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Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE

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MessageSujet: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeMar 28 Avr 2015 - 21:07

4 Janvier

Il avait vraiment beaucoup de temps libres avec sa place de courtisan décidément, ça en devenait presque ennuyeux. Oui ennuyeux était le mot, Crissolorio était bien le genre d'homme qui aimait avoir quelque chose à faire, quand il était Grand Trésorier au moins il ne s'ennuyait pas… Enfin il n'allait pas se plaindre non plus, il valait sans doute mieux être contraint à une certaine oisiveté en tant que petit courtisan que de finir dans le quartier pauvre, cela lui permettait en plus d'avoir beaucoup de temps pour faire autre chose. Et pas que chercher un moyen de plaire au seigneur Vraorg dans l'optique d'obtenir les faveurs de ce dernier.

Comme tout le monde à la cour en faîte… C'était un peu l'ambition de beaucoup de monde parmi les petits courtisans que celle d'obtenir les faveurs du blanc, il fallait juste savoir plus ruser que les autres, et mieux plaire, d'autant plus quand on n'était pas un vampire. Et surtout qu'on ne tenait aucunement à en devenir un… Au moins cela rajoutait un peu plus de difficulté à la chose, y arriverait n'en serait que plus digne de mérite, cela, et de continuer à naviguer sans trop de souci dans les eaux troubles de la cour.

Et pour ne pas finir avec un poignard dans le dos il existait nombre de moyens… Mais les plus efficaces en dehors du fait de poignarder soit-même tout le monde au risque de devenir trop dangereux, et d'être une cible à abattre restait de se faire des alliés de confiance, de plaire aux bonnes personnes, d'être dans les bonnes grâces de ceux qui pouvaient apporter, et surtout qu'il ne valait mieux pas contrarier. On ne pouvait pas être ami avec tout le monde ça non, mais Crissolorio avait quelque doc pour ne pas se faire ennemi de la mauvaise personne.

Même si se faire alliés avec les bonnes personnes était une idée excellente, ne serait-ce que pour décourager les éventuelles ennuis. Oh oui si seulement il pouvait trouver le moyen d’avoir la protection, ou ne serait-ce que l'appréciation de quelqu'un qui puisse faire en sorte de dissuader qui que ce soit de l'enquiquiner. Et de préférence quelqu'un qui n'était ni trop désagréable, ou exigent. Oui il était plus facile de s'entendre avec quelqu'un qu'il pourrait possiblement apprécier, c'était une stratégie comme une autre que la sincérité. Cela évitait au moins les fragilités d'une relation d'intérêt. Néanmoins Crissolorio n'aimait pas particulièrement se faire des amis, ou des alliés comme ça, mais bon si cela allait de son intérêt, il pouvait un peu forcer. Arriver à dire du bien de tout le monde, et à l'apprécier d’une certaine manière était presque essentiel après tout quand on souhaitait flatter Vraorg sans mentir le moins du monde. Pour sa part c'était un exercice mental que pouvait facilement faire Crissolorio. Tout n'était qu'exercice, et souplesse mental, il fallait s'adapter pour survivre surtout dans la sphère politique. Et en cela Crissolorio était un excellent politicien, un politicien qui n'avait pas de fonction politique pour le moment.

Et en parlant de cela il ne serait pas contre que les vampires lui fiche un peu la paix, ces derniers étaient très nombreux à la cour, et l'idée de leurs donner une raison de ne pas venir lui nuire n'était pas mauvaise, mais il fallait trouver une personne avec qui s'allier qui l'aiderait à les intimider. Il n'y avait pas grand monde dans cette catégorie, enfin pas grand monde que Crissolorio avait envie d'approcher surtout si on pensait aux membres importants du peuple vampirique… Mais au final ? Pourquoi aller essayer de sympathiser avec un vampire, alors que l'on pouvait tenter le coup avec une humaine de fort meilleur poil sans aucun doute ? Oui cette humaine là qui est étonnamment la future épouse de Lorenz Wintel, l'avoir en amie suffirait en soit à décourager d'éventuels, et en plus il serait plus facile de se rendre sympathique pour elle qu'avec son colérique futur mari…

Il alla donc la voir, il la voyait après tout de temps traîner en un certain endroit, et c'est ainsi qu'en cours de chemin. Il la croisa alors qu'elle se rendait quelque part. Crissolorio réfléchit calmement à ce dont il voulait lui parler pour éviter un quelconque moment gênant après les présentations puis décida de l'aborder calmement, et avec finesse.

« Salutations noble dame. » Dit-il calmement, et poliment en faisant les quelques politesses d'usage car après tout il ne parlait pas à n'importe qui, puis sans perdre de temps il poursuivit calmement. « Auriez vous l'amabilité de me consacrer un peu de vôtre temps ? J'aimerai parler de converser de quelques sujets avec vous si cela ne vous dérange point ? » Il venait concrètement de mettre le pied dans la porte comme un bon vieux inspecteur des impôts à domicile, si la dame était de mauvaise humeur il se contenterait de se désister calmement, pour sa part il restait serein, et ne semblait en rien agressif, ou quoi que ce soit d'autre. Il avait l'air assez sérieux d'ailleurs, mais bon ce n'était pas comme si ça changeait de l'habitude de sa part… Restait à voir si il la porte était ouverte, ou non façon de parler.
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeVen 1 Mai 2015 - 11:22

Refermant son ouvrage, Ambre secoua la tête, perplexe. Il y avait certaines choses dans l’Histoire des rois et reines humain(e)s qu’elle ne comprenait pas toujours. Sa mère avait eu beau lui apprendre le principal, certains noms se mélangeaient ou lui semblaient incompréhensibles. Certains détails semblaient flous, comme si ceux qui retraçaient ces récits historiques ne se permettaient pas la vérité. Troublée, Ambre effleura doucement la couverture du livre, admirant la fine gravure des motifs la décorant et appréciant l’écriture qui la recouvrait. Les livres étaient un art à part. Non pas comme la littérature était différente des autres techniques telles que le dessin ou la peinture, plutôt que l’ouvrage même, en tant qu’objet, était une chose profondément merveilleuse et emplie de milles et unes idées qui avaient traversé les âges. La petite humaine ne savait que trop bien qu’ils n’étaient pas toujours l’entière vérité, après tout certains détails se devaient de rester cachés du commun des lecteurs. Les vainqueurs retranscrivaient les récits qu’ils voulaient à leur convenance, et les vaincus ne pouvaient que dissimuler les quelques brides de vérité qu’ils parvenaient à garder chez eux. C'était ainsi depuis toujours, seuls qui avaient vécus la vérité en direct la connaissait. Et pour cela, il fallait avoir évolué dans ce milieu. En ce qui concernait le domaine recherché par la jeune femme, elle ne connaissait qu'une personne qui accepterait gracieusement de l'aider tout en ayant des sources sûres de renseignement : Esmelda Kohan. Sans doute Lorenz aurait-il pu l'aider, mais Ambre savait qu'il avait assez à faire comme cela pour le déranger avec ses questions. Ce n'était pas la seule chose. Depuis l'annonce de leur mariage, la jeune fille se sentait légèrement gênée en ce qui concernait le vampire. Ils n'étaient pas des inconnus l'un à l'autre certes mais... cela était un pas nouveau dans leur relation, un pas qu'elle n'était sûre d'avoir envie de franchir de suite. Plutôt qu'elle n'était pas certaine d'avoir envie de franchir de cette manière. Enfin, elle y avait déjà pensé, cela ne servait à rien d'y songer à longueur de temps.

Refermant la porte derrière elle, elle porta sa main à hauteur d'yeux, pinçant les lèvres en observant la cicatrisation de la petite plaie qu'elle s'était faite quelques jours plus tôt en se coupant. L'entaille avait commencé à s'infecter avant que la jeune fille ne s'y intéresse et ne se décide à la soigner. A défaut de soigner les autres comme elle le devait, elle se soignait elle-même. Et dire que tant de monde avait besoin d'aide... Si seulement il n'y avait pas tant de violences, parmi le peuple, pour qu'elle aille les aider. Si seulement... Mais avec ce genre de réflexions, elle n'irait pas bien loin et ne pourrait qu'avoir des regrets sur ce qui n'était plus, ce qui avait changé et ce qui aurait pu être. Non, vraiment, mieux valait se concentrer sur le passé et le futur, encore que ce dernier paraissait tellement nébuleux que la demoiselle n'était pas certaine qu'y songer soit une bonne idée. Enfin... Quittes à penser au passé, autant remonter loin dans celui-ci. Elle l'espérait simplement que la princesse pourrait l'accueillir.

Traversant les couloirs pour atteindre la chambre de la concernée, quelle ne fut pas sa surprise d'être arrêtée en cours de route par un homme qu'elle ne connaissait pas. Ou plutôt, qu'elle ne connaissait que vaguement. Crissolorio Ostiz, l'un des courtisans de la Théocratie. Et si elle ne se trompait pas, il s'agissait de l'un des petits courtisans qui hantaient la Cour de Vraorg. En trois ans, elle avait bien dû apprendre à reconnaître les principaux personnages de la Cour comme certains des plus petits, quand bien même ne leur adressait-elle pas la parole.

-Salutations messire. Surprise de la demande, elle ne put qu'hocher la tête, curieuse, avant de lui faire signe de la suivre : Je vous en prie, suivez-moi.

Faisant finalement demi-tour, elle l’entraîna jusqu'à sa propre chambre avant de lui faire prendre place sur un fauteuil tandis qu'elle-même mettait de l'eau à chauffer pour du thé. Elle avait beau être devenue une dame d'importance, du moins était-ce ce qui ressortait de son nouveau statut, elle n'en gardait pas moins ses habitudes simples de jeune femme élevée à la campagne. Pourquoi déranger un valet pour un geste qu'elle pouvait effectuer seule ? Il y avait certaines choses qui devaient demeurer immuables, des traditions qu'elle se devait de perpétuer pour elle-même.
S'asseyant face à son invité une fois cela fait en en attendant que l'eau chauffe, elle croisa sagement les mains sur ses genoux, sa robe longue tombant en vagues douces jusqu'à ses pieds menus.

-Et bien, en quoi puis-je vous aider ?

Souriante et confiante, elle attendait patiemment que l'homme ne se décide à lui expliquer la raison de sa venue.
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeVen 1 Mai 2015 - 23:03

Visiblement la demoiselle semblait plutôt de fort bonne humeur, ou en tout cas elle n'était pas de mauvais poil heureusement, ce qui n'était pour lui déplaire en rien. Il remarqua d'ailleurs qu'elle semblait être assez surprise du fait qu'il soit aller la voir comme ceci. Néanmoins elle accepta sa demande sans broncher, visiblement elle était du genre docile, et gentille. Déjà elle contrastait assez avec son tyran de futur mari… Décidément cette jeune femme était bien particulière, il se demandait encore comment Lorenz Wintel avait fait pour choisir son amoureuse, peut-être que le prince noir avait des goûts particuliers… Une humaine n'empêche, l'information avait de quoi étonné…

Enfin dans tout les cas ils se rendirent tout deux dans la chambre de la jeune femme, fichtre que cette jeune femme n'était pas méfiante, enfin après il est vrai que quand on avait les faveurs du prince noir l'on n'avait pas grand-chose à craindre, mais absolument pas. Mais quand même… Si quelqu'un avait eu le désir de la tuer par ici cela n'aurait pas trop était compliqué, ou bien c'est qu'elle jugeait qu'un vieillard comme lui ne représentait pas de danger… Au final qu'importe il faisait son analyse, et ne cessait d'essayer de comprendre le fonctionnement de cette femme si… A la vie si étrange tout simplement…

Ils arrivèrent donc dans la chambre où Crissolorio s'assit sur un fauteuil avec l'autorisation aimable de la jeune femme, pendant que celle-ci alla préparer du thé. Intéressant elle ne semblait pas du genre à demander de l'aide à un valet pour ce genre de chose… Enfin après ce n'était que tu détail que ceci, Crissolorio lui aussi appréciait de faire certaines choses par lui-même, enfin souvent par souci d'économiser son argent, mais bon. Du thé… Voilà bien une boisson agréable en y réfléchissant bien, personnellement il ne dirait pas non à un peu de thé que ce soit infusé à la menthe, ou à quoi que ce soit d'autre.

La jeune femme s'assit en face de lui, et lui demanda ensuite le sourire au lèvre la raison de sa venue… Crissolorio la regarda calmement, et réfléchit rapidement avant de dire calmement.

« Pour tout avouer je suis assez curieux... » Ce qui était plutôt vrai, après tout cette femme à elle seule amener beaucoup de questionnements dans la tête du philosophe, elle avait l'air si… Il ne savait pas quoi dire, mais sil il avait eu une image en tête de l'épouse de Lorenz Wintel il y aurait eu peu de chance que ce bout de femme aimable, agréable, et serviable visiblement y corresponde parfaitement. Enfin dit-on que l'amour est aveugle ! Enfin dans ce cas-ci c'est plus la jeune humaine qui est aveugle que Lorenz Wintel car par Vraorg il imaginait mal comment on pouvait s'enticher du prince noir… Après il devait avouer ne pas vraiment connaître le personnage, enfin en somme. Que de questionnements…

« Savez vous que l'on parle beaucoup de vous dans le palais ? » Évidemment que oui, mais plus le jour du mariage approché, et plus l'on parlait activement de cela… Le futur mariage entre cette jeune femme, et Lorenz Wintel, pour sûr c'était un événement.

« Pour tout dire j'ai quelques demandes, et questions à vous faire à propos de certaines choses que j'ai entendu à vôtre égard... » Quelques questions sommes toutes assez particulières, dans tout les cas il tâchait de donner l'impression de quelqu'un d'assez honnête, il l'était d'une certaine façon sauf quand cela ne l'arrangeait pas, mais là cela l'arrangeait donc autant essayer de rester franc. Surtout que la jeune femme ne semblait pas être quelqu'un de foncièrement facilement vexable.

« Enfin si cela ne vous dérange point bien entendu mademoiselle... » Il jeta au passage un court regard aux alentours pour constater ce qu'il y avait dans cette chambre somme toute assez luxueuse, cela ne l'étonnait guère que cette femme soit aussi bien traitée d'une certaine manière.

Enfin pour commencer ses demandes, et des questions il voulut faire quelque chose de pratique... Pour commencer j'avais entendu dire... Que vous disposiez de certains ouvrages sur la langue elfiques... Pour tout avouer je suis intéressé par le fait d'apprendre cette langue, je dispose de solides bases, mais ait un certain mal à trouver de quoi poursuivre mon enseignement de façon plus appliqué, ou même à trouver quelqu'un pour m'y aider. Je voulais demander quelques conseils, et un peu d'aide à une spécialiste comme vous. Enfin d'après ce que j'avais pu comprendre vous vous connaissez plutôt bien dans ce domaine-ci. Et je vous serai fort aise si vous acceptiez de m'octroyez un peu d'aide dans mon apprentissage. Et l'aide d'une spécialiste ne serait pas de mal, les elfes après tout n'étaient pas bien nombreux dans la théocratie, et il était assez compliqué d'obtenir des livres sur l'apprentissage sur la langue elfique en elle-même ces derniers temps...
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeJeu 7 Mai 2015 - 18:13

Attentive, Ambre en profita pour observer l’homme qui se trouvait face à elle, se demandant ce qui pouvait bien l’amener ici. Après tout, si la jeune femme avait désormais un certain rang de par sa proximité avec Lorenz et son statut de Familier, elle n’en restait pas moins humble et discrète, sans chercher spécialement à se faire bien des autres mais sans jamais refuser son aide non plus ; du moins quand il lui était possible de l’offrir. L’homme devant elle, s’il paraissait effectivement âgé, possédait toutefois une certaine vivacité du regard qui traduisait sans doute une énergie intellectuelle. Rapidement, la guérisseuse nota certains détails pour se fixer sur l’âge approximatif de son habitant : les joues n’étaient pas tombantes, les lèvres ne se pinçaient pas sous l’âge, les paupières semblaient encore fermes et la peau, que ce soit du visage ou des mains, n’était pas tâchée par la vieillesse. S’il paraissait effectivement âgé de par ses rides et ses cheveux blancs, il ne devait pas en avoir plus d’une cinquantaine en réalité, d’autant que les personnes maigres comme lui avaient rapidement tendance à paraitre plus âgées qu’elles ne l’étaient réellement. La nature trompait rarement, et pour qui savait reconnaitre les signes du corps, comme Ambre, la vérité avait tôt fait d’apparaitre. Elle était quelque peu curieuse de savoir ce qui le vieillissait tant : l’angoisse ? L’ennui ? Etait-ce pour cela qu’il venait la voir, car il cherchait de l’aide ? Une maladie peut-être, encore qu’il ne paraissait pas affaibli. A moins que ce ne fut simplement dans sa nature. Enfin, elle le saurait bien assez tôt.

On parlait d’elle dans le palais ? Voilà qui ne l’étonnait qu’à moitié. Ses joues se colorèrent d’un rose délicat et, embarrassée, la demoiselle croisa les mains en détournant légèrement le regard avant de se détendre et de sourire à l’étranger. Il avait une bien étrange façon d’entrer dans le vif du sujet, sans même se présenter, mais puisqu’elle le connaissait plus ou moins de vue, elle ne s’en sentit pas vraiment gênée. S’il était aussi curieux à son sujet qu’elle l’était le concernant, elle ne doutait pas qu’il fut pressé d’en venir directement à ce qui les intéressait.

-Cela ne m’étonne pas vraiment, à vrai dire. Je ne reconnais que je me sentirais mieux si ce n’était pas le cas, mais si ma personne intrigue tant les gens, je ne me sens pas vraiment le droit de leur en vouloir. Mais je vous en prie, je vous écoute.

Après tout, qu’ils disent ce qu’ils voulaient, elle ne pourrait rien y changer quoi qu’ils disent d’elle. Pourtant, ne devraient-ils pas plutôt penser au peuple, en bas ? Bien évidemment, il ne fallait pas pour autant déprimer en ne songeant qu’au malheur qu’il endurait. Et la perspective d’un mariage devait en réjouir plus d’un. En réprimant un léger frisson, la jeune femme se demanda comment cela serait. Elle avait encore un peu de mal à admettre l’idée que c’était elle, la mariée. Pour l’instant, elle préférait ne pas y penser. Elle avait encore deux mois, après tout. Il pouvait arriver bien des choses, en deux mois.
Toutefois Crissolorio n’était pas venu parler toilettes de noces ou invitations, mais plutôt elfique. Un instant décontenancée, Ambre ne put répondre qu’un « Et bien… » surpris avant de se reprendre. Qui donc avait bien pu lancer la rumeur ? Des vampires peut-être, certains devaient savoir qu’avant que Vraorg ne décide de jouer les chefs, la jeune femme cherchait à apprendre la belle langue des sylvains. A moins que ce ne fut l’un des servants, mais que pourrait-elle donc leur faire ? Elle répugnait à les violenter d’une quelque manière que ce soit, et ne pouvait leur tenir grief de ces sujets de conversations. Malgré tout, elle se sentait quelque peu mal à l’aise. Elle avait l’impression que l’on violait son intimité en connaissant ainsi si bien ce que l’on trouvait dans ses appartements, quand bien cela ne concernait-il que des livres. Enfin, du moment que l’on ne les lui volait pas, ce n’était pas bien grave.

-Je suis honorée que vous vous soyez ainsi adressé à moi, néanmoins je me dois de mettre en garde : j’ai bien peur que vous ne surestimiez mes compétences. J’apprends l’elfique depuis quelques années maintenant mais il n’est pas parfait. Spécialiste est un peu exagéré, bien que je reconnais être passionnée par ce peuple, ses coutumes et son idiome. Pourquoi ne pas vous adresser directement à l’un des elfes de la Cour ? L’un d’entre pourrait peut-être vous aider.

Après tout quelques-uns avaient réussi à obtenir des places confortables, quand ils n’avaient pas fini au service des plus grands. Sans doute n’avaient pas forcément le temps d’aider un humain mais en apprenant qu’il venait pour leur langue d’origine… L’un d’eux fournirait peut-être un petit effort ? Ce serait pour le moins appréciable. Certains étaient assez égoïstes et abjects pour ne pas le faire quand bien même le pourraient-ils sans mal, mais Ambre était certaine qu’au cœur de l’un d’entre eux au moins se cachait un peu de bonté, et si ce n’était pas le cas, d’un minimum de compassion et de respect d’autrui. Soucieuse cependant de ne pas froisser son invité en lui faisant croire à un rejet, elle se hâta de compléter.

-Cela étant, si je suis votre seule recours, je vous aiderais avec plaisir. Toutefois, dites-moi, je suis curieuse : comment avez-vous eu vent de ces ouvrages ? Non pas que je me sente offensée véritablement, mais je dois avouer que la vitesse avec laquelle certaines informations, des détails bien souvent, circule est étonnante. Je ne pensais pas faire l’objet de tant de commérages et de curiosité, quoi que je me doutais ne pouvoir y échapper.

Elle eut un nouveau sourire gêné, espérant que Crissolorio saurait répondre à sa question sans la considérer comme une sotte ou une illuminée. Pour eux qui avaient l’habitude, ce n’était rien, mais pour la guérisseuse, même trois années passées dans ce milieu ne parvenaient à l’y adapter totalement, et elle était encore surprise par de choses toutes simples par moments. Enfin…

-Vous m’avez dit « pour commencer », vous aviez donc d’autres choses à me demander ? Nous nous pencherons sur le plus urgent si tel est le cas. Elle pencha légèrement la tête avant de terminer : Je n’oublierais pas votre appel à l’aide linguistique, ne vous inquiétez pas.

Après tout, il était l’un des rares humains à venir de lui-même pour discuter elfique. Hum, non, ce n’était pas tout à fait exact : en réalité, il était même le seul.


Dernière édition par Ambre Orétoile le Ven 15 Mai 2015 - 17:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeVen 8 Mai 2015 - 10:15

Il se disait bien que s'il ne savait pas que cette jeune femme était la fiancée du prince noir qu'il aurait pu facilement la prendre pour une jeune femme modeste, ou une simple servante, c'est qu'elle ne respirait pas le luxe sans limite, voir obscène des courtisans de la cour pour là plupart. Et elle n'avait pas leurs airs vicieux voir comploteur, ou bien calculateur. Une bien douce jeune femme dans un univers qui était tout sauf doux, enfin après… Ce n'était que les apparences, les belles roses ont souvent des épines bien aiguisés, personnellement Crissolorio pariait sur le fait probable que la jeune femme soit plus compliqué que ça, après tout au vu du gabarit de son futur mari…

Bon déjà visiblement à voir la teinte vite rouge des joues de la jeune femme celle-ci ne semblait pas des plus arrogantes, ou imbue d'elle-même, sauf si c'était là un jeu de comédien très très réussit . Ce qui pouvait être possible aussi. Sincèrement à croire que les opposés s'attirent, et s'était elle qui était la fiancé du prince noir… Eh bien c'était vraiment assez étonnant, mais bon rien n'est impossible après tout, et à la réflexion il est assez logique que si Lorenz Wintel avait du supporter une femme aussi colérique que lui-même il serait vite finit veuf…

Ho… Cette jeune femme visiblement n'était pas encore totalement au fait du fait que la cour impériale est un nid de vipère… Ou bien la protection du prince lui permettait une certaine insouciance, personnellement Crissolorio savait qu'il ne faisait jamais bon de se faire trop remarquer surtout par une horde de courtisans jaloux… Lui même ne l'était pas jaloux, après tout cette jeune femme aurait pu être reine au vu du mérite qu'elle avait de supporter au quotidien un vampire comme son mari. Enfin il espérait pour elle qu'elle ne perdrait pas les faveurs du prince noir, lui-même ne savait pas vraiment comment ce dernier fonctionnait, mais la jeune humaine risquerait beaucoup si jamais elle se retrouvait sans protection au sein de la cour impériale…

Néanmoins il ne perdit pas de temps, et fit une demande à la jeune femme. Et cette dernière malgré sa surprise apparente ne refusa pas visiblement, ou en tout cas pas un refus direct. Quelques années seulement ? C'était déjà bien mieux que lui qui s'y était mit qu'il y a quelques temps seulement… Il aurait pu rire si c'était son genre d'ailleurs à la proposition de la jeune femme. S'adresser à un noble de la cour ? Cela était peu probable, sauf s'il l'avait contraint par les quelques privilèges supplémentaires qu'a un humain sur un elfe, mais il valait mieux éviter. En faîte les rares elfes de la cour devaient être les pires vipères du lot. Au vu du mépris qu'attiraient les elfes sur eux.. Mieux valait ne leurs faire confiance en rien. Il pourrait être aisé pour l'un d'entre-eux de plus par esprit de revanche de lui apprendre des âneries qui le desserviraient s'ils les appliquaient au mauvais moment… Rien qu'une humiliation, ou une sottise en l'air pouvait coûter beaucoup par ici… Pour sa part il n'y avait pas beaucoup d'elfes à qui il pourrait demander cela.

Puis la jeune femme lui posa quelques questions quand à la provenance de ses informations. Devait-il en parler ? Il n'y voyait pas de mal, après tout il aurait été très mal vu de faire des cachotteries.

« Madame, vôtre mariage futur avec le prince noir fait de vous l'un des objets d’énormément de rumeurs, et de ragots. Beaucoup de fausseté dans certains d'entre-eux, quelques bribes de vérités dans d'autres. C'est par quelques ragots de domestiques, et en posant les questions au bonnes personnes que j'ai eu quelques informations sur vous. Vous savez… J'étais ministre de l'information impérial avant l'arrivée du seigneur Vraorg, j'ai donc quelques habilités quand il s'agit de s'informer sur quelqu'un. » Sans parler de son totem, mais bon cela il ne valait mieux pas en parler, beaucoup prendraient cela en se plaçant sur la défensive ce qui est fort logique d'ailleurs.

« Je m'excuse néanmoins de ceci, je me rend compte que ce n'était pas très délicat de ma part, mais cela vaut bien mieux après que certaines rumeurs. Il vaut sans doute bien mieux en rire qu'en pleurer probablement. » Les commérages n'étaient pas le fait que des pauvres après tout, si lui-même pouvait compter le nombre de fausses rumeurs sur sa personne, alors autant dire que la fiancé du prince noir n'était en rien épargné par ceci… « Au passage veuillez m'excuser de mon oubli à la politesse, je me nomme Crissolorio Ostiz, c'est un honneur madame. » Dit-il calmement, et poliment. Il avait oublié de le faire avant, cela ne lui ressemblait pas… Sans doute que sa curiosité l'avait emporté, il faudrait qu'il évite de refaire cela à l'avenir. Cette femme là était indulgente, mais il n'aurait pas forcément le droit à la même erreur même petite devant quelqu'un d'autre.

Pour sa part il comprenait néanmoins que la jeune femme soit indisposé par ceci, il avait presque pitié d'elle d'une certaine façon. Il se disait qu'elle n'était peut-être pas vraiment à sa place dans une Armanda devenue aussi cruelle, heureusement qu'elle avait Lorenz Wintel pour la soutenir.

Puis la jeune femme lui demanda ce qu'il voulait demander d'autre, Crissolorio réfléchit calmement à ceci avant de poursuivre.

« J'avais aussi entendu parler de vos talents de guérisseuse, mais cela est plus facile à apprendre me direz-vous que le reste. Disons que vos talents sont assez connus. » Et sincèrement il est plus dur de cacher le fait que l'on soigne les gens surtout si on n'en a pas honte que le fait que le fait qu'on apprend l'elfique. « Et je comptais vous demandez vos services à ce sujet-ci. » En ne mentionnant pas le fait qu'il n'allait pas voir un apothicaire car il n'aimait pas dépenser son argent surtout que les prix avaient montés depuis le temps, et qu'il ne voulait pas demander au maître apothicaire car ce dernier n'incitait aucune confiance à Ostiz… Enfin il irait le voir s'il se sentait de dépenser son argent pour s'acheter une orbe de poisson avant… Autant donc demander de l'aide à quelqu'un de compétent, et qui n'aurait pas l'idée fort vicieuse de glisser une drogue dans les potions…

« Voyez-vous je me fais assez vieux, et avec l'âge je ne me renforce pas bien au contraire. Et il n'est pas bienvenue par les temps actuels d'être trop fragile… Je désirai donc vous demander quelques conseils, et un peu d'aide pour éviter de dépérir trop rapidement. » Et si possible pour pouvoir vivre plus longtemps, ça il ne dirait pas non. « Et pour pouvoir lutter contre les fléau frappant ceux que la vieillesse guette. Bien entendu je vous payerait pour vos services. » Même radin qu'il était il savait qu'un juste travail méritait une juste paye, et puis elle devait être moins une voleuse que les apothicaires du quartier riche… "Sauf si vous souhaitez quelques services de ma part en retour comme paiement." Après tout il pouvait bien faire quelque chose pour elle en y réfléchissant bien.
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeVen 15 Mai 2015 - 18:36

Ah, son mariage, son mariage… Décidément, il semblait impossible d’oublier qu’il ne lui restait que quelques semaines avant d’y passer. Pourquoi ainsi s’acharner à lui rappeler ? Ambre préférait essayer d’éviter d’y penser, autant que possible. Bien sûr qu’elle le devrait, mais c’était un sujet bien trop sensible, qui hantait ses pensées de plus en plus fréquemment. Le soir, lorsqu’elle s’endormait, le matin, quand elle se réveillait, parfois même lorsqu’elle administrait quelques remèdes à un valet blessé ou qu’elle aidait Valen à apprendre à travailler sa diction. Cela dit, que la Cour en parle autant était pour le moins dérangeant, encore plus que l’on sache ce que la guérisseuse gardait comme recueils dans ses appartements. Mais elle avait raison : les domestiques n’étaient pas étrangers à tout cela. Ce n’était pas très surprenant. Elle se doutait que certains nobles profitaient de la liberté d’accès des valets aux appartements des autres pour recueillir certaines données, offertes contre un peu d’or, d’aide, de produits recherchés ou encore sous les menaces. En songeant aux quelques fidèles qui travaillaient pour elle, elle eut un pincement au cœur en les imaginant se faire maltraiter. Elle-même prenait le plus grand soin de ses serviteurs, elle ne tolérerait pas que le moindre mal leur fut fait. Oseraient-ils venir la voir s’ils avaient quoi que ce soit à demander ? Ils n’étaient plus craintifs comme au début, d’autant qu’elle effectuait bon nombre de taches elle-même pour les soulager autant que pour s’occuper. Néanmoins, de là à se confier à elle…

-Je vois. Elle eut un très fin sourire : je suppose que vous avez gardé certaines… connaissances malgré l’arrivée de Vraorg. Après tout, un ministre de l’information est capable de bien s’entourer.

Ce qui l’amenait à se poser quelques questions à son sujet. Le fixant calmement de ses yeux clairs, elle préféra toutefois le laisser finir de s’exprimer avant de lui donner le fond de sa pensée. Après tout, il avait autre chose en tête. Cela étant, et quel que fut le réel but de sa visite, il restait suffisamment courtois pour s’excuser de son impolitesse, qui n’en était d’ailleurs pas une, et de son oubli de présentation. Se levant, elle récupéra un sachet de mélange de plantes qu’elle avait déjà préparé et les laissa tomber dans l’eau qui bouillait avant de retourner s’asseoir le temps que le liquide infuse.

-Ne vous inquiétez pas, je préfère être au courant de ce qui se dit sur moi. Je pensais pourtant que l’on s’habituerait mieux que cela à ma présence et à ma relation avec le prince vampire. De toute évidence, non, il fallait que cette curiosité ressorte chaque fois qu’un sujet s’y prêtait. Je suis Ambre Orétoile, mais je suppose que puisque vous venez ainsi à moi, vous me connaissez déjà.

Avec un sourire doux et encourageant, elle attendit la suite de ses propos, qui lui amenèrent un petit rire. Oui, même au palais, elle n’avait pas caché son amour ni pour les plantes, ni pour le soin apporté aux autres. Et cela demandait plus de travail qu’elle ne l’aurait imaginé. Il lui arrivait également de passer quelques remèdes préparé la journée à des valets pour leur famille ou amis du peuple, venus la voir discrètement pour avoir son aide et ses conseils. C’était relaxant, à dire vrai, de discuter avec cette partie du palais qui se déplaçait et travaillait tout en discrétion. Hum… Crissolorio venait donc lui aussi pour sa santé. Finalement, grands ou petits, riches ou pauvres, hors-la-loi ou justiciers, la maladie et les blessures n’épargnaient personne. Même si certains étaient un peu plus protégés que d’autres.

-Je vois… Bien sûr, je peux vous aider. Cela ne vous empêchera pas de vieillir, je pense que vous vous en doutez, mais cela peut vous fortifier. Hum…

S’arrêtant quelques instants, elle le dévisagea en silence avant de se lever pour s’approcher de lui. Lui prenant la main délicatement après l’avoir interrogé du regard pour avoir son accord, elle palpa délicatement la peau, avant de détailler son visage et les marques qui sillonnaient la peau. Enfin, elle se dirigea vers une table pour récupérer du papier, un crayon et de l’encre et de commencer à noter sur sa feuille.

-Je vous donnerai de l’infusion de sauge, de gingembre, de camomille, de citron et de luzerne à boire une fois par jour, il faudrait aussi que vous preniez du jus de cassis et myrtilles broyés régulièrement. Le mieux serait que vous puissiez manger des racines de radis noir et de la salade de pissenlit.... Je vous mettrai également un onguent à base de miel, gingembre, romarin et olives, que vous apposerez sur le visage après vous être lavé, et de préférence juste avant le coucher.

Tout en parlant, elle notait au fur et à mesure sur la feuille afin de ne pas oublier. Elle pourrait s’occuper de cette commande dans la semaine, elle espérait juste pouvoir se réapprovisionner correctement en plantes… Tout à fait plongée dans ses réflexions, Ambre finit toutefois par relever la tête pour apporter les tasses d’infusion une fois cette dernière versée. Se rasseyant, elle s’assouplit les doigts avant de s’appuyer contre le dossier :

-Je vous préparerai cette commande rapidement, elle sera prête dans quelques jours si tout va bien. Bien évidemment, je ne peux que vous conseiller de bien dormir, d’éviter le soleil et les lieux trop humides, et de boire autant que possible afin de ne pas vous dessécher. Avec un sourire rassurant, elle prit sa tasse avant de fixer posément son interlocuteur. C’est tout ce que je peux faire pour l’instant. Dame Nature n’est pas toujours très clémente, mais elle nous aide à nous protéger de certains de ses effets autant que possible. Avant d’aborder la question du paiement, j’aimerais cependant vous poser une question : un ministre de l’information sait connaitre qui il est bon d’avoir pour alliés, n’est-ce pas ? Je suppose donc que votre visite n’était pas tout à fait dénuée d’intérêt politique ?

Soufflant légèrement sur le liquide brûlant, Ambre ne quitta pas de son regard azuré le courtisan face à elle. Au fur et à mesure, elle avait compris certains fonctionnements de la politique, et elle comptait bien s’en servir autant que possible. Cela étant, l’initiative de messire Ostiz n'était pas sans intérêt pour elle non plus, après tout.
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeSam 16 Mai 2015 - 13:57

« L'on peut dire ça. » Dit-il calmement face à la supposition très bien fondé de la jeune femme, celle-ci savait à quoi s'attendre sans doute. « Il est essentiel après tout de savoir bien s'entourer par les temps qui courent. » Certes il n'avait plus autant d'influence qu'auparavant, mais effectivement il avait gardé quelques contacts de cette période. Et au moins la compétence qu'il avait acquérir en gérant le ministère n'avait pas été perdue depuis le temps, dommage qu'il n'ait pas pu en profiter plus de deux ans…

Néanmoins même si la jeune femme faisant bouillir le thé supposait bien, il restait que Crissolorio ne pouvait malheureusement plus vraiment se considérer comme autre chose que l'ombre de ce qu'il était il y a trois ans… De favori de la cour, second de l'empereur, et conseiller proche de ce dernier il n'était juste devenu qu'un petit courtisan certes gavé de privilèges, mais n'ayant plus vraiment de vrai pouvoir politique. Certes être un petit courtisan restait une situation très enviable pour tous, et belle pour un bourgeois, mais quand on avait eu le goût du pouvoir disons que se le faire prendre… Il tâcherait de faire de son mieux pour regagner au moins une partie de son influence ne serait-ce que pour avoir de vrai responsabilités. Et surtout plus de sécurité… Être fort était essentiel pour survivre par les temps qui courent, surtout pour un human dans une cour bondé de vampire...

« C'est un fait, les nobles sont curieux, et puis surtout ils ont tendance à vouloir tout savoir, mais bon ce n'est là que l'habituel. Lorenz Wintel est l'une des hautes figures de l'empire, et il est autant craint que jalousé. Tout ce qui se rattache à lui, et donc très surveillé. » Et cette jeune femme se retrouvait prise dans tout ceci à cause de sa relation avec le prince noir. « Oui. Il n'est point dur de ne pas vous connaître par les temps qui courent demoiselle. » C'était le contraire qui aurait été étonnant...

Dans tout les cas malgré tout ceci la jeune femme gardait son air fort doux. Et quand Crissolorio présenta ses quelques demandes au sujet de sa santé cette dernière eu la fort grande amabilité de répondre par l'affirmatif.

« Merci mademoiselle, cela serait déjà plus que suffisant. » Et puis si l'on pouvait arrêter de vieillir sans devenir un vampire, un jouet pour le seigneur Vraorg, ou un dragonnier il était certain que cela aurait été su par l'espèce humaine depuis déjà fort longtemps.

Il laissa donc laissa la femme faire ses examens, sans doute que cela était nécessaire pour savoir ce qu'il fallait faire. Il la regarda calmement procéder, pour sa part s'il pouvait se fortifier pour vivre ne serait-ce qu'un peu plus longtemps ce ne serait pas un mal. Pas qu'il était encore vraiment vieux, mais s'il pouvait vivre très vieux il ne dirait pas non.

« D'accord. » Dit-il calmement en notant toutes les prescriptions de la jeune femme, il tâcherait de faire cela scrupuleusement. Il était plutôt du genre à noter ce genre de détail, bon cela risquait de lui coûter un peu cher, mais même un avare comme lui préférait vivre plus longtemps si possible, ce n'est plus comme si cela demanderait la moitié de sa fortune, et puis plus de temps à vivre c'était plus d'argent à gagner… Le temps c'est de l'argent après tout.

Sortit de ces quelques réflexions il prit en main l'une des tasses que lui tendit la jeune femme après avoir remercier poliment cette dernière, et l'écouta attentivement.

« Merci de vos conseils je tâcherai de les appliquer au mieux. » Dit-il calmement, et sincèrement. Dans quelques années ses rhumatismes avaient des chances de revenir, et il vaudrait mieux éviter les lieux humides effectivement.

Puis après quelques paroles juste au sujet de la nature, et avant d'aborder le sujet du paiement la jeune femme donna un tout autre tournant à la conversation. Crissolorio émit pendant quelques instants un sourire posé en voyant ceci. Il souriait rarement, mais là il y avait de quoi sourire.

« Vous êtes une femme d'une très grande perspicacité... » Dit Crissolorio coi, et sincère. Après tout une telle intelligence politique ne paraissait pas forcément naturel pour une femme à l'air aussi innocent, néanmoins le fait qu'elle soit la fiancée du prince noir disait plutôt le contraire, dans tout les cas Crissolorio ne pouvait qu'estimer la perspicacité de la demoiselle pour ceci. Et d'une certaine manière cela l'arrangeait qu'elle se montre aussi directe. Il reprit donc calmement.

« Avoir les bons alliés, se protéger de ses ennemis, voilà quelque chose d'essentiel par les temps qui court, et au sein de la cour impérial. Encore plus maintenant qu'auparavant. Comme vous le savez c'est un vrai nid de vipères, pour ma part je ne fais que chercher moyen de ne point me faire mordre, et si possible de me mettre hors de portées de leurs crocs... » il sirota légèrement son thé, mais qu'un peu car c'était encore très chaud. Puis il reprit posément après cette métaphore très adéquate.

« Oui ma visite n'était point dénué d'intérêt politiques, que vous l'exposiez clairement me permet donc au moins d'être direct je vous en remercie. Pour de nombreuses raisons vous disposez d'une certaine influence, et d'un certain prestige. » Raisons évidentes bien entendue, autant ne pas perdre de temps à les citer. « Je désirai donc vous proposez pour commencer un accord commun à bénéfice mutuel. Par ces temps-ci il faut savoir nous soutenir, et il est préférable de se tendre la main si possible que de se planter un poignard dans le dos comme il est de coutume par ici. » Mais il était dur de pouvoir durablement faire confiance à quelqu'un, néanmoins une alliance où chacun tirait son intérêt assurait qu'il y ait bien peu de chance pour une trahison éventuelle. Pour sa part il ne trahirait pas ses engagements. Et quelque chose lui disait qu'elle non plus, peut-être l'air innocent de la jeune femme, et assez sincère.

« Pour ma part avoir vôtre soutien me permettrait déjà de dissuader nombre de courtisans qu'il soient haut, ou bassement placés d'essayer de m'écarter, ou de se débarrasser de moi, surtout parmi les vampires.... Cela me permettrait déjà de bénéficier d'une certaine force de dissuasion assez salutaire. » Car disons qu'être en ombrage avec la fiancée de Lorenz Wintel n'était jamais de bon augure, même en dehors de son mari elle devait disposer probablement à elle seule une assez grande influence sur la cour impériale, ou sur les vampires du moins. De quoi faire réfléchir à deux fois avant de s'en prendre à l'un de ses alliés… « Sans parler de l'éventuel regain d'intérêt qui serait donner à ma personne, et du fait que le chemin tracé vers un poste plus haut placé serait faciliter parmi tant d'autres possibilités si vous m'offriez vôtre soutien noble demoiselle... » Et il précisa juste après ceci. « Si je devais arriver à atteindre cet objectif je remplirai au mieux les dettes que j'aurai envers ceux qui m'ont offert leurs aides. Savoir à qui l'ont peut faire confiance n'a pas de prix à l'heure actuelle. » la collaboration était après une vertu bien rare par les temps qui courent. En tout cas il était bien de précisé que c'était à la fois un investissement à court, moyen qu'a long terme.

« Tandis qu'a propos ce que je pourrai vous offrir dès maintenant… Je suis certain qu'une femme de vôtre vivacité d’esprit sait ce qu'elle veut, et ce qu'elle pourrait tirer d'une alliance avec un homme comme moi. Quelles que soient vos demandes, et conditions je tâcherai de les satisfaire au mieux noble dame. » Et au moins cela lui évitait de passer à côté de quelque chose si elle disait elle même ce qu'elle désirait de lui. Dans tout les cas il tâcherait d'être un bon allié, un Ostiz respecte toujours ses engagements… Il attendit donc calmement que la jeune femme donne ses conditions. Dans tout les cas cette entrevue pour le moment s'annonçait fort profitable.
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeSam 23 Mai 2015 - 13:23

Bien s’entourer, évidemment, cela participait à s’assurer une vie meilleure et plus sûre. A mesure que sa vie s’étirait, Ambre prenait davantage conscience que peu de choses pouvaient échapper à l’argent ou à l’influence d’un contact haut placé. Il n’y avait nulle justice, nulle égalité. Et il était impossible d’y faire quoi que ce soit. Depuis toujours la corruption existait, les magouilles politiques, les traitrises, les petits arrangements dans l’ombre. Et cela, la demoiselle ne pouvait rien y faire, hélas, malgré qu’elle en soit témoin depuis qu’elle habitait ce palais de malheurs.

-Ce n’est pas étonnant. Il est puissant et extrêmement charismatique, et a une place que nombreux lui envient. Les ambitieux papillons sont attirés par la flamme du succès, après tout. La curiosité mêlée de crainte de la Cour est légitime.

Avec un petit sourire amusé, la jeune femme ponctua sa phrase d’un hochement de tête. En tant que Prince des vampires, il avait déjà attiré à lui de nombreuses jalousies, cela ne faisait aucun doute, pourtant il était respecté car étant le plus fort, du moins des êtres communs d’Armanda. Après tout, les sans-froids comptaient avant tout sur la force et la puissance pour se faire leur place dans la société. Et dire qu’Ambre en était arrivée là… Elle qui n’avait pas de canines, n’était pas même capable d’écraser une mouche sans s’excuser auprès de celle-ci. Décidément, le Prince Noir avait de bien étranges idées, songea-t-elle distraitement avec attendrissement. Et si elle se trouvait aujourd’hui dans cette situation, elle ne pouvait pas lui en vouloir. C’était de sa faute également, et elle ne pourrait se reprocher qu’à elle-même sa situation. Elle seule avait fondu en larmes avant de demander à l’espion de la ramener auprès de Lorenz, plus de trois ans plus tôt. Elle ne le regrettait pas, pas plus que ses sentiments.
S’interressant finalement aux problèmes qui amenaient son semblable jusqu’à ses appartements, la guérisseuse lui donna ses instructions avec le professionnalisme que lui avait apporté l’habitude. Oui, elle ferait livrer tout cela. Le paiement se ferait avec la livraison, mais auparavant elle souhaitait mettre à jour les véritables motivations de messire Ostiz. Qui n’étaient pas très difficiles à trouver, d’autant qu’il ne s’en cachait pas sitôt qu’elles furent soulevées. Il voulait des contacts bien placés. Il voulait être protégé. C’était une réaction tout à fait normale qui ne pouvait lui être reproché. L’humain était un animal social, ayant besoin d’une meute de ses semblables pour le protéger et assurer ses arrières. Il était, tel le loup, un prédateur bien plus redoutable lorsqu’il n’était pas seul. Et elle-même pourrait sans doute s’en servir. Comment ? Bonne question… Perplexe, Ambre dévisagea Crissolorio en silence, réfléchissant à ses propos tout en réchauffant ses mains fines sur la tasse de thé. Un petit courtisan qui voulait entrer parmi les grands… Elle lui aurait volontiers laissé sa place ‒encore qu’annoncer à Lorenz qu’elle le laissait finalement se marier avec un vieil homme plein de rhumatismes n’allait probablement pas lui plaire‒ mais ce choix ne lui appartenait pas. De plus, il n’était pas inutile d’avoir un appui parmi tous ces inconnus. Bien entendu, chacun craignait et respectait toute décision du voleur de cœur, la place qu’il attribuait à chacun et les avantages qu’il offrait, mais cela ne la laissait pas excepte de toute tentative de se débarrasser d’elle d’une façon ou d’une autre, que ce soit pour sa place ou pour atteindre Lorenz.

-Je vois. Je ne suis pas certaine d’être la plus à même pour cela, après tout je suis encore une apprentie en ce domaine tandis que d’autres respirent la politique comme l’air : depuis leur naissance.

Après tout, mieux valait le prévenir que de laisser s’engager comme un soutien alors que sa partenaire pouvait faire des erreurs. Mais s’il était prêt à le faire… Elle devait toutefois prendre soin de vérifier quelques détails avant d’aller plus loin.

-Avoir de bons alliés est essentiel, vous l’avez dit vous-même. Pardonnez-moi, je ne souhaite en aucun cas vous offenser, mais vous comprendrez que ces questions sont essentielles si nous établissons réellement une alliance au sein de la cour, et avant que je ne vous expose ce que je souhaite. Qu’est-ce qui m’assure que vous êtes sincère ? Que vous ne jouerez pas double jeu ? Que je pourrais compter sur vous ? Que nous aurons confiance dans nos échanges ? Si quelque chose arrivait, il faudrait que chacun soit prêt à aider l’autre, n’est-ce pas ? Bien entendu, peut-être préférez-vous une alliance de profit, qui se brisera en cas de difficulté.

Elle ignorait comment fonctionnait son interlocuteur, ce qui lui prouvait qu’il était fiable. Ses compétences en renseignements étaient relativement limitées, et c’était pourquoi s’allier pouvait également lui être profitable. Mais pour cela, ils devaient avoir confiance l’un en l’autre plus que les courtisans ne le faisaient habituellement entre eux. Leur échange devait être solide s’ils souhaitaient résister ainsi. Encore que, protégée par Lorenz et le Tyran, Ambre se sentait probablement plus en sécurité que son interlocuteur.
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeSam 23 Mai 2015 - 22:39

« Tout à fait. » Se contenta t-il de dire calmement devant les calcul politiques fin, et tout à fait adéquats de la jeune femme. Cette dernière était une politicienne bien plus fine que ce qu'elle pourrait donner l'impression d'être de visu. Mais bon ce n'était guère étonnant, l'habit ne fait pas le moine, et de plus. La première leçon en politique c'est qu'une personne a l'air trop innocent ne l'ai jamais autant qu'elle donne l'impression de l'être, et la deuxième leçon est aussi plus belle est la rose plus les épines sont acérés. Et puis de plus elle était la future femme de Lorenz Wintel, qu'elle n'y connaisse rien en politique aurait été aberrant à sa façon. C'est comme l'épouse d'un roi qui ne sait pas ce qu'est le fait d'intriguer, et aussi les affaires de la royauté. Rien de bien normal…

Le monde était ainsi après tout, il fallait savoir s'adapter . Bien entendu cette adaptation n'excluait pas que l'on puisse garder un côté doux comme la jeune femme devant lui qui avait toujours l'air aussi charmante, il fallait juste ne pas se voiler la face, et puis d'une certaine manière la gentillesse pouvait être autant un atout qu'une tare. Tout pouvait être bien, ou mal tourné si l'on savait y faire. Savoir miser sur les défauts des autres, et sur ses propres qualités était bien une vertu d'un politicien, connaît toi toi-même, ainsi que ton prochain.

Et la franchise aussi pouvait être autant une bonne qu'une mauvaise chose, dans ce cas-ci ne peut en faire preuve pour Crissolorio aurait valu par exemple à dire qu'il n'avait aucune confiance en son interlocutrice ce qui évidemment n'était pas l'idéal quand on voulait faire un accord avec quelqu'un. Il fallait savoir ménager les autres après tout, et puis une alliance où les deux côtés trouvaient leurs intérêts était toujours une alliance plus solide.

Dans tout les cas il veillerait à l'intérêt de la jeune femme si elle acceptait l'alliance, par exemple en prévenant derrière si quelque chose se déroulait en coulisse à son sujet entre autre, cela et d'autres services qu'il pouvait rendre, il suffisait juste de réfléchir un peu. Dans tout les cas il y avait une règle universelle en politique, tu peux être qui tu veux pouvoir = ennemi, et donc plus de pouvoir = plus d'ennemi. Et la jeune femme par sa place de fiancé du prince noir avait logiquement beaucoup d'ennemis . Qu'importe qu'elle soit une douce créature, malheureusement on ne peut pas être aimé de tout le monde.

« Tout les soutiens sont bon, et de plus ce qui est risqué avec ceux qui sont trop habile en politique c'est qu'ils peuvent jouer un double jeu, ou bien encore qu'ils aient quelques idées saugrenues derrière la tête. Un allié fiable c'est toujours ça de pris. » Mieux valait une allié fiable même si elle faisait quelques erreurs, qu'un gros vicieux qui voulait planter des poignard dans le dos à la moindre reprise. Il n'était pas rare qu'un allié de longue date en politique finisse soudain par vous tourner le dos au pire moment… Il valait donc mieux toujours avoir un coup d'avance.

« Vous ne m'offensez point, vous faîtes juste preuve d'une sage prudence. » Dit-il calmement aux paroles de la jeune femme. « Je ne veux pas une alliance de profit mademoiselle, mais quelque chose de solide sur le long terme, une chose bien rare mais précieuse par les temps qui courent, et je suis prêt à m'y investir pleinement. » Si elle avait besoin de son aide il serait donc là pour l'aider si elle acceptait l'accord.

« Si vous voulez être sûr de ma sincérité, je peux déjà dire les raisons qui vous confortent dans celle-ci. » Et il les cita calmement. « Vous êtes la fiancé de Lorenz Wintel tout d'abord, je ne désire aucunement me mettre à dos vôtre personne, trahir un accord avec vous serait fort préjudiciable pour ma personne, ne pas tenir mes promesses serait donc contre productif pour moi. De plus avoir la réputation d'un parjure n'aide jamais à faire des alliances fiables sur le long terme, et pour un homme comme moi il est de principe de toujours honorer un accord. De plus j'ai besoin de soutien pour survivre par les temps qui courent. » Comme tout le monde, mais lui-même n'était pas forcément le mieux lotis à la cour impériale.

Puis il acheva calmement.

« Néanmoins rien ne vous assure pleinement de ce fait, rien n'est jamais aussi simple malheureusement. Je vous assure de ma sincérité, mais il est de vôtre droit d'en douter. Je ne vous demande pas de me croire aveuglément, mais de me donner une chance de prouver ma bonne foi. » Il se releva, et lui tendit calmement la main. Avant de poursuivre.

« Étant alliés avec le temps vous me connaîtrez mieux sans aucun doute, il vous appartiendra ensuite de faire un jugement sur ma personne. Dans la vie rien n'est jamais aussi simple, si nous voulons que nôtre alliance nous soit à tout deux profitable il faudra s'investir dedans, c'est sur le long terme que cet accord portera ses fruits, et se renforcera. » Après tout Gloria ne s'était pas bâtit en un jour, et tout venait à point nommé à celui qui savait attendre.

« Néanmoins il est normal, n'étant encore qu'un inconnu pour vous que vous ayez des doutes sur ma personne, cela est naturel, et prudent. Vous n'êtes pas obligé de tout de suite vous engagez pleinement dans cet accord si vous le souhaitez, ceci se développera avec le temps, et au fur, et à mesure que vous constaterez ma fiabilité. » Enfin il acheva.

« Pour ma part je vous fait le serment de respecter ma parole mademoiselle. »
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeVen 29 Mai 2015 - 20:09

Satisfaite de ne pas avoir offensé son interlocuteur, Ambre le laissa s’exprimer jusqu’au bout avant de répondre quoi que ce soit, écoutant posément, ses yeux d’azur tentant de le mettre en confiance. Les arguments que Messire Ostiz présentait étaient ceux qui légitimaient sa demande d’alliance, et non ceux qui feraient que la demoiselle pourrait avoir confiance en lui si elle avait un quelconque problème. Sans en connaitre davantage sur lui, il était difficile de le juger. Impossible de savoir s’il mentait ou non, ce genre de personnage, habitué à la politique et aux manœuvres que cette dernière impliquait, pouvait raconter ce qu’il voulait en faisant croire qu’il s’agissait de la plus stricte vérité. Néanmoins se méfier toujours de tout le monde n’était pas dans la nature de la guérisseuse. Crissolorio semblait sincère dans ses paroles comme dans ses intentions, et elle avait envie de le croire. Mieux, elle avait besoin de le croire. Elle n’avait pas beaucoup de contacts autres que ceux avec Lorenz et de temps à autre Esmelda Kohan, hormis ses visites médicales et une ou deux dames plus aimables que les autres. Et aucun ne pouvait lui apporter ce que Crissolorio possédait : l’information. D’autant plus que s’il venait chez elle se débarrasser des maux que lui apportait la vieillesse, elle avait d’autant plus de chance d’apprendre à le connaitre tandis que lui avait une raison supplémentaire de se montrer franc à son égard. Leur alliance était donc bénéfique aux deux, bien que la jeune femme eu aimé que plus qu’une alliance, une véritable confiance naisse entre eux, une confiance que seule l’amitié pouvait apporter. Mais l’amitié était une chose trop fragile, trop difficile à comprendre et pour l’instant, elle devrait apprendre à croire en messire Ostiz comme lui devrait le faire envers son alliée.

-Je vous crois, vous avez besoin de mon soutien après tout et notre alliance doit reposer sur la confiance. Je vous donne également ma parole d’être honnête envers vous.

Se levant à son tour, elle lui serra la main d’un geste calme et délicat, avec la grâce qui la caractérisait, avant de lui faire signe de se rassoir tandis qu’elle mandait aimablement une domestique afin qu’elle leur apporte quelques gâteaux pour compléter le thé. La concernée s’inclina respectueusement avant d’aller quérir les biscuits tandis que l’hôte reprenait à son tour place dans son siège, les plis de sa robe retombant élégamment jusqu’à terre.

-Je souhaiterais que vous me rapportiez tout murmure, toute information qui pourrait se faire entendre, que cela concerne le Général Wintel, le Conseiller Shadowsong, Dame Kohan ou ma propre personne. De plus, je voudrais tout renseignement obtenu sur la situation avec les Protégés, ou toute autre chose qui puisse avoir la moindre importance pour moi. En échange bien entendu, vous aurez ma protection et mon soutien, et je prendrais soin de vous faire parvenir les herbes et breuvages nécessaires à l’entretien d’une bonne santé.

Le fixant sans ciller, un léger sourire sur ses lèvres de pêche, elle ne changea de cible d’attention que pour remercier la servante qui revenait avec les gâteaux secs qu’elle posa sur la petite table avant de s’éclipser en souriant timidement, esquissant une respectueuse révérence. Pensive, Ambre observa le dos de la robe blanche qui s’éloignait, heureuse de voir cette toute jeune fille enfin perdre de sa crainte. Elle l’avait prise à son service il n’y avait pas très longtemps, après un bras de fer immatériel contre un petit noble qui se servait de toute évidence de la jeune fille pour autre chose que des services innocents, à en juger par les bleus qui couvraient alors ses bras et son décolleté. A présent, elle allait mieux. Les domestiques s’étaient habitués à leur maitresse et cette dernière se demandait s’ils pouvaient vraiment être la source des ragots la concernant, alors même qu’ils faisaient toujours preuve de dévotion. Chacun d’entre eux semblait l’aimer, à moins qu’elle ne se montre trop présomptueuse. Après tout, les sentiments étaient une chose bien trop complexe pour qu’elle puisse se montrer certaine de ce que ressentaient les autres. Déjà qu’elle-même avait un peu de mal à comprendre les siens… Il suffisait d’ajouter que son statut

-Accepteriez-vous de me parler de votre histoire ? Pardonnez cette question bien insolente et discourtoise, j’aimerais seulement mieux vous connaitre.

Une légère rougeur vint colorer ses joues tandis qu’elle prenait une gorgée de thé en lui faisant signe de se servir en biscuits. Pour les avoir souvent goûté, elle savait que ces derniers étaient d’un délice incontournable. Toutefois, cela lui remit les idées en place et elle en rougit d’autant plus avant d’incliner gracieusement la tête en un geste d’excuses.

- Veuillez m’excuser pour cette curiosité déplacée. Ce n’est pas le genre de questions que l’on se doit de poser. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

Bien évidemment, elle mourrait d’envie d’entendre le récit de sa vie, mais elle ne devait pas pour autant se montrer effrontée et violer l’intimité de cet homme. Mortifiée de cette violation à la courtoisie la plus élémentaire, elle espérait que Crissolorio ne lui en voudrait pas.
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeSam 30 Mai 2015 - 9:00

Pouvait-il vraiment assurer pleinement son interlocutrice de la confiance qu'elle pouvait investir en lui ? Il pouvait la convaincre oui, mais pas lui en donner la certitude absolue, il aurait pu bien lui raconter un de ses secret… A part que non à l'heure actuelle il n'avait aucun secret honteux à cacher qui le mettait en danger, encore sous le règne de Fabius Kohan il en avait plein, mais maintenant non, d'autant plus que Vraorg savait tout... et de toute manière on ne pouvait rien cacher au dragon blanc donc parler de secret serait un peu stupide, ce n'était donc pas vraiment une idée si bonne que ça car personne n'en avait aux yeux du dragon blanc.

De toute façon c'était comme toute chose dans la vie, la confiance ça se bâtissait avec du temps, et des efforts, surtout entre deux personnes qui ne se connaissaient pas beaucoup au début, il fallait faire un effort, y mettre de sa bonne foi, et seulement ainsi l'on pouvait être sûr que sa confiance était bien placé. Surtout dans un milieu comme la politique, ou la confiance est difficilement gagnée… Et tout le monde pouvait si facilement mentir, beaucoup de mensonge pouvaient même avoir l'air plus vraie que la vérité bien maniés, cela Crissolorio le savait bien, et seul le temps pouvait vraiment permettre d'être sûr de quoi que ce soit, rien n'est immédiat dans la vie surtout quand on veut atteindre un but.

Mais pour sa part il avait son temps, il était patient c'était là l'une de ses grandes vertus, la demoiselle le serait aussi ? Il espérait que ce soit le cas pour elle car tout vient à point nommé à qui sait attendre les bonnes opportunités, mais cela on ne l'apprenait vraiment qu'avec l'expérience au final. Mais bon de toute manière l'on verrait bien ce que l'avenir réserverait, tout ceci n'était après tout que manœuvre pour faire en sorte que ce dernier soit plus agréable, et prospère. Pour eux deux, un intérêt commun plutôt enviable, c'était souvent cela qui unissait les hommes après tout. Les choses avec un peu de chance se développeraient tout autour, mais c'était des bases d'abord pour qu'ils puissent établir une certaine relation. Enfin il comprenait de toute manière la prudence de la jeune femme, chose très salutaire, et louable par les temps qui courent. Il tâcherait de faire en sorte de l'honorer maintenant qu'il avait donné sa parole, après tout la parole chez les marchands, et fils de marchands (lui même n'a que le sang, pas la profession) est reine.

« Bien, je suis honoré de vôtre confiance demoiselle Ambre, je tâcherai de m'en montrer digne. » Démontré à elle qu'il était digne de confiance serait de plus un bon moyen de montrer qu'il était un allié fiable, et cela pourrait lui être très bénéfique, une réputation d'arriviste c'était déjà assez sans en plus se targuer de celle d'un éternel opportuniste. Ils se serrèrent donc calmement la main puis s'assirent à nouveau pendant qu'une domestique leurs apporta quelques petits gâteaux. Il n'était pas du genre à beaucoup manger, mais un, ou deux gâteaux ne seraient pas plus mal de toute manière.

Des murmures, et nouvelles ? Tendre son oreille, et écouter les conversation n'avait rien de dur pour quelqu'un qui savait y faire. Il suffisait juste de parler à la bonne personne, et savoir écouter discrètement, tout bon courtisan savait le faire cela dans la cour. Il pouvait donc, il comprenait qu'Ambre, et Lorenz, ainsi que Merithyn n'aient pas le temps de fréquenter assidûment la cour comme lui. De même que la dragonnière, Crissolorio se demanda néanmoins pourquoi Merithyn ? Mais bon il en conclut qu'ils devaient se connaître, à défaut mieux valait être du côté de ce genre de personnes que contre-elles. Il tâcherait donc d'aider de son mieux.

Ce qui serait plus compliqué, ce serait la situation des protégés… Dire qu'il y a bien peu de chance qu'il puisse obtenir des renseignements militaires que Lorenz Wintel n'a pas est un euphémisme, après Crissolorio conclut que si elle lui demandait c'est que son fiancée ne lui en parlait peut-être pas, après tout il ne connaissait pas personnellement le prince noir. Il faudrait qu'il paye de sa poche pour cela, mais il tâcherait de le faire. Autant ne pas contester les demandes de la demoiselle, et au pire il pourrait sans doute se montrer utile. Pour les protégés pas forcément, mais il pourrait voir certainement s'il pouvait savoir plusieurs choses intéressantes sur de sujets variés après tout les rumeurs, et racontars pouvaient facilement avoir leurs intérêts si on perçait le fond de vérité dans tout ceci, ce ne serait pas gratuit pour lui, mais bon on allait dire que graisser des pattes n'est qu'une formalité. On l'appelait l'oreille impériale après tout autant démontrer pourquoi il avait mérité ce titre.

« Je tâcherai d'honorer les parts de nôtre marché de mon mieux. » Acheva t-il calmement en ayant prit en compte tout les aspects de ce dernier, un marché fort honnête sans aucun doute, et qui se montrerait très profitable à l'avenir pour eux deux.

Dans tout les cas les choses évoluaient dans le bon sens, Crissolorio suite à cela prit un petit gâteau en main, et ne manqua pas lui aussi de remercier calmement la domestique avant de se concentrer à nouveau sur la demoiselle, satisfait de voir que son plan avait plutôt bien fonctionné pour le moment.

Son histoire ? Il est vrai que cette question n'était pas habituelle, mais elle le demandait poliment à vrai dire, pour sa part il n'avait pas vraiment quoi que ce soit de honteux à cacher donc autant ne pas hésiter.

« Ne vous inquiétez point demoiselle Ambre, je ne vous en tiens point rigueur. Ce n'est là que des questionnements compréhensif de vôtre part après tout. Et je tâcherai d'y répondre au mieux. » Dit-il calmement pour la rassurer, visiblement elle semblait assez affecté par ceci, il était dur de douter de la sincérité de la gêne de la demoiselle, seul un goujat aurait voulu enfoncer cette dernière après une telle manifestation. Enfin pour sa part il ne voyait pas le mal dans ceci. Elle voulait apprendre à le connaître ? C'était compréhensible après tout vu qu'ils allaient collaborer ensemble pour mieux réussir.

Il débuta donc son histoire calmement.

« Je suis né dans une famille de petit bourgeois Aldarien, la cité de la magie, mon père, et ma mère étaient d'honorables marchands. J'étais fils unique, et assez vite alors que j'avais à peine deux ans mon père mourut lors d'une attaque de brigand sur les routes, et ma mère de tristesse ne tarda pas à le suivre. Jeune orphelin, trop pour me souvenir exactement de mes parents je fus recueillit par mon oncle Frandio qui m'éleva comme un père, son fils, mon coussin devint un véritable frère pour moi. Frandio était bien plus riche que mes parents, et j'eus donc une éducations solide, et une enfance heureuse si je peux dire, sous la tutelle stricte de mon oncle, il avait désiré m'apprendre la voie « familiale » de la négoce, et du marchandage, il m'avait même mit à un moment sous la tutelle d'Aldaron Triade un vieil ami de ma famille. Ensuite à mes 16 ans je fréquenta une université Glorienne. J'ai beaucoup apprit là-bas, je sortit à mes 22 ans à la fois marié, et avec un travail. »

Voilà pour le début, il réfléchit courtement puis reprit pratique.

« J'étais scribe, j’eus assez vite 3 enfants avec ma défunte femme. Quelques années après je passa de scribe à percepteur des impôts. Ce n'est forcément un métier facile loin de là, mais cela m'a apprit à gérer les gens de mauvais, très mauvais caractère ce qui est assez utile. Je fus aussi promu inspecteur des finances, enfin c'était une vie tranquille de petit bourgeois en somme que je vous raconte là. C'est quelques années après la mort de ma femme que les choses changèrent pour de bon pour moi... »

Est-ce qu'il devait raconter quelques détails sordides sur son travail de percepteur ? Mieux valait éviter, on ne voyait pas forcément le meilleur de l'humanité grâce à ce travail…

« Lorsque Fabius Kohan prit le trône impérial je profita d'une opportunité qui se présenta à moi après que je sois venu à Gloria pour me faire très bien voir de l'ancien empereur, cela a si bien marché qu'il m'avait directement nommé Grand Trésorier de l'empire pour mon mérite. Je tâcha donc mon mieux d'honorer cette tâche. » Il réfléchit, puis poursuivit calmement. « Puis quelques mois plus tard Fabius Kohan me donna d'autres responsabilités, un poste de ministre de l'information officiellement, et si j'ose dire officieusement de la « propagande impériale » en plus de ma tâche de Grand Trésorier. Ce n'est pas forcément glorieux, mais c'était nécessaire pour le bien de l'empire. Il reste que j'étais au plus haut de l'appareil étatique à cette époque, favori de l'empereur, doublement ministre, et conseiller. J'avais bien trop de pouvoir entre mes mains moi un arriviste bourgeois pour que beaucoup des nobles ne me haïssent pas. Fabius Kohan était malin.. C'était son soutien qui m'assurait de pouvoir garder ma place, et ma tête, il s'assurait ainsi d'une totale loyauté de ma part. Néanmoins je n'avais pas à me plaindre à cette époque. Et pouvait avoir la fierté d'aider de mon mieux à faire tourner les rouages de la machine impériale. » Puis il aborda la situation actuelle.

« Puis le seigneur Vraorg est venu, Fabius Kohan nous as quitté, et le blanc m'a laissé la vie après avoir prit Gloria. Je fus déchu de ma position de Grand Trésorier, et de ministre, mais cela n'est point étonnant. » Il bu un peu de thé, et s'expliqua.

« J'avais bien trop de pouvoir, et n'avait plus de protecteur du niveau de l'empereur, cette perte de position était inévitable, et sans doute un moindre mal, néanmoins grâce à mes efforts je suis arrivé à garder un poste de petit courtisan. J'ai donc actuellement besoin de soutien pour pouvoir m'assurer une meilleure place, mais aussi de prudence, les cartes ont changés. Au final ce n'est pas qu'une affaire d'ambition, mais aussi de vie, ou de mort. Si je ne m'adapte pas je meurt. » Après tout il n'avait pas autant les faveurs du blanc qu'il avait eu celle de Fabius à l'époque, de ce fait sa position était plus précaire. Un bourgeois comme lui avait besoin d'un protecteur pour avoir ses chances. En tout cas pour ne pas rester cantonner éternellement au simple poste de « petit courtisan ».

« Voici toute mon histoire mademoiselle. » Acheva t-il ensuite calmement avant de demander très poliment ensuite.

« Si vous le permettez, et si cela ne vous dérange point puis-je à mon tour vous demander s'il vous plaît de raconter vous aussi vôtre propre histoire mademoiselle ? Cela permettra au moins de mieux nous connaître comme vous le dîtes. Mais faîtes comme bon vous semble bien entendu. » Sur ce il tâche de l'écouter attentivement quelle que soit sa réponse.
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeVen 5 Juin 2015 - 20:18

-Comme le disait ma mère, soyez en digne, cela vaudra mieux que de tâcher de l’être.

Douce et aimable comme depuis le début, la voix d’Ambre démontrait qu’il ne s’agissait nullement d’une critique mais plutôt d’une remarque amusée. La demoiselle avait encore l’impression d’entendre le timbre maternel résonner à ses oreilles, comme chaque fois qu’elle songeait à sa génitrice. Il y avait encore un petit pincement au cœur, bien sûr, mais elle n’était plus aussi triste. Elle avait eu bien des années pour faire son deuil, et sans savoir ce qu’il était advenu de sa famille, difficile de les pleurer ou se réjouir. Aussi avait-elle, difficilement, fini par accepter, simplement, une partie de son cœur pleurant leur mort probable tout en gardant l’espoir de les revoir un jour. Mais quoi qu’il arrive, elle avait changé, un peu forcée et contrainte d’ailleurs si elle voulait évoluer avec son temps, et la plaie qui autrefois la torturait toujours était, si rien n’avait pu la refermer, apaisée. Le jour où Vraorg serait vaincu, peut-être pourrait-elle chercher. En espérant ne pas achever sa famille si cette dernière était vivante et qu’elle apprenait le lien entre le Prince vampire et leur fille… Enfin, plutôt que de s’intéresser à son histoire, elle préféra questionner Crissolorio sur la sienne, curieuse de connaitre un peu mieux cet homme avec lequel elle allait s’allier. Bien que s’excusant de lui avoir paru si grossière, elle fut heureuse de l’entendre lui relater son existence. Bien remplie d’ailleurs. Lorsqu’il eut fini, elle hocha la tête en guise de remerciement :

-Je vous remercie de votre confiance et pour m’avoir ainsi relaté votre passé. La connaissance est parfois une arme au tranchant acéré, hélas, et vaut mieux nous connaitre si nous voulons éviter à l’autre les surprises inattendues. j'ignorais d'ailleurs que vous connaissiez Aldaron, je l'ai rencontré à Aigue et il fut d'une admirable gentillesse et d'une grande délicatesse.

A dire vrai, elle ne l’avait d’ailleurs pas du tout imaginé marié et avec des enfants, ce petit noble. Ce n’était pas le genre de cet homme, et pourtant… Derrière chaque visage se dissimulait un masque plus sévère qu’il ne l’était réellement, sans doute, ou inversement. Peu nombreux étaient ceux qui étaient ce qu’ils paraissaient, et même ceux-là ne dégageaient pas la totalité de leur mental. Cela aussi était une arme. L’impression que l’on faisait sur les autres était extrêmement importante, surtout en politique et dans un nid de serpents comme la Cour. Pourtant il devait être bien solitaire… Lui qui avait été mari et père, le voilà qui ne faisait plus ni l’un ni l’autre, restant seul à lutter et chercher son soutien auprès d’Ambre. Bien sûr, il avait obtenu des places avantageuses, notamment avec Fabius Kohan ou encore à présent ‒après tout, il y avait pires situations‒ mais la fortune et la classe sociale ne faisaient pas tout. Lui prenant les mains dans les siennes sous une impulsion, Ambre le regarda gravement :

-Si vous avez besoin de parler ou si vous recherchez de la compagnie, mes appartements vous seront toujours ouverts, messire.

Et pas seulement en tant qu’allié ou patient. Simplement en tant qu’âme solitaire recherchant une compagnie, sans pouvoir dire agréable car la guérisseuse n’était pas assez orgueilleuse pour s’imaginer comme telle, mais disons qui ne lui offrirait pas de jugement tout en l’écoutant, il pouvait venir. Ils prendraient le thé ensemble et discuteraient de littérature, de poésie, de politique, de botanique et de tout ce qu’il voudrait.
Le lachant finalement, elle s’appuya contre le dossier avant de réfléchir à sa propre existence :

-J’ai connu moins d’évènements que vous, je crois. Je suis née dans une famille de guérisseurs, dans un petit village près de Gloria. Mes parents et mes deux frères se sont toujours montrés très protecteurs avec moi, de même que mon cousin et mon oncle. J’accompagnais régulièrement mes parents auprès de leurs clients, j’adorais soigner les autres… Tout était calme et j’ai eu une enfance heureuse et paisible. Et puis…

Son regard se perdit dans le vague, un instant, tandis qu’elle revoyait l’aveu de l’amour de Bae, la demande de l’épouser, ses propres sentiments à ce sujet… Tout paraissait si loin, et étrangement, elle se garda bien d’en parler. Il y avait encore des détails trop intimes.

-Et puis je suis partie, un matin, avec mon oncle et mon cousin, afin d’aller auprès d’une femme malade de ma connaissance, habitant un peu plus loin. Ce fut lors de ce voyage que notre route croisa celle d’un groupe de vampires. Sa voix se fit neutre alors qu’elle dissimulait ses sentiments pour relater cet épisode : Mon oncle a été tué pour protéger mon cousin qui parvint à s’enfuir, et le chef du groupe, le Prince des vampires, me garda comme esclave. Ma situation a toutefois bien évoluée ainsi que notre relation première, et aujourd’hui je suis prête à me marier.

La fin de sa phrase se fit presque surprise, comme le propre récit de sa vie l’étonnait. Comment aurait-elle pu, avec de simples mots, relater tout ce qui c’était déroulé ? La bataille des bois sombres, la convalescence de Lorenz, la quête de la pierre enterrée, la rencontre avec la générale vampire folle, la rupture avec le Prince Noir alors même que leur relation avait lentement évoluée, la fuite d’Aigue, son errance à l’extérieur, son retour auprès des sang-froids, sa fonction de chef momentanée de ces derniers, l’arrivée de Vraorg et les bouleversements qu’il avait apporté. Mais surtout, comment décrire les dizaines de palettes d’émotions ressenties au long de sa vie, dans des intensités variables ? Soulagement, sérénité, terreur, colère, crainte, joie, amusement, attente, honte, timidité, affliction, compassion, passion, curiosité, jalousie, déception, attendrissement, frustration, tristesse et espérance, espérance à tout instant, espérance lors de chaque combat, espérance toujours présente pour la veiller et la soutenir, lui offrir la capacité à continuer. Espérance qui ne l’avait pas quitté, espérance cachée au creux de son cœur et veillée, nourrie pour continuer à fleurir, encore et encore. Espérance à laquelle le seul mot, comme pour tous les autres, ne rendait pas hommage tant il était incapable de retranscrire la puissance qui se dégageait de cette émotion.

-Voilà toute mon histoire, quoi qu’il faille sans doute plus de temps pour l’approfondir, et que le verbe ne sait la relater aussi fidèlement que je l’espérais.

Espérais… Espérance… Espoir. Là encore, dissimulé au creux de la phrase, surgissant timidement pour éclairer la jeune âme d’Ambre de ses rayons chaleureux. Pour elle, et pour ceux qui souffraient, attendaient… et espéraient.
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeSam 6 Juin 2015 - 18:26

« En effet. Je rectifie donc mes paroles. J'en serai digne. » Dit-il calme, et sûr de lui pour montrer qu'il ne plaisantait pas avec cela, un accord de ce genre était sacré après tout. Et la parole pour un fils de marchand est quelque chose de très important. Le "tâcherait" pouvait donné à penser que ce n'était pas certain à 100 pourcent qu'il tienne sa parole, et il devait avouer que cette jeune femme avait une très grande jugeote pour faire attention à tout cela. Doué avec les sous-entendu en plus, c'est qu'il commençait à estimer de plus en plus sa vivacité d'esprit. L'habit ne fait pas le moins après tout, Crissolorio avait déjà vu des paysans, et taverniers très rusés, et des nobles tout à fait stupide donc la rang social, et les origines n'étaient pas facteurs de vivacité d'esprit...

Cela lui faisait penser à Luna, jeune femme aux humbles origines, et qui n'était pas du tout stupide, pour sa part Crissolorio n'était pas mécontent d'avoir des interlocuteurs raisonnés, et aussi des interlocuteurs qui savent le contester. Celui qui me contredit, ou dément mes propos ne suscite pas mon courroux, mais mon intérêt selon lui. Bien entendu si ça n'avait pas pour but de l'humilier, Crissolorio apprécié les conversation avec des personnes ayant des points de vue différents du siens, et aimant les affirmés, et pouvant les défendre. Cela donnait des moyens d'exprimer sa verve intellectuel, et donne à réfléchir... A rester trop sans opposition les principes finissent par s'amollir, et on ne cultive pas vraiment sa vertu, car cette dernière né de la difficulté, et non de la facilité.

Et la demoiselle voulait connaître son passé, comme Crissolorio n'avait pas un passé spécialement honteux, au contraire même il n'hésita point, ce dernier n'était pas forcément des plus palpitants après tout il n'était pas un grand voyageur, ou autre, mais assez intéressant il voulait bien le croire. Il aurait pu parler d'autre chose comme les espions du service de renseignement, ou bien encore les quelques périls auquel il avait à eu à faire face lors de sa carrière. Et d'autre choses qu'un haut responsable du gouvernement n'est pas censé faire, mais qu'il avait quand même fait, mais bon cela aurait prit des heures. Il avait donc été forcé d'abréger.

« Ah oui… Il est très gentil, et délicat si l'on oublie le fait qu'il est un irrémédiable coureur de jupon. Mais en dehors de ça c'est un elfe honnête, sage, et très intelligent, en somme un ami d'enfance. Je regrette de ne pas l'avoir revu depuis le temps. » Dit-il calmement... Avant d'achever "Apprendre à connaître, comprendre un homme est souvent la meilleure façon de pouvoir se rapprocher de lui, mais aussi de le blesser. Par cela je vous démontre donc ma confiance."

Dans tout les cas il se dit que le monde était bien petit, il croisait du monde qui avait croisait des personnes de sa connaissance des fois, il se demandait bien comment avait évolué la vie pour certaines personnes qu'il appréciait comme Luna, et d'autre qu'il aimait beaucoup moins. Et d'autres encore dont il savait qu'elles n'étaient plus de ce monde… Mais c'était du passé.

Il pensa d'ailleurs à ses enfants, selon lui même il avait été un bon père, mais un bon père qui dorénavant avait du mal à savoir ce que l'avenir réservait à toute sa famille, son ancienne ascension en tant que Grand Trésorier lui avait permit de donner un prestige à cette dernière, et d'aider ses enfants, mais maintenant il était moins facile de pouvoir jouer le rôle de soutien, et de modèle. Mais le nom des Ostiz vivait encore, et il comptait bien à ce que sa famille lui survive, et surtout à faire en sorte qu'elle soit dans une bien meilleure situation . Les valeurs se transmettaient de père en fils, et les Ostiz devaient réussir selon Crissolorio, il n'y avait pas d'autres choix.

Crissolorio sortit néanmoins bien vite de ses pensées quand la jeune femme lui prit les mains d'un air assez concerné, Crissolorio fut tout ouïe en voyant cela il se sentait étrangement mieux. L'attention était touchante de la part de la jeune femme. Comment penser qu'une telle personne ne puisse pas être un allié fiable ? Même lui habitué aux coups fourrés ressentait déjà une certaine confiance à son égard, en plus du fait que son totem ne lui donnait pas l'impression de l'inverse...

« Et de même, inversement si vous avez besoin de conseils, d'une oreille pour vous écouter, ou de quoi que ce soit d'autre n'hésitez pas dame Ambre. » Dit calmement Crissolorio, un fin sourire ornant ses lèvres quelques instants. C'était la première fois qu'il souriait depuis leur rencontre donc cela était tout de même notable.

La proposition pour sa part lui était très acceptable, certes il était un peu renfermé à cause de son totem, mais il restait que de la compagnie ne lui ferait pas de mal surtout aussi aimable, et vivace d'esprit. Il n'y avait pas grand monde à qui l'on pouvait faire confiance dans la cour, et pouvoir discuter avec quelqu'un sans se méfier en permanence de finir avec un poignard entre les omoplates était une chose rare, et précieuse. Et cette femme devait aussi avoir du soutien, elle était son allié maintenant, s'il pouvait lui faire partager deux trois astuces, ou des conseils pouvant l'aider ce ne serait pas un mal.

Puis quand la jeune femme le lâcha Crissolorio l'écouta attentivement parler de son histoire, et disons qu'elle était assez modeste au début oui, même si une famille de guérisseur c'est tout à fait honorable, les guérisseur soignent les gens après tout, même si certains sont des crapules profitant du malheur d’autrui pour se faire beaucoup d'argent, mais cela reste plus noble qu'un soldat qu'on paye pour égorger d'autres hommes. Une famille heureuse, et une jeune femme qui aimait soigner les autres, Crissolorio pensa que son altruisme, et sa gentillesse devait venir de là sans aucun doute. Suivant le principe des causes, et conséquence donc.

De modeste origines, et un passé qui se modela assez tragique visiblement au vu de la suite du récit de la jeune femme. Cette dernière était tombé sur un groupe de vampire en compagnie de plusieurs de ses proches, et ces derniers n'y avaient pas réchappé… C'est ce genre d’événement qui change une vie du tout au tour. Mais malgré ces événement la jeune femme avait finit par devenir l'épouse de Lorenz Wintel, Crissolorio avait lui-même du mal à deviner comment la chose avait évolué, mais il commençait à comprendre comment elle avait finit ici…

« Oui, merci de m'avoir fait part de ceci dame Ambre. » Si elle voulait lui faire part de la suite un autre jour elle en aurait tout le loisir, pour sa part il n'irait pas lui demander de raconter quelque chose de gênant, son passé semblait déjà assez lourd… Cette femme avait beaucoup vécu, et pour la faire penser à autre chose il poursuivit plus légèrement. Surtout qu'il ce sentait tout à coup de parler d'un certain sujet de façon philosophique.

"Vous qui avez vécu si longtemps chez les vampires..." Il poursuivit ensuite. "J'ai un proverbe, ne juge jamais le savoir comme acquis, et n'hésite jamais à le remettre en cause tes propres raisonnements, et apprend à prendre du recul pour établir ta pensée. J'entend par là que comme beaucoup d'hommes je n'ai toujours eu que des connaissances limité au sujet des vampires, et rarement objectives... Ma curiosité intellectuelle me pousse donc à vous demander si vous accepteriez de me parler de ce peuple que beaucoup d'hommes connaissent si mal." Et puis cela pourrait lui-être utile pour mieux comprendre les vampires, comprendre quelqu'un après tout était la meilleure façon d'apprendre à ne pas le courroucer, ou savoir comment faire avec, ce qui était fort utile. Surtout sachant que les vampires étaient une grosse part des courtisans, bien entendu il avait déjà une certaine expérience dans ce domaine, mais pas autant qu'une dame qui a été proche d'eux, et si on se demandait pourquoi il n'allait pas carrément demander à un vampire. Disons qu'il évitait de trop jouer avec le feu. Et puis ce serait un bon sujet de conversation.
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeVen 19 Juin 2015 - 14:07

Approbatrice, Ambre hocha la tête avec plaisir en entendant son interlocuteur rectifier ainsi sa position sans pour autant sembler se vexer. Après tout, nombreux auraient été ceux qui auraient estimé que la guérisseuse avait souhaité les humilier, les rabaisser, les mépriser, ce qui en rien n’avait été le cas. Parfois, les mots ne suffisaient pas pour comprendre ce que disait une personne. Il valait voir au-delà, déceler ce qui se cachait derrière le regard et la voix. Bien entendu, cela était d’autant plus difficile qu’il n’était pas rare, dans un milieu comme celui-ci, de figer un masque sur le visage, en toute circonstance. Un masque pour se protéger, un masque pour briser. Ambre n’aimait pas cela. Elle-même avait appris à mieux dissimuler ses sentiments, mais elle ne s’en sentait pas moins mal à l’aise vis-à-vis de ceux qui y parvenaient totalement. Comme s’ils n’avaient plus rien de vivant. Et elle ne comprenait pas toujours pourquoi chercher ce besoin de contrôle absolu pour vivre. Ne pas se laisser à des émotions extrêmes, ne les laisser briser son propre jugement, oui. Mais tout cacher, sourire seulement parce que cela est opportun, rire quand on ne souhaite que pleurer, aimer quand on déteste… Il y avait certaines choses qui ne devaient pas être sacrifiées, et cela commençait par ses propres valeurs, car sans elles, l’unicité d’un être disparaissait.

-Je ne vis de lui que la volonté d’aider les autres, et la douce compréhension, l’immense patience qu’il eut à mon égard m’ont conduite à songer non seulement le plus grand bien de lui, mais aussi à le voir comme une personne de confiance.

Et un être qui ne laissait sans doute pas ce qui l’entourait le changer ou le rendre insensible. Elle se souvenait encore qu’il avait même eu la bonté de lui proposer de lui donner certaines adresses de personnes qui pourraient l’aider. Et d’ailleurs… Si c’était à elle de lui rendre ce service sans qu’il n’en sache rien. Hélas, elle ne savait rien de cette liste puisqu’elle l’avait refusé. Encore que… ne lui avait-il pas donné lorsqu’elle était partie, après qu’elle soit passée le saluer en guise d’adieu ? Si ! Mais où diable avait donc fini cette liste ? Ambre était très minutieuse, et pourtant… elle se figea sur son siège, fermant les yeux en oubliant la présence de son interlocuteur.

Il fait chaud, beaucoup trop, tellement chaud ! La sueur coule le long de son dos, colle sa robe à sa peau, colore son visage de rouge. La respiration est sifflante, les yeux plissés par la fatigue. Puis l’eau apparait. Un joli cours d’eau, une petite branche de la Wylorel qu’elle longe plus ou moins peut-être, elle s’en moque après tout de toute façon, la seule chose qui importe, c’est qu’il y a de quoi se baigner et se rafraichir. Elle accélère avant de rentrer toute entière dans le précieux liquide. Savoure son plaisir tandis qu’un peu plus haut sa jument boit avec plaisir. Elles ne sont que toutes les deux, tout est calme. Elle a simplement oublié le parchemin laissé dans la poche de sa robe. Et elle ne voit pas l’encre couler. Plus tard, elle verra que de la liste, il ne reste qu’une trace noire sur son support.

Rouvrant les yeux, la jeune femme retint un soupir. Oui, c’était avant qu’elle ne trouve Valen, elle s’en souvenait à présent. Adieu liste, adieu amis d’Aldaron. Elle espérait qu’ils allaient bien. Hélas, peut-être était-ce un vœu trop optimiste au vu de la situation actuelle. Sûrement, même. Mais pourquoi ne pouvait-elle pas espérer ? Au fond d’elle, elle avait toujours ce cœur d’enfant optimiste qui observait le monde en le voyant plus qu’il ne l’était. Certes elle avait compris que tout n’était pas bon, qu’il y avait réellement de la cruauté, de la violence, et que cette dernière était parfois nécessaire, mais cela ne l’empêchait pas de rêver pour d’autres. Certains en avaient besoin. Enfin, elle ne devait pas penser à tout cela maintenant. Crissolorio lui avait fait part d’une autre requête, et la demoiselle esquissa un sourire fatigué.

-Si vous voulez le connaitre, le mieux est sans doute de vivre ave plutôt que de se baser sur les propos d’autrui. Le problème étant qu’il est difficile de résumer un peuple entier avec de simples mots. Je suis humaine, je suis née parmi les humains, j’ai grandi parmi eux, leurs coutumes, et pourtant je ne suis pas certaine d’être capable de résumer ce qui les différencie des autres races. Après tout, chaque individu est différent à sa façon, pas parce qu’il provient de tel ou tel peuple. Mais soit, je veux bien essayer. Elle fit tourner sa boisson dans sa tasse un instant. Les vampires sont froids parce qu’ils sont rationnels. Ils ont une logique… presque trop logique, mais je suis humaine. Elle eut une mimique amusée. Enfin, ils sont des prédateurs avant tout. Sans doute était-ce dont normal, de même que le fait qu’ils se basent sur la force des uns des autres pour organiser leur hiérarchie. Le plus fort gagne, c’est ainsi. Cela ne les empêche pas d’être… parfois surprenant. Ils sont aussi capables d’amour et d’amitié, de confiance, de loyauté. Buvant une nouvelle gorgée, elle haussa légèrement les épaules après une très courte pause. Vous savez, je crois qu’il ne faut pas vraiment chercher à comprendre les autres en les étudiant. Je pense que l’instinct que l’on a encore en nous est suffisant pour que l’on s’adapte à ceux qui nous entourent sans chercher à cataloguer chaque être dans diverses colonnes. Mais ce n’est que mon avis. Pourquoi cette curiosité, si je puis me permettre ?
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeSam 20 Juin 2015 - 23:01

Celui qui me contredit n'incite pas souvent ma contrariété, mais mon intérêt. Pour sa part Crissolorio prenait tout de manière calme, et reculé. Pas uniquement par envie de ne pas trop s'émouvoir, mais pour la bonne raison qu'il est trop facile, et dangereux de céder à la passion au détriment de la raison, c'était l'entraînement de toute une vie que de prendre du recul par rapport au chose, et adopter un point de vue pragmatique, non par envie de se couper des autres, mais surtout de faire les meilleurs choix. La vie n'était guère simple, et la mauvaise décision pouvait souvent être celle que l'on aurait cru bonne au premier abords, et seul de la réflexion permettait de se rendre compte de ce genre de chose.

Enfin de toute manière il avait toujours fonctionné comme cela, et c'était bien l'une des bases pour survivre en un temps si troublé. Ou bien c'est qu'il avait un caractère naturellement calme. Le défaut supplémentaire quand on se laisse guider par sa passion c'est que l'on a vite tendance par se faire mener par le bout du nez, et se faire mener par le bout du nez était l'une des meilleures façons aujourd'hui bien plus qu'hier de mourir, ou encore de finir ruiné. Cela, et se faire trop d'ennemi.

« En cela vous avez vu ses bon côtés, et j'en suis fort aise pour vous. » Dit-il calmement, après tout c'était mieux que de savoir qu'Aldaron avait pu probablement tenter de séduire la fiancée du prince noir, mais visiblement comme toujours Triade avait su faire preuve d'une très grande jugeote. Bien digne d'un marchand de génie comme lui.

Enfin pour sa part pendant que son interlocutrice semblait assez concentré il la laissa poliment à ses pensées, et bu un peu de thé avant de réfléchir aussi pour sa part. Oui les temps avaient terriblement changé, que ce soit pour Aldaron, ou pour sa famille, voir pour lui-même. Pour sa part il était arrivé à tirer a peu près son épingle du jeu, petit courtisan après tout il y avait pire même s'il ne dirait bien entendu pas non à mieux comme une grande partie des membres de la cour. Mais ses proches n'avaient pour leurs parts pas tous autant de chance de même que ses connaissances, et le décor de la cour avait changé du tout au tout. Que de nouvelles têtes. Il fallait même tout recommencer depuis le début d'une certaine façon...

Puis il sortit de ses pensées quand Ambre poussa un soupir, et posa ses questions auquel la dame accepta de sourire après avoir montré légèrement sa fatigue.

Vivre avec les vampires ? Chose compliqué s'il en était pour un humain comme lui, et il n'était pas sûr que cohabiter avec cette race à la cour impériale soit du même niveau que de les fréquenter à pleins temps. Et pourtant… Ce serait une idée de s'y intéressait davantage au vu du fait qu'ils étaient la race dominante de l'empire actuellement. Et il voyait où elle voulait a peu près en venir en disant que chaque individu était différent, et n'y trouva rien à répondre. Et écouta attentivement.

Froideur facile à remarquer même sans le savoir, mais logique absolu. Des êtres d'un pragmatisme admirable en somme après tout la logique pur était une vertu à appliquer. Enfin de son point de vue… Après de la part de prédateur c'était intimidant que ceci.

Mais cela ne voulait pas dire que les vampires n'étaient pas dénués de sentiment d'après ce que disait son interlocutrice, étonnant… Mais elle s'y connaissait mieux que lui, et c'était intéressant à savoir, et la logique du règne du plus fort lui semblait fort logique pour une race de prédateur. Très, très intéressant… Les vampires semblaient souvent si froid au naturel qu'il était dur de pouvoir savoir ce genre de choses après tout.

« Les vampires sont assez distant, et intimidant envers les humains. Et se rapprocher d'eux est très complexe, d'autant plus si cela doit aller au-delà de l'utilité. Je voulais de ce fait comprendre un peu mieux la façon de fonctionner de ce peuple bien peu facile d'accès. » Dit-il pratique. Elle avait bien plus d'expérience que lui à ce sujet après tout.

« Si vous voulez à vôtre tour me poser une quelconque question, me demander un quelconque conseil, ou avis n'hésitez guère. Je tâcherai de mon mieux de vous apprendre ce que je sais. » Il regarda ensuite un peu les alentours, et acheva calmement. Quand il se rappela de quelque chose qui datait vraiment.

"Sinon" Ajouta t-il enfin avant de poursuivre.

« Je pense que cela vous plaira, personnellement je n'en ai aucune utilité. Mais vous en aurez sans doute un bon usage, prenez cela comme un cadeau pour fêter vôtre futur mariage si vous le souhaitez. » Il avait prit cela avec lui aujourd'hui, et il le sortit de sa sacoche. C'était un flacon contenant un parfum d'attirance.

"Un délicat, et somptueux parfum d'excellente qualité. Je suis sûr que son odeur vous plaira beaucoup, tenez." Dit-il en le lui passant. Il espérait bien que le parfum serait vraiment très bon car vu le prix qu'il l'avait payé ce parfum... Surtout que les alayiens l'avaient vendu à prix double. Une honte! Mais bon cette jeune femme en aura sans doute plus d'utilité que lui, et puis c'était très symbolique de la part d'un vieux grippe sou ce genre de cadeau.

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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeVen 26 Juin 2015 - 19:57

Que ses bons côtés ? Plus de trois ans plus tôt, Ambre aurait sans doute répondu qu’Aldaron n’avait probablement que des bons côtés, et qu’un être si aimable et intelligent ne pouvait s’avérer cruel, méchant, colérique ou Dracos savait quoi. Mais cela, c’était avant. Depuis, elle avait compris que les qualités allaient de pairs avec les défauts, et qu’il ne fallait renier ni les premiers ni les seconds. Et que certains actes pouvaient varier du bien ou du mal selon les circonstances, quand bien même n’excusaient-ils rien ; au moins rendaient-ils la chose plus tristement acceptable. Après tout, une vie pour une vie par exemple, qui pouvait décider ? Qui avait la légitimité de déclarer qu’untel méritait davantage de fouler la terre de son corps bien vivant, tant qu’un autre ne le pouvait pas ? Elle-même l’avait pris, pourtant, ce droit, comme bien d’autres d’ailleurs. Et parfois, son sommeil se souvenait de ce visage convulsé, de ce sang qui venait l’éclabousser et tâcher sa robe, de cette montée d’adrénaline venant secouer son corps figé de peur et le tirer de sa torpeur, de chaque brindille qui l’entourait à cet instant. Son cerveau avait noté avec une acuité déconcertante le paysage de ce meurtre, gravant sans même que la guérisseuse ne le sache le pâle visage d’une jeune femme à l’agonie qui s’éteignait en la fixant, les yeux écarquillés de l’enfant qu’elle avait emporté, et le sang qui gouttait, coulait, inondait la terre qui s’en abreuvait sans gêne ni dégoût, devenant rivière qui s’infiltrait dans son nez, sa bouche, ses oreilles, emplissant ses poumons dans ses cauchemars pour la faire s’éveiller en sursaut et hébétée. Ambre avait accepté, mais cela ne voulait pas dire qu’elle avait oublié. Ni même qu’elle s’était pardonné, à elle-même, de n’avoir su trouver une autre voie. Mais le temps était passé et ce souvenir faisait partie de son histoire. Chercher à le renier n’était bon ni pour elle, ni pour le mort qu’elle se devait d’honorer, quel que soit l’être qu’il est été. Ce devait être ainsi, dû-t-elle en souffrir. Elle n’avait au moins plus cette douleur, plus cette rancœur envers elle-même, ce dégoût de sa propre personne qui la suivait. Les temps qu’ils vivaient tous pulsaient suffisamment de haine et de meurtres pour cela. Et voir s’épanouir Valen lui suffisait pour s’apaiser lorsqu’elle se sentait mal. Son instinct maternel lui soufflait que la vie qu’elle avait offert à l’enfant valait bien plusieurs morts, et elle se haïssait de songer cela. Enfin. L’Histoire, celle de tout Armanda, se construisait sur les guerres, les complots, les assassinats. Ils étaient aussi à l’origine de l’évolution des mentalités, des inventions, des découvertes multiples. Hélas, aussi triste que cela puisse être, la violence était parfois nécessaire. A chacun de savoir n’en user que le moins possible. C’était bien que le bât blessait d’ailleurs. Elle était surexploitée, sur-utilisée. Sans raison. Et ceux qui souffraient peinaient tant à trouver un peu de réconfort. Et pourtant, cela ne coûtait guère.

-Vous savez, il est dans l’ordre des choses que les humains et les vampires ne se rapprochent. Ce sont deux races différentes après tout. Pire, ce sont deux races ennemies. Pourquoi les vampires se rapprocheraient-ils de leur nourriture ? Bien sûr, il y a quelques exceptions, et j’en suis une avec le Général Wintel, de même que Dame Kohan et son Général Wallam. Aucun des deux ne s’est fait sciemment, je crois. L’amour a parfois d’étranges idées, sourit-elle doucement. Mais chercher sciemment à se rapprocher d’eux… Je ne suis pas certaine que cela puisse être une bonne chose. Vous risqueriez fort de n’en avoir que des désagréments.

Quant à se faire apprécier des vampires, elle ignorait comment il pourrait faire. Les sang-froids se suffisaient à eux-mêmes, il fallait bien le dire. Et ceux qui rentraient dans leur monde ne le faisaient pas sciemment.

-Je vous remercie. C’est très aimable à vous. Je suis navrée, je n’ai rien à vous offrir en échange.

Rougissante, elle cacha tant bien que mal avec un petit sourire navré, réellement embarrassée mais touchée par cette attention, certes intéressée, mais aimable tout de même.
Cela étant, la visite était terminée. Elle-même devait avoir Dame Esmelda, et messire Ostiz et elle en avait fini, semblait-il.

-Bien… Si jamais vous avez de moi, n’hésitez pas à prévenir l’un de mes valets ou à venir me voir.

Se levant, elle le laissa faire de même avant de l’accompagner jusqu’à la porte. S’il avait une dernière question c’était le moment où jamais.

HRP : je te laisse conclure, à moins que tu n'ais quelque chose pour relancer ? Smile
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MessageSujet: Re: Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Affaire de cœur, affaire d'intérêt (Pv Ambre) TERMINE Icon_minitimeSam 27 Juin 2015 - 21:52

Si elle savait seulement à quel point il pensait qu'elle avait raison quand elle disait que c'était dans l'ordre des choses que les humains ne se rapprochent pas des vampires, mais le problème c'est que si on restait dans l'ordre des choses ce serait l'empire Kohan qui dominerait encore le continent comme il y a encore plusieurs années de cela, mais le seigneur Vraorg avait totalement bousculé l'ordre des choses, et il fallait s'y adapter. Cela ne lui faisait pas particulièrement plaisir, et il ne comptait pas non plus aller trop loin, se faire bien voir, et ne pas se faire d'ennemi parmi la race dominante serait déjà bien. Faire d'avantage serait plus utopique qu'autre chose.

« Vous avez raison certainement, je tâcherai juste de me montrer prudent à l'égard des vampires ce sera amplement suffisant pour le moment. » Dit-il calmement. Il ne montra pas la moindre émotion quand elle parla de Wallam, et d'Esmelda. Oui pour le coup cette affaire était étrange, mais elle expliquait beaucoup de chose sans doute. Une humaine amoureuse d'un vampire. Une histoire somme toute étrange, voir dégoûtante pour là plupart des humains, pour sa part il n'en avait rien à faire dans le fond. C'était une histoire qui pourrait peut-être avoir une petite utilité un jour, mais s'ils veulent batifoler sincèrement qu'ils le fassent, pour sa part ce ne sont pas ses affaires. Surtout que pour le coup faire croire qu'il est choqué, ou dégoûté par cela serait la meilleure façon de se mettre à dos deux personnages importants de la cour… Dont un qui avait déjà des raisons normalement d'avoir des griefs contre lui, s'il faisait preuve de mauvaise foi...

« Ce n'est guère grave ne vous inquiétez point. » Dit-il calmement quand elle dit qu'elle ne pouvait rien offrir en retour du parfum, pour sa part elle lui avait déjà offert beaucoup plus qu'elle ne pourrait le croire. Enfin dans tout les cas il aurait été stupide d'espérer qu'elle lui offre quelque chose en retour, peut-être qu'elle était l'amante de Lorenz Wintel, mais elle ne transpirait pas vraiment l'impression d'être une femme qui s'étanche abondamment dans le luxe. Ce qui était assez rare à vrai dire par les temps qui courent.

« Merci, et bonne continuation à vous demoiselle Ambre, et de même inversement si vous avez besoin de moi en quoi que ce soit. » Dit-il calmement. Il se leva, dit au revoir poliment à la dame, et prit congé de cette dernière. Après tout ils avaient à faire tout les deux, pour sa part il devait aller rejoindre à nouveau le milieu de la cour où évolue tout les petits courtisans comme lui.

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