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Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis]

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MessageSujet: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeLun 9 Fév 2015 - 21:12

¤ A l’entrainement ¤


An II d’Obsidienne, 14 Juillet

Aegnor ne souhaitait pas la destruction pure et simple du conseil. S’il l’avait souhaité, le blond ne se serait pas compliqué la vie et aurait tout bonnement écrasé celui-ci par la force en massacrant chaque personne y participant et étant opposé à lui. Non, non. En faisant de la sorte l’Evanealle aurait agi en despote, mais également en imbécile. Et l’ancien prince ne désirait être ni l’un, ni l’autre. Un conseil était nécessaire pour la simple et bonne raison qu’il ne pouvait penser à tout, qu’il ne pouvait tout contrôler à lui tout seul par faute de temps, mais également que l’évolution est le résultat d’un échange et que s’il était le seul à proposer des idées et à les appliquer, cette évolution qu’il désirait serait très limitée. Aegnor souhaite la destruction de « Ce » conseil. Il souhaite le départ de « Ces » conseillers. Cet organe corrompu qui depuis trop longtemps à son goût met en péril son peuple par un immobilise tout bonnement honteux. Avant de faire progresser son royaume, l’elfe se devait de changer les institutions. Il se doit de changer les règles du jeu. Pourquoi jouer avec des règles imposées par des individus qu’ils méprisent ? Non, il allait appliquer ses règles et les battre à plate de couture en leur faisant comprendre que les antiquités qu’ils étaient sont dorénavant dépassées. Place au changement, place au jeune, place à ce monde qui a tant changé alors qu’ils étaient enfermés dans leur forêt.

L’Evanealle avait déjà fait un premier pas dans son entreprise. Un pas minuscule par rapport à son projet. Mais un pas qui pourtant avait une importance considérable. Il était devenu empereur. Il était désormais à la tête de cette race qu’il souhaite protéger et faire avancer. Il était devenu … non, il est en passe de devenir son cœur. Mais plus encore, l’elfe venait de faire une chose qui n’avait pas été faite depuis fort longtemps dans l’histoire du peuple sylvestre. Il était parvenu au pouvoir en s’imposant. Pas de discussion, pas de débat. Il n’avait pas permis aux vieux conseillers encrouter et empoussiérer de dire leurs mots. Certes, ils pouvaient se vanter d’avoir conservé leur place, se vanter de dire que l’empereur n’était rien de plus qu’un conseiller parmi tant d’autres et n’avaient plus de pouvoir qu’eux. Mais c’était faux, irrémédiablement faux.

Si Aegnor n’avait pas obtenu la victoire totale qu’il espérait, celle ni n’en était pas moins importante. Même si cela ne lui avait pas plus, il s’était imposé par la force, usant de la pression des soldats pour prendre la place qu’il estimait lui revenir. Il avait profité de la situation de la guerre pour récupérer des pouvoirs dont étaient dépositaires les conseillers depuis le règne de sa tante. Mais plus encore, il avait changé le calendrier des débats pour venir y imposer ses idées de changement. C’était une belle victoire. Mais une victoire qui avait deux conséquences. Le ternissement de son image. Personne n’aime voir un individu prendre le pouvoir par la force, des mauvaises langues viendraient vite s’amuser à comparer Aegnor à Fabius Kohan qui avait tué son cousin pour prendre sa place. Ainsi l’hostilité de la part des conseillers à son égard s’était renforcée. Certes, il avait toujours des alliées. Aegnor n’avait pas au moindre instant dissimulé son ambition à ceux qui le soutenaient. Détruire le conseil pour établir de nouvelles institutions. Mais cette grogne des conseillers allait entrainer des oppositions à ses projets, oppositions qui ne feraient que le ralentir et dans le pire des cas parviendraient même à le renverser. Si la possibilité de se faire renverser était à exclure pour le moment, ce n’était dû qu’à la guerre. Lorsque celle-ci cesserait, la situation changerait et non en bien pour Aegnor. Non pas que ce dernier souhaitait que la guerre continue. Le nouvel empereur était donc toujours dans une situation délicate, s’il avait fait un premier pas difficile, le suivant serait encore plus compliqué et il se devrait de faire vite, sans que cela ne soit trop brusque pour autant.

Mais si cette conséquence avait un effet négatif pour Aegnor, la seconde conséquence venait la contrebalancer. Le conseil venait d'être ébranlé et son autorité ainsi que celle des conseillers mises à mal par l'arrivée d'un individu souhaitait faire renaitre l'autorité suprême de l'empereur. Mais plus encore, ce coup de force de la part de l'Evanealle était tout bonnement une offense claire et nette faite au conseil et aux conseillers. Une offense qui n'a pas été réprimée. Et qui pardonne une offense les pardonnes toutes. Pour le blond, le conseil n'avait désormais plus qu'une autorité précaire, voire de façade, qu'il prendrait grand plaisir à dégommer. Mais dans son geste d'offense, Aegnor espérait avoir ébranlé suffisamment le conseil pour les réveiller et les faire sortir de leur immobilisme afin qu'ils prennent la pleine mesure de la situation grave dans laquelle les elfes se trouvaient. Bien qu'il se doute que ce désir ne soit pas comblé.

Quoi qu'il en soit, la partie qui allait maintenant se jouer allait être délicate, mais les mouvements que se devait de faire l'empereur étaient déjà très clairs. Tout d'abord stabiliser sa place fraichement acquise en essayer de réconforter ses alliés eux aussi ébranler par son coup de force, mais également tâcher de s'allier quelques membres de l'opposition, ou à défaut tenter de les manipuler. Toutefois, celles-ci étaient au second plan. Le plus important pour renforcer sa place était de déstabiliser la puissance des familles, réduire leur importance au travers de réformes. Comme interdire les mariages d'individus issus de même famille afin d'ouvrir les clans s'étant fermé sur eux-même. Venir toucher à l'image de la famille/clan et la redéfinir sous la forme d'une cellule restreinte : deux parents et leurs enfants.

Mais cette bataille visant à nuire à l'image des grandes familles devait se jouer sur deux fronts. Si le premier se faisait au sein du conseil, le second se ferait au sein du premier allié de l'ancien prince : l'armée. Les elfes étaient en guerre et l'armée avait donc une place prépondérante, il suffisait de voir comment Artaher, le général en chef de l'armée elfique, avait dirigé l'exode du peuple sylvestre vers Aigue-Royal. Donc, qui détenait l'armée dans le creux de sa main dirigeait le royaume. Aegnor se devait donc d'y être particulièrement attentif, de la bichonner. Cependant, la mainmise de l'Evanealle restait instable en raison de l'importance des grandes familles, car les soldats qui la compose sont issus de celles-ci. L'empereur se devait donc de fidéliser l'armée au royaume, à sa personne. Fidéliser chaque individu de cette armée à lui et non aux clans dont ils étaient issus. Cela s'avèrerait une tâche ardue, mais il y parviendrait. En somme, l'armée elfique allait devoir devenir plus humaine. Cette pensée en ferait frémir d'angoisse et devenir vert nombres de conseillers. Aegnor s'en amusa.

Devenir plus humain, cela pouvait résumer le désir du nouvel empereur, mais il ne souhaitait pas pour autant calquer le mode de vie et de pensées des elfes sur celui des humains. Il fallait seulement en prendre le meilleur… Ce qu’il jugeait être le meilleur. Mais pour parvenir à cela, l’Evanealle allait devoir apprendre à lui-même devenir plus humain, apprendre les caractéristiques comportementales de ceux-ci. Faire changer les elfes serait un travail de titan, mais nécessiterait également de lourds sacrifices. Sacrifices qu’il devait lui-même éprouver avant de les faire éprouver à son peuple.

Aujourd'hui, le plus gros du terrain d'entrainement avait été réservé aux humains, pour leur permettre de faire leur manœuvre d'entrainement aux futures batailles qui n'auraient non plus lieux face aux Alayiens, mais face aux hommes de Fabius Kohan. Un même peuple s'entre-déchirant dans une guerre interne. Aegnor espérait que les elfes n'aient jamais à subir cela, même si la situation aujourd'hui pouvait s'y prêter. Mais il ferait tout pour empêcher cela. Il avait décidé d'écarter son peuple de cette voie lorsqu'il n'avait pas tué Eliwyr Meraennon le jour où il avait appris que celui-ci était le père de ses cousins. Quoi qu'il en soit, une petite partie du terrain avait été laissé à libre disposition pour des entrainements individuels. Humain et elfes s'y entrainants et mêmes vampires. Les quelques-uns qui étaient restés après la trahison de Lorenz Wintel. Ceux-ci étaient mal vus et Aegnor comprenait cela, néanmoins il s'efforçait de faire la différence depuis qu'il avait vu la colère du dragonnier vampirique Achroma Seithvelj face à la trahison de ses congénères. Belle leçon qu'il avait apprise ce jour-là. Si on lui avait dit qu'il apprendrait quelque chose d'un vampire un jour, il ne l'aurait pas cru. Mais il était devenu plus ouvert d'esprit.

Une séance du conseil ne se tenant pas cette journée, l’ancien prince en avait donc profité pour venir s’entrainer. Tout d’abord dans l’optique de se défouler. Mais également et cela dans un second temps, une fois l’esprit vidé et le corps fatiguer, d’observer le comportement des humains et peut-être leurs entrainements aux manœuvres militaires pour renforcer ses connaissances en ce domaine et battre Artaher lors de leur prochain entrainement. Le blond était bien sûr accompagné de l’escorte obligatoire qu’il avait réussi à réduire au minimum pour ne pas avoir la sensation d’étouffer sous le joug d’une protection rapprochée. S’armant de sa lance, et de son bouclier, l’Evanealle commença à s’échauffer contre un ennemi imaginaire, répétant les mouvements de base du maniement de la lance et d’autres un peu plus compliqué. Puis enfin vint le moment où l’empereur voulut s’entrainer contre un véritable adversaire. Bien sûr, il se tourna vers ses gardes, souhaitant les mettre à l’épreuve, mais ceux-ci s’obstinèrent à refuser. Ils ne voulaient pas être distraits ou affaiblis si jamais quelque chose devait survenir. Soupirant, visiblement agacer, l’empereur elfique se tourna vers les autres membres du terrain d’entrainement.

« Y aurait-il ici quelqu’un qui parviendrait à faire fi de mon statut pour me considérer comme un simple soldat venu s’entrainer et accepterait quelques passes d’armes ? »




Dernière édition par Aegnor Evanealle le Mer 11 Fév 2015 - 20:04, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeMar 10 Fév 2015 - 16:37

Une nouvelle journée de plus dans les grottes rebelles. Une journée de plus à reprendre les capacités perdues après la terrible blessure et la gigantesque bataille de l’Aube Rouge. Pour le coup, sa reprise de fonction en tant qu’officier avait été longue et douloureuse car il devait rattraper deux semaines d’absence. Ses soldats n’étaient maintenant plus tout seul et ils n’avaient pas été livré à eux même durant ce temps car son ancien subalterne les avait pris en mains. Cette prise en main avait permis plusieurs choses, la première était clairement de les empêcher de se laisser aller et la seconde était de permettre l’intégration des nouvelles recrues survenue après la bataille. Cette bataille avait eu, à minima, l’avantage de prouver au monde entier que la rébellion n’était pas qu’un groupe de bandit qui se ferait réduire en charpie lorsque l’Empereur poserait ses yeux dessus. Ils avaient prouvés, dans le sang et la douleur, qu’ils étaient des gens compétents et déterminé avec qui il faudrait compter à l’avenir. Si l’Empire ne les prenait pas en compte c’était son problème mais le capitaine sentait que ce ne serait pas le cas.

Mais cette bataille avait surtout réduit les capacités de la rébellion pendant un temps indéfinie, certes ils avaient récupérés du territoire avec Althaïa et ses alentours mais qu’en était il du reste ? Ils restaient isolés et encerclé par des forces impériales supérieures en nombre et mieux équipés et qui commence à avoir un certain « soutient » populaire. Heureusement pour eux, les Alayiens avaient été extrait de l’équation d’une manière assez brutale s’il en est. Mais, même s’ils étaient désunis, démunis, sans chef clairement annoncé, Matis se doutait qu’ils finiraient par reposer une menace un de ses quatre. On avait beau les anéantir, les réduire en charpies, leurs idées étaient toujours là, et Néant suivait toujours son plan quel qu’il puisse être.

La situation était loin d’être claire à ce niveau, le jeune capitaine se méfiait encore des nouvelles cartes qui pouvaient faire leur apparition. Les mois qui allaient suivre allaient être déterminants pour la rébellion, l’Empire, les elfes et la vie en générale sur ce monde qu’était Armanda. Ce qui était ennuyant pour lui c’était qu’il n’avait pas la maitrise des choses, il n’avait pas un poste à forte responsabilité, il n’était pas quelqu’un de très important et devait donc suivre les ordres et les plans de ses chefs. Il lui restait encore une certaine autonomie mais elle était réduite à sa portion congrue.

Quoi qu’il en soit, et en mettant de côté toute cette composante politique qui le dépassait un peu, il devait s’occuper de l’entrainement de ses soldats. Pour une fois qu’il avait un accès presque libre aux zone d’entrainement… Il était rare que les forces Humaines aient un accès quasi-total à l’ensemble des zones d’entrainement, il n’y avait que peu de vampire, bien peu d’elfe à s’entrainer avec eux, du coup Matis n’avait pas été le seul officier à sauter sur l’occasion. Ses hommes avaient été moyennement ravis de savoir qu’ils allaient faire un entrainement complet avec sa partie physique et sa partie stratégique. De la simulation de bataille, des combats en un contre un, des exercices physiques pur et dur…. Tout ce qu’ils pouvaient faire lorsqu’ils faisaient encore partie de l’armée impériale mais qu’ils ne pouvaient plus réellement faire aujourd’hui… Hélas.

Matis se trouvait donc avec ses hommes quand il vit entrer un elfe avec toute sa garde rapprochée, à le voir ainsi il se doutait bien qu’il devait s’agir de quelqu’un d’important. Un général ou quelque chose s’en approchant plus ou moins, peut-être même plus à en voir son équipement. C’est finalement son second, Julia, qui le mis au courant. Il s’agissait là du nouvel Empereur Elfique, si tant que ce titre ait une quelconque importance par rapport aux conseillers, il s’agissait de quelqu’un d’important.

Tout en gérant l’entrainement de ses poulains il garda un œil sur l’elfe, ne serait-ce que pour observer ce qu’il venait faire ici-bas, parmi la piétaille. Et, d’après ce qu’il comprit, le dignitaire elfe cherchait un combattant parmi sa garde personnelle. Cherchait-il un moyen de se confronter à eux pour les tester ? Ou cherchait-il seulement un moyen de se tester lui-même. Quoi qu’il soit il ne trouva pas son bonheur parmi les siens, ceux-ci avaient sans doute trop peur de l’abimer ou de le blesser, après tout c’était leur chef…. Il y avait bien trop de respect entre eux, bien trop de crainte pour qu’ils puissent un jour se mélanger et avoir une autre relation que celle de Maitre-Servant.

Quelle ne fut pas sa surprise quand l’elfe annonça clairement qu’il cherchait un combattant capable de faire fi de son statut impérial. Son esprit prit le dessus sur son propre corps et c’est presque sans résistance que quelques mots clairs sortirent de sa bouche.

Moi je serais cet homme capable de mettre sous le tapis votre Royal Statut.

Autant dire qu’après pareille phrase il y eu des glapissements et des malaises dans la salle, ne serait-ce que parmi la garde rapprochée de l’Elfe. D’un coup tous se tournèrent vers lui, le jaugeant du regard, le testant, le surveillant ou le mettant en garde. Il n’en avait cure, tout ce qui l’importait était de savoir si l’Elfe qui réclamait à corps perdu un duel était capable de mener les armées elfiques à la guerre ou s’il était un impotent fini. A le voir s’entrainer il se doutait qu’il était compétent, mais le pousser dans ses derniers retranchement allait être quelque chose de passionnant, pour peu que Matis ait suffisamment repris de ses blessures.

Il attrapa Héritage ainsi que son bouclier méduse et se dirigea calmement vers l’Elfe. La longue lame tournait sans main montrant tantôt son côté denté, tantôt son côté tranchant. Son équipement était simplement fait de sa tenue de ranger avec des renforcements en cuir et en acier par moment. Avec la chaleur ambiante il avait laissé son long et reconnaissant manteau de côté, mais cela ne le rendait pas moins dépenaillé par rapport à la stature de l’Empereur et à son équipement à la pointe de la richesse et de l’ornementation. Un peu comme si un homme d’arme affrontait un noble en duel. C’était d’ailleurs ce qu’il se passait en fait….

Il restait quand même noble, et le peu d’éducation qu’il avait conservé de la bienséance refit surface l’espace d’un instant. C’était, après tout, que la seconde fois qu’il rencontrait un empereur et on ne pouvait pas dire que la première fois ait été une réussite. Il s’inclina délicatement pour saluer son adversaire d’un jour et en profita pour se présenter et être sûr quant à la personne qu’il avait en face de lui.

Je suis le capitaine Matis Falkire, je serais honoré de me battre contre vous Seigneur ?

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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeSam 14 Fév 2015 - 21:51

¤ Les règles du duel ¤


La main de l'empereur elfique glissait le long du manche en bois de palissandre de sa lance. Celle-ci s'accrochait contre le morceau de cuir noir qui permettait un maintien solide et également confortable de l'arme. Aegnor laissait sa magie aller et venir au travers de la lance, venant réveiller l'enchantement qui sommeillait en elle. De petits filets d'électricité parcoururent le vrai-argent qui composait le corps de l'arme. Venant trouver écho auprès du tissu imprégner d'élément qui avait servi à coudre les pièces de cuir, laissant l'entièreté de la lance être parcourue de faible pulsassions électriques qui disparaissaient au contact de la peau de l'elfe. Précautionneusement, il passa sa main sur la garde de la lame courbe. Chassant une poussière de terre qui ternissait le bois de rose composant la garde en forme d'étoile. Il passa ensuite ses doigts sur les rubans en tissu imprégner de lumière, attaché aux branches de l'étoile, qui laissait échapper une légère lueur. Venant s'assurer que ceux-ci n'étaient pas décousus, si jamais il se devait de les changer.

Vhaleha. La lance d'orage. Sa lance d'orage. Lance que son père lui avait donnée avant de partir chasser des vampires ayant eu l'audace de rentrer dans la forêt elfique. Lance que son père lui avait donnée avant de mourir. Aegnor ne savait pas où son père avait trouvé cette dernière. Elle n'avait pas été fabriquée expressément pour lui. Elle était plus ancienne. Mais l'elfe avait eu beau chercher, il n'avait rien trouvé la concernant. Sans doute n'avait-elle jamais commis d'acte d'exception. Sans doute n'en avait-elle jamais eu l'occasion. Depuis qu'il l'avait reçu, le blond l'avait choyé. En prenant aussi soin que si elle était un être vivant. Pourquoi tant d'attention ? On lui avait dit un jour qu'en traitant correctement une arme, en la traitant comme on traite un proche, celle-ci nous resterait à jamais fidèle et répondrait à nos désirs. Aegnor considérait donc Vhaleha comme un être vivant, avec une conscience, même si celle-ci ne lui avait jamais parlé. Il se doutait qu'un jour cela serait possible. Certaines armes possédaient une conscience. Il était certain qu'un jour celle de sa lance s'éveillerait. Il se devait simplement de lui prouver sa valeur pour que celle-ci reconnaisse l'empereur comme digne de s'éveiller à lui.

L’Evanealle fit lentement tourner sa lance, s’échauffant les poignets, alors qu’un humain s’approchait de lui. Quelqu’un avait répondu à sa demande. Il ne connaissait pas son adversaire malheureusement et à sa grande honte. Mais c’est bien en raison de son ignorance qu’aujourd’hui il avait le plaisir de faire sa connaissance.

« Je suis le capitaine Matis Falkire, je serais honoré de me battre contre vous Seigneur ? »


« Je suis l’empereur elfique Aegnor Evanealle. Mais là maintenant je suis simplement Aegnor, votre adversaire. »


Le blond sourit amicalement au capitaine de l’armée rebelle humaine, tandis que ses yeux orangés passaient sur l’être de son futur adversaire. La familiarité que semblait autoriser le lancier ne sembla pas plaire à ses gardes qu’il entendit gronder derrière lui. Il s’en moqua bien.

« Tout l’honneur est pour moi Matis Falkire, puisque vous acceptez de jouter contre moi. »


Le regard de l’ancien prince glissa sur l’humain. Il avait une stature digne d’un soldat. Il était capitaine, cela signifiait qu’il possédait certaines compétences. L’Evanealle s’intéressa à l’arme de celui-ci. Une épée longue à la forme particulière. Un côté lisse pour trancher, un côté ciselé pour déchirer. S’il maniait ce type d’arme, c’est que ce dernier devait posséder une maitrise de l’épée supérieure à la moyenne, avec un style bien à lui. Dans son autre main se trouvait un bouclier sur lequel se trouvaient peints trois serpents entrelacés. Il connaissait ce genre de bouclier, il possédait un sort particulier permettant d’animer les têtes de serpents. Cela devait peut-être signifier que l’humain face à lui n’utilisait pas son bouclier simplement pour se défendre, mais bien avait l’intention de porter des coups avec. Tout l’inverse de l’empereur elfique qui se servait de son bouclier uniquement pour parer des coups. Certes il ne pouvait nier avoir donné quelques coups de boucliers lors de la bataille de l’aube rouge pour assommer un ennemi, mais il n’était tout simplement pas assez doué dans ce domaine pour véritablement l’utiliser en tant qu’arme offensive. Cela viendrait en temps voulu.

« Que diriez-vous de mettre au point les règles de notre duel ? Je vous propose une seule arme ainsi que nos boucliers. Quant à déterminer le vainqueur, je vous laisse le choix. Nous pouvons aller jusqu'au premier sang, ou demander à une personne de bien vouloir nous arbitrer. »


Aegnor se remémora son duel contre Artaher. Duel qu'il avait bien entendu perdu. Perdu assez sottement d'ailleurs puisqu'il avait empoigné la lame du général pour venir la bloquer alors qu'elle était contre son armure, oubliant qu'il n'avait rien pour protéger sa main, se l'entaillant alors. Mais il ne ferait plus cette erreur désormais. Son armure de l'alliance elfique était dotée de gants renforcés. Cela ne l'empêcherait toutefois pas de ne pas se blesser la main s'il y va trop fort. Tout en parlant, l'Evanealle planta sa lance dans le sol, par la pique située au bas. Ainsi sa main droite libérée, il porte sur son bouclier. Petit bouclier rond dont le diamètre correspondait à la taille de son avant-bras. Il vint s'assurer que les sangles l'attachant à son avant-bras gauche étaient mises correctement.

L'ancien prince ne ressentait pas le même attachement pour son bouclier que pour sa lance, mais cela viendrait. Il avait privilégié la pratique de cette dernière plutôt que de ce premier. Il porta ensuite ses mains à sa taille, attendant la réponse de son interlocuteur quant aux règles du combat, avant de retirer ou non les dagues de jets qui étaient accrochés à sa ceinture.
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeLun 16 Fév 2015 - 18:22

Alors c’était donc bien le seigneur des elfes qu’il avait en face de lui, fut un instant il avait eu comme un doute, mais à voir la garde du seigneur le regarder avec méfiance, il aurait dû s’en douter. Mais il n’avait jamais vraiment été bon dans ce milieu-là, même si, techniquement, il en faisait partie intégrante…

Néanmoins, et contrairement à certains autres nobles, que ce soit Humain ou Elfe, il avait l’air d’un guerrier. Il ne ressemblait pas du tout à un petit nobliau en mal de combat en sachant qu’il savait à peine manier son arme. Non, lui avait l’air d’un véritable guerrier, peut-être avait il connut la guerre, la vrai. Pas celle qui vous oppose à d’autres petits nobles pour une histoire de cœur ou encore une histoire de terre. Cette guerre que l’on glorifiait devant les enfants et dont l’on se vantait d’y avoir participé, cette guerre-là ne sert à rien aujourd’hui. Mais l’autre, celle que l’on cachait aux jeunes recrues avant qu’ils n’apprennent à la connaitre à leurs corps défendant était bien plus utile. Cette guerre qui vous faisait combattre dans la boue au milieu de centaine d’autres soldats, sous la pluie de flèche et le fracas des armes et autres sortilèges. Cette guerre qui vous forgeait et qui marquait un être à jamais. On ne pouvait pas se vanter de participer à pareille boucherie, à moins d’être dérangé ou d’être un sacré sadique… Tout ça pour dire, que l’être en face de lui semblait entre deux univers, celui qui faisait de lui un Empereur et l’autre, celui qui faisait de lui un soldat et un officier. Il pensait pouvoir apprécier le soldat, mais avait des doutes sur l’Empereur.. C’était sans doute ça la malédiction d’être Empereur, on devait avoir deux visages. Un pour la politique et un pour le reste…

Matis s’inclina calmement devant l’Elfe, plus par respect que par réel envie, mais il était quand même marqué par le fait qu’il ne voulait pas qu’il serve de son titre. Etait il donc un vrai modeste ? Ou ne voulait il pas lui faire peur ? Il ne savait pas réellement quoi en penser mais il sourit néanmoins à la phrase de l’Elfe.

Même si cela va outre ma modeste éducation et fera sans doute grincer des dents, je vous considérez comme Aegnor. Matis sourit au petit bruit qu’il entendit tandis qu’il appelait l’Empereur des Elfes par son prénom comme s’ils se connaissaient depuis des années. Comme aurait dit mon ancien capitaine, posons donc nos galons et confrontons nos techniques.

Tandis qu’Aegnor lui fit part de son honneur à le combattre, Matis l’observa du mieux qu’il pouvait dans le temps impartit, et il remarqua que leurs styles étaient aussi différents que leurs armes et postures. A connaitre un tantinet les elfes, il sentait qu’Aegnor allait combattre avec une grâce sans pareille. Ses armes, cette magnifique lance et son bouclier montrait qu’il ne combattait pas de près, mais qu’il était capable de violence. Il lui faudrait un petit temps pour tenter de comprendre ce style, mais combattre pareil adversaire serait formateur, même s’il perdait.

Son propre style était bestial, la lame qu’il tenait la main appelait le combat car elle ne semblait vivre que pour cela. Héritage avait été forgé pour la guerre et c’est au travers de nombreuses générations de Falkire qu’elle s’était exercée à son métier. Elle était faite pour la guerre, être au fourreau n’était pas quelque chose qu’elle souhaitait, il ne savait pas réellement pourquoi il donnait une « vie » à son arme, comme si elle pouvait s’exprimer. Mais il sentait tout cela quand il la prenait en main, comme si la lame et ses composants étaient capables de ressentir la guerre. A dire vrai il ne savait pas réellement de quoi elle était faite, sa création remontait à si longtemps que sa composition avait été oubliée. Mais il sentait que ce n’était pas une arme comme les autres… Il en allait de même pour la lance de l’elfe en face de lui. Lui aussi possédait une arme faite pour la guerre et non pas la parade.

Il sourit à l’elfe avant de lui répondre calmement.

Ca me va pour les armes. Quant à l’arbitrage ou les règles, je vous propose un arbitre. Un homme de votre garde peut le faire s’il craint que je ne vous blesse, sans vous offenser bien sûr. Concernant la fin du duel, le premier sang est assez violent, à contrario je vous propose d’arrêter lorsque l’un de nous arrive à placer une passe mortelle. Bien entendu il faudra arrêter son arme avant de blesser. Il observa la salle, conscient que des paris allaient être pris sur le duel. Il serait incorrect de ma part de vous proposer des paris, mais il y en aura sans doute de pris. Néanmoins je ne suis pas pour mettre de l’argent sur la table, surtout quand j’ai de forte chance de perdre. Finit il par dire en plaisantant.

Il sourit et se mit en position de combat.

Etes vous prêt ?
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeDim 22 Fév 2015 - 22:07

¤ Parions ¤


Les elfes n’avaient pas connu la guerre pendant de nombreuses années. Couper du monde, retrancher dans leur forêt, ils s’étaient éloignés du fracas des armes, du temps où ils combattaient les vampires. Du temps où ils combattaient aux côtés des hommes pour repousser ces suceurs de sang. Aegnor avait jusqu’à il y a peu, jamais connu la guerre, rien que la paix. Il en avait observé pour la première fois les conséquences lors de la bataille du bois sombre. Il avait vu la clairière de la grande mère tapisser de sang et de cadavre autant d’elfes que d’Alayien. Mais il ne l’avait pas encore vécu. Il s’en était fait une vague idée au travers des histoires qu’il avait pu entendre ou lire. Mais la guerre c'est seulement en la vivant que l'on peut connaitre. Et Aegnor l’avait vécu deux semaines plus tôt. Il avait appris ce jour-là qu’il n’y avait point de guerre juste, point de guerre honorable. Juste un carnage, une toile peinte avec du sang et des tripes. Le blond en était sorti grandi, mais sans doute aussi choquer. Il se souvenait de ce qu’il avait ressenti en descendant dans la caverne de cœur empire, voyant les cadavres des humains, elfes et vampires qui n’avaient pas pris part aux combats. Ces civils tués alors qu’ils étaient tout bonnement innocents. Ces civils qui n’avaient même pas eu leur chance. Oui Aegnor avait connu la guerre, sans doute pas autant que son adversaire lors de ce duel, mais suffisamment pour ne pas souhaiter l’endurer de nouveau. Malheureusement la guerre ne dépend pas du bon vouloir d’une seule partie.

« Même si cela va outre ma modeste éducation et fera sans doute grincer des dents, je vous considère comme Aegnor. Comme aurait dit mon ancien capitaine, posons donc nos galons et confrontons nos techniques. »


Bien qu’il soit un elfe avec une éducation de noble purement elfique, il appréciait cette familiarité qui n’était pas au goût de ces gardes du corps. Pourquoi l’appréciait-il autant ? Sans doute parce qu’elle tranchait nettement avec la société elfique. Un peu de familiarité ne pouvait pas faire de mal selon lui. Il la trouvait reposante par rapport aux nombreux codes de conduite elfique. Il n’avait pas besoin de se préoccuper de son image l’espace d’un instant, seulement de vivre et d’apprécier l’instant présent.

L’ancien prince vint défaire ses dagues de jet autour de sa taille, venant les remettre à l’un des membres de sa garde. L’humain venait d’accepter les règles du duel qu’il venait de proposer. Arme principale et bouclier seront les seuls armements qu’ils utiliseront lors de cet affrontement. Quant au reste, une passe mortelle signerait la fin du combat. Et ils auraient un arbitre pour éviter les débordements. L’Evanealle observa ses gardes réfléchissant un instant.

« Je crains que demander à un membre de ma garde d’arbitrer le combat ne soit pas garant d’impartialité. Non, un humain et un elfe vont s’affronter, il nous faut donc… »


L’empereur elfique commença à autour sur lui-même, cherchant la personne adéquate avant de la désigner du doigt.

« Un vampire. »


L’Evanealle appela l’individu en question qui s’approcha, quelque peu hésitant et même surpris, alors de regard se tournait vers lui. Des regards peu avenants, la trahison de Lorenz Wintel restait en travers de la gorge tous ici. Néanmoins certains de ces suceurs de sang n’avaient pas pris part à cette trahison. Ils étaient peut-être vus comme des monstres pour beaucoup, mais ils restaient injustes de les accuser d’un crime que ceux-ci n’avaient pas commis. Les réactions ne se firent pas attendre, en particulier au sein de sa garde, l’un d’entre eux s’avança vers lui.

« Majesté, ne faites pas confiance à l’un de ces traites de cadavre suceur de sang ! »

Aegnor se tourna en direction de l’elfe discourtois, un éclair de colère passant dans son regard orangé.

« Ce sont les fidèles de Lorenz Wintel qui nous ont trahis. Ceux qui n’ont pas réussi à s’échapper lors de la bataille sont aujourd’hui dans les prisons d’Aigue. Si celui-ci est un traitre, pouvez-vous me dire ce qu’il fait ici parmi nous, libre de tout mouvement ? »


Le garde voulu lui répondre, mais à peine eut-il commencé à prononcer deux mots, l'empereur lui coupa la parole, sa voix éclatant.

« Silence ! Apprenez donc à différencier les véritables coupables d'une trahison au lieu de lancer des accusations aussi lourdes de sens. Maintenant reculez-vous. »


L'elfe ne rétorqua point, se reculant, tandis qu'un cercle se formait autour des combattants. Aegnor se tourna en direction de l'arbitre vampirique, lui demandant d'excuser se garde s'être fourvoyé. Une fois fait, il ramena son attention vers son adversaire.

« Excusez-moi pour ce contretemps. Nous allons pouvoir commencer. Nous pouvons parier si vous le désirez. Mettre de l'argent en jeu serait peu adéquate, les elfes n'en ont pas un grand intérêt. Que direz-vous d'une faveur à la place. Vous êtes capitaine, et je n'ai pas autant d'expérience dans le domaine militaire que je souhaiterais en avoir. Si je gagne, vous me dispensez un cours. Si vous êtes d'accord, je vous laisse m'énoncer votre faveur. »


Aegnor attendit la réponse de Matis, faisant tourner sa lance avec ses mains, s'assurant que ses poignets seraient suffisamment échauffés.

« Bien, voilà qui est parfait, en garde Matis. »


L’Evanealle n’attendit pas un instant et se mit en position. L’elfe se mit légèrement de profil tandis qu’il se pencha en avant, ses genoux se pliant. Ses mains vinrent se positionner du Vhaleha, sa main droite s’approchant de la garde tandis que l’autre venait se positionner en retrait du centre de celle-ci. La lance bascula en même temps qu’Aegnor, la lame frôlant le sol. L’arbitre s’exclama, marquant le début du combat. Lentement il fit tourner son arme sur elle même de telle sorte que le tranchant de la lame ne soit plus en direction de la terre, mais en direction du ciel. Son poids entièrement concentré vers l’avant, l’ancien prince se jeta droit sur son adversaire. Dans son mouvement, l’empereur elfique fit un mouvement de balancier à l’aide de ses mains pour opérer une attaque verticale venant par le bas. Le blond visait l’arme de l’humain, souhaitant le désarmer.
[hrpg: un peu en retard désoler, mais la grippe n'aide pas =S]
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeMar 24 Fév 2015 - 16:16

Les paroles de l’elfe le firent réfléchir quelques peu, car il pensait sincèrement qu’il essayerait de prendre à son compte la proposition du capitaine Humain. Mais il faut croire que ce n’était pas le genre de la personne qu’il avait en face de lui. D’autant plus qu’il poussait le vice jusqu’à choisir un vampire pour juger et arbitrer le combat. La chose qui ressortit immédiatement de cette chose fut la promptitude de ses gardes à se « jeter » sur lui pour l’empêcher de faire appel à pareil spécimen. Hélas pour eux et heureusement pour la personne dès lors sélectionné, le nouvel Empereur ne semblait pas personne que l’on influence si facilement. Et il tint tête sans autre forme de procès aux gardes qui s’en prenait au vampire verbalement, n’hésitant pas à le renvoyer dans les limbes desquelles il n’aurait jamais du sortir.

Mais ce genre de discours était clairement et presque majoritairement répandu dans le camp Rebelle. Comment aurait il pu en être autrement de toute manière ? Matis savait pertinemment qu’un doute persistait en lui concernant les quelques vampires restés dans leur camp…. Mais il faisait en sorte de ne jamais le laisser éclater au grand jour sous peine de voir exploser en plein vol la « belle » alliance réalisée entre eux, les elfes et le peuple de la nuit. Mais cette directive n’était sans doute pas arrivée aux oreilles de l’elfe qui avait eu le culot de s’en prendre directement à la demande de son chef suprême. Mal lui en a prit puisqu’il venait de se faire remettre à sa place de la plus belle des façons. A ce sujet, le capitaine avait encore beaucoup à apprendre sur cette capacité à remettre les gens à leurs places sans utiliser le politiquement correct. De nombreux officiers Humains le faisaient, mais il avait rarement vu un elfe le faire, sans doute parce que les soldats elfiques étaient plus disciplinés que leurs homologues humains ? Il n’avait pas la réponse mais ce qu’il pouvait dire c’était qu’il ne faisait pas preuve de discipline en ce moment là.

Quoi qu’il en soit, l’Empereur revint vers lui avec sa requête dans le cas où il gagnerait, et ce qu’on pouvait dire c’était qu’il semblait être magnanime dans sa victoire. En même temps ce n’était pas comme si un simple capitaine avait grand-chose qu’un Empereur Elfique désirait vraiment. Mais pour le coup cela ne lui poserait aucun problème d’instruire le grand Elfe sur ce qu’il savait. Ce serait même un bon moyen pour mélanger et mixer les savoirs entre elfes et humains… Sans doute que cet échange plairait aux supérieurs du capitaine…. Restait plus qu’à ne pas leur faire savoir par où il avait dû passer pour avoir droit à cet entretien… Ce qu’ils ne savaient pas ne pouvaient pas leur faire de mal après tout…
Concernant sa propre requête s’il gagnait Matis ne savait pas trop quoi dire. Certain s’attendrait et n’hésiterait pas à quémander des richesses ou de l’avancement, mais ce n’était pas le cas du soldat. Lui cherchait autre chose, peut être un peu plus d’importance dans les décisions militaires de la rébellion et une plus grande implication…

Ce sera pour moi un honneur de vous apprendre ce que je sais de la guerre. Les vôtres ont aussi beaucoup à nous apprendre sur ces questions, mais ça me fera plaisir, même si je gagne, de vous apprendre ce que je sais. Concernant ce qu’il se passerait si je gagne, je n’en ai aucune idée…
Passer un peu de temps avec l’un des vôtres pour comprendre votre armée et ainsi pouvoir promouvoir au sein de la rébellion un fonctionnement mélangeant humains et elfes. Ceci dans le simple but d’améliorer les échanges entre nos deux groupes.


Effectivement c’était une bonne idée et une demande qu’il ne pouvait pas vraiment refuser car elle semblait légitime dans le contexte actuel. Après on n’était jamais vraiment fixé sur tout avec les questions politiques et tout ce qui suivait… Mais il avait bon espoir que sa requête trouve un chemin favorable, sans compter sur le fait qu’il semblait être un homme d’honneur. Encore un bon point.

Matis se mit en garde et découvrit avec plaisir le schéma d’attaque du jeune souverain, jeune pour un elfe encore qu’il ne connaissait pas son âge. Une attaque frontale avec pour but de le désarmer, ses armes étaient faite pour ce genre de passe mais Matis avait depuis longtemps trouvé une parade un tant soit peu optimale pour ce genre de séquence.

D’un coup il se groupa autour de son bouclier pour que l’arme de son adversaire vienne se fracasser dessus dans un bruit lourd et d’effroi. Son arme appelait de nouveau la guerre comme s’il s’agissait d’une maitresse insatiable et, même s’il reconnaissait l’écart de niveau entre lui et l’elfe, Matis se battrait jusqu’au bout. Il n’était pas dans une nature d’abandon, et ce n’était pas de suite qu’il allait le faire.

Il se libéra de l’attaque de son adversaire d’un coup de bouclier vif et vint lancer une attaque sur le flanc gauche. Héritage volait vers sa cible avec le côté tranchant en avant, et il savait pertinemment qu’il ne pouvait pas se laisser aller à un combat trop violent. En face de lui ce n’était pas n’importe qui et il ne pouvait pas se permettre de le blesser, il devait rester maitre de lui-même et ne pas laisser la bestialité de la guerre prendre le dessus sur système nerveux. L’attaque de flanc se vit suivi par une passe rapide et complète dans le but de tester la défense de son adversaire et de trouver une faille dans sa défense. Défense parfaitement exécuté par un guerrier aguerri par de nombreuses années d’entrainement..
Le combat allait être complexe à mener.
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 22:34

¤ Fauchage ¤


Parce que la majorité pensait une chose, l'elfe qu'il était se devait de faire de même ? Non, grand Dracos non, car cette même majorité pouvait se tromper. L'on dit que c'est les vainqueurs qui écrivent l'histoire, mais les vainqueurs n'établissent que leur vérité et rien de plus. Ils peuvent profiter de leur statut et de la confusion ambiante des évènements pour raconter tout et n'importe quoi, la faisant apparaitre comme vérité absolue. Ainsi une mauvaise personne avec de mauvaises intentions pouvait s'il devenait vainqueur faire passer un mensonge pour une vérité absolue, et ce mensonge resterait vérité, car la majorité le croirait. Mais un mensonge reste un mensonge même si celui-ci a été travesti en vérité. Même si ce travestissement est maintenu par la force d'une majorité solidement ancré. Alors Aegnor devait-il de suivre cette majorité ? Se devait-il de suivre une vérité travestie ? Non en trois fois. Il se le devait d'autant plus que sa position était importante. L'empereur était lié au hibou et la vérité était dans son esprit assise sur un trône fait d'or massif. Elle devait resplendir et chasser les ténèbres du mensonge.

Non les vampires n'ont pas trahi la rébellion. C'est Lorenz Wintel, le royaume vampirique et les sujets de ce royaume qui l'ont trahi. Il serait stupide pour tout à chacun de penser que tous les vampires sont sujets du royaume vampirique, sont des sujets du prince noir. Les rebelles humains en particulier se devaient de s'efforcer de faire la distinction. Après tout, ils étaient des rebelles, ils n'étaient plus des sujets du royaume des hommes, ils n'étaient pas des sujets de Fabius Kohan. Non, ils sont comme les Alayiens, ils sont « d'autres humains ». Des humains d'un autre royaume. D'un royaume sous le contrôle de Korentin Kohan. C'est ainsi que les rebelles se devaient de voir les vampires rester ici. Ils étaient « d'autres vampires ». Des vampires au sein de la rébellion. Et pour pousser jusqu'à les excès, des vampires membres du même royaume les humains rebelles.

Les elfes aussi se devraient de les voir ainsi. Mais les elfes changement lentement pour le plus grand damne de leur empereur. Ils ont toujours vu les vampires comme des créatures des sanguinaires, des bêtes, des erreurs. Leurs regards sur eux n’avaient pas changé avec les rébellions, ou peut-être si, un tout petit peu, mais avec les agissements de Lorenz, leurs cas avaient été définitivement scellés. L’Evanealle allait devoir faire un gros travail pour espérer changer cela. Mais il le ferait. Après tout, il avait un cousin vampire, un Evanealle vampire. Et le blond ne souhaitait pas le voir tuer. Sinon il l’aurait fait lui-même lorsque ses yeux se sont posés sur lui. Aegnor souhaitait jouer sur plusieurs tableaux. Sans doute beaucoup trop d’ailleurs. Tellement qu’il n’arriverait peut-être à rien faire bouger. Devait-il se concentrer et mettre en suspens certaines affaires qui avaient tout de même de l’importance ? Le lancier ne le désirait pas. Il continuerait ainsi et verrait bien ce que cela donnerait.

Non, Aegnor se devait de continuer sur cette voie. Devait-il laisser perdurer ce mensonge que tous les vampires sont les mêmes ? Non, il ne le devait pas, car si jamais ce mensonge l’emportait, alors Lorenz Wintel l’emportait. Si les elfes et les humains se braquaient contre les quelques vampires qui plaçaient leur foi en l’alliance, alors le désir de détruire l’alliance du prince noir l’emporterait. Mais plus encore, celui qui portait le sinistre titre de tueur de dragon remportait la victoire pour une bataille à venir. Le fait que certains vampires restent auprès de l’alliance représentait une chance, une faille inespérée pour faire tomber l’ancien elfe. En tant qu’Empereur, Aegnor ne pouvait l’ignorer, il ne devait pas l’ignorer. L’Evanealle n’ignorait pas la haine que celui-ci voue à son peuple, son désir de le voir brûler. Mais le bond se devait de le protéger. Ce devoir de protéger son peuple pouvait passer par la destruction pure et simple des vampires, ou bien par une entente cordiale qui viendrait décribiliser les projets du prince, détournant ses propres sujets de lui-même, et au final le réduire au silence.

Malheureusement, sur chaque individu sur lequel il portait son regard, il y voyait la haine et la sédition profondément ancrer. Même en son adversaire, il avait beau le cacher habilement parce qu’il s’agissait de son devoir, ce qu’il pensait réellement de tout ça n’échappait pas au regard d’Aegnor. Mais lutter contre cette haine et ces préjugés profondément ancrés serait un combat de tous les jours qu’on ne peut résoudre avec des lois ou des gestes politiques. Peut-être devait-il en parler directement. Peut-être en parlerait-il directement avec l’humain face à lui afin qu’il influence lui-même les hommes sous son commandement. Cela pourrait peut-être fonctionner. S’il convainquait des personnes et que ces mêmes personnes en convainquaient d’autres. Un processus serait lancé. Mais avant de pouvoir entamer pareille discussion, l’elfe se devait de remporter le duel. Un vaincu écoute plus aisément le vainqueur que l’inverse.

« Mh, c’est une bonne idée que vous avez là Matis. Soit, si je perds je vous collerais dans les pattes de mon général. »


Aegnor ne put retenir un sourire amuser à cette image. Pauvre Artaher, mieux valait qu’il ne perde pas. En même temps, l’idée de l’humain n’était pas si mauvaise, il avait presque envie de perdre pour la voir réaliser. Ah, dur choix qu’il se devait de faire ici. D’un autre côté s’il gagnait, il n’aurait pas à batailler avec le Terendul pour réaliser la faveur de son adversaire. Mais cela ne ferait peut-être pas de mal à Artaher, ça permettrait de porter un coup au racisme de ce dernier. Au final, le combat se révèlerait plus simple que le choix entre ses envies.

Sur ce le combat débuta sans attendre. Aegnor se jeta sur son adversaire pour lui porter un coup vertical depuis le sol dans le but de frapper l’arme de celui-ci et le désarmer. Ce premier coup ne pouvait bien sûr pas régler le duel. Ce n’était pas aussi simple. Le bouclier de l’homme vint faire obstacle à la cible première de l’empereur sylvestre. L’Evanealle déplaça ses pieds pour venir stabiliser sa position tandis qu’il ramenait Vhaleha vers lui. La réponse de son adversaire arrivait déjà. Levant sa lance Aegnor vint faire obstacle à l’épée du guerrier. Bloquant le coup à l’aide du manche de son arme qui vibra sous le choc. Le blond se recula ensuite pour se replacer à nouveau, son adversaire débutant un assaut pour tester la défense de l’ancien prince. Aegnor lui répondit en bloquant aussi bien les coups avec sa lance qu’avec son bouclier, se mouvant rapidement pour intercepter les attaques. L’Evanealle ne contrattaqua pas immédiatement, laissant son ennemi continuer ses assauts répéter dans le but de créer ou trouver une brèche dans la défense de l’empereur. Le blond recula lentement à chaque fois qu’il venait se replacer pour intercepter la prochaine attaque. Aegnor avait l’avantage des armes du fait de la portée supérieure de sa lance sur celle de l’épée de Matis. Finalement l’elfe fit un nouveau pas en arrière créant un vide entre son adversaire et lui. Changement le positionnement de ses mains sur son arme, la dominante rejoint le milieu tandis que la jumelle rapprochait l’extrémité. Se penchant quelque pour accompagner le coup et lui donner plus de vitesse et de force, Aegnor lança une attaque horizontale proche du sol dont le but était de faucher les chevilles de son adversaire. Bien entendu, le sylvain tourna sa lance de telle sorte que s’il devait toucher, ce ne soit pas le côté tranchant qui vient à la rencontre des membres du bas de son adversaire. L’Evanealle souhaitait faire tomber et désarmer le capitaine.
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeMar 3 Mar 2015 - 18:07

L’elfe se préparait, il sentait qu’il le jugeait, il ne savait pas réellement à quoi s’attendre de lui mais il sentait qu’il devait rester sur ses gardes. L’homme avait beau manquer peut être d’expérience de la guerre il n’en restait pas moins un guerrier et un soldat avant tout. Sans parler du fait qu’il était elfe, donc physiquement il avait un avantage sur Matis qui, lui, n’était qu’un simple Humain sans grande importance.

Matis sourit à la phrase de l’Empereur. Aegnor lui proposait rien de moins que de passer du temps avec son général, c'est-à-dire un des seuls Terendul qu’il n’aurait pas encore rencontré. Pour le coup cela lui permettrait de voir l’ensemble de la famille en peu de temps. Entre la femme, le fils, la fille il ne devait manquer que le mari maintenant non ? Il se demandait comment il pouvait être se général… La femme l’avait sauvé, elle était hautaine, détestait les humains mais faisait bien son travail. Le fils était taquin et volontaire et souhaitait partir à la conquête du monde. La fille était folle, hautaine, taquine et hallucinante… Comment devais donc être le père pour avoir eu des enfants comme cela ? Il était mal placé pour juger….

Il resta calme en voyant l’elfe venir à lui pour la première passe. Le combat s’entama entre les deux personnes sous le regard attentif d’un arbitre, d’une garde impériale rapprochée et d’un ensemble de spectateur prenant des paris de manière forte peu discrète. Matis essaya de faire le vide autour de lui, il ne devait rester que l’Elfe, Matis et l’arbitre. Le reste ne devait pas entrer en jeu sous peine de voir son esprit vagabonder au moment où il avait besoin qu’il soit entière focalisé sur son adversaire. Il ressentait qu’il y avait une différence de niveau, mais il pensait sincèrement avoir ses chances contre son adversaire.

Comme il s’y attendait, l’homme en face de lui n’eut aucun mal à parer les attaques du capitaine. Elles n’avaient eu pour but que de tester les capacités de la personne, du combattant mais aussi du stratège. Et ce qu’il vit du soldat le conforta dans l’idée qu’il n’était pas arrivé là purement par hasard et qu’il devait sa place à autre chose que son habilité de politicien.

Sa nouvelle attaque voulait venir cueillir ses chevilles, et la préparation qu’avait mis en place l’Empereur laissait supposait qu’il n’était pas à son premier coup d’essai. La puissance qu’il mettait dans son coup avait pour seul but de le désarmer et de préparer le terrain pour une autre offensive tout aussi violente. Matis se tassa sur lui-même pour venir bloquer de son bouclier l’attaque de l’elfe et ensuite contre-attaquer en piquant directement vers le porteur du coup. Il ne devait pas laisser trop d’ouverture à l’homme aussi devait il attendre le dernier moment avant de bloquer l’attaque. Mais il s’y était prit un peu trop tard, sans doute à cause de son manque de réflexe ou par la vitesse d’attaque de son adversaire. Quoi qu’il en soit il vint se prendre un coup assez violent qui fut en parti amorti par le bouclier mais dont les vibrations parcoururent tous son corps.

Sans attendre d’avantage il se releva rapidement sur l’Elfe qui était non loin de lui. Son arme n’était pas en avant mais il espérait au moins le toucher avec son épaule ou le haut de son crâne. Malheureusement pour lui, l’autre avait de bon réflexe, et son attaque ne lui offrit que la possibilité d’engager une nouvelle passe insipide. Le but était d’attendre une petite ouverture, histoire de glisser l’attaque qui ferait la différence.

Après un petit instant il rompit l’attaque et se remit à tourner avec son adversaire. Tout deux formaient un cercle marquant les « limites » de leur joute. Il devait prendre un moment pour l’analyser de nouveau avant d’aller plus loin…

Vous vous battez bien…. On voit que vous n’êtes pas ici pour rien et que ce n’est pas uniquement grâce à votre don de politicien que vous êtes Empereur…

C’est grisant d’avoir pareil adversaire…

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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeDim 15 Mar 2015 - 20:58

¤ Quand la foudre frappe la roche ¤


Les passes d’armes s’échangeaient assez rapidement. Le métal s’entrechoquant avec une certaine brutalité. L’humain avait un style bien à lui, divergeant avec celui de l’empereur. Matis ressemblait presque à une montagne, usant de sa force et de son bouclier pour repousser les attaques de sa lance comme si elles n’étaient qu’une vulgaire intempérie. L’ancien prince en revanche y préférait l’agilité, se plaçant le plus rapidement possible dans la position la plus adéquate, pour lui permettre de bloquer les coups féroces de son opposant, sans avoir à les encaisser en un seul point comme on le ferait avec un bouclier. Préférant utiliser des postures permettant de diffuser l’impact. Parer les attaques comme le faisait l’humain, Aegnor ne pouvait se le permettre. Sa force et son endurance n’étaient pas ce qui lui permettrait de prendre l’avantage face à Matis. Au contraire, c’est ce qui lui ferait le plus défaut. Néanmoins, leur différence de race permettait à l’Evanealle de ne pas se laisser submerger par cela… du moins pendant un temps. Les deux uniques avantages que possédait l’elfe sur l’humain étaient son agilité et sa maitrise de son arme. Il devait faire en sorte que ce combat se termine le plus rapidement possible au risque de voir ses chances de succès s’amoindrir au fil du temps.

Tendant une manœuvre dont le prince avait l’habitude, il décida de s’attaquer à un point que seules les armées à longue portée peuvent atteindre. S’attaquant aux chevilles de son adversaire, l’Evanealle espérait parvenir à le faire tomber, ou alors le déstabiliser lui permettant ainsi de continuer pour s’en prendre à son épée. Mais il n’en fut rien, Matis demeura insensible telle une montagne face à un orage. Parant une fois de plus l’attaque à l’aide de son bouclier, s’accroupissant, avant de tenter une charge à son encontre pour le bousculer. Grondant, l’elfe sauta sur le côté pour esquiver, se dégageant, venant par la suite dévier le coup d’épée qui suivit la tentative échouée de renversement.

Par la suite, l’elfe et l’humain se replacèrent, s’éloignant un peu l’un de l’autre, créant de la distance et se mettant à former, un cercle. Chacun bougeant en même temps que l’autre.

« Vous vous battez bien…. On voit que vous n’êtes pas ici pour rien et que ce n’est pas uniquement grâce à votre don de politicien que vous êtes Empereur… C’est grisant d’avoir pareil adversaire… »


« Je vous remercie. Vous vous démenez bien, on voit que c’est l’expérience qui guide vos mouvements. Malheureusement pour vous, je pense être un bien meilleur combattant que politicien. »


Brusquement l’elfe leva sa lance au-dessus de sa tête, la faisant tourner afin de la placer convenablement. Sa main droite et la gauche vers la queue de l’arme, de telle manière à augmenter la portée du prochain coup, lui permettant ainsi d’attaquer sans avoir à combler physiquement la distance qui le séparait de Matis en s’avançant. Pique en avant, lame en arrière, rapidement l’ancien prince attaqua. La lame décrivit un grand arc de cercle le coup prenant la forme d’une frappe verticale descendante. Aegnor visait en effet le crâne de son adversaire, ayant bien entendu pris soin de tourner sa lame afin de frapper, s’il devait toucher, avant de dos et non le tranchant.

Étonnant toutefois, lui qui s’était efforcé jusqu’à présent d’attaquer les armes de son adversaire ou tenter de la déstabiliser sans vouloir porter de coups qui pourraient entrainer de véritables blessures. Mais l’empereur n’avait pas changé de tactique. Alors qu’il abattait sa lame, l’elfe libéra la prise de sa main droite sur le manche de son arme et tira violemment en arrière à l’aide de sa main gauche. La lance glissa, la lame se retirant. La portée se retrouva subitement amputer de moitié, si bien qu’elle ne serait plus capable d’atteindre l’homme face à lui.

L’attaque continua son cours, Aegnor continua la coupe descendante de telle manière à abaisser son arme, transformant dès lors l’attaque précédente en une feinte. L’Evanealle attendit que sa lance soit un niveau du buste de Matis pour lancer la deuxième phase de son assaut. Cette main gauche qui gardait fermement prise sur l’extrémité de Vhaleha et qui avait permis en tirant d’amputer la portée de son attaque précédente, agit à nouveau. Sauf que cette fois-ci, Aegnor s’en servit pour combler cet écart. L’elfe poussa l’arrière de l’arme, faisant glisser le manche de la lance sur sa main droite, tout cela dans l’espoir de venir taper la cuirasse de Matis et que sous le choc, il ne perde son équilibre ou ne tombe en arrière.

Cette montagne qu’était l’humain, l’orageux prince allait la renverser.
[hrpg: Si cela te dit, on pourra décider du résultat de notre duel sur un coup de dés?
En espérant que la réponse de plaira, désoler pour avoir mis du temps ><]
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeMar 17 Mar 2015 - 18:07

Combattre un empereur c’était quelque chose de pas commun, il fallait reconnaitre que l’homme avait au moins le courage d’aller combattre ses sujets et leurs alliés pour les connaitre un peu mieux. Il ne pouvait pas dire que les gens de sa propre race pouvaient en faire de même. Il était même sûr qu’ils n’en feraient pas de même, il n’y avait qu’à voir le dirigeant qui était sur le trône de l’Empire Humain. Oui il faisait il fixette sur lui, comment aurait-il pu en être autrement ? Cet homme lui avait quasiment tout enlevé et il devait, par sa faute, devoir vivre dans pareil endroit à porter un idéal que beaucoup avaient abandonné depuis très longtemps.

Il devait se reconcentrer sur la bataille et ne plus penser à tout cela, même si c’était compliqué. Il devait faire face à un combattant expérimenté par un nombre incalculable de passe et de combat en des âges ou le jeune capitaine n’était pas né. Il avait beau la jouer modeste, il avait beau faire comme si rien n’était, il n’en restait pas moins un excellent combattant… Comme sa dernière phrase le laisser transparaitre. De toute manière il avait du mal à faire confiance aux gens, d’autant plus aux politiciens… Mais qu’avait-il en face de lui ? Etait ce l’empereur ? Le soldat ou l’elfe ? Il ne le savait plus très bien.

L’attaque de l’elfe venait du haut, mais rapidement, il comprit que ce n’était qu’une diversion et que la principale attaque viendrait de front. Mais ce qui le marqua c’était la facilité avec laquelle l’Empereur attaquait et modifiait ses attaques en fonction de Matis. Il avait, lui aussi, cette capacité, mais à un niveau nettement moindre, devant de tel compétences, il ne pouvait que s’avouer vaincu ou au moins, moins puissant. Ce qu’il remarqua aussi s’était l’arme de son adversaire, cette arme qui semblait se plier à la moindre volonté de son porteur… S’était assez étrange de combattre un adversaire dont l’arme changeait autant de taille ou de forme, c’était là un point à conserver à l’esprit pour la suite du combat. Mais au fond de lui il savait que le combat ne durerait plus très longtemps.

Il tomba à peu près dans le piège de l’Empereur mais au dernier moment il arriva à bloquer l’attaque de ce dernier. Il voulait réattaquer de suite après cette passe où il avait bien faillit perdre le duel, mais il semblerait que son adversaire avait tout prévu. Lorsqu’il vint pour contre-attaquer, il se trouva dans une position fort désavantageuse pour lui et il sentait que la fin était proche. Contrairement à ce que beaucoup aurait fait, il fonça dans le tas et se rapprocha dans un dernier corps à corps avec l’Empereur des elfes, comme s’il n’avait plus rien à perdre. Qu’il ait tenu aussi longtemps devant un tel adversaire était déjà un exploit pour certain qui commençait à se demander s’il avait misé sur la bonne personne.

L’attaque de Matis échoua forcement puisqu’elle rencontra l’agilité et la force de l’elfe qui lui était supérieur de part la nature même de son corps. Tout ce qu’il gagna en retour fut de voir la lame de son adversaire dans un trou de sa défense, prête à le transpercé s’il avait été un ennemi. L’arbitre mit fin au combat en voyant bien que le jeune humain avait perdu et ce dernier observa son adversaire en souriant comme si de rien n’était.

Il semblerait que vous ayez été le meilleur lors de ce duel votre Altesse. Pour le coup je m’avoue vaincu car il serait stupide de ma part de ne pas reconnaitre ma défaite.

Il pouvait ne pas rougir car il avait fait de son mieux et, malgré l’écart flagrant de compétence, il s’était pas trop mal battu. Il devait maintenant, comme il l’avait parié, rendre un service à l’Empereur. Et cela ne le dérangeait pas plus que cela car il savait maintenant à qui il avait à faire. Et cet elfe ne lui posait aucun problème, ils s’étaient prouvés leurs valeurs en combattant comme de simple frère d’arme même si beaucoup de choses les séparaient.
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeSam 28 Mar 2015 - 23:26

¤ Frère d’arme ¤


La joute continuait de plus belle, mais il était temps d'en finir et vite. Aegnor savait son endurance en train de baisser. Nul doute que même s'il était un elfe, l'homme face à lui pourrait continuer de se battre plus longtemps que lui. Plus le duel durerait, plus les chances de victoire d'Aegnor diminueraient. Il fallait en finir et vite, l'Evanealle devait user de son avantage, usé de sa technique et de son art de manier la lance. Il devait rendre ses frappes plus complexes, plus difficile à déchiffrer. Les rendre plus rapides, les rendre plus déstabilisantes. Et c'est ce que fit l'empereur elfique, décidant de feinter et de jouer avec cette possibilité que l'épée n'avait pas, joué avec la taille de son arme pour en augmenter la portée ou la réduire. C'est ainsi que le prince transforma une attaque descendante en une frontale. Toujours avec la même volonté de désarmer ou faire tomber son adversaire pour l'immobiliser au sol. Après c'était ainsi qu'il avait appris le maniement de la lance. Même s'il savait s'en servir pour tuer, même s'il n'avait pas estimé à tuer ses adversaires lors de l'aube rouge.

Qui lui avait appris à manier la lance ? Non ce n’était pas un précepteur ou quelconque guerrier. Aegnor avait eu l’honneur d’avoir le meilleur. Ou plus exactement la meilleure. Aramis Thredë, Baptistrel, chante brise, mais également championne de l’armée elfique. C’est elle qui lui avait appris à maitriser l’arme que son père lui avait offerte. C’est grâce à elle si aujourd’hui il savait se défendre sans difficulté. C’est elle qui lui avait appris à être un guerrier capable de se battre sans avoir à prendre la vie de son adversaire. Malheureusement sur ce dernier point, l’Evanealle n’avait pas pu faire honneur à la maître barde. Mais la guerre était la guerre. Il n’avait pas été en mesure de laisser la vie aux Alayiens qui l’attaquaient. Ceux-ci seraient revenus d’autant plus rapidement, aveugler par leur fanatisme. Non pire encore, il n’avait pas voulu laisser la vie aux Alayiens. Il lui avait suffi de voir les civils rester à l’intérieur d’Aigue lâchement assassiner par les adorateurs du Néant pour que la rage n’envahisse son esprit et qu’il n’exécute sans la moindre retenue tous les ennemis qui lui tombaient sous la main quitte à se lancer avec imprudence contre eux.

L’ancien prince put une fois de plus remarquer que l’humain face à lui n’avait pas l’intention de se laisser faire puisqu’il parvint à parer son attaque. L’elfe ne put s’empêcher de sourire, se réjouissant que son adversaire puisse bloquer cette passe d’armes. Il n’en devenait que plus intéressant et l’envie de se mesurer à lui se faisait plus grande encore. Mais le combat tourna court quand celui-ci décida de se jeter sur lui pour tenter une attaque au corps à corps. Automatiquement, le blond ramena sa lance contre lui. L’elfe parvint à repousser l’assaut non sans mal et vint faufiler sa lame jusqu’à la brèche qu’avait laissée Matis dans sa défense. L’arbitre interpella les jouteurs. Le duel venait de finir sur la victoire d’Aegnor. Le blond se recula, lâchant un soupire avant qu’un sourire ne vienne fleurir sur ses lèvres.

« Il semblerait que vous ayez été le meilleur lors de ce duel, votre Altesse. Pour le coup je m’avoue vaincu, car il serait stupide de ma part de ne pas reconnaitre ma défaite. »


L’elfe tendit son bras droit en sa direction, comme pour signifier qu’il souhaitait lui serrer la main.

« Vous êtes un très bon combattant, Capitaine. La victoire est peut-être mienne pour cette fois, mais rien ne l’a jamais assuré. Votre empereur peut-être fier de vous compter parmi ses rangs et je l’envierais presque. Mais je suis content d’avoir eu l’occasion de me mesurer face à un homme tel que vous. »


Le souverain pensait ce qu’il disait. Il n’était pas elfe à mentir ou à flatter.

« Korentin Kohan nous a accueilli ici, nous qui avons été chassés de notre forêt par néant. J’espère qu’un jour il reprendra ce qui lui revient de droit. Lorsque ce jour viendra, s’il faut en découdre, les elfes seront là pour payer leur dette. Et je sais déjà que j’aurais un frère d’arme sur lequel compter.»



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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeMar 31 Mar 2015 - 17:12

L’elfe se battait très bien et était humble dans sa victoire, peut-être parce qu’il n’y avait pas grand-chose de glorieux dans le fait qu’il ait combattu et battu un simple capitaine humain ? Il n’en savait rien, n’étant pas au fait de mœurs de la hiérarchie militaire elfique, mais il s’était donné à fond, il s’était livré corps et âme dans son combat. Certes il avait perdu, mais l’expérience qu’il gagnait à avoir combattu pareil adversaire n’avait pas de prix et lui permettrait sans doute de s’améliorer encore au maniement des armes. Il rangea donc ses armes sous le regard de la garde de l’Empereur Elfique qui semblait satisfait de la défaite de l’humain. Avaient ils cru qu’il avait une chance de le vaincre ? Ou craignaient ils qu’il ne fasse du mal et blesse leur souverain ? Il y avait sans doute du vrai dans les deux.

Quand l’elfe lui tendit le bras il fit de même, il était presque honoré qu’un être aussi important que lui offre une telle marque de camaraderie à un simple soldat fusse il un noble. Sans parler du fait qu’il abondait de compliment à son égard, allant même jusqu’à dire que Korentin Kohan pouvait être fier de son soldat. C’était beaucoup pour le simple soldat qu’il était, mais cela lui faisait plaisir, sans parler du fait que cela l’honorait dans son engagement envers la rébellion. Il ne s’était pas totalement engagé pour rien après tout.

Il s’inclina calmement pour saluer son interlocuteur avant de lui répondre tranquillement.

Tout l’honneur est pour moi Seigneur, ce que vous dites me touche et ce n’est pas dans mon habitude de recevoir des compliments de la sorte. Concernant mon service pour l’Empereur Kohan… Disons juste que cela me touche et que ça été un honneur de combattre à ses côtés durant la sanglante bataille de l’Aube Rouge et que je fais en sorte que l’on n’ait rien à me reprocher concernant mon engagement. Il fini avec un petit sourire. Mais, entre nous soit dit, l’Empereur a beaucoup trop de sujet pour s’occuper d’un simple soldat comme moi, fusse-il un noble.

Bon d’accord son père était conseiller et avec un minimum de réputation, c’était la même chose pour le survivant mais il était quand même loin d’être célèbre au point qu’un Empereur s’occupe de lui de la sorte ou s’inquiété pour lui. Matis écouta avec attention les propos de l’elfe concernant leur départ de leur forêt et il se sentit un peu mal à l’aise car cela le touchait bien plus qu’il ne voulait l’avouer. Qu’un peuple ait été obligé de quitter leurs terres ancestrales à cause de la folie d’un groupe de personne était quelque chose qu’il ne comprenait pas et ne pouvait pas approuver. Comment se serait il comporté si c’était sa terre qu’il avait dû quitter ? Quitter les alentours d’Elenna à jamais, quitter cette terre qui a vue l’ensemble de sa famille grandir et s’élever de sa condition ? Sa situation, bien qu’elle puisse être similaire à certain était différente. Il n’avait pas du tout perdre, certes il avait dû quitter ses terres, mais il avait toujours la possibilité d’y retourner et de se battre pour elles… C’était une chose totalement différente pour Aegnor et les siens… Leurs terres avaient été totalement corrompues par les puissances de Néant….

Les paroles de l’elfe sonnaient comme une vision du futur pour le soldat. Quand Korentin reprendra ce qui lui revient de droit…. Tout cela semblait si lointain…. Y aurait il seulement un jour où cette chose sera possible ? Y aura-t-il seulement un instant où la paix reviendra sur cette terre et que cette stupide guerre prendra fin ? Il hocha la tête aux propos de l’Empereur, il était content de voir que les Elfes étaient sûrs de leur motivation.

Ce sera un véritable honneur de combattre à vos côtés dans les rues de Gloria pour mettre à bas le faux empereur. Mais c’est sûr que ce n’est pas quelque chose que l’on pourra faire demain matin au petit déjeuner…. Même si ce n’est pas l’envie qui manque.

Ce que votre peuple a subi ne devrait être subi par personne, c’est un honneur et un devoir de vous accueillir ici même si ce lieu n’est pas vraiment optimal pour les vôtres. Au moins vous trouverez ici des amis et des alliés, moi le premier.


Il laissa de côté son côté sérieux et croisa les bras en observant son adversaire, un sourire sur les lèvres.

Il me semble que nous avions un pari non ? Comment voulez vous que cela se passe maintenant que vous avez gagné ?
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeVen 17 Avr 2015 - 16:19

¤ Une cité ¤


L’elfe respirait fortement, tâchant de retrouver son souffle au plus vite. Ce combat n’avait pas été de tout repos, mais le blond l’avait d’autant plus apprécié. L’empereur aimait s’exercer, que cela soit seul ou avec un adversaire. Que cela soit un simple exercice, ou un véritable duel. Mais l’ancien prince l’avait d’autant plus apprécié qu’il s’agissait de la première fois qu’il se mesurait à un humain. Jusqu’ici cela n’avait été que des elfes. À son grand damne il n’avait pas beaucoup mis le nez en dehors de sa forêt. Il le regrettait aujourd’hui. Il y avait de valeureux adversaires auxquels il pouvait se mesurer ici. Cela aurait été sans aucun doute plus instructif qu’assister aux réunions du conseil. Il avait néanmoins tout le temps de se rattraper maintenant qu’il était immergé dans ce monde extérieur à sa forêt. L’empereur allait devoir en profiter pour en tirer le maximum d’expérience et pourquoi pas de bonnes idées et un savoir qu’il pourrait utiliser lorsque les elfes auront récupéré leur terre.

Aegnor sentit aisément la gêne et plaisir que ses gestes, que ses compliments firent naître au sein de son ancien adversaire du jour. Mais celui-ci les méritait amplement, sinon l’Evanealle ne se serait pas risqué à les dire. S’il y avait quelque chose de positif à énoncer, il ne fallait pas hésiter à le prononcer de vive voix. Idem lorsque quelque chose de mal était aperçu, mais encore fallait-il y mettre les formes pour faire apparaitre cette critique comme un conseil au risque de vexer son interlocuteur. Sauf bien entendu quand la personne face à vous ne méritait pas la moindre douceur de votre part.

« Il ne s’agit point de compliments pour flatter votre égo, capitaine. Je me contente d’énoncer la vérité. »


Le blond lui offrit un sourire sincère avant de reprendre.

« Je n’ai commencé à m’invertir dans l’art militaire qu’il y a peu. J’ai estimé qu’en tant qu’empereur il était important pour moi de savoir mener les troupes aux combats. Les elfes n’ont mené aucune bataille depuis longtemps. Je n’avais moi-même qu’une connaissance livresque. Puis j’ai demandé au général Terendul de m’enseigner. J’ai pu me rendre compte à quel point les livres sont différents de la réalité. Il y a toujours eu une frontière entre la théorie et la pratique bien sûr. Mais celle-ci est d’autant plus grande dans ce domaine. La première chose qu’il m’a dite était : la première qualité d'un bon commandant est de connaître ses hommes. On apprend comment sont nos hommes uniquement en les rencontrant et en parlant avec eux. Diriger entraine de très nombreuses responsabilités, nous avons beaucoup de choses dont nous devons nous occuper, Korentin d’autant plus je le conçois puisqu’il est à la tête de la rébellion. Mais je pense que l’une des responsabilités d’un chef d’État est de connaitre les hommes qui combattent pour lui. De connaitre le peuple qu’il dirige. Se faire aimer de son peuple, voilà la vraie noblesse… voilà ce qui parfait de faire d’un bon dirigeant, un excellent dirigeant. »


L’elfe se tourna en direction d’un de ses gardes et lui tendit sa lance, lui demandant de la tenir un instant, pendant qu’il attrapait une gourde d’eau qu’un autre lui tendait. La portant à ses lèvres, il but un peu avant de soupirer.

« Bien sûr, ce n’est que ma vision des choses. L’empereur et l’impératrice elfique sont considérés comme le père et la mère de chaque elfe. Je dois en quelque sorte prendre soin de chacun de mes fils et filles. Je la glisserais à l’occasion à votre empereur, qu’il prenne le temps de connaitre les hommes et les femmes qui combattent pour lui. Mais bien entendu, l’influence de nos cultures ne doit pas aller que dans un seul sens. »


L’empereur fit un geste du bras pour inviter Matis à le suivre, tout en continuant.

« Je vous remercie de partager notre peine Capitaine Falkire. J’ai bon espoir que les miens sortiront plus forts de ces tristes péripéties. Prenons le temps de souffler et envisageons l’accomplissement de notre pari voulez-vous bien ? J’ai dit que l’influence de nos cultures ne doit pas allez dans un seul sens. Je pense que cela ne ferait pas de mal aux elfes d’être influencé par la culture des hommes, en certains points. Les elfes ne changeront pas d’eux-mêmes, du moins très peu d’entre eux. Cela doit donc passer par leur empereur, pour qu’ensuite je puisse les amener à changer. Si je suis venu m’entrainer en même temps que les humains aujourd’hui c’est pour faire un premier pas. Et il est plutôt réussi je trouve. »


Reprenant son souffle, l’Evanealle continua.

« Cette ville par exemple, Aigue-Royal, mais également Althaïa. Et en règle générale le concept de ville en lui-même. Voilà une chose que j’aimerais ramener avec moi une fois que les miens auront reconquis notre forêt. Les derniers évènements m’ont amené à réfléchir. Pendant longtemps, les Baptistrels et leur magie ont offert une parfaite protection à mon peuple. Peut-être trop parfaite. Nous nous sommes étalés dans cette forêt qui était la nôtre sans véritable point de rassemblement comparable à vos cités. Nous avons vécu dans l’insouciance et coupé du monde. Puis Néant est apparu et a fait s’effondrer une première fois le bosquet magique. Les Alayiens sont alors apparus et ont pénétré le royaume sans la moindre difficulté. Il a fallu du temps pour rassembler l’armée et ensuite les repousser. Du temps qui a suffi aux Alayiens pour souiller de leur présence le domaine de la Rhapsodie… le domaine des Baptistrel, ceux-là mêmes qui ont protégé de leur magie mon royaume pendant si longtemps. J’ai ressenti une grande honte à cet instant. Une honte que les elfes n’aient pu protéger efficacement leur allié. »


L’Evanealle baissa la tête, regardant le sol quelques instants, une lueur triste dans le regard.

« Cette ville qu’est Aigue-Royal nous a permis de repousser l’assaut mené par les Alayiens et Fabius. Cette ville a permis de rassembler humains, elfes et vampires, ne fût-ce que pour un temps. Ce n’est qu’encore qu’un brouillon dans mon esprit, mais j’aimerais qu’une ville existe au sein du royaume des elfes lorsqu’il sera reconquis. Une ville qui offrirait un point de rassemblement aux elfes, une ville qui permettrait de défendre le royaume autrement qu’en comptant uniquement sur la protection des Baptistrels. Une ville qui empêcherait de nouveau l’isolement des elfes. Au contraire qui symboliserait son ouverture sur le reste d’Armanda et sur les autres races. »


Le blond redressa la tête offrant un sourire amuser à l’humain.

« Je pense que vous avez déjà vu où je voulais en venir. Je ne vais pas vous demander de parler avec moi d’architecture, mais plutôt de moyens de défendre ou encore de prendre une cité. Vous êtes un bon guerrier. Je ne pense pas que vous soyez originaire d’Aldaria ou d’Althaïa. Je pencherais pour Gloria, ou Elena. »





[PS: Toutes mes excuses pour avoir mis autant de temps pour te répondre Matis >< ! J'espère que ma réponse tiras =) ]
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeMar 21 Avr 2015 - 18:24

Matis s’inclina respectueusement à la remarque de l’Empereur des Elfes, il savait quand il devait se comporter comme un être civilisé et là c’était parfaitement l’occasion. Il avait devant lui, pour une fois, un être simple mais ayant du pouvoir, il était quelqu’un qui pouvait changer les choses sur cette terre. Typiquement le genre de personne que l’on doit avoir dans son camp lorsque les choses tournent mal, et Matis sentait que les choses tourneraient mal dans quelques temps. Certes ils avaient repoussé les Alayiens et les Impériaux, mais jusqu’à quand ? Combien de temps est ce que cette situation précaire tiendrait ? Il savait qu’ils n’avaient plus beaucoup de temps avant que Néant n’entre encore plus en scène et à ce moment-là, que restera-t-il à faire ? Il ne le savait pas. Nul ne pouvait réellement l’imaginer.

Il prit le temps nécessaire pour écouter le long discours de l’Empereur, il savait à ce moment là qu’il y avait matière à en apprendre beaucoup sur la façon de réfléchir et d’être d’Aegnor. Et ce qu’il entendait ne lui déplaisait pas, au contraire. Alors il ne savait pas si c’était pour se donner une bonne image ou quoi que ce soit d’autre, mais il sentait que ce qu’il lui disait était vrai. Il avait combattu avec lui, et à moins qu’il soit un sacré menteur, il ne pouvait lui cacher une pareille vérité. Ce qui l’impressionnait était le fait qu’il ne s’entrainait pour la guerre que depuis « peu », après tout était relatif pour un elfe, mais cela voulait bien dire qu’il n’était pas un guerrier aguerri par des années de guerre comme l’était Matis. Et pourtant il l’avait battu… Cela voulait dire qu’il n’était pas un simple parleur. Encore une chose à mettre à son crédit.

Pendant que l’elfe tendait sa lance à sa garde et obtenait d’eux une gourde, Matis se retourna et vit Julia lui lancer la même chose. Etait il rouge et essoufflé à ce point qu’elle lui envoyait cela si vite ? Effectivement ce combat avait très intense et avec sa blessure toute récente il n’avait pas eu le temps de réellement récupérer l’ensemble de ses capacités. Il la remercia d’un geste de la tête et, tandis que la foule se dispersait, il suivit Aegnor qui continuait de lui parler.

Les propos de l’elfe le touchèrent plus que de raison, il savait qu’il ne devait pas se laisser aller mais ce qu’il lui disait montrait qu’il avait un certain respect pour lui. Rien que cela c’était exceptionnel de la part d’un elfe concernant un Humain et il comptait bien en profiter un tant soit peu.

Quoi qu’il en soit il était réaliste dans ses propos, il savait qu’il restait beaucoup de chose à faire pour son peuple, il savait aussi que la reconquête de leur terre ancestrale allait être très complexe. Mais il ne perdait pas espoir, sans doute pour insuffler le courage dans ses rangs et en cela il avait bien raison. Tandis qu’il le suivait et l’écoutait religieusement, Matis souleva un sourcil en écoutant la suite de ses propos. Il n’avait jamais mis les pieds sur les terres elfiques et n’en avait que très peu entendu parler, aussi il avait été étonné d’entendre qu’il n’y avait pas de « ville » à proprement parlé. Ils n’avaient pas de défense comme les Hommes, tout reposait sur les mages et la Rhapsodie. Il hocha la tête tristement, conscient que cela était un énorme problème dans le cas d’une attaque par une armée organisée comme l’était les Alayiens. Il comprenait donc un peu mieux la terrible bataille des Bois sombres, il comprenait pourquoi l’armée elfique s’était attaquée aux envahisseurs en terrain découvert et pourquoi il y avait eu autant de mort. Il ne voulait pas dire que cela était une faute… Mais personne n’aurait pu prédire que la magie n’aurait plus aucun effet sur de tel ennemi.

Au moins le nouvel Empereur ne restait pas sur une idée fixe, il voulait apprendre des erreurs de son peuple et en cela il avait parfaitement raison. C’était à cela que l’on reconnaissait les grands dirigeants... Et les Esprits savaient à quel point il n’y en avait pas assez… La dernière question d’Aegnor le fit sourire et il hocha la tête. Effectivement il ne pouvait lui offrir une vision claire de l’architecture, mais il avait vu juste sur son origine.

Effectivement, je ne suis ni d’Aldaria ni d’Althaïa même si une partie de mes ancêtres en provient. Vous avez vu juste pour le reste, je suis d’Elena, la cité de la guerre. L’ensemble de sa population n’est tournée que vers cela, tuer, tuer, tuer encore et toujours en inventant de nouvelles méthodes et de nouveaux moyens. Beaucoup pense à tort que la principale force de l’Empire provient de Glacern, mais il se trompe.

Matis rigola avant de poursuivre.

Ne répétez pas cela sinon tous les nordiques du coin vont me tomber dessus. Ils sont assez susceptible ces gens-là.

Pour rester un minimum sérieux je dirais que nous avons deux manières différentes de voir la guerre et cela dépend de ce que nous sommes. L’orgueil de l’Homme le pousse à ériger de Hautes murailles pour montrer sa puissance et se protéger de ses voisins, ce n’est pas quelque chose dont vous aviez besoin. La magie faisait bien son office avant l’arriver les Alayiens, qui aurait pu prédire qu’ils furent insensible à celle-ci ? Personne, ce n’est pas la faute de votre peuple, et c’est à vous de le conduire dans la voie du changement. Pour le reste, effectivement je ne suis pas un architecte, mais la formation que j’ai reçu est assez claire sur la manière de faire tomber une cité. Je pense que vos hommes maitrisent les sièges, mais si je peux apporter quelque chose alors j’en serais heureux.


Il continua de marcher à côté d’Aegnor et continua de parler, Il savait que derrière se tenait la garde de l’Empereur, toujours là à le surveiller et à le protéger. Cela devait être ennuyant à la longue.

Vous parliez tout à l’heure de l’Impératrice ? Pardonnez si je deviens trop curieux mais vous êtes marié ? Cela doit être ennuyant pour vous de toujours devoir être sous la protection de quelqu’un et toujours entouré par des dizaines de gardes, conseillers ou courtisans… Pas un moment pour vous poser… Après je me trompe peux être qui sait…

Pour le reste, je suis en phase avec ce que vous m’avez dit. Feu mon capitaine m’avait enseigné le même mode de commandement et je pense que c’est le meilleur. Quoi qu’il en soit, il y a tellement peu de gens qui réagisse de cette manière, je suis heureux de voir que votre peuple peut compter sur quelqu’un comme vous.

Je ne suis peut être qu’un humain mais vous aurez mon aide pour reprendre vos terres. Et je sais que beaucoup de mes semblables feront de même. On ne pourra pas vous laisser dans la panade alors qu’aujourd’hui vous nous aidez.

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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeLun 27 Avr 2015 - 21:55

¤ Une cité II ¤

Une cité, Aegnor y réfléchissait déjà depuis un bon moment. Bon ça dénoterait totalement avec le caractère des elfes, mais il n'avait pas de doute que cela pourrait l'aider dans ce qu'il souhaitait faire. Éviter que les familles elfiques restent justement trop centrer sur elle-même. Caser aux maximums les barrières sociales pour permettre à tout ce le méritant de pouvoir s'élever et faire profiter aux royaumes de ses compétences. Également aider à centraliser le pouvoir autour de l'empereur pour réduire l'aider à détruire le conseil et plus tard le reconstruire sur des meilleures bases. Mais également d'un point de vue politique externe. Oui il voyait une ville s'inspirant de la robustesse de celle des hommes et alliant la grâce et la beauté elfique. Une ville qui, à elle seule, représenterait le pont entre la culture elfique et humaine. Mais pas uniquement. Il voyait, en dehors d'une place forte mise en avant capable de protéger son peuple, une main tendue. Une main tendue vers ce monde dont les elfes s'étaient depuis si longtemps éloignés. En dehors d'une place forte, il voyait un centre économique. Pour améliorer les relations entre ses deux races, les elfes devaient faire un pas en direction de l'esprit mercantile des hommes, donner plus d'importance à la richesse. Même si accorder plus d'importance à ses pièces de métal ne l'enchantait pas vraiment. Il fallait bien savoir lâcher un peu de leste.

Une ville éblouissante bordée d’une forêt somptueuse qui la dissimulerait, la rendant encore plus difficile à prendre. Une ville alliant un blanc éclatant et un sombre indigo garni d’une végétation luxuriante qui ferait pâlir par sa beauté toutes les autres. Malheureusement, il ne s’agissait là que d’une représentation de l’esprit. L’elfe n’avait pas encore la connaissance pour en essayer d’en faire un croquis, peut-être ferait-il appeler à un Enwr pour juste la peindre afin que jamais il n’oublie cette idée. Peut-être demanderait-il à deux architectes, un humain et un elfe de travailler deux dessus, de mettre leur compétence en commun pour en faire les schémas. Oui, Aegnor en rêvait. Mais il pouvait se le permettre, car il avait l’intime conviction qu’un jour il réaliserait ce rêve fou. Après tout il était déjà empereur, alors avec un peu plus de volonté il pourrait y parvenir. Mais s’il s’en faisait déjà une représentation… encore faudrait-il lui trouver un nom. Voilà une tâche qui serait difficile et de loin.

Marchant lentement, le dénommer Matis à ses côtés. L’Evanealle attendait la réponse de celui-ci à sa demande. Il espérait que celui-ci pourrait l’aider. Savoir comment prendre une cité permettrait de connaitre les faiblesses à colmater si jamais il venait à en construire une. Ou alors au contraire, crée une faiblesse pour inciter l’ennemi à s’y rendre et le faire tomber dans un piège.

L'évocation de l'invention de moyen de tuer et la répétition de ce verbe ne plut pas énormément au prince. Un choc de culture, mais le prince ne pouvait en vouloir à l'humain. C'était là le résultat d'une guerre incessante contre les vampires. Une guerre, dont les elfes, c'étaient retirés, laissant seul ... non, abandonnant leur allié humain qui leur était venu en aide jadis. Oui il avait honte de cela.

Le prince ne put s’empêcher de sourire à la plaisanterie du capitaine. En effet, les Glacern produisaient de très féroces guerriers tout comme Elena. Il était normal que ceux sortant de ces deux cités cherchent à rabaisser l’autre. Elles étaient rivales en quelque sorte.

« Ne vous en faites pas, je ne ferais pas l’erreur de froisser les Nordiques. »


Les Nordiques avaient par ailleurs essuyé beaucoup de perte lors de l’aube rouge lorsque les vampires les avaient trahis. Mais malgré cela, ils étaient parvenus à repousser l’assaut Alayiens. Cette prouesse ne serait pas oubliée. Ils avaient fait honneur à leur ville, quand bien même cela avait été un bain de sang.

« Je n’en connais que très peu sur l’art de mener un siège. Je ne veux pas brûler les étapes, savoir mener des soldats est déjà une chose bien complexe à maitriser avant d’envisager de les faires s’attaquer à d’aussi imposante structure fortifier. Mais j’apprécie toutefois d’effleurer la surface des choses avant de m’investir davantage, histoire de savoir ce qui m’attend. Aussi j’apprécierais les quelques conseils que vous pourriez m’offrir. »


La suite en revanche sembla surprendre l’ancien prince. Puis il jeta un rapide coup d’œil en arrière pour regarder ses sentinelles charger de sa protection.

« Ne vous en faites pas. Il est vrai qu’être sous protection à ses côtés dérangeants. Malheureusement je dois m’en accoutumer. Être empereur ne peut pas avoir que des bons côtés. Mais sachez que la garde est ce qu’il y a de plus doux. Les conseillers en revanche, c’est une autre histoire.»


L’empereur lâcha un léger rire. Et mauvais côté lui il s’y connaissait. Après tout être empereur en lui-même n’était pas une chose qu’il appréciait. Pourtant il l’était. Pas devoir. Il avait finalement pris conscience de ce devoir et l’avait accepté, envers et contre tout. Il poursuivit.

« Mais je suis mauvaise langue. Certains sont très appréciables. Et également au sein de la garde. C’est l’un des avantages que confère le fait de connaitre ses hommes. Sinon je dois dire que je ne suis pas marié. J’attends de trouver celle qui saura m’aider à soutenir ce lourd fardeau qu’est le pouvoir. Ce n’est bien sûr pas les prétendantes qui manquent … mais ce ne serait là que pur mariage politique. Et il en est absolument hors de question. »


Le blond s’arrêta pour tourner son visage en direction de l’humain.

« Savoir que vous seriez prêt à offrir votre aide pour permettre à un peuple qui n’est pas le vôtre de retrouver leur terre me touche Matis Falkire. Je serai ravie de compter sur l’aide d’humains tel que vous pour récupérer la forêt qui est celle des miens. Même si cela ne ferait qu’accroitre la dette que les elfes ont déjà envers vous. »


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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeJeu 30 Avr 2015 - 18:00

Le capitaine sourit à la remarque de l’Empereur et simula même un soupir. Il était de notoriété commune que les gens d’Elena et de Glacern ne pouvaient pas se voir en peinture. C’était sans doute le résultat que l’on obtenait quand on mettait côte à côte les deux cités martiales de l’Empire… Il pensait que c’était quelque chose dans ce style-là, en tout cas il participait au maintien de cette animosité contrôlée entre les Nordiques et eux. Quoi qu’en y repensant c’était bien plus proche d’une compétition que d’une réelle animosité.

Je vous en serais grés Seigneur. Il serait dommage qu’une compagnie de ces brutes me tombe dessus.

Oui il le sentirais passer et oui il savait que ce n’était pas le meilleur moment pour titiller la fierté des Nordiques. Ils avaient subit le gros de la charge des Alayiens ainsi que la fuite et la traitrise des vampires… Ce n’était donc pas trop le moment de leur expliquer la vie, mais cela viendrait .

Il écouta avec une attention redoubler la suite des explications du jeune Empereur. Enfin jeune, il avait sans doute des centaines d’années de plus que le capitaine, mais il n’arrivait pas à se défaire de cette impression de jeunesse. Ils paraissaient tellement jeune alors qu’ils étaient si âgé que s’en était effrayant, parfois il avait l’impression de parler avec quelqu’un de son âge alors que c’était loin d’être le cas… Quoi qu’en remettant tout ce là au niveau des elfes peut être qu’il avait le « même » âge que lui.

La conquête d’une cité fortifiée dépend parfois du bon sens et de la réflexion que de la force brute. Aucun officier digne de ce nom n’enverra ses soldats attaquer de front la cité ou alors il sera complètement fou.

Mener un siège c’est mener une bataille sur plusieurs fronts. Sans être exhaustif il faut tenir les défenseurs en respect et sous pression, il faut assurer son ravitaillement, éviter une attaque d’alliés des défenseurs tout en lançant des assauts sporadiques sur les murs. Chaque siège reflète la personnalité de chaque commandant.

Personnellement je suis très proche de mes Hommes et j’évite de les lancer à l’assaut sur de simple échelles, mon dada c’est les armes de sièges. Les catapultes, les béliers et autre tours de siège sont des moyens assez efficace de faire tomber les murs les plus solides en évitant le plus de perte. Peu de gens s’imagine la peur que l’on ressent quand on voit arriver vers soi une tour haute de plusieurs mètres contenant des centaines de soldats près à en découdre…

Je crois que le moyen le plus facile de faire chuter le moral des défenseurs c’est les attaques de nuits. Envoyez des centaines de pierres ou de toutes sortes de projectiles enflammés ou non de nuit et vous déclencherez une véritable frayeurs chez les défenseurs…

Bref c’est un sujet très vaste et la manière dont on vous le présentera dépendra fortement de la personne à qui vous avez affaire.

Il savait clairement de quoi il parlait car il avait souvent fait partie des défenseurs. Il avait été à Gloria durant le siège et il savait ce que l’on pouvait ressentir à être parmi les victimes invisibles d’une arme de siège bien utilisée. Heureusement pour eux ils évoluèrent vers un échange moins sérieux et Matis sourit aux explications de l’Elfe, plus il lui parlait plus il l’appréciait.

C’est tout à votre honneur, de toute manière il est plus facile de guider les siens par le respect et l’exemple que par la crainte du fouet n’est ce pas ? Les connaitre permet de prendre cela sous un bon angle et non pas comme une obligation difficile à supporter. Mais il est vrai que les conseillers peuvent être pire.

Un soldat va être dans les faits clair et précis, un conseiller va avoir l’esprit tordu, il doit penser à tout ce qui peut être fait sur un plan économique, publique et politique. Je pense qu’il faut qu’il y ait des gens comme cela, mais je crains qu’ils ne soient plus préoccupé par le politique que par les faits…

Il est vrai que dans votre position la question du mariage doit être quelque chose de très complexe à mener de front. On ne doit pas vous lacher sur ces questions, et les prétendantes doivent êtres des dizaines… Un problème que je n’ai jamais rencontré, les esprits en soient remercié.


Après sa dernière phrase, l’Elfe se tourna vers l’Humain et le remercia d’une manière très honnête, il était même gêné par cela car rarement on lui avait tenu pareil discours.

Je vous en pris seigneur, c’est tout naturel pour moi de vous aider. Vous nous aider, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas à double sens. Votre peuple n’a pas de dette envers les nôtres et n’en aura jamais, nous sommes amis, nous sommes alliés… Si nous ne nous aidons pas dans ces cas là comment pourrions nous nous regarder en face ?
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeVen 1 Mai 2015 - 19:22

¤ Le siège ¤


L'idée de voir des Nordiques irriter leur tomber dessus n'était en effet pas ce qu'il y avait de plus plaisant. D'autant plus que leurs dernières pertes pouvaient relativement échauffer leurs esprits. Alors il était inutile de venir les titiller en disant qu'Elena formait de bien meilleurs soldats que Glacern. Ce genre de choses pourtant bon enfant au départ pouvait dégénérer suivant les circonstances. Et Aegnor n'avait pas le moins du monde l'envie de créer quelques rixes. Il était ici pour améliorer faire un pas en avant dans les relations elfes-humains, non pas pour faire trois pas en arrière en causant du grabuge. Les réponses de l'humain amusaient quelque peut l'empereur. On ne risquait pas de s'ennuyer avec quelqu'un comme lui, Aegnor était content d'être tombé sur cette personne pour commencer à en apprendre plus sur les membres de cette race. Il aurait pu débuter avec un conseil de Korentin ou même avec Korentin lui-même. Mais cela n'aurait pas donné le résultat escompté. Ça n'aurait été que politique et valse de palabre divers. Rien de réellement constructif en soi. Les réponses et le point de vue de Matis sur le siège étaient intéressants, mais Aegnor avait d'autres méthodes en tête. Il prendrait le temps d'en discuter avec lui bientôt, mais il préférait le laisser continuer avant. En tout cas il avait raison sur une chose, chaque siège reflétait la personnalité du commandant.

Aegnor se serait peut-être mis à éclater de rire quand Falkir commença à parler des conseillers. Effectivement ils avaient tous un esprit tordu. Certains moins que d'autres, et d'autres encore dans le bon sens ou le mauvais sens. L'empereur avait une mauvaise image d'eux en général, mais là encore ce jugement était porté sur les anciens conseillers du royaume elfique, non ceux qui avaient été introduits récemment comme Nomin Terendul.

« Je vous en pris seigneur, c’est tout naturel pour moi de vous aider. Vous nous aidez, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas à double sens. Votre peuple n’a pas de dette envers les nôtres et n’en aura jamais, nous sommes amis, nous sommes alliés… Si nous ne nous aidons pas dans ces cas là comment pourrions-nous nous regarder en face ? »


Le sourire de l'ancien prince se prolongea. Un sourire content et bienveillant à la fois, tandis que ses prunelles orangées continuaient de peser sur le soldat face à lui.

« Vous êtes d'une grande noblesse. Beaucoup de personnes ne raisonnent pas ainsi. Et je le regrette bien. »


L'empereur fit un mouvement du bras pour les inciter à reprendre la marche.

« Ah la politique … C’est un poison, mais que voulez-vous, il faut bien quelqu’un s’en occupe. Car peu importe la mauvaise réputation qu’on lui prête, elle reste nécessaire. Il faut juste espérer que les personnes qui s’en occupent le fassent correctement. Mais certaines fois, espérer ne suffit pas, il faut soi-même mettre les mains dedans pour tenter d’arranger les choses et prier pour qu’elle ne vous emporte pas. »


Le blond lâcha un petit pouffement semi-amusé, semi-frustré. Après tout c’était bien de sa situation qu’il parlait. Aegnor ne jugea pas utile de revenir sur les prétendantes. Ce n’était qu’une question de point de vue, beaucoup aimaient être poursuivis par celles-ci et d’autres non. Bon l’Evanealle ne pouvait pas être placé dans cette seconde catégorie, ça ne ferait que l’exaspérer et le rendre désagréable.

« Il est vrai que guider ses hommes par le respect est plus fructueux que par le fouet. Je ne dirais pas plus facile en revanche. Le fouet permet de les guider facilement et rapidement, mais ça ne dure pas longtemps et on a de fortes chances de les voir se retourner contre nous. Le respect est certes plus lent, car il faut réussir à gagner celui de chaque soldat, toutefois il a le mérite d’être bien plus efficace sur le long terme et plus civiliser. C’est comme tout, ce qui est solide prend toujours plus de temps. »


Le temps toujours le temps, cependant ils l’avaient peut-être pas toujours.

« Et je pense, pour en revenir sur l’art de mener un siège, qu’il en va de même. Les fortifications sont justement érigées pour protéger, supporter un siège. Détruire celles-ci à l’aide de catapultes ou utiliser des tours pour essayer de passer au-dessus n’est pas si facile. Je ne nie pas l’utilité des armes de siège. Bien au contraire, mais je pense qu’il y a d’autres méthodes pour venir à bout d’une ville en évitant tâchant de réduire au maximum les pertes de notre côté. Mais je pense que nous sommes d’accord sur un point, plus le moral du défenseur est faible, plus il est facile de faire tomber une place forte. Et ce n’est pas les moyens qui manquent. La mise en place d’un blocus me semble le meilleur moyen de commencer. Parvenir à isoler une ville et empêcher aide et ravitaillement fixera forcément une contrainte de temps aux défenseurs. Une attaque incendiaire de nuit est une bonne idée, mais je pense que cela doit plutôt être un bouquet final. Faire sonner un cor par intervalle de cinq minutes jours et nuit permettra d’empêcher aux occupants de trouver le sommeil. L’insomnie les rendra moins prompts à réagir. Et au bout de plusieurs jours de sièges, quand on sait que les ressources de l’adversaire s’amenuisent, que leur résistance commence à s’essouffler, là vous fait intervenir une attaque incendiaire de nuit. Je pense que vous trouverez au petit matin les portes grandes ouvertes et un ennemi en train de capituler. Soit parce qu’il a fait preuve de sagesse et a estimer que suffisamment de ses hommes étaient tombés… soit parce qu’il a été trahi par ses soldats. »


L’Evanealle reprit sa respiration, soufflant un peu.

« Bien sûr c’est toujours mieux de parvenir à remporter la victoire sur son adversaire sans faire couler le sang, c’est ce que mon maître la chantebrise Aramis Thredë m’a appris lorsqu’elle m’entrainait à manier la lance. Un Baptistrel ne nous apprend rien sans que cela ne soit ponctuer par une note de philosophie. »


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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeMar 5 Mai 2015 - 17:55

Le capitaine sourit aux paroles de l’Empereur des Elfes, décidément c’était sa journée aujourd’hui. Entre le combat qui l’opposa à l’être sans doute le plus puissant des elfes, voila qu’il avait une conversation des plus amicales avec lui… Sans parler du fait qu’il lui faisait des éloges que bien peu avant lui et, de son rang, lui avait fait. Un petit sourire ne pouvait pas laisser transparaitre le bonheur qu’il avait en l’écoutant de même que toute la fierté à être traité de la sorte. Certes il n’était pas homme à chercher les éloges, mais quand elles venaient toutes seules à lui il ne pouvait pas les envoyer paître n’est ce pas ? Et puis cela faisait toujours plaisir.

Je ne sais pas si c’est de la noblesse mais j’ai été élevé de la sorte. Maintenant cela n’est pas dit uniquement pour vous faire plaisir, ce sera réellement un honneur.

Le sujet suivant effleura la chose que Matis exécrait le plus dans la société civile. Du moins ce n’était pas tant la chose en elle-même qu’il ne supportait pas mais plutôt les personnes qui la gère. La politique était quelque chose de trop complexe pour la laisser aux politiciens, c’était ainsi qu’il voyait les choses. Dans ce monde de faux et d’amitié intéressée il n’arrivait pas à se faire une image positive des gens qui s’y lançaient à corps perdu… Comme si ce monde là était bien, comme si tout ce qu’il s’y passait pouvait changer le monde. Et pourtant c’était vrai, il n’y avait que part la politique que l’on pouvait changer le monde. La seule autre méthode était la guerre mais l’utilisait n’était pas meilleur, sinon pire, que la politique. Quoi qu’il en soit la réponse de l’elfe lui convint, comme s’il avait à valider l’avis de l’Empereur…

Je comprends et partage totalement votre point de vu. La politique laissé à des gens plus apte à chercher des avantages pour eux même que le bien commun n’est qu’une ânerie. Et je suis gentil.

J’ai du mal à comprendre l’intérêt que beaucoup y porte, car ce n’est que faux semblant, pièges et masques. Chacun se cache derrière une image de soi en espérant marquer assez de point pour rester dans cette danse mortelle.

Je suis trop peu patient pour jouer à cela et je n’ai pas l’érudition nécessaire pour y participer de toute manière. Si j’étais amené un jour à y participer j’ai peur de leur rentrer dans le lard et d’être direct en plus d’être franc. Ce serait un sacré scandale dans les hautes cours de mon peuple. Un Noble de second rang qui fait usage de la brutalité lors de conseil politique…


Matis haussa les épaules avant de finir.

De toute manière cela n’arrivera jamais, et j’en suis bien content. En cela je vous plains, mais si vous voulez vraiment changer les choses il n’y a que par là que vous poussez passer. L’épée n’est utile que sur le court terme. L’acier s’efface, les écrits restent. Je crois que c’est un peu l’idée.

Les explications de l’elfe sur sa manière de mener les siens étaient intéressantes car il partageait le même point de vu que le capitaine. Il pouvait le juger et ce qu’il voyait en face de lui lui donnait confiance en l’avenir. Il sentait que les elfes avaient, pour une fois, quelqu’un de bien à leur tête… Si seulement cela pouvait aussi être le cas des siens… Quoi qu’il en soit, Matis était intéressé par les formateur de l’Empereur, il savait qu’il y avait eu le général de l’armée Elfique, normal en soit, mais il apprit par la suite qu’il y avait aussi Aramis. Il avait déjà eu affaire à elle et il savait à quel point elle était quelqu’un de bien, aussi il ne se faisait pas trop de soucis quand à se compétence martiale ou philosophique.

Je connais Aramis Thredë, je sais à quel point elle peut être quelqu’un de bien aussi je ne me fais aucun soucis quant à vos capacités.

Pour tout vous avouer je n’ai jamais rencontré votre prédécesseur, mais de ce que j’en sais vous semblait être quelqu’un de bien meilleur. Je pense et je crois que le futur de votre peuple sera meilleur maintenant que c’est vous qui le tenez entre vos mains.

Pour améliorer nos relations j’espère que vous saurez vous entourer d’Homme qui auront la même vision du monde que vous. Je ne pense pas que nous pouvons nous passer d’une amitié durable entre nos deux peuples, cela ne sera que meilleur pour notre futur commun.


Matis attendit quelques instant avant de finir de parler.

Si vous avez la moindre question supplémentaire ce sera pour moi un honneur de vous répondre. Et pour une fois il pensait cela, jamais il n’aurait crut dire cela un jour d’un dirigeant mais là il n’aurait pu en être autrement. Un peu comme avec Korentin… Peut être avaient ils enfin une chance…
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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeMer 20 Mai 2015 - 17:32

¤ Changer les choses ¤

Aux yeux de l'ancien prince, il s'agissait bien de noblesse. Certes, l'éducation y était pour quelque chose, car même si certaines personnes avaient un cœur plus ou moins noble de naissant, c'était sans aucun doute l'éducation qui apprenait la noblesse d'âme aux individus. Malheureusement, dans la société actuelle il est difficile de faire passer la noblesse pour de l'éducation puisque tout individu n'a pas accès aux mêmes enseignements et de façon bien inégale qui plus est. Si cette dernière était plus rependue, sans doute que l'empereur elfique abonderait dans le sens du capitaine. Le sylvain acquiesça aux paroles de l'humain quand il vint répondre aux siennes au sujet de la politique. Ah, il pourrait en parler longuement de cette chose. Ce qu'il en pense en bien comme en mal, la manière dont il la voit et pense qu'elle devrait être. Oui, il pourrait sans aucun doute en parler pendant des heures dans une discussion enflammer, malheureusement il craignait de bien vite ennuyer son interlocuteur. La seule et unique chose qu'il faut retenir des propos du prince est que la politique est malheureusement nécessaire, mais qu'elle est sujette à beaucoup trop de noirceur et corruption. Il est si aisé de s'y perdre et de devenir un serpent parmi cette fosse qu'est la politique. Mais c'est bien par elle que les choses peuvent changer. Les armes équivaudraient à faire changer les choses de l'extérieur, l politique à les faire changer pas l'intérieur. Aegnor avait abandonné la première. Même s'il devait avouer avoir mêlé les deux dernièrement.

« Je ne suis pas aussi patient que mes congénères, mais il est vrai qu'il faut parfois se penser. Cependant penser que tout n'est que patience est une erreur. Il faut par moments ne pas hésiter à mettre les pieds dans le plat et sans doute pousser les choses pour qu'elle se fasse. En particulier avec le conseil elfique. Car malheureusement continue de tourner bien plus vite que le rythme de nos discutions. Ce qui néanmoins reste le plus important selon moi est la force des convictions. Peu importe que vous ne soyez pas un érudit. Ayez foi en vos idées. Savoir s'y tenir envers et contre tout. Et vous serez suivis. Je sais que je ne suis pas le plus érudit des conseillers, néanmoins, j'ai foi en mes idées et en mes convictions et je suis suivi pour cela. Ceux qui m'entourent m'aideront dans ma tâche et combleront mes lacunes.»


Savoir s'entourer, savoir bien s'entourer là est la clef de la réussite. Gouverner seul ne peut se faire, du moins du point de vue de l'Evanealle. C'est possible, mais ce n'est pas sain et au final on va droit au fiasco. Il faut forcément être plusieurs pour créer un mouvement, un brassement des idées pour continuer à avancer et non se ratatiner comme un fruit pourri.

L'empereur haussa un sourcil. Il connaissait Aramis ? Il était content pour lui, on ne pouvait que se féliciter d'avoir pareille personne en sa connaissance, en son entourage. On ne risquait pas de s'ennuyer, mais surtout on apprenait beaucoup.

« Vous me voyez flatté de vos paroles Matis Falkir. J’espère ne pas trahir l’idée que vous vous faites de moi. Et j’espère parvenir à mener mon peuple vers ce futur que j’aspire à atteindre. »


Le blond s’arrêta et se tourna en direction de capitaine, un léger sourire flottant sur ses lèvres.

« Non, je n’ai plus de question sur l’heure. Mais je sais que si jamais d’autres venaient à poindre dans mon esprit, je serais où trouver des réponses. »


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MessageSujet: Re: Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Cette race dont je veux m’inspirer. [PV Matis] Icon_minitimeVen 29 Mai 2015 - 20:23

Discuter avec une personne telle qu’Aegnor, nouvel Empereur des elfes avait quelque chose d’extraordinaire pour un officier de la troupe humaine. Il savait qu’elles pouvaient être leurs places respectives et n’avait jamais voulu en changer, il savait donc à quel point cette question pouvait être unique. Il l’avait apprécié, tout comme il avait apprécié se battre au côté de son propre Empereur durant l’Aube Rouge. C’était des moments uniques qui forgeait une vie et un caractère. Il n’aurait pu faire autrement qu’apprécier le temps passé à ses côtés même s’il doutait qu’Aegnor se souvienne longtemps d’un échange pareil. La vie des elfes était si longue qu’il se disait qu’il n’avait pas à se rappeler chaque instant passé à parler avec un homme, d’autant plus un homme si peu important que Matis. Mais il ne lui en voulait pas, il le comprenait parfaitement qui plus est.

Il écouta avec une lourde attention les derniers mots de l’elfe qui sonnèrent comme la fin de leur entrevue qu’il pourrait presque décrire comme étant amicale. Alors il hocha la tête et s’inclina calmement lorsque l’elfe se dit flatté.

Je l’espère de tout cœur Empereur. Je pense que vous pourriez être amené à changer plus d’une vie, qu’elle soit Elfique ou Humaine. Votre mode de pensé me semble rare dans votre peuple et votre personnalité vous porte à ce poste lourd de responsabilité. J’espère, et je sais après cette entrevue, que vous en seriez digne.

Et puis, entre nous, quand bien même je dirais le contraire, qui suis-je pour vous juger ?


Matis n’était pas là à le juger, il ne se le permettait pas avec ses semblables, pourquoi le ferait il avec une personne telle qu’Aegnor ? S’eut été présomptueux et particulièrement stupide qui plus est. Quoi qu’il en soit, Matis savait qu’il s’était fait une connaissance particulièrement sympathique et qui ne semblait pas profiter de son statut comme certains autres l’auraient fait à sa place.

Lorsque l’elfe lui expliqua qu’il n’avait plus aucune question mais qu’il saurait où aller s’il en avait de nouveau, il sourit, honoré de ce qu’il venait de lui dire. C’était une requête implicite qu’il comprenait là, une demande de l’Empereur des elfes d’être présent quand il le désirerait pour répondre à l’ensemble des questions qu’il pourrait avoir. Cela ne le dérangeait pas, il craignait de pas pouvoir le renseigner sur tout mais il ferait ce qu’il faudrait pour qu’Aegnor obtienne les réponses qu’il souhaitait.

Ce sera un réel plaisir pour moi de vous aider du mieux que je le peux Seigneur. Je n’aurais certainement pas réponse à tout mais si la moindre de mes réponses peut vous aider alors j’en serais heureux.

S’inclinant une dernière fois il conclut cet entrevu des plus agréable et des plus rares.

Je m’en vais vous laisser à vos obligations et à vos devoirs. Merci de m’avoir accordé quelques instants cela fut fort instructif et très agréable.

Sur ce Seigneur, je vous souhaite la bonne journée.


Et calmement il se retira en se demandant s’il aurait jamais l’occasion d’avoir une telle discussion avec lui ou avec quelqu’un de son rang…
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