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La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
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Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE

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MessageSujet: Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Icon_minitimeJeu 20 Nov 2014 - 21:24

An 2 de l'âge d'obsidienne – 22 mai


Maximilien avait de quoi être fier, fier et heureux, très fier et très heureux même. Après toutes ces années, il était finalement parvenu à renouer avec sa famille, sa véritable famille. Dommage bien sûr que les circonstances ne leur aient pas permis de tous se retrouver autour du plus grand banquet que le palais impérial eut jamais connu, mais la guerre exigeait de ceux qui la menaient certains sacrifices, et le jeune souverain rêveur était suffisamment courageux que pour reporter ses désirs de festin à des temps plus sereins. Et puis, cela ne lui laissait que plus de temps pour parachever la liste des mets qui seraient servis aux futurs invités conviés à cette cérémonie qu'il imaginait d'ores et déjà grandiose. D'autant plus grandiose qu'il n'avait d'ailleurs absolument aucune idée de ce à quoi pouvait bien ressembler un véritable dîner de la noblesse, mais son imagination débordante lui offrait le tableau d'une grande, d'une énorme table couverte de victuailles, baignée d'une atmosphère de rires et de chants, entourée de jongleurs, acrobates et autres saltimbanques n'ayant pour seule autre ambition que celle de le divertir, lui, leur souverain. Ah ça oui, il avait une idée très précise de ce que serait son retour au palais, mais avant cela bien sûr, il fallait libérer le royaume... son royaume... de ces vilains alayiens venus y semer le désordre. Heureusement, il ne serait pas seul devant cette lourde tâche : sous la houlette de son cousin Korentin, la rébellion s'était levée et rassemblait à présent des milliers d'hommes et de femmes prêts à prendre les armes pour participer à la reconquête des territoires perdus. C'était beau, c'était glorieux, c'était l'aventure telle qu'aurait pu la rêver n'importe quel bambin et Max n'avait plus eu qu'une seule priorité depuis que son cousin lui avait passé le flambeau : découvrir tout ce que cette merveilleuse cité souterraine qu'était Aigue-Royale pouvait avoir à lui offrir, et ce n'étaient certainement pas les choses à voir qui risquaient de manquer.

Depuis les ateliers et les forges en effervescence jusqu'aux champs de culture de pommes sous terre en passant par le grand lac souterrain ou encore les terrains d'entraînement, chacune des énormes cavités qui composaient la cité rebelle représentait un nouveau monde à explorer. Korentin avait d'ailleurs eu la gentille attention de lui rappeler qu'un souverain ne devait pas se déplacer sans son escorte royale et lui avait même offert de désigner pour lui les gardes qui se chargeraient de lui faire visiter les lieux. Max s'efforçait de tempérer ses ardeurs, mais Dracos, qu'il était bon, qu'il était doux d'être roi, et plus encore lorsqu'on était entouré de conseillers aussi attentionnés que pouvaient l'être des gens comme son cousin adoré. Les désignés volontaires s'étaient certes montrés réticents devant certaines suggestions du seigneur dont ils avaient la garde, à moins que ce ne fut la charge, mais Max ne s'en formalisait pas vraiment, il avait bien trop de choses à découvrir que pour succomber à la tentation d'un caprice.

Son escorte sur les talons, Maximilien déambulait d'un pas assuré, digne du maître des lieux qu'il était, parmi les échoppes des différents artisans de la caverne dite ''de feu et d'acier''. Un nom pauvrement choisis à son goût, car finalement trop peu représentatif de ce qui se trouvait dans ce bout de caverne qu'il s'était d'ailleurs empressé de renommer la ''grotte aux bricoles''. Ses gardes avaient semblé sceptiques devant cette nouvelle appellation, mais Maximilien ne doutait pas une seconde que Korentin approuverait cette décision. Après tout, il était le Roi et il revenait au Roi de décider de comment devaient s'appeler les choses, n'est-ce pas ? Probablement, encore que la question ne semblait pas devoir beaucoup intéresser le souverain imaginaire dont l'opinion sur le sujet était de toute façon nettement arrêtée. Le regard cuivré du jeune homme s'était en effet d'ores et déjà détourné pour se focaliser sur les innombrables babioles qui encombraient l'étal d'un commerce tout proche. La boutique appartenait à l'un des nombreux herboristes qui approvisionnaient la rébellion en plantes diverses et variées ainsi qu'en potions aux multiples usages. C'étaient tout à la fois l'éclat cristallin des fioles et l'infinie variété des couleurs de leur contenu qui avaient interpellé l'attention du jeune homme, lequel approchait déjà d'un pas vif. Derrière son comptoir, le paisible commerçant peinait à dissimuler les tremblements qui s'étaient emparés de ses mains et jambes à l'idée de voir se présenter face à lui une tornade de curiosité armée d'un sceptre tordu dont la tête semblait n'attendre qu'un geste maladroit pour briser ou renverser flasques, flacons et carafes. Cette nervosité, que Max préféra pour sa part attribuer à l'anxiété de se trouver face à face avec le plus éminent membre de la famille impériale, s'échappa cependant dans un subtil et discret soupir de soulagement tandis que le curieux souverain freinait des quatre fers. Dans leur élan, les deux gardes qui l'accompagnaient ne s'immobilisèrent qu'avec difficultés devant cet arrêt inattendu, et l'un d'eux ne put d'ailleurs éviter à son nez une fugace mais non moins douloureuse rencontre avec le sceptre que venait de pointer Maximilien dans une autre direction. Le garde involontairement malmené grommela quelques remontrances dans sa barbe, bien vite étouffées cependant par le discret coup de coude avec lequel son collègue était venu l'en blâmer : les consignes que Korentin leur avait données étaient claires, à défaut d'être faciles à appliquer.
Qu'importe, la malice qui illuminait constamment le regard du roi imaginaire céda l'espace d'un temps la place à une sincère incrédulité teintée d'une pincée d'émerveillement tandis que ses lèvres laissaient s'échapper la tonalité associée :

« Ooooooooooooooh... »

Les regards des gardes suivirent la direction approximative qu'indiquait le sceptre tordu pour venir trouver les contours d'une délicate silhouette à la chevelure d'une blancheur immaculée vers laquelle se dirigeait déjà le pas précipité du souverain fictif. Les deux hommes emboîtèrent le pas de ce dernier avec hésitation mais vinrent rapidement prendre leur place à ses côtés tandis qu'il s'avançait à la rencontre de la demoiselle. Lorsqu'il fut arrivé à sa hauteur, Max vint se positionner juste devant elle et, sans un mot, se pencha vers l'avant le temps de la scruter avec minutie, de la tête aux pieds. Tous pouvaient reconnaître sans difficulté la beauté et la grâce propres aux représentantes du peuple des forêts, mais alors qu'il se redressait et se penchait vers eux, Max n'en crut pas moins nécessaire de préciser à l'attention de son escorte :

« Je crois que c'est une elfe. »

Il semblait réellement fier de sa constatation et poursuivit avec un panache quelque peu exagéré :

« Messieurs, tenez vous bien. Nous sommes en présence d'une ressortissante étrangère, il faut respecter le protocole et nous comporter avec raffinement. »

Du tact, de la diplomatie, de la délicatesse et de la majesté, en un mot, de la classe. Allait-il donc s'incliner, lui offrir le baise-main et la gratifier d'un compliment finement étudié ? D'une certaine manière, sans doute, mais assurément d'une manière qui n'appartenait qu'à lui :

« Je peux te toucher l'oreille ? »

Les mots qui s'étaient échappés de ses lèvres n'étaient probablement pas ceux auxquels on pouvait s'attendre dans la bouche d'un véritable noble, pas du tout même, mais il lui aurait été impossible de les retenir tant ces délicates excroissances pointues l'interpellaient. Leurs extrémités n'étaient qu'à peine visible dans la chevelure diamantine, mais le jeune Maximilien n'avait d'yeux que pour elles et le sourire avec lequel il gratifia son étrange requête se révéla d'autant plus désarmant qu'il transpirait d'une sincère crédulité.
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MessageSujet: Re: Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Icon_minitimeDim 23 Nov 2014 - 16:07

Flânant tranquillement, Enetari observa avec curiosité les objets qui s’étendaient devant elle. Les stands étaient variés et offraient nombre de produits et la jeune elfe était ravie de les tripoter dans tous les sens pour en découvrir leurs vertus. Certains semblaient tout à fait inutiles mais sans doute n’était-ce qu’une apparence, encore qu’en ce qui concernait les objets humains et vampires elle en doutait parfois. Surtout pour les vampires. Une brute assoiffée de sang ne pouvait décemment pas comprendre le fonctionnement de choses subtiles, non ? La ville souterraine avait beau en regorger, la demoiselle n’avait encore rencontré aucune de ces créatures. Et cela ne lui manquait pas, elle devait bien l’avouer, encore que le danger qu’ils représentaient était fort émoustillant. Quoi de plus drôle que de taquiner en sachant qu’on pouvait y perdre la vie ? Dracos merci, elle était immunisée et ne risquait donc pas de finir avec les dents longues. De plus et si elle avait tout compris une alliance entre les trois peuples était en vigueur pour les protéger les uns des autres. Restait à savoir si c’était très efficace, et jusqu’où allait le self-contrôle d’un suceur de sang.
Attrapant un canif simple mais de toute évidence efficace, elle le fit tourner entre ses doigts afin d’admirer le reflet de la lumière dessus. Avec cela, elle pouvait facilement piquer un doigt, même vampirique, et bien plus…

-Attention mademoiselle ! Il est très coupant.

Relevant la tête, surprise, la jeune fille dévisagea l’elfe qui l’avait prévenu. Oui, elle se doutait qu’il n’était pas là pour décorer, niveau esthétique, il y avait mieux. Haussant les épaules, elle observa l’étiquette sur laquelle était délicatement inscrit « Canif des Ombres », observa de nouveau l’objet, fronça les sourcils, fit la moue… et le garda en main, prête à l’acheter. Après tout, leurs parents leurs donnait régulier de l’argent, autant que cela serve à quelque chose. Continuant à regarder l’étal, elle glissa doucement le long du présentoir sous les yeux attentifs du marchand qui se méfiait de ce visage au sourire un peu trop innocent et dont la main tenait un couteau ; allons, pourquoi était-il se crispé ? Lui décochant un regard à faire fondre un cœur de pierre ‒et Dracos savait combien il était difficile de faire fondre la pierre‒ la demoiselle ajouta un bracelet à tout cela. Pas spécialement le plus joli, mais suffisamment efficace pour attirer son attention. Hop, il rejoignit le couteau et la demoiselle se dépêcha de régler tout cela avant de diriger son attention ailleurs. Et si elle essayait une armure ? Ce pouvait être amusant, les guerriers avaient souvent l’air totalement idiot, enfoncés derrière leurs plaques de métal ou leurs côtes de mailles. Une lueur pétillante dans le regard, elle se dirigea donc vers les armures humaines avant de se trouver nez-à-nez avec un humain bizarre. Enfin, un humain, quoi.

« Je crois que c'est une elfe. »

Brillante déduction, celui-ci semblait parfaitement incarner la faiblesse d’esprit des siens. Evidemment qu’elle était une elfe, n’importe qui le remarquerait, elle était beaucoup trop jolie pour être autre chose ! Une moue blasée aux lèvres, elle échangea un regard effondré avec ceux qui encadraient l’idiot et qui semblaient tout aussi désespérés de devoir être en sa compagnie qu’elle l’était de le supporter. Bah, s’il était faible d’esprit, peut-être pourrait-elle s’amuser un peu ? A sa demande, un sourire particulièrement sadique étira ses lèvres roses tandis que le gris de ses yeux prenait l’éclat de la lame de son canif.

-Me toucher l’oreille ? Voyons, je peux vous proposer autre chose : que diriez-vous d’avoir les mêmes que moi ?

C’était le moment ou jamais de tester l’efficacité de sa nouvelle arme, si elle avait acheté un joli canif au anche en chêne autant qu'il trouve rapidement une utilité. Devrait-elle l’assommer pour éviter qu’il ne crie ? Bonne question… Assommer ! Au moins, elle serait sûre de ne pas être dérangée mais encore fallait-il que les gardes partent. Pourquoi restaient-ils, d’ailleurs ? Ils étaient peut-être amoureux… Enetari n’avait jamais compris comment on pouvait aimer quelqu’un au point de vouloir rester toujours avec lui ‒elle soupçonnait d’ailleurs ses deux jumeaux de s’aimer un peu plus que comme deux frères‒ mais les humains étaient étranges, sans doute cela ne les dérangeaient-ils pas de vivre à trois ensemble.

-Dites, c’est efficace, votre machin ?

Les yeux grands ouverts, elle tapota du doigt l’espèce de bout de bois tordu qu’il avait dans la main, se demandant à quoi il pouvait bien servir. Il ne semblait pas magique, et l’autre imbécile n’avait pas une tête à savoir se battre. Alors à quoi servait-il exactement ? A part peut-être… D’un habile mouvement, elle le lui arracha par surprise pour le brandir comme un trophée, très fière d’elle. Très fière aussi de l’expression horrifiée qui se peignit sur le visage de l’humain, qui tenta vainement de le récupérer avant que sa voleuse ne lui écrase le bout du sceptre tordu sur le pied droit… Et ne parte en courant sous le regard déprimé des gardes, se frayant un passage parmi les acheteurs en se glissant habilement parmi eux, un large sourire aux lèvres et poursuivie par un humain affolé, lui même suivit par deux gardes cherchant vainement à ne pas se laisser distancer. Qui disait qu'elle devrait faire une croix sur ses moments d'amusement?


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MessageSujet: Re: Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Icon_minitimeSam 29 Nov 2014 - 17:41

Déjà brillantes d'émerveillement devant le spectacle que représentait la présence de l'elfe devant lui, les prunelles cuivrées du jeune Maximilien s'embrasèrent d'une nouvelle lueur fascinée lorsque la demoiselle lui proposa d'avoir les mêmes oreilles pointues que celles qu'arboraient les représentants du peuple des bois. Ah ça oui qu'il voulait les mêmes, il s'en amuserait d'ailleurs beaucoup mais sans doute était-ce parce qu'il n'avait pas saisi l'allusion à peine voilée au couteau flambant neuf avec lequel jonglait l'adolescente elfique. Il n'eut cependant guère le temps de faire le rapprochement entre la future forme de ses oreilles et le tranchant de la lame du canif, son attention détournée par le geste de l'elfette en direction de son... machin ? Son sceptre, un machin ? Si elle avait été humaine, sans doute n'aurait-elle pas eu besoin de poser la question, mais fallait-il qu'elle soit ignorante pour qualifier de la sorte le sceptre Kohan, inaltérable symbole du pouvoir impérial humain et preuve irréfutable des ascendances royales du jeune souverain, du moins tel que ce dernier le considérait. Heureusement pour elle que Max était un roi bon et attentionné, il lui pardonnerait cette lacune et ce manquement au protocole, peut-être même lui expliquerait-il ce qu'il représentait et pourquoi nul autre que lui n'était autorisé à le toucher. Après tout, elle avait l'air plutôt gentille... du moins était-ce l'opinion que s'était forgée Maximilien à son sujet avant que la situation ne dégénère et que l'elfette ne pousse le culot jusqu'à lui ravir son sceptre tordu. Comment osait-elle bafouer ainsi l'empereur humain ? C'était intolérable, digne d'une déclaration de guerre, à l'instar de l'agression caractérisée dont fut victime le pied du jeune noble imaginaire.

« Aieuh ! Mon sceptre ! Rends moi mon sceptre, voleuse, il est à moi ! »

Malheureusement, la demoiselle ne semblait pas devoir obtempérer, que du contraire d'ailleurs puisqu'une fois son forfait accompli, la jeune elfe détala sans demander son demander son reste, emportant avec elle le précieux bâton. Un instant désarçonné par la cruauté de la situation, Maximilien se ressaisit rapidement : il ne serait pas dis que le roi des Hommes abandonnait si facilement, ça non ! Usant habilement de sa carrure d'allumette, le jeune souverain imaginaire se lança à la poursuite de la fuyarde et se faufila à son tour parmi la foule des passants, traquant du regard la chevelure aux reflets étincelants de la sceptrenappeuse. Elle courrait vite, bien plus vite que ne le pouvait un humain fut-il maigrelet, et les appels à la mobilisation générale que lançait le jeune homme ne semblaient pas trouver écho parmi les principaux concernés :

« Au voleur ! A moi la garde royale ! A moi mes fidèles sujets ! Arrêtez cette elfe ! Arrêtez la voyons ! Vous ne voyez pas qu'elle a dépouillé votre Roi ? Vous ne ... voyez pas... »

Dracos, que c'était fatiguant de courir et de hurler en même temps, surtout lorsque c'était pour constater que personne ne semblait prendre toute l'ampleur du drame qui se jouait devant eux. Ses gardes étaient trop lourds pour espérer tenir le rythme d'une telle course-poursuite, et les badauds probablement trop effrayés par l'effronterie dont était capable la jeune elfe. Après tout, c'était à Max qu'il appartenait de leur donner courage et confiance, il était un exemple pour eux, quel déchirement ce devait être... à moins simplement qu'aucun n'eut d'attention à accorder aux vociférations d'un jeune humain inconnu, mais ce n'était certainement pas l'hypothèse que retiendrait le garçon.

Finalement, à bout de souffle, son altesse sérénissime ne put continuer la poursuite : le rythme de ses pas ralentit inéluctablement et la distance qui le séparait encore de l'elfe en fuite n'en finissait plus de croître. L'agacement se disputa bientôt à l'apitoiement dans le jeune, très jeune esprit, et Max eut bientôt envie de crier à pleins poumons autant que de se rouler par terre en pleurant. Finalement, c'est pour un mélange de ces deux réactions que le souverain imaginaire opta puisqu'il se mit à sauter frénétiquement sur place, les larmes aux yeux et les poings serrés de colère, répétant furieusement :

« Rends moi mon sceptre ! Je veux mon sceptre ! Il est à moi ! Je le veux ! Je le veux ! Je le veeeeeeeeeeeeeeux ! »

Le pire était sans doute que l'elfette semblait presque prendre le désarroi de sa victime avec amusement, comment pouvait-on être cruel à ce point ? Il ne lui avait pourtant rien fait de mal, lui, alors pourquoi lui avait-elle volé son bien ? C'était injuste. D'ailleurs, c'était tellement injuste qu'il était bien décidé à se venger : il allait retenir sa respiration jusqu'à en mourir, de sorte que les humains accuseraient ensuite la jeune elfe pour sa responsabilité dans ce drame, et la puniraient à la juste mesure de son crime ! Non mais ! Aussitôt dit, aussitôt fait, le futur décédé inspira une grande goulée d'air - parce qu'il n'était pas si pressé que ça non plus - et bloqua sa respiration avec la conviction que justice lui serait faite !
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MessageSujet: Re: Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Icon_minitimeSam 6 Déc 2014 - 18:26

Il court, il court, le furet
Le furet du bois, mesdames,
Il court, il court, le furet
Le furet du bois joli.

Il est passé par ici
Le furet du bois, mesdames
Il est passé par ici
Le furet du bois joli.

Il court, il court, le furet
Le furet du bois, mesdames,
Il court, il court, le furet
Le furet du bois joli.

Il repassera par là
Le furet du bois, mesdames
Devinez s'il est ici
le furet du bois joli.

Il court, il court, le furet
Le furet du bois, mesdames,
Il court, il court, le furet
Le furet du bois joli.

Le furet est bien caché
Le furet du bois, mesdames,
Pourras-tu le retrouver ?
Le furet du bois joli.

Ce vieux bâton tordu ‒non, pas l’humain, lui était tordu mais pas vieux, le bout de bois bien sûr‒ était un sceptre ? Mais un sceptre qui servait à quoi, au juste ? Partie en courant, Enetari s’en servit pour assommer une ou deux personnes lui bouchant le passage, un large sourire aux lèvres en entendant hurler derrière elle. Hihi, de tout évidence, cette attaque portait ses fruits ! Ne restait plus qu’à couper les tiges pour qu’ils s’écrasent sur la drôle de tête de sa victime… Victime qui au dire de ses cris s prenait pour le roi. Mais le roi de quoi ? Des humains ? Ce n’était pas lui, tout de même… Non non, elle avait déjà entendu le nom du concerné, il s’appelait… Kentin ? Un truc comme ça. Elle s’en fichait, mais en tout cas, il était sûr et certain qu’il n’était pas aussi ridicule. Et probablement pas aussi drôle. D’ailleurs personne ne se bougeait pour aider la pauvre petite chose désespérée. Continuant à courir, elle ralentie toutefois juste assez pour laisser s’approcher tout en conservant son avance, sautillant par moments ou tournoyant sur elle-même pour le narguer, tout en réfléchissant à que faire de cet objet. Hormis ficher des coups sur le derrière des autres, ce truc n’avait aucune utilité. Dans le lac ? Sauterait-il pour aller le chercher ? Voilà une idée des plus plaisantes qui lui donnait une folle idée d’essayer. Allez, soit, direction la caverne de Coeurempire !


Finissant toutefois par l’entendre se mettre à hurler et trépigner avant même d’avoir fait la moitié du chemin jusqu’à l’objet de sa destination, elle s’arrêta en lui lançant un sourire triomphant, pliée de rire de le voir trépigner ainsi. Dracos, qu’il était ridicule ! Qu’il était hilarant ! Sa réaction était simplement au-dessus de toute imagination. Le visage illuminé par cette joie sadique de le voir malheureux, elle s’approcha doucement, restant à bonne distance. Elle avait envie de lui ébouriffer les cheveux. Mais avant même qu’elle ne put faire quoi que ce soit, il se mit à retenir sa respiration avec un visage contrarié, comme s’il s’agissait d’une réprimande. Euh ? Qu’est-ce qu’il n’avait pas compris au juste ? Que c’était lui qui allait mourir ? Comment pouvait-on être aussi bête ? Le voyant virer peu à peu au rouge écarlate, la petite blonde reprit son fou rire, ne parvenant pas à s’arrêter devant l’air stupide du poisson privé d’air qu’elle avait face à elle.

- Hohohoho !! Tenez, reprenez-le, votre machin !

Penchant la tête avec un air faussement désolé, elle lui tendit le sceptre avec des larmes de joie dans les yeux, heureuse du divertissement qu’il lui offrait. Mais juste quand il tenta de s’en emparer, elle recula la main, sautant en arrière avec adresse, soustrayant de sa portée l’objet de son désir. Elle n’en avait pas fini avec lui, c’était rare de voir de tels spectacles en agaçant quelqu’un, qu’il reste encore un peu ! Les yeux pleins d’espoir à l’idée qu’il crise de nouveau, elle joua distraitement avec le sceptre, le faisant balancer d’avant en arrière… au risque de l’envoyer au loin. Irait-il le chercher comme un chien le ferait ? Les dents serrées autour de son jouet ?

- Si je vous le rends, qu’est-ce que j’ai en échange ?

Elle ne faisait pas dans le social, tout de même, ce n’était pas parce qu’il était à lui qu’elle devait lui rendre sans rien obtenir en échange ! Certes, il lui avait permis un splendide amusement, mais quand même… La vie était injuste après tout ! Et d’ici à ce que les gardes, lourdeaux comme ils l’étaient, arrivent, elle avait le temps de le plumer…

- Soyez gentil et vous l’aurez ! Mais, reprit-elle avec un regard sceptique, à quoi il sert, ce bout de bois ?

Non, mais parce que s’il y tenait tant que ca, c’est qu’il avait forcément une utilité quelconque ! Le seul problème était que la demoiselle ne l’avait pas encore découverte. Et s’il pouvait lui en fournir l’explication… ce serait vraiment formidable.


Dernière édition par Enetari Terendul le Sam 20 Déc 2014 - 11:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Icon_minitimeSam 13 Déc 2014 - 16:14

Les yeux fermés sur une mine boudeuse, Maximilien pouvait entendre les ricanements de la méchante voleuse elfique toute proche de lui. Qu'elle rie donc tant qu'elle en était encore capable, elle ferait moins la maligne lorsque les gardes viendraient l'arrêter pour la jeter en prison. Elle aurait alors bien de la chance si elle en ressortait avant au moins dix mille années, c'est qu'on ne s'attaquait pas à un roi sans en subir les conséquences ! Pourtant, poussé par la curiosité, le jeune souverain imaginaire se risqua à ouvrir un oeil lorsqu'il sentit la présence féminine plus proche de lui. Son regard furibond trouva la mine enjouée de la sceptrenappeuse, et plus particulièrement, le précieux bâton qu'elle faisait adroitement virevolter entre ses doigts. C'en devenait presque agréable à regarder, un peu comme ces numéros de jongleries dont Maximilien aimait à imaginer qu'ils divertiraient ses convives lors de son retour au palais impérial. Mais on ne jonglait pas avec le sceptre royal, c'était un manque flagrant à l'éthique et au protocole d'un empereur digne de ce nom ! Et ce même s'il devait concéder une adresse certaine à celle qui avait osé le détrousser. Par chance, la demoiselle elfique sembla subitement retrouver la raison et consentit à lui rendre son bien, en apparence du moins. Bon, mieux valait tard que jamais, disait-on, peut-être pourrait-il se montrer clément avec elle, en particulier si elle acceptait de lui offrir un nouveau numéro de jonglage. Malheureusement, l'espoir s'évanouit aussi rapidement qu'il avait affleuré dans le regard du jeune homme, ses doigts ne rencontrant que de l'air là où quelques instants plus tôt il avait pensé pouvoir saisir son précieux sceptre. Mais quelle misérable petite peste ! Maximilien n'avait pas de soeur, mais à supposer qu'il en eut une, il ne lui était pas difficile de l'imaginer s'amuser à ses dépends aussi puérilement ! Tant pis pour elle, cette fois, il allait devoir sévir !

Déjà, l'empereur factice levait le bras, en un geste grandiloquent, pour rendre la justice et prononcer la sentence à l'encontre de la voleuse, mais il s'interrompit lorsqu'il l'entendit lui demander ce qu'il pouvait lui proposer en échange. Alors c'était de cela qu'il s'agissait ? Elle espérait le rançonner ? Il reconnaissait bien là les travers de la gent féminine ! Mais c'était bien mal le connaître, il ne se laisserait pas manipuler de la sorte, le royaume Kohan ne céderait pas au chantage d'une puissance étrangère ! Surtout pas alors qu'ils étaient supposés être les alliés des elfes, mais cela ne semblait pas devoir refréner la cruauté de la chapardeuse. Noble et fier, Maximilien se rengorgea pour annoncer avec une inébranlable assurance :

« Tu n'obtiendras rien de moi, voleuse ! Je suis le roi et un exemple pour mon peuple, je ne céderais pas au chantage ! Tu ferais mieux de me rendre mon bien avant que je ne demande à la garde de te mettre en prison ! Je peux leur dire de ne pas te laisser sortir avant longtemps, très longtemps, tu sais ? Tu auras plein de rides et tu marcheras avec une canne ! »

Bon, c'était du moins la théorie. Max ne connaissait pas beaucoup les elfes, mais de ce qu'il en savait, il faudrait certainement plusieurs générations de gardes avant que la prisonnière ne laisse apparaître les premiers signes de la vieillesse, mais il n'était pas précisément dans l'état d'esprit nécessaire pour tenir ce genre de raisonnements. Bougon, il baissa d'un ton pour laisser échapper un murmure penaud :

« Je suis gentil, c'est toi qui est méchante. Tu as pris mon sceptre, c'est mal de prendre ce qui ne t'appartient pas, c'est du vol ! »

Toutefois, il se calma presque aussi vite qu'il s'était énervé lorsque la jeune elfe sembla s'intéresser à ce que représentait le sceptre en question. Voila au moins qui expliquait son geste : elle ne savait pas de quoi il s'agissait, tout cela n'était guère plus qu'un vaste malentendu. Bon prince, enfin plutôt bon roi, Maximilien trouva rapidement l'empathie nécessaire pour gracier la voleuse, ce d'autant plus qu'il était plutôt très fier de pouvoir présenter et expliquer les tenants et les aboutissants de la politique humaine à une elfe. C'était une mission digne d'un souverain attentionné et tourné vers les autres cultures tel qu'il pouvait l'être, lui, le grand Max.

« Ce n'est pas n'importe quel bout de bois : celui qui le possède est officiellement reconnu comme Roi de l'Empire Kohan. Mais pour que ça marche, il faut d'abord être humain et de sang royal, donc tu vois, il ne te sert à rien. »

De plus en plus confiant envers le dénouement de cette discussion, il poursuivit avec détermination :

« Moi en revanche, je suis sa gracieuse majesté Max. Les rebelles sont mes sujets, ils se sont unis pour m'aider à récupérer mon trône, à Gloria, et tout ici m'appartient plus ou moins. Alors tu comprends, j'ai besoin de mon sceptre pour régner, c'est important, ce sont de lourdes responsabilités. »

Pensif, le souverain imaginaire expédia une main lui gratter le crâne comme si ce geste avait le pouvoir d'aider sa réflexion.

« Si tu me rends mon sceptre, je pourrais ... euuuuh ... je pourrais ... je ne sais pas, moi ... ah si, je peux t'inviter à ma table, la table du Roi, c'est un grand honneur ! Ou alors, je peux te faire visiter Fort Espérance, l'accès est réservé mais moi, j'ai le droit d'aller où bon me semble, je suis le Roi ! Sinon, je peux te donner un titre et faire de toi une noble, mais je ne sais pas si ça marche avec des elfes. »

Non, il ne cédait pas au chantage ! Il négociait avec une représentante d'un peuple étranger et allié, nuance. Après tout, c'était bien au roi qu'incombait le devoir de tisser des relations cordiales avec les autres nations, c'était à ce prix qu'Armanda pourrait connaître la paix. D'ailleurs, rien qu'à l'idée que son nom serait retenu dans les livres d'histoire comme celui du souverain parvenu à apaiser les conflits, son regard brillait d'une étincelle de fierté.
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MessageSujet: Re: Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Icon_minitimeSam 20 Déc 2014 - 16:09

Il était tellement naïf, cet oreilles-rondes. Il avait réellement cru qu’Enetari serait une gentille et douce petite elfe qui lui rendrait son bâton tordu en s’excusant, les larmes aux yeux, de cette attitude. Il avait rêvé. Enfin cauchemardé, tout dépendait du point de vue. Elle était une Terendul et les Terendul n’étaient jamais faibles. Ils ne se laissaient pas amadouer par un humain. Ils ne soumettaient pas à un être étrange ou fou, quoi qu’il veuille et surtout aussi bête que lui. Avec un regard effondré, la demoiselle se demanda s’il était vraiment sérieux quand il parlait de rides et de cane. Visiblement oui. Bon, il y avait quelque chose qu’il n’avait pas compris, et la jeune fille allait se faire un plaisir de lui expliquer.

-Euh, vous savez, vous serez un horrible cadavre décomposé, mangé par les vers, avec les orbites creusées par le temps que je serai toujours aussi magnifique et resplendissante. Et vos gardes aussi seront morts depuis longtemps. Ce qui veut dire que si je garde votre bâton avec moi, vous ne le récupèrerez jamais. C’est chouette, n’est-il pas ? Vous devez être sa-geuh ! Conclut-elle en ponctuant chaque syllabe de ce dernier mot par un petit mouvement du sceptre en direction du propriétaire.

Elle lui lança un superbe sourire hypocrite, tout à fait satisfaite de lui annoncer que finalement, sa mort n’était pas si lointaine. Ou du moins, beaucoup moins de celle de son interlocutrice, roi ou pas. Voilà, au moins, c’était clair, s’il avait besoin d’un dessin à présent elle pourrait toujours s’arranger. Quoi que non, elle était méchante, avait-il dit. Autant l’être jusqu’au bout, dans ce cas. Et s’il ne comprenait pas, et bien… et bien elle aviserait ! Mais elle ne l’aiderai pas, voilà ! Bien fait ! Il l’avait traité de voleuse, et ce n’était pas parce qu’effectivement il avait raison qu’il devait oser dire une telle chose à une si douce demoiselle ! Goujat ! Puisque c’était ainsi, elle garderait ce qu’elle lui avait volé ! D’ailleurs, qu’est-ce que c’était que ce bout de bois ? Un sceptre royal ? Vraiment ? Dubitative, la petite blonde le secoua dans un sens, puis un l’autre, le faisant tournoyer puis essayant de le briser pour voir ce qu’il contenait. Malheureusement le truc en question semblait relativement solide et elle eut une bien meilleure idée. Se mettant doucement à chanter, elle laissa sa magie couler en elle pour déformer lentement l’objet qu’elle avait en main. Courbant ce qui était droit, redressant ce qui était tordu, la jeune fille s’arrêta lorsqu’elle se sentit fatiguée, satisfaite malgré tout de son œuvre. Le sceptre n’était pas totalement différent, mais suffisamment pour contrarier le faux roi. Il ne tenait plus qu’elle de lui faire croire qu’elle l’avait fait pour son bien… En repentir, en somme. Elle se moquait de lui, mais il semblait beaucoup trop niais pour en avoir conscience. Autant en profiter pour se venger. De toute facon, il était déjà ridicule, un peu plus un peu moins…

-Voilà votre bien, noble majesté. Il est bien plus majestueux ainsi et ne peut que vous magnifiez, ayez confiance. Vous paraitrez encore plus grandiose que vous ne l’êtes déjà. Pardonnez mon ignorance quant à son importance, je ne suis pas une reine telle que vous, je n'ai pas votre perfecti..kofkofkof!.

Allait-il la croire ? Le visage faussement grave, les sourcils à peine froncés, effectuant un très protocolaire salut elfique, elle était en vérité pliée de rire intérieurement et, avec un peu d’attention, il n’était pas difficile de voir les paillettes d’amusement danser dans ses yeux de perle et ce malgré son air artificiellement affecté. La fausse toux qu'elle avait simulé avait déjà manqué la faire exploser de rire, inutile de se dévoiler maintenant. Se mordant la langue en songeant à une nouvelle bêtise, elle lui rendit le bien qu’il attendait tant et impatiemment.

-Votre compagnie pour visiter le… hum… et bien, Fort Espérance est la bienvenue. Cela étant, je ne dirais pas non à un titre de noblesse. Je pourrais ainsi aller sur mes terres quand bon me semblerait pour m’y reposer. Mais je ne me suis pas présentée : Enetari, princesse des elfes et prise au piège de l’ennui de ma position. Peut-être comprenez-vous ainsi mieux mes agissements, ô sage roi.

Alors alors alors ? Que disait-il de cela ? Bouillonnant littéralement, la Terendul devait se retenir de ne pas sautiller sur place pour évacuer son énergie, énergie offerte la bonne plaisanterie qu’elle lui livrait. Cela dit, ce personnage entier était une vaste blague à lui tout seul. Il était si naïvement innocent, si sottement prétentieux ! C’en était presque touchant. Presque. Du moins c’aurait pu l’être si ce n’avait pas été aussi amusant. Bien, autant en profiter toutefois ! Il lui proposait de servir de guide touristique afin qu’elle se promène en toute légalité là où elle n’avait pas forcément le droit d’y aller, c’était parti ! Lui faisant signe de passer, elle cala son pas sur le sien en le fixant avec de grands yeux amusés, finalement satisfaite de la tournure qu’avaient pris les évènements.
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MessageSujet: Re: Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Icon_minitimeMer 14 Jan 2015 - 18:32

Un horrible cadavre décomposé et rongé par les vers, voila une image bien sordide au goût d'un Maximilien qui ne fit aucun effort pour dissimuler la grimace écœurée que le discours de la jeune elfette lui inspirait. Comment une créature aussi jolie qu'une elfe pouvait-elle proférer de telles horreurs ? Toute vérité que cela pouvait être, c'était juste trop ... beurk ... pour que le jeune Roi n'apprécie le ton que prenait la conversation, aussi préféra-t-il ignorer le sarcasme pour se concentrer sur son objectif, à savoir récupérer le sceptre que la demoiselle malmenait depuis trop longtemps déjà.

« Bon, ça y est, je suis sage là, alors rends moi mon sce... »

La fin de sa phrase demeura perdue dans les profondeurs de sa gorge tandis que son regard éberlué contemplait avec un mélange d'admiration et d'appréhension le sceptre qui se tordait sous l'effet de la magie elfique. Sa possessivité enfantine ne pouvait que s'horrifier à l'idée que le précieux bâton fut endommagé au cours de l'exercice, mais le piètre mage qu'il était ne pouvait que s'émerveiller de voir la magie d'une elfe à l'oeuvre, fusse aux dépends de son sceptre royal. Muet d'étonnement, le jeune souverain imaginaire hésita quelques instants avant de récupérer son bien, craignant un peu de le voir de nouveau se dérober sous sa main mais laissant finalement échapper un soupir de soulagement lorsque ses doigts purent retrouver le contact du bois tordu. Maximilien étudia les modifications qu'y avait apporté la chapardeuse avec un regard exagérément connaisseur, empruntant volontiers les mimiques d'intense concentration dont certains érudits, le plus souvent autoproclamés, étaient friands. La jeune fille prétendait en avoir fait un symbole plus glorifiant encore pour sa personne, Max, lui, peinait un peu à saisir dans quelles mesures cela pouvait être vrai, mais puisqu'il ne pouvait rien pour rétablir la forme originelle du précieux objet, il s'accommoderait simplement de cette nouvelle version de son sceptre. L'essentiel pour lui était d'avoir récupéré le symbole de son pouvoir, l'apparence que celui-ci pouvait prendre demeurait parfaitement secondaire pour un esprit aussi peu matérialiste. Toutefois, il tenait à sa réputation, aussi prit-il le parti de paraître parfaitement maître de la situation :

« En effet, il s'en dégage bien plus de noblesse à présent, tu es une magicienne très talentueuse. C'est entendu donc, j'accepte de te pardonner, mais ne recommence plus. »

Même s'il se voulait un Roi bon et juste, Maximilien se devait de faire respecter les lois, sans quoi ses adversaires pourraient le prendre pour un souverain trop faible pour régner. Et puis, il n'avait pas encore de magicienne elfique à sa cour, s'il pouvait la convaincre de se joindre à lui, ce pourrait être un atout de choix lorsqu'il lui faudrait se pencher sur les questions de la politique étrangère. Après tout, c'était à la qualité de ses conseillers que pouvait se mesurer la qualité des jugements d'un souverain, Max ne l'ignorait pas et n'était pas assez sot pour penser le contraire. Ce d'autant plus qu'il n'avait jusqu'alors pas eu conscience du titre de noblesse dont pouvait s'enorgueillir celle qui se trouvait devant lui : venait-elle bien de se présenter princesse des elfes ? Oui, il avait bien entendu, il se trouvait en présence d'une représentante de la famille impériale elfique, voila un revirement de situation qui ne manquait pas surprendre le jeune homme, lequel s'inclina aussitôt fort respectueusement pour saluer cette révélation :

« Enchanté, dame Enetari. »

Galant, car on ne pouvait décemment pas prétendre représenter l'Empire Kohan si l'on était incapable de bonnes manières, Maximilien présenta son bras à la présumée princesse pour l'inviter à le suivre tandis qu'il lui ferait la visite de son palais souterrain. L'épisode du sceptre semblait déjà un lointain souvenir dans l'esprit du souverain imaginaire, lequel dirigea ses pas vers la silhouette de Fort-Espérance tandis qu'il annonçait tranquillement :

« Sitôt que j'aurais repris ma place sur le trône de Gloria, je demanderais à mon cousin de vous faire attribuer des terres. »

Quant à savoir comment Korentin pourrait s'y prendre pour y parvenir, c'était une toute autre question mais celle-ci n'était pas de son ressort. Le rôle du Roi était de prendre les décisions, pas de les faire appliquer, mais s'il était assuré d'une chose, c'était que le duc d'Aldaria ne manquait pas de ressources et trouverait rapidement une solution. Il trouvait toujours des solutions, ce n'était pas pour rien qu'il était le cousin de Maximilien. Ce dernier, pour sa part, poursuivait la conversation sans laisser ces menus détails lui encombrer l'esprit, proclamant avec un calme parfaitement assuré :

« Voyez cela comme un cadeau de mariage, ma mie. »

Car il avait bien l'intention d'épouser sa nouvelle rencontre sitôt son couronnement aurait-il été prononcé : elle était princesse, il était roi, les rois épousaient des princesses, pouvait-on imaginer schéma plus simple que celui-là ? Accessoirement, ce mariage serait l'occasion de faire une deuxième fête, juste après celle de son investiture, ce qui signifiait davantage de musique, de chants, de danses, de banquets et surtout, de cadeaux à son intention. Non pas que Maximilien fut une personne intéressée, certainement pas, mais bon, les cadeaux, cela faisait toujours plaisir et il serait idiot de prétendre le contraire.
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MessageSujet: Re: Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Icon_minitimeMer 21 Jan 2015 - 17:01

Cela avait marché. Cet humain était d'une si grande naïveté qu'il avait absolument tout gobé des bêtises que lui avait raconté Enetari. Cette dernière, mentalement hilare et peinant à garder son sérieux, se demanda comment ce jeune inconscient pouvait donc bien encore être en vie à l'heure actuelle, et surtout dans une si confortable situation. Il avait sans doute subi milles et unes occasions de se faire dépouiller du peu qu'il avait et l'on pouvait se demander comment une lame alayienne n'avait pas simplement atterrie entre ses côtes pour mettre fin à sa bêtise. Il aurait été capable d'aller voir les envahisseurs avec un ballon pour jouer avec eux.
Fronçant le nez, la jeune elfette opina vigoureusement du chef en entendant le propriétaire du bâton vanter les nouvelles qualités de ce dernier. Elle aurait pu dire n'importe quoi qu'il l'aurait accepté. C'en était fascinant, et la demoiselle était curieuse de voir jusqu'où allait sa crédulité. Quand bien même devait-elle se faire appeler Dame Enetari. Au moins cette sonorité était-elle noble et gracieuse, pleine de raffinement et de distinction. Même si elle avait très franchement l'impression de prendre un coup de vieux. Décidément, entre ceux qui la voyaient comme une enfant et ceux qui la prenaient pour une adulte...

Un bras passé autour de celui de Max, Enetari trottina tranquillement à ses côtés, le visage souriant et très amusée de se voir traitée comme une noble dame. Après tout, ce n'était pas toujours que l'on se voyait proposer des terres ainsi, offertes après si peu d'efforts, tandis que les humains s'inclinaient devant soit. Rêveuse l'espace d'un instant, la demoiselle s'imagina dans une splendide demeure, entourée de bibelots précieux et avec à son service les plus brillants magiciens et d'habiles conseillers. Elle pourrait même avoir à ses cotés sa famille, s'ils se montraient raisonnables. Après tout, son père gérerait son armée personnelle, Lisaë serait en charge de la bibliothèque du palais et des comptes, Ara se chargerait de sa garde rapprochée et de toute la défense, tandis que Nomin serait... son conseiller, disons. Autour d'eux volerait un nuage de serviteurs qui se chargeraient de faire du château l'endroit le plus accueillant du monde, à moins qu'ils ne désirent finir en compote. Au moins, cela remplirait les réserves, encore que la compote de fruits était sans aucun doute bien meilleure que celle de vulgaires humains. Tout cela semblait être la belle vie, même en comptant le mariage. Mariage? Pourquoi pensait-elle à un mariage? Et pourquoi parlait-il de MARIAGE? S'arrêtant brusquement, le sourire de la jeune fille se figea tandis qu'elle tournait lentement le visage vers lui, un éclat d'horreur dans le regard. Non... Pas de mariage? Il n'était pas réellement sérieux? Si? Ah bah si. C'était bien cela, le problème, avec les gens aussi faciles à manipuler. Ils étaient pendant un long moment parfaitement aisés à comprendre, et soudainement les idées les plus folles leur traversaient l'esprit. Et le pire était qu'ils étaient parfaitement convaincus qu'ils avaient raison de penser ainsi.

-C'est très aimable à vous, vous viendrez donc à mon mariage?

Reprenant contenance bien vite, la petite blonde décocha un grand sourire innocent -un peu trop d'ailleurs, heureusement que son père n'était pas là, il l'aurait tout de suite compris- à son interlocuteur, comme si elle n'avait réellement pas compris ce qu'il avait voulu dire.

-Hélas, je n'ai grand crainte que ce dernier n'ai lieu que dans un looooong moment; mon promis est le fils d'une très puissante famille elfique, ennemie de la mienne, mais il s'est engagé dans l'armée et m'a demandé d'attendre son retour pour nous établir dans la paix et la sérénité.

Mais qu'est-ce qu'elle racontait? Bon, aucune importance, Enetari elle-même ignorait d'où elle tirait pareille histoire mais elle prit néanmoins la peine d'arborer un visage profondément affligé, comme si s'éloigner ainsi de son futur époux lui était si traumatisant.

-Néanmoins, je ne manquerai pas de vous inviter, bien sûr! Et vous m'inviterez au vôtre, n'est-ce pas, Majesté?

Un sourire parfaitement candide sur le visage, la demoiselle Terendul lui pressa le bras avec enthousiasme, comme si l'idée de participer ainsi à un mariage d'un ami lui était particulièrement agréable. A présent, il ne lui manquait plus qu'à trouver un moyen de se débarrasser du faux roi avant qu'il ne lui pose d'autres questions pièges. C'était elle qui devait embêter, pas question que l'inverse soit vrai! On ne lui volait pas impunément sa place!

-Cela étant, peut-être que votre future promise n'apprécierait peut-être pas beaucoup de savoir que nous avons passé du temps ensemble ainsi, bien qu'entre amis. Je devrais sans doute vous laisser.

Que faire, partir en courant? Ce n'était pas digne d'une princesse elfique... bon, elle l'avait déjà fait, mais quand même! Peut-être que quelqu'un viendrait la tirer de son embarras... non? Hum... elle allait probablement devoir se tirer de là toute seule. Mais ce n'était pas grave, tout cela était plutôt amusant, finalement.
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MessageSujet: Re: Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Icon_minitimeMar 27 Jan 2015 - 20:14

S'il viendrait à son mariage ? Mais bien évidemment que oui puisqu'il s'agissait précisément du même, ou du moins était-ce ainsi qu'il l'entendait mais tel ne semblait pas être le cas de celle qui venait justement de lui annoncer être promise à un autre.

« Oh, j'ignorais que vous étiez déjà fiancée... »

Rien d'étonnant à cela puisqu'une heure auparavant encore, il ignorait jusqu'à son existence, mais la surprise qui avait résonné dans le timbre de sa voix n'en était pas moins sincère pour autant. De même que l'évidente déception qui s'invita brièvement sur les traits de son visage tandis qu'il découvrait l'histoire tragique qui se cachait derrière les fiançailles de la pauvre princesse. Terrible destin en effet que celui d'une demoiselle mariée de force au fils d'une famille ennemie, utilisée à des fins de tractations politiques plutôt que laissée libre d'épouser qui bon lui semblait, comme par exemple un roi humain bon et généreux tel que... lui, tout simplement. Oh bien sûr, le but poursuivi était louable : le mariage de la princesse permettrait visiblement de ramener la paix dans les chaumières, ou toutes autres habitations dans lesquelles séjournaient les sylvains, mais cela justifiait-il pour autant de sacrifier l'amour ? Certainement pas aux yeux du jeune roi imaginaire bercé de bonnes intentions, lequel ne manqua d'ailleurs pas signifier tout le soutien qu'il voulait apporter à sa nouvelle amie en venant la gratifier d'une tape rassurante sur l'épaule. Malheureusement, tout souverain qu'il fut, Maximilien n'avait aucune autorité pour infléchir sur les décisions prises par des familles étrangères à son propre royaume, et c'est profondément attristé qu'il en informa la jeune elfette :

« Vous êtes très courageuse, Enetari, je regrette de ne pouvoir vous apporter mon assistance. »

Oui, vraiment très courageuse. Il fallait l'être pour dissimuler sa peine derrière une telle joie de vivre, l'engouement qu'elle manifestait à l'idée de leurs mariages respectifs semblait plus vrai que nature. Heureusement qu'en politicien averti, Max avait appris à lire entre les lignes et derrière les sourires de façade, une aptitude essentielle à tout dirigeant. Certes, il y lisait la plupart du temps tout et n'importe quoi, en particuliers d'ailleurs ce qui lui convenait le plus pour alimenter les histoires que lui narrait son propre imaginaire. Comme à cet instant, d'ailleurs, où le destin supposé d'une innocente princesse éveillait en lui des élans d'héroïsme et d'aventure ! Instinctivement, le jeune homme posa une main ferme sur l'avant-bras de sa compagne elfique, comme s'il voulait par ce geste la retenir encore quelques instants, avant de balayer d'un ample mouvement du bras les sombres intrigues dans lesquelles il s'était enfoncé :

« Ne partez pas ! Je me refuse à vous abandonner à la fatalité de votre destin, il ne sera pas dis que sa Majesté Max a délaissé une princesse en péril ! Je vais défier votre promis et je lui gagnerais votre main, comme cela, vous n'aurez plus à l'épouser et nous serons libre de nous marier tous les deux ! »

Voila, et il n'y avait bien entendu aucun doute dans l'esprit du preux souverain sur le fait qu'il emporterait haut la main le duel, après tout, il était roi et il était bien connu que les rois remportaient toujours leurs combats. Toutefois, à peine eut-il annoncé l'heureuse nouvelle à sa fiancée que Maximilien leva une main pour en réclamer le silence, bien avant même d'avoir eu le temps de remarquer si oui ou non elle avait eu l'intention de répondre, sans même prêter l'oreille à une éventuelle protestation de la part de la demoiselle. Solennel, il se détourna comme s'il se refusait à écouter ce qu'elle avait à lui dire, répondant machinalement à ce qu'il supposait que seraient ses paroles :

« Non, n'essayez pas de m'en dissuader ! Je sais qu'il y aura des risques, mais je sais aussi que celui qui combat pour une juste cause triomphe toujours. Et vous êtes une cause juste autant qu'une juste cause, Enetari : princesse ou non, vous devriez être libre d'épouser celui que vous aimez et ... »

Et il parla, encore et encore, enjolivant la réalité des récits tirés de son propre imaginaire, racontant la manière dont il vaincrait le cruel fiancé de l'innocente princesse, décrivant avec toujours plus et plus de détails le mariage qui serait le leur, figeant par les mots ce que serait le destin commun qu'il voulait pour eux. Porté par sa propre fougue, il en oublia totalement la voleuse de sceptre qui quelques instants plus tôt encore avait suscité son agacement, elle était à présent la princesse qu'il sauverait, et cela faisait une bien meilleure histoire à son goût. Toutefois, lorsqu'enfin l'intarissable puits de son imagination consentit à lui accorder quelque répit et que le souverain fictif eut l'opportunité de ramener son attention dans le monde réel, ce fut pour constater la disparition pure et simple de son auditoire. Envolée telle un courant d'air, la princesse, sans même que le jeune homme n'eut remarqué son départ. Pas un instant la possibilité qu'elle ait pu vouloir le fuir ne l'effleura, et c'est le sourire aux lèvres qu'il l'imagina partie prévenir sa famille de l'heureuse nouvelle qui venait de lui être annoncée : la chance avait placé sur leur chemin un héros, un sauveur, en un mot, un roi.
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MessageSujet: Re: Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Promenons nous au marché [PV Enetari] TERMINE Icon_minitimeJeu 12 Fév 2015 - 20:33

Hum, oui, c'était triste, si jeune et déjà fiancée... Et pourtant n'était ce pas ce que voulait lui-même le faux roi? Et il la plaignait? Que c'était étrange... il la plaignait, finalement, de ne pas être avec lui, n'était-ce pas cela plutôt? Décidément les humains avaient de bien surprenantes façons de penser. La seule personne digne d'Enetari était après tout elle-même, or elle avait encore un peu de mal à se dédoubler. Se serrer dans ses bras, ca pouvait aller, s'embrasser était en revanche quelque peu plus compliqué. Et lui, ce roi fou, croyait qu'il aurait pu être à la hauteur? Pauvre petit inconscient. Ce allait être difficile à vivre quand il s'en rendrait compte. Il suffisait de voir la déception qui peignait ses traits, même brièvement, pour le comprendre. Oh, oui, elle compatissait très fort. Ou pas.
Penchant la tête, Enetari pinça les lèvres, l'air affligée mais en réalité soulagée. Elle allait enfin se débarrasser de son problème. Ouf! Et elle n'était pas prête de se marier! Non mais quelle idée... l'attacher par une étrange conception à un autre être, ce n'était pas pour elle. Elle n'avait besoin de personnes, si ce n'était de ses proches mais eux l'étaient déjà. Quant aux autres et bien... elle s'en lassait trop vite. Passer autant de temps que ses parents le faisaient ensemble avec un autre individu ne plaisait que moyennement à la demoiselle. Après tout, elle se connaissait. Avoir des camarades de jeu, des gens à taquiner, oui, pourquoi pas mais plus... Non, sincèrement, c'était inimaginable. C'était à elle, et à nul autre, de décider avec qui elle passait du temps. Les autres gravitaient près de sa personne parce qu'elle les y autorisait, magnanime qu'elle était. En l’occurrence, Max n'allait pas garder cette permission très longtemps avec cette idée en tête. Enfin, du moment qu'il la complimentait... ca pouvait passer.

-Oh, ne vous en faites pas pour moi, je me doutais que ce serait ainsi... Mais on s'y fait! Et finalement... cela m'évite une déception puisque je n'ai pas le choix, et je peux ma famille!

Moui, ce n'était pas près d'arriver. Ses parents pouvaient encore courir, voler, se noyer, qu'importait, la jeune Terendul n'était pas prête à un tel sacrifice. Namaioh.
Cela dit, la demoiselle s'était sans doute un peu trop avancée. Elle n'était pas encore débarrassée de son chevalier servant. En entendant sa proposition, elle écarquilla grands les yeux d'horreur, manquant s’étouffer en entendant les paroles si... si... si atroces. D'accord... Il n'y avait qu'une seule solution: courir. Vite. Et discrètement. Ce qu'Enetari fit à toute vitesse, se promettant de ne plus taquiner qui que ce soit pendant... Oh, quelques minutes à peine! Juste le temps de se mettre en sécurité!
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