Le 27 Juin

Sincèrement l'ambiance au camp de guerre loyaliste à l'approche de la future bataille n'était vraiment pas triste. Ou en tout cas pas autant que ce à quoi il s'attendait. Bien entendu les soldats loyalistes avaient peur en grande partie à l'approche de la bataille, mais il y avait les officiers pour redonner le moral, et une certaine sorte de ferveur à l'approche d'une prochaine victoire revigoré les hommes. Dans tout les cas les soldats faisaient en plus de leurs mieux pour ne pas penser à l'éventualité de leurs mort prochaine. Il y avait de multiples façons de faire ainsi. Certains hommes s’enivraient, d'autres s'entraînaient, et d'autres passaient leurs temps avec une femme, ou bien en jouant à des jeux de cartes pour combler l'ennui.

Dans tout les cas Alford finit par faire comme eux. Enfin un peu de tout cela. De temps en temps il prenait du bon temps avec une femme de joie, une autre fois il buvait pour oublier ses souci, et sa situation qui n'allait pas pour s'arranger... Il avait même finit par acheter un chien, enfin plutôt trouvé. La pauvre bête rodée dans le camp en reniflant tristement, elle avait du être abandonné par son maître, et Alford avait prit pitié, et l'avait ramené avec lui après être arrivé à ne pas se faire mordre par le canidé. Du coup au bout de quelques temps le chien avait finit par le suivre à la trace. Il avait l'air d'avoir était un peu dressé auparavant, même si pour le moment il n'était pas des plus obéissant il semblait se rendre compte qu'il valait mieux suivre le mercenaire s'il espérait être nourrit. Gorder du coup ne s'en plaignait pas, car un chien c'était mieux que rien surtout pour un tourne casaque comme lui qui ce sentait bien seul, et puis l'avantage c'est qu'un chien ne vous fait pas de reproche tant que vous vous occupez de lui...

C'était un soir d'ailleurs où il rôdait dans le camp qu'il fut attiré par des bruits provenant d'une grande tente. Il entra dans la tente, son chien le suivit en reniflant un peu. Il vit de nombreux soldats loyalistes qui étaient semblent ils en train de s'amuser un peu. Il vit de tout les jeux que ce soit le poker, le jeu du couteau, le poker au dé, et autres joyeusetés. Sans doute que les soldats n’oubliaient pas de parier quelques piécette à chaque partie. Il y avait même quelqu'un qui servait des boissons à ceux qui avaient soif.

C'était tentant à vrai dire. Alford n'était absolument pas un homme populaire parmi les loyalistes, mais ici il était en sécurité, et puis il y avait moyen de s'amuser un peu malgré une éventuelle méfiance envers l'ancien rebelle, et bourreau de l'empereur qu'il est. De plus il avait effectivement quelques pièces à parier même si bien entendu il tâcherait de se montrer prudent avec son argent, c'est qu'avant tout il ne croulait pas sous l'or malgré la paye que lui donnait Fabius Kohan. Il avisa donc calmement une table non loin, ou il pourrait s'asseoir, et en observant les jeux de hasard qui s'y déroulaient. Un bras de fer... Non pas vraiment, ou en tout cas pas pour le moment, il était très bon dans ce domaine, mais sans plus. Le jeu du couteau ? Il risquait surtout de se blesser surtout sachant qu'il était doté d'une petite maladresse bien gênante. Au final il choisit une table où il semblerait que les soldats soient occupés à jouer au dé. Bah ce serait sans doute une bonne façon de commencer. Alford avait toujours eu une bonne étoile, il serait peut-être temps de capitaliser un peu dessus... Ensuite il se mettrait sans doute au poker...

« Quelqu'un aurait l'amabilité de me faire une place ? » Dit-il calmement à un soldat non loin, après tout il valait mieux tâcher d'être poli. Avec de la chance on ne le reconnaîtrait pas tout de suite, enfin au pire ce n'était pas si grave.

Son chien arriva non loin, et se contenta de s'asseoir en regardant la scène, une brave bête en somme.

Nous sommes les 10 Juin, le soleil était haut, fort, mais heureusement qu'il y avait un petit vent qui rendait l'air soutenable et surtout pas étouffant. Leroy avait vécu beaucoup de choses jusqu'à présent, en Mars il y avait eu toutes ces catastrophes qui avait fait sombrer le monde entier. Un période apocalyptique, un avant goût de fin du monde. Ensuite il y avait eu cette loi insensée mise en place sûr l'interdiction d'utiliser la magie, il y avait aussi le Néant qui avait investie le royaume elfique. A présent il y avait cette guerre. "Le monde était-il devenu fous ?" Le jeune homme avait un peu de mal à si retrouvé, il avait l'amer impression de se laisser aller, de subir constamment, sans pouvoir agir, où réagir à cette marche vers la mort ! Leroy caressa le chameau qui le lécher. Oui depuis son aventure dans le désert, Bobosse était resté avec lui. Pourtant Jack savait bien qu'il était un chameau du désert et que sa place n'était pas ici dans un camp de soldat à Althaïa la Romantique. Bien sûr le jeune loyaliste avait pensé à le vendre, à le laisser retourner dans les dunes et son élément naturel. Mais Bobosse s'était très attaché au jeune homme et avait fait un tout un caprice pour rester près de lui. Du coup sa paye était un peu limite pour subvenir à un besoin d'un chameau. Alors évidement le jeune homme qui était de toute manière légèrement joueur, voyait un bon moyen pour gagner un peu d'argent.

Comme tout le monde le c'est les soldats adorent passer le temps et ils ne trouvaient rien d'autres que tous les vis humains. En premier l'alcool qui coulait à flot, il y avait le choix entre la bière, le vin et liqueur, jamais les soldats n'était à cours de breuvage digne de ce nom, d'ailleurs Leroy lui appréciait beaucoup le vin et surtout les liqueurs. En second il y a le tabac, enfin plutôt la pipe rare semblait ceux qui fumaient. On disait que l'on bourrait de feuilles de sauge, de lavande, du thé, on fumait également du haschich, de la menthe, de la belladone, de l'opium. Leroy n'avait jamais touché au tabac. En troisièmement le sexe, beaucoup de femmes de joie appréciait revigorer les loyalistes et leur rendre la vie plus facile et donc moins rude. Jack n'y était jamais réellement intéressé, lui ce qu'il adorait été surtout le jeu. Oui depuis toujours Jack avait un don et une facilité pour les jeux et surtout les jeux de cartes, il n'y était pas accroc, mais il éprouvait beaucoup de plaisir à jouer. Tout le monde pensaient qu'il se la jouait, qu'il frimait, mais Jack était un excellant joueur, même s'il n'avait absolument pas l'apparence, surtout qu'à présent il était adossé à un chameau qui de tant en tant le lécher. Assis à la table de poker à dé, oui Leroy était arrivé dans les premiers à cette soirée de casino ! Le jeune loyaliste était un peu rouiller et puis mieux valait jouer petit joueur, surtout que personne ne semblait le connaître. Jouant avec sa chaînette, observant un moment les joueurs avant de finalement choisir de se joindre à la partie. Après une heure un homme demanda à se joindre à la table, Leroy se leva lui proposant sa place, se poussant un peu, Jack lui pris un petit tabouret non loin, s'asseyant à nouveau calant son dos contre Bobosse tout en lui caressant la tête. Avant de mélanger les dé et de faire pioché les joueurs.

-Tout au gagnant rien au perdant !

Tout au gagnant rien au perdant c'était une façon de faire qui lui plaisait au jeux de hasard, en temps que bon mercenaire il était habitué après tout à ce genre de chose. Les jeux (surtout ceux qui ne posent pas sur le hasard comme le bras de fer, et la lutte) sont une belle façon après tout d'arrondir ses fins de mois. Alford ne ferait sans doute jamais de combat de chien d'ailleurs, il avait un chien, mais il n'était pas cruel envers les animaux surtout que cette brave bête pourrait se révéler utile tout autrement. Seule l'avenir le dira, en tout cas un peu de compagnie animal ne faisait pas de mal au mercenaire.

Totalement d'accord. Dit-il avec un petit sourire, eh bien il était content de voir que personne ne l'avait reconnu, il pourrait donc jouer en paix. Avec de la chance voilà une journée sans souci qui se présentant à lui

Poker au dé pour commencer donc. Dit-il calmement. Les règles de ce jeux sont très simples. L'on prend 5 dé, et on les lance tout simplement. On dit poker car en faîte on fait des paires avec les dés. Par exemple un double 1 vaut plus qu'un simple 6, un triple 1 plus qu'un double 6, un quadruple un plus qu'un triple 5, et pareil pour cinq 1, et quatres 6. Et on fait 2 lancé, un premier pour voir ce qu'on obtient puis ensuite l'on choisit les dé à relancer en rajoutant une mise, ou l'on se désiste, et on paye la somme qu'on avait misé avant (On peut miser 2 fois en tout). c'était donc un jeu de hasard, mais qui misait un peu aussi sur l'astuce du joueur...

Je commence... Je mise 2 PO. Après tout mieux valait éviter de se ruiner en quelques parties seulement. Il prit 5 dé. Il les lança. Un double 5, un 6, un 1, et un 2. Pas vraiment glorieux ce lancer, mais au moins il a eu un double c'était pas si mal.

A vous, donnez vôtre mise. Ils étaient cinq en tout à cette table, trois autres joueurs lancèrent sans faire mieux que lui à croire qu'Alford avait un coup de chance. Il ne restait plus qu'un qui devait lancer un dé, le soldat avec un chameau. Spectacle pas vraiment des plus habituels pour tout avouer, mais bon au final Alford ne se surprenait même plus de rien avec ce qu'il avait déjà vu en passant 6 ans sur les routes... N'empêche un chameau il n'en avait pas vu souvent auparavant donc il attarda un peu son regard sur la bête avant de se concentrer à nouveau sur le jeu.

Il savait déjà quelles dé il relancerait. Il garderait ses deux 5 car cela lui faisait une paire, et peut-être un éventuel futur triple avec un autre 5, et son six car avec de la chance il pourrait faire une paire avec un autre 6, et il relancerait le 2, et le 1. Mais avant cela il regarda attentivement l'autre soldat lançait ses dé. Après tout même s'il menait la situation pourrait facilement tourner à son désavantage, si l'autre faisait un trop haut résultat il se contenterait de passer, et de payer les deux Po après tout mieux valait éviter de jouer trop risqué. Alford se donnait un crédit de 20 PO aujourd'hui...

Heureusement que l'air était a peu près respirable sous cette tente même si la température restait fortement désagréable car Alford avait envie de se détendre un peu. Il en profita d'ailleurs pour boire une bière qui lui avait été servit. Rien de mieux que l'alcool pour rendre tout joyeux. Alford lui-même n'était pas particulièrement rassurer par la prochaine bataille qui aurait lieu pour la cité d'Aigue Royale. Une bataille qui déciderait du sort du continent, et qui n'aurait pas été possible sans doute sans le concours du mercenaire. Une vérité qui lui faisait mal d'une certaine façon. Revenons en au jeu de toute façon, après tout inutile d'être criblée par les remords.

Que la chance soit avec vous. Dit-il bon joueur au soldat qui allait lancer ses dé.

Leroy était concentré, il était chaud pour jouer pour de vraie. Généralement il était totalement dans sa bulle lorsqu'il décidait de jouer sérieusement. Surtout qu'il avait l'impression que ce nouveau joueur sera à sa hauteur. Souriant au jeu qu'il avait choisi, après tout ils commençaient une nouvelle partie. Le poker de dé, un jeu de chance, de hasard et surtout très stratégique. Comme le nouveau venait de prendre place, de choisir le jeu, devait également jouer et parlé le premier. Il misait 2 PO, cela ne voulait rien dire, du moins pas pour le moment, c'était simplement la mise de base, Jack ne pouvait donc pas dire si ce joueur était plutôt du genre à bluffer pour enchérir la mise où non, tous les autres joueurs semblaient en faire autant. Souriant à l'homme qui venait de rejoindre la table, caressant Bobosse "T'inquiète pas je ne miserais pas gros, je ne voudrais pas te perdre mon fidèle ami !" Puis il lança les dés, regardant son résultat il venait d'avoir : 2 quatre, 2 un et un trois.

Il avait donc deux doubles, il décida donc de miser pour le moment lui aussi que 2 PO. Mais il voulait également relancer ces dé, il avait deux solutions soit il se risquait à relancer trois dés soit il gardait c'est deux paires. Jack préféra pour commencer resté serein et gardé sa double paire. C'était à présent à lui de relancer le jeu, il lança son seul dé, imperturbable malgré le faîte qu'il venait d'avoir un 6. Réfléchissant, finalement il décida de monter seulement d'un PO, car il n'avait pas beaucoup de jeu et comme ça il ne perdrait pas grand-chose. Attendant patiemment, la suite observant chaque tic et toc de chaque joueur, pour le moment personne ne voulait trop avancer et pas trop monter les enchère du coup tout le monde le suivait, il n'y avait plus que l'homme au chien. Il se demandait bien s'il allait gagner cette première partie. Oui c'était un peu sévère, mais aucun autre joueur n'intéressait Jack que cet homme, oui le jeune loyaliste avait décidé de sans faire son rivale de jeu. "J'espère vraiment que ce joueur sort de l'ordinaire !"

Lancer de dé:

Spoiler:

C'était bien ça! Pensa Alford avec enthousiasme en voyant qu'ils allaient pouvoir bien s'amuser au cour de cette partie de poker au dé. Tant que cela ne finit pas en bagarre général bien entendu, le mercenaire avait après tout déjà vue des mauvais perdants qui finissaient par en venir au mains pour récupérer leurs économies, mais bon. Au pire l'on verra vers la fin de la partie, de toute façon Gorder ne serait pas forcément contre une petite bagarre de plus ça le défoulerait. Tant qu'il n'y avait pas de mort, après il préférait les luttes organisaient. Après tout la lutte est un sport, et il y a moment de gagner quelques pièces en quelques combats si l'on savait placer des gnon adroits.

Dans tout les cas Alford vit que son adversaire qui venait de prendre tout à coup l'avantage, l'homme au chameau devait avoir eu un coup de chance, ou devait savoir bien faire rouler les dé. Un peu de challenge ne pouvait que rendre la partie plus palpitante pour le mercenaire après tout! Dans tout les cas Gorder se sentait en confiance tout à coup. Il faudrait sans doute la jour stratégique pour le coup pensa le mercenaire. Enfin avec un peu de chance il aurait une deuxième paire, ou même un triple. Ce qui serait vraiment l'idéal pour être sûr a peu près d'avoir gagné cette manche là. Mais au dé de déterminer après tout au poker au dé la stratégie joue sans doute, mais le hasard reste roi tout de même.

Je mise deux autres pièces d'ir. Qui me suit? Dit-il calmement en jetant deux autres pièces d'or sur le petit tas de pièce au centre de la table qui commençait peu à peu à avoir une taille respectable. Bon quand c'étaient des bourgeois qui jouent c'était bien plus gros, mais pour des soldats c'était un honnête pécule il faut dire. De quoi se biturer un peu, se payer quelques galipettes, ou s'acheter une ce qui peut-être aussi un achat très avisé après tout.

Il fixa son œil droit sur son adversaire pendant qu'il prenait les deux dés qu'il voulait relancer à main. Son œil gauche à cause de son strabisme était orienté vers un autre joueur qui cru pendant un instant que c'était lui que regardai Alford. Mais bon ce n'était pas important à force le mercenaire s'était habitué à cette étrangeté sur son visage, et n'était plus vraiment étonne des regards que cela lui offrait.

Il lança ses deux dés, ceux-ci firent en roulant deux beau trois. Une nouvelle paire! Pensa Alford avec un agréable étonnement. Puis il regarda ses autres dés. Celui lui faisait deux trois, et deux cinq, et un 6. Ok c'était lui qui menait à nouveaux il constata avant de regarder la lancer des autres joueurs. Après que ceux-ci aient lancés les dés, ou ce soient désistés puis Alford regarda calmement l'homme au chameau lorsque le tour de ce dernier arriva. Après tout il suffisait que ce dernier fasse un triple pour qu'Alford raque ses 4 pièces d'or, et que ce dernier doive essayer de les regagner dans une autre manche. Donc il y avait tout de même une certaine tension ludique qui s'installait à la table de jeu. Par les totems! Les jeux de hasard sont pourtant si simple, mais en même temps si divertissant.

Alors mon ami? Montrez moi ce que vous valez! Dit-il calmement d'un petit air de défi. Ce n'était là que de la saine rivalité après tout, cela l'amusait bien d'ailleurs, et permettait de garder une petite ambiance bonne enfant. Alford se rappelait au passaged'un tavernier propre sur lui qui avait ses deux yeux crevés à cause de bandits, qui était donc aveugle, mais qui arrivait quand même à gagner un solide pécule à chaque fois qu'il jouait aux dé. Une fois que cette anecdote amusante sortir de sa tête Alford se concentra à nouveau sur le jeu.

Leroy sourit à la petite pique que lui envoya son principal adversaire. Mais au fond de lui, il ne pu se demander si ces paroles étaient un piège pour analyser sa réaction. Tournant légèrement la tête, c'est derniers temps il voyait des pièges partout. L'homme au chien semblait être un redoutable joueur, enfin un peu de sérieux et un professionnel. Lorsque ce fut son tour de jouer, Jack comprit que la chance semblait sourire à son adversaire, sinon pourquoi relancé la mise dès la première partie ? Leroy regarda ses dés, il avait tout de même une grande chance de gagner la manche avec deux paires. Aux paroles de son rival, le jeune loyaliste fit un léger blanc comme pour faire monter la tension et l'attente. Qui allait gagner cette manche ? Quel animal portait le plus la chance ? Le chien ou le chameau ? Savourant ce petit moment avant de sourire avec un air de défie.

-On dévoile à trois en même temps !

Dès que le trois retentit, fier Jack dévoila ses dés. Légèrement frustré, il avait surtout envie de tout de suite prendre sa revanche. Quand il pense que cette manche c'était joué de rien. "Par les totems ! Cette fois-ci je ne me ferais pas avoir !" Voilà une bonne ambiance venait de s'inviter à leur table pour le plus grand plaisir de Jack. "Tu vas voir Bobosse, je vais me refaire !"

-La chance du débutant te sourire mon frère, mais attention la roue peut brutalement tourner.

Ah, les jeux de hasard, un pur moment de plaisir, le seul divertissement qui arrive à te faire passer de la jouissance à la colère. De la colère à satisfaction. De la satisfaction à la tristesse. De la tristesse à la jouissance. Une boucle qui ce répète à l'infinie, ça explique sûrement pourquoi autant de soldats adoraient et étaient accord aux jeux de hasard, c'était tout simplement parce qu'il en éprouvait un réel plaisir. Mais ce que tout le monde semble ignorait c'est que les opportunités de la vie se compose de 60% de hasard, 30% de chance et les 10 derniers % sont la connaissance acquise de l'individu. Comme quoi la vie était en réalité un grand jeu fait de coïncidence et de rebondissement. Cette fois-ci entre lui et l'homme au chien, il serait le premier à lancer les dés et la partie. Faisant rouler les dés dans sa main, il aimait beaucoup le bruit sec et sourd des dés qui s'entrechoquaient. L'instant de vérité, lançant sans hésitation de manière brusque les cinq dés. C'est dernier roulaient et tournoyaient, pour finalement parler. Leroy ne laissant toujours pas voir sa réaction, prenant sur lui. Il avait sans doute la faveur des totems pour cette manche étant donné qu'il venait d'avoir 3 quatre et 2 trois ! Cette fois-ci c'était tout réfléchit, il ne pousserait pas sa chance en relançant les dés, par contre il essayerait de faire monter les enchères. Mais pour commencer il annonça qu'il misait 2PO. Relevant légèrement la tête quand l'homme à côtés de lui annonça qu'il misait 4PO. "Bluff ou chance ?" Jack n'hésita pas longtemps, il avait une excellente main, lorsque se sera de nouveau son tour il relancerait la mise, histoire de voir ce que ce joueur avait réellement. "Peut-être ai-je sous estimer les autres joueurs... Si ça se trouve je suis avec le gratin des joueurs ! Néanmoins, je m'aime pas vraiment lorsque que je ne mène pas le jeu... "

[Hrp : Désolé du retard j'avais pas vu que tu m'avais rep. J'espère ne pas trop d'avoir fait attendre^^. J'ai encore utiliser ton logiciel, mais pour la surprise je révélerai les résultat dans le post^^.]

Son adversaire semblait plutôt de bonne foi, et réceptif ce n'était pas pour déplaire au mercenaire qui n'avait absolument aucune envie de se prendre la tête pour le coup. Il se prendrait la tête avec les soldats qu'il éclaterait aux bras de fer plus tard, mais pour le moment il se détendait devant un jeu de lancer de dé. Et personne ne trichait pour cette partie ce qui était plutôt agréable (sert à rien de piper les dé à ce jeu de toute façon car tout le monde utilise les mêmes...). Dans tout les cas Alford n'avait jamais été vraiment un grand adepte du bluff, le mercenaire mentait vraiment très mal donc préférait plutôt jouer franc-jeu, et miser sur sa bonne étoile. Dans tout les cas le mercenaire apprécier le ton que prenait la partie. Le pire c'est que le tout ne serait sans doute pas aussi amusant s'il n'y avait pas des pièces en jeu. Le risque de perdre une partie des économies avait tendance à rendre le jeu plus enivrant que si les hommes apprécier ce genre de prises de risques...

Ok vieux! Je te laisse compter. Dit-il calmement à son adversaire. Après tout cela permettrait de mettre un peu de suspens.

Alford fut presque tenté de d'exprimer sa joie en frappant sur la table quand les dés furent révéler, mais il ne le fit pas car il avait du mal à contrôler sa force depuis le 10 Mars. Déjà qu'il lancé les dé un peu plus fort qu'il le devrait... Jolie voilà l'esprit à avoir. Suis sûr que la chance va bientôt tournée après tout la chance sourit aux audacieux. Dit le mercenaire un peu amusé pour essayer d'encourager à peu ses adversaires. Décidément la partie s'engageait bien pour lui cela l'encourageait à jouer de son mieux d'autant plus. Cela promettait d'être follement amusant.

Ils disent tous ça. Dit Alford en taquinant gentiment avant de répondre. Dans tout les cas je veux bien voir ça vieux. Je te suis! Dit-il calmement.

Dans tout les cas Alford se malaxa les mains à l'idée de la prochaine manche, bon deux victoire d'affilés ce serait vraiment beau, mais peu probable. Qu'importe! Le mercenaire comptait bien jouer de son mieux, et parier comme tout le monde. Gorder après tout ne fait jamais les choses à moitié de toute façon. Il constatait d'ailleurs avec une certaine ironie qu'il s'était acheté un grigri du chanceux la veille. Il y avait peu de chance que ce soit cela qui lui portait bonheur, mais quand même c'était amusant de faire le parallèle. il hésitait presque d'ailleurs à la sortir de sa poche, et le mettre sur la table pour rigoler un bon coup, mais bon peut-être qu'il réserverait cela pour après en espérant que ça lui porterait vraiment chance.

Dans tout les cas son adversaire fit un joli score il fallait bien le dire. Alford se disait que là ce serait sans doute dur de faire mieux, néanmoins Gorder était pas du genre à se décourager, et après avoir fait chauffé les dés il lança ceux-ci avec un peu de délicatesse pour éviter de les faire tomber de la table par accident. Alford fixa son attention sur les dés qui roulèrent, et regarda par la suite en s'assurant bien qu'il avait bien fait le résultat qu'il vit.

Un quatre, un trois, un un, et deux 6. Bon ce n'était pas vraiment des plus glorieux comme résultat, mais il y avait moyen de jouer sur cela pensa le mercenaire. Avec un peu de chance il pourrait faire un triple qui ne serait pas piqué des hannetons, de toute façon il était prêt à jouer quitte, ou double pour le coup.

Alford avait eu un score moins favorable que son adversaire, le mercenaire réfléchir courtement, et relança deux po. En résumé 4 PO en tout sur le total qu'il avait gagné à la première manche. Il ne se risque pas à jouer plus.

Oh on verra le joueur où l'un d'entre-nous fera les poches à un noble à ce jeu. En tout cas moi je vous suis. Je relance! Dit-il calmement, il ne se considérait pas vraiment comme le gratin des joueurs à vrai dire... il choisit de garder les deux 6, et de relancer les trois autres dé...



Un triple! On dirait que c'est mon jour de chance! Dit-il d'un ton enjoué. Sûr qu'il ne s'y attendait pas vraiment... Et sincèrement d'une certaine façon il sentait le mauvais coup venir. une série de réussite précède souvent une série d'échec après tout ce n'était qu'une question de chance. Et là Alford avait la chance d'un cocu sans en être un.

Un triple 2! Alford commençait vraiment à se dire que c'était vraiment sa veine, il regarda par la suite le lancer des autres joueurs. Il commençait vraiment à être confiant. Sans doute qu'il jouerait une mise plus importante maintenant. Son objectif après tout n'était pas vraiment de s'enrichir au cour de cette partie, mais de s'amuser.

[HRp : Bon si jamais tu as un doute sur un éventuel bug du logiciel fais en moi part . Enfin au pire on verra après je pense que le chance retombera bien vite, pour le moment elle est de mon côté, mais ça durera sans doute pas^^. Bon jeu!]

Leroy avait été frustré d'avoir perdu la première manche, surtout avec si peu d'écart ! Cela expliquait pourquoi il avait décidé se replongé dans cette seconde manche, histoire de ne pas attirerdavantage le mauvais yeux sur lui. Essayant de se concentrer, observant le jeu des autres joueurs. L'homme au chien aussi semblait être né sous une bonne étoile, il avait du jeu ! Leroy rêvait où cette fois-ci tous les joueurs avaient une bonne main ? Observant ses dés, réfléchissant, non hors de question qu'il tente le diable alors quand ce fut à lui de relancer il déclara qu'il gardait sa main intact, mais il dû rajouter 2 Po au centre de la table pour voir le jeu des autres joueurs, le suspens était à son comble en même temps les joueurs dévoilèrent leurs jeux. Le regard allumé, répondant à ces douces et tendres provocations :

-Le jeu va être serré, mais cette fois-ci, le gagnant c'est moi !

Pourtant il déchanta bine vite et fit une grimace en voyant qu'un autre joueur avait le même résultat que lui. Son chameau lui riait silencieusement à la réaction de son cher maître, la babine supérieure relever, montrant ainsi toutes ces dents.

-Tu n'as pas bientôt finis de te moquer de moi ? J'aimerais bien t'y voir toi !

Ils allaient devoir ce départagé étant donné qu'un triple 4 et un double 3 était plus grand qu'un triple 2 et un double 6, donc il avait gagné cette manche contre son adversaire principal. A présent il avait le choix soit partagé la mise en deux soit faire un lancé de deux dés pour ramasser le pactole, l'autre adversaire vouloir prendre cette alternative, ce qui ne plaisait pas à Leroy, mais ne voulant pas causer de polémique, il était là avant tout pour s'amuser. Son adversaire lança en premier ces deux dés il eut , déçus part son petit score, Jack avait toutes ses chances, voulant prendre les dés Bobosse le devança pour les prendre en bouche ou plutôt entre ces lèvres et les lança. Leroy fit de gros yeux se frappant le visage par la bêtise de son animal de compagnie car dans ce jeu une fois que les dés sont jetés, impassible de revenir en arrière. Le jeune soldat voyait déjà avoir perdu son petit duel. Jusqu'à qu'il regarde le résultat, n'en croyant pas c'est yeux. Souriant en prenant le pactole qui était sur la table, pour ensuite embrasser et caresser la tête de Bobosse. Laissant l'animal le lécher en signe d'affection. Le chameau avait fait un double trois ! Grâce à ça Jack avait gagné cette manche !

-T'es génial, bonne bête va ! Je rêve t'es douté pour les dés ?! En fait c'est toi qui me porte chance mon grand ! Mais tu m'as fait peur ne me refait pas un coup comme ça d'accord ?

Eh bien la partie était serrée! Alford avait peut-être crié victoire trop vite finalement car ses adversaires n'avaient pas relancés leurs dé. Bon au pire il aurait juste perdu la somme qu'il venait de gagner auparavant donc ce n'était aucunement grave. De toute façon il ne servirait de faire le bilan qu'a la fin de la partie. Alford compté tout de même resté sur son quota de pièces à dépenser soit 20 pièces d'or. Ni plus ni moins car il n'avait pas spécialement envie de flinguer ses économies même si les jeux de hasard sont amusants. Son chien non loin semblait remuer la queue avant de partir se diriger vers un chat qui rodait non loin. Ok Alford préférait ne pas voir cela, et laisse le chien faire ce qu'il voulait. Après tout c'était la nature, et puis il ne serait pas très poli d'interrompre une partie pour ce genre de raison. Autant donc poursuivre un peu, puis il doutait sincèrement que le chien attrape le chat donc ce n'était pas vraiment grave que ce dernier fasse un peu d'exercice.

C'est ce qu'on verra! Dit-il calmement à son adversaire qui semblait bien confiant. Cela amusait bien le mercenaire il fallait le dire.

Gorder d"ailleurs avait presque faillit rire en même temps que les chameaux. Il est drôle des fois de voir à quel point les animaux peuvent être empathique, la brave bête ne doit même pas savoir qu'ils jouent à des jeux de hasard, mais voir l’agacement de son maître doit sans doute l’amuser légèrement. Mais bon il fallait avouer qu'il était un peu trop concentré sur la partie pour rire lui aussi, surtout qu'il allait peut-être perdre un peu d'argent.

On dirait qu'il n'y a pas que les humains qui s'amusent héhé. Vous le ramenez d'où ce chameaux? Vous vivez dans le désert d'Esfalia? Demanda t-il légèrement curieux après tout ce n'est pas vraiment le genre d'animal qui traîne dans les environs.

Alford vit au passage qu'il avait perdu cette manche, et se contenta de croiser les bras en regardant l'homme au cheveux départager cette manche avec quelqu'un qui avait fait le même score que lui. Le mercenaire en profita d'ailleurs pour ranger son grigri. Dans tout les cas il n'était pas énervé, après tout c'était cela les risques du jeu. De toute façon la bonne étoile du mercenaire était sans doute plus du genre à lui accorder sa grâce dans les situation d'urgence que dans les parties de poker au dé, et il était plutôt mal placé pour s'en plaindre.

Alford eu envie de rigoler en voyant que le chameau eu lancé les dés surtout que s'était une paire gagnante! Sincèrement il commença à penser que cela prenait un ton humoristique, il se demandait presque si le totem de cet homme était le chameau. Qu'importe Alford bu à leur santé. Disons qu'il n'y avait rien de mieux qu'un peu de bière pour échauffer d'autant plus une partie. Tant qu'il ne buvait pas au point de renverser la table, et de cogner tout le monde ça pouvait aller.

Bon c'est pas tout, mais on va peut-être joué un peu plus gros pour le coup? Dit Afford calmement, avant de jeter 4 pièces d'or sur cette table pour démarrer cette nouvelle manche, de quoi encourager les joueurs à délier un peu les cordelettes de leurs bourses...

Il prit les 5 dé, les fit chauffer, et les lança sur la table.



Deux 5, un 2, un 3, et un 4. Bon c'était pas mal, mais peux mieux faire. Alford réfléchissait déjà à ce qu'il pouvait relancer, mais préféra d'abord observer le jeu des adversaires, selon les résultats il se coucherait, ou poursuivrait en rajoutant la même mise de 4. Il préférait donc se montrait prudent effectivement vu qu'il jouait maintenant une plus grosse somme.

Sinon pour ne pas parler que de poker au dé comment vous appelez vous vous tous? Je crois qu'on ne s'est pas présenté. Dit calmement le mercenaire avec un sourire bienveillant.

La réaction de Bobosse fit rire tous ces adversaires, même l'homme au chien. Pourtant ces derniers ignorait que son fidèle ami était un chameau intelligent, oui il en avait dans la caboche, depuis le temps qu'ils étaient ensemble ! Leur relation affective leur était importante. Écoutant les paroles de ce dernier, c'est vrai que généralement on en profite pour en savoir plus sûr nos frères d'armes et cette partie ne faisait pas exception. Souriant, devant légèrement troublé, des souvenirs l'envahit, prenant sa boisson qui était un verre de vin blanc buvant pour finalement lui répondre pendant il remportait la mise qu'il venait de gagner. Réfléchissant mieux valait pas trop qu'il parle de lui, mieux valait qu'il reste simple et ne pas donner trop de détails.

-Oui, il m'aime bien mettre son grain de sel de temps en temps, n'ai-je pas raison Bobosse ? Disons, plutôt que je suis originaire du village de Feusacré... Et vous vous êtes de quel coin ? Je suis partant pour passer aux choses sérieuse !

La flamme dans les yeux de Leroy venait à nouveau de s'illuminer lorsque l'homme au chien voulu passer aux choses sérieuse et augmenter la mise, tous les joueurs semblaient du même avis. Observant donc ces adversaires joués, à présent c'était à son tour de jouer et de parler. Prenant les dés en mains, les secouant avant de les laisser parler. Suspens, impassible, il décida qu'en plus de miser 4 PO de relancer de 2 PO histoire de voir qui parmi ces adversaires avaient un peu de jeu en tout cas lui venait d'avoir :



-Je l'appel Leroy Jack, je suis soldat depuis quelques années maintenant... Et Vous ?

Une double paires deux 5, deux 6 et un 4. Il avait de la chance ! Parmi les joueurs, il y avait un Alric soldat depuis longtemps, un Jymini jeune recrut, un Fardas soldat depuis quelques années comme Jack et un Perceval qui était soldat de réserver ou de garnison depuis de longues années. Seul Alric pour le moment le suivait, à présent qu'allait faire les autres joueurs ? Allaient-ils relancé leurs dés où se coucher ? Leroy lui savait déjà qu'il relancerait son 4 pour qui c'est avoir un triple ! Mais il freina son impatience, il devait être concentré car 6 PO ça commencé à faire beaucoup d'argent pour un soldat ! Terminant son verre, pour commander quelques choses de plus fort comme une eau de vie, enfin ce qu'il avait sous la main et qui faisait au moins 40°. Il demanda aussi s'il était possible d'avoir une assiette creuse d'eau froide pour son chameau.

Son chien ne mit pas bien longtemps à revenir. L'animal avait l'air un peu frustré, Alford se baissa pour caresser un peu la tête de la bête qui remua la queue de joie. Avec le cheval que lui avait offert son ami Merithyn avant les événements du 10 Mars, le mercenaire commençait à être bien entouré par les animaux. A croire que c'était son sang de paysan qui faisait cela, en tout cas Alford n'avait jamais su trop bien comment s'occuper des animaux donc il essayait de se montrer précautionneux si possible. En espérant que l'entretient d'un chien, et d'un cheval ne lui coûte pas trop cher sur le long terme avec un peu de chance.

Néanmoins pour donner un petit ton plus amicale à la partie, et surtout pour éviter de trop plancher sur le jeu le mercenaire posa quelques questions. L'homme aux chameaux joua le jeu comme plusieurs personnes. C'était agréable de voir cela.

Alford d'ailleurs sourit en entendant l'homme parler de l'animal avant de réfléchir calmement lorsque son interlocuteur lui posa à son tour des questions. Le mercenaire réfléchit un peu avat de répondre un grain nostalgique. Moi? Disons que je viens d'un petit hameau dans les campagne de L'Ouest. Un petit coin tranquille disons, ça n'égale pas l'activité, et la majesté des grandes villes, mais au moins c'est paisible.... Il se demandait bien ce que l'homme avait du pensé de la bataille de Feusacré, mais préféra ne pas poser la question après tout ce genre de choses peuvent vite être gênantes...

Dans tout les cas la partie reprit de plus belles. Alford avait fait un lancer moyen pour le coup, plusieurs de ses adversaires avaient même mieux fait que lui. Disons qu'a ce stade là tout devenait un peu plus dur. Dans tout les cas le mercenaire ne comptait pas se décourager après tout il n'allait pas arrêter la partie si tôt... Il regarda la lancer de l'homme au chameaux. Par son Ours! Son adversaire principal avait fait mieux que lui... C'était lui pour le coup qui allait jouer serré. Calme il mit au point sa tactique. Il garderait les deux 5, et lancerait les trois autres dés. Avec un peu de chance il pourrait faire un lancer providentiel. Sur ce constat il écouta la dialogue qui s'était instauré grâce à lui à table, et tâcha d'y participer.

Il réfléchit courtement quand le soldat lui demanda à son tour comment il s'appelait. Disons que le mercenaire qu'il était assez connu, et qu'il risquait de plomber la partie s'il révelait qui il était vraiment, mais au final il préféra être honnête... Je me nomme Alford Gorder, je suis le bourreau impérial, et mercenaire depuis un petit bout de temps disons... C'est aussi un peu à cause de moi qu'on se retrouve à préparer ce siège d'une cité souterraine... Et ancien rebelle ça tout le monde le sait, les nouvelles vont vite après tout. Les soldats à la table commencèrent à le regarder bizarrement, et à chuchoter, mais la partie repris tout de même son court normalement.

Il chauffa dons ses dé pendant une dizaine de seconde avant de les lancer à nouveaux en observant si ceux-ci firent un résultat encourageant.



Ok cela lui faisait un triple 5 pour le coup, et un 4, et un 6. Disons qu'il gagner de peu avec cette main là, mais les choses pouvaient éventuellement basculer bien entendu. Surtout qu'il avait l'avantage de peu. Alford se contenta de croiser les bras silencieusement, et d'observer ce que comptaient faire les autres joueurs. Le mercenaire bien entendu avait relancé deux pièces d'or, ce qui lui faisait une mise totale de 6 PO une assez belle somme... Il commanda au passage d'autres bières, et donna un peu de pain traînant sur la table à son chien... Avant de continuer à discuter comme si de rien n'était avec ses compagnons de jeu.

Pour parler d'autre choses... Vous faisiez quoi dans le civil avant? Moi j'étais paysan pour tout avouer... Dit le mercenaire distraitement.

Leroy était assez content que personne ne lui demande son avis sur la bataille de son village natale. Cela l'aurait mis mal à l'aise, ce n'était pas un sujet qu'on pouvait aborder ainsi tranquillement à une table de jeu. Écoutant la présentation des uns et des autres, ils venaient tous d'un coin différant et pourtant ils étaient bien tous au service de l’empereur. Lorsque l'homme au chien se présenta, Jack déglutit péniblement, qui ne connaissait pas le célèbre bourreau impérial ? Tout le monde le craignaient, comme tous les soldats Leroy le connaissait de réputation, mais le voir ainsi en chair et en os était particulier, presque surréaliste. N’ayant moins, il ne connaissait pas cet homme et donc il n'avait aucun droit de le juger. Laissant un peu le silence retomber à cette révélation et surtout il était concentré sur le lancer de son adversaire.

Perplexe, il allait sans doute devoir prendre des risques s'il voulait remporter la mise, cela ne lui plaisait pas vraiment. Certes il avait un goût prononcé pour le risque, mais tout de même... "Il ne gagne pas de grand-chose, après tous la chance sourit aux audacieux !" Finalement heureusement que Gorder reprit la parole, cela sembla quelques peu apaisé la tension qu'il s'était mise lors de sa présentation, même si à présent les autres joueurs semblaient plus réticents à lui répondre. "S'ils ont peur d'un simple mercenaire, je ne donne pas cher de leur peau sur un champ de bataille !" Souriant à l'homme au chien pour lui répondre comme si de rien. Devant à nouveau cacher un peu la vérité, mieux valait que personne ne sache qu'il avait été dans la Horde.

-J'étais marchand en tout genre étant donné que mon métier de guide ne me permettait pas de vivre... Vous étiez plutôt paysan animalier où agricole ?



Ensuite Leroy pris finalement trois dés, gardant ainsi c'est deux 5, faisant son petit rituel pour lancer les dés, les observant roulaient, mais il haussa légèrement les épaules en découvrant un 1 et une paire de 3. "Bah, c'est le jeu mon pauvre bicher, chacun son tour de gloire !" Pendant qu'une partie ce relance, Leroy prit son sac qui était à ses côtés, il y sortit un fruit et demanda par la même occasion si quelqu'un en voulait. Ensuite, il sortie un petit couteau, afin non c'était plutôt une dent d'un rongeur attaché à un bâton de bois. Mais cela était rudement efficace, Jack coupa le fuit en plusieurs quartiers, en donnant la moitie à Bobosse qui semblait ravi de cette petite gourmandise. Cette fois-ci c'était à lui de lancer et de miser pour cette nouvelle manche.



Se frottant les mains, il venait d'avoir un triple 4, un 5 et un 6. Oui ce soir il avait la faveur des esprits. Mais il ne se réjouissait pas trop vite, attendant de voir les lancés des autres joueurs et surtout celui de Alfor qui même s'il ne semblait pas avoir beaucoup chance, semblait tout de même avoir des lancés providentiels ! Qui lui avait permis de gagner la manche précédente. Oui le jeu battait son plein et les langues ce délier par cette ambiance bonne enfant.

Bah sincèrement il se demandait vraiment qu'elle problème avaient les gens avec les bourreaux, et ce de plus en plus. Même si c'était vraiment un métier horrible, et sale, en faite en y pensant c'était évident. Les bourreaux véhiculaient une image de crainte, de mort par les gens du commun, et surtout parmi les superstitieux. L'homme qui pend les condamnés, qui administre les sentences comme le supplice de la roue. Il n'était pas bourreau depuis longtemps, mais Alford savait bien, voir trop bien que c'était un métier très pénible surtout pour quelqu'un qui n'a pas un cœur de pierre. Sincèrement le pire c'est que ce n'était sans doute pas encore fini, mais soit! Il était un traître à la cause rebelle malgré lui. Un tourne casaque à qui personne ne faisait confiance car cela était nécessaire, et un bourreau chargé de remplir les placard de Fabius Kohan de cadavre. la constat n'était pas reluisant, au final il préférait ne pas trop y penser sinon il allait se mettre à déprimer. Autant essayer de détourner le sujet de conversation sur quelqu'un d'autre si possible...

Son adversaire au jeu était marchand. Eh bien dis-donc! Sûr que c'est tout de suite bien plus honorable que paysan, ou en tout cas plus prestigieux, mais bon juste d'un point de vue monétaire. Dans tout les cas c'était pas vraiment le genre de personne avec qui on pouvait avoir du mal à parler heureusement. Le plus ironique à penser c'est qu'il aurait pu être engagé comme garde du corps par cet homme en un autre-temps... Comme quoi ces temps-ci tout le monde prenait les armes même ceux qui n'étaient pas à l'origine dévoués à cela. Dans tout les cas il reprit bien vite la parole pour répondre calmement à la question de son interlocuteur.

Un paysan agricole si on peut le dire, je cultivai avec mon père le blé, les pommes, le chanvre, le lin, et des fois les carottes. J'ai déjà trait une vache, et d'autres choses en rapport avec les animaux, mais pas dans la ferme familiale, et pas très souvent pour tout avouer... Il y avait un peu de nostalgie dans sa voix. Il pensé courtement à cette période de sa vie, c'était paisible, mais il était parti car la vie à la ferme ne le satisfaisait pas... N'empêche il ne pouvait s'empêcher d'être mélancolique de cette époque de temps en temps...

Il regarda ensuite attentivement le lancer de dé que fit son adversaire par la suite. Alford s'attendait à perdre à nouveau la manche, mais au final les dés en décidèrent autrement à croire que la chance s'amuser à alterner entre les deux adversaires du moment... Dans tout les cas autant continuer à jouer après tout pour l'instant Alford partait gagnant de peu, enfin il avait gagné un jolie petit pécule, mais bon. Cela ne se fait pas d'arrêter aussi tôt une partie. Par contre il n'était pas contre l'idée de prendre un peu de fruit. Il prit un quartier de la pomme en mangea, regarda son chien, et en donna à ce dernier. Il ne savait pas si un chien ça mangeait des fruits en temps normal, mais la jeune bête semblait plutôt apprécier. Ceci fait Alford se concentra à nouveau sur la partie, bien entendu l'homme avec le chameau ouvrit le manche.

Alford applaudit ensuite courtement des mains en voyant le score de son adversaire. Sûr que ce dernier avait fait un joli jet. Joli, voyons si je peux faire aussi bien! Bien entendu cette fois-ci la mise était encore à quatre pièces d'or. Alford prit à son tour les dés, et les secoua. Pendant qu'il faisait ceci il demanda calmement à l'homme au chameau.

Vous vendiez quoi comme produit en temps que marchand sinon? Puis il lança des dés. Ceux-ci roulèrent courtement sur la table, l'un d'entre-eux tarda même à se figer après avoir tourner courtement sur une de ses pointes.



Ok ce n'était vraiment pas terrible en y repensant. Mais il y avait moyen de faire quelque chose avec ceci pensa t-il. Dans tout les cas c'était au tour de ses adversaires de relance , ou non les dé après avoir miser, ou s'être retiré. Alford pour l'instant était d'avis de continuer sur cette lancée. D'ailleurs pour discuter un peu il continua à dire.

Sinon est-ce que l'un des ces fiers messire n'aurait pas une belle aventure, ou histoire à nous raconter au passage? Promis je ferai de mon mieux pour voir croire quoi que vous racontiez. Dit-il un peu amusé.

Pendant le jeu, la discussion avait finalement commencé, histoire de détendre davantage l'atmosphère et de rendre cette partie plus amicale et plus sympa. Écoutant les réponses de l'homme au chien, pour le jeune homme il n'y avait aucun sot métier et à vrai dire il était même un peu admiratif. Il en fallait du courage pour être agriculteur, devoir sans cesse jouer contre le temps, démontrer qu'il fallait avoir du sang froid et de la patience. Mais ce qui fascinait à ce point Jack, s'était qu'un homme tel que le bourreaux impérial était au final très humain, il avait le don de faire pousser des plantes qui permettaient de ce nourrir ! Pour quelqu'un qui vient du désert c'était un don magique ! Leroy aurait bien voulu lui poser des questions là-dessus, mais il se retient, il avait entendu la variation de voie d'Alfor. "Peut-être est-ce un sujet sensible pour lui..." Observant le jeu son premier adversaire avait fait un jet moyen, mais il avait des possibilités pour le deuxième lancés.

-Oh...Vous savez chez moi, il faut savoir tout marchander ! Mais ma spécialité si on peut dire sont les statues où les objets anciens... J'ai peut-être une anecdote à raconter, mais j'ignore si elle est appropriée car il s'agit de ma rencontre avec un chef rebelle et plus particulièrement Matis Falkire... Est-ce que cela vous intéresse ?

Une des seuls histoire qu'il pourrait sans doute raconter car les autres étaient soit trop personnelle car la Horde était mentionnée, soit trop basique, afin bien sûr ce n'était la seul qu'il pouvait raconter, mais c'était sans doute la seul qu'il voulait partager. Pourtant il savait que tout ce qui concernait de prêt ou de loin au rebelle mettaient mal à l'aise beaucoup de soldats. Ce qui expliquait pourquoi il demandait l'autorisation au groupe pour raconter ou non son histoire. Du coup il prit son 5 et son 6 pour les relancés, Leroy fit une grimace en voyant de résultat. Mais bon il avait tout de même un triple 4, il avait peut-être ses chances de remporter la partie.

Tout marchander ? Alford voulait bien y croire, d'ailleurs d'après ce qu'il savaient dans certaine région de l'empire l'on pratiquait plus facilement le troc que le paiement en monnaie sonnantes, et trébuchantes. Et il y avaient beaucoup d'hommes qui avaient besoin d’à peu près tout qu'ils soient paysans, mineurs, ou aventuriers de passage. Néanmoins le fait que l'homme vendaient des statues, et des objets anciens intéressa le mercenaire. Ce dernier était curieux après tout, et alla jusqu’à se demander où l'ancien marchand trouvait ces babioles. Dans tout les cas Alford aurait était sans doute était intéressée par l'idée d'en acheter une, ou deux. Ou en tout cas de les observer. Gorder aimait bien découvrir les petites curiosités que ce monde avait à offrir après tout. Il en avait presque oublié la partie pensa t-il avec amusement avant de continuer au sujet des histoires à raconter quand il entendit le nom de Matis...

Matis Falkire ? Ce n'était pas son ancien ami rebelle, eh bien ! A croire que le monde était petit, ou bien que son ami Falkire adorait se faire remarquer là où il passait. En tout cas l'idée d'avoir de ses nouvelles de cette façon, ou d'en apprendre un peu sur les aventures de son ancien ami ne déplaisait pas a mercenaire.

« Matis Falkire ? Quand j'étais rebelle je me rappelle que j'étais comme cul, et chemise avec ce capitaine, ah comme quoi les choses changent. Néanmoins je ne serai pas contre l'idée de savoir ce que cette énergumène a encore fait. Vous saviez qu'il avait provoqué déranger la cérémonie du couronnement impérial ? Croyez moi ce Falkire n'est pas un petit poisson. Racontez vôtre histoire mon ami je suis sûr quelle est très intéressante... »

Dans tout les cas cette affaire l'intéressait, et pour tout dire il ne regrettait absolument pas d'avoir poser la question. Il regarda au passage le lancer qu'avait fait sans adversaire. Ah ce dernier aurait sans doute dû garder cette paire, et ne rien relancer, mais bon. Au pire Alford avait déjà peu de chance de faire mieux, mais ce n'est pas pou autant une raison de ne pas essayer. Il garda donc sa paire de 4, et entreprit de relancer tout les autres dé. Il lança ceux-ci sous la table. Les dés roulèrent puis affichèrent à nouveau leurs résultats...



Un 4 ce qui lui faisait dorénavant un triple 4, et deux 1. Alford grimaça e voyant les deux un avant de constater que celui lui faisait une paire ! Par les totems si ça c'était pas gagner au point près !

« Eh bien vous voulez qu'on arrête là la partie ? » Demanda t-il à ses adversaires avant de rajouter. « Ou bien je joue tout l'argent que j'ai gagner, pour faire un quitte, ou double. A vous de choisir. On peut tout aussi bien changer de jeu. » Proposa t-il calmement.

-Par les totems, la chance te souris une deuxième fois ! Changeons de jeu, histoire de faire un break et puis comme ça j'aurais temps de vous raconter mon histoire !

Finalement Leroy avait eu raison de pensées que son histoire allait intriguer certain. Après tout beaucoup de personnes connaissait ce capitaine de la rébellion. Souriant en entendant les propos d'Alfor. Faisant un signe positif à sa question, bien sûr qu'il le savait ! Buvant une gorgée de son verre. Laissant un petit blanc planer, histoire de laisser un peu de suspens et puis il devait tout de même suivre le jeu. Avant qu'il ne raconte son histoire Jack voulait voir le résultat de son lancé. Leroy était un peu frustré d'avoir perdu à deux reprises sa mise. Mais à présent son esprit vagabondait dans ses souvenirs. Afin de raconter son histoire avec sa rencontre avec Matis Falkire. Il commença par le début, expliquant qu'à l'époque il était un jeu soldat et qu'il suivait une formation pour encadré un groupe de bleusaille. Il raconta comment il était tombé dans un piège et comment il s'était retrouvé prisonnier, lui et ses hommes. A l'époque Matis traquait l'ordre d'obsidienne. Il raconta la longue discussion qu'il avait eu sur le pouvoir en place, sur le fait qu'il n'avait absolument pas le même point de vue. Racontant qu'il avait joué avec le feu en s'opposant à lui et déclarant haut et fort ses convictions et sa loyauté envers l'empereur. Certes Leroy ne leur diraient pas qu'à présent il commençait à comprendre les paroles du rebelle. "Matis avait raison, j'étais jeune, naïf et aveuglé... A présent je commence à douter des réel intentions de l'empereur." Ensuite il leur parla de sa seconde en chef et de comment toute cette histoire avait finalement bien terminé.

-C'est un homme d'honneur et franc... Un excellant et redoutable meneur d'homme ! Quel dommage qu'il soit dans le camps adverse ! Et sa seconde... Un sacré numéro, intelligente, farouche et fière... A elle seul, elle pourrait sans aucun problème désarmer une majorité de personne ici présente...

Souriant au souvenir qu'il avait d'elle, courageuse, curieuse et surtout elle avait une ouverture d'esprit et encore de l'espoir pour l'avenir. Aussi étrange que cela puisse paraître, il s'amusait à rêver. "J'espère vraiment la revoir... Je me demande comment elle va ?" Revenant à la réalité un peu brusquement tout le monde l'observait et deux joueurs à leur table sifflait.

-Et bien, écouter donc ça... Notre frère d'arme à craquer pour une rebelle et en plus une seconde en chef, la petite protégée de Matis Falkire rien que ça !

Alford hocha la tête en entendant son adversaire principal dire qu'il valait mieux effectivement changer de jeu, eh bien le mercenaire devait dire que dame chance lui avait sourit cette fois-ci. Il avait la chance d'un cocu sans en être un. Puis par la suite Alford se contenta de porter son attention à l'ancien marchand pour écouter l'histoire de ce dernier.

Au final l'histoire était intéressante il fallait le dire, bon Alford serra un peu les dents en entendant de la bouche du soldat ce qu'avait dit Matis. Comme d'habitude ce dernier ne mâchait absolument pas ses mots. Un jour Matis aurait des soucis à parler ainsi, il doutait après tout qu'un empereur quelconque apprécie que Falkire est une telle opinion, et surtout qu'il la clame autant, mais bon. Au moins il avait des idées, et il n'hésitait pas à les affirmer, et se battre pour elle, et cela tout le monde n'en était pas capable...

Enfin il serra aussi les dents quand Jack affirma clairement ce qu'il pensait de Matis. Alford savait qu'il n'était généralement pas bon de clamer qu'un ennemi était quelqu'un d'honnête, et juste, et que l'on doutait de l'empereur. Alford ne le dénoncerait pas, et les autres soldats aussi peut-être, mais il y avait quand même moyen d'être un peu gêné. Enfin après Jack devait bien le savoir donc mieux valait éviter de le le lui faire remarquer... Enfin sinon l'histoire était assez intéressante il fallait le dire.

Cela lui rappelait d'ailleurs que dorénavant, et malheureusement Matis était son ennemi, alors que les deux hommes étaient comme les deux doigt de la main. La vie est vraiment injuste des fois, mais ce n'est pas comme si Alford pouvait faire autrement. Il devait maintenant accomplir la tâche que lui avait confié Edwyn, et le faire quel qu'en soit le prix...

« Mon ami. Nous sommes ici dans le camp impérial, il y a l'armée loyaliste stationné dans les parages, armée dont vous faîtes partie, et je suis le bourreau impérial. Je vous en prie évitez de parler comme cela de l'empereur, pas que cela me gêne, mais pour vôtre bien il vaut mieux éviter d'afficher ce genre d'opinion, ou de les clamer haut, et fort. Au risque d'avoir certains soucis... » Commença t-il calmement, il ne parlait pas du ton de la menace, ou du reproche car il n'y avait aucun des deux, mais de celui du conseil qu'il valait mieux écouter. Avant d'enchaîner.

« Et aussi évitez de parler ainsi des rebelles, je vous avouerez que je suis d'accord avec vous à propos de Matis. C'était d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle j'étais ami avec lui, et ensuite vous parlez de sa seconde ? Ouais il faut avouer qu'elle est belle, et sait se battre même si elle fait preuve d'un peu trop de fougue quand elle se bat. Croyez moi cette femme n'a pas l'air d'aimer qu'on la drague héhé... » Dit-il un peu amusé, sûr que cette femme était un beau exemple de femme forte...

Après tout il savait reconnaître la valeur d'un adversaire car Alford était un maître escrimeur, il était assez jeune, et pas grand monde savait aussi bien maniait une épée que lui, il n'était pas encore du niveau des légendes comme l'ombre du roi, ou le seigneur de l'hiver, mais cela viendrait en son temps. Après tout il y a toujours meilleur que toi, pour progresser il faut savoir cela, et ne jamais se reposer sur ses lauriers.

« Mais bon vous aimez. Comme on le dit l'on aime avec le cœur, non avec la tête. Je suis désolé de constater que vous êtes alliés avec une ennemie néanmoins... Cela doit être dur à vivre. »

Il rajoute ensuite calmement.

« Vous savez... Je me lamente de cette guerre, les hommes se battent, et se déchirent à tort, et à travers. J'ai envie de dire que vivement que cela finisse, et au plus vite... Buvons tous à la paix prochaine ! » Dit-il calmement avant de lever sa choppe, et de boire dans cette dernière cul-sec.

Avant d'enchaîner après...

Alors sinon on joue à quoi? Sauf si vous avez un autre histoire à raconter?

Leroy savait qu'il risquait d'être reprit, oui ses paroles n'étaient pas digne d'un soldat de l'armée impériale, mais depuis quelques temps Jack doutait, il commençait à se poser beaucoup de questions sur certain choix de l'empereur, mais en même temps Fabuis avait fait tellement de choses pour la population. Comme il le pensa Alfor le reprit, écoutant ces remarques et paroles. C'est vrai il n'avait pas tort, parler ainsi de l'empereur n'était pas justifié, mais pourtant il n'avait que simplement reprit les paroles du commandant rebelle, ce n'était pas plus mal de savoir ce que leur ennemie principal pensés d'eux, une façon comme une autre de le connaître davantage. Depuis les paroles de Matis prenaient sens, mais cela révélait également les faiblesses de cet homme. *Jack, un homme n'est rien sans son code d'honneur... Une promesse c'est plus fort que tout et tu dois l'honoré même si cela doit te coûter la vie...* Souriant les paroles de Gaya résonnèrent dans sa tête, l'éducation de son frère avait fait de Leroy l'homme qu'il était. Il tendrait promesse, chassant ses doutes. Puis il devenu légèrement rouge, il cracha même la gorgée qu'il avait en bouche lorsqu'il entendit le bourreau impérial parler de Julia la seconde de Matis.

-Pardonnez-moi, je me suis laissé envahir par mes souvenirs et mon histoire... Je n'avais aucune intention de... La draguée comme vous dites... Elle voulait simplement apprendre à vivre... Et puis je n'ai aucun besoin de me justifier sur notre relation...

Relation s'était un bien grand mot, ils s'étaient vus qu'une fois, elle l'avait pris de hauts, elle l'avait même menacé de le tuer sur le champ. Pourtant, Julia semblait vouloir apprendre à le connaître afin de mieux le comprendre. Quand il pense qu'ils s'étaient chamaillés et étaient buté l'un comme l'autre sur le choix. Pourtant pour Leroy rien n'avait changé, oui ce monde aller être sauvé, il en était sûr. Oui malgré tout le jeune homme était resté fidèle à lui-même. Un homme volontaire, intéressé et fasciné par ce qu'il faisait et sûr de pouvoir changer les choses. Oui il avait réussi à toucher le cœur de la jeune femme tout ça grâce à la pluie. Légèrement nostalgique, le regard de Jack s'alluma, depuis ce qu'il s'était passé dans le désert ses sens s'étaient comme amplifié.Il avait sans cesse cette réflexion "Rebelle ou loyaliste quelle importance, nous sommes tous égaux et surtout humains ! Nous avons le même but, apporter la paix." Oui d'un coup son envie de jouer s'était comme envolé, il préférait parler tout en buvant. Échanger sur différents sujets, il était très ouvert d'esprit. Du coup il répondit aux paroles de l'homme au chien avec d'autres questions. Le regard allumait, il était curieux de la réponse qu'il allait avoir.

-Simple curiosité savez-vous quel temps il fait en ce moment même ? Où vous en avez rien à faire qu'il fasse beau où qu'il pleuve ? Est-ce vous, vous préoccupez de choses simple et futile ?

Il était soulagé pour Jack de voir que ce dernier se rendait compte de la gaffe qu'il venait de commettre sans le vouloir, car à l'avenir Alford avait peu de chance d'être là à nouveau pour le remettre dans le droit chemin. Ce n'est pas qu'il reprochait à l'ancien marchand ses convictions loin de là car un homme devrait toujours vivre selon ses idéaux, et se battre pour eux, mais même si il était normal de mourir pour ses idéaux, il valait mieux que cette mort ne soit pas stupide si possible. Gorder ne savait pas si le soldat allait respecter son conseil à l'avenir, mais au moins le mercenaire l'avait prévenu, et c'était déjà ça d'une certaine façon.

Enfin après il avait l'impression que les paroles de Matis avaient chamboulés le soldat, même si ce dernier l'avait déjà confirmé en commentant sa propre histoire. Le mercenaire se demandait comment aller évoluer Matis maintenant qu'il n'était plus là pour l'apaiser un peu. Le capitaine après tout était zélé, et fougueux, et même si cela était beau à voir. Disons que zèle, et fougue sans tempérance peuvent très vite devenir des défauts.

Enfin après il n'était peut-être pas l'homme le mieux placer pour parler ainsi car Matis lui n'était pas un traître au yeux des rebelles, bon à la limite ce n'était pas important pour le moment. Alford concentra à nouveau son attention sur le soldat qui parler de Julia. Et pour tout dire Gorder était de plus en plus convaincu que l'autre en pinçait pour cette femme que ce soit vrai, ou non. Sincèrement il ne savait pas ce qu'il trouvait à cette femme qui a un caractère un peu trop affirmé, mais bon il n'est pas du genre à discuter des choix de qui que ce soit.

Je vois. Ce ne sont sans doute pas mes affaires héhé. Finit-il un peu amusé. Sûr que là il taquinait un peu l'homme, mais bon il ne le faisait pas méchamment de toute façon. Dans tout les cas si ce dernier comptait bien draguait Julia, Alford lui souhaitait bonne chance car il n'était vraiment pas sortit de l'auberge pour tout dire.

Dans tout les cas, et pour ne pas lui déplaire la conversation vira sur un autre sujet un poil moins tendu, de toute façon aucun officier, ou alayien n'était là pour les enquiquiner donc autant en profiter si possible. Alford d'ailleurs d'une certaine façon n'était pas non plus mécontent de voir que l'on passait à la conversation après le jeux. A croire presque que personne ne voulait récupérer son argent, ou bien que les soldats avaient totalement oubliés qu'ils venaient tous de perdre une belle somme d'argent tout de même...

Ouais entre nous c'est bien vrai! Sincèrement j'espère que dans un an les choses ce seront un peu calmés. Car depuis 4 ans ça ne cesse d'empirer! Les vampires, les alayiens, et puis les rebelles. A qui le tour après?

Dit-il calmement. Après tout après la guerre contre les vampires, a suivit la guerre contre l'invasion alayienne, et maintenant le conflit loyaliste-rebelle. Certains devaient commencer à se demander si ce cycle de violence aurait seulement une fin, et qu'elle serait le prochain adversaire pour l'empire après les rebelles. Alford lui faisait partie de ceux qui entretenaient encore un espoir. A ses yeux la violence ne dure jamais éternellement. La guerre s’achèvera bien un jour, et avec la mort de cette dernière la paix renaîtra de ses cendres. La guerre ne change jamais, la guerre ne mourra jamais, mais la paix aussi. Elle sont les deux faces de l'histoire de l'humanité. Sans la guerre la paix aurait moins de valeur pensa t-il...

Mais il fut sortir de ses quelques pensées philosophique par l'homme au chien qui lui posa quelques questions. Questions auxquels Alford se fit un devoir de répondre calmement.

Euh je crois qu'il pleut. En entendant le clapotis de l'eau, mais bien entendu comme toujours depuis le 10 Mars il y a cette maudite canicule qu'il pleuve, qu'il vente, ou qu'il fasse nuit. Après le temps effectivement en tant qu'ancien paysan disons que cela m'intéresse assez, je ne dirai pas que c'est une chose essentiel pour moi au vu de mon poste, mais il m'arrive de porter intérêt à cela assez souvent. Et mon ami qui ne s'intéresse pas aux choses simples, et futiles? Bien ennuyeux serait la vie d'un homme si tout ce qu'il faisait était forcément utiles, ou compliqués. Il y a des choses belle à voir par ce monde, et pas forcément les plus utiles. Il prit l'une des pièces qu'il avait gagné, et jeta celle-ci en l'air. Tout en continuant à parler il vit qu'elle avait fait un pile.

Savez vous pourquoi je ne suis pas resté un paysan? Pourquoi je suis devenu mercenaire, et surtout voyageur? Je voulais découvrir le monde, je voulais voir de nouveaux peuples de nouvelles têtes. J'ai toujours était curieux fasciné. Nôtre monde est vaste, plein de mystères. Je veux tous les découvrir. La carrière de mercenaire n'a toujours été qu'un moyen d'assurer ma subsistance au cours de ma vie de voyage. Puis les choses ont changé à Gloria pendant le siège alayien... Mais avant de raconter cela il demanda calmement.

Avant de vous raconter cette histoire mon ami auriez vous l'amabilité de me dire ce qui vous vous fait levez chaque matin. Qui vous fait briller les yeux, qui vous fait dire. Je vie pour faire cela! En résumé quelle but avez vous décidé de donnez à vôtre existence Jack? Quelles sont vos rêves? Enfin si ce n'est pas trop indiscret de ma part de demander cela...

Leroy ne préféra pas vraiment continuer dans cette philosophie de guerre et de paix. Il n'avait aucune envie de perdre son moral et de douter, alors que la bataille contre les rebelles allaient bientôt avoir lieu. Le jeune homme préféra enchaîner sur un sujet moins tendu et plus futile. D'ailleurs le loyaliste sourie, le regard allumé à la réponse du bourreau impérial. Mais à vrai dire cela n'étonna pas plus Jack. "Après tout j'aurais dû m'y attendre, il était tout de même un ancien paysan !" Levant un cil, trouvant sa réponse un peu trop vague à son goût, mais au moins il avait répondu, démontrant qu'il avait encore le temps de s'accorder des moments de plaisir et de détente.

-Il y a effectivement une légère pluie, cette dernière va s'intensifier durant la nuit, quand à votre canicule, vous faites erreur, cette sensation étouffante viens du désert par un vent constant... Demain on se réveillera la tête dans le brouillard et une impression de manque d'air ! Quel dommage que l'on ne ce soit pas rencontrés avant... J'aurais pu vous êtes d'une grande utilité question météo...

Écoutant avec attention, prenant une gorgée de son breuvage, cette conversation devenait très intéressante pour Leroy. Observant l'homme au chien qui n'était autre qu'Alford jouer avec l'une de ces pièces, qu'il venait de gagner fièrement grâce à la chance pendant une partie de poker au dés. Il fut un peu pris de court lorsque celui-ci lui posa des questions, légèrement personnel, alors qu'il était sur le point de raconter lui aussi une histoire sur le siège Alayien. Ce qui le surpris davantage ce fut qu'un homme comme lui le considère comme un ami. "Peut-être n'a-t-il pas la même définition que moi pour le sens du mot ami !" L'amitié pour Leroy se conjugue avec confiance, complicité et loyauté absolue. Jack était ce qu'on appelait un vrai ami, à la fois sincère, fidèle et capable de garder des secrets. Ceux et celles qu'il gratifiait de ce sentiment si précieux ont beaucoup de chance car ils peuvent compter sur lui quelles que soient les circonstances, dans les moments agréables et surtout dans les coups durs. Néanmoins, Leroy ne pardonnait pas facilement lorsqu'on trahit cette confiance, mais en général, il laissait toujours une chance aux explications. La plus grande preuve qu'un ami puisse lui apporter sur la sincérité de son affection, c'est de toujours lui dire la vérité !

-Je suis sûrement un grand rêveur, mais je veux rendre ce monde meilleur... Je veux faire comprendre que l'on est tous égaux, dans le sens que personne n'a réellement tord où raison... En soutenant l'empereur, lui qui est si sage, si respectable et si humble de principe sera nous montré la voie... Mais si je puis être sincère et franc, s'en que vous le prenez mal... Mon vrai rêve, ma vraie ambition, ce résume à ces deux phrases Tout est bien dans le meilleur des mondes. Puis UN est TOUT et TOUT est UN !

La première phrase fait référence à un pays où tout va bien, c'est-à-dire un pays où les repas sont délicieux, les mœurs pacifiques, la population heureuse , le respect des coutumes tolérante et le souverain humaniste. Cela démontre également que les choses ne peuvent être autrement car, ils finiront par garantir la meilleure fin. La deuxième phrase explique tout ce que l'on doit savoir sur la vie et ses fondements. Explication. La phrase *UN est TOUT, TOUT est UN* sert à démontrer à que chaque choses à une raison d'être en ce monde et notamment la mort. Car aussi paradoxale que cela puisse paraître sans mort il n'y a pas de vie et vice-versa. Après tout l'homme est composé d'eau, de carbone, d'ammoniac, de phosphore, de sodium, de nitrate de potassium, de souffre, de magnésium, de fluor, de fer, de silicium, de manganèse, d'aluminium et d'un poignée d'autres éléments. A l'échelle de la planète, nous ne sommes qu'un assemblage complexe de composés chimiques ni plus ni moins. Une fois mort, notre corps est décomposé par les bactéries qui seront assimilés par les plantes que mangeront les herbivores, qui seront ensuite mangé par les carnivores. On parle d'un grand cycle immuable qui nous dépasse totalement. En résumé, cela correspond au cycle de la vie et même à la chaîne alimentaire. Ce cycle détruit les choses qu'il avait créé auparavant pour en recréer d'autres différentes. Au final : Le UN de l'énigme représente tous les êtres vivant sur cette planète. Le TOUT, lui, représente notre monde et le flux qui l'accompagne. Ainsi *UN est TOUT* car malgré notre apport minime, nous sommes un maillon essentiel du flux. Et *TOUT est UN* car le monde ne peut exister que si des milliers d'unités le compose.

Alford bouffa en entendant l'homme dire que la canicule allait se calmer. Ce dernier sans doute avait un peu abusé de la boisson, ou bien avait finit par s'habituer à la canicule perpétuel qui règne sur le continent depuis le 10 Mars, et qui est une conséquence des troubles magiques, autant que les troubles que ressentent les totems. Ou peut-être que l'homme venait du désert, ou d'un autre endroit très chaud au point qu'il avait finit par s'habituer à une grande chaleur, mais bon. Au pire ce n'était pas important, mais n'empêche tout le monde le savait cela. Comme le fait que les animaux étaient devenu agressif, que le comportement de certaines personnes était étrange, ou bien que la flore était assez dangereuse. en espérant pour le bien du continent que tout cela n'est pas amené à durer.

Mon ami désolé de rire, mais j'ai l'impression que vous devez vraiment être un homme du désert, ou bien du chaud. Ne savez vous pas que depuis le 10 Mars règne une canicule perpétuelle sur tout le continent? Enfin après ça devait juste être un oubli de vôtre part dans ce cas-là pardonnez moi de cette remarque. Enfin après j'espère que ça ne durera pas. Magnifique! En plus de la canicule on aura du brouillard... M'enfin après c'est vrai que ce n'est pas la saison rêvée pour des pluies, personnellement je déteste la sécheresse. Vivement qu'on retourne à Gloria là-bas le temps est plus indulgent même avec ces troubles dans la magie...

Puis le marchand parla de ce qu'il pensait. Le mercenaire le reconnu comme un autre idéaliste, ou rêveur comme lui. C'était beau à voir, Alford ne pouvait pas après tout être contre cela. L'idéalisme était une bonne chose, il était noble de vouloir faire du monde un endroit meilleur, et de ne pas penser qu'a sa petite personne. Ce soldat pensait comme lui sur ce point là, oui tout les hommes sont égaux. Qu'ils soient paysans, ou marchand. Qu'ils soient bourgeois, noble, et empereur. Au final les différences entre classe social devaient sans doute plus tenir de la tradition, et d'un consensus qu'autre chose. Le mercenaire n'était pas opposé à ce qu'il y ait un roi, il n'était pas opposé à ce qu'il y ait des nobles, des gens qui gouvernent, mais à condition que ceci fassent leurs devoir, et n'oublient jamais que sans le peuple ils ne seraient rien.

Car après tout si l'empereur est au pouvoir c'est car le peuple le veut bien, si le régime n'a pas le soutient populaire il n'est jamais promis à durer. Tel était le rôle de la populace, être ce juge pragmatique, et invincible qui finissait toujours par avoir le mot juste, juge qui faisait en sorte que le monde ne devienne pas un affaire. Il y avait sans doute mieux oui, mais on ne retirerait pas l'idée à Alford que la recherche du bonheur individuelle de chaque homme en ce sens permettait un certain bonheur commun. Enfin il ne tarda pas à son tour à donner son avis sur la question calmement.

Vos buts sont nobles effectivement, mais il ne faut pas oublier que tout le monde ne pense pas comme vous. Il ne faut pas oublier que tout n'est pas parfait car l'on n'est pas dans le meilleur des monde, sinon quel serait l'intérêt à essayer de l'améliorer s'il est déjà parfait? Non ce n'est pas le meilleur des monde, je crois au bien en chacun, je crois que chaque être est capable de faire preuve de bonté, et d'amour à sa façon. Mais parfois faire le bien pour certains équivaut à faire le mal pour d'autres, au final nôtre monde est plus la conséquence de rivalités, et de conflits d'intérêts entre les individus, et les groupes qu'autre chose. Vouloir rendre le monde meilleur consiste à faire en sorte que ces conflits cessent de continuer, c'est vouloir que la haine, et la guerre soit remplacé par la tolérance, et la paix pour que tous puissent bâtir un avenir meilleur. Certains diront que cela est impossible comme l'utopie, mais ce que je pense c'est que cela est effectivement impossible si l'on cesse d'y croire, et de se battre pour. Et jamais je ne cesserai de me battre.

Il se fit silencieux courtement ensuite avant de rajouter distraitement.

Bon à propos de l'histoire qui a tous changé pour moi voilà...

Il prit ensuite un ton plus prompte à celui qui raconte des histoires.

Pour tout dire je participai aux sièges de Gloria dans la compagnie de Matis Falkire, le capitaine rebelle m'avait engagé à l'époque pour pourvoir à l'entraînement de ses troupes, et former un commando d'élite. Un jour les hommes de Glacern ont tenté de prendre les alayiens par derrière pour tenter de briser le siège, hélas pour eux l'alliance avec les alayiens avait été soigné il y a peu, et résultat ce fut le première fois que l'Empire, et l'Ordre d'Obsidienne se battirent côté à côte, et cela contre nos anciens frères du Nord. Le combat fut terrible, j'y participa moi-même. Puis au milieu du champ de bataille je vis quelque chose de particulier... Un vortex s'ouvrit, il en émergea le princesse Esmelda Kohan, et son garde du corps. Rapidement je vola à leurs secours, et je les escorta à l'intérieur de la cité au mépris de l'accord avec les alayiens qui pillaient déjà une petite partie de Gloria.

Il fit tournoyer la pièce dans ses mains avant d'enchaîner.

Ensuite nous nous sommes infiltré avec beaucoup de peine dans le palais impérial, nous sommes arrivés à libérer le régicide, et sa dragonne, et après de vaillants efforts nous nous échappèrent du palais en n'oubliant pas au passage de mettre le feu aux appartements de Fabius Kohan après les avoir convenablement pillés. Voilà pourquoi avant que je me réhabilité aux yeux de nôtre empereur Fabius en poignard Korentin Kohan j'étais devenu un homme très recherché dans l'Empire. Et aussi voilà pourquoi j'avais pu obtenir la confiance du régicide au point de pouvoir faire ma tentative d'assassinat... Finit-il un poil plus sombrement.

-Vraiment ? Maintenant que vous me le fait remarquer j'en avais entendu parler, mais pour être sincère, je ne ressent absolument pas cette canicule... Pour un homme du désert comme moi, être confronter à la chaleur est un besoin et une habitude...

Leroy était vraiment surprit, lui qui n'avait pas souvent tord, comprit que cette fois son voyage dans le désert lui avait laissé bien plus de séquelle qui aurait bien voulu le croire. "Je comprends à présent, ça explique pourquoi Bobosse à pu s'adapter aussi vite au climat !" Bien sûr qu'il était au courant des bouleversements qu'il y avait eu, Leroy s'en souviendrait sûrement toute sa vie. Jamais il n'avait vu le désert aussi déchaîné, aussi étouffant et cette chaleur insoutenable, oui comparé à l’enfer qu'il avait vécu, cette petite canicule et sécheresse ressemblait au climat habituelle du désert.

Leroy savait parfaitement qu'il était un irrécupérable rêveur. Il savait bien que peut de personne pensaient comme lui, mais pour lui c'était son rêve, son but. Il avait grandit avec cette idée, cette philosophie. Souriant amicalement au propos d'Alfor. Ces remarques étaient pertinente et semblait avoir été mûrement réfléchie. Néanmoins il ne pu s'empêcher de rajouter sa pointe de sel. Histoire d'être sûr d'avoir été bien comprit, après tout Jack ne voulait obligé personne à penser comme lui, il veut simplement montrer d'avec un code d'honneur et un comportement digne des totems, on pouvait facilement bannir certain vis de l'être humain, dire adieu une fois pour toute à la colère, la vengeance et la violence... Tout ce qui touche à de l'agressivité où les sentiments qui blesseraient une autre personne.

-Eh bien c'est une sacrée histoire que vous venez de me raconter...

Jack avait bu l'histoire d'Alfor, il avait presque eu l'impression d'y être. Pourtant Jack ne voulait pas trop faire de commentaire, après tout à cette époque il était encore un membre à part entière de la Horde. Mais c'est vrai qu'il devait admettre qu'à présent il avait une certaine admiration pour le bourreau impérial. Ce qu'il avait vécu et avait changé sa vie n'avait pas été facile. Oui à présent le jeune homme ne voyait pas seulement un compagnon d'arme et l'épée de l’empereur pour faire régné la justice, mais un homme brave, courageux, fidèle à ces principes. Du coup il se trouvait idiot de douter, prenant son verre levant pour trinquer avant de boire une lichette.

Un homme du désert... Cela explique tout... Eh bien le désert d'Estfalia doit vraiment avoir atteint une température infernale ces temps-ci pensa le mercenaire. Il se demandait même comment il était seulement possible du survivre là-bas par ces temps-ci. Sans doute que vivre dans un endroit où il fait très chaud rend résistant à la chaleur cela semble logique même si Alford se demande si à contrario l'homme ne se refroidirait pas un peu plus vite à Glacern. Au final cela devait être juste une mesure d'équilibre...

Dans tout les cas au moins l'autre n'était pas dépaysé ici, il y en avait au moins un qui ne souffrait pas trop de la canicule ambiante. Vivement que ceci s'arrête car c'est pas que le mercenaire n'aimait pas avoir chaud, mais il y a une limite surtout quand l'on apprécie comme lui les armures lourdes qui deviennent vite étouffantes lorsque l'on n'y prend pas garde... D'une certaine façon voilà un autre avantage d'avoir une simple armure en cuir même si au final une armure légère n'était pas autant un gage de survie au combat qu'une bonne vieille armure de plaque... Comme quoi la protection avait un prix, mais bon la survie au combat le valait bien...

Puis il raconta sa petite histoire, Alford n'avait jamais été très doué pour raconter des histoires, mais il tâcha néanmoins de faire de son mieux. Le compliment de Jack le fit sourire. Effectivement ça avait était une belle aventure pour lui, à croire qu'il avait un talent pour se retrouver au bon endroit au bon moment, ou l'inverse pour les pessimistes. Il avait de la chance, tout le monde n'avait pas eu autant de chance que lui, et il le savait bien. Il ne savait pas où tout ceci le mènerait au final, il espérait juste que cela ne tournerait ni trop mal pour lui, pour ses amis, ou bien pour Armanda. A vrai dire.

Dans tout les cas il bu encore une bière à la santé de tout ceci, et du fait qu'il était encore en vie pour raconter cela. Et le pire c'est qu'il était encore bien jeune pour le coup... Il se demandait bien comment les choses pourraient évoluer avec un peu de chance.

Je suis sûr que vous aussi avez d'autres belles histoires à raconter. Je vous propose d'en raconter encore une, et ensuite de jouer à un autre jeu. Celui de vôtre choix. Dit-il calmement après tout c'était lui qui avait choisi le poker au dé...

Il était donc normal que l’autre choisisse à son tour un jeu auquel il ce sentait fort, ou non. Le mercenaire n'était après tout ni mauvais gagnant, ni mauvais perdant. De plus il avait bien le droit de laisser à ses adversaires une chance de récupérer leurs économies. Pendant qu'il pensait à cela, et que l'autre homme devait réfléchir Alford passa sa main pour caresser la tête de son nouveau chien. C'était une bien brave bête, si les hommes des fois être aussi simple, enfin à part qu'ils seraient aussi bien plus ennuyeux.

Dîtes moi sinon mon ami. Vous comptez faire quoi après cette bataille si on gagne? Après tout si jamais on gagne beaucoup réintégrerons sans doute le civil... Dit-il pensif même si au fond de lui il espérait que l'empire ne vaincrait pas les rebelles. Ni l'inverse sinon tout risquerait de dégénérer en Armanda.

-Est-ce que par le plus grand des hasards vous reconnaissez quelqu'un ?

Si Alford lui avait confié cette histoire c'était sûrement parce qu'il avait beaucoup d'estime pour lui. Jack en était fier et le remerciait de la confiance que le bourreau impérial lui accordait. Alors lorsque ce dernier lui demanda s'il avait une autre histoire à raconter, une histoire plus personnelle, une histoire qui avait changé quelque peu sa vie. Du coup histoire de renvoyait l'ascenseur et prouver qu'il avait autant d'estime et de confiance envers Gorder, Jack chercha dans son sac, fouillant énergiquement, Bobosse lui ne semblait pas pourquoi cette agitation soudaine. Puis il trouva enfin ce qu'il cherchait, il s'agissait d'une petite boite en terre cuite, l'ouvrant à l'intérieur il y avait un portrait d'une famille fait avec du tissu. Le prenant délicatement, les yeux brillants, le montrant à son nouvel ami. Mais comme il se douta Alford ne reconnu que lui sur la photo tissu, l'espoir fait vivre, mais depuis le temps le jeune homme aurait dû se faire une raison. Souriant délicatement, rangeant le portrait pour Jack c'était sans doute l'objet le plus précieux qu'il avait en sa possession.

-Ce portrait représente ma famille..., je vais vous raconter l'histoire qui a changé ma vie, l'événement qui m'a donné envie d'être loyaliste... Tout à commencer en 1741 à cette époque je n'avais qu'onze ans, ce jour restera sûrement à graver à jamais dans ma mémoire... Mon frère Gaya est moi étions de retour de notre escapade dans le désert, mais à notre retour, le village était à feu et à sang dû à un raid de bandit. Moi et mon frère après avoir essayé de retrouver nos parents, nous avons décidé de nous enfuir en direction Elena, là-bas on avait de la famille éloignée. Notre fuite ne fut pas de tout repos et les totems semblaient vouloir tester notre fois envers eux car nous fûmes pris au piège dans une terrible tempête de sable. D'un coup le vent s'était mis à souffler, le sable tourbillonnant faisait monter un épais brouillard. La situation se compliqua est devenu critique lorsqu'il eut un effondrement. Je nous vois encore tombant dans la crevasse. Ensuite plus rien... Lorsque je repris connaissance j'étais à Gloria, j'ignore ce qu'est devenu mon frère, quand à mes parents, j'ai appris qu'ils n'avaient pas survécu à ce raid... Après ça j'ai pris ma décision de m'engager... La politique de Fabius m'a tout de suite convaincu et persuader que j'avais fait le bon choix en m'engageant... Surtout lorsque j'ai appris que Korentin Kohan venait de se lier avec les vampires pour récupérer son trône cela ma révolté. Je suis convaincu que seul une pacification de l'empire est nécessaire pour que ce monde soit à nouveau prospère et que plus aucune ville où village ne soit pas coupé du royaume, ce qui explique pourquoi je suis aussi loyal envers notre ROI !

Plongés dans ses pensées, une histoire sombre, triste, mais pourtant sans cet événement jamais il ne serait devenu soldat, il ne serait pas devenu l'homme d'honneur et de principe qu'il était à présent. Lorsqu'il voyait son parcours Leroy pouvait en être fier. Lui expliquant qu'on avait fini par le recueillir et que pour donner un sens à sa vie dès qu'il le pu Jack s'était engagé. Surtout qu'il était doué pour maîtriser les dagues et poignards, rien de plus normal dès son plus jeune âge on l'avait formé afin de défendre les troupeaux. Oui Jack en avait fait du chemin et il avait bien sûr fait en sorte de passer sous silence le faîte d'avoir passé une partie de sa vie dans la Horde. Ensuite on lui proposa de choisir un jeu, souriant, une lueur dans les yeux, mais avant de faire sa proposition et de maître en place le jeu, Jack préféra répondre à la deuxième questions.

-L'empire aura toujours besoin de soldat, j'espère vraiment ne pas retourner dans le civil, pas encore... Mais si je devais retourner dans le civil, je reprendrais ma petite vie de marchand-guide, peut-être même élever quelques bêtes... Pour le jeu justement je vous propose un très particulier... Le QUARTO, un jeu de chez moi, qui demande de la réflexion et de la stratégie... Aucune place au hasard donc, je vous explique...

Leroy plongea à nouveau sa tête dans son sac et cette fois-ci il en sortit un tapis où dessus était brodée des ronds, ce plateau avait 4X4 cases. Ensuite il sortit une petite boîte dans laquelle il y avait 16 pièces définies par 2 valeurs de 4 critères : forme (ronde ou carrée), taille (grande ou petite), couleur (claire ou foncée), et le dessus de la pièce (pleine ou creuse). Souriant, il expliqua la règle du jeu, chacun à son tour choisit et donne une pièce à l'adversaire, qui doit la jouer sur une case libre. Le gagnant est celui qui, avec une pièce reçue, crée un alignement de 4 pièces ayant au moins un caractère commun et annonce : *QUARTO!*. Tout en expliquant, il fit une petite démonstration.

EXPLIQUATION QUARTO:

-On fait une partie pour rien et ensuite on mise 2 à 4PO par partie et le gagnant remporte la mise, est-ce cela vous convient ? Sinon on peut faire un jeu plus facile et tranquille si vous préférez...

Reconnaître quelqu'un dans cette tente? Alford inspecta chaque homme du regard, et ne reconnut personne à vrai dire. peut-être qu'il avait vu l'un d'entre-eux au passage sans lui parler mais le mercenaire était sûr qu'il n'avait jamais rencontré aucun des hommes qui se trouvait ici jusqu'à aujourd'hui.

Dans tout les cas pour le coup il se disait que cela ne lui coûtait rien de raconter tout ceci à Jack, après tout ce dernier avait l'air fort sympathique, et puis entre grand rêveur plus, ou moins naïf l'on se comprend. Dans tout les cas l'impression qu'il avait de l'ancien marchand n'était somme toute pas du tout mauvaise, ce dernier semblait être quelqu'un de confiance, et puis en plus il n'était pas mauvais joueur.

Même s'il était un peu idiot d'insulter un homme aussi musclé qu'Alford ce dernier avait déjà aperçu auparavant des imprudents qui s'étaient amusés à chercher avec lui le bâton pour se faire battre, et même si le bourreau était quelqu'un d'aimable là plupart du temps il restait assez susceptible, et les contrevenants avaient souvent pu apprécier une proximité inattendu entre leurs têtes, et la table de jeu...

M'enfin après c'était de vieilles histoires... Le mercenaire observa d'ailleurs Jack sortir un pot en terre cuite, et montrer à Alford un portrait en tissu. Il devina que ce portrait devait revêtir d'une certaine importance pour Jack, mais bien entendu il n'y avait que Jack qu'il connaissait là-dessus, il jugea que les autres personnes présente devait être la famille du marchand. Dans tout les cas c'était sympathique à voir pensa t-il en écoutant l'histoire de l'homme du désert.

Il avait donc vu juste c'était la famille du marchand, il se demandait si ce dernier allait lui en parler plus avant, mais tout d'abord il écouta l'histoire qui avait changé la vie du marchand, et qui avait orienté ses choix. Sans doute que cela devait être rudement intéressant. Une histoire se passant dans le désert d'Estfalia, et qui s’annonça très vite tragique. Ah oui il n'avait vraiment pas du avoir la vie facile pour le coup... Certains bandits pouvaient avoir de l'honneur, mais d'autres qu'on nommaient coupe-jarrets commettaient les pires exactions. Gorder compatissait à ce qui était arrivé à Jack.

Ce dernier avait bien fait de fuir vers Elena pour s'en sortir surtout que seul dans le désert survivre ne devait pas être vraiment facile. Par la suite Jack avait joué de malchance avec une tempête de sable, et une crevasse. A 11 ans quand même, il n'avait vraiment pas eu de chance ce pauvre homme. Perdre sa famille, et sa tribu aussi jeune, Alford avait du mal à imaginer le traumatisme que cela avait dû être. Mais néanmoins l'homme s'en était sortit d'une façon, ou d'une autre même sans savoir pourquoi. Gorder aurait presque pu dire que c'était le destin que ceci, mais mieux valait éviter. Après tout le destin avait été bien cruel envers l'ancien marchand, ce dernier néanmoins au lieu de se leurrer dans ses malheurs avait décidé de s'engager. Un choix tout a fait admirable que Gorder ne pouvait qu'approuver.

Et il ne pouvait pas réfuter ses idées à propos des vampires, et de la guerre civile. Des idées qui se tenaient comme beaucoup d'autres. Alford était rebelle dans l'âme, mais lui-même savait que les civils souffraient de la guerre, et qu'il vaudrait mieux qu'elle s'achève au plus vite pour le bien de tous. Cela, et le fait que le peuple de l'empire n'avait pas son mot à dire à propos des vampires si jamais Korentin venait au pouvoir. Même si c'était une unification souhaitable des races du continent restait que cela se faisait de façon bien autoritaire...

Je vois. Bien triste que cette histoire mon ami, vous avez joué de malchance, et je compatis sincèrement. Trop de gens ont souffert de ce genre de choses, et trop de gens continuent à en souffrir que ce soit par les bandits, ou par la guerre. Vivement que la paix revienne car l'on arrête pas depuis 5 ans...

Oui, et il fallait des hommes près à sa battre pour cette paix de préférence, et d'autres pour s'assurer qu'elle reste juste. Après tout n'est-ce pas un paix bancal qui déclenche les guerres? Même si bien entendu l'on ne cède pas aux désirs des ennemis l'on peut toujours trouver un compromis acceptable pour tous. Enfin après il est vrai que c'était naïf de penser cela, mais ne serait ce pas l'idéal? L'empire avait vécu en paix pendant presque un millénaire à vrai dire, et rien ne disait que cela n'allait pas recommencer. La guerre est peut-être une fatalité, mais comme toute fatalité l'on peut la minimiser. D'ailleurs l'homme lui donna raison, l'empire aura toujours besoin de soldats ne serait ce que pour assurer la sécurité du peuple.

Je vous comprend. Moi je continuerai sans doute ma carrière de mercenaire, j'ai toujours le désir de voyager un peu partout, et de profiter de ma liberté. Quand je serai vieux je reviendrai à mon village natal peut-être qui sait... Dans tout les cas je ne compte par rester bourreau éternellement pour tout avouer, ça me fait pas particulièrement plaisir d'administrer les exécutions. Dit-il un peu lasse avant de répondre calmement à la proposition de jeu.

Le Quarto? Hmmm je connais pas à vrai dire, mais cela me semble assez intéressant, je suis partant!

Il écouta donc par la suite les règles qui semblaient tout d'abord compliqué, mais qui au final après un peu de réflexion étaient plutôt simples, et bien pensés. Il se disait que pour le coup il allait pas trop assurer, mais bon vu la mise qu'il avait gagné à la dernière partie il était normal qu'il laisse à Jack le choix d'un jeu, où ce dernier se débrouillait plutôt bien. Dans tout les tout ceci lui convenait.

Cela me convient totalement, et vu que j'ai gagné la dernière partie de poker au dé à vous l'honneur de commencer cette partie, et la prochaine Jack. Et puis au moins il pourrait tenter de suivre les astuces de son adversaire cela l'aiderait un peu.

Bon que le meilleur gagne... Tout était dit en cette simple phrase...

Leroy avait finalement eu raison de faire confiance à Alfor, après tout le bourreaux impérial lui avait bien raconter comment sa vie avait basculé, alors pourquoi ne pas faire autant. De plus Jack appréciait de plus en plus l'homme au chien car en compagnie de ce dernier lui avait l'impression de retrouver une partie de son frère oui Gorder, ressemblait étrangement à Gaya en tout cas dans ça de pensée, après tout ils se comprenaient parfaitement, ils avaient beaucoup de points en commun. D'abord tout deux n'étaient des soldats à la base, lui était marchant et son ami lui était paysans, des métiers tout deux nobles . Ensuite deuxième point ils avaient vécu des moments tragiques qui finalement les avaient vené à leur destiner celui de s'engager pour l'empereur, devenant ainsi soldats, voulant faire revenir la paix dans ce monde. Malgré tout ça les deux hommes semblaient encore croire à leurs rêves d'enfance à leur philosophie d'une vie meilleur. Oui ils avaient tous deux la même idéologie. Voilà pourquoi s'en doute Leroy se sentait bien au contact de l'homme à la cicatrise et balafré au visage.

Lui confier son passé, ce moment de sa vie, avait été à la fois un soulagement et une douce torture. Le soulagement parce que qu'enfin il avait pu se confier sans qu'on le juge par rapport à ses choix, une sensation étrange de pouvoir faire comprendre que ses motivations étaient noble et que son expérience, car comme dit le proverbe ce qui ne nous tue pas nous rend pus fort. Mais en parler, raconter cette histoire avait fait resurgir des souvenirs pénibles, Il s'en voulu presque d'avoir raconter cette histoire comme s'il s'agissait d'une banale anecdote, ou même d'un récit légendaire. A croire qu'il ne l'avait pas vécu, à croire que cette épreuve n'avait pas été insupportable. Oui à ce moment-là beaucoup de sentiments lui revenu, le sentiment du deuil, d'avoir perdu tout ce qu'il chérissait. Le sentiment de joie d'avoir survécu à cet enfer, d'avoir une chance d'une vie meilleure et puis sans cela il n'aurait jamais rencontré La Horde ! "C'était sans doute mon destin... Je me demande tout de même ce qu'attendre de moi les totems... Je ne suis qu'un homme parmi d'autre, pourquoi m'avoir sauvé ce jour-là ?"

Répondant ensuite à la question de son nouvel ami, s'il le peux après cette guerre Leroy restera un soldat, oui il voulait pouvoir mettre fin à tout ça et en même temps protégé cette paix et liberté que tout le monde attendant depuis des années. Faisant un signe positif à la remarque d'Alfor, ils semblaient du même avis. Ensuite A la demande de son compagnon de jeu, il sortit un jeu de chez lui, un jeu particulier qui demande de la réflexion et de la stratégie. Souriant au bourreau impérial lorsqu'il expliqua les règles, certes cela semblait compliqué comme jeu, mais après une manche se sera plus simple. Content qu'il accepte de se prendre à son jeu. Comme il devait commencé Leroy donna sa première pièce à Gorder, une pièce noire, petite, ronde et creuse.

-Que le meilleur gagne... Tien voici ta première pièce... Tu la poses où tu le désires sur le plateau... Ensuite se sera à toi de choisir une pièce pour moi et ainsi de suite jusqu'à qu'il n'y ai plus de pièces où que l'un de nous gagne comme c'est la première partie nous n'avons qu'à miser que 2PO...

Qui sait? De la chance? Où peut-être juste qu'ils attendaient de voir ce que vous pourriez faire pour donner un sens à vôtre vie? Personnellement je pense que ce n'est pas cette question qui importe le plus, ce qui importe c'est de décider soi-même ce que l'on va faire de son existence. Vivre libre, et faire ses propres choix voilà ce qui sépare l'homme de la bête en ce vaste monde. Vôtre vie vôtre choix Jack ne l'oubliez jamais. Dit calmement Alford au petit commentaire sur le destin, lui-même ne croyez pas vraiment au destin à vrai dire même si sa vie essayait de lui prouver le contraire là plupart du temps au vu de la trajectoire fantastique, et invraisemblable qu'elle a décidée de prendre bien malgré le mercenaire. Qui ne ce serait jamais attendu à vrai dire à vivre tout ceci. Lui avait sinon fais le choix du mercenariat tandis que Jack avait fait celui de soldat pour protéger les civils, et l'empire. Comme Matis d'une certaine façon pensa Gorder.

Le mercenaire croyait en la liberté, au libre arbitre de l'homme même si ce dernier n'était pas forcément absolu, et ceux pour plusieurs raisons. Il est vrai que l'on a quand même le choix, et tout ces choix influent sur le grand tout à plus, ou moins grande échelle. Le monde est une chose belle l'on pourrait le comparer à une mer, ou chaque vaguelettes, ou vague a une incidence sur le tout aussi minime soit-elle...

Dans tout les cas l'on pouvait finalement mettre ces choses de côté pensa t-il pour l'instant pendant que la partie commençait, à vrai dire Alford essayait déjà de réfléchir à une tactique dans sa tête malgré son inexpérience à ce jeu. On ne sait jamais après tout! Il pourrait peut-être bénéficier de la légendaire chance du débutant... Enfin après il pariait plutôt sur une victoire du marchand pour le coup, mais bon au final ce n'est pas grave car ce n'est qu'un jeu. Et puis la première partie était gratuite donc au final il pouvait la jouer tranquillement, mais ce n'est pas pour autant qu'il allait mal jouer... Après tout être concentré, et appliquer sur un jeu, et la moindre des politesses surtout quand il est nouveau.

Il prit donc la première pièce que lui proposa Jack, et réfléchit... Il allait la poser où? Pour la jouer stratégique, et essayait au mieux d'avoir des possibilités pour la suite il la pose au centre gauche du plateau. Après tout il y aurait ainsi moyen d'avoir une certaine polyvalence dès le début du jeu... Après avoir fait cela Alford prit une pièce marron clair, carré, pleine, et grande, et la passa à Jack.

A ton tour. Je ne sais pas si ma tactique est valable, mais bon. Dit-il calmement en réfléchissant... Puis il dévia calmement sur un autre sujet de conversation.

Vous savez la couleur de ces pièces, ça me rappelle les châtaignes qu'on mange des fois par chez moi. Enfin surtout en période de disette, ou quand l'on en a assez du pain, de la soupe, et des champignons... J'avais compris que vous veniez du désert, qu'est-ce qu'on mange par chez-vous Jack? Après tout ça ne doit pas être la même chose que par chez nous... C'était superficiel comme sujet de conversation, mais bon le mercenaire était curieux dans beaucoup de sens, et la nourriture était une façon comme une autre de profiter de la vie après tout. Et la vie n'est-elle pas fait pour que l'on en profite de toute façon?

En faîte on m'a surtout dit que vous utilisiez beaucoup d'épices, et que vôtre nourriture assez relevé, personnellement je n'en ai jamais beaucoup goûté d'épices à part de la moutarde, et je me demande si la nourriture d'ici ne doit pas paraître pas assez épicé en comparaison.... Finit-il calmement.

Dans tout les cas il vit en jetant un regard sur les côtés que les autres joueurs s'étaient mis à jouer à d'autres jeux entre temps. Pour le coup donc Alford, et Jack était en un contre un à ce petit jeu de réflexion exotique. Même si il était sans doute aussi exotique pour Alford que les dames le sont pour Jack en y réfléchissant un peu...

Le jeu avait finalement commencé, une première partie pour se mettre en jambe et être sûr que son ami l'agriculteur est bien compris les règles du jeu. Observant l'emplacement qu'avait choisi son adversaire, à présent Alfor tendait une pièce à Jack, celui-ci la prit, l'observant, tout en souriant aux paroles de l'homme au chien. A présent ils étaient plus que tous les deux, ce qui ne dérangeait pas davantage le jeune homme, à croire que les jeux exotiques n'intéressaient pas beaucoup de personnes. "C'est dommage, parce que même les jeux vont parties de notre culture..." D'un autre côté les autres hommes avaient peut-être prévu de se refaire de la partie de poker au dé. Alors qu'il posa sa pièce au centre en haut, il répondit doucement.

-Les châtaignes... Je crois en avoir déjà entendu parler... Cet ce drôle de fruit tout charnu et qui est très amer il me semble... En effet nous me mangeons pas les mêmes aliments, nous sommes très friands des reptiles frit et de Bissap... Il faut que je te fasse goûter ! En effet nous mangeons très épicé, mais par contre la moutarde ça n'a vraiment rien à voir... Certes votre nourriture est moins relevée comme tu le dis, mais il y a plus de saveurs et surtout de sauces, surtout celle au vin rouge, une pure merveille...

Cherchant dans sa poche intérieure, il trouva une petite boite et il l'ouvrit, à l'intérieur il y avait comme des bonbons, mais il s'agissait du fruit du Bissap. Ces fruits sont très goûteux, peuvent agrémenter des salades de fruits, mais sont également utilisés pour des confitures ou des tartes. Expliquant qu'ils sont très riches en vitamine C et en acide citrique. En profitant pour en prendre un, en offrant à Gorger, avant de ranger la boite, attendant de voir ce qu'il en pensait, puis il choisit la prochaine pièce de son adversaire. Une Blanche, ronde, petite et pleine.

Les jeux font partie de la culture effectivement, comme la nourriture, les boissons, les armes, les outils, les cités, les arts. En faîte tout ce que l'homme produit un jour est forcément d'une façon, ou d'une autre assimilé à la culture, la culture est une bonne chose en soit selon le mercenaire. Elle permet de montrer la beauté de la civilisation, la diversité des traditions, et des pratiques. La culture est en résumé une belle façon d'adoucir, et d'embellir l'existence. Et surtout cela évitait que ce soit partout pareil. Car ça finirait par devenir ennuyeux sinon...

Comme beaucoup de choses mon ami mais dit-on que les goûts sont dans la nature. Personnellement j'aime bien essayer les choses nouvelles pour tout avouer. Après tout c'était sa soif de découvert qui l'avait poussé à devenir voyageur, il avait toujours était curieux, un peu rêveur. le mercenaire au final n'aurait sans doute pas assez de milles vies pour tout essayer, mais ce n'est pas pour autant qu'il allait se décourager... Il ne servait à rien de perdre son temps après tout.

Il écouta d'ailleurs le récit de son interlocuteur avec un assez grand intérêt. Du lézard frit? Il ne se doutait même pas qu'on pouvait manger ce genre de chose, mais bon ça doit être bon si ils consomment cela là-bas, et le Bissap? il avait jamais vu ce genre de plante pour tout avouer, et si l'autre voulait lui faire essayer il n'était pas vraiment contre. D'ailleurs il se demandait bien si ça devait être une plante qu'on ne trouve que dans le désert, et après avoir bien entendu bien enregistré le petit exposé intéressant sur la nourriture du désert. Alford reprit la parole.

En faîte on ne mange pas toutes les châtaignes, on on mange que certaines qui sont particulières, et que l'on nomme marron, elles ont une saveur assez riche, et grasse surtout. Ce qui est vraiment très utile en hiver pour tout avouer... Pour le vin rouge j'avoue que c'est vraiment bon même si ce n'est pas sauce préféré, mais avec de la viande cela s'agrémente bien, malgré la rareté de la viande d'ailleurs... Vous savez que le vin est la boisson la plus bu de là d'où je viens ? Avant même l'eau ? En faîte on mélange les deux, ça fait de la piquette. Oui car à boire de l'eau pur beaucoup attrapent la dysenterie tandis que le vin on attrapera jamais rien avec ...

D'ailleurs Jack sortit une petite boite qui contenait des sortes de petits fruits, Alford devinant que l'homme du désert lui proposer de goûter en prit un non sans se départir d'un poli.

« Merci. »

Il goûta ensuite, et effectivement le goût était agréable quoique acidulé. Il n'avait jamais goûté ce genre de truc auparavant... Après il est sûr que dans toutes les régions l'on ne trouve pas les même plantes, animaux, et donc les même plats. C'est ça aussi l'un des intérêts de voyager d'une certaine façon...

« Effectivement c'est assez bon je dois dire. C'est quel genre de plante qui fais pousser ce genre de fruit d'ailleurs ? Un arbre, ou une fleur ? » Demanda t-il calmement.

Puis il prit la pièce que lui tendit son adversaire, le mercenaire réfléchit rapidement bien entendu à la façon dont il allait joué sa pièce. Qu'allait-il faire avec ? Il réfléchit courtement, et conclut qu'au final il valait mieux la poser tout en haut du plateau pour occuper du terrain, et c'est ce qu'il fit. Il prit par la suite une pièce noire, ronde, et creuse, et la passa à son adversaire. Ceci fait il dit calmement à ce dernier.

« J'aurai aussi quelque chose à vous faire essayer à mon tour si vous me le permettez. »

Le mercenaire mit la main dans sa gibecière à la recherche de quelque chose, et il sortit au bout de quelques instants de recherche une flasque qu'il tendit par la suite à l'homme du désert.

« Il y a de l'hypocras là-dedans c'est un vin fortement sucré mélangé avec du miel, c'est vraiment excellent. Et c'est bien au dessus de la qualité de la piquettes habituelles. Tenez goûter en un peu vous m'en direz des nouvelles mon ami . »

Leroy souriait, cette partie ressemblait plus e plus à une rencontre dans un bar. C'est là qu'on pouvait voir que les préjugés qu'on avait sur tel où tel personne dû à leur rang était fausse. Après tout Alfor qui était le bourreaux impérial ne semblait pas sanguinaire lorsqu'il n'était pas tout à sa tâche de punir les traîtres. Parlant tout en jouant, échangeant sur les différences entre les cultures. Échangent sur leur origine, comme un besoin de faire découvrir à l'autre.

-Si je comprends bien, il n'y a qu'une sorte de châtaigne... Maron qui se mange ? C'est compliqué votre histoire, il faut donc si connaître... En même temps je dis ça, mais nous on doit connaître les façons de cuisiner de certain aliments sinon on peut facilement tomber malade et empoisonné. Ce que je vous ai fait goûter et le fruit du Bissap.

Essayant d'expliquer qu'il s'agissait plus d'une plante que d'un arbre, mais il comprenait bien que c'était un drôle de concept. Ensuite ce fut à son nouvel ami de lui faire goûter une boisson. Il devait admettre qu'il était un peu jaloux, eux semblait avoir beaucoup de liquide potable à leur disposition, alors que pour lui, il valait sans cesse chercher de quoi boire, heureusement qu'il y avait beaucoup de plante et de fruit qui été gorgé de jus. Il prit donc la flasque que lui tendit l'homme au chien, curieux et surtout envie vraiment de prendre plaisir à cette dégustation, il se servit dans son verre. Redonnant la flasque, avant de faire tourner le liquide dans son verre. Faisant une petite grimace à la couleur trouble de ce dernier, c'était assez ragoutant et ne donnait pas trop envie de tremper ces lèvres. "Mais bon comme on dit, les apparences sont parfois trompeuses." Approchant le verre de son nez, il reconnu l'odeur du miel et du vin, mais ce mélange était délicieux olfactivement. Prenant son courage à deux mains, il prit une gorgée, avant de poser le verre, toussant un peu.

-Par tous les totems ! C'est ce qu'on peut appeler une boisson digne d'un homme, j'avoue n'avoir jamais bu quelque chose d'aussi décapant.

Jack n'était vraiment pas habitué à boire des boissons aussi forte, il sentait une douce chaleur l'envahir et sa gorge était en feu, mais pourtant il devait avouer que cela faisait du bien où c'était passé. Salivant pour essayer de faire passer cette désagréable sensation. Prenant la pièce que lui avait imposé Gorder, observant, il décida de la placer à côté de l'autre pièce noire, au centre en bas. Ensuite il décida d'imposer une pièce noire, carré, petite, pleine.

-Un jour, si vous le voulez je vous ferais découvrir ma région et le désert.

Ouais c'était compliqué, mais bon au final si on se contentait des choses simples, la cuisine, et les arts ne seraient pas aussi développés. Après c'est comme pour les champignon, ou d'autres aliments comme le disait Jack. Si on ne savait pas reconnaître les plantes toxiques des plantes saines, ou bien si on ne savait pas bien cuisiner les plats cela pouvait avoir des conséquences fâcheuses... Et puis lors des périodes de disette on avait souvent pas le choix, et quand l'on devait fouiller les bois pour trouver de quoi se sustenter il ne valait mieux pas porter à ses lèvres tout ce qui traîne au sol...

Ouais c'est compliqué, comme tout d'ailleurs à y réfléchir.

Puis il écouta Jack parler. Ce dernier lui expliqua que ce qu'il avait mangé c'était des fruits de Bissap. Mais surtout que ça provenait de fleurs, pas d'un arbre à fleur. Donc le genre de fruits sauvages sans doute que l'on ne trouve pas partout. Sans doute pas aussi répandu que le blé, et l'orge, ou bien autres plantes de bases de l'agriculture. Agriculture qui nourrissait facilement beaucoup de monde, mais qui malheureuse ne donnait pas une aussi grande variété alimentaire que la nature sauvage, cela il le savait bien.

Son nouvel ami semblait d'ailleurs hésitant à boire la boisson que le mercenaire lui proposé, Alford pouvait bien le comprendre d'une certaine façon. Après tout l'estomac a des fois du mal à s'habituer à une nourriture différente, même quand on est un irréductible voyageur comme le mercenaire, des fois l'estomac se montrait un peu trop capricieux sur la nourriture ingérée, mais bon ça valait bien le prix au vu de certains plats...

Oui c'est ce qu'ont dit, mais faîtes attention c'est un peu fort comme boisson. Même si ça avait bon goût il fallait le dire.

Jack eu d'ailleurs la prévenance de boire dans un verre, et non dans une flasque. Alford appréciait l'attention, même s'il ne craignait pas tant que cela au moins c'était légèrement plus propre ce qui n'était pas pour lui déplaire.

Puis il rigola en entendit l'homme toussoter, et dire que la boisson lui plaisait malgré le fait qu'elle était assez forte. Sans doute que l'homme ne devait pas trop être habitué à boire de l'alcool fort, ça pouvait se comprendre. Après Alford personnellement aimait comme tout les mondes les boissons alcoolisés même si pas au point de finir ivre. Dans tout les cas il répondit calmement.

Je vois eh bien content de vous avoir fait profiter de cela l'ami! Enfin après j'ai entendu dire que dans le Nord si jamais ça vous intéresse d'aller dans des régions aussi froide. L'on peux trouver quelques boissons parmi les plus fortes existantes. A mon avis il n'y que les Glacernois pour boire ce genre de choses. Et on savait que les nordiques aimaient se vanter d'être soit disant plus fort, et endurant que le commun. Sans doute une fierté chez eux que la dureté de leurs existences.

Il prit ensuite la pièce que lui tendit Jack, et posa cette dernière à droite du plateau. Pour le coup il avait clairement l'impression de faire n'importe quoi, mais bon... C'était sa première partie après tout donc autant essayer de progresser. Puis ensuite il prit une pièce blanche ronde, et petite, et la donna à Jack.

Ce ne serait sans doute pas une mauvaise idée. Dit-il calmement à Jack avant de poursuivre ensuite.

Dois faire chaud là-bas surtout ces temps-ci. J'attendrai que cette canicule interminable cesse au moins, mais ce serait avec grande joie que j'irai visiter vos contrées mon vieux. Et à mon tour si jamais cela est possible un jour je vous ferai bien visiter l'empire de L'ouest, mais bon je présume qu'en tant que soldat vous y êtes déjà aller... Finit en réfléchissant un peu avant de poursuivre.

Vous z'êtes déjà aller au palais impérial mon ami? Si vous revenez à Gloria après cette histoire je ne serai pas contre l'idée de vous y faire entrer pour visiter un peu. Enfin si cela vous intéresse. Dit-il calmement avant de rajouter.

Par contre pour vous faire rencontrer l'empereur ça risque d'être plus compliqué. Acheva t-il avec un petit sourire amusé. Il vit d'ailleurs du coin de l'oeil que son chien semblait présenter une certaine curiosité à l'égard du chameau.

-Vous savez, nous la chaleur ne nous dérange pas on en a l'habitude. Néanmoins, cette canicule engendre également la sécheresse et c'est de cela qu'on craint le plus, déjà qu'on se rationne de manière habituelle, alors avec la sécheresse cela devien vite un problème... Mais je comprends votre point de vue...

Souriant, cette partie était vraiment très intéressante, non pas la partie de jeu en elle-même, mais sur l'échange qu'il avait avec le bourreau impérial. C'était vraiment sympa et très agréable. "C'est vraiment dommage de l'avoir rencontré dans ces circonstances." Oui malgré tout, le jeune soldat ne devait pas oublier qu'il était là à attendre que la guerre éclate et qu'une bataille allait bientôt avoir lieu. Écoutant Alfor avec attention, une lueur dans le regard à ces propositions juteuse, Leroy était souriant à cette idée, non vraiment Gorder devait le charrié, il devait le taquiner.

-Vraiment, le palais impérial ? Mais je ne suis qu'un loyaliste qui fait son devoir... Le palais impérial ! C'est une proposition très alléchante, mais je ne suis qu'un soldat ! Je ne mérite pas un tel honneur... Le palais impérial... Pour n'importe quel soldat c'est un rêve de pouvoir le visiter !

Entre temps il avait prit la pièce que ce dernier lui avait désigné, la faisant tourner entre ses doigts réfléchissants. Pour ensuite la poser à gauche du plateau, pour prendre la pièce qu'il allait offrir à son adversaire. Une noire, carré, grande et pleine, mais avant ça il vu que le chien du bourreau impérial, grimaçant ce n'était pas une bonne idée, Bobosse était un peu téméraire et il n'hésiterait pas à défier le chien de son ami. Alors évidemment lorsque son chameaux baissa la tête comme pour saluer son nouveau compagnon et lorsque le chien s'approcha pour jouer avec le chameau, ce fut à ce moment-là que Bobosse cracha une dense salive blanchâtre et faisant grincer leurs dents.

-Bobosse, voyons, essaye un peu de t'ouvrir au monde... Excuse toi immédiatement. Pardonne le, c'est un animal solitaire, il peut se montrer très renfermer et très insociable quand il fait sa tête de mule.

C'est vrai qu'une vie dans le désert ça devait être rude à sa façon. Cela vous rendait fort, mais avait aussi ses inconvénient, dans tout les cas cet homme disait vrai, et au moins se montrer d'une assez grande diplomatie. Lui-même avait connu la disette des fois, il savait combien c'était désagréable de ne pas manger à sa faim voir même de jeûner certains jours... Alors si on plus c'était quotidien... Alford compatissait donc sincèrement envers la vie de galère qu'avait du subir Jack.

Dans tout les cas même si le jeu était intéressant la conversation restait le point d'honneur de la partie on dirait. Alford n'était pas peu content à vrai dire d'avoir rencontré ce Jack. un bien brave gars que celui-là il fallait le dire. Comme quoi contrairement à ce que lui avait dit Matis l'armée loyaliste n'était pas dépourvue de gens sympathiques, et croyants à leurs idéaux. Il y en avait des deux côtés, c'est juste que leurs idéaux s'opposent. Et c'est cela qui amenait le conflit. Au final il n'y pas de raisons vraiment stupides, et haineuse à la guerre. Juste des luttes d'intérêts; et d'idéologie, les deux camps croient avoir raison, ne trouvant que les armes pour démontrer la véracité de leurs points de vue c'est pour cette raison que la guerre civile fait malheureusement rage. Au final il n'y a donc pas de mal, et de bien absolu juste des hommes, et des femmes voulant vivre à leurs façon quel qu'en soit le prix.

Eh! Mon ami je suis bien entré au palais impérial moi, et j'y vis même! Et pourtant je suis un ancien fils de paysan! Doublé d'un ancien rebelle! Et tu crois qu'il serait juste que je laisse un vaillant soldat comme toi qui aimerait sans doute visiter ce magnifique endroit les bras ballots?!? Dit toi que c'est une façon de faire justice à ta loyauté mon gars. L'on nous dit "fais tout pour ta patrie!", mais au final que fait-elle pour nous? Bien peu. Donc ne refuse pas cette proposition tu me ferai de la peine. Dis toi que c'est un cadeau purement désintéressé de ma part je ne veux rien en retour. Dit-il d'un ton faussement vexé. Dans tout les cas il maintenait son offre à Jack qui était faîte par pure altruisme, et rien d'autre.

Puis quand son adversaire eu poser une pièce, Alford se rendit compte qu'il devrait agir vite s'il espérer pouvoir gagner cette partie. Son adversaire en tant que connaisseur devait sans doute bien mieux jouer que lui. Il prit donc la pièce que lui passa son adversaire.... Alford qui ne regardait pas trop son chien pour le coup, et était concentré sur le jeu. Il décida de déposer la pièce qu'on lui avait passé tout en bas du plateau.

Qu'est-ce qui se passe? Dit-il en se relevant, alors qu'il vit son chien grogner, et aboyer après le chameau. Alford récupéra sa bête fermement, mais avec douceur avant que cette dernière ne se mette à mordre le chameau... Dans tout les cas il avait sans doute éviter un petit accident pour le coup.

C'est pas grave vieux! Après tout ils sont pas forcément obligés de s'apprécier tant qu'ils se mordent pas. Vous savez je viens de trouver ce chien il y a peu dans le camp, à vrai dire il a pas l'air d'avoir déjà eu un maître, et du coup j'ai quelques problèmes pour me faire obéir. Mais bon la pauvre bête m'avait fais pitié... Et vous mon ami? Comment avez vous eu ce chameau? C'est le genre d'animal qu'on utilise comme monture dans le désert je crois? Dit-il calmement avant d'enchaîner ensuite.

D'ailleurs on dit que la poche de cet animal contient uniquement de l'eau est-ce que c'est vraiment vrai? Demanda t-il avec une certaine curiosité pour tout avouer.

Puis il prit une pièce blanche ronde, et creuse, et petite, et passa cette dernière à Jack...

Souriant, content et ravi que son ami ne s'offusque pas à ses remarques par rapport à son invitation e visiter un jour le palais impérial, lorsque cette guerre sera plus calme. Oui pour Leroy ça lui fit chaud au cœur et cela montrait l'estime que semblait lui portait le bourreaux impérial à son égard. Proposant de faire un toast pour sceller à jamais leur promesse respective de faire découvrir quelque chose qui lui été chers. Jack lui ferait découvrir la région du désert et le village de Feusacré et Alford lui ferait découvrir le palais de l’empereur. Continuant à Jouer jusqu'à ce qu'ils furent quelques peu interrompu par leurs animaux qui ne semblaient pas s'entendre. Bobosse jouait sa mauvaise tête et venait de cracher sur le chien, alors évidemment que ce dernier réplique en grognant et prêt à mordre. Il n'avait sûrement pas aimé ce faire arroser et humilier de la sorte.

-Bobosse est mon animal de compagnie depuis plusieurs mois déjà... Quand tout fut bouleversé au niveau climatique, je servais de guide pour un chercheur qui s'appelle Tobold... J'avais obtenu une sorte de grâce qui ma permit te retourner chez moi... Bref, il m'a offert son chameau qu'il avait acheté pour ces recherches pour lui avoir fait quitter le désert sain et sauf... Au début c'était un cadeau empoisonné, ça me demandait du temps et de l'argent pour m'en occuper, mais à présent je ne peux plus m'en passer, il est un véritable ami, c'est un fidèle compagnon.

Tout en parlant il prit la pièce que lui tendit le mercenaire et la posa, avant de déclarer *QUARTO!*, il avait mis quatre pièce blanche en carré lui faisant ainsi gagner la partie, souriant heureusement que cette partie n'était avec une mise. Pourtant il n'avait pas pour autant envie de refaire une partie. Surtout en voyant le regard ahurit de son adversaire. Prenant à nouveau son verre où il y avait encore un fond de cette boisson que Gorder lui avait offert. Trempant ses lèvres pour finalement prendre une petite gorgée. Histoire de savourer sa victoire, puis il redevenu sérieux, un sujet le taraudait.

-Même si cette guerre entre rebelle et loyaliste prend fin, nous aurons toujours les vampires... L'espoir d'être en paix fait vivre... Jamais je ne me suis retrouvé face à un vampire... J'espère savoir quoi faire et comment agir lorsque je serais face à l'un de ces monstres buveur de sang !

Un officier venait d'entré dans la tente de loisir et de détente, il annonçait que tous les soldats étaient réquisitionnés, les rebelles avaient bougés. Ils devaient se préparer, la bataille allait bientôt éclaté. Contractant la mâchoire, les choses sérieuses allaient enfin commençait !

-Le devoir nous appel ! Faire ta rencontre à été un grand honneur mon ami ! Que les totems te protège et prennent soin de toi !

Au moins pour l'histoire du palais, et du désert tout était dit. Dans tout les Gorder n'était pas mécontent d'avoir conclu une nouvelle amitié aujourd'hui, et il ne souhaitait que du bon à ce brave Jack même si un jour Alford se retrouvait peut-être à nouveau les rebelles il espérait que son nouvel ami ne fasse pas partie des victimes prochaines de la guerre. Guerres bien cruelle quand on y pense, mais au final il fallait bien cela. Il espérait juste qu'il n'auraient pas à se battre un jour l'un contre l'autre. Même si la vie ferait sans aucun doute sa chienne une nouvelle fois. Enfin après on ne sait jamais après tout qui vivra verra!

En tout cas les deux humains semblaient bien mieux se supporter visiblement que les deux animaux. Comme quoi... Il n'était néanmoins point mécontent de cela, Alford n'était pas le genre de personne masochiste à désirer activement se faire des ennemis de toute façon, bien au contraire même d'une certaine manière. Dans tout les cas il n'oublierait pas Jack, ce dernier avait tout pour être quelqu'un d'agréable, et Alford espérait sincèrement que le jeune soldat puisse un jour trouver le bonheur, et surtout accomplir ses buts malgré l'avenir qui semblait se dessiner incertain à l'avenir. Oui au final il souhaitait cela à tout le monde...

Eh bien effectivement je dois avouer qu'un chameau ça doit être un bien joli cadeau, ce doit pas du tout être le genre d'animal commun, je pense même que vous devez attirer les regard rien qu'en vous baladant avec lui. Dans tout les cas content de savoir que cet animal se porte bien avec vous, et que l'inverse est tout aussi vrai. Après tout il est toujours bon de pouvoir placer sa confiance que ce soit en un homme, ou en une bête. Surtout que les bêtes contrairement aux hommes développés une sorte de fidélités envers leurs maîtres somme toute assez touchantes. Enfin d'après ce qu'il avait entendu car pour le moment il n'avait absolument pas ce genre de relation avec son chien qui était encore un animal un peu sauvage....

Puis peu après Alford du s'avouer vaincu lorsque son adversaire fit un échec, et math qui le surprit assez. pour le coup il n'avait pas vraiment bien joué... Enfin au pire ce n'est pas important pensa il en acceptant cet défaite en bon perdant. Après tout on ne peut pas gagner à tout les coup...

J'espère que vous vous débrouillerez bien vous aussi. J'ai déjà affronter des vampires avant... Ce sont des adversaires redoutables! J'ai même eu la chance pour tout avouer d'en tuer un en combat singulier, mais c'était vraiment ardu, et même si je suis plus fort qu'avant maintenant je ne me sens pas de réitérer ce genre d'exploit. Dans tout les cas puisse la chance vous sourire mon ami! Puisse t'elle nous sourire à tous! Finit-il en buvant un peu de vin à nouveau...

Puis un officier vînt leurs dires que l'heure de la bataille allait bientôt arriver. Sans doute qu'il faudrait aller se préparer pour ce futur combat. Dans tout les cas les adieux de convenances s'imposaient entre les deux nouveaux ami, et c'est calmement qu'Alford conclut l'échange.

De même je ne t'oubliera pas Jack. Ne nous disons pas adieu, mais aurevoir au moins tu te sentira obligé de t'en sortit vivant pour ne pas manquer ta promesse, et moi de-même héhé! Acheva t-il avec un sourire optimiste... Oui il était grand temps que les choses sérieuses commencent...

[Ce sera donc une conclusion pour moi^^. Mp moi pour dire si c'est pareil pour toi, et je ferai les demandes. Dans tout les merci pour le rp ça a été un plaisir .]