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Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours)

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MessageSujet: Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Icon_minitimeDim 28 Nov 2010 - 22:26

Sous bonne escorte, Mila rejoignait enfin les remparts de la haute ville. La dernière enceinte, celle au-delà de laquelle le Château s’élevait, robuste et austère, en pierre d’Elena, grise et sans aspérité.
Au fur et à mesure de son avancée, marchant entourée de 3 Gardes et d’un sergent soupçonneux, les battements du cœur de Mila accéléraient ostensiblement. Comment serait-elle reçue ? La seule évocation de cette idée la plongeait dans un grand embarras. Il était vain de supposer quoi que ce soit tant les réactions possibles de ses parents se comptaient en millier ! Toutes différentes, toutes improbables…
Mila préférait se concentrer, être présente à ce qui lui arrivait sans se projeter sans cesse vers un avenir de toute façon inconnu. A commencer par le passage du poste de Garde !
Les derniers remparts étaient massifs et élevés. Quelques tours carrées le flanquaient à intervalles réguliers. Deux d’entre elles se faisaient face de part et d’autre de l’unique accès vers la cour du Château. Le sergent s’adressa directement à un garde de faction :
" Va me chercher le Capitaine !"
L’autre ne chercha point à discuter, malgré l’incongruité d’une telle demande à cette heure tardive de la nuit…
Au bout de ce qui sembla à Mila une éternité, dans le froid et un silence éprouvant, le garde revint accompagné d’un capitaine que Mila reconnut avec peine. Ysandre. L’Homme était armuré, portant la livrée ducale sur un plastron de cuir rigide que protégeaient des manches de mailles. Il avait ce regard glacial des chefs autoritaires, et cette barbe que Mila ne lui connaissait pas le vieillissait et ajoutait à sa sévérité. Il leva les yeux vers la jeune femme après que le sergent lui aie glissé quelques mots à l’oreille. Il ne put masquer une certaine stupeur, qu’il éluda rapidement en s’adressant à Mila :
"Vous vous dîtes la fille du Duc d’Elena ?
Je ne me « dis » pas, Capitaine Ysandre, je suis l’aînée de Valblanc, Mila pour vous servir. » Répondit Mila humblement. Elle salua le capitaine comme il se devait, posant son poing sur son cœur et s’inclinant poliment.
Elle troublait indubitablement le Capitaine. Il semblait hésiter, le retour impromptu de la fille du Duc en personne constituait une épreuve en soi. Epreuve à laquelle il devait satisfaire sans l’ombre d’une erreur… l’instant était grave, à tout point de vue. Introduire une usurpatrice relèverait de la faute grave, voire de l’échafaud, mais refuser à Mila de Vablanc l’accès à la demeure familiale serait tout aussi condamnable, quoique moins fatal ! Il le savait et mesurait justement les risques de l’une ou l’autre option :
Je dois vous soumettre à des vérifications, je n’ai aucun droit à l’erreur Damoiselle Mila de Valblanc !
Faîtes, je vous en prie, je comprends tout à fait.
Il invita Mila à pénétrer au cœur du bâtiment de garde. Dans une pièce au-dessus des recrues devaient s’entraîner car des éclats de voix mêlés de fers qui s’entrechoquent parvenaient jusqu’à eux. Mila ne pipait mot, patientant…
Quelques minutes plus tard, le Capitaine revenait accompagné d’une femme en robe noire constellée d’étoiles que la nuit faisait briller. Albertine. La professeure de Magie de Mila ! La seule vue de cette femme fit fondre en larmes la jeune de Valblanc. Le Capitaine n’en parut pas plus ému et demanda à ce que l’on relève le visage larmoyant de Mila. Les gardes furent interrompu par la voix douce et chaleureuse d’Albertine :
" Doucement jeunes gens… lâchez cette femme à qui vous devez un infini respect et veuillez saluer dignement votre Duchesse, la jeune Mila de Valblanc ! "
Albertine tenait les pans de sa robe en mains et fit une révérence courtoise, telle que le supposait l’étiquette entre femmes. Les Hommes s’exécutèrent immédiatement, frappant de leurs poings leurs cottes de cuir. Le Capitaine se confondit en excuse, balbutiant presque et Mila sécha ses larmes et, retrouvant sa droiture, le rassura :
Cher Capitaine, comment pourrais-je vous reprocher votre souci du travail bien fait ? Vous avez agi parfaitement.
Désormais que vous me savez là Capitaine, je vous saurai gré de bien vouloir prévenir mes parents de mon arrivée... pardon, de mon retour. Dame Albertine
, de nouveau les larmes lui venaient, pourriez-vous me faire l’honneur de m’accompagner jusqu’auprès de mes parents je vous prie ?
Albertine prit la jeune femme par la main, elle aussi semblait très émue et heureuse de revoir son élève la moins assidue. Elle présenta son épaule à Mila pour que celle-ci puisse pleurer chaudement !
Hé bien , hé bien… vous n’êtes partie que deux années ma jeune Mila, pourquoi tant d’émotions ? Vous devez avoir tant de choses à raconter ! Riez, vous êtes de retour et cela est une bien joyeuse nouvelle… allons allons…
Les mots de la Magicienne ne réconfortaient pas Mila qui se vidait sans vraiment comprendre pourquoi.
Albertine menait Mila sans détour vers la Grand Salle, celle où une estrade de marbre gris accueillait 10 trônes de bois sombre ouvragé d’or et d’argent. Ceux-là surplombaient une gigantesque table de banquet. Mila percevait une agitation générale. La rumeur de son retour devait déjà circuler dans absolument tous les couloirs du Château… et lorsqu’elle pénétra au bras d’Albertine dans la Grand Salle, des dizaines de Gardes prenaient place à la hâte. Des gens de maison allumaient les candélabres pour que la lumière baigne la pièce tout entière. D’autres apportaient des corbeilles de fruits tandis que deux caméristes accouraient auprès de Mila :
« Mademoiselle ? Désirez-vous vos habits de cérémonie ?
Mila réalisait, honteuse et sotte, avec quel accoutrement elle s’annonçait auprès de ses parents… elle balbutia :
Oui… faîtes vite, merci de me porter une robe blanche, non la rouge à colerette… enfin je ne sais pas, euh… Albertine ? Qu’est-ce qui conviendrait le mieux ?
Que vous vous calmiez, répondit la professeure en souriant, et que vous vous habillassiez tel que vous vous sentez le plus à l’aise.
*En braies ? Jamais de la vie, pas devant mes parents !*
« Oui… alors… amenez-moi la Robe… orange ! Celle avec les longues manches et les boutons de nacre, ajoutez je vous prie une ceinture de soie rouge, et peignez-moi ces cheveux, ils n’ont pas vu depuis longtemps l’ombre d’un bain !
Les deux femmes s’activaient autour de Mila tandis que deux pages dressaient des paravents autour d’elles trois. Mila de Valblanc se toilettait dans la Grand Salle du Château d’Elena, loin du Protocole donc ! Par bonheur, ses parents devaient prendre le même soin de leur propre côté puisque nul d’eux n’arrivaient encore. En revanche, la première à arriver en courant fut Lisa, la dernière née des Valblanc, de 4 années sa cadette. Du haut de ses 16 printemps la Gamine devenait femme et bien jolie. Sa joie était touchante et de nouveau Mila fut gagnée par une vive émotion. Serrer dans ses bras sa jeune sœur lui arracha encore quelques larmes discrètes… Lisa était prolixe et contait mille et une choses à Mila qui ne pouvait ni tout comprendre, ni tout retenir. Elle tâchait de calmer le flot de paroles de sa cadette lorsque le Chambellan annonça haut et fort, d’un ton solennel :
« Dame Lucile de Valblanc et son époux, Messire le Duc d’Elena la Robuste, Abel de Valblanc. »
Comme une volée de moineaux, caméristes et pages disparurent instantanément, laissant Mila seule au devant de la rangée de trônes. Albertine et Lisa elles-mêmes cédant leur place. Mila était magnifique, ces deux années avaient fait de la Gamine un brin garçonne une femme superbe, parée de bijoux simples rappelant la nacre des boutons de rose de sa robe orange aux longues manches de dentelle, ceinte d’une soierie pourpre qui tenait « Guêpe » sa Rapière noire et la chevelure mi-longue tenue par une résille parsemée de perles de culture…
Ses parents s’avançaient tous deux, encore trop loin pour qu’elle en voit les expressions. Tout le monde retint son souffle tandis que le cœur de Mila s’arrêta de battre !!!



[HRP : Contexte du départ et retour de Mila :
Il y a deux ans, à l’occasion des 18 ans de Mila son père annonce en grandes pompes le mariage prochain de sa fille à un « Héritier des Kohan ». C’est l’effondrement. Refusant de se retrouver mère à 19 ans coincée à vie dans un château, Mila fomente avec le maître d’arme Jacques Briselame une fugue secrète. Lui est amoureux de la Gamine de Valblanc. Il l’aide à s’enfuir et lorsqu’il lui déclare sa flamme, elle se moque de lui, croyant à une blague. Blessé il retourne au château pour faire amende honorable. Mila s’enfuit seule. Ne donnant aucune nouvelle depuis deux ans, elle revient comme un cheveu sur la soupe, désormais plus femme que « garçon manqué » ! Bien entendu, ils ont pu la croire morte, exilée, emprisonnée, esclave, bref… à vous de jouer ! Et encore merci…]
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MessageSujet: Re: Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Icon_minitimeMar 30 Nov 2010 - 20:16

PNJ : ABEL DE VALBLANC
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Abel de Valblanc, Duc d’Elena la Robuste n’avait en cet instant pas grand-chose du terrible chef de guerre dont parlait tant les rumeurs, qu‘elles fussent fondées ou non. Et pour cause, il était tout seul dans la bibliothèque et avait expressément demandé à ce qu’on ne le dérange pas. Ainsi, il avait pu s’avachir sur un fauteuil, muni d’un livre qu’on lui avait chaudement recommandé. Vêtu d’une simple robe de chambre, les cheveux grisonnant et le ventre marqué par des années sans combat : il avait tout de ces richissimes indolents qui ne prenaient nul compte de leurs responsabilités. Rien d’étonnant à ce qu’il veuille en conserver le secret. Ces brefs moments de répit lui appartenaient entièrement…

Ou pas. Le capitaine de la garde pénétra sans même s’annoncer. Il avait de tout évidence couru et semblait avoir vu un fantôme tant son visage était hagard. Le pauvre diable était dans un mauvais jour, car loin de s’en préoccuper, le Duc l’accueillit avec un regard qui aurait fait frémir le Dracos lui-même. Si sa première réaction fut de se recroquevillé sur lui-même, il se reprit rapidement, bomba le torse et attendit d’être interrogé par son supérieur. Abel apprécia cette attitude digne de l’un de ses hommes et consentit à parler, d’une voix autoritaire et du ton sec dont il usait habituellement.


J’espère pour votre matricule que le château est attaqué capitaine.

C’est tout comme Messire, votre fille est revenue.


Le silence se fit assourdissant. Une tempête d’éclairs auraient eues un effet moindre tant le Duc semblait littéralement tétanisé par la nouvelle. Un instant passa ainsi, puis son naturel reprit le dessus. Il avait l’habitude des catastrophes et gérait des crises au quotidien. Il surmonterait bien le retour de sa fugueuse de fille.
A peine s’était-il résolu qu’un domestique se tenait près de lui. Très efficace ces petites bêtes-là. Il congédia le pauvre capitaine d’un geste agacé de la main, un peu de la manière dont on chasse une mouche gênante pus reporta son attention sur le serviteur.


Ma tenue militaire mon garçon.

Hum, vous êtes sûr Messire ?

Évidemment, triple buses et au trot !


Qu’avait-il donc celui-là à remettre ses ordres en question dans un moment pareil ? Enfin, heureusement pour lui il revint vite et entreprit de le vêtir. La fortune ne semblait cependant pas sourire au pauvre domestique qui avait le plus grand mal à faire passer la tenue. Et pour cause, celle datait du temps où le Duc faisait la guerre : si il avait aujourd’hui encore une stature impressionnante, il n’en restait pas moins que son ventre avait le plus grand mal à rentrer là-dedans.
Après quelques minutes difficiles, il réussit finalement son œuvre, et s’en fut, soulagé. Satisfait de son allure, Abel se regardait dans la glace, se mentant effrontément à lui-même.


*Et Lucile qui pense que j’ai pris quelques kilos ! Ah ! Les bonnes femmes ! Toujours pareil…*

Prenant un air grave et affectant une mine des plus sérieuse, il se dirigea en direction de la Grande Salle, rapidement rejoint par sa femme. Bras dessus, bras dessous, il pénétrèrent dans la pièce où les attendait leur fille indigne. Tous s’étaient retirés dans l’ombre, et ne restaient sur la scène que les deux parents et Mila. Cette dernière était devenue une superbe femme et presque malgré lui, le Duc dû reconnaître qu’elle ferait une mariée bien plus digne maintenant que par le passé. A cet époque elle faisait figure de femme-enfant, comme toutes ces Nobles obligées de s’unir bien trop tôt dans l’intérêt de leur famille.

Mais il ne devait pas céder à ses sentiments. Peu importait en cet instant qu’il s’était demandé chaque jour depuis cette fugue ce qu’elle était devenue. Ce qui lui était arrivée. Esclave ? Fille de joie ? Repas pour sauvage, animaux ou pire… vampires ? Était-elle devenue elle-même une vampire ? Devrait-il la tuer un jour ? Toutes ces questions l’avaient tiraillés de jour comme de nuit, et même si il ne l’admettrait jamais même sous la torture il lui était arrivé de songer à tout laisser tomber pour aller la chercher, où qu’elle pusse être…
Il relégua tout cela dans une partie de son esprit. Cela viendrait en son temps. Pour l’heure, il était Duc et elle, qu’elle le veuille ou non, était son héritière.


Eh bien. J’attends jeune fille. Vous avez déshonoré notre blason. Vous avez plongé votre famille dans l’incertitude et la douleur. Vous avez trahi votre propre ville en fuyant vos responsabilité et votre devoir. Pire encore, vous avez, sans hésitations aucune, fait retomber ces mêmes responsabilités sur votre jeune sœur. J’espère que vous avez de solides explications à nous fournir.
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MessageSujet: Re: Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Icon_minitimeSam 11 Déc 2010 - 15:31

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[PNJ > Lucile de Valblanc]

    « Trop serré. » déclara la voix ferme mais douce tout à la fois lorsqu’elle sentit le corsage contre son torse. Un petit mot d’excuse de la part de la jeune fille dont elle avait ignoré à même le prénom. La femme élégante de ses mains douce et raffinées brossait doucement la chevelure ondulée. Elle glissa ses doigts fins à travers eut pour en tisser une longue natte à la base de son cou qu’elle se plu à laisser tomber contre son épaule. Relevant le menton devant le grand miroir, aussi fière de sa personne qu’un paon, elle chassa d’un geste gracieux ceux présents. Tout de même… On ne regardait pas le corps de la femme. L’homme à lui seul y avait réellement goûté, sentit et qu’elle avait consentit à ce touché (ce n’est pas se toucher, mais bien un touché…) La robe chique et délicate, revêtue, dans toute sa splendeur, alors que la digne femme se retournait rapidement, dans un froufroutement de vêtements lorsque la porte s’ouvrit pour laisser apparaitre l’une de ses plus proches. La jeune Valblanc ? De retour ? Était-ce possible ? Était-ce concevable ? Imaginable ? Le cœur de la femme cessa un battement, brusquement, alors qu’elle semblait perdue dans l’incroyable nouvelle.

    Deux ans. Deux longues années à se tenir fièrement et droite face aux regards. Déshonneur ? Elle ne savait trop… Elle voulu s’en montré blessée, vexée, peut-être même un peu agacé, pour tout dire, devant les réactions qui se présentaient à elle. À eux, devrait-elle plutôt dire, son amour en ayant tout autant écopé que sa personne. Mais le cœur maternel n’avait eut de cesse que de pleurer, de trembler d’inquiétude dans cette interminable attente d’un possible retour, ou tout du moins qu’on ne lui donne le moindre signe de vie possible. Une inquiétude avait peint chaque geste posé alors, comme une peur absurde de se voir dans un rêve… un cauchemar irréversible. Mais on apprenait aujourd’hui le retour de sa fille. Elle ne semblait plus très bien comment réagir, si soudainement. Perdre ses moyens ? Jamais. Elle avait seulement commencé à s’y faire depuis le temps et en avait presque perdu espoir, malgré sa chair de mère.

    Elle fut un coup de vent, au traits dures, bien qu’un brin d’empressement venait calmer les traits de la duchesse lorsqu’elle se présenta près de l’homme solide et combattant, y glissant son bras pour le croiser avec le sien, et de ce même pas, pour elle bien qu’un peu angoissant, s’avançant près de lui, non pas comme un trophée, mais comme dignité pure et simple, comme quelque chose qu’on ne peut s’approprier. Lorsqu’ils se présentèrent en concert devant elle, ce fut pour la femme cette envie de lâcher son époux pour la cajoler, la serrer tout contre elle, larmoyante dans ses idées, dans cette grande confusion causé par l’absence de la jeune femme en leur existence. Deux ans seulement, disent-ils… Mais bien trop long, malgré tout. Un regard rapide autour du trio, un peu distant. Seuls, ils étaient tous les trois seuls, les autres avaient pris le soin de déguerpir. Elle lança un regard rapide à l’homme qui partageait sa couche. Bien sûr qu’elle approuvait ses dires, il en valait de soit. Toutefois, un élan de tendresse pour la jeune femme la surpris. Si elle n’avait pas été ici, en cet endroit, elle se serait probablement laisser aller bien plus aisément. Mais au risque qu’on ne l’aperçoive ? Garder la tête haute… C’était tout ce qu’il lui restait à faire, dès lors.


    *Ah, Abel, tu es trop sérieux. Lisa est aussi héritière. Cela serait tombé sur elle éventuellement… Un coup de fouet auquel on ne s’attend guère…*

    Elle releva le menton, un peu, et dardant son regard sur la jeune fille, un soudain et très bref, presque impossible à voir petit sourire en coin qu’elle avait bien vite fait disparaître.

    *Tu es magnifique, ma fille…* pensa-t-elle doucement alors qu’elle prêtait enfin plus attention à l’évolution flagrante qu’avait fait subir ce départ si soudain à la jeune fille. Elle s’était efféminé, elle prenait sa place dans le monde des femmes, à présent. Elle secoua un peu la tête, et digéra enfin la nouvelle de son retour.


    «N’osez vous point plus me causer souffrance de la sorte. Nous vous avons cru tombé entre mauvaises mains… blessée… malmenée… tuée, même. L’inquiétude et la peur ont peints nos murs durant ces deux années. »

    Reproches ? Un peu, tout de même. Elle le laissait un peu voir à travers le ton franchement ferme mais doux à la fois. Un mélange de sentiments désagréable, en elle. L’envie de baffer sa fille pour les avoir quitté ainsi, de la sorte. De crier contre elle, comme s’il avait s’agit d’une gamine minuscule que l’on gronde pour avoir fait une bêtise quelconque. Mais ce n’était plus un enfant et elle devait savoir les vraies choses, les entendre comme elles l’étaient pensées.

    «Toutefois… » reprit-elle en lançant un regard vers l’homme, rapide avant de revenir sur Mila, « Je ne puis expliquer le bonheur ressentie lorsque je su votre retour… Un baume sur mon cœur. Je voudrais tout connaître de l’aventure suivit pas ma fille… »

    Voilà, elle employait ce don de douceur qui lui appartenait, gardant toutefois à l’esprit l’aspect de l’importance, du sérieux et des responsabilités, approuvant ainsi les dires d’Abel.

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MessageSujet: Re: Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Icon_minitimeDim 19 Déc 2010 - 13:11

Mila inspira profondément…
Un vertige la gagnait qu’elle peinait à chasser. Des émotions vives, telle une déferlante, l’assaillaient. Maudit protocole, maudite étiquette… qui l’empêchaient de laisser libre-cours à sa joie, sa peine, sa honte, ses regrets, sa culpabilité ! L’austérité paternelle, fidèle à lui-même, aggravait le sentiment de Mila d’être prisonnière de conventions inhumaines. Qui plus est, elle sentait ce même élan chez sa mère et redoublait d’effort pour ne pas céder à son envie première, courir dans leurs bras.
La peine qu’avait éprouvé ses parents se lisait sur leurs visages, ils semblaient tous deux avoir pris 10 années. Cette maturité rendait Lucile encore plus belle. Et Abel encore plus grave !
Sans transition, d’aucune sorte, Abel de Valblanc questionnait déjà sa fille sur les raisons de son impardonnable silence.
Mila se concentra, tâchant de trouver les mots les plus justes possible. *Ne mens pas !* S’obligea-t-elle intérieurement…
Elle débuta son propos par une révérence, puis :
« Père, Mère, entendez mon incommensurable peine de vous avoir fait craindre le pire me concernant. Je suis consciente de ma défection et vous prie de me pardonner comme je ne le puis moi-même. Je saurai me montrer digne des conséquences que vous jugerez bon me rendre coupable.
Lorsque vous m’apprîtes il y a deux ans, à la faveur de mes 18 ans, que vous alliez me marier à un Kohan, aussi prestigieux qu’en soit l’honneur pour la destinée de notre famille, le ciel me tombait sur la tête.
Riche de vos enseignements sur la singularité, l’héroïsme, le développement de la personnalité et du libre-arbitre, l’orgueil aidant j’entrepris de ne pas céder à ce que je devinais être un mariage diplomatique.
»
Mila savait qu’en se référant aux valeurs défendues ardemment par son Père, elle jouerait en sa faveur. L’exercice était délicat. L’offense tellement grande qu’il lui fallait user de cette arme, un brin de flagornerie, avec parcimonie. Ni trop peu, ni pas assez… et l’aveu de son orgueil lui permettait de reconnaître ses torts. Avant qu’il ne réagisse, Mila devait absolument placer les bénéfices immédiats de son insubordination familiale. Aussi enchaîna-t-elle :
« Ma fugue n’aurait duré que peu de temps si l’aventure ne m’avait cueillie dès ma première nuit au dehors !
Je rencontrai une jeune femme accusée de meurtre à tort et toutes deux nous nous retrouvions confrontées à un Vampire qui entendait nous dévorer… nous ne dûmes notre salut qu’à l’arrivée impromptue de Gardes Impériaux… dès lors nous étions condamnées à fuir. Fuir loin des velléités du Croquant, loin de ceux qui voulaient du mal à cette Lylou. Nous trouvâmes refuge dans une auberge d’Aldaria où le Destin nous attendait sous la forme d’un groupe d’aventuriers hétéroclite, composé d’Elfes, d’un Vampire et c’est alors que je rencontrai la seule et unique raison de mon voyage pour encore plus loin, Père me croirez-vous… Deux Dragons se battaient dans l’Auberge !!!
»
Mila marqua une pause dans son récit. Elle désirait laisser du temps à ses parents de bien comprendre ce qu’elle leur narrait là. Quitte à ce qu’ils la questionnent. Elle avait tout son temps, et puisqu’elle ne mentait point, une assurance et un aplomb inébranlables…
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MessageSujet: Re: Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Icon_minitimeLun 20 Déc 2010 - 0:43

PNJ : ABEL DE VALBLANC
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Abel de Valblanc aurait volontiers embrassé sa compagne, faisant même fi du protocole, si l'heure n'avait pas été à la fermeté. Celle-ci avait su dire tout haut ce qu'il pensait tout bas. En tant que mère et en tant que femme : elle le pouvait bien entendu. Contrairement au Duc qui devait faire passer avant toute chose son rôle de Noble et de chef de famille. Et si se soustraire à ses obligations envers sa maison et la couronne eut été possible bien que dommageable, il ne pouvait en revanche faire fi de l'image qu'il avait (et surtout qu'il devait avoir) au yeux de sa fille : celle de l'autorité paternelle. Ainsi allait le monde. Et bien qu'il fut amer de le constater une fois de plus, il restait très reconnaissant envers sa femme.

Le Duc resta donc ferme comme le granit, ne réagissant en apparence pas du tout aux propos de la duchesse. Il continuait de fixer son enfant, de la même manière qu'il l'avait fait maintes fois au cours de sa vie : un regard empli d'acier et de feu, de compréhension et de colère, de raison et de passion. Mais c'était surtout la déception qui caractérisait alors ses yeux.
Il ne remarqua pourtant pas, ou fit semblant de ne pas remarquer, la révérence de Mila. Preuve qu'elle n'avait pas perdu ses manières au contact du monde. En revanche, il nota soigneusement dans un coin de son esprit qu'elle avait pris son temps pour réfléchir avant de répondre, ce qu'il ne put qu'apprécier à sa juste valeur.

L'argumentation était bien faite. Les mots pesés juste comme il fallait. Le respect impeccable. Sans compter les touches de flatterie ça et là qui allèrent droit au coeur du vieil homme, bien que pour rien au monde il ne l'eut avoué. Et si en plus elle avouait elle-même son péché d'orgueil…
Après tout peut-être avait-elle été aussi le jouet des circonstances. Cela n'excusait en rien sa désertion, mais réchauffait tout de même l'âme d'Abel.

Le récit commençait mal : une de ces bêtes immondes qu'étaient les vampires. Et non content d'être maudit, il décidait rien de moins que de croquer l'héritière d'Elena pour son prochain goûter…
Un tressaillement secoua alors son corps, suffisamment léger pour n'être remarqué que par Lucile. Etait-ce de la peur ou de la colère ? Lui-même n'aurait su le dire…

Néanmoins, le duc restât coït et attendit patiemment la fin du récit de sa fille. Des elfes et un vampire ensemble qui ne s'étripaient pas… Des dragons s'affrontant dans une auberge… Autant de paroles qui passaient pour être des inepties, et Abel dû faire un énorme effort sur lui pour se concentrer et se contrôler. Il fallait qu'il garde raison et soumette les propos entendus à la logique. En sa qualité de Duc, il avait accès à de nombreuses informations, et il était tout à fait exact que les dragons avaient refait surface, de même que certains vampires étaient pourchassés par les leurs, refusant leur héritage mille fois maudit. L'assurance et l'aplomb de sa fille n'était donc pas fortuit et elle n'avait pas changé au point de lui mentir avec autant véhémence.
Mila disait la vérité. Et pour le moment c'était bien tout ce qui comptait.


Quel était le nom du vampire ? En savez-vous plus sur les dragons ?

Son naturel de militaire revenant au galop, les questions auraient fusées, aussi nombreuses et précises qu'impitoyables si le Duc d'Elena ne s'était pas repris. Surpris par lui-même, il s'abstient cependant de toutes formes d'excuses (ce qui était plutôt normal en la circonstance) et dit simplement, sachant pertinemment que ses réponses viendraient avec la suite de l'histoire.

Poursuivez, je vous prie.
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MessageSujet: Re: Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Icon_minitimeMer 22 Déc 2010 - 20:10

Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) 3826981
[PNJ > Lucile de Valblanc]

    Le mariage… On considère ce mot, cette action, par un sentiment puissant d’amour, d’affection pour un être en particulier, pour qui l’on est prêt à sacrifier sa vie. Elle savait bien, sans s’en aveugler devant ce que ce fait peut bien représenter pour une femme. Et Mila… Mila et son caractère… Elle n’était pas étonnée d’entendre la jeune femme insinuer que contre tout, malgré l’honneur, malgré tout, elle n’avait pas voulu enchainer son cœur à l’ignorance par simple principe. Ho certes, Lucile approuvait. Toutefois, elle ne pouvait renier ce fait et n’était pas en droit de laisser les choses aller ainsi. La vie n’était pas toujours rose. On ne faisait pas toujours les choix selon notre cœur mais bien parce que l’on y est contraint. À cette pensée quelque peu pessimiste, la femme tourna son regard brulant de fierté pour la jeune femme qu’était devenu Mila, vers Abel, qu’elle observa quelques instants du coin de l’œil. Et eux deux ? De quoi en avait-il retourné, en fait ? L’amour ? La passion ? La tendresse ? Rien. C’était le devoir à sa plus simple expression. Un devoir qui, bien malgré tout, avait fini par se transformer en un petit quelque chose de plus tendre entre ces deux êtres. S’ils avaient fait ça pour leur peuple, sans réelle attente l’un en vers l’autre, elle, pour sa part, avait fini par cédé dans les émotions vis-à-vis de l’homme à la carrure forte et impressionnante. Alors elle ne pouvait accepter ce choix… Sa fille ne pouvait fuir. L’avaient-ils fait ? Non, bien sûr que non… Ils avaient affronté les choses telles qu’elles se présentaient au couple. Elle devait se montrer forte. Pour sa sœur. Pour sa mère et son père. Et pour leur peuple. Pour tous ces gens qui comptaient sur eux, sur elle. La femme sourit enfin, avant de reporter son attention sur la jeune femme :

    «Le mariage n’est pas toujours signe d’amour et de passion. » un nouveau regard vers Abel avant de poursuivre.« Et vous n’en comprendrez tout le sens que le moment venu… Si tout un peuple compte sur vous, vous ne pouvez le décevoir. Vous représentez pour eux, pour nous, une lueur d’espoir, un pas vers la paix. Il y a de ces choses qu’on ne peut jouer par instinct, dont on doit faire taire ces sentiments hurlant. C’est votre rôle. Que vous l’acceptiez ou pas. »

    Elle avait pourtant toujours cette expression remplie de réconfort et de douceur sur ses traits, malgré les paroles qu’elle prononçait qui pourrait très bien être mal perçu. Et le ton se voulait tout aussi doux et apaisant, un peu chantant. Elle aurait aimé faire comprendre son point de vue, bien que ce n’était pas forcément chose facile en cet instant précis. Suite à quoi elle laissa les mots couler e la bouche plus raffinée à présent de la jeune fille qu’elle aurait pourtant voulu serrer tout contre elle. Elle parlait de vampires, de courses folles, de Gardes, et finalement, de dragons, à sa plus grande surprise. Elle lança un regard plein de doute, mélange d’inquiétude vis-à-vis de la nouvelle et de l’idée qu’il y a dragons. Était-ce une plaisanterie ? Elle essayait de croire que sa fille ne faisait que leur dire la vérité. Pourtant ceci lui semblait étrangement improbable. Elle laissa Abel poser les premières questions, bien que précipité, toujours dans ce manque de tact qui la faisait tant sourire, qui l’amusait tant. Dire qu’il fut un temps, elle s’en serrait agacée, peut-être même mise en colère, alors que ce caractère l’avait horripilé. Pourtant, oui, pourtant, ce n’était absolument plus le cas. Et il était plus doué qu’elle pour faire dire les vérités. Elle, elle était trop douce… Ils se complétaient bien, en fait.


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MessageSujet: Re: Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Icon_minitimeJeu 27 Jan 2011 - 22:39

Mila était déstabilisée. Ses parents soufflaient le chaud et le froid avec cette complémentarité qui les caractérisait. Entendre sa mère et ses considérations sur le mariage et la résignation, le devoir avant tout… avant l’amour même, lui glaçait le sang. Plus glaciale encore était la morsure de ce que cela signifiait, son escapade ne lui éviterait nullement une telle épreuve ! Elle devrait composer avec les ordres paternels…
Refusant de penser à l’impensable, Mila se concentra sur les questions de son père.
Quel était le nom du vampire ? En savez-vous plus sur les dragons ?
Un affreux trou de mémoire gagnait Mila. L’angoisse vraisemblablement… elle ferma les yeux pour réunir ses esprits. Elle imagina une Guêpe, son esprit Gardien. Elle la voyait à ses côtés et cette image lui fit du bien.
*Mérithyn ! Le Vampire et lui semblaient amoureux, bien que cela soit impossible… et il se nommait…*
« Eliow ! Le Vampire portait le nom d’Eliow Wriendel. Il n’était pas celui des jours précédents. Il différait de lui en maints points. Le premier était arrogant et orgueilleux là où Eliow Wriendel rivalisait de discrétion et de calme. Entendez que ce Vampire est Dragonnier. En effet, il est lié au Dragon noir de la première génération. Celui-ci se nomme Shaynar. Son tempérament est la Fougue, il est impétueux, sanguin et redoutable. J’ai…
Mila se souvenait avec grande émotion de son contact psychique avec le Dragon. Bien qu’elle soupçonnât les desseins d’un Vampire Dragonnier, elle admirait ce dragon et éprouvait même une forme d’affection pour lui. Elle continua :
Enfin plutôt Il a… communiqué avec moi. Nous nous sommes entretenus par télépathie. C’est un Dragon fier et noble. Nous avons du nous… reconnaître !
Le second Dragon était plus jeune, plus fragile aussi je crois. Il se nomme Cymbor et est lié à une femme Elfe magnifique. J’ai finalement peu conversé avec eux. Elle se montrait trop distante, et pour être franche, je…

Pouvait-elle avouer cela ? Elle le fit :
Je trouvais ce Dragon Blanc trop geignard ! Shaynar explosait de Grandeur tandis que Cymbor demeurait immature. Ce n’est que mon avis, et je ne les ai pas vus depuis 2 ans !
Mila marqua une pause pour laisser à ses parents le temps de bien intégrer l’invraisemblable discours. Comme ceux-là ne réagissaient pas verbalement, bien que tous les signes montraient qu’ils écoutaient avec attention et moult interrogations, Mila reprit :
Un Elfe Baptistrel du nom de Merithyn accompagnait la troupe improbable et tâchait avec succès de juguler toutes tensions inhérentes à la disparité de ses membres. Il m’a enseigné l’Art magique, et… à ce jour je suis magicienne en titre. J’ai beaucoup progressé…
Elle en oubliait sa chronologie.
Ah oui pardon, c’est parce que je les ai suivis ! Tous et toutes partaient chercher un troisième œuf de dragon. Une intuition, et notre prophétie, m’assuraient que ce Dragon à venir serait… le mien !
J’ai donc cheminé à travers les plaines d’Aldaria, puis le Désert d'Esfelia et enfin les Crocs du Dragon. Notre périple dura 3 mois durant lesquels Merithyn devint mon maître Mage.

Tout en disant cela, Mila se replongeait dans l’épreuve qu’avait été cette traversée du désert, un nœud lui contrit le ventre lorsqu’elle repensa à ce qui l’avait attendue une fois en haut des Crocs… sa voix diminua, chevrotante, elle perdait un peu de sa superbe, et de son assurance :
Parvenus à l’œuf, que j’entrevis à peine, les velléités de tous s’affichèrent et une rixe éclata dont je fus otage ! Une Vampire redoutable, encore une, sortie de nulle part me menaça de mort devant mes « compagnons » de route. Compagnons qui se moquaient éperdument de mon sort, tant l’enjeu de la possession de cet Œuf était primordial pour chacun d’eux.
Alors le plus inouï des évènements survint… Père, Mère, je jure devant vous que ceci est la stricte vérité, le Grand Dracos nous est apparu. Il nous a jugé indignes de ce Dragon à venir, tant nos chimères nous aveuglaient… et il a confié à Lylou, qu’il désigna comme la plus sage d’entre nous, le précieux œuf de Dragon. Elle disparut, comme par enchantement, l’œuf avec elle… et la montagne s’écroula sur nous ! »

Elle-même doutait que tout cela ait pu lui arriver. Une seule vie n’y suffirait pas. Et pourtant, Mila savait tout ceci tellement vrai. Tellement qu’elle avait quitté la voie des Dragonniers…
Elle fixa du regard tour à tour Abel et Lucile de Valblanc.
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MessageSujet: Re: Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Mila au château [Privé, avec PNJ] (en cours) Icon_minitimeLun 14 Fév 2011 - 18:52

PNJ : ABEL DE VALBLANC
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Des elfes, des vampires, des dragons et des dragonniers. Nul doute que l’univers très protégée de sa fille avait basculée dès le jour de sa fugue. Deux années s’étaient écoulés et même si Abel n’avait encore aucune idée de l’impact réel que toutes ces expériences avaient eues sur elle, nul doute qu’elles avaient contribué à la faire grandir. Était-ce au mieux des intérêts de la famille ? De la cité ? Le Duc aurait peut-être la réponse à ces questions plus tard. Pour l’heure, il lui fallait écouter.

Deux dragons : l’un noir et l’un blanc. Deux dragonniers : l’une elfe et l’autre vampire. Un Baptistrel qui gérait la situation tant bien que mal -nul doute que ses talents pour être entendus lui ont été utiles, et sa fille qui était devenue magicienne, sans oublier l'amie. Jusque là, le Suzerain d’Elena le Robuste pouvait plus au moins encaisser. Avaler cette étrange pilule que lui offrait la chair de sa chair.

Mais voilà que venait le périple à travers plaines, déserts et montagnes ! Par le Dracos ! Sa fille avait traversée la moitié d’Armanda en compagnie d’étrangers aux intentions obscures ! Dans le cœur du vieil homme, la fierté se disputait à une colère ardente. Envers Mila qui avait risquer sa vie dans le but de devenir dragonnière. (Devait-il s’en réjouir ou au contraire, condamner une entreprise aussi folle ?) Mais aussi envers cet étrange groupe qui n’avait certainement pas à cœur les intérêts de la jeune noble, comme le confirmera son récit.

Une flopée de jurons tous plus grossiers les uns que les autres envahirent l’esprit d’Abel alors qu’il entendait la suite de l’histoire. La fille… Non, SA FILLE était quantité négligeable ? Par égard pour sa femme, il se contint du mieux qu’il put et ne lâcha que la moins pire des insultes. Très imaginée, très inventive, elle décrivait de manière claire et concise quels genres de parents avaient pu élever pareils vermines. Cela ne suffisant pas à calmer sa colère, il ajouta dans sa barbe.

Des compagnons ? Bah ! Ces « créatures » ont la vie trop longue pour s’intéresser à nous autres…

Sa colère était bien loin d’être déversée, cependant elle se volatilisa quant il entendit parler du Dracos. L’intervention de l’esprit bienveillant, son jugement, la disparation de l’œuf et de l’amie, la montagne qui s’écroule… BEN VOYONS !! Et comment survit-on quand on se prend une montagne dans la figure ?! Inspirant, expirant, puis réitérant cela à plusieurs reprises : le vieux duc parvint à garder le contrôle de lui-même. D’une voix mesurée, il dit simplement.

Je serais très déçu, ma fille, si d’aventure j’apprenais que tout cela ne sont que des sornettes. En attendant, considérons que vous dites la vérité.

Fixant sa progéniture d’un regard sévère, il ajouta.

Contez-nous la suite.
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