Bienvenue !

« Venez et laissez votre Âme à l'entrée. »

Liens utiles

A noter...

La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).



 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -48%
Philips Hue Pack Decouverte 2024 : lightstrip 3M + ...
Voir le deal
119 €

Partagez

Les fleurs sortent de la terre... Et les Elfes tombent des arbres [PV Ashy et Lianna Engel]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Les fleurs sortent de la terre... Et les Elfes tombent des arbres [PV Ashy et Lianna Engel] Empty
MessageSujet: Les fleurs sortent de la terre... Et les Elfes tombent des arbres [PV Ashy et Lianna Engel] Les fleurs sortent de la terre... Et les Elfes tombent des arbres [PV Ashy et Lianna Engel] Icon_minitimeSam 29 Jan 2011 - 16:11

Anynduil avait beau aimé chaque paysage, chaque montagne, chaque brin d’herbe du continent, une des choses qu’il appréciait le plus au milieu de tout ça, c’était bien sa forêt natale. D’abord pour l’atmosphère particulière qu’elle dégageait, une atmosphère remplie d’ancienne magie, respirant le mystère, les secrets remontant aux lointains âges. Ensuite, parce que ces lieux lui rappelaient bon nombre de souvenirs heureux, auxquels il pouvait maintenant penser sans souffrir des fantômes du passé, grâce à une Elfe rousse du nom d’Eänlys, rencontrée ici même, d’ailleurs. Et enfin, parce qu’il se sentait en communion avec les arbres. Il comprenait leur « langage », si l’on peut dire ça comme ça. Bien sûr, cela n’était pas aussi fort qu’avec Ashy, qui était après tout une part de lui. Non… Plus que ça. Elle était lui, et il était elle. Ashy, dont il avait trouvé l’œuf dans une tente d’un camp Vampirique, alors qu’il partait seulement pour une mission d’espionnage. Il ne s’était pas attendu à trouve un tel trésor, et encore moins à ce qu’un des deux œufs présents soit pour lui. La cavalcade pour fuir avait été très éreintante nerveusement parlant, et sans les Lanciers Impériaux qu’il avait croisé, poursuivi par deux Vampires, si ses souvenirs étaient exacts, il ne serait pas sûr d’être ici.

L’objet de ses pensées gambadait joyeusement à ses côtés. Ashy avait très bien grandi, et très rapidement. Elle avait maintenant la taille d’un poney. Vivant tous les jours avec elle, il ne l’avait pas vu grandir. Enfin… Lorsqu’il repensait à sa taille lorsqu’elle était sortie de l’œuf, il voyait bien l’immense différence, mais c’était les seuls moments où sa taille l’étonnait. Que de choses étaient arrivées depuis. Leur rencontre à Aldaria avec le Vampire Kylian Wallam, leur retour chez les Elfes, où Ashy avait enfin pu voir ce qui serait leur maison, la tête de son Maître lorsqu’il avait vu avec quoi Anynduil revenait de sa mission d’espionnage… Seulement, l’Elfe ne supportait pas tellement cette sorte de crainte révérencieuse que beaucoup éprouvaient pour les Dragonniers. Non pas que cela l’irritait, mais lui qui avait toujours eu l’habitude de ne pas se faire remarquer, cela lui faisait bizarre. Il avait vu de loin, bien que très rarement, l’autre Dragonnière, une jeune Elfe du nom de… Mince, comment s’appelait-elle déjà ? Avec son Dragon blanc ? Il avait beau se creuser la tête, il ne s’en souvenait plus, malgré ce que son Maître lui avait dit d’elle pour qu’il sache à quoi s’en tenir si jamais il devait lui parler. Enfin bon, toujours était-il que, pour éviter cette nouvelle « célébrité », Any faisait la navette entre son domicile, le repaire des Rôdeurs, et surtout, la forêt.



*Tu es belle Ashy. Tu sembles vraiment faire partie de cette forêt.*


Il caressa le long cou recouvert d’écailles, brillantes comme des émeraudes, de sa liée. Le vert des arbres, et son vert à elle se mariaient magnifiquement bien. Déjà, quand elle était petite, il émanait d’elle une profonde majesté, une sorte de… Quelque chose d’ancien, mais en même temps d’éternel, et qui inspirait d’étranges sentiments, outre l’amour, le profond amour qu’il éprouvait pour elle ; alors maintenant qu’elle était grande, la majesté qu’elle dégageait avait elle aussi augmentée. Cependant, même si elle avait grandi, il n’arrivait pas à se défaire de ce sentiment protecteur envers elle. Il était un peu comme un papa-gâteau, élevant son enfant dans une bulle. Mais il tenait tellement à elle qu’il n’aurait pu, n’aurait su, faire autrement.

Les oiseaux chantaient tout autour d’eux, saluant le lever du Soleil sur la forêt, les rayons dorés traversant les feuilles des arbres, et emplissant la forêt de sa lumière d’or. Au loin, la lumière était tellement vive que l’on avait l’impression qu’au bout d’un moment, la forêt se terminait pour laisser la place, justement, à un nuage, une brume d’or. Un moment magique, dans un lieu magique, avec un être magique. Anynduil se mit à genoux, et prit Ashy dans ses bras, déposant sa tête contre la sienne. Il était heureux avec elle, heureux de tout partager, heureux de l’aimer, heureux, heureux, heureux.

Un bruit qui ne devrait pas être dans une forêt se fit entendre. Un miaulement. L’Elfe leva la tête vers l’origine dudit bruit, et vit un chat au pelage roux et blanc sur la branche d’un arbre, lequel avait plusieurs mètres de hauteur. Le félidé devait avoir réussi à grimper là-haut, mais n’osait plus redescendre. Mais aussi, que venait-il faire dans cet endroit ? Ce n’était pas un lieu pour les chats, même sauvages. Anyn se releva, et se demanda que faire. Déjà, le chat était-il vraiment bloqué ? A en juger par le bruit qu’il faisait, et le fait qu’il arpentait d’un bout à l’autre la branche sur laquelle il se trouvait, sans doute que oui.



*Ne bouges pas d’ici Ashy, je vais aller le récupérer. Je ne puis le laisser là-haut sans rien faire.*


Le Rôdeur enleva sa cape, qui l’aurait gêné durant une telle ascension, posa son arc, son carquois et ses épées au pied du tronc, et entreprit l’escalade. Cela était long et laborieux, car les prises étaient extrêmement rares, et il ne pouvait entourer de ses bras et de ses jambes le très large tronc. Mince, mais comment ce chat avait-il fait pour monter tout là-haut ?


*Par le Dracos, ce n’est pas un chat ça… C’est un chat-volant !*


Quoiqu’il en fût, il comprenait pourquoi l’animal craignait de redescendre… Et en parlant de descente, comment ferait-il avec le mammifère dans ses bras, même si ce dernier était petit… Enfin, avait une taille normale pour un chat. Bref, au lieu de penser à ça, il devrait se concentrer sur le moment présent, à savoir l’escalade, qui était déjà assez dangereuse comme ça. Et à peine eût-il cette pensée, que son pied rata une prise, et l’Elfe perdit un bon mètre, ne devant sa survie, ou du moins son maintient, qu’à une branche qu’heurta son pied gauche, lui permettant de se stabiliser.

Anynduil souffla, et envoya des pensées apaisantes à sa liée, pour ne pas que cette dernière s’inquiète outre mesure, malgré le fait que cette inquiétude était justifiée. Ce n’était pas la première fois qu’il montait sur un arbre, mais il avait l’habitude de grimper sur ceux avec des troncs fins, et des branches basses, pas ceux aux larges troncs et aux très hautes branches de sa forêt natale.

Ramenant ses battements cardiaques à une vitesse normale, il reprit son ascension. Et quelques longues minutes plus tard, il atteignit enfin les premières feuilles. Il savait que le chat n’était pas sur les premières branches maîtresses, malheureusement. Ce dernier était bien plus haut. et il se demandait toujours comment ce pauvre bougre avait réussi à faire son compte car enfin, déjà que lui, un soldat entraîné, un Elfe habitué à vivre dans la nature, avait du mal à grimper, pour un chat, ce devait être beaucoup plus difficile. Bien sûr, en disant cela, il le pensait sans vanité ni orgueil, mais cette demande, cette interrogation hantait son esprit à chaque mouvement qu’il faisait pour grimper de plus en plus haut.

Et enfin, il atteignit la hauteur du chat, lequel l’attendait en bout de branche, continuant à miauler. Lentement, il se mit debout. La branche était aussi large qu’un gros poulet. En faisant bien attention, il pouvait atteindre la position de l’animal sans tomber, se baisser, le prendre dans ses bras et… Entamer la descente. A cette pensée, dont la proximité de réalisation se faisait enfin sentir, il ne put réprimer une grimace.

Lentement, un pied après l’autre, d’abord le pied droit, puis le gauche, puis à nouveau le droit, et ainsi de suite. Heureusement, il n’y avait pas de vent, ou du moins pas trop, car de fortes rafales auraient pu, en secouant les branches, le déséquilibrer et le faire tomber. Il se retrouva enfin près du chat, et posa un genou sur le bois, et tendit doucement les bras pour ne pas l’effrayer. Et en regardant les yeux de l’animal, il eut une pensée bizarre qui lui traversa l’esprit. Le chat se marrait. Réellement. Allez savoir pourquoi, mais il rigolait, à sa manière, et pour une blague qui lui échappait, du moins, pour le moment.

La chat miaula, une dernière fois, bondit sur sa tête, et en descendit en courant, avant de descendre l’arbre, avec une habileté que l’on pourrait croire acquise après une vie entière passée à faire ceci. Anynduil se retrouva donc tout seul comme un idiot là-haut, ne sachant que faire. Il s’était à nouveau rattrapé de justesse, après avoir été déséquilibré par la surprise du chat bondissant sur lui.

Le Rôdeur regarda par là où il était monté, et réprima un frisson en imaginant la descente par ce passage-là. M’enfin bon, il n’allait pas rester là-haut, en miaulant lui aussi, jusqu’à ce qu’une bonne âme accepte de venir le récupérer. Bon gré mal gré, il se releva, et se prépara à retourner près du tronc, envoyant des pensées calmantes et remplies d’amour à sa Dragonne afin que, comme tout à l’heure, elle ne s’inquiète pas pour lui pendant sa descente.

Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’il ne descendrait pas par la voie normale. Non, en effet, son pied droit avait décidé qu’il serait plus judicieux d’emprunter la voie « express ». C’est donc en obéissant aux lois de la gravité, faisant que chaque corps, quel qu’il soit, soit attiré irrémédiablement par la sol, qu’Any parcourut en peu de temps ce qu’il avait mis à faire en une quinzaine de minutes.

Il voyait se rapprocher le sol à toute vitesse, ou du moins une espèce de buisson, trop abasourdi, trop étonné, pour réellement s’inquiéter de ce qui allait lui arriver. Tout cela s’était déroulé trop vite, qu’il n’avait pas encore réalisé ce qu’il lui arrivait. Dans un fracas qui s’entendrait à des kilomètres, ou du moins à quelques centaines de mètres, Anynduil s’enfonça dans le providentiel buisson qui amortit sa chute, sans voir qu’une personne avait failli se faire écraser par son corps tombant du ciel.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

Les fleurs sortent de la terre... Et les Elfes tombent des arbres [PV Ashy et Lianna Engel] Empty
MessageSujet: Re: Les fleurs sortent de la terre... Et les Elfes tombent des arbres [PV Ashy et Lianna Engel] Les fleurs sortent de la terre... Et les Elfes tombent des arbres [PV Ashy et Lianna Engel] Icon_minitimeMer 2 Fév 2011 - 9:36

Lianna s’était levée aux aurores pour aller cueillir quelques plantes, souriant en voyant ce qu’apportait l‘aube dans la nature. Le ciel était encore sombre mais à l’horizon on pouvait distinguer quelques timides rayons de soleil, l’astre semblait avoir du mal à sortir de son lit, comme chacun matin, comme n’importe qui. Souriant à cette pensée, la jeune femme se leva de son lit de plume, frissonnant en faisant la moue quand ses pieds touchèrent le sol glacé de sa petite chambre. Elle non plus n’aimait pas vraiment le matin, elle adorait la chaleur et les douces caresses de l’astre solaire, cependant elle devait avouer qu’elle appréciait néanmoins la beauté des aurores, quand le ciel se colorait de jaune, rose, orange puis bleu clair, annonçant avec fanfare quelle matinée magnifique s’annonçait aujourd’hui.

Délaissant sa chemise de nuit de coton blanc, Lianna fit une légère toilette de chat avant de mettre sa longue jupe de coton marron, sa tunique écrue et une légère veste de cuire, tressant ses cheveux et attrapant une pomme ainsi que son panier avant de filer à sa cueillette, après un dernier regard sur ses parents toujours endormis. Son père était extrêmement fatigué en ce moment et l’état de sa mère qui n’avait aucune amélioration n’arrangeait rien à la situation : c’était pour ça que dorénavant c’était elle qui se chargeait de la cueillette, pour que son père dorme encore un peu et puis elle adorait prendre l’air.

Marchant au hasard, Lianna cueillit se qu’elle trouva et jugea utile dans sa médecine, essayant de se souvenir de ce qui lui manquait dans ses pots, une moue froncée et réflexive au visage. Elle arrivait sans peine à éviter les trous, connaissant à peu près toutes les routes par cœur tellement elle les avait foulé, ne pensant même plus à son handicap avec lequel elle avait appris à vivre sans mal sans pour autant oublier la raison de son existence alors qu’elle et son père était d’excellents guérisseurs. Parfois, elle voyait l’enfant la journée, mais jamais il ne quittait ses rêves ou ses cauchemars quand la nuit tombait et qu’il fallait se reposer pour affronter la journée de demain.

Soupirant et se morigénant intérieurement, Lianna se concentra sur sa cueillette et oublia tout le monde extérieur et qui n’était pas végétal pour fouiller les buissons à la recherche de petite plante toute timide, se cachant de l’extérieur et des mains médicales pour grandir un peu. Malheureusement pour elles, la jeune femme les trouva sans hésitation, se mettant à quatre pattes pour mieux se faufiler dans le buisson pour les récupérer, manquant de peu de se faire assommer par un bipède tombant du ciel. Elle sauta en arrière, trébuchant sur son panier, le renversant et se tenant la tête en essayant de voir ce qui lui était tombé dessus de si bon matin, frottant une petite bosse en grognant quand elle vit tout le contenu de sa cueillette à terre.

- Un… un elfe ? Murmura-t-elle hébétée. Je ne savais pas que les elfes tombaient des arbres de si bon matin, rajouta-t-elle un peu plus fortement, une fois l’effet de surprise passée et sa confiance en elle de retour, s’asseyant pour récupérer tant bien que mal le contenu de son panier en grognant tout bas contre des bipèdes sans scrupules qui agressaient les jeunes guérisseuses de si bon matin alors qu’il n’était même pas l’heure de déjeuner avant les travaux dans les champs.
Revenir en haut Aller en bas

Les fleurs sortent de la terre... Et les Elfes tombent des arbres [PV Ashy et Lianna Engel]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Lianna Engel {fini}
» Histoire personnelle de Lianna Engel
» Votes de Gabriel Eledhwen et Lianna Engel
» Les rats sortent les jours de pluie... [PV]
» Donner des coups de boules aux arbres. [ Kylian ] - Terminé

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Armanda, terre des dragons :: Autre :: RPs inachevés-