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| Poursuite sans fin [libre] | |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Poursuite sans fin [libre] Mer 11 Aoû 2010 - 19:50 | |
| On dit partout dans le royaume, que Gloria est magnifique. Mais en fait, ça n'est qu'une succession de tour immense et brillante. En tout cas, c'est ce que pense Alban chevauchant un cheval qu'il a acheté à un marchand ambulant aux portes de la ville. Il ne s'est pas perdu cette fois et ce n'est pas à mettre sur le compte d'un quelconque sens d'orientation. En fait, on ne peut pas la rater! On a beau regarder toutes les directions, on a toujours sa splendeur dans les yeux. Comme si tu étais une personne peinte dans un tableau et que la ville était une personne qui bouge de façon à vérifier si le personnage peint le regarde toujours... personne ne peut comprendre cette image sans y être témoins elle- même. Alban, une fois à plusieurs lieux de là, ne pu s'empêcher d'aller dans sa direction sans se perdre. Il avançait sans cesse devant lui, comme si la route n'avait aucun virage et ne s'est arrêté qu'une fois arrivé à destination. Soit dit en passant, les portes font honneur à la ville même. Et les remparts, ont l'air vraiment très solides! Cette ville a une carapace comme rempart!
Alban y est entré une fois qu'il eu acheté une monture à un vieux marchand ambulant qui quittait la ville pour continuer son chemin. Il chevauche son cheval en direction des auberges pour pouvoir se restaurer. Et peut- être glaner quelques informations sur sa nouvelle proie. Mais bien sûr, il ne compte pas sur des rumeurs pour baser ses recherches. Cette fois- ci, le criminel est un soldat qui était à la tête d'une bande de renégats qui faisaient la terreur des petites villes et des marchands ambulants. Personne n'était en sécurité nulle part et certainement pas sur les routes. Il possédait une quantité énorme d'or et d'argent. Mais surtout, il commençait à viser de plus en plus haut, au point d'avoir fait la bêtise d'avoir attaqué, pillé, brûlé la maison d'un riche marchand de Gloria. En fait, c'était une maison secondaire et donc, il n'avait aucun système de sécurité. Le riche marchand engagea une troupe de mercenaire au lourd passé de combattant. Elle était composé de ce qu'on appelle dans le jargon: la crème. Personne n'avait déployé autant de moyen pour arrêter une petite bande de voyous. La bande fut disséminée en une petite bataille de petite envergure. Seul le chef survécu et se réfugia dans la ville la plus proche: Gloria.
Alban n'a jamais aimé ce genre de ville parce qu'elle n'offre que trop de possibilité à ses proies pour s'enfuir. En fait, s'il ne l'attrape du premier coup, il est sûr de ne jamais le retrouver. Ou alors, ce sera après plusieurs mois au mieux. Et encore, s'il se cache encore une fois dans une ville pareil, ce sera "mission impossible" pour lui. Après plusieurs heures de recherche minutieuse, Il trouve enfin l'auberge idéal: à la fois discrète et bondée. Il descend de cheval et donne les rênes à un garçon maigrichon qui se dirige vers les écuries avec la monture. Alban entre ensuite par la grande porte qui lui semble un peu trop difficile à ouvrir pour une auberge même si l'intérieur est éblouissant. Ce n'est pas qu'il soit magnifiquement décoré ou d'une beauté égalant les plus grands palaces, mais Alban n'est pas habitué à autant de propreté et d'entretiens de la part d'un tel établissement. Le gens sont discrets et sans aucune vulgarité comme on en entend des ivrognes et habitués. Tout est fait pour être conviviale contrairement à tous les autres auberge. Il y a des vas et viens donnant l'impression que tout est vivant et en effervescence, alors que l'intérieur est à la fois calme et reposant. Comme si tout le monde respectaient les pauvres voyageurs venant de contrées lointaines et qui ont besoin de se reposer. Ce qui n'est pas normal pour une auberge! Cette ville est vraiment étonnante!
Le jeune chasseur de prime s'assoie à une table où cinq convive sont déjà attablés. Il a l'impression de ne pas déranger mais je préfère se faire tout petit. Il les trouve sympathique, mais il ne préfère pas établir de contact pour ne pas attirer trop l'attention sur lui, même si un peu de compagnie ne le dérangerait pas et qu'il se sent un peu seul. Peut- être que sa proie est proche et qu'il attend son arrivée, qui sait? Il commande un repas qu'il n'a jamais mangé de toute sa vie, tout comme ce qu'on lui a proposé, et mange avec appétit. Il retrouve un peu de couleur après son voyage éprouvant. Il prend une chambre et part directement dormir pour pouvoir commencer ses recherches demain à la première heure en pleine forme.
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| Sujet: Re: Poursuite sans fin [libre] Mar 17 Aoû 2010 - 10:11 | |
| Eileyna était dans son coin sombre, l'endroit où aucun vampire ne mettait jamais les pieds, donc là où elle pouvait être seule à ruminer ou bien lire, ou alors juste à être dans ses pensées et ne rien faire qui pourrait paraitre intéressant aux autres. Aujourd'hui, elle ne faisait rien d'intéressant, même pour elle, aucune pensée digne de ce nom ne venait, elle n'avait pas envie de lire, elle n'avait même pas envie de ruminer. Même son action favorite, celle de rabaisser Lorenz dans son dos, ne lui disait rien, il faut dire qu'il ne lui avait rien fait de mal ces temps-ci de ce fait sa vie paraissait beaucoup plus monotone et insignifiante qu'à l'accoutumé. Soupirant une énième fois, elle se demanda ce qu'elle pourrait faire pour arrêter de s'ennuyer ainsi. D'habitude elle aimait être ici, alors pourquoi est-ce que aujourd'hui rien ne lui plaisait et qu'elle voulait changer d'horizon quelques temps? Qu'est-ce qui se passait chez elle? Elle ne savait le dire et cela l'énervé grandement. Elle se leva et sortit de son coin afin de faire un tour dans les souterrains, évitant tout le monde, n'étant pas d'humeur. Cette petite marche lui fit un peu de bien mais ne lui plaisait pas spécialement non plus, elle voulait voir autre chose, découvrir quelque chose qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Elle se dirigea alors vers une des sortie du souterrain, peut-être quand sortant du royaume … Elle hésitait d'un coup à faire demi-tour et dire à son compagnon qu'elle partait quelques temps, histoire de ne pas se aire taper sur les doigts en rentrant si il avait voulu la voir, ou juste de partir et de s'arranger avec lui une fois qu'elle serait de retour. Elle allait partir, il trouverait bien quelqu'un d'autre pour faire ce que bon lui semblait, si encore ils s'aimaient, elle l'aurait prévenu mais là il n'y avait strictement rien entre eux alors pourquoi se donner la peine d'être sympa et de prévenir?
Une fois à la surface, elle laissa ses pieds l'emmenaient là où ils le souhaitaient, ne faisant plus attention à rien, elle avait mangé voilà deux jours, elle pourrait donc tenir un bon moment avant de sauter au cou du premier humain qui croiserait sa route, si jamais il y en avait un. Elle se voyait traverser la forêt de la surface du royaume vampirique, elle ne savait exactement où elle atterrirait, à la frontière du désert où celle du royaume humain … Même savoir cela ne l'intéressait pas. C'était comme ci elle était déprimait par quelque chose, elle n'avait envie de rien, pas envie de lire, de boire, de tuer, de torturer, de jouer, d'embêter Lorenz qui devait encore prévoir des plans X et Y pour sa cause et celle des vampires, juste envie de ne rien faire, mais ne se sentant pas capable de rester sur place à ne rien faire justement. Si seulement elle pouvait se comprendre elle-même. En marche dans la forêt, elle ne trouvait même pas un intérêt dans le décor l'entourant. Était-elle destiné à ne rien faire et ne rien aimé pendant une longue période ou allait-elle trouver quelque chose qui la remettrait sur pied en peu de temps, voilà ce qu'elle tait en train de se demander alors qu'elle regarder la nature qui l'entourait. Même les animaux ne se faisaient entendre. D'habitude que cela soit de nuit ou de journée, au moins un animal volant poussait ses petits cris, histoire de prévenir un quelconque danger, de faire le beau auprès d'une femelle, ou tout simplement de communiquer avec les autres à une certaine distance. Mais là rien, même pas le bruit du vent à travers les branches des arbres, toute la nature semblait au repos, ne voulant pas troubler le silence qui l'entourait. C'est comme cela qu'elle finit à la frontière du royaume vampirique le lendemain soir.
À la sortie de son royaume, Eileyna se demanda si c'était vraiment une bonne idée de continuer son chemin, elle ne voyait pas vraiment ce qu'elle irait faire chez les humains et encore moins chez les elfes. Puis elle ne se voyait pas non plus entrer dans une ville, qu'est-ce qu'elle ferait entourée d'être insignifiant pour la majorité. Elle soupira, chose qu'elle faisait énormément depuis quelques jours, et se remit en route, elle verrait bien où elle irait et ce qu'elle ferait une fois sur place. Ce n'était pas comme-ci elle allait atterrir dans une ville en une semaine, elle aurait le temps d'ici-là de se faire une idée, de choisir si elle resterait aux abords ou si elle rentrerait. C'est avec ses idées en tête qu'elle reprit la route, tout d'abord, allant tout droit, vers la rivière, ou était-ce un fleuve, du nom de Wylorel, et ainsi se dirigeant vers Aldaria la superbe. Mais au bout de trois jours de route, elle fit un petit angle vers sa droite, en direction de Gloria la magnifique. Elle sentait d'ailleurs que la faim approchait, voilà une semaine à un jour près qu'elle n'avait rien avalé, et en plus elle marchait tous les jours, se reposant de temps en temps, elle allait avoir besoin de se nourrir mais pour cela, elle devrait trouvait un endroit où très peu de personnes risquaient de passer et où le corps ne serait pas retrouvé avant un bon moment. Elle choisit donc de ne pas suivre de route mais ne traverser les pleines, de contourner les villages et les hameaux, en aucun cas, elle ne se fit voir des habitants des environs, toujours cachée, et près d'arbres et de buissons. C'est sur ce chemin là qu'elle croisa une femme, elle était plutôt menue et seule. Rare de voir des femmes seules, mais un bon repas tout de même. Elle sauta sur l'occasion pour se nourrir et pouvoir continuer son chemin comme si de rien était. Elle avait fait attention à l'endroit où elle avait planté ses canines et elle avait mis plusieurs coups de dague à cette personne une fois morte. Pas moyen de savoir qu'un vampire était passé par là, juste qu'un sadique psychopathe avait fait de cette demoiselle son jouet. Le corps était maintenant dans un fourré, seul, sans sépulture, la famille ne risquait pas d'être au courant, Eileyna se sentit un peu coupable d'avoir du mordre une jeune femme, mais elle se mit une claque mentale. Depuis quand ressentait-elle de la culpabilité à se nourrir? Ce n'était pas normal et elle ne pouvait continuer sur ce chemin là. Elle allait directement vers sa perte, il fallait qu'elle change de comportement, qu'elle redevienne, la fille qu'elle avait toujours été.
Son voyage vers Gloria ne fut pas plus jonché de cadavre. Elle n'avait mordue personne d'autre, elle s'était fait discrète donc n'avait pas eu besoin de tuer, d'assommer, de torturer, de faire simplement peur, elle avait pu marcher en toute tranquillité sans rien faire de mal mais en ne faisant aucune bonne action pour autant. Pourquoi en ferait-elle après tout, un vampire n'allait pas aider des humains, ils avaient cas se débrouiller seul. Elle arriva à côté de la ville 10 jours après son premier meurtre sur la route. C'est ce jour-là qu'elle décida de tuer la deuxième personne, une personne qui ne devait certainement servir à rien pour la population humaine. L'homme était terré dans une petite maison, non pas une maison, une sorte de cabane, il n'y avait qu'une seule pièce, pas de lit, pas de table, rien qui ne prouvait que ce lieu était habité, si on ne comptait pas l'homme couché en plein milieu en train de ronfler comme le porc qu'il devait être. Elle en fit rapidement son repas, trouva un objet coupant qui devait lui appartenir et le planta à l'endroit de sa morsure, elle mit la main de l'homme sur le manche. Un suicide pour une personne comme elle, c'était possible après tout. Personne ne chercherait à comprendre, enfin elle l'espérait tout du moins. Elle sortit de cette endroit, toujours affublée de son éternel cape à capuche, couvrant tout son corps ainsi que son visage et décida d'entrer dans la ville. Elle n'avait jamais mis un pied dans une ville, c'était le bon moment pour le faire. Elle avait bien vu les hautes tours quand elle s'en approchait, elle savait aussi que c'était une cité magnifique, comme le disait si bien son nom. Mais que pour voir toute sa beauté, il fallait entrer de plus en plus profondément dans celle-ci, or Eileyna n'avait vraiment pas l'intention d'aller si loin, pour une première visite. Elle se contenterait de rester pas loin de la sortie, en cas de problèmes, c'était le meilleur endroit. Puis au plus elle avançait, au plus elle se disait que cet endroit pouvait être un vrai terrain de jeu, les allées qui se croisaient partout, les petites routes qui menaient à x endroits, un endroit facile pour semer ses opposants mais aussi facile pour se perdre si on ne se souvenait plus de l'endroit par lequel on venait de passer.
La vampire avança tranquillement dans la ville. Durant toute la nuit, elle se promena et profita de ce que la ville pouvait montrer dans un de ses moments les plus calme. Quand la majorité de ses habitants et de ses visiteurs étaient partis dormir. Quand le soleil commença à se pointer doucement, elle entra dans une auberge quelconque qu'elle n'avait jamais vu. Elle parla avec une femme qui d'après ce qu'elle avait compris, venait de commencer sa journée ici. Après plusieurs minutes de discussion sur les alentours, elle lui demanda une chambre, la plus simple du lieu et partit vers celle-ci. Se n'était pas tout de ce promener toute la nuit, mais il fallait quand même se reposer, même pour un vampire, un petit repos ne leur faisait jamais de mal, ils n'étaient pas invisible après tout. C'est comme cela, qu'elle se retrouva à marcher dans un couloir, le plus silencieusement possible pour ne pas éveiller les personnes qui logeaient ici. Elle était en pleine recherche de sa chambre, ne faisant pas attention aux personnes qui pouvaient se trouver devant elle, si jamais elles sortaient de leur chambre. |
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| Sujet: Re: Poursuite sans fin [libre] Lun 23 Aoû 2010 - 21:44 | |
| Alban se réveille à la première heure, vers six heures du matin, quand le soleil se lève. Pendant les longues périodes de chasse, Alban mange très peu et se lève en même temps que le soleil. Pourtant, ça lui fait toujours autant de mal, mais il se force à le faire en hommage à son maître qui ne mangeait et ne dormait que très peu pendant les voyages de chasse. En fait, il était plus austère que le jeune chasseur de prime. Cependant, il ne cherche pas à atteindre son degré de professionnalisme. Il pense que les plus grands chasseurs n'étaient pas anorexiques et au bord de la fatigue. Son maître devait avoir des raisons bien spécifiques pour faire autant de privations. Mais lui, il n'en a aucune à part un hommage et une vénération filial. Car oui, Alban identifie son ancien maître comme le père qu'il n'a jamais eu et bien sûr, sa mère reste sa formidable nourrice. Celle qui est aux origines même de ce qu'il est aujourd'hui, mais surtout, de sa rencontre avec son maître.
Alban baille bruyamment en ruminant des plaintes incompréhensibles parlant de "foutu soleil à la c**" ou encore de "monde pourrie". Alban n'est pas du genre à jurer à tout va, mais il doit en passer par là pour passer à la deuxième étape: aller au- delà de sa volonté propre pour se réveiller complètement et ainsi commencer sa journée de bonne humeur. Et pour ça, il doit faire une chose qu'il fait depuis plusieurs années déjà: ouvrir grand la fenêtre et mettre son visage en plein soleil en fermant les yeux pour bien apprécier. Ce n'est pas pour rien qu'il a choisi cette chambre qui est pas mal délabrée. En effet, il pourrait se payer une chambre mieux équiper et plus propre, mais il a besoin d'avoir son allié du matin, tous les matins. Sinon, il se rendort et on entend plus parler de lui avant midi au moins. Et un chasseur de prime faisant la grâce matinée, est un chasseur de prime mort. Car tout le monde sait que si une proie veut te faire du mal, et il a des raisons de le faire, il t'attaque directement dans ta chambre via des mercenaires.
Ainsi, après avoir fait son rituel quotidien, Alban se rhabille sans se presser de manière à faire le moins de gaffes que possible puis sort de la chambre cette fois-ci sans une seule blessure physique. Mais la chambre devra se passer de table basse. Elle est cassée en deux alors qu'il y a à peine quelques minutes, on aurait cru qu'elle était incassable. Le malheureux chasseur de prime se rend de plus en plus compte de sa maladresse exceptionnelle et ça lui enlève sa bonne humeur. Il descend les escaliers avec une lenteur calculée puis entre dans la salle où il a mangé son dîner. C'est un choc qui le paralyse carrément! C'est toujours aussi... conviviale! Il ne s'y habituera jamais! Comment une auberge peut- être aussi reposante? Il réalise que Gloria n'a rien d'une simple grande ville. Elle a sa propre particularité qui en fait "La Magnifique". Autant de simplicité qui pourtant émeut plus que n'importe quelle oeuvre d'art, il faut le faire quand même!
En entendant, il a une faim de loup, alors il sort toutes ses réflexions immédiats dans un coin de sa tête et va s'asseoir à une table. Il pense que c'est la même que celle d'hier soir, mais il préfère ne pas se poser trop de question inutile avant d'avoir commencé sa journée. En fait, pour l'instant, il se demande s'il y aura quelqu'un pour le servir à une heure pareil. Parce que qu'en ce moment, il a l'impression qu'il n'y a pas âme qui vive dans l'auberge. En tout cas, rien ne bouge du côté des cuisines. C'est alors que quelque chose mit les sens aiguisés d'Alban en alerte. Quelque chose clochait, mais il ne saurait dire quoi. Ce n'est pourtant pas la première fois que ça arrive. Il se rappelle plusieurs fois comment son instinct de chasseur l'a sauvé à plusieurs reprises dans des moments où l'intelligence n'y pouvait rien. Le plus étonnant, c'est que ses alarmes sensitives sont différents à chaque situation. Celle là, lui rappelle quelque chose mais il n'arrive pas à se rappeler quoi...
Soudain, Alban se baisse avec une vivacité presque surhumain. Une dague siffle à ses oreilles à peine une demi seconde plus tard! Il a réussi à se rappeler à quoi correspondait cette alerte interne. Il lui est déjà arrivé à plusieurs reprises de se retrouver mêlé à un danger invisible tel que les tireurs d'élites. Il a fini par ce créer instinctivement une alarme pour ce genre de personne et surtout, pour leur arme de jet. Il arrive à sentir si quelqu'un le vise avec ce genre d'arme. Comme on dit: "il est rôdé". Alban s'est étalé de tout son long par terre, ce qui le rend plus vulnérable qu'un tapis. Alors, il roule sur le côté et se dépêche d'aller se mettre à l'abri derrière le comptoir quand un autre dague siffle et se plante à trois centimètre de sa main droite. Sa vitesse de mouvement augmente subitement. En moins de quelques secondes, le chasseur chasser se retrouve à l'abri. Maintenant, il est loin de tout angle mort et peut surveiller la porte. Car Alban a très bien remarqué que la trajectoire de lancer a pour origine la porte. C'est alors qu'une silhouette plutôt imposante entre dans la pièce d'un pas prudent. En fait, sa lenteur semble indiquer une grande prudence ou une grande confiance en ses capacités. Car il n'a pas l'air d'avoir la moindre peur d'être contre- attaqué par moi. Il doit penser que si je l'attaque, il pourra quand même se protéger ou au moins l'éviter. Ce gars- là dégage une force étrange. L'aura qu'il dégage me glace le dos. Mais bon, il ne va pas me cacher pour toujours, alors Alban se lève, se mettant à découvert et bien visible.
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| Sujet: Re: Poursuite sans fin [libre] Mer 25 Aoû 2010 - 17:11 | |
| Hrp ; Je poste ici avec l'autorisation d'Alban et d'Eileyna.
Remkort se remettait de son long voyage, cela faisait maintenant plusieurs jours que Perle l'avait recueillis devant les portes de la ville, et qu'elle l’avait amené dans cette auberge. Il repensait encore a la jolie guerrière, surement parce qu'elle su résisté a charme diabolique, peut de femmes pouvait se vanter de cela. Il était sur que si Rem était arrivé à la mettre dans son lit, il n y penserait déjà plus, elle ne serait plus qu'une de ses nombreuse conquête, donc il ne se rappelait même le nom, mais elle, elle avait résisté ! Le sombre la trouvait donc encore plus intéressante et il se fit la promesse qu’un jour elle serait sienne. Elle avait surement du lui résister car il était affaiblis et n'avais donc pas pu développer tout ses dons de séduction, il irait peut être la retrouver quant il aurait finalement récupérer tout ses moyens...
Ce jour n'était surement plus très loin, Remkort avait passé ses derniers jours a manger et a dormir, et il était presque au sommet de sa forme. Après s'être lever et habilier, le magicien errant décida de descendre pour prendre un repas, quant il entendit un vacarme assourdissant a l'étage du dessous. Quant Rem ouvrit la porte de sa chambre, afin de descendre pour voir ce qu'il se passait, il vit une silhouette encapuchonnée, portant une cape noire, qui se dirigeait vers elle aussi vers les escaliers, probablement dans le meme but que lui. D'après qu'Alastar avait pu voir et, vu la taille et les formes de la silhouette, il devait s'agir d'une femme. Pourquoi une femme marcherait aussi vite, tout en faisant attention a ne pas être vue, tout en se cachant avec une capuche. Intrigué, le sombre suivit la femme jusqu'en bas.
Apparemment, le raffut était provoquer par deux hommes qui se battaient, probablement deux ivrognes qui se disputaient pour une chose sans valeur, c'était plus que fréquent dans ce genre d'endroit. En attendant que le patron vire les deux énergumènes, Remkort décida de ne pas intervenir, cela ferait un excellent divertissement avant de manger. Parmi les quelques autres personnes qui regardait le duel, le mercenaire réputé aperçu la femme a capuche, il décida de s'approcher furtivement, afin de satisfaire une sorte de curiosité malsaine, et de le voir le visage de l'inconnue... |
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| Sujet: Re: Poursuite sans fin [libre] Jeu 26 Aoû 2010 - 9:27 | |
| Voilà plusieurs minutes que Eileyna marchait dans les couloirs des étages supérieurs de l'auberge. Elle y était entrée peu de temps après que le soleil ait commencé son ascension et avait décidé d'y prendre une chambre, histoire d'y rester un peu avant de repartir à la découverte de la ville quand elle se sentirait prête à y retourner. Elle marchait le long des couloirs, ne faisant pas attention à l'endroit où elle allait, ne faisant pas non plus attention au fait que des personnes pouvaient sortir de leur chambre et lui rentrer dedans ou même qu'elle pouvait se prendre en pleine tête la dite porte si celle-ci s'ouvrait trop brusquement. Marchant calmement, sans faire de bruit pour ne pas éveiller ceux qui dormaient encore, elle vérifiait de temps en temps le numéro des portes pour être sûre de se diriger dans la bonne direction. Quand elle vit qu'elle se rapprochait enfin de sa chambre, que son interminable cheminement dans les couloirs presque délabrés de l'auberge trouvait enfin une fin, elle soupira mais ne termina pas ce magnifique soupire. Non. De drôle de bruit ressemblant presque à ceux d'un combat firent irruption dans son petit cerveau, passant par ses oreilles. Un combat, cela voulait dire un mort possible, du sang coulant, personne pour le remarquer si elle faisait un petit écart, mais vraiment pas grand chose. Oui, elle pourrait au pire des cas, juste observer et apprécier le combat, si les deux protagonistes étaient un tant soit peu doués.
A peine fut-elle devant sa porte, que son corps fit un demi-tour tout en souplesse pour que ses pas la porte de l'autre côté, vers l'escalier qu'elle avait monté un peu plus tôt. Elle se dépêchait, sans pour autant sembler courir et bien entendu, elle continuait d'essayer de faire le moins de bruit possible, certainement plus par habitude qu'autre chose puisqu'avec le bruit qui amplifiait, même les gros dormeurs devaient se réveiller. Elle atteint le haut des marches et sourit sadiquement alors qu'elle descendait. Allait-elle aider l'un des deux, en lui envoyant des couteaux ou autre joyeuseté pour qu'il puisse se défendre plus facilement ou alors en envoyant des couteaux mais pour que ceux-ci se plante dans les membres de cette personne? C'était la grande question qu'elle se posait en boucle essayant de se trouver une réponse. Elle atteint le bas des marches et s'arrêta quelques instant pour observer la scène. Un homme était entré dans l'auberge et avait attaqué, très certainement un autre homme. Mais lequel et où était-il. Elle s'amusa alors à passer entre les personnes qui se ruaient vers le haut ou vers l'extérieur, en poussant certain qui ne lui laissaient aucun autre choix. Elle se dirigea alors vers un coin d'ombre de la salle, décala une chaise et la posa pas loin du mur. C'était l'endroit parfait car de là où elle était, elle v oyait très bien ce qu'il se passait.
Regardant les différents couteaux qu'elle avait attrapé sur son chemin, elle se posait toujours la même question. Quel geste allait-elle faire dans les minutes qui suivraient … soupirant, elle jeta deux premiers couteaux devant les pieds de celui qui avait trouvé une bonne cachette, faisant style de rien et s'appuyant contre le mur. De là où était l'homme et vu l'adversaire, il ne pourrait assez s'en approcher d'un coup pour utiliser une quelconque arme de combat approché. L'autre semblait avoir pas mal de dagues et devait plutôt être au lancé vu la dague qui s'était plan,té dans un mur et qu'elle venait de récupérer. C'était vraiment pas une arme digne de sa petite personne à elle, mais en cas de problème, elle pouvait toujours la renvoyer à son ancien possesseur. Elle n'avait plus qu'à attendre et observer, chose qu'elle faisait à la perfection maintenant, avec toutes les années d'entrainement derrière elle parmi les vampires.
Elle vit un homme s'approcher d'elle, il avait beau être douée pour venir assez furtivement mais il n'atteignait pas le niveau des vampires quand ceux-ci s'attaquaient, elle le remarqua donc rapidement du coin de l'œil mais ne tourna pas la tête. Il semblait plus intéressé par une femme enfouit sous une cape que par le combat, elle attendit alors qu'il s'approche. Quand elle fut sûre qu'il serait assez prêt d'elle pour entendre elle parla, pas très fort, mais trop doucement non plus.
"Vous devriez prendre une chaise et vous installer ici, la vue est des plus intéressantes quand nous nous trouvons au bon endroit et comme cela, vous n'aurez pas à m'observer à distance ..." |
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| Sujet: Re: Poursuite sans fin [libre] Jeu 26 Aoû 2010 - 20:40 | |
| "Bonjour! Dit l'homme d'une voix grave et forte. Je voudrais une chambre et à manger! Je manque de force et je présume que la nourriture pourra y remédier!"
Alban eut alors un moment d'hésitation. Qui est cet homme? Et qu'est ce qu'il fait ici? Car il a beau dire qu'il cherche une chambre et à manger, son entrée fracassante n'a rien de celle d'un client normal. Alban se demande s'il se moque du monde ou s'il est complètement fou. Et les deux options ne mettent pas ce bon vieux chasseur e joie, car il aurait préféré qu'il l'insulte un bon coup pour qu'il puisse riposter à son tour. Parce que là, il est bloqué et ne sait plus quoi faire. Soudain, le mystérieux client s'enfonce un peu plus dans l'établissement et s'assoit à une table. Alban en profite pour regarder autour de lui, et remarque deux personnes assises au fond de la salle en train de le regarder comme s'il faisait un spectacle. Il aurait aimé qu'il l'aide au moment où ce fou lui balançait ses couteaux, mais bon, on ne peut pas tout le temps compter sur les autres. S'est alors qu'il ressent une présence derrière lui. Il se retourne et voit le gérant qui le regarde de ses yeux perçants. Alban sort de derrière sa cachette de fortune et laisse passer le gérant qui parait encore plus impressionnant de près. Il passe devant Alban et se poste devant l'homme qui a attaqué Alban plutôt qui est devenu tout à coup un client comme un autre. Le directeur de l'établissement sort son calepin et prend la commande de son air sérieux et professionnellement.
"Au fait, ajouta -t- il en rangeant son calepin, je vais retirer les dédommagements liés aux dégâts causés. - Faîtes mon brave! Faîtes!"
Un moment, il se dit qu'il pourrait très bien foncer sur le lanceur de dague et le massacrer et ainsi calmer ses nerfs, mais il préfère finalement jouer la prudence et glaner quelques informations. Car comme dit toujours son ancien maître: "Mieux elle est préparé, plus la viande est bonne". Bon, c'était pour la cuisine et puis je n'ai jamais su le véritable sens de cette phrase, mais quelque chose me dit qu'elle est approprié à cette situation. Même si je n'ai jamais rien cuit moi- même depuis que je me entaillé la cuisse en voulant couper un bout de fromage. Le jeune chasseur de prime fonce alors à la table des deux personnes qu'il a remarqué plus tôt. Le seul petit problème, c'est qu'il ne sait pas s'ils ne l'enverront pas balader pour rester en intimité. Parce que Alban, en homme intègre et d'une grande courtoisie, ne voit pas pourquoi un homme une femme, d'à peu près le même âge à première vu, feraient ensemble dans un lieu où tout est permis à part un rendez- vous galant? Et puis, ils sont arrivés à quelques secondes en même temps. Malgré l'adrénaline qui était en constante progression et à une vitesse fulgurante et les dizaines de dague lancés sur lui, Alban eu le temps de remarquer la jeune femme proposer une chaise à son compagnon comme s'ils se connaissaient déjà. Alban arrive alors à leur niveau et s'assoie en face de la femme qui était face au lanceur de dague. En effet, il estplus difficile de suivre une conversation quand on ne voit pas les lèvres bouger. Et puis on ne sait jamais, même s'il est trop loin pour les entendre, Alban ne préfère pas prendre le risque d'exposer ses questions en face d'une personne qui serait capable de lire sur les lèvres. Ce n'est pas qu'il ait peur de ce dangereux individu, mais il ne sait pas de quoi il est capable et certainement pas qui c'est.
"Bonjour! Je suis désolé de vous déranger, entame Alban en prenant un air décontracté, mais je me demandais... Vous étiez là au moment de l'attaque, n'est pas? Vous sauriez qui est- cet énergumène?"
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| Sujet: Re: Poursuite sans fin [libre] Ven 27 Aoû 2010 - 19:33 | |
| Remkort s'était fait repérer, voila qui était des plus étonnants, il avait pourtant été aussi discret que possible. L'étrange inconnue ne semblait pas lui tenir ombrage de son attitude, elle l'invita même à le rejoindre, avec une voie sombre et sensuelle. Intrigué, il fit ce qu'elle demanda, et il s'assit donc à la table. Rem ne fit plus du tout attention au différents des deux ivrognes, qui de toute façons avait l'air de se calmez, trop fasciné par cette mystérieuse femme. Bien que sa capuche dissimulait son visage, le mercenaire pu voir des yeux d'une couleur surnaturelle, ainsi que d'étrange tatouage faciaux. Etait’ elle vraiment humaine ? Si ce n'était pas le cas cela expliquerais pourquoi elle portait une telle tenue, il n'y avait que les non-humains et les criminelles qui aurait des raisons de se dissimuler ainsi dans la capitale impériale.
En tout cas, humaine ou pas, Remkort la trouvais très a son gout. D'après le peu qu'il avait vu, cette étrange créature avait l'air très belle, et il était persuadé qu'elle savait y faire dans la chambre à coucher. Le mage errant ne songea plus un instant à Perle, qui pouvait bien penser à une jeune guerrière, quant on avait une créature délicieusement exotique en face de soi ? Tandis que de folles pensées s'emparait de l'esprit de Rem, l'un des deux bagarreurs de tout à l'heure vins s'asseoir a leur table sans y être invité, et demanda s’ils connaissaient le lanceur de dagues. Alastar trouvais ça très grossier, pour qui se prenait cet individu, pour s'imposer comme ca ? Celui qu'on surnommait le sombre lui jeta un regard froid et lui répondis sur un ton très sec, afin de lui faire bien comprendre qu'il n'aimait pas être dérangé, et qu'il avait intérêt à se retirer.
-Non, cher monsieur, je ne le connais pas.
Remkort se retint de lui demander de partir, bien qu'il trouve ce jeune homme tout à fait désagréable, il voulait laisser sa compagne de table répondre. De cette façon, il comptait apprendre plus sur la mystérieuse femme, de sorte à pouvoir trouver un moyen de l'aborder. Il était clair que si il voulait en faire sa partenaire, il ne pouvait pas se murer dans le silence éternellement, il allait donc mettre se rustre a profit pour glaner quelques informations. Rem sourit mentalement face a l'intelligence de son plan, ce qu'il pouvait être diabolique parfois, c'est peut pour cela qu'il s'aimait autant. Après tout, qui pouvait être aussi génialement rusé que lui ? |
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| Sujet: Re: Poursuite sans fin [libre] Ven 27 Aoû 2010 - 22:34 | |
| Elle était assise à côté d'une table, le dos contre le mur et ses yeux fixant les deux hommes qui avaient commencé à se battre, elle pensait pouvoir se divertir en les regardant, espérant qu'il y aurait du sang, des morts, enfin le truc habituel quand deux personnes combattaient avec armes blanches. Elle avait remarqué qu'un homme la surveillait, pourquoi il la suivait e la fixait, elle n'aurait pu le dire mais une chose était sûre, elle n'appréciait vraiment pas et une chose était sûre, si elle voulait pouvoir passer un moment tranquille à observer, elle ferait certainement mieux de le garder en vue au cas où l'idée lui viendrait d'attaquer. C'est pour cela qu'elle invita l'homme à venir s'asseoir à sa table. Table qu'elle rapprocha d'elle grâce à l'une de ses jambes. C'était facile de tirer un objet comme celui-ci jusqu'à elle.
Elle ne fit plus attention à l'homme ensuite, gardant son regard devant elle, essayant de comprendre par dessus le brouhaha ambiant ce qu'il se passait. Elle fut déçu de constater qu'il n'y aurait rien de plus. L'homme qui était acculé venait tout simplement de sortir de l'auberge tandis que l'autre parlait avec des clients quelconques. Elle observa la scène un moment, son compagnon du moment ne semblant pas vouloir parler, certainement trop concentré sur ses pensées. Il n'y avait rien qui ne l'intéressait, elle aurait préféré les voir se battre, voir un peu d'action dans la vie morne de cette auberge. Elle ne comprenait pas comment faisaient les gens qui travaillaient ici, voir du monde entrer pour boire ou manger, prendre une chambre pour diverses raisons. De temps en temps faire sortir une personne qui avait un peu trop d'alcool dans le sang. Quel était le but de tenir un endroit pareille si il n'y avait pas un seul petit quelque chose permettant à leur vie de paraître plus intéressante...
Depuis que l'un des deux protagoniste était parti, tout le monde avait repris sa place, ils avaient repris leur activité à savoir, manger, boire et parler, si pas crier de temps à autre. Un mot traversa son esprit : lamentable. La vie des humains était tout bonnement lamentable. Heureusement pour elle, elle était devenue une nouvelle personne, elle avait une vie éternelle si elle en prenait soin et qu'elle évitait de se faire attaquer, elle servait au moins à quelque chose, enfin elle servait plus que ces larves qu'elle avait devant les yeux. En parlant de larve, l'homme qui avait jeté des couteaux était en train de rire et de boire. Il avait peut-être fini par apprendre ce qu'il souhaitait, ou alors il s'était assez rassasié, ou … elle ne savait pas, elle n'arrivait pas à comprendre leur manière de fonctionner, tout ce qui était bon pour elle était leur sang. Leur pensée, leur fonctionnement, leurs idéaux, tout était étranger, tout n'était qu'inconnu qu'elle ne souhaitait pas connaître. Elle savait les bases et trouvait que c'était largement suffisant. Peut-être qu'avec les années, elle ferait plus attention à eux, mais là il n'y avait pas moyen qu'elle essaie de les comprendre. Ils la rebutaient, lui donnaient envie de partir loin très loin ou alors de faire un carnage. Oui, tous les tuer voilà qui était une bonne idée, un peu trop extrême mais un bain de sang ne pouvait lui faire du mal, après tout c'était même peut-être bon pour la peau.
Elle soupira et se tourna légèrement en direction de son compagnon, elle allait au moins entamer la conversation, rester silencieuse dans un endroit pareille lui donnait presque envie de pleurer, enfin si elle savait encore comment on faisait pour pleurer, là c'était déjà plus difficile. Elle allait ouvrir la bouche quand quelqu'un prit la chaise lui faisant face et posa son derrière dessus. Elle ne savait pas que la politesse avait disparut du langage des humains. Un petit excusez moi mais puis-je m'asseoir, avec aussi un petit bonjour, ou encore désolé de déranger, voir d'autres formulation mais non, il venait juste de s'asseoir face à elle sans lui demander son autorisation. Rah les humains d'aujourd'hui. Enfin il se rattrapa un peu ensuite, puisqu'il dit bonjour et s'excusa de déranger. Un bon point pour lui, histoire de racheter les dix qu'il venait tout simplement de perdre. Il leur demanda, à elle et l'homme qu'elle ne connaissait pas, si l'un des deux connaissaient le drôle de personnage qui s'était légèrement emporté en entrant ici. L'homme à ses côtés expliqua qu'il ne le connaissait pas, c'était certainement à elle de donner sa réponse.
"Il ne me sembla pas connaître l'homme de tout à l'heure, mais si vous souhaitez vraiment son identité, il me semble que c'est celui qui fait le plus de bruit en riant. Il est assis à deux ou trois tables et boit comme un porc. On devrait apprendre à certaine personne les bonnes manières."
Non, elle ne sous-entendait pas que le nouveau aurait du demander avant de s'asseoir. Non, elle ne sous-entendait pas non plus que l'homme à ses côtés aurait du s'excuser de la suivre et lui expliquer pourquoi. Elle ne sous-entendait rien, mais le faisait en même temps. sa voix était neutre, mais si on faisait un peu plus attention, on pouvait remarquer qu'elle se retenait de dire tout ce qu'elle pensait. Puis il y avait un petit côté froid et distant. Elle soupira profondément et fixa ses yeux sur l'homme lui faisant face, elle savait que son visage n'était pas vraiment visible, heureusement qu'elle avait toujours une cape avec elle.
"Vous pourriez peut-être nous dire, ce qui vous intéresse tant chez cette personne. A part un grossier personnage, je ne vois pas ce qu'il pourrait être d'autre, quoique il semble doué au lancé. Mais rien ne nous prouve qu'il ne va pas passer à l'attaque la maintenant tout de suite pour vous tuer, de ce fait moi et mon compagnon seront en danger pour une raison inconnue. Et en plus vous ne pourriez même pas faire style de nous défendre ou de vous défendre vous-même puisque vous êtes dos à lui..."
Elle était vraiment intéressée par l'histoire entre les deux. Oui, il devait certainement y avoir un petit quelque chose sur lequel elle pourrait appuyer pour que tout dégénère et qu'elle finisse vraiment avec son bain de sang aujourd'hui. |
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| Sujet: Re: Poursuite sans fin [libre] Dim 5 Sep 2010 - 10:14 | |
| Le joueur Alban quitte le forum (voir message en absence), ce rp va donc être déplacé en corbeille.
Tu peux choisir de ne pas du tout l'intégrer à ton histoire personnelle et à la chrono (dans ce cas tu peux faire comme si il n'avait jamais existé) ou bien décider à l'avance de sa fin et aller le noter dans les deux parties cités plus haut. Cela peut-être utile si ce rp était important pour ton histoire.
Avec toutes nos excuses pour les désagréments causés... |
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