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Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE]

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MessageSujet: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeMar 25 Fév 2014 - 12:14


Il était à peu près 5 heures de l'après midi, et la journée commencer à s'achever pendant que l'inspecteur d'Etat Crissolorio d'Ostiz était en train de se diriger a pas de loup vers le palais impérial "Écailles de Dragon". Plusieurs garde de son escorte qui doivent assurer sa sécurité étaient en train de fermer la marche derrière lui. Au passage ceux-ci attirèrent des regards curieux de la part des quelques passants rencontrés sur le chemin, mais rien de plus vu que ces derniers sont sans doute habitués à ce genre d'attroupements avec les patrouilles des gardes, et des lames noires dans les environs...

La raison de cet empressement? Il avait des nouvelles importantes donc il devait faire part à l'empereur en personne, et au plus vite, et il ne pouvait pas décemment donner cette tâche a quelqu'un d'autre. Car de un le mérite ne lui en reviendrait peut-être pas totalement si un petit malin avait l'idée de le doubler, et de deux il n'y avait aucun doute qu'il ne valait mieux pas reporter cela à plus tard pour pouvoir s'assurer de la bonne marche, et de la résolution de sa petite enquête de la meilleure façon possible... Pour lui!

Donc autant qu'il le fasse lui-même, et il valait mieux le faire maintenant! Se disait-il quand il arriva enfin devant la grande porte du palais. Il n'y avait pas grand monde devant la porte d'ailleurs... Juste une bonne dizaine de garde... Sans doute que ce ne devait pas vraiment être un moment où l'empereur recevait beaucoup de personnes comme lors d'une audience quelconque par exemple... Bien! Au moins il n'aura sans doute pas a attendre pour rentrer, et en plus il y avait peu de chance que qui que ce soit lui refuse le passage s'il persévère un peu. Il s'arrête donc devant le garde à l'entrée, et ce dernier bien sûr lui demande calmement.

C'est pourquoi? Personne n'a le droit d'entré pour le moment sans autorisation... Lorsque le soldat avait finit de dire cela. Crissolorio répondit lui répondit avec un calme professionnel.

Je me nomme Crissolorio d'Ostiz Inspecteur d'Etat, et je suis venu porter des nouvelles à l'empereur au plus vite. veuillez me laisser passez je vous prie... Dit-il puis le troufion réfléchit un court instant, et lui répliqua tout simplement.

Vous pourriez un peu attendre sire? Je vois rarement quelqu'un qui se présente comme cela, et demande tout simplement a voir sa majesté immédiatement. En temps normal il faut prendre un rendez-vous avec le senechal de son altesse, ou se présentez aux heures d'audiences...

Je n'ai pas le temps de patienter! Et je doute que l'empereur considère que ce que j'ai à lui apprendre puisse attendre! Finit-il sèchement. Il n'avait vraiment pas le temps d'attendre comme il venait de le dire, et il n'était pas sur que ses petite enquêtes passent inaperçu longtemps. Déjà qu'il avait eu du mal a rester discret lorsqu'il était aller chercher certaines preuves...

Surtout que si les traîtres concernés découvrent quoi que ce soit de louches ils pourraient être tentés de disparaître tout simplement si ce n'est pas de s'en prendre directement à l'inspecteur pour le faire taire, et dans les deux-cas sont enquête serait foutus en l'air. Surtout que quand même il n'était pas tombé sur un petit filon, et ce serait sans doute un bon tremplin a sa carrière s'il se faisait remarqué par l'empereur en personne...

Heureusement la garde sembla juste un peu hésiter, mais il accepta finalement sans chercher plus loin. Rentrez, mais je ne prend pas les responsabilités si l'empereur s'offusque.

A peine avait-il était autorisé à entrer dans le palais que ses gardes du corps ouvrirent la grande porte soigneusement, et Crissolorio leurs emboîta le pas dans la foulée pour pénétrer tranquillement dans la salle d'audience, et en profiter au passage pour y jeter un coup d’œil avant de s'y engouffrer totalement. Il n'y avait pas grand monde dans cette dernière d'ailleurs...(enfin juste quelques dizaines de personnes donc moins que d'habitude...) Cela voulait dire qu'il était venu au bon moment heureusement, et que l'empereur daignerait sans doute entendre ce qu'il avait a dire avec un peu de chance...

Néanmoins la salle impériale était imposante comme l'on pouvait s'y attendre, et débordait de décorations magnifiques comme des statues, et des peintures toute à la gloire de la famille Kohan. L'empereur quand à lui se tenait sur son trône à l'autre bout de la salle, et avait tout l'air d'un de ses dignes souveraines... Puissant comme un lion, et digne comme un aigle. Ce dernier était en pleine discussion avec plusieurs nobles au passage...

Un homme de cour; peut-être l'intendant venait s'enquérir de la raison de cette visite inattendu, et l'inspecteur se contenta juste de dire qu'il avait une information de grande importance a confier avec l'empereur... L'intendant alla ensuite dire cela à l'empereur pour voir si ce dernier était enclin à écouter ce visiteur impromptu, ou juste à l'envoyer balader s'il était de mauvais poil...

Heureusement il semblerait que Fabius Kohan soit de bonne humeur aujourd'hui, et qu'il soit intéressé d'entendre ce que Crissolorio avait à lui dire. L'inspecteur se dirigea donc vers le trône en laissant derrière lui ses gardes du corps qui attendront à l'entrée... Une fois arrivé a quelques mètre du trône Crissolorio s'agenouille devant sa majesté impériale en accord avec la protocole de mise lorsque l'on parle à l'empereur, et attendit que son altesse lui accorde le droit de parole...
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeVen 28 Fév 2014 - 16:49

Quelques semaines s’étaient écoulés depuis son couronnement. Fabius avait d’abord dû faire le tour de l’Empire, à la tête de ses armées, histoire de s’assurer que toute velléité de rébellion fusse tuée dans l’œuf. Aldaria et Elena étaient des postes clefs, mais la fracture au sein de la famille Kohan les avaient fragilisés. Fort heureusement, des solutions avaient été trouvés. Une fois qu'il eut confortablement assis son pouvoir sur tout son domaine, il était retourné à Gloria, sa capitale. Il avait beaucoup de travail devant lui et il était grand temps de s’y mettre.

Aujourd’hui il s’était donc levé tôt, prenant tout de même le temps de remettre le couvert avec les deux jeunes femmes partageant sa couche. Des domestiques peut-être, ou des dames de compagnie. Qu’importe, elles avaient un joli minois et Valentine était absente, alors il en profitait un peu. Sinon, quel intérêt à être Empereur ? Certes, jamais il ne s’en vanterait auprès de la belle, c’était un coup à passer par la fenêtre sans autre forme de procès.

Elles l’avaient lavés puis vêtu d‘une somptueuse tunique de noir et d‘or ; ensuite il s’était rendu auprès de son fidèle barbier, qui entretenait l’élégance de sa barbe. Il avait alors prit son petit-déjeuner en compagnie d’Aaron, ce qui équivalait à le prendre seul, car le bougre avait autant de conversation que son cheval. Néanmoins cela lui convenait, il aimait être au calme le matin. C’est pourquoi il s’occupa de la paperasse dans son bureau privé. Il en avait une dizaine dans tous le palais, de manière à pouvoir changer régulièrement et de manière aléatoire, une exigence des lames noires. Chacun d’entre eux étaient fait pour travailler, mais ils restaient confortables et richement décorés.

Le midi, enfin, il déjeuna en compagnie de ses favoris du moment. Des nobles, des courtisans, des bourgeois et autres hommes influents qui avaient su attirer ses faveurs. Une manière comme une autre de contrôler les hommes de pouvoir : en attribuant des bon points, en jouant de leurs rivalités et de leurs haines. S’assurant ainsi et surtout qu’ils restent divisés et donc trop faibles pour pouvoir réellement contester sa suprématie. Non qu’ils ne le veuillent, mais il valait mieux prévenir que guérir.

Une petite sieste en début d’après-midi, puis ce fut le moment des audiences. Une file interminable se pressait aux portes de la salle. Assis sur son trône, arborant sa mine de monarque, le Borgne conseillait, jugeait et condamnait selon les intérêts de l’Empire. De part et d’autres de la salle, des nobles, des courtisans, mais aussi du petit peuple, venu assister à ce phénomène comme on assisterait à une pièce de théâtre grandeur nature. Ils approuvèrent lorsqu’il dédommagea les bergers de l’ouest qui avaient perdu leurs bêtes à cause de la maladie ; ils applaudirent la sanction administrée à un bourgeois corrompu ; et ainsi de suite.

Deux heures passèrent, puis le temps d’audience s’acheva. Les personnes partirent par groupe. Ne restèrent que les personnages les plus importants. Alors il parlèrent des questions plus graves : le prix du grain, l’avancement de l’instruction de la nouvelle armée impériale, les derniers rebelles capturés… Le temps passa et Fabius était là lorsqu’un évènement vint troubler le train-train quotidien. Son Intendant lui annonça un certain Crissolorio d’Ostiz. Inconnu au bataillon, mais qui devait avoir de sacrés bonnes raisons pour venir le déranger ainsi.

Le nouveau venu s’agenouilla, respectant ainsi le protocole. C’était déjà un point positif pour lui car si le Borgne n’était pas un grand demandeur des fausses flatteries, il voulait néanmoins que l’on reconnaisse sa suzeraineté. Petit à petit, chacun s’y faisait et son pouvoir grandissait. C’était donc une bonne chose.


Relevez-vous et présentez-vous à la cour. Exposez-moi ce qu’il y a de si urgent.

Il espérait qu’il ne perdait pas son temps. Néanmoins l’homme semblait sérieux et il était probablement ambitieux. Comme tout ceux qui venaient ici chercher ses faveurs. Soit, l’Empereur n’était pas un ingrat dès lors que l’on le servait avec efficacité. Serait-ce le cas aujourd’hui ? Ils allaient tous le savoir très vite. Quant aux nobles qui l’entouraient, ils regardaient l’interlocuteur du Roi avec des sentiments mitigés. A la fois intrigué par cette possible nouvelle tout en étant furieux de perdre ainsi leur entretient privilégié avec le monarque.
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeSam 1 Mar 2014 - 14:55

L'empereur semble heureusement être de bonne humeur aujourd'hui, et son altesse accepta de bonne grâce d'entendre ce qu'avait à lui dire Crissolorio. Les nobles bien entendu eux aussi étaient curieux de savoir ce que l'inspecteur avait à dire même si un peu agacé par la venue de ce dernier qui avait du les couper sans doute dans leurs conversations plus, ou moins importante avec l'Empereur. Néanmoins ce n'était pas vraiment cela qui préoccupait Crissolorio en cet instant. Celui-ci resta en tout cas d'un calme tout a fait irréprochable pendant qu'il écoutait l'Empereur parler puis il se releva de façon protocolaire tout en s'inclinant un peu au passage pour se présenter à la cour avant de parler de la raison exacte de sa venue.

Vôtre altesse je me nomme Crissolorio d'Ostiz, et j'exerce la profession d'inspecteur d'Etat. Je suis venu en ces lieux pour vous prévenir de quelque chose d'important pour vous vôtre personne.

Finit-il de dire avant de plonger sa main dans sa sacoche pour en ressortir une feuille de papier. On pouvait en déduire facilement que c'était une lettre au vu de l'écriture dessus, et de la façon donc la papier était arrangé. L'on pouvait aussi voir qu'il y avait d'autre lettre dans la sacoche si l'on regardait attentivement. A la vue de ce papier, et surtout du sceau dessus l'un des nobles de la cour pâlit un peu, mais il ne dit rien. Crissolorio après vu seulement continua de parler calmement à Fabius Kohan.

Je suis venu dans la cité de Gloria vôtre majesté il y a de ça plusieurs semaine avec pour mission d'aider à la vérification des fonds publics pour remettre de l'ordre dans les dépenses publique avec le début du règne de son altesse. Je me suis aperçu après environ une semaine à regardé soigneusement les compte qu'il y avait des irrégularités dans les dépenses qui avait attirer mon attention par le fait qu'elles sont toute apparues environ une semaine après vôtre arrivée au pouvoir vôtre grâce.

Dit-il lentement tout en laissant un petit silence s'installer un instant avant de continuer à parler tranquillement, et de façon réfléchie.

Il semblerait donc qu'une semaine après vôtre couronnement vôtre majesté. Plusieurs malotrus ont commencés à ponctionner dans les caisses royales. Pas de manière clairement visibles, car les virements ont été dissimulés sous d'autre motifs divers comme les dépenses privées de la famille Kohan, ou le paiement des serviteurs, mais cela au total petite ponction, par petite ponction représente une assez grosse somme. Bien entendu l'on pourrait apparenter cela à de la simple corruption de la parts de plusieurs nobles, mais mon instinct m'avait dit qu'il y avait autre chose derrière...

Finit-il de dire tout en regardant légèrement le noble qui suait dorénavant à grosse goutte pour une raison quelconque avant de reprendre là où il en était.

J'ai alors mené ma petite enquête discrètement pour me renseigner là-dessus. Je suis aller interroger plusieurs personnes soit disant en lien avec ces dépenses qui m'ont confirmés qu'ils n'ont jamais reçu tout cet argent qui devait leurs être attribués selon les comptes.

Au bout d'un certain moment plusieurs noms de membres de la noblesse qui apparaissaient dans les compte m'ont été répétées à plusieurs reprises au cour de mon enquête pour diverses raisons. Méfiant j'ai interrogé quelque gardes, serviteurs, et personne aux profession douteuses en lien avec eux pour récolté les informations nécessaires.

Au final quand j'eu enfin sûr de savoir qui était plongé dans cette affaire sans savoir ce que cela impliquait j'ai engagé quelques "spécialistes" pour aller faire une fouille discrète des maisons des intéressés à leurs insu pour y trouver des éventuelles preuves, et savoir ainsi dans quelle affaire je m'étai embarqué.


Cela voulait dire en gros qu'il avait engagé des voleurs professionnels pour chercher des preuves discrètement. Ensuite il continua d'un ton plus sérieux pendant qu'il expliquait tout cela.

A vrai dire je n'ai pas du tout été déçu du résultat vôtre altesse. J'ai au final reçu plusieurs dizaines de lettres compromettantes mentionnant le nom de quelques autres membres de la noblesse. Pour lesquelles j'ai aussi ordonner encore à leurs insu d'autres fouilles discrètes.

Au final je me retrouve avec beaucoup de preuves, des témoins, et des documents dont celui-ci qui compromettent à eux tous une dizaine de noble dont malheureusement plusieurs membres de vôtre cour dans une affaire de détournement de fonds pour soutenir la cause du rebelle Korentin Kohan, et une autre affaire de complot visant à orchestrer une tentative assassinat sur vôtre illustre personne.

Bien entendu j'ai soumis ce papier à toute les procédures des comptables, et le soumettrai à nouveau si vous le désirez pour prouver que ce n'est absolument pas un faux.
De toute façon il avait assez trouvé de vraie preuve pour ne pas avoir besoin d'en inventer, et c'était du coup une occasion en or pour la carrière de l'inspecteur.

Après avoir finit de dire ce qu'il avait à dire il confia la lettre à l'intendant médusé qui la donna à l'empereur. Ce document était signé du sceau de "Enerius Yerenyt" le noble de cour qui suer à grosse goutte, et il incriminait au moins plusieurs autres membres de la noblesse tout en faisant référence à d'autres lettres qu'avait récupéré l'inspecteur.

Celui-ci ensuite s'inclina à nouveau tout en écoutant avec attention la réponse de l'Empereur pendant que la cour de noble regardait avec suspicion le fameux "Anarius Yenerit". Celui-ci avait bien entendu l'air tout a fait mal à l'aise, et n'arrivait pas à parler pour se défendre...
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeJeu 6 Mar 2014 - 16:22

Un inspecteur d’État ? Intéressant. Non pas la profession en elle-même, il y avait des tas d’inspecteur dans l’Empire. Mais le fait qu’un simple fonctionnaire ait le culot de venir exposer ses petits tracas au suzerain en personne dénotait une forte personnalité ou à tout le moins, une véritable ambition. Toute la question étant de savoir si elle était accompagnée des talents nécessaires à son accomplissement. Fabius avait besoin d’hommes ambitieux certes, mais aussi compétent. Pour ces raisons, il décida d’accorder un moment à l’homme lui faisant face.

Les lames noire se raidirent lorsqu’il plongea sa main dans sa sacoche, mais l’Empereur leva un doigt, leur faisant ainsi signe de ne pas s’inquiéter. Si en apparence, ils y obéirent, rien au monde, pas même l’Empereur des hommes, ne les auraient empêchés d’accomplir leur devoir. La fiabilité d’une telle protection valait largement les petits problèmes qui allaient avec.


"Des irrégularités…"

Le souverain fronça les sourcils, décidément, cette histoire lui plaisait de moins en moins. Le Borgne n’appréciait guère lorsque quelque chose ne fonctionnait pas comme prévu. Le terme même « d’irrégularité » était offensant à ses yeux. Que ces crétins de nobles détournent des fonds publics sous le règne de Grégorist était une chose. Après tout, il était plus aisé encore de manipuler les corrompus. Mais sous son règne ? Voilà une insulte grave. Néanmoins pas suffisante pour justifier que l’on fasse directement appel à lui. Il y avait des procédures pour gérer ce genre de cas…

"Son instinct ?"


Généralement, les personnes usant de ce terme n’étaient que des vantards en quête d’une gloire éphémère. Mais ici, Fabius était enclin à croire l’inspecteur. Pour le moment dû moins. Et si celui-ci était capable de corroborer ces dires. Ce dont, étrangement, il ne doutait pas. Cette affaire semblait être plus grosse que ce dont il s’attendait, et toute l’attention du monarque y était désormais consacrée.

Des spécialistes… Le Borgne apprécia volontiers l’euphémisme. Ambitieux, capable et sans scrupule, dû moins dans l’exercice de ses fonctions. Voilà quelqu’un d’intéressant. D’autant plus que son discret coup d’œil à l’un des nobles lui offrit une vision tout en nervosité suante. Ce qui fit la conviction du Roi, mais au pouvoir, les convictions ne suffisaient guère, particulièrement pour incriminer un noble, étant par nature à l’échelon le plus élevé de la cour.

Un temps passa avant que le souverain ne daigne répondre, tout à son examen du dit document. Ce n’était en fait là qu’une mascarade, car Fabius était suffisamment juge des hommes pour avoir deviné la culpabilité criante du coupable. Néanmoins, il jouait son rôle, celui d’arbitre, de juge. Après une lecture, et une relecture, il releva la tête, affichant une expression faussement peiné.


La trahison, encore et toujours.


Se tournant vers le noble en question, il ajouta :

Vraiment, Enerius ? Enfin, vous n’êtes pas sans savoir que jouer les marionnettistes quand on est aussi mauvais menteur est dangereux pour la santé…

Majesté, je vous jure que...

Il suffit.


D’un geste du Roi, les gardes se mirent en action, et arrêtèrent le noble, qui fut forcé de se mettre à genoux.

Capitaine, voici la liste des félons, veuillez procéder aux arrestations. Amenez-moi vite ceux qui se trouvent à Gloria et ailleurs. Inspecteur, je vous remercie pour ce travail. Mails il ne s’achève pas là. Malheureusement, je dois fournir un procès équitable aux nobles, sans quoi tous pourraient se sentir attaqués.

Et rejoindraient de fait la rébellion.

Il se tiendra dans une semaine, ici même. Amenez vos preuves et vos témoins. Une escadre de gardes impériaux veillera sur votre sécurité et celles de vos éléments à charge. Histoire d’éviter tout… « incident ».

Quelque chose à ajouter Enerius ?


Ce dernier avait reprit du poil de la bête depuis la mention du procès. Une autre preuve de sa stupidité. Fabius faisait cela pour les formes, rien de plus. Pour lui, l’homme était coupable, et donc d’ors et déjà condamné.

Je vous prouverai mon innocence, majesté.

Nous verrons. En attendant, vous serez sous bonne garde.


Se levant et signifiant ainsi la fin de la séance, le Borgne quitta son trône pour s’approcher de Crissolorio.

Toute la cour assistera au procès. Je compte sur vous pour impressionner la galerie.

En d’autres termes, c’était là le moment idéal pour justifier aux yeux de tous une promotion. Sans un mot de plus, il quitta la salle.

***

Une semaine plus tard. Dans cette même salle. Bondée cette fois-ci, la cour s’étant déplacée en masse. Sauf en son centre. A gauche, Crissolorio, qui portait l’accusation. A droite, Enerius, accompagné des neuf nobles incriminés avec lui. Au centre, sur son trône, Fabius, qui prit le premier la parole.

Crissolorio d’Ostiz, Inspecteur d’État, veuillez formuler en termes clairs et concis vos accusations. Puis fournir vos documents aux experts à mes côtés.

Deux hommes aux allures de comptables se trouvaient en effet près de l’Empereur.

Ensuite la parole sera à la défense. Les témoins viendront plus tard.
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeJeu 6 Mar 2014 - 20:53

Avant le procès :

Eh bien il semblerait que l'empereur soit d'accord avec l'inspecteur. Il y avait traîtrise, et à en juger par ce qu'il avait pu se faire comme idée de Fabius Kohan auprès de certains bourgeois ce dernier n'aimait pas du tout la traîtrise. On pourrait presque dire même que l'inspecteur avait déjà gagné en fait vu comment se présenter là situation... Après tout les preuves étaient irréfutables, et on ne puni pas d'une petite peine quelqu'un qui aide des rebelles, et avait prévu au passage d'assassiner le monarque noble, ou pas. Crissolorio avait donc fait en grande partie son office. Il ne restait plus qu'a entretenir les apparences, et à admirer le spectacle.

Bien entendu on procéda à l'arrestation du dénommé Enerius qui venait de se rendre compte de la situation plus qu'inconfortable dans laquelle il s'était mise en trahissant de façon aussi aggravantes. En plus Fabius Kohan n'avait pas vraiment la réputation d'être très magnanime, mais de toute façon il fallait bien un châtiments aux traîtres. Même si Crissolorio n'aime pas la violence ceux-ci auront ce qu'ils méritent, et lui n'a plus qu'a veiller a ce qu'ils encaissent un maximum de charge pour avoir tout le mérite de la révélation de cette affaire pour sa propre personne.

Qu'est-ce que l'ambition pour n'importe quel homme à part un puissant moteur? L'ambition est ce qui permet à un homme d'atteindre ses objectif, et elle est une force toute aussi implacable, et puissante que la haine, et les froid calculs. Peut-être que l'empereur se doutait de son ambition? Sans doute, mais bon il n'y avait rien de mal. Quoi de plus utile qu'un serviteur ambitieux qui ne compte sûrement pas prendre vôtre place vu que vous êtes bien trop haut placé? Crissolorio ne sera sans doute jamais empereur de sa vie, mais il visait bien entendu un poste plus haut que celui qu'il avait actuellement, et il ferait tout pour l'avoir. Si ce Fabius Kohan est malin il en tirera partit pour leurs bénéfices mutuels... Après tout Fabius Kohan aussi s'était sans doute hissé à son poste par ambition, et cela était tout a fait admirable, et démontrait les grands talents de conspirateurs de ce dernier...

Les autres félons aussi seront arrêtés, et un procès se tiendra devant toute la cour bien entendu pour juger cette affaire avec l'inspecteur comme principal acteur après l'empereur bien entendu. Il faudrait qu'il tienne son rôle à merveille. Qu'il dasse en sorte que le procès soit à son avantage, et à celui de l'empereur sans doute. Il devra aussi faire en sorte d'impressionner la galerie pour se faire remarquer... Donc s'était une occasion en or pour Crissolorio. Lorsque l'empereur lui conseilla de faire bonne impression l'inspecteur répondit poliment, et calmement.

« Je tâcherai de vous faire honneur vôtre majesté. » Il disait cela de façon assez sincère, mais démontrant qu'il avait bien compris quel était son rôle. Il ne resterait plus qu'a attendre une semaine sous bonne garde pour qu'enfin le rideau de ce procès soit levé, et que le sort en soit jeté. A lui de faire en sorte que le destin aille en sa faveur...

Pendant le procès :

Une semaine plus tard le procès tant attendu débutait enfin. Que de beaux monde, et de bonne gens qui étaient dans la salle d'audience pour assister au procès. Que ce soit pour des raisons intéressés, ou par sentiment d'y être appliqué, ou juste dans le cas des nobles qui voulaient un « spectacle » pour se divertir. Eh bien l'heure était venue. Lui à gauche de l'empereur seul avec ses preuves, et bientôt avec ses témoins, mais disposant d'un énorme avantage vu qu'il gagnerait sans doute. Mais néanmoins il vaudrait mieux que ce soit une victoire écrasante pour lui... Lorsque sont tour pour prendre la parole était venu il dit à voix haute en regardant les coupables.

« Moi inspecteur d'Etat Crissolorio d'Ostiz j'accuse de traîtrise , et de corruption messire Enerius, et les sieurs qui l'accompagnent. Avec détournement de fonds publics au profit de la rébellion. Et également corruption d'agents impériaux dans cette opération. »

Des murmures commencèrent à se manifester dans la salle. Lui restait calme, et continua à enchaîner.

« Et aussi circonstance aggravantes de complot visant à assassiner son altesse l'empereur Fabius Kohan, et à mettre par la suite sur le trône le rebelle Korentin Kohan. » Les murmures redoublèrent après quelques regards de surprise lancer aux accusés. Lui se contenter de rester calme pour donner plus de gravité à ses propos pendant qu'il récitait le tralala habituel d'un début de procès.

Ensuite il se contenta de rester silencieux car il devait juste donner ses accusations pour le moment. Ses arguments viendront plus tard après ceux de la défense, et avec les témoins. Il remit les documents qui constituait une pile respectable de plusieurs dizaines de lettres accablantes. Des documents confirmant le détournement de fonds, et aussi quelques autres documents de diverses natures confirmant la véracité de toute-cela, et la culpabilité de chacun à plus, ou moins haut niveau.

L'empereur allait sans doute les faire lire par l'expert en public. Les accusés se défendraient ensuite, et ce serait le tour de l'attaque avec les témoins, et ainsi de suite... Il ne restait plus qu'a attendre.
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeLun 10 Mar 2014 - 21:15

Trahison par l’argent, trahison par la sédition, trahison par le complot et l’assassinat. On avait là un véritable tiercé gagnant. Chaque personne dans la salle en avait maintenant conscience et chacun d’entre eux suivait à présent le procès avec d’autant plus d’attention. Ce qui serait dit ici, servirait de jurisprudence durant tout le règne de Fabius. Et après ces évènements, beaucoup y réfléchiront à deux fois avant même de penser à ne serait-ce que jouer double-jeu.

Vos accusations ont bien été entendus.

Non loin de là, le greffier, assis devant un petit bureau, s’était mis à noircir son parchemin d’encre. Du côté des dits accusés, les nobles restèrent de marbre. Ils avaient probablement prit le temps de préparer convenablement leur défense. Il était bien normal qu’ils continuent de jouer la carte du mensonge et du bluff. C’était là quelque chose que l’Empereur pouvait comprendre. Après tout, s’il n’avait jamais été à leur place, c’était bien grâce à ses talents, mais aussi et surtout grâce à son nom. Cela n’enlevait pourtant rien de cette crainte qui l’avait tenaillé durant des années.

La parole est à la défense.

Enerius s’avança. C’était un homme aux tempes grisonnantes mais toujours énergique, orgueilleux et idéaliste, sa trahison (car Fabius était, en son for intérieur, déjà convaincu de sa culpabilité) n’avait rien d’étonnant dès lors qu’on prenait le temps de se pencher sur son cas. En revanche, il avait réussit à fédérer derrière lui des nobles beaucoup plus modérés. Et ça, c’était inquiétant. Une menace qu’il fallait conjurer au plus vite et de manière fracassante. D’où le procès ouvert au public.

Majesté, mesdames, messieurs. Sachez d‘abord qu’en tant que noble de sang pur, dont la lignée remonte à l’arrivée des hommes sur Armanda, je dénie tout droit à un simple bourgeois, à un arriviste carriériste (il cracha ces deux mots comme s’il c’eut agit de l’insulte suprême) de me juger, moi et mes camarades. Notre rang est ici remit en cause !

Un plaidoyer qui provoqua des remous dans l’assemblée, les nobles soutenant pareille déclaration à grand renfort de cri, tandis que les dits bourgeois hurlaient eux au scandale. Sans violence mais avec fermeté, les gardes y remirent bon ordre, puis l’Empereur reprit la parole.

Crissolorio d’Ostiz vous accuse en sa qualité d’Inspecteur d’État, c’est-à-dire non pas en tant qu’homme, ni même en tant que bourgeois… mais en tant qu’instrument de l‘Empire. Il est ici mon représentant. Votre requête est donc infondé. Présentez votre défense.

Le ton était ferme mais sans méchanceté ni froideur excessive. Il fallait le remettre à sa place, non l’humilier. Dû moins… pas tout de suite. Enerius ne déchanta pas pour autant, visiblement il s’était attendu à ce que ce ne soit pas aussi simple. S’avançant, il pointa du doigt son adversaire et déclama d’une voix forte.

Je suis innocent de tous les crimes -crimes imaginaires- que l’on m’impute ! J’accuse cet homme d’avoir monté une cabale contre moi pour satisfaire ses ambitions personnelles et par conséquent, d’avoir faillit à son maître, sa Majesté Fabius !

Oui ! J’étais présent lorsqu’il est venu au rapport ! Je l’ai entendu ! Cet homme a usé de manières illégales pour obtenir ces soi-disant preuves ! Voici ce qu’il a sous-entendu devant l’Empereur lui-même ! « Enquête discrète », « professions douteuses », « fouilles discrètes à leur insu ». Ce sont là ses propres termes !

Ce… malfrat est indigne de son poste, et de notre attention ! Ce n’est qu’un voleur et un menteur et quand bien même eut-il des documents ou des témoins, ces derniers n’ont aucune valeur en ces conditions !


Un des experts-comptables se racla la gorge pour réclamer l’attention. Se tournant vers lui, Fabius lui donna la parole.

Majesté, pour ce qui est des documents, et après vérification avec mes collègues, ces derniers sont bel et bien véridiques.

Les accusations de détournement de fonds publics et de corruption d’agent au service de l’État sont donc avérés. Néanmoins... si je devais faire décapiter tous les nobles qui en font autant, il ne resterait plus grand monde.

Rire jaune dans la salle.

Bien. La parole est donc à vous Inspecteur. Démontrez les accusations de trahison et de complot. Présentez-nous vos arguments et vos témoins.

Un silence total et tendu suivit ses propos.
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeMar 11 Mar 2014 - 13:05

Le procès débuta donc vraiment pendant que l'empereur écoutait ce qu'avait à dire la défense, et que le greffier faisait sa tâche de scribouillard en écoutant le plaidoyer de chaque camp. Donc tout naturellement la défense en premier dont les membres on pu disposés à loisir d'une semaine pour pouvoir convenablement préparés leurs défenses comme n'importe qui d'un peu malin le ferait. Bien entendu Crissolorio avait fait de même pendant ce temps, et avait rassembler ses preuves, et préparés son attaque à loisir. Il attendait patiemment son tour en écoutant lui aussi ce qu'avait dire le chef de file des accusés qui était bien entendu Enerius.

Eh bien il semblerait que le dît Enerius y aille de ses arguments divers, et variés pour se défendre tout en feignant de manière honorable l'innocence pour espérer échapper à la juste condamnation de son souverain pour son crime à lui, et ses amis nobles. Par contre dire que parce que Crissolorio étant bourgeois incluait qu'il n'avait aucun droit d'accuser un noble pour ses crimes était à la fois osée, et d'un orgueil bien imprudent. L'inspecteur lui n'en avait cure, et resta calme pendant que les nobles, et les bourgeois commençaient à s'exciter après cette déclaration pompeuse d'Enerius. Si en plus ce dernier commence à s'amuser à exciter le public il ne risque pas de pouvoir bien se défendre face à l'inspecteur...

Heureusement que les gardes remirent vite de l'ordre dans tous cela, et calmèrent la foule sans user de violence car après tout on n'est dans un procès impérial avec des nobles comme publique pas dans l'un de ces procès populaire avec le peuple comme seul juge, et qui finit invariablement en lapidation des accusés. Les nobles, et les bourgeois devaient savoir se tenir un minimum quand même car là il avait eu l'impression pendant quelques instants d'être à la foire pas dans un milieu aristocratique nomal...

Heureusement que l'empereur Fabius savait comment s'y prendre avec tout ce petit beau monde, et qu'il calma facilement les ardeurs de cet Enerius. Ce serait après tout fort regrettable que tout cela parte en émeute dès le début du procès à cause de l'amour propre de quelques nobles frustré. De plus Enerius n'avait effectivement rien à dire vu que ce n'était pas un simple bourgeois qui l'accusait, mais un représentant de l'empire donc de l'État, et de sa majesté impériale. L'empereur était donc seul juge dans cette affaire, et le rang des accusés, et accusateurs n'avait de ce fait aucune incidence sur la sentence, où le bon déroulement de ce procès...

Ensuite Enerius continua dans son discours bien ficelé en apparence, mais maladroitement assemblé car tout à fait démontable. Le nobliau l'accusa de lui avoir imputer des crimes imaginaires ce qui était facile à faire, mais dur à démontrer surtout que l'inspecteur a des preuves pour démontrer que ce n'était pas imaginaire. Ensuite Enerius accusa Crissolorio d'avoir ourdi un complot pour satisfaire ses ambitions personnelles, et trahir l'état. Ce qu'il n'avait pas fait , mais par contre c'est vrai qu'il avait sauté sur l'occasion que lui a offerte la découverte du complot pour démontrer ses capacités à l'empereur même, et ainsi asseoir ses ambitions, mais de manière légale, et justifiée contrairement a ce que insinue Enerius.

Ensuite il l'accusa d'avoir user de méthodes illégales pour découvrir les preuves. C'était en partie vrai même si l'inspecteur pourrait répliquer en parlant de la corruption d'agents impériaux, et des relations louches de certains nobles avec des voleurs, et un espion qu'il avait débusqué au cour de son enquête. Néanmoins quand on y pensait ce qui importait le plus dans ce genre d'affaire s'était surtout le résultat, et absolument pas les moyens utilisés pour les atteindre. Crissolorio n'avait peut-être pas joué franc-jeu entièrement, mais au final il avait obtenu ce qu'il voulait, et s'était tout ce qui compté. Il restait donc neutre face aux accusations qui heurtent un mur d'indifférence pur.

Ensuite le noble alla de ses petites insultes envers l'inspecteur en disant que tout ce procès était inutile, et que toute les preuves de l'inspecteur sont obsolètes dans ces conditions. Enfin jusqu'à ce qu'un comptable vienne dire que les fiches des comptes publics qui prouvaient les détournements de fonds qu'avaient déclenchés Enerius et ses amis étaient véridiques. Donc déjà les accusations les moins graves de l'inspecteur ont été prouvées, et il ne reste donc que les plus sévères dont ils faut prouvés la véracité pour remporter cette affaire.

Donc ce fut au tour de Crissolorio de parler, et ce dernier était resté calme pendant toute le tour de la défense, et l'attention de toute la salle se tourna vers le vieillard qui était presque de marbre devant la situation, et celui-ci semblait réfléchir un court instant avant de commencer à parler d'une voix claire, et parfaitement compréhensible.

« Vôtre majesté comme nous l'avons vu mes accusations de corruption, et de détournements de fonds sont véridiques donc nous pouvons aller maintenant au vif du sujet. »

Dit-il en prenant une autre lettre de sa sacoche avec le sceau d'Enerius dessus. Ce dernier à la vue de la lettre s'écria avec un ton faussement agacé.

« Cette lettre là ne prouve rie... »

Mais l'inspecteur lui coupa la parole pour continuer comme si de rien n'était.

« Ce n'est pas à vous de parler messire, et effectivement cette lettre au demeurant ne dit rien de compromettant sur vous. Vous l'adresser à la dame D'Iniliane ici présente sur la banc des accusés, et cette correspondance traite juste d'un affaire romantique un peu malvenue vu que vous avez une femme, mais rien de vraiment compromettant, ou anormal me direz-vous. » Un petit rire se fit entendre de la part des bourgeois qui avaient compris ce sous-entendu, et des nobles qui n'avaient rien à se reprocher. Et les autres restaient silencieux ce qui voulait beaucoup dire sur la fidélité à son conjoint dans la cour impériale.

Après cela l'inspecteur laissa quelques instants de silence s'installer avant de faire un geste à l'un de ses gardes du corps qui posa sur sa tribune un citron, de la chaux, un petit couteau de cuisine pas du tout dangereux, et une allumette. Pendant que Enerius en voyant ce qui sa passait se contenta de tiquer de façon presque imperceptible sauf pour un œil averti l'inspecteur continua comme si de rien n'était. « Sauf si nous procédons à une petite procédure utiliser par les espions, et personnes qui ont des renseignements à cacher pour révélé des informations caché sur une lettre d'apparence anodine. »

L'inspecteur se contenta de de saupoudrer un peu de chaux sur le papier, d'ouvrir le citron avec un couteau avant de répandre des goutte de jus sur à peu près toute la feuille avant d'allumer l'allumette pour chauffer le papier en prenant garde de na pas faire flamber la feuille par inadvertance, et aux bouts de quelques instants une écriture commença à apparaître sur le papier, et Crissolorio le passa à un comptable qui allait la passer à sa majesté. Pendant que Enerius se retint avec mal de protester pour ne pas perdre sa crédibilité.

« Je pense que la lecture sera un peu plus intéressante pour vous vôtre grâce maintenant. Bien entendu je me suis aperçu de cela sur plusieurs documents si vous désirez jeter un coup d'œil à ces derniers vôtre altesse. »

Effectivement cette fois-ci l'écriture révélé sur le papier était un peu plus révélatrice tout à coup, et pendant que son altesse Fabius était occupé à se faire un avis dessus Crissolorio continua sur sa lancée.

« Parmi les autres arguments je pourrai aussi citer la position très favorable de messire Enerius, et des sieur qui l'accompagnent à propos du régicide du moins jusqu'à ce que celui-ci se fasse arrêter, et que leurs soutien ne soit plus officiel. Je pourrai aussi parler des fréquents allez, et venue de messire Legaste dans les quartiers pauvres dans des endroits douteux, et pour des raisons diverses comme me l'ont dit certains témoignages à propos des tendances louches de certains des accusés ici présents... Le fait aussi qu'il semblerait que les virements de l'argent détourné aille toujours à certains marchands, ou personnes aux fonctions invérifiables qui sont presque inconnus au rang, et que ces derniers disparaissent à peine quelques temps après dans la nature étrangement comme s'ils n'avaient jamais existé contrairement à l'argent qu'ils ont reçus. »

L'inspecteur resta silencieux quelques secondes avant de continuer sur sa lancée tranquillement.

« Je pourrai aussi dires que certains ami proches de messire Enerius, et Gilen sont allés rejoindre la rébellion à ses balbutiemment, ou même un cousin dans le cas de mademoiselle Julia, et d'un beau-frère dans celui d'Enerius. Tout cela ne constitue bien entendu pas des preuves solides, mais ça représente quand même d'étranges coïncidences... Surtout que ce ne sont pas les seules... »

Finit-il avant de toussoter, et de reprendre à l'adresse de Fabius Kohan.

« Vôtre majesté j'ai environ une dizaine de témoins à appelé à la barre, et leurs avis pourraient beaucoup compter pour cette affaire, et j'ai tenu à ne pas révéler leurs identités avant aujourd'hui... Je tiens notamment à appeler en premier. »

Il laissa un peu l'attention se concentrait vers lui avant de continuer.

« Antoinin Yerenyt qui est le frè... » Ce dernier avait été déshérité par la famille Yerenyt pour des raisons familiales qui ne regardent qu'eux, et il pouvait être un bon atout contre Enerius.

Enerius s'exclama en entendant ce nom bien entendu tout en coupant Crissolorio.

« Mon frère n'a rien à faire ici! La parole d'un noble déshérité ne vaut rien! » Heureusement l'empereur ordonna à ce contrevenant de sa calmer pour que l'inspecteur puisse continuer.

« Messire Lugrus Beorsan. Un espion rebelle que j'ai découvert au cours de mon enquête. » Pour preuve l'inspecteur demanda à un de ses gardes de montrait l'anneau de rébellion qu'il avait trouvé sur l'intéressé, et c'était bien le bijoux que porte discrètement sur eux les membres de la rébellion pour se reconnaître. « Il a accepté de témoigner en échange d'un allègement de peine, et de vôtre miséricorde vôtre majesté. » C'était un témoignage assez important, et une exclamation se fit entendre dans la salle pour le confirmer que ce soit de la surprise, ou en défaveur des accusés.

« J'aimerai aussi appeler à la barre Messire Eir Daurak qui est un membre de la guilde d’assassin du souffle qui devait être engagé pour vous savez quoi. Il a accepté de témoigner pour les même raisons que Lugrus vôtre majesté, et je pense que sa parole pourrait peser. » De plus l’assassin ironiquement risque moins que le rebelle vu qu'il n'a pas encore commis l'acte incriminant...

Il dit cela en silence puis il attendit la réponse de sa majesté impériale pendant que le public de ce procès se répondit en murmure en apprenant cela.


Dernière édition par Crissolorio Ostiz le Ven 14 Mar 2014 - 21:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 18:17

L’Empereur fut satisfait de voir son Inspecteur resté de marbre devant toute cette agitation autour de lui. De toute évidence, il était digne de le représenter, lui, et donc l’Empire. Il en était d’autant plus satisfait que l’arrogance d’Enerius et d’une partie de la noblesse commençait à lui courir sur le haricot. Si jamais ces derniers étaient condamnés, une idée commençait à germer dans son esprit, à la fois pour les remettre à leur place et pour récompenser les bons services de son sujet.

Enfin, pour l’heure, tout cela n’était que de la spéculation.

Fabisu aurait pu sourire avec une partie de l’assemblée devant cette histoire d’adultère si l’affaire n’avait pas été aussi grave. De plus, étant donné le nombre de femmes mariées qu’il savait de source sûre (la sienne) être infidèles… Cela tenait finalement plus du tragique que du comique. Enfin, il fallait bien que ses courtisans s’occupent, et il préférait les histoires sordides de sexe aux complots et autres intrigues qui menaçaient sa personne. Enerius, maudit soit-il, avait allié l’un à l’autre.

Joindre l’utile à l’agréable, n’était-ce pas ce qu’il avait fait avec Valentine ?

Mais ce n’était guère le moment d’être nostalgique. On lui passait la fameuse lettre, dont la véracité avait été révélée par un procédé audacieux. Fabius la lut avec intérêt. Elle sous-entendait clairement une collusion entre les deux protagonistes et mentionnaient à plusieurs reprises l’idée d’un complot. Fronçant les sourcils tout en remettant le document à un de ses experts, il se concentra sur la suite.

Un très large faisceau de présomptions, mais qui ne constituait pour l’instant pas l’ombre d’une preuve. Quant à la lettre, elle incriminait Enerius et l’une des dames de complot, mais sans plus de précision. Pour l’instant le bourreau avait deux têtes sur les dix. Ou plus probablement une seule, car la famille de la dame le supplierait de communier sa sentence en détention et qu‘il ne pourrait faire autrement sans passer pour un tyran assoiffé de sang. Cette naïveté que pouvait avoir les nobles ou mêmes les bourgeois sur les femmes en général le sidérait toujours autant. Probablement l’influence de Valentine.

Il hocha la tête en direction de Crissolorio. Oui, qu’il fasse venir les témoins, des êtres de chair et de sang feraient toute la différence. Surtout aux yeux de l’assemblée, qui n’avait pas vu les documents et qui donc pour l’instant n’avait aucune raison de condamner fermement les incriminés. Sauf les bourgeois évidemment, qui soutenaient leur pair mordicus : c’était dans leur intérêt de voir l’un des leur briller et condamner des nobles, leurs éternels rivaux.


Enerius ! Votre tour viendra !

Le noble se calma. Et son Inspecteur put poursuivre. Antoinin et Lugrus étaient des excellentes prises. En revanche, les lames noires furent plus circonspectes sur le dernier : l’assassin. Il réussit à les convaincre de le laisser venir, mais ne put échapper à un renforcement drastique de sa sécurité. Il était désormais aussi encadré de gardes que le trésor impérial. Un peu humiliant, mais malgré tout nécessaire….

Très bien. Qu’ils entrent !

Les trois vinrent au-devant de lui. Le noble, le rebelle et le tueur. Le premier s’agenouilla immédiatement. Le second hésita brièvement avant de s’exécuter. Le troisième resta debout, mais s’inclina poliment. Ce n’était pas à franchement parler un hommage digne de ce nom, mais Fabius avait vraiment d’autres chats à fouetter.

Relevez-vous. Enerius vous interrogera. Puis ce sera à votre tour, Inspecteur.

Le noble incriminé s’avança devant les trois témoins. De sa voix forte et avec un peu de mépris dans le ton, il commença par son frère.

Cet homme est un traitre… Il ne mérite aucune attention !


Si tout le monde savait qu’Antoinin avait été déshérité, l’affaire était restée en interne, comme toujours dans ces cas-là. Mais le Borgne n’allait pas laisser Enerius s’en tirer à si bon compte.

Qu’a-t-il donc fait pour mériter pareil courroux ?

Je… eh bien… Cela n’a aucun importance votre majesté.

Aucune importance ? Soit, je prendrai donc son avis en compte.


Une défaite préméditée, l’Empereur avait presque honte de son geste. Antoinin avait couché avec la femme de son frère puis s’était enfui avec elle. Une histoire qui avait mal terminé : ils avaient été retrouvés. L’un avait été déshérité et banni, l’autre restait cloitrée dans ses appartements, n’étant plus bonne qu’à faire des enfants à son mari et maître. Le père de Fabius lui avait raconté l’histoire quelques années plus tôt, lui disant alors que tôt ou tard elle lui servirait… Pour sûr, le noble n'avait aucune envie que cela se sache. Une honte terrible s'abattrait sur son nom. Le cocu qui devait enfermer sa femme pour qu'elle lui reste fidèle...

Majesté, les deux autres témoins sont un rebelle et un assassin ! Il est évident qu’ils cherchent à vous nuire ! Vous ne pouvez prendre en compte leurs dires ! Ce seront évidemment des mensonges !

Enerius, que vous ayez l’outrecuidance de me dire ce que je dois ou ne dois pas faire est un crime de lèse-majesté…

Pardonnez-moi, ma langue a fourchée…

Bien, ces hommes sont venus ici en paix et m’ont rendus hommage. Ils seront donc écoutés. Crissolorio d’Ostiz, c’est à vous.
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeSam 15 Mar 2014 - 12:06

Comme toujours Crissolorio arrivait à rester calme sans aucun effort malgré tout cela car ça en était devenu un réflexe pour lui, et cette qualité lui a déjà beaucoup servit, et se révèle bien entendu fort utile pour gagner un procès car après tout le premier dans un combat judiciaire celui qui perd est toujours celui qui s'énerve le premier, et Crissolorio était dans ce cas-là bien partit pour gagner tandis qu'Enerius lui était en fort mauvaise posture. De plus nul doute qu'il démontrer bien son talent grâce à cela en plus de son professionnalisme, et en plus les froides réflexions d'un calme stoïcien ne vont pas elles pas à merveille avec une ambition raisonné, et présente pour quelqu'un de compétent?

D'ailleurs il savait qu'il avait du faire une bonne impression à l'empereur, et cela ne pouvait qu'inaugurer du bon pour lui à l'avenir.

Bien entendu sa petite remarque ironique n'avait pas était apprécié de tous, mais personne n'avait montré la moindre désapprobation vu qu'il n'avait dit qu'une vérité de manière non choquante donc recevable dans un lieu aristocratique. D'ailleurs l'empereur aussi était rester de marbre comme si lui aussi était touché par l’infidélité de son épouse... Après c'était fort probable vu que l'inspecteur était au courant des rumeurs de la bourgeoisie sur le fait que la duchesse Valentine avait une très bonne réputation parmi les hommes, et un cercle d'amants secrets... Il n'irait pas dire que cela est vrai, mais bizarrement il ne doutait pas une seule seconde de la véracité de ces ragots...

Ah si même les empereurs ne sont pas immunisés au fléau du cocuage... Fléau que Crissolorio n'a jamais du subir au point qu'il considère presque cela comme une fierté avec un certain orgueil de sa part.

Bien entendu en revenant sur la lettre... L'empereur y consacra tout l'intérêt qui devait y être du, et Fabius Kohan a du s’apercevoir ainsi de quelques nouvelles intéressantes même si l'inspecteur avait des lettres un peu plus "croustillantes" (pour le complot, et les ragots) . Bien entendu ce document pèsera, mais l'on ne baserait pas tout un procès sur de simples lettres sinon il n'y aurait pas de spectacle logiquement, et il fallait montrer que sa majesté était un excellent juge évidement. Et lui ce dont il était capable s'il voulait avoir quelques "privilèges"...

Bien entendu après les présomptions, et l'analyse de la lettre par l'empereur il viendrait le moment des vrai preuves qui feraient pencher le procès en la faveur de l'inspecteur de façon écrasante. "les témoins." qui bien entendu sont sans doute bien plus intéressants, et convaincants pour des membres de la noblesse que quelques bouts de papier, et présomptions. Cela risque bien d'être un spectacle intéressant dans tous les cas au vu des témoins qui allaient venir. Presque de quoi écrire un livre là-dessus, et un livre de bonne qualité... Un livre qui serait peut-être à la gloire de l'inspecteur perspicace qui a faits condamner d'odieux nobles qui voulaient assassiner son altesse impériale... Il était peu-être un peu mégalo à penser cela, mais bon.

Bien entendu Enerius ne fut pas ravi de savoir que son frère déshérité faisait partie des témoins, et pour de nombreuses raisons ne serait que celles qui n'avait rien avoir avec le procès, et encore Antoinin avait gardé les détails les plus croustillants pour lui... Comme l'existence d'un fameux bâtard qu'il était arrivé à cacher à son frère, mais bon cela n'était pas important pour aujourd'hui.

Bien entendu les gardes noirs se crispèrent un peu en entendant parler du rebelle pour rameuter quelques soldats en plus pour la sécurité de l'empereur à la mention de l’assassin... Mesure prudente sans doute même si Crissolorio avait déjà prit quelques dispositions pour éviter les accidents fâcheux. Car on ne sait jamais avec ces assassins, et celui-ci aurait pu profiter de cette occasion pour faire une tentative, mais ce meurtrier n'était sans doute pas aussi suicidaire même l'inspecteur l'avait quand même menottés, et fait fouillé par sécurité...

Une fois tout cela fait les fameux témoins entrèrent dans la salle. Antoinin qui était un peu plus grand qu'Enerius, et un peu moins beau même si plus vifs, et intéressant du point de vue de l'esprit ce qui avait du bien joué dans la petite histoire entre les deux frères. Le rebelle qui avait la stature d'un soldat, et qui était vêtu comme un mercenaire quelconque ce qui était un bon déguisement dans tous les cas, et l’assassin qui même s'il ne payait pas de mine physiquement avait l'aura de ces professionnels dans l'art du meurtre (il avait environ 40 ans c'est beaucoup pour une personne de sa profession...)

Les 3 bien entendu firent leurs hommages à l'empereur de façon plus, ou moins appliqués avant que sa grâce ne leurs demande de se relever pour que Enerius puis ensuite Crissolorio posent leurs questions aux trois principaux témoins.

Bien entendu Enerius s'en prit d'abord à son frère avec un mépris fracassant, et déclara que celui-ci était un traître sans en expliciter la raison ce qui lui valut un petit sourire moqueur de la part d'Antonin qui méprisait sans doute autant Enerius que celui-ci le méprise en retour... Quelle belle famille! Surtout que Antoinin avait presque affiché un air triomphant en voyant Enerius qui ne voulait pas expliquer les raisons qui ont poussé à cette "traîtrise.", et la nature exacte de celle-ci... Autant dire que qu'Antoinin avait le champ libre maintenant...

Bien entendu après cela Enerius tenta de façon misérable de faire renoncer Fabius Kohan qui désirait entendre parler les témoins, mais ce dernier ne se laissa pas faire, et remit le nobliau à sa place avant de laisser la parole à l'inspecteur qui s'avança en affichant son air calme habituel avant de s'adresser aux trois intéressés.

Je ferai en sorte d'aller à l'essentiel. Les témoins acquiescent de la tête avant que Crissolorio ne reprenne à l'adresse d'Antoinin.

Qu'avez vous à dire qui pourrait faire avancer cette affaire?

A peine eu t-il dit cela qu'Antoinin s'avança, et se prononça d'une voix forte, claire, et réfléchie.

Je suis venu ici pour parler de la traîtrise d'Enerius envers sa majesté, et je dispose de nombreuses preuves moi aussi pour étayer mes accusations. Je ne parlerai pas des raisons qui ont faits que mon frère m'a déshérité car nous ne sommes pas la pour révéler une affaire de famille, mais simplement pour parler de ce qui concerne cette affaire.

Le noble toussota un peu avant de reprendre.

Mon frère a continuer à fréquenter ses amis qui sont devenus rebelles après leurs trahisons comme le témoigne des lettres, et des témoins que je suis arrivé à récupérer grâce à l'aide de messire Crisslorio. Je sais aussi de source sûr que messire Legaste, Gilen, et mademoiselle Julia sont dans le coup, et j'ai pour preuve le fait qu'ils possèdent tous un anneau de rébellion qu'ils cachent à leurs domiciles, et plusieurs conversations, et correspondance qu'un confident. Messire Hugo encore fidèle à sa majesté m'a confié pendant qu'il feignait de faire partie du complot.

Le sieur Hugo dans le banc des accusés s'avança, et dit à voix haute pendant qu'il encaissaient le regard assassins des autres accusés.

Je soutiens ce que dit mon vieil ami Antoinin. Je me suis plongé dans cette affaire uniquement pour lui rendre service, et pour rembourser une dette envers lui. Messire Enerius, Legaste, Gilen, et mademoiselle Julia sont bien des traîtres, mais je n'ai pas pu apprendre grand chose d'autre car je me suis immiscé tardivement dans cette magouille vôtre grâce pour la révéler au grand jour.

Antoinin était donc triomphant en seulement un témoignage, et même si ce qu'il avait dit ne suffisait pas à condamner les neufs coupables. Il permettrait néanmoins de condamner 4 traîtres, et d'innocenter messire Hugo qui avait fournit une aide précieuse. Il ne restait plus qu'a s'occuper des 5 derniers accusés, et c'était le tour du rebelle, et de l’assassin.

Quand Crissolorio se tourna face au rebelle celui-ci se contenta de dire de façon calme.

Je me nomme Lugrus, et suis membre de la rébellion depuis déjà quelques semaine enfin était membre... Le rebelle fit un soupir avant de reprendre comme si de rien n'était. J'étais chargé d'exercer la fonction de messager, et de m'occuper de transmettre les ordres, et aussi de prendre en charge un chargement d'argent détournés avant de disparaître dans la nature. Enfin j'aurai pu si l'inspecteur ne m'avait pas fait arrêté pour me fouiller, et trouver l'anneau au passage. Il semblait avoir l'air d'hésiter un instant avant de continuer.

Crissolorio m'a convaincu de parler après m'avoir dit que si je n’obtempérerai pas je serait confier aux bon soins de vos bourreaux, et interrogateurs, et comme je tiens un minimum à ma vie je vais parler... Mes confidents sont messire Jean, et Ygus a qui je confiai les ordres, et qui devait me remettre l'argent bientôt. Je dispose bien entendu d'un ordre de mission qui le confirme. Mais je n'est pas d'autre informations car j'étais un membre récent de la rébellion sire, et l'on ne révèle pas tout à un messager...

Maintenant que cela était fait c'était au tour de l'assassin...
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeMer 19 Mar 2014 - 22:47

Finalement le noble Antoinin s’avança et prit la parole, son frère Enerius ayant été remit à sa juste place : celle de l’accusé. Fabius était curieux de ce qu’il avait à dire, d’autant plus que cette histoire manquait pour l’instant de véritables révélations. La corruption et autres étant monnaie courante non parmi les nobles seuls, mais d’une manière générale, dans le cercle des hommes riches de l’Empire. L’Empereur devait bien faire avec, car c’était d’eux dont venait une grande partie de la richesse du royaume.

Trois nouvelles personnes furent accusés. Et le témoin semblait disposer de preuves accablantes. Mais ce ne fut pas cela qui provoqua de vifs remous et quelques acclamations dans l’assemblée : non, ce fut sir Hugo, qui passa en quelques secondes du statut de presque condamné à celui de héro au service de l’Empire. Prêt à donner de sa personne et à salir son propre nom (la chose la plus importante pour un noble) pour faire justice. Malgré lui, Fabius ne put s’empêcher d’éprouver un certain respect pour le personnage.


Vous êtres trop modeste Hugo. Vous avez accomplit votre devoir là où beaucoup aurait préféré renoncer.

Le compliment du suzerain valut quelques applaudissements de la foule pour le sieur. Déjà, car il était de bon ton d’être toujours en accord avec le Roi, ensuite, parce qu’il était maintenant un homme fort de la cour. De même que ce serait probablement bientôt le cas d’Antoinin. Cependant, personne n’en était encore sûr, excepté le Borgne, qui avait d’or et déjà prévu de remettre les titres d’Enerius à son frère.

Ce fut alors le tour du rebelle. Celui auquel Fabius accordait le moins de confiance, après même l’assassin. Au moins ce dernier avait une certaine rigueur professionnelle. On ne pouvait en dire autant des tournes-casaques. Toujours à suivre le vent, sans aucune conviction. Néanmoins il fallait avouer qu’ils étaient très doués pour sauver leur peau.


Bien, je prendrai en compte votre témoignage Lugrus.

Le dit ordre de mission fut confié aux experts qui en validèrent très vite la conformité.

D’un geste du monarque, les six traîtres avérés furent menottés et emmenées (voir traînés pour certains) dans les cachots. Une telle scène n’émut pas grand monde, sauf peut-être les trois accusés restant, dont le visage avait pâlît et qui semblaient beaucoup moins confiant que quelques dizaines de minutes plus tôt. Au loin on pouvait d’ailleurs entendre Enerius, criant comme un forcené, là où ses compères d’infortune préféraient garder le peu de dignité qu’ils leur restaient dans le silence.


Non.. ! Vous, vous trompez… ! Je suis innocent..! Ne me touchez pas ! Traître, sale traître ! Je te tuerai mon frère, non, tu n’es plus mon frère ! Je te tuerai, chien ! Je vous tuerais tous ! Longue vie à Koren (la voix se tut d’un seul coup, visiblement, l’un des gardes, exaspéré, l’avait assommé).

Lorsqu’ils furent partit, le procès put reprendre. Fabius aurait pu continuer avec tout le monde, mais il préférait faire le ménage au fur et à mesure, histoire de bien montrer à quel point il était sérieux à tout les braves gens qui observaient et surtout à quel point il pouvait se montrer impitoyable. "Une main de fer dans un gant de velours" disait le dicton. Il voulait bien jouer les courtisans affables en apparence, mais au fond des choses : il demeurait d’une poigne intraitable... et il tenait à ce que personne ne l’oublie.

Si Antoinin et Hugo furent autorisés à rester, on reconduisit en revanche le rebelle en cellule. Un aménagement de peine serait prévu. De même que des conditions moins désagréable de détention, mais il n’y aurait pas de miracle. Pour personne.

Et l’assassin s’avança.


Il reste trois personnes dont il faut établir l’innocence ou la culpabilité. Dame Ylena, Messire Igern et le Baron Danorf. Avez-vous quelque chose à dire avant le passage du témoin ?

Mais les récents évènements avaient franchement refroidit les ardeurs des accusés et il semblât qu’ils préféraient tous s’en remettre au silence… et à l’indulgence du Dracos. Une erreur selon l’Empereur, car eusse-t-il s’agit du Néant lui-même qu’il n’aurait pas laissé ses proies s’échapper. La trahison ne méritait nul pardon et appelait un châtiment immédiat.

Soit, c’est donc à vous.
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeVen 21 Mar 2014 - 15:50

Si Crissolorio n'était pas du genre a rester en permanence de marbre il aurait sourit en ce moment même en voyant sa victoire éclatante qui était déjà annoncé pour lui. Un véritable triomphe pour un inspecteur comme lui, et une démonstration fulgurante de ses compétences qui lui promet déjà un bel avenir. Car après tout ce n'était nul autre que l'empereur en personne a qui il venait de faire bonne impression par son talent. Oui il venait déjà de jeter le prestige sur la personne, et son nom en abattant un magnifique coup de poker. Il n'y avait maintenant plus qu'a contemplé le spectacle, et surtout a conclure en beauté pour un baisser de rideau comme il se doit sur ce procès.

Les accusations d'Antoinin s'étaient avérées êtres à elle seul tout a faits fatales pour les accusés. Le noble déshérité, et son ami Hugo jouissaient déjà d'un juste triomphe devant le respect, et les acclamations qui leurs étaient portés, et qu'ils méritaient. A y réfléchir ces deux nobles venaient sans doute de démontrer grandement leurs valeurs à Fabius Kohan, et nul doute que celui-ci en bon dirigeant récompenserait comme il se doit d'aussi fidèles serviteurs... De plus ils seront sans doute de bon alliés pour Crissolorio, et de bonne foi en plus. Après tout quoi de plus idéal que le soutient de deux nobles de bonne vu dans la cour impériale pour un fonctionnaire comme lui? Oui il réfléchissait déjà d'instinct à toute les opportunités qui s'ouvraient déjà devant lui avec cette perspective...

En y pensant ce procès avait presque les allures d'une pièce de théâtre avec l'histoire des deux frères ennemis qui réglaient leurs comptes, et le retournement de situation que venait d'enclencher Hugo. Oui cette pensée plaisait bien à l'inspecteur qui se considéra presque pendant un instant comme le marionnettistes qui avait mit tout cela en place même si l'empereur avait aussi joué un grand rôle ainsi que le premier témoin, et messire Hugo.

Oui ce procès serait sans doute son plus grand succès, et il convenait d'en profiter comme un général profite de sa victoire à une grande bataille pour passer les bénéfices jusqu'au bout...

Encore quelques applaudissements de la part de tout les nobles, et bourgeois de la salle y compris l'inspecteur. Et Hugo quitta enfin le banc des accusés pour rejoindre celui des témoins, et donc des vainqueurs. Tout cela bien entendu après avoir reçu des louange de la part de l'empereur lui même ce qui en disait fort sur l'avenir prometteur de ce noble. Voilà donc une bonne chose de faite. On peut maintenant passer à la suite...

Maintenant s'était au tour de Lugrus le rebelle qui était ici surtout parce qu'il n'avait pas eu de chance, et maintenant ce dernier était obligé de retourner sa veste s'il espérait survivre. Sans doute qu'il le faisait par lâcheté, mais aussi avec une certaine dose de sagesse, ou d'égoïsme selon les points de vue... En tout cas ce rebelle représentait un solide atout pour l'inspecteur, et il avait à lui seul compromis trois nobles, et permit à l'empereur de condamner ces derniers. Encore une victoire même si un peu moins prestigieuse elle en restait quand même réjouissante vu que le plus dur avait été accomplit pour Crissolorio...

De plus il n'avait pas simplement fait arrêté des nobles traîtres, mais il avait aussi aider à redorer le nom d'un noble déshérité, et à décupler le prestige d'un autre, et à faire enfermer un rebelle au passage même si c'était plus des conséquences appréciables que le véritable objectif qu'il visait dans cette affaire... C'est quand même assez appréciable néanmoins pour quelqu'un d'ambitieux comme lui.

Ensuite l'empereur procéda à un petit nettoyage appréciable par le fait qu'il servait d'exemple, et permettait à l'inspecteur de concentrer facilement son attention sur ses trois derniers adversaires qui semblaient avoir perdu tout espoir de vaincre maintenant... Oui en plus du fait qu'ils voyaient devant leurs yeux leurs défenses s'envolait avec Enerius qui était emmené en cellule, et qui venait d'un seul coup de révéler sa culpabilité avec bien peu de dignité... Curieusement Crissolorio ressentit presque de la pitié envers le nobliau qui venait d'être assommé, mais bon celui-ci avait trahis, et il méritait donc le châtiment que lui administrerait sa majesté.

Pendant ce temps là Antoinin souriait en voyant son triomphe, et il laissa perler une larme sans doute en souvenir de toute les souffrances qu'il avait enduré dans son exil. Grand bien lui en fasse car maintenant il avait retrouvé sa dignité, et peut-être même plus encore, et Antoinin serait sûrement très reconnaissant envers l'inspecteur ce qui est fortement appréciable pour l'avenir...

Après cette petit démonstration de l'autorité de l'empereur le procès pu recommencer sur de bien meilleures base pour l'attaque. Au passage le rebelle aussi avait était reconduit dans sa cellule après les condamnés ne laissant que l’assassin qui s'avança de manière inflexible pour témoigner à son tour.

Avant que le tueur ne parle l'empereur demanda aux accusés si ceux-ci avaient quelques choses à rajouter avant, mais ces dernier n'osèrent pas se prononcer, et lorsque Fabius Kohan lui laissa le champ libre l'assassin parla d'une voix à la fois calme, froide, et dérangeante.

Messire je ne vous apprendrez rien en disant que j'ai été engagé par le baron Danorf pour vous assassinez vôtre majesté comme l'a précisé indirectement l'inspecteur. J'ai était contacté pour cela par le sire Ygern qui est un bon client de la guilde du souffle d'ailleurs. Il laissa un petit silence s'installer avant de glisser de manière vicieuse. Comme pour l’assassinat de son père, et de son frère qui a fait mystérieusement de lui le seul héritier de sa famille il y a quelques années... Il compléta avec un sourire inquiétant. C'est moi qui m'en suis chargé personnellement.

Allez au vif du sujet. Qu'avez vous à dire pour dame Ylena? Dit l'inspecteur pour le ramener à l'ordre.

J'ai passé 15 années de ma vie dans la guilde du souffle, et je commence à me faire vieux pour ce métier... Peut-être est-il temps que je prenne du repos. A l'origine cela devait être une manière de conclure ma carrière en beauté. Surtout que le plan avait bien été ficelé... Néanmoins je n'ai pas pu faire cela vu que l'on ma arrêté bien avant. Dit le tueur avec deception avant de reprendre.Néanmoins je ne suis pas venu ici que pour dénoncer 2 traîtres stupides à la couronne, mais pour honorer une dernière volonté... Avec le bonjour de mademoiselle Ylena inspecteur. Qui a oublié de me préciser de ne pas révélé son identité. Finit-il avec un ton sournois.

A peine dit-il cela qu'un garde essaya de la maîtriser, mais l’assassin le bouscula avant de récupérer le couteau qui était en possession du dît militaire avec habilité malgré ses menottes.

Occupez vous de lui! Vociféra l'inspecteur avec autorité pendant que les gardes dans la pièce armés d'arbalètes mirent en joue le tueur.

Celui-ci semblait vouloir essayer de lancer le couteau en direction de Crissolorio qui se contenta de se jeter à terre pendant que la lame frôla sa gorge de peu... Un peu plus, et il serait mort! Heureusement qu'il avait encore des réflexes.

L'assassin avant même d'avoir pu retenter son coup reçut en réponse une volée de carreau d'arbalète qui se planta dans de multiples endroits de son corps. Le tueur s'écroula vite au sol, et sans vie après ce court incident...

C'était passé de peu. Dit Crissolorio avec calme en se relevant puis en s'inclinant devant sa majesté impériale malgré ce qui venait de se passer.

J'aimerai ajouter aux accusations vôtre altesse la tentative d’assassinat sur ma propre personne. Même si je pense que cela est plus symbolique qu'autre chose...
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeSam 29 Mar 2014 - 23:24

Cet assassin ne lui disait décidément rien qui vaille. Une sentiment que partageait apparemment les lames noires, car ces dernières resserrèrent les rangs autour de son impériale personne. Les gardes impériaux quant à eux veillaient sur les accusés, l’inspecteur… et le dit témoin. Lequel était beaucoup trop sûr de lui. Un orgueil qui ne ressemblait guère à un homme repentit, mais plutôt à celui qu’un voyou préparant un quelconque mauvais coup.

Néanmoins le témoignage en lui-même était important. Il impliquait déjà les deux hommes, lesquels avaient le regard vide, partagés entre la résignation après tant de revers, et le choc psychologique inhérent à toute cette histoire. C’était des personnages puissants, qui ne s’étaient clairement pas attendus à se retrouver dans ce genre de situation, jugé comme les derniers des vauriens.

Fabius nota la déception dans le ton du témoin, et ses muscles se tendirent, prêt à tout. Néanmoins il fit l’effort de garder un visage serein et calme. Il incarnait l’Empire, et le pouvoir temporel des hommes. Il ne pouvait se permettre de paraître aux abois, ou même seulement inquiet. Non, il se devait d’être majestueux en toute circonstance. Finalement il donna le nom de Dame Ylena et passa à l’action.

Cela aurait peut-être pu réussir. Une tentative désespérée qui aurait probablement été couronnée de succès si l’assassin avait été meilleur comédien. Mais son discours avait mis tout le monde sur ses gardes et lorsqu’il attaqua, ils étaient prêt. Il ne put faire qu’une seule tentative avant d’être aussi criblé de carreaux d’arbalète qu’une vulgaire pelote d’épingles. Quel fin misérable pour un membre de cette illustre guilde ! Le Borgne espérait qu’elle ne lui en tiendrait pas rigueur, il avait déjà assez d’ennemis comme ça.

Cela étant dit, l’Inspecteur avait une fois de plus prouvé sa valeur. Sa réaction et son attitude témoignait d’une personnalité qui ne se laissait clairement pas marcher sur les pieds. Il avait grand besoin d’interlocuteurs de qualité, et il venait de trouver une perle rare. Calme et respectueux du protocole alors même qu’on venait d’attenter à sa vie. L’air de rien, il forçait tout de même le respect.


Majesté ! Je proteste ! La parole d’une vermine ne valait déjà pas grand-chose ! Mais voilà qu’elle tente de vous nuire en pleine audience ! Un cadavre ne saurait faire condamner des membres de la noblesse !

C’était Dame Ylena qui avait prit la parole. Une belle femme qui le savait et qui usait de ses charmes sans vergogne. Cependant, il en fallait plus pour impressionner l’Empereur, qui avait joué à ces petits jeux avec la plus belle créature du continent. Valentine Kohan. Après elle, toutes les autres apparaissaient comme fades. Du reste, il commençait à en avoir assez de toute cette mise en scène. Il était grand temps de passer au troisième acte de cette tragi-comédie.

Silence.

Le maître de cérémonie frappa trois fois de son bâton contre le sol marbré de la salle. Le bruit fit cesser toutes les conversations qu’avaient créés cet incident. Se levant, le roi des hommes s’adressa à tout le monde, la voix forte et entraînante, son totem sublimant sa volonté.

Mes amis ! Je déclare les dix accusés coupables ! Coupable de détournement, de corruption, de complot et de trahison envers l’Empire ainsi que de tentative d’assassinat sur ses représentants ! En conséquence de quoi, ils sont tous condamnés à la peine capitale ! Ils seront mis à mort lors des Jeux d’ouverture de l’arène de Gloria, dans cinq jours à compter de celui-ci !

Un tonnerre d’applaudissement suivit sa déclaration.

Je décrète ici et maintenant, de par l’autorité qui est la mienne, que le noble Antoinin récupère l’héritage lésé par son frère. Et que tous les titres, terres et sujets possédés par les traîtres seront divisés entre celui-ci et le noble Hugo, qui m’a si bien servit.

Les deux nobles s’inclinèrent, réjouit, tandis que le public continuait toujours d’applaudir. Non loin de là, les gardes emmenaient les derniers accusés, auxquels plus personne n’accordait d’attention.

Ces deux nobles, ainsi que l’Inspecteur d’État, Crissolorio d’Ostiz, sont conviés à assister à ces Jeux en ma présence, dans la loge impériale de l’arène !

Si l’honneur était déjà grand pour des nobles, il était immense pour un bourgeois, et ceux qui se trouvaient là redoublèrent d’acclamations. Quant aux nobles, ils ne pouvaient nier le succès de celui-ci, d’autant plus qu’en offrant des récompenses aux nobles, mais pas à l’Inspecteur, le souverain respectait la hiérarchie. Bien sûr, le plan de Fabius était plus complexe, mais il était inutile qu’il en fasse étalage trop tôt.

La séance est levée !

***

Après le siège, il n’avait pas été difficile de trouver un endroit où caser l’arène voulut par Fabius. Non pas que la ville eut subie des destructions, mais beaucoup de logements avaient perdus leurs propriétaires et s’étaient retrouvés vides. Un pâté de maisons avait donc été rasé et quelques semaines plus tard s’élevait un somptueux monument capables d’accueillir dix mille hommes. La construction avait demandé énormément de main d’œuvre, ce qui avait permit d’embaucher tous les va-nu pieds disponibles réduisant par la même occasion la criminalité à son plus bas niveau depuis le tout début des troubles, quatre ans plus tôt.

Rien d’étonnant, donc, à ce que le souverain de l’humanité affiche un air satisfait. Il avait accueillit quelques minutes plus tôt les deux nobles : Antoinin et Hugo, ainsi que Crissolorio. En compagnie d’autres fidèles qui avaient mérités leur place en ce lieu privilégié, ils assistaient à l’orchestre qui entamait les réjouissances. Partout, les citoyens de Gloria criaient leur plaisir et tapaient dans leurs mains. Puis la musique s’acheva, laissant place au discours du suzerain. Faisant signe à l’Inspecteur de le suivre, Fabius s’avança vers la rambarde. Tout le monde pouvait le voir et l’entendre d’ici, le bâtiment avait été construit pour.


Mes frères et mes sœurs ! Regardez autour de vous ! Voici ce que nous avons accomplit ! Voici ce dont est capable le génie humain ! Une seule question demeure : méritez-vous cette arène ? Vous nourrirez-vous du fruit de vos efforts ?

Le tonnerre eut fait probablement moins de bruit que le hurlement d’approbation qui suivit cette question somme toute très rhétorique. En orateur avisé, le Borgne attendit qu’il retombe avant de poursuivre.

Mais avant que nous entamions les réjouissances… Sachez que les prisonniers que vous allez voir sont des traîtres, ayant attenté à ma vie et à votre sécurité ! Un seul homme s’est dressé contre leurs plans… permets-moi, peuple de Gloria, de te présenter Crissolorio d’Ostiz !

Nouvelle salve d’acclamations et d’applaudissements.

Vous me connaissez, vous savez que contrairement à d’autres, j’ai le plus grand respect pour vous, qui êtes le fondement même de l’Empire ! C’est pourquoi le Grand-Prévôt que j’ai nommé à Elena n’était qu’une roturière ! Et c’est pourquoi, en ce jour de fête, je nomme Crissolorio, et bien qu’il soit seulement bourgeois, Grand-Trésorier de l’Empire ! Acclamez-le comme il se doit !

Et de fait, le petit peuple, toujours très content dès lors qu’il s’agissait de faire un pied de nez à la noblesse, fit un accueil triomphal au nouveau nommé. De même que les loges bourgeoises, ravit de voir l’un des leurs promeut au plus hautes fonctions. Des loges nobles, en revanche, ne provint que des applaudissements polis.

Chuchotant dans l’oreille de son nouveau trésorier, Fabius lui dit :


A vous de lancer les Jeux et d’annoncer le programme : d’abord la pendaison des traîtresses, puis le combat des traîtres contre les loups et les chiens sauvages à l’aide d’une simple épée.

Ceci dit, l’Empereur rejoignit son siège, laissant l’ancien Inspecteur de débrouiller avec la foule. Tout nouveau poste venait avec des responsabilités, autant que ce dernier en prenne tout de suite conscience.
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MessageSujet: Re: Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Flashback : Affaire d'Etat tout un fatras. (pv Fabius Kohan) [TERMINE] Icon_minitimeDim 30 Mar 2014 - 20:42

Après ce petit coup d'éclat le procès put heureusement reprendre tranquillement son cours... Là prochaine fois Crissolorio se souviendra qu'il ne faut jamais amener un assassin à un procès si l'ont tient à sa tête, ou simplement penser à le ligoter de la tête au pied pour que celui-ci ne fasse pas des siennes car là ça s'était joué de peu pour l'inspecteur qui avait faillit bouffer les pissenlits par la racine. Heureusement d'ailleurs cet assassin avait était vite arrêté ce qui arrangeait plutôt le cas de l'inspecteur, et pas qu'un peu...

Néanmoins le témoignage de ce "malandrin" avait permit de condamner deux des trois derniers accusés restants, et par la suite la noble dame qui avait été mise dans une fâcheuse situation par la petite révélation du meurtrier...

Deux des derniers nobles restèrent dignes devant leurs sorts qui était dorénavant scellé ce qui était tout a fait respectable, et compensait un peu le fait que ces derniers étaient des traîtres qui allaient sans doute bientôt goûter à la potence... L'inspecteur aurait à la limite préféré une décapitation pour eux qui aurait été une mort bien plus indulgente, mais après tout le roi est maître...

D'ailleurs Fabius Kohan était resté de marbre comme Crissolorio malgré la petit retournement de situation, et même si le mérite en était moindre pour l'empereur cela convenait parfaitement à un dirigeant de sa trempe, et c'était cela après tout que l'on attendait de la part du souverain suprême du peuple humain. Un homme calme, fort, imposant, et surtout qui inspirait le respect. Et il semblerait que l'empereur est tout a fait compris ce qui démontrait encore son grand talent de dirigeant.

D'ailleurs pendant un instant Crissolorio se demandait pourquoi l’assassin n'avait pas tenté de s'en prendre plutôt à l'empereur avant d'essayer de tuer Crissolorio... Mais la réponse était simple en faîte car après tout le roi était entouré de garde comme Valentine Kohan est entouré de ses amants, et même si l'inspecteur était aussi protégé il l'était en tout cas moins que le souverain donc une cible plus tentante, et accessible. Le tueur avait donc du conclure qu'il valait mieux visait moins haut pour avoir plus de chances de réussir même si au final il avait raté son coup donc ça revenait au-même...

Crissolorio d'ailleurs s'était aperçu qu'il avait laisser une bonne impression aux regards qui se tournaient vers lui, alors qu'il restait simplement calme même malgré ce qui venait de se passer... Cela était assez comique à y réfléchir car l'inspecteur était quand même félicité pour quelque chose qui lui était naturel (le calme) donc cela lui donnait moins de mérite, mais restait quand même assez plaisant malgré tout.

Bien entendu la noble dame Yliena ne se laissa pas faire car elle venait de se faire évincer juste à l'instant, et elle protesta donc dans l'espoir vain que l'empereur prendrait en compte ses paroles. Crissolorio lui même n'y porta aucun intérêt car il savait que la victoire lui était déjà acquise.

D'ailleurs sa majesté le confirma vite fait quand celle-ci ordonna immédiatement le silence. Constat que la sentence avait déjà était décidé, et qu'il ne restait plus qu'a prononcer celle-ci car le reste n'était que fioriture d'apparat pour embellir ce procès. L'inspecteur savourait déjà sa victoire en silence car il savait bien qu'il venait d'accomplir quelque chose qui propulserait sa carrière bien en avant. Peut-être même une promotion qui sait? Non ça ce n'était pas sûr, mais dans tous les cas avoir attiré sur lui l'attention, et la bienveillance de Fabius Kohan était déjà un grand pas en avant pour sa propre personne.

L'empereur frappa trois fois le sol de son bâton signe que le procès était dorénavant clos, et nul n'ignorait maintenant qui était le vainqueur de cette "affaire"! Les accusés restaient silencieux comme toute le reste de la salle, et l'inspecteur... Puis Fabius Kohan s'exprima avec l'autorité royale qui le caractérisait.

Les accusés étaient donc bien condamner, et à mort de plus. Sauf le sire Hugo bien entendu qui avait prouvé son innocence bien avant, et Crissolorio nota avec satisfaction le fait que l'empereur avait pris en compte la tentative d’assassinat sur sa personne. Il prit aussi note du fait que l’exécution aurait lieu à l'ouverture de l'arène de Gloria dans 5 jours. A cette idée l'inspecteur était un peu hésitant car il n'aimait pas l'idée de voir des combats d'arène a cause de son hémophilie, mais bon ce n'est qu'un détail après tout...

Après les applaudissements qui suivirent tout naturellement cette déclaration du monarque le constat était maintenant fait, et il était temps de passer aux récompenses qui seront offertes aux "loyaux" serviteurs de l'empire.

Et ce n'était rien de moins que la remise de l'héritage d'Enerius à Antoinin ce qui réjouissait déjà fortement ce dernier qui était du coup entièrement acquis à la cause de son altesse grâce à cela, et la remise des sujets, et des terres possédés par les traîtres à Hugo, et Antoinin ce qui faisait une bonne nouvelles de plus pour ces derniers, et sans doute un moyen utile de montrer au peuple que l'empereur était généreux envers ses loyaux sujets...

Le public se réjouit naturellement de cela pendant que les coupables étaient amenés dans leurs cellules.

Pendant ce temps Fabius Kohan proclama le fait que les deux nobles, et l'inspecteur auront l'honneur d'assister aux jeux en la présence du monarque ce qui était un grand honneur qui était fait à sa personne, mais qui ne fit qu'a moitié plaisir à Crissolorio. Pour la simple, et bonne raison qu'il n'aime pas du tout la violence des combats, mais bon ce dernier s'inclina pour remercier sincèrement son altesse avant que la séance ne soit levé sur une victoire de sa personne.

5 jours plus tard :

Le jour tant attendu était enfin arrivé, et Crissolorio était en première loge dans la loge de l'empereur. Mauvais jeu de mot... Il y avait aussi Antoinin, et Hugo qui étaient radieux bien entendu au vu de ce qui s'était passé il y a quelques jours seulement, et ils semblaient tous deux ravi de pouvoir assister au spectacle de l'arène. Crissolorio était l'un des rares bourgeois dans cette loge, et il semblait presque être l'invité d'honneur après l'empereur bien entendu ce qui gonfla bien sa fierté qui commençait déjà à atteindre des sommets jamais égalés...

Pendant ce temps là la foule joyeuse applaudissaient heureuse pour le spectacle spectacle qu'allait lui offrir Fabius Kohan ce qui était tout a fait compréhensible même si un peu barbare au vu de la nature du spectacle... Pendant ce temps une musique résonnait pour annoncer le discours de l'empereur qui appela l'inspecteur pour que celui-ci le rejoigne pour le discours.

Puis le discours politique commença, et il était somme toute assez bien trouvé même si un peu banale au final, mais après tout il est dur de faire quelque chose d'exceptionnel avec un discours, et l'on pouvait donc dire que les mots de Fabius Kohan étaient assez bien trouvés pour ma situation ce qui est assez démonstratif des talents d'orateur de ce dernier. D'ailleurs l'ovation de la foule le démontrait bien car celle-ci hurlait à pleine voix son approbation avant de laisser un petit silence s'installer pour que sa majesté puisse continuer...

Puis vînt enfin la partie intéressante du discours! Fabius Kohan mit en avant Crissolorio, et les faits que celui-ci avait accomplit pour sa grâce. Ce dernier fier de cela se contenta de s'incliner doucement en signe de modestie pour paraître encore plus sympathique, et il rajouta donc calmement par dessus après que les acclamations de la foule furent terminés.

Merci vôtre majesté, mais je n'ai fait que mon devoir après tout.

Puis enfin juste après vînt la grande nouvelle! Crissolorio est nommé Grand Trésorier de l'Empire! Quel consécration, et fierté pour l'humble inspecteur qui venait de ce fat d'être hissé à l'une des positions les plus importantes de l'empire. le peuple l’acclamait, et la nouvelle lui décrocha même un petit sourire qu'il afficha pendant quelques instants avant de reprendre son air dur habituel.

Les acclamations de la foule vinrent porter son triomphe qui était éclatant, et Crissolorio était plus que satisfait de lui-même en cet instant.Nul doute que ses enfants le seraient aussi en apprenant le nouvelle. Leur vieil teigne de père est devenu l'un des hommes les plus importants de tout le continent quel bonne nouvelle!

Bien entendu après la promotion viennent les responsabilités, et Fabius Kohan ne se fit pas attendre pour léguer celle-ci à l'inspecteur. Ces dernières consistaient pour l'instant à annoncer le programme des jeux, et lancer ces derniers bien entendu...

Crissolorio s'avança donc devant l'estrade, et il commença à parler à haute voix pendant que la foule l'écoutait, et que l'empereur allait se reposer.

Peuple de Gloria! Le jour de l'inauguration des jeux est enfin arrivé. Sa majesté nous abreuve de ces faveurs en nous apportant ce magnifique spectacle. Remercions là pour cela. Bon il était un peu hypocrite en disant "magnifique spectacle" (il n'aime pas les combats à mort), mais bon il fallait bien encourager la foule.

Et cette dernière d'ailleurs poussa encore une acclamation en faveur de l'empereur avec que le Trésorier ne reprenne calmement.

Nous ouvrirons d'abord le spectacle avec la pendaison des traîtresses avant de passer au vif du sujet avec le combat des traîtres contre des bêtes sauvages. Que le spectacle commence!

hrp : C'est la conclusion :p ?
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