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La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).



 
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Les marcheurs TERMINE

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MessageSujet: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeMar 3 Mar 2015 - 18:00

PREMIER TOUR

Composition du groupe 1 et tour de jeu prévu (peut changer à tout moment) :

Kylian
Esmelda
Cynoë
Moëbius
Christan
Dawan
Fabius


Ici, lien du sujet de suivi

Contexte de base : ce groupe est arrivé le 16 septembre à la tombée de la nuit. Il a été accueillit par Edwyn qui a annoncé que le seul moyen désormais de sauver le monde, est de sauver Néant. Le cœur de celle-ci a été volé par une créature enfermée sous le royaume vampirique et que l'on connaît sous le nom de Vraorg le Blanc. Il faut déchirer sa chair afin de récupérer le cœur volé qui bat en lui. De cette façon, l'Esprit Aîné retrouvera son équilibre et renoncera à la destruction du monde. Edwyn a néanmoins était très clair, il a fait venir de très nombreux Marcheurs car il ignore qui sont les élus de la Prophétie. Eux seuls ont une chance face à Vraorg, il faut espérer qu'ils soient dans le lot et que les victimes ne seront pas trop nombreuses...
Edwyn reste en arrière afin d'accueillir les prochains arrivants. Il promet de venir rejoindre les Marcheurs dès qu'il le pourra. En attendant, ils devront se débrouiller... Il leur offre tout de même un cadeau à chacun qui devrait les aider...


Evénement : chaque joueur reçoit une pierre précieuse à porter en collier. De couleur verte pour les elfes, bleue pour les hommes, rouge pour les vampires et noire pour les dragons. Elle effacera leurs besoins vitaux pendant tout le temps de leur aventure (faim, soif...) sans conséquence pour leur santé.

Ceci étant fait, les Marcheurs s'engouffrent en silence dans le royaume vampirique via la petite entrée secondaire connue par Kylian... Il sera leur guide au moins pour le début du parcours.

Bonne chance à tous.



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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeMar 3 Mar 2015 - 18:02


Lancé de dés :

Résultat supérieur à 5 : l'arrivée discrète se passe bien
Résultat inférieur ou égal à 5 : l'arrivée discrète se passe mal
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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeMar 3 Mar 2015 - 18:02

Le membre 'Dracos Honoris' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeMer 4 Mar 2015 - 19:00

Sauver Néant, rien que cela. Ils devaient sauver l'Esprit en vertu duquel une armée d'envahisseurs venus d'au-delà des mers avait débarqué sur Armanda pour en détruire son bien le plus précieux, aussi connu sous le nom de magie. Ils devaient sauver l'Esprit qui oeuvrait en ce moment même à la destruction de leur monde : pour justement éviter que ces funestes présages n'aboutissent, ils devaient sauver celle qui souhaitait leur destruction. Cherchez l'erreur. Et pourtant, aussi invraisemblable et contre-intuitif cela pouvait-il sembler, Edwyn venait bel et bien de leur confier pour mission d'aller explorer les profondeurs du royaume vampirique pour arracher le coeur encore battant d'un Esprit Supérieur, rien de moins, à la cage thoracique d'une créature répondant au nom de Vraorg. Facile, non ? Probablement trop en vérité, mais sans doute était-ce pour cette raison que parmi tous ceux qui participeraient à cette quête, seuls quelques élus pourraient prétendre avoir une chance de réussir. Et si l'un de ces élus, dont on ignorait jusqu'à l'identité faut-il le mentionner, devait pour une raison ou une autre ne pas atteindre le repaire de ce Vraorg... et bien le rideau tomberait sur cette belle histoire que fut le continent d'Armanda. Rassurante perspective s'il en était, vraiment, à tel point que même un utopiste aussi convaincu que pouvait l'être Kylian n'était pas certain d'avoir assez d'espoir en lui que pour aborder cette quête avec enthousiasme. En fait, à mesure que le mystérieux ''Voyageur'' leur avait expliqué ce qu'il attendait d'eux, il avait semblé de plus en plus tentant, voire raisonnable, de simplement s'asseoir sur une pierre pour y ruminer des mots tels que : on va tous mourir. Dès lors, pourquoi ne profiteraient-ils pas simplement de leurs dernières heures tant qu'ils le pouvaient encore, plutôt que de s'engouffrer dans de sombres galeries dont ils ne ressortiraient vraisemblablement jamais ? La réponse à cette question, Kylian la trouva dans la seule chose qui avait toujours su le convaincre de continuer à avancer, même lorsque comme aujourd'hui, il lui semblait si tentant de simplement abandonner : le regard que la princesse posait sur lui. Aussi infimes soient leurs chances de réussir, tant qu'elle serait là pour croire avec lui, il n'était rien qu'il ne tenterait. Aussi désespérée la situation pouvait-elle sembler.

Lorsqu'Edwyn termina ses explications et remit à chacun des individus présents un collier enchanté, Kylian laissa son regard parcourir l'hétéroclite petite troupe qui se tenait rassemblée autour de leur commanditaire. Il y en avait vraiment pour tous les goûts : un dragon et son lié elfique, tous deux partisans de la rébellion, un empereur illégitime, un baptistrel dont on ne savait pas vraiment dire s'il savait ce qu'il venait faire là, et même un alayien qui aurait certainement déjà été tué si Edwyn n'avait clairement fait savoir que tout candidat à la libération du coeur de Néant était un potentiel élu. Enfin et bien entendu, une princesse humaine accompagnée de son jeune lié d'écailles et du renégat vampirique en compagnie duquel ces deux derniers étaient arrivés jusqu'ici. Pas vraiment un groupe de fidèles et heureux compagnons donc, que du contraire, il semblait même très facile de les imaginer s'entre-tuer sitôt que le Tarenth leur tournerait le dos.

Par chance, à moins que l'on ne put parler de miracle, la troupe se mit en marche et parvint à accomplir une première centaine de mètres, certes dans une ambiance froide et tendue, mais sans que les épées et autres boules de feu ne jaillissent de part et d'autres. Toutefois, lorsque l'entrée principale des galeries se profila devant eux, Kylian se risqua à prendre la parole pour rompre le silence qui régnait :

« Mieux vaut éviter la galerie centrale, je connais un chemin détourné. »

Les regards qui se tournèrent dans sa direction lui firent rapidement comprendre que quelques explications complémentaires quant à la raison pour laquelle il s'octroyait ainsi le rôle de meneur ne seraient pas superflues.

« Je vivais... survivais... dans ces galeries bien avant la naissance de la plupart d'entre vous. J'en connais les pièges et les dangers, croyez moi, ils sont bien plus nombreux que vous ne pourriez le penser : si aucune armée ne s'est jamais risquée à s'y aventurer, ce n'est pas sans raison. »

Etait-il parvenu à les convaincre ? Difficile à dire mais après tout, aucun d'eux n'était prisonnier alors s'il était vraiment trop difficile pour eux de suivre les conseils d'un vampire, ils en assumeraient les conséquences. Pour sa part, Kylian s'engagea sur un sentier secondaire et constata avec satisfaction que tous semblaient finalement avoir jugé préférable de suivre les pas du vampire. Au moins, il n'aurait pas à assommer un potentiel élu pour lui éviter de finir entre les crocs d'une quelconque créature des ombres. La marche se poursuivit ainsi, jusqu'à ce que se profile dans la roche une faille qui paraissait s'enfoncer profondément dans l'obscurité souterraine.

« Il s'agit du passage dont je me suis servi lorsque je me suis exilé, il mène directement dans la grotte qui tenait lieu de prison pour nos... réserves alimentaires... C'est l'un des couloir les plus profondément enfui du royaume. »

Non pas qu'il se sentit obligé de jouer les guides touristiques, mais mieux valait pour chacun savoir ce vers quoi il les menait et les raisons pour lesquelles il avait choisi cette entrée plutôt que l'un des accès principaux.

« A présent, nous entrons de plein pied sur l'ancien domaine vampirique : vous ne dites plus un mot, vous marchez là où je marche, et surtout, vous ne touchez à rien. »

Son regard glissa brièvement sur les écailles bleutées du dragon qui les accompagnait tandis qu'il poursuivait :

« Vous risquez de vous sentir un peu à l'étroit, noble dragon, mais dans la mesure du possible, prenez garde à ne pas laisser frotter vos écailles contre la pierre, le bruit nous ferait rapidement repérer. »

Enfin, son attention se porta sur l'alayien en armure :

« Quant à vous, tâchez de modérer le vacarme que votre armure provoque à chacun de vos pas, les sons portent loin dans les galeries et ce qui nous y attend a l'ouïe fine. »

Ses dernières recommandations faites, le vampire fut le premier à s'engager dans le souterrain, s'étonnant de la facilité avec laquelle il reconnut le dédale qu'il avait jadis emprunté en compagnie des trop rares prisonniers humains qu'il était parvenu à délivrer lors de sa fuite. Le début de cette lente descente vers les profondeurs se déroula relativement bien, jusqu'à ce que l'oreille du vampire ne se tendit brusquement. Un imperceptible crépitement, tel fut le seul signe annonciateur de la bourde monumentale que venait de commettre l'un de ses compagnons. Il leur avait pourtant bien dit de ne toucher à rien, mais non, il avait fallu que le petit elfe baptistrel se sente l'obligation de caresser le pied d'une statue du bout de son doigt boudiné. Pour s'offusquer de la poussière qui s'y était accumulée, sans doute ? Qu'importe en vérité, l'essentiel pour l'instant était de se concentrer sur les conséquences et non les causes de ce qui allait suivre. Et cette fois, seuls les réflexes du vampire lui permirent de réagir pendant la fraction de seconde qui précéda l'explosion, ses jambes projetant son corps sur celui de la princesse qu'il entraîna dans sa chute, hurlant au reste de l'expédition :

« A terre ! »

Dans la seconde qui suivit, l'air de la galerie s'embrasa, noyé par le torrent de flammes qu'y déversa brutalement le sort de protection. Et ce n'était là que le moindre de leur soucis : à peine le feu se fut-il consumé qu'un sifflement strident se fit entendre, répercutant son écho dans la moindre galerie du royaume vampirique. A supposer qu'un occupant des lieux ne fut pas déjà informé de leur présence, tel serait à présent le cas. Un juron effleura les lèvres du renégat vampirique tandis qu'il se relevait, exhortant ses compagnons à en faire autant et surtout, à ne pas s'attarder plus longtemps ici.

« Ceux qui sont encore vivants peuvent commencer à courir, d'ici peu, il fera vraiment très malsain ici ! »

Et mieux valait pour eux ne plus être là pour découvrir en quoi.


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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeJeu 5 Mar 2015 - 20:17

La fin du monde. Cela ne pouvait être vrai. Pas aujourd'hui, pas maintenant, pas de cette façon. Pas en sombrant dans le Néant et l'oubli.
Mais le message que leur envoya le voyageur venu de loin ne laissait guère à penser une autre fin. Mais pour la princesse cela était tout simplement impossible et elle se refusait à pareil fin. Non, tant qu'il restait des personnes debout pour tenter d'enrailler cette fin, la vie était encore là, palpitante. Le Néant n'avait pas encore vaincu. C'est donc naturellement que la jeune femme décida de se rendre vers l'est de l'empire. Le lac noir. Rien que d'y penser la jeune femme en tremblait. Elle s'y était aventurer il fut quelques temps, bien lointain. Et la princesse avait espéré ne pas réitérer l'escapade. Mais cette fois-ci, elle ne serait pas seule. Son lié serait avec elle. Cette fois-ci, il lui avait bien fait comprendre que le laisser loin d'elle était chose impossible. Leur lien ne cessait de se renforcer et les échanges entre elle et le petit saurien. Bien plus clairs, bien plus limpides, des mots, avec des sensations beaucoup plus déterminées. Plus la vague impression de. Et cela renforçait la détermination d'Esmelda de se rendre auprès de ce voyageur qui n'avait cessé de hanter ses rêves durant un temps. Il annonçait la fin d'une ère mais en était-il l'investigateur ou bien vraiment celui qui chercherait à les aider, à sauver cette terre ? Et trouverait-il ce Vraorg, arriverait-il à le vaincre, du moins à le raisonner ? Lui et Néant.

Le voyage se fit de façon rapide et … fascinante. Ou c'était bien le mot. Extraordinaire. Voler. C'était une expérience tellement impressionnante, tellement incroyable que la princesse avait hâte que d'une chose, pouvoir le faire avec son lié. Apeurée au départ, et un peu gênée de se trouver ainsi sur le dos de Skade, tout ceci s'envola bien vite une fois au delà des arbres, pouvant presque touchée les nuages, Esmelda regardait le monde vu d'en eux en ne cessant de s'émerveiller de chaque détail de son empire. Oui rien que pour cela, elle se devait de le défendre, de revoir encore plusieurs fois le soleil se coucher sur les plaines. Pour cela, pour son lié, et pour Kylian. Ils avaient encore toute une vie à vivre tous les deux, et ce n'était pas une créature étrange et un esprit qui allaient l'en empêcher. Tant qu'elle serait debout, elle se battrait. Même avec ses faibles moyens.

L'arrivée dans ce lieu se fit par la douceur de Skade avant de se sentir jeter dans la gueule du lion. Le lieu était pour elle désolation, sombre, froid. Tout en ce lieu était sombre dégageant une odeur de mort. Lieu de vie des vampires, la princesse ne put que comprendre qu'ils aient voulu en sortir. Et la tombée de la nuit ne faisait que renforcer cette impression de mal être que ressentait la princesse. Essayant de ne pas inquiéter plus son lié que nécessaire, la princesse essaya de lui faire passer le message que tout irait bien tant qu'ils seraient ensemble.
Le voyageur les accueillit en parfait maître de cérémonie. La princesse ne put que le dévisager du regard. Il avait hanté tant de nuit ses rêves, distillant tant de questions à son égard. Les aidait-il réellement ou les amenait-il à la mort ? La princesse ne dit mot quand l'homme lui donna un pendentif. Il pensait à tout. La princesse passa le sien autour du cou pour ensuite faire de même à son petit lié.

« -Avec ça mon petit lié, inutile de croquer qui que se soit. »

La princesse se retourna pour regarder son cousin. En effet l'empereur des Hommes les accompagnait. A la plus grande joie de la princesse. Même si le côté maître mage et l'esprit pratique de son cousin seront sûrement bien utile. La présence du gentil chanteur elfique, de son ancien fiancé et de son lié par contre la rassurait grandement. Car Vraorg n'était pas la seule menace aux yeux de la princesse. Son cousin, mais aussi l'homme en armure, qui s'avérait être un alayen.

Kylian prit la tête de l'expédition. Après tout, il était celui qui connaissait mieux les lieux et Esmelda s'en remettait à lui. En un regard, la princesse lui fit passer l'inquiétude qu'elle avait aussi à le savoir revenir sur ces lieux. Lieux d'un passé difficile. Est-ce pour cela que Kylian leur faisait visiter ce lieu comme un ambassadeur pouvait vous faire visiter sa ville ? Esmelda laissa son lié marcher à son rythme au sol, ne cessant de le rassurer et d'entretenir le lien avec lui. La princesse ne cessait de regarder partout suivant de très près Kylian. La peur de se voir séparer de lui dans ce lieu battait comme son cœur.
Suivant leur guide, la petite troupe s'enfonçait dans les profondeurs des galeries en silence, prenant soin de ne rien toucher, comme le vampire le demandait. Comme ne plus parler et faire de bruit au bout d'un moment. La jeune femme regarda l'homme en armure. Elle aussi portait la sienne, mais elle était plus fine, plus maniable et légère que celle de l'alayen. Comment pourrait-il combattre ainsi ?
Quand tout d'un coup, Kylian leur hurla de se coucher, ce que fit la princesse sans sourciller ni chercher à comprendre. Le vampire s'était assuré par ailleurs que son amante n'est à subir les aléas des flammes. Sa seule crainte fut Cynoë. Mais la chaleur qui envahit la pièce lui fit perdre un instant ce lien pour laisser place à la peur. Une souffle de feu terminé un cri horrible lui perça les tympans. Horribles, prenant au cœur. Pourquoi était-elle revenue dans ses galeries ? Une fois ne lui avait pas suffit il fallait croire.

La princesse se releva en s'assurant que son lié allait bien et lui envoyant des images comme quoi elle allait bien. Courant à toute vitesse, le cri se faisant plus présent, la princesse sentit quelque chose effleurer sa chevelure avant de voir le plafond de la galerie s'écrouler derrière elle. Sous le choc, la jeune femme tomba au sol avant de se redresser et de courir de désespoir vers les pierres qui la séparait de son lié.

Paniquée, la jeune femme tenta en vain d'enlever les roches à la main.

« -Kylian, aide moi. Cynoë, Cynoë... » Hurla-t-elle de désespoir.

« -Vite ce cri va les attraper. On ne peut pas le laisser ? »

Les larmes coulaient sur les joues de la princesse qui sentait la panique, l'angoisse la submerger. Les mains tremblantes elle tentait d'enlever les pierres avant de se redresser. Non pas user de sa force non présente. Sa magie l'aiderait. Oui, la magie bougerait les pierres. La télékinésie l'aiderait.


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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeSam 7 Mar 2015 - 21:07

Les choses défilaient tellement vite pour le petit Améthyste. Un mois à peine après son éclosion que déjà il se retrouvait dans une dangereuse péripétie avec sa liée et en compagnie de d'autres bipèdes et Dragon. D'ordinaire, même à sa sortie de l'oeuf, un tout jeune dragon savait d'instinct que le temps n'avait pas de prise sur lui, qu'il n'aurait pas à avoir la frénésie des membres des Hommes pour vivre sa vie. Mais les faits s'étaient enchaînés si vite que Cynoë vivait plus au rythme de sa liée que du sien propre. En l'espace d'un mois à peine, il s'était passé tellement de chose que le petit saurien ailé ne pouvait que suivre malgré lui cette vitesse vertigineuse. Cela ne l'effrayait pas étrangement, ne le mettant point mal à l'aise. Au contraire, il semblait bien appréhender tout ce qui lui passait sous le museau. Même la présence de Kylian. Pour l'instant, l'heure n'était pas à réfléchir encore sur les liens qui l'unissait à sa belle liée... Ni de chercher à comprendre la présence des autres bipèdes qui avaient leur propre chemin de pensées et de convictions. Grâce à sa liée, il savait, même si la compréhension n'était pas encore totale. Elle venait bien plus aisément qu'à ses premières jours.

Tout comme Esmelda, il savoura le plaisir de voler, même si ce n'était pas lui qui battait de puissantes ailes pour porter sa princesse humaine. L'air glissant sur ses écailles et son corps serpentin fut un réelle saveur, qui remonta en lui des sensations des lointains souvenirs qui coulaient dans son sang...Il en avait même lâché un glapissement de plaisir, tellement qu'il était bon de sentir les cieux passer une main fraîche et aérienne sur son corps. Il s'était retenu durant tout le voyage à ouvrir ses ailes et tenter de planer dans le sillage de Skade, car l'heure était bien trop grave pour perdre du temps à jouer. D'ailleurs, jouer n'était que pour les petits sauriens tout dégoulinants de morceaux d'oeuf...

L'émotion de voler et de la joie qu'elle procurait changea vite quand Skade se posa... Les lieux sentaient mauvais aux petites narines de l'Améthyste et il se tendit en se mêlant aux sensations ressentis par sa liée. Il ne put s'empêcher de retrousser légèrement ses lèvres pour dégager ses petits crocs blancs et pointus. Par sa liée et de ce qu'il avait vu et appris, Fabius était classé dans les êtres détestables... Si on comptait la présence de l'Alayien, pour qui ses pensées contre-natures se jumelaient parfaitement à l'odeur pestilentielle qu'il suppurait. Si Cynoë aurait été plus grand, il aurait balancé à Christan qu'on risquait d'être achevé par ses émanations fétides bien avant de mener à bien leur objectif. Pourtant, le jeune dragon avait quand même les narines froncés, car son odorat bien plus fin lui permettait de dissocier les divers effluves que ce bipède en carapace de fer laissait aller hors de lui... Autant éviter les détails.... Il se concentra brièvement sur Kylian. Juste quelques secondes, il ne savait pas encore pourquoi. Sa liée le réconforta, le rassurant qu'elle allait bien. Il lui envoya également des pensées rassurante, qu'il était là avec elle, lui et sa force, même s'il était encore petit.

Quand ils furent tous devant le voyageur, il écouta comme les autres et avec attention ce qu'il disait. Puis sa liée lui passa autour de son cou une pierre précieuse de couleur noir en pendentif. Il cligna des yeux d'étonnement en lorgant le bijou et regarda sa liée. Il approuva sa réponse d'un léger claquement de mâchoires et la rassura à nouveau. Car mine de rien, le danger était pesant, bien plus maintenant qu'on savait ce qui les attendait tous.

Le vampire Kylian prit les devants du groupe pour les mener plus dans en profondeur dans l'ancien repère des vampires. Bien des odeurs anciennes et bien plus encore assaillaient le petit Améthyste, qui se gardait bien de savoir ce qui s'était tramé ici. La curiosité l'appelait par moment, mais pour le bien de sa liée, il la repoussait dans les profondeurs de son esprit, trottinant à côté de la princesse. Devenu un peu plus grand, il ne pouvait se permettre d'entraver ses mouvements en se perchant sur ses épaules. Bien qu'on pourrait le juger plus grand qu'un léger chien de chasse, il restait léger et souple dans ses mouvements. A chaque pas, même s'il trottait avec souplesse, on commençait à deviner la démarche féline qui sera sienne quand il sera adulte ; un début de prestance élégante et presque fine à chacun de ses pas, comme s'il ne pesait presque rien.

Tout comme sa liée, il échangeait régulièrement envers elle des émotions rassurantes et encourageantes. Elle s’inquiétait beaucoup pour lui. Quoi de plus normal dans une situation qui risquait de devenir des plus périlleuses. Mais il la soutenait et par les émotions, maintenant que le lien était plus fort entre eux deux, il lui fit comprendre qu'il fera attention, et la soutiendrait du mieux qu'il pourrait. Mais si tout pouvait être aussi facile dans la vie... cela se saurait.

Quand Kylian hurla de se mettre à terre, Cynoë s'était figé avant de mettre ses ailes devant lui. Une bien maigre protection, mais un sortilège réussit sans doute à limiter les dégâts. Cela ne suffit pas à stabiliser la zone. Car après la forte vague de chaleur. Juste après avoir reçu l'assurance mentale qu'Esmelda allait bien, le plafond rocheux s'écroula. Les instincts de Cynoë le firent bondir en arrière, le regard écarquillé de voir la voûte se briser juste sous son nez.

Le temps que la poussière se disperce, il était déjà en train de gratter de toutes ses forces contre l'éboulis, piaillant presque détresse de ne plus voir sa liée. Un bref instant, le lien s'était brisé, avant de lui revenir, mais cela avait suffi à le pousser à réagir. D'un coup, il tenta de pousser les rochers de son épaule, grognant de colère contre cet obstacle qui lui privait de sa belle humaine. Au moins entendit-il sa voix et ses pensées effrayées de le perdre. Comme s'il la voyait à travers le rempart de roches, il gratta encore une fois les rochers imperturbables avant de réussir à la joindre. La peur, la colère étaient siennes, mais il devait rassurer sa liée. Et comme les choses poussaient parfois à une maturité plus rapide, le dragonnet put s'exprimer auprès de sa liée. Ce n'étaient pas encore des mots, mais les sensations étaient plus précises. Comme avec Skade, il ouvrit son esprit pour inviter sa liée à se plonger dans ses propres sentiments. Il était encore effrayé de ce qui venait de se passer, mais il allait bien. Il était entier. Bien que jeune encore, il mêla sa force et son courage à celle de sa liée pour l'aider à la rassurer. Il la réconforta en lui précisant qu'il n'était pas seul, qu'il y a avait le grand Moebius avec lui, et qu'il ne redoutait pas la présence de l'Alayien et de Fabius. Et surtout... que ce n'était pas un rempart de rochers qui les séparerait. Puis :

°Nous sommes ensemble ma liée, même si nous sommes séparés pour le moment°

Étaient-ce des mots ou des pensées mieux structurées ? Il était peut-être encore tôt pour l'affirmer complètement.
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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeLun 9 Mar 2015 - 20:59

Spoiler:

Le Néant. Rien qu'à l'entendre, le bleuté se crispa en montrant les crocs. Cet esprit la ne lui avait causé que du tort ! Au peuple de son dragonnier ou encore mieux durant la bataille des bois sombre ! Son amnésie avait commencé à cause de Vasa, la colère monta en lui comme un puissant raz de marée. Alors quand Möebius apprit qu'il devrait tout mettre en oeuvre pour lui porter secours ce fut la cerise sur le gâteau comme disait certains bipèdes. Secouant la tête rageusement en rugissant il ne voulait rien entendre, non rien du tout ! Jamais il ne voudrait offrir son aide et encore moins risquer sa vie et surtout pas pour Néant ! Il fallu du temps à son lié pour l'apaiser et lui faire comprendre la raison de cette demande si particulière, un enjeu de taille qui méritait bien de tels efforts : la sauvegarde de tout le continent. Oui tel était son souhait depuis le début, à son dragonnier et lui ... Reconsidérant sagement la question il se mura dans un profond silence avant de finalement en êtrelui et Elrond. La seule et unique raison qui le poussait à venir en aide à son pire ennemi était tout simplement le doux rêve de paix qu'ils désiraient tous. Oui la vie en cette terre avait été douce et paisible comme le lui avait indiqué les lointains souvenirs de ses ancêtres, pourquoi eux aussi ne pouvaient-ils pas y avoir droit à leur tour ?

Armure sanglée et son cavalier prêt, ils s'envolèrent à la rencontre de ce mystérieux personnage qui avait traversé les rêves du bleuté à plusieurs reprise. Il était intimement convaincu d'avoir déjà vu un bipède de ce genre ... Enfin non pas lui, les dragons d'antan, leurs voix murmuraient des mots que le bleuté n'arrivait pas à rattacher les uns aux autres. Préférant ne pas s'occuper davantage de cela il consola sa curiosité en espérant en apprendre plus une fois sur place.

Pourtant, il n'avait pas envie d'être "sur place" arriver à destination signifiait peut-être la fin d'une ère ... Peut-être y laisserait-il la vie ? Ou alors se serait son lié ? Cette pensée lui faisait peur. Non ! Il refusait catégoriquement cette éventualité, mais encore une fois une voix lui murmurait que peut-être son destin était d'aller mourir là-bas. Alors il profita de ce vol pour confier à son lié à quel point il avait été heureux de l'avoir choisi lui et aucun autre. Une phrase toute bête, mais qui avait son importance aux yeux de l'écailleux. Il s'agissait encore une fois "peut-être" de leur dernier vol ensemble ...

Une fois sur place Möebius se rendit compte qu'ils n'étaient pas dans les premiers arrivés, scrutant le groupe, les yeux du bleuté se posèrent respectivement sur un bipède dentu pour lequel il ravala son agacement. Il continua son observation : l’empereur Fabius était là lui aussi ... Pinçant ses naseaux et plissant les yeux, le dragon se retînt de paraître davantage désagréable sous les ordres de son cavalier. C'était uniquement parce qu'il s'agissait d'Elrond. Heureusement, il y avait d'autres personnes pour distraire son attention. Möebius n'eu pas de mal à remarquer la princesse Esmelda accompagnée d'un dragonnet. Son lié ! Sans même se rendre compte, le dragon fixa le plus petit avec un regard attentif et bienveillant. Il en avait du courage pour venir ici et aussi jeune. Cet élan d'attention fut très vite mis à mal en voyant arriver un alayien. Dévoilant ses crocs Möe ne pu que compter sur les demandes d'Elrond pour se retenir de sauter sur Christan Weren et lui arracher la tête. Dévoilant ses canines et piaffant d'impatience et d'énervement, il toisa de haut ce guerrier à la chance insolente. Il le reconnaîtrait entre milles hommes ! Ça n'est qu'au bout de quelques instants que le bleuté se calma pour écouter ce qu'avait à dire le fameux Edwyn. Ça n'est qu'après ses paroles que le bleuté remarqua qu'un autre elfe était là. Un membre du peuple qu'il affectionnait oui. Dommage qu'il n'ai eu la possibilité de le rencontrer qu'ici

Tandis que chacun des membres du groupe se voyait offrir des pendentifs de couleurs différentes, Möe regretta terriblement d'avoir les sens aussi aiguisés ... Une odeur fétide, repoussante envahit ses naseaux, auparavant occupés à cause de la vision de l'alayien, tant et si bien qu'il souffla bruyamment comme pour chasser cette odeur des plus immonde. Accompagnée de cela une impression de vide, oui le néant total habitait ces lieux chargés de lourds événements qui provoquaient chez Möebius une inquiétude naissante, le cœur battant à tout rompre l'écailleux essayait tant bien que mal de détourner sa propre attention pour ne pas se laisser submerger par ce désagréable sentiment. Non il n'avait pas le droit d'avoir peur, cela ne ferait que lui causer du tort, ainsi qu'au reste de son groupe. Une fois la pierre noire suspendue à son encolure, Elrond se remit en selle. C'était l'heure.

C'est alors que le vampire du groupe prit la tête de la marche, un choix que le dragon azur jugea judicieux. Calmement et silencieusement il avança en prenant soin de se mettre en dernier, c'était plus pratique pour surveillé Christan, talonnant Möe, Elrond le réprimanda sur son comportement peu adapté pour la tâche qui les attendait. Ronchonnant à travers ses babines il se tut à l'instant même ou le vampire leur ordonna de ne plus faire le moindre bruit, pas même de dévier de ses empruntes de pas ou de toucher les parois. L'oeil vif il précisa à Möebius qu'il fallait qu'il évite de laisser ses écailles frotter contre les murs. Clignant des yeux en signe d'acquiescement, le dragon se serra du mieux qu'il le put pour avancer. Quant Christan eu droit à une même remarque, le dragon jeta un bref coup d’œil à sa propre armure. Oui il allait réellement devoir faire attention ... Limitant ses gestes à celui de ses pattes pour marcher, le cliquetis de l'acier sur ses écailles s'effaça alors, maintenant il pouvait y aller.

À peine avait-il pu se faufiler correctement entre les parois que le vampire hurla. Surpris le dragon redressa la tête pour voir un déluge de feu s'abattre sur eux. Désarçonnant volontairement son cavalier pour le faire tomber et le préserver des flammes, Möe plia les pattes pour appuyer son ventre et sa tête contre sol. Ses écailles le protégèrent de la chaleur ainsi que son armure avec succès. Cette heureuse constatation était de courte durée car un autre incident se produit : le plafond céda créant une avalanche de roche devant eux. Ne comptant que sur ses réflexes et son agilité, Möe se releva en un éclair pour reculer en prenant soin de tirer son cavalier pour le protéger. Encore secoué par le fil des événements, il éternua à cause du nuage de poussière qui les englobait. Une fois se voile envolé, l'écailleux remarqua qu'un mur de pierre se tenait à présent devant eux. Le petit dragon quant à lui, griffait rageusement cette frontière entre lui et sa liée. Dévoilant ses crocs Möe avança vers le mur pour tenter de venir en aide à son semblable. Seulement quelque chose d'autre arrivait ... Son ouïe l'averti qu'une dizaine de personne s'approchaient. Tournant la tête dans leur direction, il ne s'agissait la que de vampire alerté par tout ce vacarme. Heureusement que quelqu'un instant ils avaient reçus l'ordre de se faire discret.

En une seconde toutes les hypothèses défilèrent dans l'esprit du dragon : combattre ou fuir ? S'il choisissait la première option, Christan, Elrond étaient aptes à se battre, le second elfe, Möebuis ne se prononça pas sur ses capacités, quant au dragonnet, le bleuté était assez inquiet, pourrait-il se défendre ? En résumé ils étaient trois prêt à se combattre. Fuir ? Une autre galerie se trouvait à leur gauche leur offrant une magnifique porte de sortie. Mais pour aller ou ? Et très certainement que les vampires connaissaient cents fois mieux ce repaire qu'eux, autant les tuer sur le champs et déblayer les gravas par la suite. Oui c'était le meilleur choix à faire. Enfin non, il n'y avait absolument aucune alternative de fiable : ils s'agissaient là d'une tanière de vampire donc rien n'était sûr !

Durant toute cette réflexion, les vampires s'étaient tenus à distance en voyant le dragon qui s'offrait à eux. Décidant d'engager le combat, Möebius avertit avec son esprit ce qu'il comptait faire à ses compagnons d'armes.

" Poussez vous ! Je vais leur offrir un magnifique jet de flammes !"

Il se mit face à eux et ouvrir la gueule pour déclencher un déluge de feu à son tour. Afin de ne pas leur laisser l'occasion d'en réchapper, il prit soin de rapprocher sa tête du sol pour envoyer ses flammes au niveau des jambes et du bassin des attaquants. Espérant que ses compagnons n'auraient pas à se battre, Möebius se redressa tout en gardant à l'esprit que peut-être certains auraient échappés à son feu et attaqueraient eux aussi.

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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeMar 10 Mar 2015 - 21:14

Le moment était enfin venue, le fait que Néant puisse être manipulé par un usurpateur comme Vraorg n'avait eu de cesse de le tourmenter ce dernier mois, Christan s'était tout d'abord dit que cela ne pouvait être possible, mais il savait aussi… Que Néant ne les aurait jamais abandonné, enfin selon-lui, Vraorg était derrière tout cela, il avait profité d'eux avant de vouloir ensuite les jeter comme si ils n'étaient que de vieilles chaussettes, il avait commit le plus grand de tout les sacrilèges, de tout les blasphème, la plus grande des trahison, et de tout les crimes. A un être comme cela la mort était une chose bien trop douce, la destruction de l'âme n'était pas à un millième de la souffrance qu'il méritait.

Mais il restait que dans tout les cas il devait arrêter, pas que son désir de sauver ce continent peuplé d'infidèles, d'êtres de magie, d'impur, et d'autres déchets lui fasse la moindre envie, non ! Il était là pour Néant, pour la servir jusqu'à la mort, jusqu'à ces derniers moments. L'alayia pouvait peut-être sombrer, mais Weren se battait tout d'abord pour le Néant tant qu'il lui resterait un souffle de vie il se battrait pour elle corps, et âme. Et son désir de vengeance envers l'impie qui avait abusé de l'unique atteignait déjà des sommets rarement égalés. Si la colère pouvait prendre forme physique il aurait été sûr que la sienne aurait à elle seule pu consumer la moitié de ce continent dans les flammes, un désir noir de meurtre, une envie de sang versé car telle est la vrai justice. Celle des lames ! Lorsque la parole du Néant, ou sa volonté est remise en doute la vérité doit éclaté par la morsure froide de l'acier, et la terre purifiée par le sang des impies, la guerre, et le combat ne sont que l'hygiène du monde après tout…

Tout cela expliquait pourquoi lorsque l'appel d'Edwyn avait résonné, Christan s'était mis en route, remettant ses responsabilités aux capitaines sous ses ordres le temps qu'il règle cette histoire le fidèle alla au lac noir, enfourchant sa monture il galopa pour arriver au plus tôt. Se préparant déjà mentalement à cette épreuve, ses muscles se bandant sous l'effet de sa haine, son esprit entièrement consacré vers sa tâche. La colère était son épée, sa foi son bouclier, et son mépris de ses ennemis la meilleure de ses protections, il ne renoncerait pas tant qu'il pourrait ne serait-ce que remuer le petit doigt! S'il devait mourir ce serait en se battant, et en servant vraiment le Néant comme il l'avait toujours désiré.

Il arriva donc en dernier le jour où la petite équipe partit. En temps normal Christan aurait dégainé à la vue de tels êtres, et ce serait farouchement battu. Un vampire qu'il ne connaissait pas, mais de toute manière la simple existence de ce dernier était un crime passible de mort de toute façon. Un dragonnet, une belle occasion de tuer dans l’œuf l'un de ces lézard avant qu'il ne devienne trop grand sans doute. Et une humaine sur laquelle il était perché, et qui devait être sa lié, déjà ça commencait bien, mais encore là on pourrait dire que Christan appréciait énormement ces trois-là en comparaison des autres.

Il y avait cet elfe efféminé qu'il avait vu dans son cachot auparavant... Ce dernier avait de la chance, Christan était bien près à tout pour sauver Néant même à s'allier à toutes les créatures magiques de ce continent si c'était nécessaire car en d'autre circonstances l'alayien aurait eu envie d'exprimer immédiatement son désir d'arracher les tripes de cet elfe, et de le pendre avec… Ensuite il y avait rien d'autre que l'empereur loyaliste qui les avait trahis, vraiment que de la vermine en somme… Il était de ceux qui Christan ne connaissait pas personnellement, mais celui qu'il détestait le plus sans doute, un homme sans honneur, hérétique, ennemi du Néant. Celui-là était peut-être placé loin derrière Vraorg parmi ceux à qui Christan vouaient le plus de haine, mais il restait deuxième tout de même. Il le haïssait juste cent fois moins ce qui correspond quand même à un désir farouche de l’éviscérer lentement, et de le laisser agoniser pendant des jours, et puis il y avait Moebius, et son lié d'après ce que vu Christan, un visage dont il tâcherait de se rappeler…

Christan le fixa longuement, et impassiblement. Alors comme cela ils devraient se battre côté à côté en ce jour ? Il ne savait que penser de cette idée, néanmoins il préféra ne rien dire. Visiblement le dragon semblait très affectueux envers lui, le fidèle évita de placer une blague de très mauvais goût, et se contenta juste de rester calme, quand Moebius le fut aussi il se concentra sur ce que disait le voyageur… Alors c'était ça ! Ce dernier se battait aussi contre Vraorg ! Décidément tout devenait plus claire pour Weren, quoique au final tout ce qui l'importait bien en ce jour c'était de massacrer Vraorg si la possibilité lui en était donnée…

Après que le tarenth ait finit ses explications, et ait remis à chacun un pendentif. Magique sans doute, mais Christan le mit quand même car de toute manière il était prêt à tout ce qui était nécessaire en ce jour pour l'unique, il jetterait ce pendentif de dégoût dans un gouffre quand sa tâche serait accomplie. Pour le moment autant ne pas prendre de risque…

Et donc après tout cela l'on se mit enfin en marche, dans une sale ambiance,mais il s'en fichait bien. Christan progressait à l'arrière juste devant Moebius à croire que ce dernier se prenait d'affection pour lui, pour faire un peu d'ironie... L'alayien pour sa part se contenta de rester silencieux, et de suivre le vampire qui s'était improvisé guide, en un autre-temps il n'aurait pas accepter par fierté, mais là il n'était plus à ce genre de réflexion. Son ego personnel pouvait être mis de côté pour cette histoire.

Néanmoins Christan broncha légèrement quand le vampire se permit de lui donner des ordres direct, mais il resta silencieux, et fit en sorte de faire moins de bruit. Ah ! Décidément il ne savait pas pourquoi, mais il sentait que le plus dur ne serait peut-être pas de sauver Néant, mais sans doute de retenir son envie de coller son poing dans la trogne de l'un de ses compagnons, mais il se retenait. Certes ça le chatouillait, mais il se retenait…

Puis il y eu un hic, un elfe totalement stupide comme tout les siens d'ailleurs qui n'étaient capable de rien d'utile, et de louable venait d'activer un piège. Par réflexe Christan se jeta à terre, où plutôt roula au sol grâce à une roulade pour pouvoir se relever assez rapidement tout de même malgré le bruit d'enfer que fit son armure sous le choc. Les flammes heureusement ne furent pas trop vives, et si il n'y avait pas eu ce sifflement nul doute que Christan aurait collé une paire de claque à la catin elfique qui était responsable de tout ceci…

Il détestait fuir, mais il n’eut pas le choix, et courra le plus vite qu'il était possible pour lui, il arriva heureusement à courir à une vitesse honorable pour quelqu'un qui portait une aussi lourde armure que lui, et ne se fit pas trop distancer par les autres, dommage que l'autre elfe ne ce soit pas grillé la jambe au passage car il aurait sans doute cent fois mérité ce qui lui serait arrivé dans ce cas-là… Et dommage aussi que chacun d'entre-eux soit potentiellement l'un de ses marcheurs sinon il l'aurait essayé de le lancé sur ses poursuivants pour les retenir un peu...

Néanmoins ils semblerait que leurs petite course n'aille pas bien loin car la galerie s'effondra à cause de la fourbe magie, et sépara ainsi les eux groupes… Christan se cabra en voyant cela, et n'attendit pas pour dégainer sa hache en main, et son bouclier en main gauche. S'il devait se battre, il se battrait ! Il activa déjà par précaution le mécanisme de sa hache en alliage moderne, celui-ci fit s'écouler sur la lame de cette dernière la térebenthe inflammable. Après tout d'après ce qu'il savait les vampires vivent par ici, et comme le verre noir n'est plus là malheureusement autant user d'un autre point faible des vampires si possible. Le feu !

Et en parlant de feu il y avait un gros cracheur de flamme juste à côté. Christan n'aurait jamais cru être content un jour d'être en compagnie de Moebius… Ce dernier serait sans doute un grand atout surtout au vu des dix vampires qui venaient leur tenir compagnie, et qui avaient paru assez hésitants à la vue du dragon… Néanmoins ils vinrent quand même à l'assaut.

Et visiblement le dragon s'apprêtait à combattre, Christan ne pouvait qu'être d'accord avec cette démarche. Christan se poussa légèrement sur le côté aux paroles de Moebius, quoique il décida de profiter du jet de flamme, d'un mouvement il porta sa hache à proximité du eu sortant de la gueule du dragon, et la térébenthe s'enflamma ainsi! Christan s'élança aussitôt à l'approche du premier vampire qui se tenait face à lui . En manieur de hache expérimentait il commença les préliminaires qui étaient de tentés de terroriser l'ennemi avant d'attaquer. Son armure avec les gravures du néant dessus qui terrorisaient ceux d'une volonté inférieure à la sienne aidant Christan quand il hurla pendant qu'il amorçait sa première attaque en sa hache enflammé.

« Brûle ! Brûle ! Brûle ! BRÛLE! Vous allez tous brûler Hahahahahaha ! » Il força le trait en riant comme le dernier des déments, il connaissait son travail après tout...

Premier combat

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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeJeu 12 Mar 2015 - 1:31

Il n'avait pas fait exprès !

Enfin, fonction des notions attachées à l'idée de "faire exprès", il pouvait l'avoir fait exprès ou non. De son humble point de vue, son action n'était pas réellement de sa "faute", il n'avait fait que subir un ensemble d'éléments tels que cela ne pouvait que finir ainsi. Jamais encore il ne s'était aventuré dans ce coin du monde. Des galeries souterraines… Il n'avait pu s'empêcher de n'apprécier qu'à moitié l'idée de s'enfoncer à nouveau dans un trou à rats. L'enfermement forcé à Aigue-Royale lui avait laissé une certaine réticence à s'aventurer dans ces endroits où le soleil ne passait pas. Néanmoins, cette légère réticence n'était rien face à l'appel d'Edwyn, l'envie de Dawan de sauver son monde, sauver Néant… Ceci dit, s'il n'avait pas eu cette envie, la mission qu'il avait reçue ("aider Fabius") l'aurait, de toutes manières, poussée à suivre les pas de ce dernier jusqu'ici. En l'occurrence, ses premiers pas au sein du royaume vampirique furent guidés par la première motivation citée, ainsi que par Kylian. Mais bien vite, ses instincts premiers avaient refait surface. C'était plus fort que lui. L'appel de la nouveauté, son goût savoureux, légèrement sucré. Il dévorait cet endroit tout neuf de ses sens, cherchait à ancrer dans sa mémoire les moins détail de cet endroit. Il était possible que ce soit l'unique fois où il pourrait le voir. Il pouvait mourir, il pouvait ne pas re-passer par ici… Alors il était attentif. Il entendait le son de leurs pas, à tous, avec leurs rythmes différents, leurs poids différents. Le tintement du tambourin à la cheville de Dawan passait inaperçu, au final, au milieu du bruit des armures de Möebius et Christan. L'Enwr était ravi d'être accompagné de deux des plus belles créatures d'Armanda, leur avait fait part de cela. Il avait également été heureux de la présence d'Elrond. Celle d'Esmelda était plaisante également, il avait d'elle un excellent souvenir. Christan… Il avait offert un sourire à l'Alayien, en le re-voyant, comme si ce dernier pouvait deviner combien il s'était rapproché de lui depuis leur dernière rencontre, notamment par le récit que lui avait fait Merithyn. Mais l'Alayien n'avait pas paru réceptif…

Ses yeux glissaient sur les murs qui les entouraient autant que sur ses compagnons. Mais à quoi servait donc ce monde, si ce n'était à être vécu, parcouru ? À quoi bon avoir une forme physique si ce n'était pour être touché ? C'était tout naturellement, d'une mains légère, d'une caresse distraite, qu'il avait effleuré cette statuette, pour en apprécier le matériau. Oh, un crépitement. Il ne songea pas que cela pouvait être lié, encore moins que cela pouvait être un piège. Il le sentit, néanmoins, dans la voix du vampire, quand ce dernier leur ordonna de se mettre à terre. Cette nuance dans la voix de Kylian toucha son instinct de survie (car il existait) et le mit à terre aussi vite que ses réflexes le permettaient, c'est-à-dire un peu trop vite au goût de ses coudes. La vague de chaleur lui fit vite comprendre à côté de quel danger ils venaient de passer. La visite touristique était finie. Maintenant commençait le danger, et la mort avait l'odeur de ces flammes. Bientôt s'ajouta une poussière toute particulière.

Tout se passa vite, bien trop vite pour un petit elfe qui, l'instant d'avant, se perdait dans la contemplation de son environnement. Pourtant, il se réveillait, d'une façon qu'il connaissait fort mal. De cette façon qui faisait fonctionner ses compétences avant même qu'il y pense. C'était là une chose heureuse, car il avait mille chose à penser et assimiler en même temps. Le dragonnet qui grattait le mur de roches qui les séparait d'une partie du groupe, le dragon qui changeait leurs assaillants (car ils étaient assaillis) en chandelles, et Christan qui menaçait d'éclater en milliers de petites bulles de bonheur tant la perspective d'un combat bien violent paraissait le transcender. Déjà.. Bien, il ne pouvait pas rester en arrière et jouer les soigneurs, l'assaillant était trop proche. Certains vampires ne l'étaient plus que de nom, carbonisés par les flammes du dragon. La hache de l'Alayien dansait, rouge de flammes. Quelques adversaires se voyaient partiellement flamboyants. D'autres avaient échappé à l'assaut. Dawan n'avait nullement envie de se mêler à cela. C'aurait été aussi dangereux que vain qu'improductif.
Ceci dit, il n'allait pas avoir le choix. Comme Christan et Möebius ne pouvaient être au four et au moulin, il voyait déjà du mouvement qui se rapprochait de lui. Il s'accroupit, hâtivement, sa main rencontrant le sol, avant de la diriger d'un seul coup devant lui, pour créer un mur de ronces. Mais déjà, il n'y faisait plus attention. Il avait un dragonnet tout faible qu'il ne fallait surtout pas abîmer. Il leva le bras droit vers lui, main ouverte. Il serait sans doute mieux protégé ainsi. Du regard, il cherchait déjà Fabius.


[Invocation] Revendication des ronces
Génère une barrière de ronces pouvant servir à se protéger de sortilèges à faible ou moyenne puissance de frappe ou à blesser un individu prit dans une course effrénée. Ne peut se pratiquer sur des lieux avec peu ou dépourvus de végétation. La densité du mur dépend de la présence plus ou moins importante de végétation. Il disparaît cependant après avoir encaissé un choc.

Geste clé : Poser la paume de la main sur le sol et la lever sèchement vers la direction souhaitée sans fléchir le bras.

[Invocation] Géant de pierre
Invoque un géant de pierre qui entoure la cible de ses bras (sans la blesser) et reste immobile. Sert en général à immobiliser mais peut aussi protéger un être cher.

Geste clé : Lever le bras droit, main ouverte vers la direction où le géant doit apparaitre .


[HJ: j'espère que ça ira… J'ai perdu mes directives en cours de route :sad: ]
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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeDim 15 Mar 2015 - 0:37

Spoiler:

Allons bon. Voilà un retournement de situation dont le monarque se serait bien passé. Il s'était finalement laissé convaincre par Verith qu'il devait venir dans ce trou oublié des Esprits pour sauver le monde -en quelque sorte- ou dû moins son royaume (ce qui lui importait vraiment). Car comment un Roi pouvait-il régner s'il n'avait plus de royaume ? Il ignorait comment ça se passait exactement dans l'après-vie, mais son petit doigt lui soufflait qu'il serait autrement plus difficile de s'y arroger un trône.

Bref, il était venu. Mais Verith n'était pas là. Il avait laissé ses hommes bivouaquer pour rejoindre le petit groupe au devant. Il avait troqué le dragon rouge pour une étrange cohorte. Un ancien prisonnier, la princesse dragonnière (il se souvenait vaguement avoir donné sa permission pour quelque chose du genre) et sa liée, un autre couple dragon-dragonnier, et un alayien pour couronner le tout. N'importe quoi. Autant dire que le monde était fichu d'avance.

Les explications de l'étrange personnage étaient étrangement convaincantes. Et le souverain se surprit à suivre ses directives. Peut-être devenait-il fou. Ah oui, et il y avait Dawan aussi. Son apprenti baptistrel qui ne le quittait pas d'un pouce. Si on devait raconter sa légende, autant qu'il y ait un témoin sur place, et un témoin capable de la chanter à peu près correctement. Et Aaron, qui ne quittait jamais ses côtés, surtout dans des situations aussi dangereuses. Le pauvre homme devait avoir sacrément envie de l'assommer pour le ramener fissa au Palais.

Tout en triturant son nouveau collier orné d'une pierre précieuse bleue, Fabius se demandait une fois encore comment il en était arrivé à devoir sauver l'Esprit même qu'il venait de trahir. Sauf qu'il n'avait pas vraiment trahi Néant puisque c'était l'autre qui était réellement aux commandes. Et si tel était le cas, il se devait de l'éliminer. Que faire d'autre d'un adversaire aussi redoutable ?

Le vampire prit les choses en main, ce qui ne dérangea pas l'Empereur. Il n'avait aucune envie de se mettre en avant pour l'instant, du reste, il n'avait aucune idée de la direction à prendre. Pour l'heure ces gens étaient ses alliés, alors il ferait avec.

Bien que n'écoutant que d'une oreille la sangsue, il entendit très bien le cri et à peine avait-il eu le temps de se baisser qu'Aaron le flanquait par terre. Le reste il ne le comprit qu'à moitié. Beaucoup de bruit, de la chaleur, des pierres qui tombent. Un aperçu de fin du monde. Ô combien ironique en la circonstance. Mais personne pour l'apprécier avec lui. Enfin bon. Il finit par se relever, aidé de son Ombre. Celle-ci avait été blessée par les flammes mais pas suffisamment pour l'empêcher d'accomplir son devoir. D'autant plus qu'ils avaient d'autres chats à fouetter.

L'Empereur posa son regard borgne sur la scène lui faisant face. Le groupe séparé en deux par un éboulement. Des vampires qui attaquaient. Le dragon réagit vite et bien et son feu serait probablement dévastateur mais peut-être insuffisant quoiqu'ils furent dans une galerie. Un coup d'œil vers Dawan lui apprit sans l'ombre d'un doute le responsable de tout ce fiasco. Son expression coupable parlait pour lui. Avec un soupir il lui fit signe de rester à l'abri. Au moins avait-il pris la peine de se défendre, on ne savait jamais à quoi s'attendre avec les chanteurs.

Quelques vampires débordaient le dragon, mais déjà la brute en armure les chargeait avec sa hache enflammée. Comme quoi les barbares pouvaient parfois avoir une certaine utilité. Pour sa part, il n'avait guère l'intention de perdre trop d'énergie dans ce qui n'était finalement qu'une péripétie de leur quête. Il leva le bras, paume ouverte vers l'un des vampires et lança simplement une boule d'énergie.


[Offensif] Boule d'énergie
Crée une boule d'énergie pure détruisant tout sur son passage
Geste clé : Paume ouverte vers l'adversaire
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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeDim 15 Mar 2015 - 14:58

Evénement :

Le groupe se trouve séparé ! Kylian, Cynoë et Esmelda sortent du rp et formeront un nouveau groupe. Vous allez être contactés par MPs afin de continuer vos aventures.

Jet de dés pour les autres :

Un résultat supérieur à 5 est une victoire, le personnage se sort indemne du combat. Un résultat inférieur est synonyme de blessure, plus ou moins importante selon le score. Un score de 1 équivaut à une blessure gravissime (= sortie de l'intrigue sauf cas particulier) Dans tous les cas, le groupe est repoussé vers une galerie se trouvant sur le côté.

Dés 1 : Möebius
Dés 2 : Christan
Dés 3 : Dawan
Dés 4 : Fabius
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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeDim 15 Mar 2015 - 14:58

Le membre 'Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Hasard' :
Les marcheurs TERMINE Das10
#1 Résultat :
Les marcheurs TERMINE 40px-OH-7.svg

--------------------------------

#2 'Hasard' :
Les marcheurs TERMINE Das10
#2 Résultat :
Les marcheurs TERMINE De5

--------------------------------

#3 'Hasard' :
Les marcheurs TERMINE Das10
#3 Résultat :
Les marcheurs TERMINE De4

--------------------------------

#4 'Hasard' :
Les marcheurs TERMINE Das10
#4 Résultat :
Les marcheurs TERMINE 40px-OH-7.svg


Blessure légère pour Christan (coupure à la tempe)
Blessure modérée pour Dawan (coup sur la main gauche)
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MessageSujet: Re: Les marcheurs TERMINE Les marcheurs TERMINE Icon_minitimeDim 15 Mar 2015 - 15:09

Evénement :

Moëbius, Christan, Dawan et Moëbius sont repoussé dans une galerie qui les mène jusqu'à une très vaste pièce obscure. Il semblerait que ce soit un laboratoire, mais un affrontement y a très certainement eu lieu... Les paillasses sont renversées, les meubles abîmés, des débris de verre jonchent le sol et des cages éventrées sont entassées dans un coin. Une odeur pestilentielle en émane, une odeur de mort... En s'approchant, les aventuriers comprennent que ce sont bien des cadavres qui reposent à l'intérieur, mais des cadavres inhumains. Cela ressemble plus à... Des loups !

Ils arrivent derrière eux si doucement que le groupe n'a qu'à peine le temps de réagir. Il y en a des dizaines, voir plus, qui grondent et gémissent, babines retroussées et regards fous. Ils sont anormaux, trop amaigris et comme décomposés, leurs prunelles luisent dans le noir, écarlates.

Ils ne semblent pas craindre les bipèdes, ni même le dragon. Ils sont comme fous et c'est avec une sauvagerie sans nom qu'ils sautent à la gorge de leurs proies. Leurs mâchoires sont d'acier et les morsures même légères provoquent une étrange torpeur chez les combattants. Comprenant en voyant de nouveaux "loups" arriver qu'ils risquent la mort, les compagnons finissent par s'enfermer volontairement dans une petite pièce qui jouxte le laboratoire. Ils sont en sureté. Mais pour combien de temps ?

CE RP EST TERMINE. Vous recevrez vos prochaines instructions via MP.
Merci à tous
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