans ses souvenirs, rêvant en silence de ces bois élégants. Aussi la tristesse peut-elle entacher ses yeux, mais jamais elle ne surpassera cette lumière grisâtre qui luit en eux, et semble capable de lire les âmes les plus étriquées.
Voici donc le portrait d'un joyaux de l'humanité, et encore, j'aurais pu vous parler de sa crinière blanche qui, en jalouse protectrice, couvre son visage et une partie de ses épaules, mais tout cela n'est que fioritures. Le plus étonnant en lui reste sa voix. Quand on sait qu'il est sous l'égide de l'Ether, on s'étonne forcément de son timbre de ténor, qui, bien que doux, semble...fragile. En tant que chanteur, il peut bien-sûr faire preuve d'une certaine puissance vocale, mais la couleur de ses chants se rapproche toujours de la lumière tamisée, douce, et presque affable de la Lune. Il n'entre pas avec force et fracas au sein de votre âme, mais au contraire, il s'y faufile, vous murmurant sa mélodie, vous soufflant son air frais et timide. Mais attention toutefois, car dans sa rage, la douceur aérienne de sa voix se transforme aisément en puissance.
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Caractère : Depuis toujours, notre Héros est un pacifiste. Il ne faut y avoir aucune action de la raison, non, c'est juste que son coeur tient en horreur la violence. Cela vient sans doute de sa trop grande sensibilité, mais même lorsque celle-ci est justifiée, il a du mal à l'accepter. Non, et puis d'ailleurs depuis quand le fait de faire souffrir les autres serait justifiable? Nullement, en tout cas sa conscience ne saurait accepter quelconques explications, et même si parfois il est contraint à tolérer la violence, cela ne se fait pas sans un pincement au coeur.
Décidément, l'empathie est réellement une faiblesse, en tout cas dans son cas. Elle à l'origine de son pacifisme, mais également de son amour pour les autres. Il ressent si bien le trouble des âmes, que ce n'est pas un simple devoir pour lui d'emmener la paix et l'harmonie, mais bel et bien un besoin. Est-ce sa faute si la note Dia résonne si profondément en lui? Non, il ressent plus que quiconque le Lien entre les êtres, et sa propre symphonie nécessite l'épanouissement de celles de ses frères, afin de pouvoir prétendre à une stabilité.
Cependant, cette empathie n’empêche au Baptistrel d'apprécier le monde, car il a suffisamment compris que ce dernier n'était pas parfait, et il s'est donc accommodé de cette imperfection. Rêveur, il se laisse aisément border par les chants de ce monde, qu'ils soient porteurs d'espoirs ou de mélancolie, ils trouvent en lui une oreille attentive. Ainsi donc ils aiment les autres, même s'il ne recherchent pas forcément leur contact.
Heureusement d'ailleurs, car il faut avouer que le Chante-ciel à parfois du mal à transmettre son savoir. Les étoiles sont ses guides, et si elles font un magnifique puits de sagesse, celle ci reste empreinte de mystère, et donc en partie inaccessible aux simples hommes. Cela a pour résultat de rendre parfois Rheryn très évasif dans ses paroles, lui donnant des airs de prophètes et de sophistes, alors qu'il n'essaye que de transmettre une connaissance qu'il tire d'une source bien trop grande pour lui-même. C'est sans doute pour cela qu'on la qualifier de Rêveur, car ses paroles portent souvent l'empreinte mystérieuse des rêves, ceux-ci étant sa source d'inspiration. Dès lors, de rêveur il devient souvent solitaire, mais cela ne l’empêche pas d'apprécier la compagnie (sans pour autant la rechercher plus que cela).
Néanmoins, l'homme n'est pas constamment perdu dans ses rêves, car il aime ses semblables. Aussi peut-il s'avérer vivant, et prompt à servir son empire par sa sagesse et ses chants. Cependant n'oublions qu'il n'a aucune obligation, et que malgré la douceur et la fragilité dont il fait preuve, de prime abords, il reste un Baptistrel, et peut donc se montrer convainquant, et même intimidant quand l'occasion se présente. Il peut donc bel et bien s'opposer à l'empereur lui même, s'il estime que cela va à l'encontre de l'harmonie du monde, même si cela se fait toujours par la voie la plus pacifique. Quoiqu'il en soit, Rheryn reste un loyal serviteur, et un bon ami, puisque conciliant et agréable à vivre. Dans son entourage, il arrive que l'on s'inquiète de cette mélancolie qu'il porte sous son air apaisé, mais personne n'a encore réussi à lui enlever sa mélancolie. Et puis, qui pourrait lui ôter les chants millénaires des Elfes. Son âme fut touchée très jeune par la culture éternelle du Beau peuple, et il fut dès lors écrasé par cette race aux allures si parfaites. Lui, le Rêveur, se retrouve prit entre le monde lyrique des Premiers nés, et la réalité certes chaleureuse, mais bien plus imparfaite de sa race. Deux amours, deux aspirations, qui ne peuvent avoir comme résultat qu'une simple... tristesse.
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Aime/déteste : Comme tout Baptistrel, il aime la musique, que ce soit celle des artistes, ou le chant primaire de chaque être et chose de ce monde. Sinon, il est subjugué par la culture elfique, tout en aimant ses frères humains, qui à défault de présenter la sagesse des Premiers nés, sont bien plus innovants et surprenants. Rheryn se plait particulièrement à se laisser bercer par ses rèves, ce qui le rend friand de calme et d'harmonie (ce qui, souvent, est synonyme de solitude).
Ceci dit, il n'ai pas qu'un puit d'amour, car lui aussi tient des choses en horreur, comme la violence, et le mensonge, qui le font tant souffrir.
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Particularité : Malgré ses 39ans, notre ami ne présente aucun signe de vieillesse, ce qui lui renforce son aspect mystérieux.
De pas son serment, Rheryn ne peut pas mentir, ni même masqué la vérité, aussi connait-il le poids des mots, et se fait-il assez mesuré dans ses propos. Il est loin d'être prolixe, préférant user de sa parole avec parcimonie, et dans des énoncés souvent évasifs.
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Histoire : Quelle curieuse étrangeté qu'un Artiste naisse à Elena non? Celle que l'on surnomme la robuste, a vu en 1713 apparaître un enfant peu commun dans pareille atmosphère. Fils d'un guerre professionnel, comme on en rencontre des tas dans cette citée, et d'une aubergiste, rien ne prédestinait Rheryn à pareille destinée. Il fut élevé dans l'amour un peu pataud et brutal de cette citée guerrière, et s'il n'eut pas à souffrir de la faim, sa sensibilité exacerbée eut bien du mal à s'épanouir dans la violence quasi quotidienne de ce lieu. Aussi dut-il, comme le souhaitait son père, apprendre la voie des armes, et étonnamment, malgré la fragilité de son caractère, il s'avérait être un combattant assez doué. En réalité, il apprenait vite, et puis cette situation avait fait naître en lui un espoir improbable : Celui de briller par ses faits d'armes, et de rejoindre l'élégante Gloria. A partir de là, il est aisé de comprendre le paradoxe quotidien que fut la jeunesse du Réveur, et l'on entrevoit d'autant plus la cause de son apparente fragilité. Lui qui, chaque jour, se voyait confronter à ce qu'il abhorre, dut apprendre malgré à lui à contenir son âme enfantine, et à subir en silence ce pernicieux fardeau.
Ceci dit, le destin ne l'avait pas abandonné, et il fallut attendre 17ans pour que notre fleur fragile puisse enfin s'épanouir. Son éducation lui avait permis d'être recruté dans l'armée impériale, et eut donc, lors d'une bataille, l'occasion de prouver sa force... et évidemment, il faillit. Non pas qu'il fut défait, car les siens remportèrent le combat, mais alors que le capitaine de la petit compagnie s'assurait de ses effectifs, Rheryn Taddry manquait à l'appel. Il avait fuit ce carnage, à grand renfort de pleurs, son âme n'avait pu supporter cette bestialité presque cruelle, et enfin, il avait eut le courage de tourner le dos à cette vie hideuse que lui offrait l'avenir.
A partir de ce moment, où en fut sa destiné? Car il ne pouvait décemment pas retourné chez lui, et ce non pas parce qu'il ne voulait affronter la sentence réservée aux déserteurs, mais plutôt parce qu'il n'aurait pu supporter les yeux inquisiteurs de son géniteur. Aussi le jeune homme se laissa t'il allé à survivre. Utilisant ses acquis pour se maintenir, il se laissa guider par les étoiles, et particulièrement par une d'entre elle qui brillait bien plus que les autres. Ses pas l'emmenèrent des mois durant sur des routes étrangères, dans des villages plus ou moins accueillants, et jusqu'aux abords d'une antique forêt, qui changera à jamais sa vie.
Jamais il ne l'oubliera, ce chant à la fois chaud et frais, cette balade somptueuse qui pénétra les plus fines parcelles de son âme : Ce chant de Baptistrel. Après une errance plein d'émerveillement dans la vielle forêt, il avait enfin fait sa rencontre, lui, le Baptistrel de Feu : Merithyn Shadowsong. A l'époque, le jeune homme ne savait pas tout cela, non, pour lui cet être n'était qu'un elfe chanteur, qui avait su transcendé l'art pour n'en laisser qu'une pure quintessence. Du haut de ses 17ans, il était déjà d'une beauté commune, et c'est peut-être pour cela que l'elfe daigna l'aider. Quoiqu'il en soit,cette rencontre marque un tournant décisif dans sa vie, car d'errant il devint élève, et ses professeurs n'étaient autres que les Somptueux Premiers nés. Il était rare que ces derniers acceptent un homme parmis eux, et le Réveur n'apprendra que bien plus tard qu'il fallu l'intervention de Nïssea Reivan, La Gardienne des Préceptes, afin qu'il soit tolérer. Elle avait senti le don d'Ecoute nécessaire aux membres de la Rhapsodie, et lentement mais surement, elle s'était assurée qu'il suive l'enseignement nécessaire à son évolution, et sa transformation.
Lui, le fils sans renom, le jeune homme tout plein d'une éducation imparfaite, avait été peu à peu façonnée par la culture millénaire. Sa beauté qui à l'époque n'était qu'un diamant brut avait été lentement taillée, ses manières rustaudes devinrent empreintes d'élégance, et se fut un somptueux flambeau d'humanité qui se présenta au Voeu de Vérité. Sa nature humaine lui avait conféré une vitesse d'apprentissage hallucinante, si bien que 20 années furent suffisante à faire de lui un Ewr accompli. Certes, il n'en savait pas autant que ses confrères centenaires, mais l'essentiel ne lui faisait pas défaut. Il se souvient encore à quel point il s'était senti petit, faible, et même minable face aux panthéons des puissances de ce monde. Et pourtant, sa voix douce et fragile avait su charmer les esprits, son timbre de ténor fut accueilli par ses grandeurs dont certain ne font que rêver, et lui, un homme, devint un véritable Cawr. Le plus étonnant étant que Lianta'ar fut celle qui répondit à son appel. L'Ether, puissant et éternel, cet élément que peu de Baptistel ont su séduire, fut convaincu par ce piètre individu, qui n'avait pas plus d'expérience que les plus jeunes enfants elfiques.
Voici donc comment naquis un nouveau Chante-ciel. Il bénéficiait de la sagesse ancestrale des étoiles, et même si son humanité se perdait souvent dans ce puits de connaissance, lui, fils du Cygne, y avait un accès tout particulier. Car c'est dans ses rêves que Rheryn parvenait à puiser dans La vie Éthérée, l’Étincelle de création, la Puissante Lianta'ar. Ses pas le conduisirent jusqu'à GLoria, et son chant sut charmer les coeurs les plus hardis, si bien que peu furent ceux qui contestèrent la présence d'un "roturier" dans la Cour impériale. D'ailleurs, qui auraient oser? Il était tout de même un membre de la Rhapsodie, sous l'égide des Etoiles de surcroît, quel titre de noblesse valait cela? Aucun, aussi le Réveur se fit-il une place au soleil, et bien que son âme se languissait encore du Royaume des Elfes, son coeur se plaisait à fréquenter l'Humanité.
Cependant, le monde ne tardera pas à le rattraper dans ses rêveries, ne serait-ce que par les remarques de plus en plus en plus pressantes de son entourage. Il était temps qu'il prenne parti, il était temps qu'il assume son rôle, et se soucie de l'harmonie d'un monde en dérive.
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Liens familiaux : Ses parents , Arman et Cyldia Taddry, vivant à Elena il n'en a que peu de nouvelles. Toutefois leur relation est assez bonne, si l'on considère le fait que le père de Rheryn aurait préféré que ce dernier brille par les armes plutôt que par le chant.
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Autres liens : Il n'a pas connu tous les membres de la Rhapsodie, toutefois deux d'entre compte particulièrement pour lui.
Merithyn Shadowsong : Ce dernier fut celui qui déclencha en lui l'amour du chant, et sa vocation. Ainsi, même si l'homme a du mal à comprendre le tempérament passionné du Baptistrel de feu, il le considère comme un "modèle".
Nïssea Reivan : Elle fut en quelque sorte sa mère spirituelle, et celle qui lui a offert sa chance, lui, un homme. Ainsi, il lui est particulièrement reconnaissante, et la considère comme un véritable guide.
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