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Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE]

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Crissolorio Ostiz
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MessageSujet: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeMar 8 Avr 2014 - 16:37

Il faisait frais au point que l'on aurait pu dire qu'il faisait presque froid jusqu'au stade où l'on commençait à geler sur place. L'hiver n'était jamais très agréable dans tous les cas que ce soit à Armanda, ou même ailleurs... Et encore moins pour un vieillard comme Crissolorio qui ressentait même ce froid malgré la manteau épais qu'il portait sur lui, et la capuche qui dissimulait son visage pendant qu'il était sur son cheval à sillonner les route en compagnie de ses gardes du corps. Le Grand trésorier par contre ne faisait pas paraître le fait qu'il avait froid, et le reste de son escorte y arrivait aussi avec un certain brio à prouver leurs stoïcisme.

En même temps ces hommes étaient eux même dans la fleur de l'âge, et ils sont habitué à vadrouiller depuis la période où Crissolorio était encore inspecteur, et les soldats auraient étaient assez content à l'idée pouvoir enfin se dégourdir les jambes depuis la nominations d'Ostiz au poste de Grand Trésorier de l'Empire, mais après tout personne n'aime être dehors en hiver n'est-ce pas? Vivement dans tous les cas que cette mission soit vite finit, et ainsi il pourrait vite retourner à Gloria qui n'était d'ailleurs qu'a moins d'une semaine de route au passage. Il ferait sans doute une petite halte au passage à un village sur le chemin de retour poru se réchauffer ce qui en serait pas du tout une mauvaise idée...

Pourquoi était-il là d'ailleurs? L'Empereur l'avait juste envoyer ici exceptionnellement car sa majesté (et le trésorier) soupçonnée qu'il y ait un important un problème de corruption dans les alentours auprès de ceux qui étaient censés récolter les taxes. Crissolorio avait maintenant déjà réglé en partie ce problème en s’apercevant que soit les collecteurs gardaient une partie de l'argent pour eux, ou bien le donner simplement à la rébellion. Le problème avait quasiment était résolu de toute façon vu que les coupables avaient été punis comme il se doit, et les choses ont été remises en place en nommant des personnes de confiance à ces postes pour s'assurer que cela ne recommence pas à l'avenir.

Néanmoins le Trésorier n'avait toujours pas trouvé l'origine exacte du problème car il devait bien y avoir un contact qui s'occupait de récupérer l'argent détourné pour l'apporter à la rébellion? Et Crissolorio comptait bien trouver ce dernier pour régler cette histoire. Il avait déjà récolté nombre d'indices, et il avait pu avec l'aide de quelques témoins récupérer de précieux renseignements pour renforcer se piste déjà bien solide. Au final il se dirigeait maintenant vers un ancien camp de bandit caché dans les bois où se trouvait les rebelles avec ses gardes du corps, et une une unité impériale de plusieurs dizaines de soldats à une dizaine de mètre derrière qui étaient camouflée dans la neige pour éviter d'être repérer bien entendu.

Une fois là-bas il ferait procéder immédiatement à l'arrestation de tout les rebelles pris par surprise en espérant qu'il n'y ait pas trop d'effusions de sang inutile, ou peut-être que ceux-ci ce seront enfui avant? Cela lui enlèverait une belle épine du pied tiens car même si c'était bien moins glorieux que de procéder à l'arrestation des rebelle, d'une certaine façon pour Crissolorio c'était une conclusion préférable de loin à l'autre. Il ne le dirait pas à ses hommes, et à quiconque bien entendu, mais si les rebelles s'enfuyaient cela le soulagerait car il n'y aurait pas de combat ainsi, et l'hémophobique qu'il est n'aura pas à supporter la vision de sang, et de cadavre avec un peu de chance...

Enfin il le saurait plus tard dans tous les cas, et il était arrivé sur les lieux dit une heure après environ pendant que l'unité militaire attendait à une centaine de mètre de là bien camouflée dans les bois. La planque était vide? Crissolorio s'y attendait peu d'une certaine façon, mais là on aurait pu penser que les rebelles ce sont littéralement envolés sans prendre la peine de récupérer leurs affaires comme s'ils était partis en vitesse... L'on voyait encore des armes traînant ici, et là dans les environs. C'était suspect dans tous les cas, et Crissolorio sentait qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, et il avait raison de penser cela car sa pièce du passeur émettait la faible lueur qui annonçait qu'il y avait un danger tout proche...

Lorsqu'il allait ordonner le départ il vit une unité militaire sortir des bois un peu plus loin, et ceux-ci portaient un équipement impérial, mais sans les blason normaux allant avec. Voyant que ces soldats se rapprochaient en mettant en joue ses gardes du corps le trésorier se contenta de faire un signe discret avec sa main, et le reste de son escorte armée sortit de sa cachette pour se retrouver à a peine quelques mètres du trésorier pour protéger celui-ci des rebelles. Crissolorio s'aperçut que le situation allait certainement particulièrement vite s'envenimer, et que les forces étaient quasiment à égalité, et qu'aucun des camps ne lâcherait la grappe en faveur de l'autre ce qui était de fort mauvais augure.

Il s'adressa donc au rebelle à voix haute, et calme pour essayer de calmer la situation.

Je vois que nous sommes dans une impasse! Il dit cela en désignant les deux unités puis il s'adressa à nouveaux aux rebelles tout en descendant de son cheval.

Aucun de nos deux camps ne gagnera si un combat s'engage, et aucun de nous ne voudra se retirer dans tous les cas, alors je propose des négociations... En tout cas si vôtre chef préfère éviter un bain de sang qui finira mal pour nous tous... Sinon l'on peut tout aussi bien s'écharper si vous le désirez...

Il dit cela quand un homme s'avança, et sortit du groupe rebelle pour se diriger vers lui, et Crissolorio se contenta d’avancer aussi pour faire face à l'homme, et les deux interlocuteurs se tenaient ainsi à distance égale des deux unité pour entamer la discussion.

Lorsqu'il s'apprêta à parler Crissolorio remarqua les traits du visage du commandant rebelle...

Lieutenant Matis? Ou devrait je plutôt dire capitaine Falkire?

Le vieil homme enleva sa capuche pour montrer ses traits même s'il savait qu'il y avait peu de chance que l'autre le reconnaisse vu que cela datait de quelques années en arrière...

Eh bien... Comme quoi le monde est petit. Dit-il d'une voix calme en regardant le capitaine Falkire de manière réfléchie.
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MessageSujet: Re: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeMer 9 Avr 2014 - 18:27

La situation de la rébellion était ardue à tenir, tant financièrement, militairement ou financièrement, et pourtant elle tenait bon. On disait souvent que le nerf de la guerre c'était l'information, mais dans l'état actuel il était au même niveau que l'argent. Pourquoi ? Comment payer les soldats, les armes et le vivre sans lui ? Il fallait être réaliste, on ne nourrissait pas et on n'armait pas avec des idées. Fussent elles magiques et magnifiques, elles ne remplaçaient pas le blé ou l'acier. Hélas. Et c'était là une des missions qui étaient entres les mains de Matis et de ses semblables de l'armée rebelle. Et les esprits savaient à quel point il y avait de nombreuses missions qu'ils ne pourraient jamais mener à bien... Pourtant ils devaient se donner à fond chaque jour qui passait sans quoi ils ne survivraient pas à la suite des combats. A ce niveau là, les loyalistes avaient une situation bien plus confortable à tenir.

Le pire dans cette guerre civile c'était la chasse aux traitres que menait les services de l'état impérial, le grand trésorier en tête. Ils traquaient les dépenses étranges, pourchassaient les récalcitrants, pratiquaient la chasse à l'or jusque dans les plus petites et lugubre masure. Cet homme et ses employés étaient d'une efficacité redoutable et on les disaient incorruptible. Soit. A défaut de les payer en or, Matis connaissait un moyen particulièrement efficace d'éliminer une menace pour la rébellion. Ce moyen ? L'acier.

Dernièrement il avait été mis sur un problème de taille, de nombreux financement parallèle se fermaient les uns après les autres. Tous avait alors comprit de quoi il s'agissait, c'était là le début des problèmes car cela mettait en danger non seulement la cause, mais aussi la vie de ceux qui servaient le véritable Empereur. Alors que faire dans cette situation ? Attendre de voir et se faire ramasser à la petite cuillère dans quelques mois ? Il en était totalement hors de question, et Matis était de ceux qui préconisaient la méthode forte envers les loyalistes. Par le passé la rébellion ne s'était jamais pris aux collecteurs, il était maintenant temps que cela change. Il n'était pas forcement nécessaire de les tuer ni de les corrompre, ces gens là avaient une logique très simple. Jamais, ou alors ils étaient fou, ils n'allaient défendre de leur vie l'argent des autres. Surtout quand cette argent finissait dans les caisses et les poches Alayiennes.

C'était donc pour cela que l'on avait dépêché trente soldats sous les ordres de Matis dans cette région où les flots d'argent frais devenaient de plus en plus rare. Pour faire venir à lui sa cible il avait volontairement laissé courir des rumeurs sur leur présence, ainsi que de nombreux indices. L’hameçon était en place, il ne restait plus qu'à attendre que le poisson le gobe. Et quel ne fut pas sa surprise quant il se rendit compte que non seulement il avait attrapé quelque chose, mais qu'en plus il ne s'agissait pas de n'importe qui. De source fiable c'était un grand ponte de Gloria, quelqu'un qui avait la confiance de l'Empereur quant à son porte monnaie. En écoutant les paroles et les rumeurs qui circulaient, il n'avait pas vraiment de doute sur la personne qu'il allait avoir en face de lui sous peu.

Peu après son groupe s'était mis en chasse de sa cible et l'avait attiré dans une impasse. Un ancien camps que Matis lui même avait rasé plusieurs années avant la guerre, à l'époque c'était une planque de bandit bien connue de la région. Il espérait juste ne pas subir le sort subit par ses vauriens. Rapidement il se rendit compte qu'en plus du ponte et de sa garde il y avait des soldats, des loyalistes. Pas forcement les plus aguéri mais il fallait se méfiait des premières impressions car elles étaient souvent trompeuse. Surtout quant on risquait sa vie. Certains voulaient donner l'assaut directement, mais Matis s'y refusait, s'il pouvait obtenir des informations de sa cible sans craindre qu'il ne s'échappe ou se prenne un mauvais coup alors il jouerait cette carte. Sinon tant pis pour lui.

Quant son groupe arriva dans le traquenard alors tendu Matis eu peur que le ponte n’envoie ses petits soldats pour s'enfuir. Mais ce ne fut pas le cas, il cherchait même à discuter ? Soit. Matis s'avança, le regard dur tourné vers chaque membre des forces impériales en face de lui puis revint vers son interlocuteur. L'homme le reconnu et lui parla, et lui le reconnu directement alors il sourit à sa petite phrase. Oui le monde était petit...

Inspecteur Ostiz, Crissolorio de son prénom. Ou devrais je plutôt dire, Trésorier Ostiz, grand argentier de l'Empereur, responsable de la dépense publique, de la récolte des taxes, de la traque des criminels économiques et j'en passe des vertes comme des pas mûrs.

Voila longtemps que je ne vous avez croisé, mais je vois qu'il n'y a pas que moi qui ait eu de la promotion n'est ce pas ? Depuis quand vous êtes vous aplatit devant l'envahisseur Alayiens ?


Il montra le groupe des loyalistes de son arme. Sa lame dentelé et longue n'attendait qu'une chose, foncer dans le tas et goûter une nouvelle fois au sang, mais ce n'était pas à l'ordre du jour... Pour le moment tout du moins.

Vous voulez parler ? Et bien soit, parlons. Que venez vous faire ici grand argentier ? L'empereur à tant besoin de nouveaux bains royaux qu'il vous envoi traquer les maigres ressources des plus pauvres ? Ou est-ce ses nouveaux amis Alayiens qui quémande de l'argent pour un de leurs trop nombreux temples ? Temples qui, par leurs simples présences, souillent la mémoire et le sacrifice de ceux qui sont mort pour défendre cet Empire qui les a rejeté à la première occasion.

Il sourit en posant sa longue lame sur son épaule. Le cuir de son manteau entourant son armure mais laissait visible ses tatouages, et de sa place il savait que l'argentier pouvait voir celui présent sur son cou. "Coupez ici" C'était devenu sa marque de fabrique, une sorte de surnom qu'on lui avait donné... Mais il n'y avait pas de quoi rire avec ce qu'il disait. Hélas.

Mais j'oubliais. Vous et vos hommes ne savaient pas de quoi je parle n'est ce pas ? La boue, le sang tout ça tout ça ce n'est pas votre tasse de thé n'est ce pas ? Regardez vos hommes, eux même se demandent ce qu'ils foutent ici... Pas simple n'est ce pas messieurs ? Nouvelles recrues que l'on envoi combattre ceux qui auraient du être leurs frères si celui que vous sert d'empereur avait plus de burne.

Mais pardon, je m'égare.

Que faites vous ici Ostiz ? Vous vous savez pourtant pas franchement en terrain amical....
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MessageSujet: Re: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeJeu 10 Avr 2014 - 18:05

Crissolorio s'attendait bien à ce que le capitaine se montre réticent, ou d'une certaine façon "accusateur" car après tout ce dernier restait un rebelle, et un soldat de plus... Quelqu'un qui était donc chargé de délivrer la mort, et en plus le capitaine donner des ordres à ces rebelles pour que ceux-ci le fassent donc il avait des responsabilités assez sinistres. Sincèrement le trésorier n'allait pas se laisser impressionner par ce genre de "brute" car il avait vu bien pire! Que vaut un homme comme Falkire à la place d'une dame de fer, et d'un puissant dragon rouge? Crissolorio avait déjà survécu aux deux derniers, et il pouvait parfaitement recommencer avec Falkire même si ce dernier était dans tous les cas moins "hostile", et surtout moins méprisable pour Crissolorio qui voyait surtout là un interlocuteur qu'il pouvait raisonner ce qui n'était vraiment pas plus mal après tout...

L'officier Matis aussi pratiqua la même façon de dire bonjour que Crissolorio en énumérant les titres pompeux, et surtout prestigieux du Grand Trésorier de l'Empire, et même de la bouche d'un traître ces mots arrivaient quand même à flatter l'orgueil de Crissolorio car cela lui rappelait déjà ce qu'il avait fait pour cette position durement acquise, et la douceur des pouvoirs, et responsabilités qu'il avait pu obtenir grâce à tout cela.

Puis le capitaine lui reprocha indirectement d'avoir cédé aux Alayiens en jurant fidélités à Fabius Kohan, et tout ce à quoi l'on pourrait s'attendre de la part d'un rebelle qui se croit forcément supérieur par le soit-disant bien fondé de sa "cause" sans prendre la peine de comprendre pourquoi les loyalistes ont choisis leurs propres voies... Néanmoins Crissolorio pouvait comprendre l'amertume des rebelles même si ces derniers se battaient pour une cause à laquelle il n'adhérait absolument pas. Non pas que les Alayiens soit des voisins apaisants, mais le peuple n'a t-il pas déjà assez soufferts après toute ces guerres? Au moins Fabius a su leurs apporté la paix.

Il se contenta donc de répondre calmement pendant que le capitaine lui montrait de son épée la bande de vétéran qui lui servait visiblement de soldats.

Oui je suis bien le Grand Trésorier Impérial nommé par sa majesté Fabius Kohan pour mes capacités, et mon efficacité dans l'application de ma tâche. j'ai à charge que de procéder à des affaires importantes, et de gérer au mieux les dépenses publiques du royaumes comme vous le dite.

Il continua ensuite d'un ton parfaitement bien calculé en arborant un air de marbre pendant qu'il soutenait le regard de Falkire sans ciller une seule seconde.

Je ne m'aplatit que devant l'Etat, et son représentant qu'est sa majesté. Ce n'est pas ma volonté d'avoir déclaré cette paix, mais j'approuve néanmoins moi cette décision pour des motifs purement personnels. Comme vous vous ne l'approuvez pas pour vos raisons à vous.

Il continua ensuite après une courte réflexion avec un ton plus détaché.

Oui je dois avouer que le fait qu'un simple bourgeois comme moi se hisse à l'une des positions les plus importantes de l'Empire a de quoi surprendre... Je pense que sa majesté a du apprécier le fait que j'ai démasqué un détournement de fonds massifs, et un complot élaboré dizaine de nobles rebelles qui visait à assassiner son illustre personne, mais passons nous ne sommes pas là pour parler de ce genre de chose futile.

Ce n'était pas vraiment futile contrairement à ce qu'il disait, mais au moins il précisait ainsi quelles sont ces véritables priorités du moment.

Puis ensuite Matis lui demande ce qu'il venait faire ici en ne se privant pas au passage de se railler de son altesse, et de critiquer es vraies raisons de la venue de Crissolorio en plus d'en remettre une couche sur les fanatiques que sont les Alayens. Le trésorier s'y attendait à vrai dire, mais l'entendre lui permettait au moins de réfléchir en même temps aux réponses toute venues.

Ce que je viens faire ici? En tout cas je suis là pour exercer ma fonction, et peut-importe à qui il faut prendre l'argent des mains si cela est pour le bien de l'Etat. En tout cas rassurez vous aucune des piécettes que je récupérer n'ira ne serait-ce que dans un caillou servant à bâtir ces temples.

Certaines personnes ricanèrent en entendant cela, ou le prirent avec humour jusqu'a ce qu'il ne rajoute.

Après tout ne serait-ce pas des dépenses vraiment inutiles? En tout cas en tant que trésorier un tel gaspillage de fond publique me révulse au plus haut point, alors que nous pourrions investir dans l'économie avec cela, ou dans l'armée même si avec la paix récente son altesse a préféré ne ps le faire. Ce qu'il disait en sous-entendu sans le penser c'est que les rebelles sont bien moins dangereux que les Alayens pour Fabius Kohan.

Vous saviez Falkire si vous vous rendiez maintenant je pourrai convaincre l'empereur de se montrer conciliant. Mais vous ne le ferez pas c'est évident de toute façon n'est-ce pas? Vous me rappeler quelqu'un vous savez? Peut-être que c'est pour cela que je vous faits cette proposition qui sait? Il disait cela d'un ton purement sincère même si aucunement émotif.

Puis Matis parla de la guerre, et de souffrances qui devaient être inconnues à Crissolorio, et celui-ci se contenta d'y prêter un peu d'attention avant de répondre immédiatement sur un ton feins d'une véhémence bien calculé comme celle d'un comédien sur la scène.

Oui ces hommes ne sont pas vraiment des guerriers accomplis à vrai dire, et c'est surtout par soucie de préserver des vies que je désire négocier avec vous car je ne suis pas un salopard qui envoie des hommes mourir pour sauver sa propre peau... Que vaudrait-je si je laissait des soldats mourir sans raisons, alors qu'un peu de discussion pourrait parvenir à un résultat plus pacifique?

Quand à moi? Je ne suis pas être pas un guerrier car je déteste la violence, et tout ce qui s'en rapproche, mais à mon grand dam j'en ai vu bien plus, et subit bien plus que ce que j'aurai désirer subir...

Il le dit sur un ton pensif, et poursuivit en regardant sur le côté droit, et surtout vers un chien qui avait l'air de regarder avec curiosité la scène.

Je me suis déjà fait torturé il y a quelques années... Une vampire bardée d'une armure de fer m'avait prit en otage pendant une nuit pour essayer de me briser, mais j'ai néanmoins su lui résister ce qui n'est pas peu, et sincèrement je ne sait pas vraiment ce qu'elle voulait obtenir à l'époque... Je n'était qu'un simple inspecteur après tout. Peut-être que c'était un jeu pour elle? Allez savoir...

Ce que je fais ici? Eh bien c'est assez simple... Je suis là pour régler un problème de corruption des collecteurs d'impôts locaux, et il semblerait que la source soit tout simplement vous messire Falkire.

Il laissa un petit silence s'installer avant de reprendre

Voici ma proposition. Vos hommes peuvent partir sain, et sauf capitaine Matis, mais j'exige que vous vous rendiez immédiatement pour écoper de la peine prévue pour haute trahison qui sera réduite à un emprisonnement à vie par le fait que vous aviez obtempérer.

Il se contenta de pousser un soupir un peu agaçé avant de poursuivre. Il avait employé là la belle tactique de donner une proposition inacceptable pour débuter qui était employé par beaucoup de vendeur, et de diplomates.

La réponse est non n'est-ce pas? Après tout il est toujours d'usage d'appuyer au moins une fois la proposition de départ avant de procéder aux négociations... Bien nous pouvons vraiment négocier maintenant.

Crissolorio regarda Matis en silence ce qui était clairement une invitation pour que celui-ci ouvre le dialogue.
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MessageSujet: Re: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeSam 12 Avr 2014 - 17:18

Il l'avait bien vu que cela lui faisait plaisir, même bien plus que cela. Il le flattait, ou tout du moins il pensait qu'il le flattait. Cet homme était fier de sa position et de son poste à responsabilité et il voulait que les autres pensent de même, au moins il savait à quoi s'en tenir avec cet inspecteur devenu grand pacha. Mais il comprenait, il y avait bien de quoi prendre la grosse tête quant on voyait l'ascension de ce gars au sein de cette infernale machine qu'était l'Etat impérial. Hélas pour lui, sur ces terres là, avoir ce poste, n'était pas significatif. Il ne servait à rien de se vanter de participer à tel organe du gouvernement central, peut être cela avait de l'effet à Gloria et permettait d'avoir accès à certaines prestations... Mais dans ces terres ravagées par la guerre civile et la lutte contre les Alayiens c'était autre chose, et malheureusement pour lui il allait l'apprendre à ses dépends. Mais ça lui arracha quand même un sourire, il n'avait pas découvert ce trait la première fois qu'il l'avait rencontré, il ne devrait s'en prendre qu'à lui car c'était là quelque chose d'important tout de même.

Il expliqua ses raisons, pourquoi il devait être apprécié de la direction, pourquoi il pensait que la guerre devait être mené à bien. Enfin non, ce n'était pas exactement ce qu'il avait dit. Il approuvait le choix qu'avait fait "l'empereur" des hommes, mais il ne l'aurait pas prit à sa place et ce, pour des raisons personnelles. Des raisons personnelles ?! Sérieusement ? Où se trouvait il lorsque les envahisseurs traversaient des villages entiers réduits en cendre ou soumis à leur volonté ? Bien au chaud pour des raisons personnelles ? Il n'avouait même pas les choix qu'il prenait ? Arrivait il au moins à dormir la nuit à cause de cette lâcheté dont il faisait preuve ? Il se présentait sans doute comme un homme du monde, un pacifiste et un conciliateur, tout ceci dans le seul but de se donner une bonne raison de s’aplatir.

Excusez moi, je n'ai pas mon dictionnaire sous la main, mais de mémoire le verbe s’aplatir devant quelqu'un à une définition très simple en terme de politique. Il se racla la gorge. Je note, s'aplatir devant quelqu'un : action de mise total au service d'une tierce personne ou d'un autre état et / ou entité ayant l'aval politique, économique, juridique ou militaire sur son propre état et / ou entité. Le capitaine regarda son interlocuteur droit dans les yeux sans sourciller. Et oui mon bon, j'ai été à l'école. Il me semble d'ailleurs qu'il y a un autre mot lié à celui là. Lâcheté. Faut il que je vous explique en quoi il consiste celui là ?

Non je pense qu'on sera bon.

Vous avez peut être survécu à un complot de certain de mes confrères nobles, mais dois je vous rappeler qu'à Gloria on s'empâte facilement ? Les nobles que vous verrez là bas ne sont que des courtisans à peine capable de tenir une dague entre leurs mains et encore, uniquement après avoir mis un petit morceau de soie pour ne pas abîmer leur peaux. Ici, les nobles qui servent le véritable empire, ne sont pas du même gabarit. Preuve en est, vous en avez un devant les yeux.

Dois je vous faire une démonstration ?

Non je pense que ce ne sera pas nécessaire. Après tout, nous sommes entres gens civilisés n'est ce pas ?


Si l'humour et le second degré avait pu être une arme, il fallait parier qu'il serait devenu une arme de destruction massive. Hélas, la guerre, n'était pas une blague. C'était plutôt une vaste fumisterie et pour cela il avait l'adage de l'armée. Ne disait on pas que la première victime de la guerre c'était la vérité ?

Mais il n'eut pas le temps d'aller plus loin dans ses explications pour la simple et bonne raison que son interlocuteur avançait ses propres arguments. Il expliquait dans le détail les raisons de sa présence ici bas, et il n'y avait pas beaucoup de nouveauté à ce qu'il venait de dire. La rébellion disposait d'un réseau d'informateur bien implanté leur permettant d'avoir un maximum d'information de première main aussi vite que possible. La seconde ressource essentiel à la guerre était entre les mains de la rébellion. L'information. Ne restait plus que le soutient de la population, mais ça le temps aiderait à rapprocher la population des rebelles, et l'argent. Et c'était pour régler ce point que Matis avait été envoyé ici, éliminer toute menace aux flux continus d'argent vers la rébellion.

Mais son interlocuteur n'était pas de son avis et ne se laisserait pas faire. Malheureusement pour lui, il n'était pas en position de force. Et il le savait.

Sans être méchant, et pour des raisons personnels, si vous lanciez vos gars... J'aime autant vous prévenir que vous serez le premier à toucher le sol et à rejoindre les esprits. Sans parler que je ne suis pas sûr que beaucoup d'entre eux se sentent vraiment en forme pour risquer leurs vies pour vous protéger... Encore moins l'argent d'une entité aussi loin du peuple que l'est le traître en chef.

Quant à me dire qu'il serait conciliant, j'ose à peine croire que vous prenez pour un con. Pensez vous vraiment qu'après avoir mis à sac son investiture, après avoir fait évacuer l'homme qui a tenté de le tuer et qu'après avoir mis hors de combat son chien chien d'Aaron, il allait être conciliant ?

Sérieusement ? Vous me vexer là. Me prendriez vous pour le pécore moyen à peine capable d'aligner deux mots pour assembler une simple phrase ?

J'ai été de toutes les batailles de cette armée depuis que je l'ai intégré il y a treize ans. J'ai été dans les camps vampiriques où j'ai été torturé. J'ai vu et vécu la guerre dans ma chair à Feusacré. J'ai combattu les Alayiens et tenu tête à Lyra du néant.

Et vous pensez sincèrement que vous et la vingtaine de bleu qui vous accompagne me font peur ? Vous espérez sincèrement que nous allons nous rendre et mettre à mal le credo que nous suivons ?

Mon cher Ostiz.
Vous n'avez pas la moindre idée de ce qui nous anime, alors ne nous faite aucune proposition de la sorte.


Matis secoua la tête, cet homme le prenait de haut. Il n'avait aucune idée de ce qu'il venait de dire. Il attendait du capitaine qu'il négocie, et bien soit, la discussion allait être utile et profonde si c'était ce qu'il souhaitait. Après tout, qu'avait il à perdre ? Rien à ce qu'il semble. Tactiquement il avait l'avantage, numériquement aussi. Autant en profiter.

Ma réponse est non. Vous le saviez au moment même où vous l'avez proposé. Quant à ma proposition, elle va être tout aussi simple, je ne suis pas un assassin, je suis un être civilisé et droit. Fier et libre, mes propositions vont donc dans ce sens. Et même si vous êtes mon ennemi, je sais que vous et vos gars comprendraient pourquoi nous faisons cela.

Alors voila le plan.

Rendez vous tout de suite sans résister, aucun mal ne vous sera fait. Vos gars seront relâché et pourront aller où bon leur semble, sur ce point je m'en fou. Mais vous. Vous allez me donner le nom de tous les hauts fonctionnaire du coin, vous allez me donner la route que prenne tous les convois des impôts ainsi que ceux des Alayiens qui collectent taxe et autre pour leurs missionnaires et leurs lieux de cultes.
Ensuite vous venez avec nous où d'autres personnes s'occuperont de vous.


Aucune chance qu'il accepte, mais il n'avait pas vraiment le choix... C'était ça, où une mort rapide dans ce cloaque grouillant et froid.
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MessageSujet: Re: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeSam 12 Avr 2014 - 19:15

Crissolorio se contenta de regarder pendants quelques instants le ciel en silence quand Matis lui donna de façon assez taquine la définition de s'aplatir devant quelqu'un de manière bien arrogante. Et le trésorier donnait presque l'impression d'être doucement agacé par les paroles du capitaine... Puis le vieil homme recommença à parler sur un ton réfléchi...

Je vais vous dire autre chose capitaine Falkire. Imaginons qu'un grand trésorier comme moi décide de trahir l'empire? Que se passerait-il? A peu près rien de mauvais pour moi me direz vous, mais si ce trésorier a un fils haut placé dans l'armée impériale, et une fille qui est dans la noblesse Aldarienne. Que se passerait-il pour les deux enfants du trésorier traître si ce n'est pas pareil pour le troisième enfant, et ses petits enfants? C'est assez simple la fille du traître serait probablement bannie avec ses enfants si le jugement est sévère, et elle vivrait sans doute dans la disgrâce, et le fils du trésorier serait aussi soupçonné de traîtrise, et peut-être serait exécuter par précaution...

Après avoir dit ces paroles bien funestes, mais réalistes Crissolorio se contenta de regarder un instant la lune qui était d'un blanc pur, et rayonnant dans le ciel avant de tourner son regard vers le capitaine.

La loyauté ne vient pas forcément seulement d'adhérence à un camp, ou autre, mais aussi par obligation, et devoir. Devoir d'un père envers ses enfants Matis Falkire. Après tout quel fils voudrait d'un père qui emmène son fils au billot car il a eu l'idée saugrenu de se révolter? En tout cas pas moi, et c'est une raison parmi tant d'autres qui font que je reste fidèle à mon poste. Je préfère mourir que de mourir que de mettre en danger ma famille... Vous n'avez pas d'enfant, et vous ne comprenez sans doute pas vous non plus comme je ne comprend peut-être pas vos justification d'appartenir qui font que vous appartenez à cette rébellion, mais je pense que c'est une raison tout aussi valable pour que je choisisse un autre camp que le vôtre. Finit-il de manière sèche comme s'il disait une évidence flagrante pour tous.

Matis n'avait pas sûrement beaucoup d'arguments contre cela, et Crissolorio continua sur le sujet des nobles Glorien, et d'ici pour faire valoir son avis plus neutre.

Simples préjugés Elenien comme je vous l'avais dit la dernière fois il n'est jamais prudent de faire des généralités, et de se fier totalement aux rumeurs... Dans tous les cas je ne dirai pas vraiment que vous valez mieux qu'eux capitaine car je n'en ai pas eu la preuve véritable, mais je ne dirai pas non plus que vous êtes pire qu'eux. Disons que tous ont leurs lacunes d'une certaine façon, et qu'il faut savoir s'adapter...

Il se contenta ensuite de regarder calmement le capitaine d'un air totalement indifférent aux menaces de celui-ci avant de répondre immédiatement lorsque ce dernier s'arrêta de parler.

Dit-on que la violence est le dernier refuge de l'incompétence... Nous verrons jusqu'où va la vôtre sire Matis si vous voulez vraiment suivre cette voie. Cette remarque acerbe sortait de la bouche du trésorier de façon tellement banale, et naturelle qu'elle en gagnait en gravité.

De toute façon il ne retirerait pas ce qu'il venait de dire car il n'a pas peur des militaires, et d'un indélicat comme le capitaine qui montre ses biceps pour essayer d'épater la galerie, mais qui n'a pas vraiment d'autres atouts pour lui sinon la force brute... Atout sont il abusé trop d'ailleurs pour que le trésorier accepte ses exigences...

Le trésorier se contenta donc d'écouter les remarques désobligeantes du capitaine, et de laisser celles-ci glisser sur lui car il n'y portait pas vraiment d'intérêt à vrai dire... Le capitaine parler surtout de devoir de ce qui "l'anime", et de ses bonne vieille aventures de militaires qui doivent faire bonne impression autour d'un feu, mais qui confirmait surtout pour Crissolorio que la capitaine faisait partie de cette catégorie d'homme qui aime chercher le bâton pour se faire battre. Autant dire que ce n'était pas un avantage surtotu de se faire autant d'ennemis mortels...

C'est vrai que l'empereur n'aurait pas été d'humeur particulièrement miséricordieuse après cela, mais bon on aurait pu aussi dire qu'il n'aurait pas à entendre parler de nôtre altercation si vous nous aviez livrer quelque renseignements...

Le grand trésorier donnait tout de suite une proposition plus intéressante pour le capitaine même si ce dernier buté comme il est préféré poursuivre de manière bien peu subtile pour essayer de convaincre (où plutôt contraindre) le Grand Trésorier à sa manière.

Et voilà Matis y allait de ses grand mots, et de ses grands airs en croyant que Crissolorio accepterait toute ses exigences intolérables comme cela, et pour une bien maigre compensation de plus...

Vous êtes vraiment un entêté, et une tête de mule sire. Je n'accepte aucune de ces conditions mieux vaut mourir... De toute façon je ne suis pas le genre à cédé à de telles exigences...

Le capitaine ne savait sans doute pas que le trésorier faisait partie de ces hommes qui gardaient toujours un atout dans leurs manches, et bien il s'en mordrait les doigts... D'ailleurs tout les soldats qui avaient accompagnés Crissolorio n'étaient pas vraiment présents dans la clairière...

Me prenez vous pour un idiot capitaine Falkire? Je vais vous montrer quelque chose...

Dit-il sur un ton de faux reproche au capitaine en entendant la proposition inacceptable de celui-ci. Pour toute autre réponse Crissolorio fit un petit signe de la main gauche, et l'un de ces hommes utilisa son cor, et quelques secondes après pendant que les rebelles se demandaient ce qui était en train de se passer un autre cor répondait au premier de façon grave ce qui n'était pas vraiment de bon augure pour le capitaine.

Oui ces soldats ne sont que des recrues capitaine, mais par prudence domaine où je suis très compétent dois je dire. J'ai pensé qu'un petit ajout à mon escorte ne me ferait absolument pas de mal. Après tout vous pensiez que je comptai m'en prendre à vôtre unité seulement avec de la bleusaille, et une vingtaine d'homme qui plus est? Ce serait une idée bien suicidaire de ma part...

Il laissa un petit silence s'installer avant de rajouter sur un ton plus confiant.

J'ai engagé environ plus de deux bonne centaine de mercenaire ce qui représente en vrai peu par rapport aux intérêt monétaires de cette mission. Ceux-ci sont des vétérans endurcis qui attendent embusqués dans les bois, et ils attaqueront au moindre signal de ma part, ou agression de vôtre part. Vous croyez vraiment être plus en position de force que moi Falkire?

Oui si Crissolorio faisait appel à ces engagés la bataille tournerait soit à l'égalité, ou en sa faveur vu que les mercenaires ont la quantité pour eux, et une bonne qualité, et il valait mieux pour Matis que celui-ci ne tente rien s'il voulait que ses hommes survivent tous, et que la conclusion soit pacifique.

Toujours garder un atout dans sa manche vous ne connaissez pas ce sage enseignement mon jeune ami? Dit-il sur le ton qui paraissait être sorte de fausse déception sarcastique incroyablement bien simulée.

Les mercenaires eux sont prêts à mourir pour l'argent, et je les paye après cette mission donc autant dire qu'ils n'hésiteront si vous avez encore des doutes capitaine...

Il se contenta de regarder Falkire droit dans les yeux avant de conclure.

Vous auriez voulu m'amenez-où? Chez les rebelles? Ce n'est pas demain la vieille que je poserai mon pied dans le trou puant qui vous sert de base principale, et dans tous les cas je vous conseillerai de proposer des solutions moins exigeantes si vous voulez que cela finisse pour le mieux mon jeuen ami... En tout cas avant que je ne soit tenter d'imposer les miennes...

Finit-il d'un ton implacable qui démontrait bien qu'il ne plaisantait nullement en disant cela au capitaine Matis Falkire.

Dans tous les cas la tension venait de monter non pas d'un cran, mais de plusieurs d'un seul coup quand les soldats rebelles entendirent parler des mercenaires dissimulés. Oui ces derniers avaient été bien sot de croire que Crissolorio serait venu ici seulement avec une vingtaine d'homme pour se faire avoir par les rebelles. Non le trésorier n'était pas aussi imprudent que cela, et ce dernier avait bien entendu garder un atout dans sa manche avec une grande perspicacité telle que celle du hérisson qui est le totem du trésorier au passage...

hrp : J'espère que cela te conviendra Wink
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MessageSujet: Re: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeSam 12 Avr 2014 - 21:02

L'homme expliqua ce que lui coûterait une défection, une traîtrise, Matis comprenait cela quoi qu'en dise le fonctionnaire. Mais il ne pouvait pas s'arrêter à cela, si chacun s'arrêtait et ne faisait rien car il pensait craindre pour la vie de X personnes, alors jamais l'Humanité n'évoluerait. Sans parler du fait qu'ils seraient restés à l'ère de pierre avec pour seul habitat des grottes et huttes. Mais quel que soit l'évolution de l'humanité, il y avait toujours un moyen d'aller toujours de l'avant, certain l'appelait fuite en avant, d'autre le progrès. Qui fallait il croire ? Pour le moment il ne le savait pas et de toute façon ça n'avait pas d'importance pour lui. L'Homme lui avait donné les moyens d'assouvir ses désirs et de défendre ses principes et ses êtres chers. Le reste n'avait cours ici, pour le moment il n'y avait que ça qui comptait. Remplir sa mission et protéger la vie de ses hommes.

Ainsi vous vous arrêtez là ? Votre argument, bien que faible et facile à deviner, est acceptable et compréhensible. Mais pensez vous que nous n'avons pas de famille à défendre ? Ne pensez vous pas que nous craignons pour les nôtres aussi ? Nous réalisons ces sacrifices pour que d'autres n'aient pas à le faire, mais un jour nous sommes tous confrontés à nos choix. Etes vous au moins en paix avec vous même et vos choix ?

Se serait un minimum dans ce genre de situation, surtout qu'il ne lui restait peut être plus longtemps à vivre. Le piège se refermait petit à petit sur sa proie qui ne voyait sans doute rien venir, encore quelques instants et les archers seraient prêt pour faire connaitre la terreur aux loyalistes. Mais il savait aussi qu'il n'était pas venu seuls, s'eut été trop beau que de laisser un ponte tel que lui "sans protection", alors le capitaine avait laissé une arrière garde de quelques soldats pour le prévenir de tout mouvement suspect. C'est à ce moment là, alors que le fonctionnaire continuait de parler qu'il entendit le signal, un simple bruit d'oiseau, qui indiquait la présence d'une autre troupe non loin d'eux.

Etaient ils nombreux ? Sans doute, de toute façon ils n'auraient pas le temps d'intervenir ni de tenter quoi que ce soit, l'ensemble des pièges avaient été posés pendants les heures de préparations. Des chausses trappes aux piques cachés dans les broussailles, il y avait de tout et pour tout les goûts dans cette zone forestière. La seconde troupe du fonctionnaire allait se mordre les doigts s'ils avançaient plus, sans parler de sa petite surprise qui ne manquerait pas de donner plus de chaleur à ses nouveaux arrivants. L'homme parlait d'incompétence ? Si seulement il avait une idée de ce qui l'attendait...

Dixit la personne qui conduit à l’échafaud, pardon, à la justice impériale, des dizaines de personnes sous prétexte qu'elles ne crient pas assez fort "vive Fabius". Il secoua la tête de dépit devant l'incroyable manque de courtoisie de son interlocuteur. Mais pas seulement. Sachez, Trésorier, que l'on n'arrive pas à la place qui est la mienne en usant uniquement de la force brute. Force qui est d'ailleurs d'un manque flagrant de beauté et de génie.

Il y'a une dicton dans l'armée qui dit ceci. Traque ton adversaire, amène le sur ton terrain et fais lui perdre du temps. Retourne sa force et ses peurs contre lui. Et écrase le sans pitié, sans retenue et sans t'arrêter.

Observez l'endroit où vous êtes. Vous êtes chez nous.


Puis il indiqua qu'il n'acceptait aucune de ses conditions, c'était logique en même temps car lui même avait fait cela. Mais tout de même, balancer comme cela son avantage en expliquant, dans le détails qui plus est, son avantage numérique... C'était d'une puerilité sans nom. Et d'un amateurisme en plus... C'était certain, sur le champs de bataille il n'aurait pas tenu l'espace de trente secondes. Chaque homme avait son domaine de prédilection, et il était certain que la guerre n'était pas celui de ce vieillard sénile. C'était certain qu'il avait des soldats avec lui, mais deux cents ? Une pareille compagnie se serait fait entendre à des lieux à la ronde, même s'il s'agissait de rôdeur ce qui, en l’occurrence, ne devait pas être le cas. Sans compter que le recrutement d'autant de soldat eu été un coup faramineux pour une "simple" tournée de récolte... Mais dans ce cas on n'envoyait pas un ponte... Il y avait des questions qui ne trouverait pas de réponse maintenant semblait il.

Pendant qu'il finissait son petit discours, sans doute préparé à l'avance, le trentenaire sourit car dans ses paroles il y avait déjà de quoi se défendre. Mais il faisait durer le suspens encore un petit instant, ses hommes étaient au courant de ses possibilités puisqu'ils les mettaient toujours au fait des actions à mener. A ses côtés il y avait des hommes et des femmes qui n'avait plus rien à perdre à cause de cette maudite guerre. Certains même n'attendaient plus qu'une seule chose, la mort. Qu'elle soit leur ou pas.

Matis laissa sa lame quitter doucement le repos de son épaule et la fit tapoter contre son gantelet d'acier. Chacune des ses paroles étaient accentuées par le doux clapotis de son arme sur son armure.

Vous n'êtes pas soldat n'est ce pas ? Je sais bien que vous avez des hommes derrières, mais je vous en pris, je ne suis pas un bleu. Me faire croire qu'il y avait deux cents soldats près à sortir de ses buissons avec tout l'arsenal de l'Empire... C'est d'une crédibilité...

D'une main il attrapa une petite gourde en terre cuite et la montra à Ostiz en souriant.

Je vais vous montrer quelque chose qui va sans doute calmer vos ardeurs. Attrapez ! Et sentez. Il lança la petite gourde à son interlocuteur puis lui laissa le temps de sentir son contenu. Une fois ceci fait il reprit la parole.

J'imagine que vous n'avez jamais entendu parler du génie militaire non ? Sachez que ce qui se trouve actuellement dans cette gourde est un mélange d'huile, de résine de pin et d'autres produits. Vous voulez savoir ce qui arrive quand on se sert de ce genre de mélange ? Un indice. Approchez en une source de chaleur quelconque, disons comme ça, une flèche enflammée par exemple.

Je vois que vous commencez à comprendre. Pour information, il y a bien plus que le contenu de cette gourde sous vos pieds. En tout cas assez pour faire un sacré feu de joie.


Matis soupira rapidement avant de poursuivre.

Je vous l'avez dit cher Ostiz. Vous êtes ici chez nous, et si vous pensiez que nous allions vous attendre uniquement avec des lances et des gourdins je peux vous dire que vous vous foutiez le doigt dans l’œil.

Mais je ne suis pas un fou. Parlons tranquillement en privé, sans quoi je crains que la situation ne dérape et que le sang coule. Chose que nous ne voulons pas, n'est ce pas ?
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MessageSujet: Re: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeDim 13 Avr 2014 - 10:33

Crissolorio s'attendait bien à cette réaction de la part du capitaine quand celui-ci entendit parler des mercenaires, mais il n'avait pas encore expliciter le fait que ceux-ci étaient surtout là pour empêcher les loyalistes de capturer sa personne, et non pas pour attaquer les rebelles. Le capitaine des mercenaire lui avait bien dit que la zone serait sûrement truffé de piège, et qu'il devrait donc se montrer prudent si possible... Crissolorio l'avait écouté, et était partit devant avec un petit groupe de soldat pour éviter de faire un bien trop grand tapage...

Crissolorio avait prévu tout cela à vrai dire, et aussi le fait que le capitaine gagnerait en assurance au passage de quoi bien rire en fait car celui-ci se croyait maître tout puissant maintenant... Dans tous les cas il savait que quelqu'un qui gagnait en assurance était surtout moins prudent dans tous les cas donc plus prévisible...

Je ne cherche pas à vous convaincre capitaine à vrai dire je n'en ai vraiment rien à faire... Je n'ai pas envie de me fatiguer à vous expliquer pourquoi j'ai choisit d'être fidèle à Fabius Kohan. Car à la limite si je ne cherchais qu'a protéger ma famille je serai resté inspecteur, et n'aurait pas visé plus haut... Surtout que cela ne passerait pas très bien de dire qu'il était ambitieux, avare, et capable de tout pour le prestige de sa famille tant qu'il ne se salit pas trop les mains. En plus du fait qu'il était pacifiste, mais cela n'est qu'un détail. Vos hommes ont sans doute de la famille c'est humain après tout d'en avoir... Il le disait sur un ton cynique car c'était d'une évidence... Vous avez fait vôtre choix, et moi j'ai fait le mien, et sincèrement... Dit-il calmement. J'ai fais le bon choix selon moi, et je ne vais pas m'enquiquiner à vous dire pourquoi... Car ça n'a aucun intérêt de vous en parler. Finit-il dans un ton purement professionnel.

Puis le capîtaine continua avec ses sarcasmes encore, et toujours en croyant que cela choquerait, ou vexerait Crissolorio, mais celui-ci était surtout occuper à analyser la situation pour savoir comment en tirer parti, et pas à essayer de se mettre en colère pour des futilités.

Les traîtres ont eu ce qu'ils méritaient, et je ne vois pas en quoi leurs affaires vous intéressent. Je n'ai fait que mon devoir, et rien de plus. Tant que cela est fait, et bien fait il n'y a rien à redire tout simplement. Il se contenta d'observer en silence en voyant que le capitaine se dépitait du simple fait que Crissolorio n'avait pas prit de pincettes auparavant de pincettes. Je le sais très bien, et ce n'est pas par ce que j'essayai de vous faire croire que je pensai le contraire que je ne pensai pas cela... Après tout j'ai pu savoir combien l'empereur voulait mettre sur vôtre tête, et je peux vous dire que la somme offerte est un peu trop importante pour ne pas être considéré comme du pur gaspillage d'argent... Pas que vous n'êtes pas une épine dans le pied de son altesse, mais c'est à la limite si vous n'êtes pas la deuxième personne la plus recherchée de l'empire.... Matis avait l'air d'un rustre comme il disait, et était peut-être indélicat dans le domaine de la diplomatie, mais le trésorier se doutait bien que celui-ci avait plus d'un tour dans son sac du côté militaire. De plus le capitaine avait l'air rustre, mais il devait bien avoir quelque chose derrière, et le trésorier pensa même à l’éventualité que le capitaine aussi cache bien son jeu. Alors autant faire preuve de vigilance

Croyez vous que je suis venu ici à l'aveuglette comme une taupe creusant son tunnel? Je suis venu ici pour faire de la diplomatie sire Matis, et j'ai surtout la pensée que vos soldats feraient mieux de jouer aux cartes car ce n'est pas vraiment une occasion de rouiller sa lame.

Je vois bien que nous sommes chez vous ici, et c'est à la limite si vous n'avez pas planté des pots de fleurs pour le démontrer encore plus.

Le capitaine vit ensuite juste il n'y avait pas autant de mercenaire que ce que disait Crissolorio. A peine une dizaine à vrai dire avec quelques miliciens pour s'occuper d'autre chose. Néanmoins le trésorier n'avait pas besoin de le préciser, et puis une dizaine d'homme suffisait pour ce que Crissolorio comptait leurs faire faire. De plus les Alayens avaient un campement établis non loin si besoin... Et le rebelle le savait bien.

Il se contenta donc de ne pas répondre aux paroles de Matis qui précisa qu'il n'était pas dupe, et c'est à peine si le trésorier changea ne serait ce qu'un trait dans son expression en apprenant cette évidence. Néanmoins il était sûr qu'il n'était pas venu ici à l'aveuglette, et Falkire devait sans douter...

Il se contenta donc de rester silencieux, et il attrapa la gourde que lui envoyait le capitaine.

Il se contenta de renifler un peu la mixture avant de jeter la gourde quelques mètres sur le côté car il savait bien ce que voulait dire ce genre d'odeur de résine, et d'huile...

Je m'y attendais un peu comme vos archers qui doivent être embusqués sans doute en attendant un quelconque signal. N'est ce pas? Dit-il toujours avec une profonde froideur qui ne laissait pas transparaître la moindre idée sur son état d'esprit actuel.

Lorsque le capitaine parla du sacré contenu d'huile sur ses pieds Crissolorio se contenta de prendre une allumette, et d'allumer sa pipe.

Vôtre ne se répand pas n'importe où, et il y a quelque endroits où cela ne s'est pas bien mis à cause de la neige restante... Dit-il avant de jeter son allumette par terre, et oh surprise il ne se passa rien... C'était sans doute dû au fait que le trésorier s'était placé sur l'un des rares tas de neige qui n'avait pas encore fondu...

Une simple intuition... Dit-il tranquillement avant de prendre une bouffé de haschich de façon sereine puis de reprendre calmement.

Je m'attendait à a peu près tout. Justement vous m'auriez fait bien rire si vous aviez seulement pris des lances, et des gourdins. Malheureusement toute cette quincaillerie est bien inutile pour ce que nous allons faire après tout si cela se passe bien...

Oui parlons en privé seul à seul. Après tout il y a toujours une autre alternative, et la diplomatie par d'autres moyens ne devraient qu'être employé en dernier recours... Pour dire juste que la lutte n'était pas nécessaire de toute façon sauf si les négociations sont vraiment désastreuses.

Il se contenta de regarder Matis un bref instant avant de se diriger vers un endroit plus à l'écart. Il y avait une sorte de bloc de bois qui y était placé autour de deux tabouret... Sans doute une table où les rebelles jouaient aux gardes pendants leurs temps libres. Crissolorio se contenta de s'y asseoir, et d'y attendre le capitaine en fumant sa pipe. Lorsque celui-ci arriva le trésorier se contenta de dire calmement.

Voici ma deuxième proposition officier. Vous me donnez la liste des derniers collecteurs d'impôts corrompus dans les environs, et nous repartons tous deux de nôtre côté sans faire d'histoire. Il ne ce sera rien passé officiellement, et vous pourrez continuer vôtre petite rébellion comme vous le désirez pendant que moi j'irai m’enfermer dans la trésorerie de Gloria... De toute façon que vous m'aidiez où pas je finirai par les chopper donc cela ne vous coûte rien de ma faciliter un peu la tâche.

Il se doutait que la réponse avait peu de chance d'être positive, mais il n'était pas non plus facilement abattable, et lui aussi s'obstinerait à refuser toute les propositions du capitaine tant que celle-ci menaceraient sa carrière, ou sa mission actuelle.

Que pourrai je faire pour vous convaincre Falkire? Tant que cela n'est pas trop exigeant bien entendu...

Il réfléchissait bien à son but premier qui n'était pas forcément d'avoir cette liste, mais de faire en sorte que le rebelle lève le camp en fin de journée ce qui sera fort probable après son petit passage dans tous les cas... Maintenant il ne restait plus qu'a sortir d'ici indemne, et il aurait largement les moyens de finir cette mission au plus vite sans ce petit gêneur de Falkire. De plus il pourra être au chaud à Gloria plus tôt s'il n'y a pas de rebelle pour lui mettre des bâtons dans les roues...

D'ailleurs ces négociations sont aussi une diversion en faîte car à quelques dizaines de kilomètres de là les troupes loyaliste sont en train d'effectuer une opération d'un autre genre que les affaires monétaire, et sans les rebelles de Matis dans les pattes (ce sont les seules dans les environs). Cette opération secrète réussira certainement d'ailleurs elle n'avait aucune chance de rater. Les troupes loyalistes avaient déjà depuis hier arrêtés nombre des informateurs des rebelles dans la région, et la petite diversion de Crissolorio permettrait d'arrêter les derniers sans aucun mal ce qui devrait aider à affaiblir la présence rebelle dans les parages...

D'ailleurs Matis ne savait même pas qu'il y avait une opération comme celle-ci, et seul Crissolorio, l'empereur peut-être, et un capitaine loyaliste le savait. Le trésorier était surtout là pour faire poireauter la capitaine pour ce que celui laisse ses soldats inactifs. Et quoi de mieux pour distraire l'attention que d'envoyer un grand ponte ici? Autant dire que le capitaine Vilnis avait intérêt à ce que Crissolorio s'en sorte sinon l'empereur le prendrait très mal que Vilnis ait demandé au trésorier de jouer aux appâts pour espérer une médaille...

(hrp : Le capitaine ne peut as être au courant de cela, mais Crissolorio pourrait encore lui avouer cela même si il y a peu de chance que ce soit avant la fin du rp Razz .)
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MessageSujet: Re: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeDim 13 Avr 2014 - 14:55

Certes la neige était bien présente, mais il n'en restait pas moins que son petit piège fonctionnerait quand et si il en avait besoin. Quoi qu'en pense le fonctionnaire, il était bel et bien dans son piège et c'était tant mieux pour lui. Mais ce simili de négociation ne servait qu'à une chose, donner les cartes nécessaire pour la véritable négociation qui allait s'en suivre. Le problème était le suivant, les rebelles ne pouvaient pas rester statique longtemps, c'était suicidaire de leur part, et Matis savait que des Alayiens étaient non loin. Sans compter qu'il devait aussi y avoir des unités de loyalistes, bref ils étaient en infériorité numérique si tous les acteurs de la pièce faisaient leurs entrées simultanément. Chose dont doutait fortement Matis, car il avait vu Ostiz tiquer quant il lui avait prouvé l'impossibilité de la présence de deux cents gus dans les buissons.

Il parla encore de ses choix, mais Matis ne répondit pas à ce sujet, pour lui c'était clôt. Il n'y avait rien à ajouter au fait qu'il préférait la simplicité et la lâcheté plutôt que l'honneur et la lutte, mais ça c'était une toute autre question. Après tout, chacun devait faire ses choix dans ses temps troublés, l'important était de rester en phase avec ceux ci, était ce le cas du fonctionnaire ? Oui sans doute. Aussi que pouvait il lui dire d'autre ? Rien. Chaque homme et femme était libre de ses choix, même si ceux ci n'étaient pas nimbé de pureté et d'honneur. Cela simplifiait le travail des autres quant ils se battaient, car cette situation ne pouvait mener qu'à la guerre et à la mort. Que ce fonctionnaire profite bien de sa place à Gloria, car le capitaine savait parfaitement que sous peu il n'y serait plus le bienvenu. Pour le moment ils poussaient leurs avantages en traquant et éliminant les ennemis de la liberté et de la justice. Mais chaque nuit à sa fin, et cette fin serait bientôt là. Matis l'appelait de ses vœux.

L'avantage était qu'il avait affaire à quelqu'un de pas stupide et de pas trop borné, cela offrait la possibilité de discuter rapidement et de pouvoir obtenir rapidement une sortie de crise. Pour le moment ce qui occupait ses pensées c'était de faire sortir ses gars de ce piège qui pouvait se refermer contre eux. Dans le pire des cas, et si vraiment il n'avait pas le choix, alors il prendrait le fonctionnaire en otage... Mais ce n'était pas quelque chose que le trentenaire aimait faire, ce n'était pas quelque chose qui allait de paire avec son travail et sa vocation quoi qu'en dise certain. Il n'était pas un vulgaire brigand car bien que révolutionnaire dans l'âme, il restait homme de bien. Il le savait. Chacun de ses actes n'avaient pour but que d'assurer l'ascendant de l'Empire et la survie des siens tout en cohabitant du mieux possible avec les autres races.

Mais c'était des hommes comme Fabius qui ruinaient les espoirs des gens honnêtes et travailleurs. Des gens comme lui qui conduisaient des armées à la mort, qui asservissaient tout un chacun dans le seul but de grappiller la moindre once de pouvoir. Il y avait des gens comme le fonctionnaire qui se trouvait au milieu de tout cela, qui servait sans partager les idées, mais qui de part ce service rendu se rendait coupable des crimes de leurs maîtres. Ils ne voulaient pas changer et s'adapter, ils ne cherchaient pas à défendre les justes causes. Tout ce qu'ils voulaient c'étaient rentrer chez eux le soir, embrasser leurs petites femmes, manger et rester au chaud. Rien ne devait venir changer ce petit train train quotidien si difficilement mit en place après des années de luttes. Mais l'on ne pouvait pas gouverner longtemps ainsi. La peur était peur être une bonne arme, mais il viendrait un jour où elle n'aurait plus aucun effet sur la population.

L'homme s'assit et se mit à faire une seconde proposition. Elle était bien entendu non acceptable, et de toute façon même s'il avait eu ces informations, jamais il ne les aurait donnés. La vie de ces gens était en jeu, l'avenir de la rébellion l'était tout autant. De toute façon le cloisonnement des informations permettaient à Matis de ne savoir que ce dont il avait réellement besoin. Et il n'avait pas besoin de savoir la liste des collecteurs qui les aidaient pour faire son travail. Lui s'occupait des nobles et des notables qui aidaient un peu trop les Alayiens.

Vous savez bien que je ne puis vous donner ces informations. Même si je les connaissais, je ne le ferais pas. Question de principe et d'honneur. Les vampires n'ont pas réussit à m'arracher la moindre information pendant la guerre, alors un trésorier. Sauf votre respect, votre place n'est pas ici, vous êtes un fonctionnaire de bureau, pas un homme de terrain. Alors ma question est, pourquoi le grand Fabius à envoyé ici son monsieur portefeuille.


Comme il le sentait depuis qu'il avait eu vent de la présence du ponte ici, il doutait de pas mal de chose. Les informations étaient correctes, mais ceci pouvait tout aussi bien être une diversion ou un piège. Il voulait en savoir plus et poussa donc ses questions.

Mon travail consiste à m'occuper des gens comme vous, des notables qui aident un peu trop les Alayiens dans la conversion forcé des nôtres. Vous n'avez pas idée des horreurs dont vos amis sont capable, mais j'imagine que tant que les vôtres sont en sécurité vous vous en foutez royalement non ?

Mis à part le côté moral de l'affaire, sachez que je comprend votre choix. Pas la peine de revenir dessus. Mais sachez encore une fois, que bien que vous ne cautionnez pas les actes de vos chefs, vous êtes coupable des mêmes crimes qu'eux. Car vous laissez faire cela.

La seule offre que je peux vous faire maintenant, sans qu'aucun d'entre nous ne perde la face c'est cella là. Pourquoi l'Empereur vous envoi ici ? Ne me faite pas croire qu'il enverrait son trésorier personnel pour s'occuper de quelques collecteurs récalcitrant.

Il y a quelque chose de bien plus gros qui se joue ici. Et vous êtes la diversion. Je me trompe ?

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MessageSujet: Re: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeDim 13 Avr 2014 - 19:20

Le capitaine devait forcément savoir qu'il possédait l'avantage sur le plan tactique, mais seulement s'il restait sur cette clairière, et ne prenait pas de trop grand risque comme s'en prendre au trésorier ce qui risquerait surtout de lui amener plus de problèmes que le capitaine rebelle n'en voudrait. Crissolorio était donc lui aussi assez confiant même s'il savait qu'il ne valait mieux pas en venir en main ce qu'il ne prévoyait pas du tout de toute façon car les mots lui suffiraient bien pour s'en sortir vivant. De plus le capitaine était assez prudent pour ne pas choisir immédiatement l'option baston ce qui était de bon augure pour lui, et le grand trésorier qui du coup resterait sur sa lancée initiale...

Crissolorio était plutôt satisfait que la capitaine ne veuille pas poursuivre sur le sujet des choix car c'était bien inutile de toute façon dans la situation présente. De plus le trésorier n'avait pas envie de se justifier plus en profondeur, et c'était tout aussi bien que chacun reste sur ses acquis tant que les deux camps savaient qu'il fallait aller à l'essentiel? Les négociations. Car tout le monde le sait bien les faux semblants sont d'un agaçants au bout d'un moment, et ceux-ci ne servaient que comme moyen de détourner un sujet de conversation vers les négociations, et non pour parler de sa vie car cela ne fera pas avancer le capitaine, ou le trésorier dans leurs missions respectives dans tous les cas.

Il avait déjà un plan qui se formait dans sa tête, et il savait que Matis aussi avait prévu un plan pour ces négociations sinon celui-ci ne se montrerait pas aussi confiant après tout. D'ailleurs le capitaine devait aussi avoir un plan B, et une porte de sortie dans l'urgence si la situation l’exigeait. Crissolorio n'est pas dupe, et il se doute bien que Falkire aussi sait se montrer assez prévoyant ce qui n'est pas du luxe d'ailleurs. Ne dit-on pas que prudence est mère de sûreté? En tout cas pour avoir su survivre aussi longtemps Matis doit être bouffi de la vigilance du bonne officier, et de plus vu qu'il est rebelle le capitaine ne doit sans doute sa survie qu'a une prudence bien taillée. Mais Crissolorio aussi sait se montrer prudent, et il sait bien qu'il a intérêt à ne pas être trop brusque s'il ne veut pas trop agité ce bon "petit soldat".

Il savait aussi que Matis était du genre à défendre ses idéaux jusqu'au bout, et des idéaux qui faisaient que lui, et le grand trésorier sont dans des camps opposés. Néanmoins l'on ne pouvait pas douter du fait que le capitaine devait lui aussi être persévérant, et le trésorier était sûr que cela serait sans doute un beau duel entre deux têtes de mule... Néanmoins il savait que la patience y jouerait aussi un rôle primordial, et il y avait peu de chance que l'officier soit aussi patient que le vieux fonctionnaire qui prendrait sans doute tout son temps s'il le fallait pour obtenir ce qu'il voulait. Après tout qui ne tente rien n'a rien, et il faut savoir attendre pour venir à point car si l'on se précipite l'on risque surtout d'arriver trop tôt pour pouvoir chopper convenablement l’opportunité quand elle se présente.

Bien entendu le capitaine ne tarda pas à refuser la seconde proposition de Crissolorio. Sans doute qu'il ne pouvait pas, et ne voulait pas trahir les collecteurs rebelles. Le trésorier ne put s'empêcher un court instant d'admirer la façon efficace dont avait était organisée la rébellion. Après tout le capitaine ne savait que ce qui lui était nécessaire pour accomplir sa tâche, et ainsi si ce dernier venait à se faire capturer il ne pourrait pas apprendre grand choses de compromettant aux autorités impériales. Donc une façon comme une autre de couvrir ses arrière pour le régicide, et surtout une bonne façon de gérer ses effectifs pour éviter que le faiblesse éventuels de ces derniers ne viennent compromettre la révolte de façon trop irréversibles.

En résumé la seule chose qu'il pu apprendre du capitaine lorsque celui-ci lui répondit c'est qu'il ne pourrait pas tirer grand chose d'utile de Falkire, et qu'il valait donc mieux se concentrer sur autre chose si possible pour ne pas consacrer trop d'efforts à quelque chose d'inutile.

Les vampires sont des êtres bien fourbes, et je dois avouer que moi aussi ait pu goûter à leurs bon "soins", et je ne suis absolument pas prêt de retenté si possible... Dit-il d'un ton assez pensif comme s'il se rappelait de quelque chose de bien peu agréable.

Si vous voulez savoir pourquoi sa majesté m'a envoyé ici, et bien disons que ce ne serait pas très malin de ma part de le dire. Néanmoins c'est vrai je préférerai mille fois compter les piécettes royales une par une que d'être ici en plein hiver. Et plus vite j'en aurai finit, et plus vite je pourrai me reposer un peu...

Il savait que Falkire se doutait de quelque chose, et de toute façon même si le capitaine l'apprenait maintenant il ne pourrait pas sauver grand chose. De plus Crissolorio pouvait toujours se contenter de donner quelques réponses obscures pour convaincre Matis de lui proposer un marché intéressant en échange de ces informations... Après tout il n'y avait aucun mal à cela, et le sang des marchands coulait bien dans le sang du trésorier qui savait sentir les "bonnes affaires" quand elles se présentaient.

Conversion forcée? Pour tout dire je n'ai aucune envie de déranger de braves gens avec ces affaires de culte, et l'empereur avait ordonné à ces fanatiques de laisser une certaine liberté de culte. Après ce n'est pas à moi de m'occuper de cela malheureusement, mais néanmoins je dois avouer que vous n'avez pas tort là dessus...

Tout homme doit savoir ce salir les mains pour arriver à son but mon jeune ami, et vous seriez étonné de tout le mal que l'on peut causer sans le vouloir ni même le savoir. Dit-il comme s'il parlait de philosophie avant de reprendre.

Vous avez en partie raison, mais dans tous les cas il est un peu tard pour me demander cela... Vous perdez juste vôtre temps Matis. Sachez juste que la capitaine Vilnis vous passe le bonjour. Il dit cela de façon très officielle, et il reprit ensuite plus calmement...

Un conseil d'ami capitaine. Vous feriez mieux aujourd'hui de partir d'ici sans faire d'histoire car la région risque bientôt d'être bien trop dangereuse pour vous pendant un petit moment, et je pense qu'il vaut mieux que vous vous éclipsiez au plus vite pour la sécurité de vos hommes... A la limite vous pourriez revenir plus tard quand tout sera plus calme pour continuer vos petites affaires de façons plus prudentes...

Néanmoins il savait que Falkire ne suivrait pas ce sage conseil...
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MessageSujet: Re: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeMer 16 Avr 2014 - 20:32

Plus il l'écoutait parler, plus il avait envie d'en finir rapidement, mais ce ne serait pas faire preuve de diplomatie. Heureusement pour lui, il n'était pas payer à faire de la diplomatie, il laissait les autres se charger de ce détail, néanmoins il savait qu'une partie des paroles de sont interlocuteur était vraie. Mais comment lui dire ? Il n'était pas question de laisser ce fonctionnaire avoir raison et comprendre cela. Ne serait ce que pour le moral des troupes et le siens, merde quoi ! Ils étaient ennemis après tout, alors pourquoi lui faire des cadeaux ? Sa propre vie n'était pas un cadeau, alors pourquoi le laisser aux autres ?

L'homme parlait comme s'il était philosophe à ses heures perdues. C'était un point qu'il avait sut apprécié étant jeune mais qui résonnait maintenant d'une toute autre manière à ses oreilles. Comment pouvait il parler de ne pas se mêler des affaires de culte quant cela touchait ses propres concitoyens ? N'avait il donc plus aucune once d'humanité ? Le mercantilisme qui semblait habiter son coeur avait il prit le dessus sur sa nature humaine ? Après tout pourquoi pas, il n'y avait qu'à voir ce qu'il se passait à Gloria ses derniers temps pour se rendre compte de la décadence dans laquelle se vautrait le nouveau gouvernement. Elle était déjà pas mal avancée pendant l'ancien régime, mais là on touchait le fond. Littéralement parfois.

Les gens se battaient pour acquérir la moindre petite miette de pouvoir que l'Empereur, ses nouveaux alliés et leurs sbires voulaient bien céder. Les jeunes courtisanes et courtisans accouraient de tout l'Empire pour se mettre dans la poche, ou dans le lit suivant les cas, sinon l'Empereur mais au moins son nouveau cercle d'amis. Des gens qui défendaient bec et ongle leur indépendance et la lutte contre les Alayiens et vampires mais qui s'étaient rendus à la première occasion. Et c'était pour ses gens là qu'il fallait mourir? C'était pour des gens qui étaient soit disant du même niveau social que lui, mais qui n'avaient de noble que le nom ? Ces vautours et corbeaux, il n'y en avait pas un seul pour sauver les autres. Il en était aigri, il en était dégoutté à jamais. Cette politique du toujours plus et de la fuite en avant le faisait vomir car elle oubliait consciemment les sacrifices accomplis pour en arriver là. Mais dans ce cas, que proposait l'Empereur que lui même défendait ? De ne rien changer à part la tête couronnée ? Bouter les envahisseurs hors de leurs terres légitimes ? De faire la paix avec les vampires ? Et le reste ? Qu'en était il de la place des femmes dans la société ? Qu'en était il des privilèges de la noblesse et de l'oppression du peuple par une caste minoritaire ? La guerre lui avait fait comprendre une chose qu'il savait déjà depuis longtemps. Dans le sang et la boue, tous étaient égaux devant la mort et donc dans la vie. Il n'y avait pas de noblesse qui tenait face à l'acier et à la magie. Il n'avait pas de droit de naissance qui faisait la différence devant la puissance d'une flèche ou la sauvagerie d'une charge de cavalerie. Alors que faire dans ce cas ? Devait il encore se battre pour cela ?

Oui, mille fois oui. Mettre à mal Fabius puis le tuer. Abattre l'ensemble de sa caste et de sa famille. Tous autant qu'ils étaient, il n'y aurait aucune pitié de ce côté là car tous ceux qui avaient fauté rendraient des comptes. Certes les chefs payeront plus, mais aucun sbire n'y échapperait.

Ostiz était de cela. Et comme les autres, même si ce n'était pas immédiat, il payerait de son sang sa participation à ce sabordage en règle de l'Empire.

Vous savez bien que cela ne durera pas éternellement n'est ce pas ? Vous venez de pénétrer dans le cercle très fermé des meneurs de ce sabordage. Mes félicitations à vous Trésorier. Votre famille, bien que bourgeoise, pourra rentrer dans l'histoire, acquérir du pouvoir. Votre travail donnera un sens à la vie de vos enfants, de votre femme et de vos petits enfants. C'est... Touchant, de savoir qu'ils savent sur qui se reposer.
Il voulait savoir ce qu'il pouvait tirer de l'homme en touchant cette corde sensible qu'était la famille. Il n'y avait, sur cette terre, aucun être capable de ne rien faire quand sa famille était menacée.

Votre fils est dans l'armée n'est ce pas ? Un loyaliste à ce que vous me dites en plus. Bientôt nous nous affronterons sans doute sur le terrain, une embuscade dans un bois sombre, une flèche mal placé.... Ca peut faire des dégâts une flèche savez vous ? Ou alors une morsure de vampire. Quand j'étais dans leurs camps je les ai vu sucer jusqu'à la moelle le sang de leurs victimes... Une carotide est si vite tranchée que je me demande combien de temps il tiendrait avant d'y rester.

Et votre fille ? Qui sait quels assassins misérables pourraient s'en prendre à elle une fois la nuit venu. Que ce soit des nobles inquiet de votre pouvoir, des bourgeois jaloux de votre monté en puissance, ou des rebelles pour diverses raisons. Ne parlons même pas de vous, rien ne garantie ici le fait que vous vous en sortiez en vie. C'est le cas pour moi aussi me diriez vous, mais moi je le sais et j'ai déjà fais mon deuil il y a treize ans. Qu'en est il de vous ?


Il se pencha en avant pour poursuivre.

Ne vous méprenez pas Ostiz, je vous aime bien vous savez, pour la simple et bonne raison que vous me semble un homme intègre et foncièrement honnête. Je vous respecte pour cela. Aussi sachez que je ne menace nullement votre famille, et si j'ai la possibilité de ne pas les tuer sans que cela me détourne de ma mission ou la menace, alors je le ferais.

Mais sachez que pas tous n'agirons comme moi. Un bon nombre de vampire cri vengeance pour la traîtrise de Fabius, et on ne peut pas dire que leur prince calme le jeux.


Il laissa ces paroles s’imprégner dans l'esprit de son interlocuteur et celui ci envoya le bonjour d'une personne que Matis connaissait très bien. Un de ces officiers que Matis avait appris à détester, tant pour ses techniques de combat que pour sa morale légèrement douteuse. A dire vrai ce que disait le fonctionnaire à son propos ne l'étonnait guère car cet homme était toujours des coups douteux... Et la fin de la phrase du fonctionnaire fini de convaincre Matis que la mission devait être annulée. Tant pis pour les ordres, il n'était pas question de risquer la vie de ses soldats pour cela. Mais une petite escapade loin de l'antre des rebelles s'imposait, une filature était si facile à mettre en place...

Vilnis... Je me disais bien que cette ordure s'en sortirais. Au dernière nouvelle il fuyait la queue entre les jambes devant Gloria pendant que moi et mes gars on couvrait sa fuite. Elle est bien la gloire et l'honneur de cette armée impériale. Entre nous, cet homme n'est pas un vrai officier, c'est un lèche botte qui à force de bouffer du cuir à réussi à se hisser là où il est.

Mais le connaissant comme je le connais il n'est pas venu seul, donc quelque chose de gros en place ici. Il est donc temps pour moi de partir.


Matis siffla un coup rapide et sec. Sans même regarder ses hommes il sut immédiatement qu'ils préparaient déjà à se replier en couvrant leurs arrières. Il observa le fonctionnaire une dernière fois avant de partir.

Un mot à ajouter trésorier ? Vous n'aurez pas tout les jours un capitaine de la rébellion pour vous tenir compagnie. Et je sais à quel point les Alayiens manquent de conversations...
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MessageSujet: Re: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeJeu 17 Avr 2014 - 18:51

Il n'était vraiment pas difficile de deviner que ces petites négociations sont tout sauf "plaisantes" pour le capitaine Matis. Non pas que celui-ci le faisait transparaître par son expression, mais simplement qu'un homme d'action, et un militaire comme Falkire ne devait pas vraiment grandement apprécier les discussions diplomatiques avec un ennemi qui plus est... Crissolorio quand à lui contrairement au capitaine abordait tout cela avec le grand professionnalisme qui le caractérise si bien. D'ailleurs Matis aurait sans doute à apprendre de la part du vieil homme, et peut-être que le trésorier aurait lui aussi à apprendre de Matis qui sait... Dans tous les cas les deux hommes étaient en trop de donner leurs points de vue respectifs sans véritable intérêt pour les négociations, mais bon autant aller jusqu'au bout pour ne pas froisser le capitaine sans vraie raison.

Peut-être que Falkire ne comprenait pas le point du vue de Crissolorio par rapport au culte des Alayiens, mais pour tout dire le vieil homme ne lui disait pas vraiment tout car on ne dit pas tout même à une pierre. Surtout qu'il serait bien inutile de faire part de son véritable point de vue à ce sujet au capitaine car ce dernier pourrait essayer d'en tirer parti... Non autant continuer à lui cacher la totale vérité là-dessus. De plus n'était-il pas avantageux de paraître étonnamment froid, et dépourvu de tout sentiment à un ennemi? Oui cela était toujours un avantage car comme cela l'ennemi ne vous comprend pas, et quelqu'un qui ne comprend pas son adversaire part déjà avec un énorme désavantage... Tandis que Crissolorio lui commençait à bien comprendre la capitaine, et cela se révélerait sans doute d'une formidable utilité un jour...

De plus le capitaine n'était à vrai dire pour le moment qu'un simple obstacle sur la route de Crissolorio, et même si ce dernier tâcherait de ne pas sous-estimer Matis à l'avenir car cela serait imprudent... Il savait pour le moment qu'il n'avait pas grand chose à craindre de ce dernier... Non pour les moments ses véritables adversaires ne sont pas les rebelles, mais surtout les nobles de la cour de Gloria, et toutes les autres personnes qui se mettent entre lui, et son but. Néanmoins ces adversaires n'aspiraient pas encore à sa chute car il n'était pas encore vraiment considéré comme un ennemi dangereux, et les courtisans préféraient le voir juste congédié de ses fonctions au risques de risquer la colère de l'empereur s'ils allaient trop loin... Crissolorio dans tous les cas n'est pas dupe, et il sait parfaitement comment il devra faire pour consolider sa position dans la cour de l'empereur, et aussi comment faire en sorte de donner plus de prestige à son nom. Ensuite il pourra commencer à essayer d'atteindre ses autre buts qui eux sont d'une toute autre nature. Dans tous les cas le nom de Crissolorio Ostiz restera gravé dans l'histoire de l'Empire, et d'Armanda, et ce n'est que le commencement...

De toute façon qui vivra verra, et Crissolorio vivra sans doute encore un bon petit moment avant de s'éteindre comme n'importe qui. Car après tout la mort est une fatalité pour n'importe qui, mais en elle-même elle est sorte de commencement, et non de fin. De plus ce n'est pas que pour lui qu'il fait tout cela, mais aussi pour sa famille, et sa nation, et tant que les deux perdureront, et prospérerons il pourra s'estimer satisfait de sa tâche.

De plus le plus dur avait déjà été fait, et le reste n'était que bricole. Une telle ascension sociale ne se fait pas en un claquement de doigt après tout, mais il fallait encore prouver que l'on le méritait. Dans tous les ça sil avait déjà tout prévu, et il savait quel plan il faudrait suivre pour réussir. Le reste c'est l'avenir qui le décidera...

Matis par contre lui était prompt à tuer pour accomplir sa tâche, et Crissolorio était sûr que le capitaine n'hésiterait pas à faire couler son sang un jour... Qu'il essaye ce n'est pas vraiment le genre de chose que pourra faire le capitaine car ce n'est pas lui qui emportera le trésorier dans la tombe. Après tout ce n'est pas le destin de Crissolorio de mourir d'une telle manière...

Crissolorio se contenta d'esquisser une sorte de sourire aux paroles de Matis qui se dissipa aussitôt. Un sourire qui n'avait sûrement pas été prévu par le capitaine, et suivit par ces simples paroles formulées sur un ton d'un calme absolu.

Où voulez vous en venir mon cher Matis? Je sais quand quelqu'un essaie de jouer les sarcastiques...

Le reste ensuite tomba comme un couperet. Des paroles fataliste venant de la part du capitaine qui pensait sans doute atteindre Crissolorio en menaçant en sous-entendu les êtres qui lui sont le plus cher... Il fallait avouer que Falkire était assez malin en faisant cela, mais dommage qu'il ne soit pas tombé sur le bon interlocuteur car il en fallait plus pour ébranler le Grand Trésorier qui avait vu pire de toute façon, et surtout entendu pire. Comme il le confirma son ton réfléchit, et surtout pas moins calme qu'auparavant malgré ce qui venait d'être dit...

Matis, Matis, Matis.... Je dois dire que cette façon de vouloir me faire peur, ou me choquer ait tout a faîte charmante voir presque touchante, mais croyez-vous qu'un homme comme moi n'a pas déjà prévu, et entendu ce genre de chose? Ne vous inquiétez pas les miens ne risquent pas de mourir, et puis de toute façon je ne vais pas non plus vous mettre au courant de mes projets... Dans tous les cas sachez juste qu'il faudra plus que ce que vous mettes en avant pour me tuer, et de toute façon je suis un vieil homme qui n'a plus vraiment grand chose à perdre. N'essayer donc pas de me convaincre avec vos jolies discours sentimentalistes, et voyez tout de façon plus pragmatique c'est un conseil... Sachez juste que les gens comme moi trouvent toujours un moyen pour s'en sortir. Même si bien entendu je vous suis gré de vous en inquiétez... Fit-il sur un ton qui était assez marqué par l'ironie car le capitaine ne devait sans doute pas du tout être aussi "bienveillant" à son égard que ce dernier le disait...

Il fit ensuite de même que Matis en se penchant en avant, et il répondit sur un ton tout a fait calculateur à la remarque qui s'ensuivit.

Sachez que moi aussi je vous apprécie bien capitaine Falkire. Je vous trouve assez droit, et courageux cela me rappelle d'une certaine façon mon militaire de fils. Néanmoins je ne pourrai malheureusement rien faire pour vous sauver si jamais l'empereur met la main sur vôtre téméraire personne, mais dans tous les cas je vous souhaite que ce ne soit pas le cas. Néanmoins je suis sûr que nôtre prochaine rencontre sera encore moins propre à "d'amicales" retrouvailles... Mais je vous prédis que ce ne sera pas vous qui ferai couler mon sang su quelqu'un viendrait à le faire. Paroles d'hérisson, et l'intuition de Crissolorio lui disait déjà que Matis ne serait sûrement pas son improbable meurtrier de toute façon...

Les vampires ne pensent pas forcément à moi quand ils veulent la mort de quelqu'un d'important dans l'Empire. De plus il ne sera pas si dur de me remplacer autant dire que cela a peu d'intérêt de m’assassiner pour eux même si c'est une éventualité sue je n'ignore pas...

Puis ensuite le capitaine ne semblait pas être ravi de savoir que son vieil "ami" Vilnis était entré en jeu, et que ce dernier avait échafaudé un sale coup. Autant dire que c'était beau à voir, et que la simple évocation de ce nom avait suffit à convaincre Falkire de s'en aller.

Je ne suis pas bien placé pour juger un militaire même si vous devez avoir raison d'une certaine façon à propos de Vilnis. Néanmoins vous faîtes bien de partir tant qu'il est encore temps...

Quand Matis se prépara à partir Crissolorio se contenta de se relever pour aller faire de même, mais quand le capiainte lui parla une dernière fois le trésorier se contenta de lui répondre calmement.

Les hommes sont maîtres de leurs propres destin, et nous verrons bien où nous mènera le nôtre capitaine... Adieu. Dit-il avant de partir de son côté car lui aussi n'avait pas vraiment le désir de rester trop longtemps dans les environs...

hrp : C'est la conclu ::p: ?
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MessageSujet: Re: Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Un plan qui ne se déroule absolument pas exactement comme prévu (pv Matis) [TERMINE] Icon_minitimeLun 21 Avr 2014 - 18:01

L'homme n'avait décidément rien comprit au discours du capitaine, mais ce n'était pas grave. C'était le cas de tous fonctionnaires bien placés et un peu trop sûr d'eux. Tant pis pour lui et sa famille, car ce qu'il avait prédit ne manquerait pas d'arriver, ça il en était certains. Et ce jour là il n'aurait aucun mal à lui dire qu'il l'avait prévenu même s'il n'y prendrait aucun plaisir. Il n'était pas du genre à se réjouir de la souffrance d’autrui, cela lui faisait de la peine qu'il se comporte ainsi. Mais il ne voulait pas lui répondre, ne pas lui donner raison c'était gagner cette bataille et un jour il viendrait lui même mettre fin à la guerre. Si le sang devait couler il coulera, il était prêt à cela, mais lui ? L'était il réellement ? Se serait drôle de savoir, même s'il connaissait déjà la réponse à cette question.

Il se leva de son siège sans se brusquer, il était encore chez lui sur ces terres, il n'abandonnerait pas la terre aussi facilement à l'ennemi. Mais il s'approcha du fonctionnaire, sans violence, sans mouvement brusque et il posa sa lourde main sur l'épaule du vieillard qui fit ce qu'il pu pour supporter son poids. Doucement il se pencha vers lui pour lui expliquer sa façon de voir le monde et le prévenir. Le prévenir que l'aube serait rouge du sang des vaincus et qu'il n'y aura pas de paix tant que Fabius sera sur le trône ni que les Alayiens seront toujours sur les terres impériales.

Sachez une chose Ostiz, ce que je vous ais dit se passera irrémédiablement. Vous ne pourrez rien faire contre la marée qui s'abattra contre votre faction et votre famille. Si vous ne vous entre-tuez pas de vous même pour grappiller la moindre once de pouvoir que Fabius voudra bien vous lâcher, ce sera nous qui nous occuperons de vous. Le nettoyage à déjà commencé vous savez, pour le moment on s'occupe des gens de votre espèces dans les coins isolés, mais nous commençons déjà à entrer dans les villes. Peut être qu'un jour je vous ferais parvenir la tête d'un traître, non ? Et comment réagirez vous le jour où se sera votre fils qui en perdra la tête ?

Il lâcha l'homme et reprit sa place auprès de ses hommes et les observa un instant. Tous avaient prit le parti de la rébellion, chacun avait perdu quelque chose ou quelqu'un, d'autre même n'avait plus rien à perdre. L'empire ne pourrait pas arrêter des gens comme ses soldats très longtemps. C'est quand on n'a plus rien à perdre qu'on devient le plus dangereux, et ça, l'Empereur Fabius allait l'apprendre à ses dépends. La guerre allait prendre une tournure que personne n'aurait cru possible il y a un moment déjà, mais il n'avait plus le choix maintenant. Ils avaient essayé de résoudre cela par les mots. Les diplomates avaient échoués, les épées et le sang allaient maintenant parler.

Alors qu'il se retourner pour suivre ses hommes il apostropha une dernière fois Ostiz.

Nous nous reverrons Ostiz, ça vous pouvez compter dessus. Mais ce jour là je ne serais pas aussi gentil. Préparez vous à la guerre, parce qu'elle arrive et que rien ne pourra vous permettre d'en sortir indemne. Rien ni personne ne vous sauvera quand le jugement viendra.

Il mit fin à cette représentation mélodramatique et disparu dans les bois avec ses rebelles. La guerre continuait même si une bataille venait d'être perdue, et bien d'autres allaient être gagnées. C'était pour cela qu'il s'était engagé, pour gagner des batailles et renverser un pouvoir despotique.
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