La boutique était, une petite maison de trois étages en comptant le sous-sol. Au sous-sol se trouvait la partie cuisine et chambre froide, au premier se situe la boutique et au deuxième la maison de ses parents. Les murs du premier étage sont blancs et le sol est fait de planche de bois. Lors que les gens rentrent dans la boutique, ils peuvent soit aller à la droite où il y a le pain, soit à gauche où se trouver la viande. Si nous allons à droite, nous pouvons voir un présentoir de deux étages avec les différents pains et du côté le plus près du centre de la pièce, se trouve les Viennoises. Le présentoir et en diagonale avec le mur, car derrière se trouve l’escalier pour aller au sous-sol. Au centre fond de la pièce se trouver un bureau avec la caisse et des morceaux de pain a déguster pour découvrir les nouvelles variétés de pain. Au centre centre de la pièce, se trouver une table avec plusieurs paniers remplis de baguettes de pain de différentes sortes. Sur le dernier comptoir en diagonale se trouvent les saucisses et terrines faites par le père de Marie-Lys.

Lys était arrivée à la boutique vers minuit pour faire le pain. Lys portait une jupe longue noir avec un corset de la même couleur. Pardessus ses vêtement se trouvait un tablier pour protégé ses habits de la farine. Ses cheveux étaient attacher en queue de cheval haute. Son violon se trouvait sur une chaise, en compagnie de Moka3, son chat. La jeune humaine avait commencer à mélanger les ingrédients pour faire le pain. Ses premiers pain étaient déjà pret pour être mit au fourneau... alors elle les placa dans le four chaud. Elle continua de faire ses mélange tout en fredonnant "Concerto pour deux voix". Elle avait cette mélodie de prit dans la tête depuis quatres jours.... et cela commencait à la rendre folle.

Présentement, Lys avait de la farine sur la joue droite, ainsi que partout sur la tablier. Ses mains étaient dans la pate molle pour la pétrire afin d'en faire une belle miche de pain. Lys était dos à une petite fenetre qui permettait de voir l'arrière de la cours.

(Je sais c'est crout, mais je voulait te laisse la place pour arriver et je fini l'autre topic demain.... je debout)

La journée avait décidément mal commencé pour Luna. Tout d'abord, elle s'était fait crier dessus par le propriétaire d'une écurie d'Aldaria. Tout ça parce qu'elle avait profité d'un enclos vide et d'un toit temporaire pour dormir tranquillement. Ce n'était quand même pas une raison d'être aussi agressif envers elle, non? Elle n'avait dérangé personne pourtant... Mais le regard en furie de l'homme et ce dernier brandissant férocement un licou l'incita à prendre ses jambes à son cou et à se pousser le plus rapidement possible. Elle n'avait aucunement l'envie d'expliquer sa situation et le palefrenier n'était certainement pas réceptif à toutes discussions.

Étant partie sans demander son reste, elle en avait oublié sa gourde d'eau sur le foin. C'est lorsqu'elle s'arrêta de courir et qu'elle voulut prendre une gorgée d'eau qu'elle s'en rendit compte. Mais là, il était hors de question de retourner sur ses pas... Hors de question d'affronter cet être aux envies sanguinaires. Qui sait ce qu'il lui aurait fait si elle était restée une minute de plus? Certes, ses pensées étaient probablement exagérées, mais n'empêche qu'elle n'avait pas envie d'y retourner et ainsi, elle dût faire une croix sur son bien. Des idées noires surgissaient dans son esprit ainsi que d'innombrables façons de faire chier l'homme. Disons qu'elle était très imaginative... Luna était en furie lorsqu'elle arriva sur la place du marché, mais ses sentiments colériques furent rapidement remplacés par de la mélancolie lorsqu'elle passa devant une boutique de confiseries.

La fillette soupira longuement. Si, c'était décidément ici... C'était la boutique de bonbons que Jeönyr lui avait parlé sur le chemin du voyage. Ce dernier lui avait promis d'aller y faire un tour avec elle lorsqu'il arriverait à Aldaria la Superbe. Elle lui en voulait un peu d'ailleurs de l'avoir abandonnée comme ça. Il lui avait promis un tas de choses, entre autres de lui faire visiter la ville et de lui montrer le repère des Loups, mais il avait dû partir. Bien qu'elle comprenait ses raisons, elle lui en voulait quand même de ne pas avoir tenu sa parole. À cause de lui, elle était seule et perdue dans cet univers trop grand. Elle soupira à nouveau en poursuivant son chemin.

Par la suite, elle arriva devant ce qui semblait être l'aire du marché. De nombreuses personnes étaient présentes, surtout des gens aisés à en voir leur accoutrement, et passaient d'un étalage à l'autre. Il y avait des étoffes de soie, des bijoux brillant au soleil, des fruits et des légumes, des vêtements de toutes sortes, des potions et j'en passe. Il avait probablement tout ce qu'une personne pouvait vouloir. Son attention fut attirée par un étage de livres. Curieuse, elle s'en empara d'un, mais se fit bousculer. Résultat, elle tomba sur le sol, s'écorchant les paumes, et en échappa le livre.

- Mon livre! J'espère qu'tu comptes l'payer, fillette! hurla le vendeur.

La dite fillette ramassa le livre, le dépoussiéra et se releva.

- Veuillez me pardonner Monsieur, on m'a bousculé. Malheureusement, je n'ai pas d'argent. Mais... commença-t-elle d'une voix respectueuse et désolée.

Elle voulait lui offrir un dédommagement quelconque, mais l'homme ne lui laissa pas terminer sa phrase, ses pensées s'étant arrêtées sur "pas d'argent". Ses joues devinrent rouges de colère et se mit à hurler "AU VOLEUR! AU VOLEUR!". Prise de panique, l'archère s'enfuit et courut jusqu'à ne plus avoir de souffle. Elle courut sans cesse, sans savoir vraiment où elle allait, passant d'une ruelle à l'autre rapidement. Elle s'arrêta finalement lorsqu'elle fut seule dans une allée et qu'elle avait la certitude que personne ne la poursuivait.

Avec tout cela, la journée s'était passée relativement rapidement et déjà, les rayons du soleil commençait à se perdre à l'horizon. Où dormirait-elle cette fois-ci? Perdue dans les possibilités qui s'offraient à elle, ses pensées furent interrompues par le grondement de son estomac. Avec tout cela, elle en avait oublié de manger! Fourrant le livre nouvellement acquis dans son sac, elle se rendit compte qu'elle n'avait plus rien à se mettre sous la dent. Plus de viande séchée, plus de pomme... Plus rien. C'était problématique, surtout qu'à cette heure si tardive, les magasins étaient tous fermés et donc, qu'il lui serait difficile de voler quoi que ce soit. Peut-être pourrait-elle se rabattre sur une taverne ou une auberge?

Pour combler les malheurs de sa journée, il commença à mouiller. Elle aurait dû le deviner... Mais avec tout ce qui lui était arrivé aujourd'hui, elle n'avait jamais pris la peine d'évaluer quelle température il ferait. Elle s'arrêta sous un petit toit et frissonna. Elle avait faim, était trempe, avait froid et n'avait nulle part où aller!

C'est alors qu'une bonne odeur de pain s'éleva dans les airs. Elle fit quelques pas et se rendit compte qu'elle était tout juste à côté d'une boulangerie. Elle adorait cette odeur... Et ça lui rappelait tellement de souvenirs! Luna avait toujours adoré les pâtisseries, mais elle n'avait jamais su en faire. Après tout, lorsqu'elle était petite, sa mère ne lui avait jamais montré puisqu'ils en avaient toujours eu du boulanger du village en échange d'oeufs et de lait. Elle jeta rapidement un coup d'oeil par la fenêtre: les lumières à cet étage était closes et personne n'était en vue. Tournant la poignée de la porte, elle fut surprise de se rendre compte qu'elle n'était pas barrée!

Par Dracos! La chocolatine qu'elle engloutit était délicieuse, divinement divin. Elle se sentit un peu mal de voler comme ça, mais parfois on n'avait pas le choix. De toute façon, les propriétaires de la boulangerie ne s'en rendraient probablement jamais compte! Empoignant une deuxième chocolatine, elle figea sur place en entendant du bruit. Dans un réflexe, elle s'accroupit et se cacha sous une table afin d'évaluer ses possibilités. Elle était trop loin de la porte pour sortir rapidement et discrètement. Peut-être n'était-ce que le fruit de son imagination et qu'il n'y avait personne en fait? Elle ne sortirait que lorsqu'elle en aurait le coeur net. C'est en voyant un chat se dirigea vers elle que Luna poussa un soupir de soulagement. C'était un chat!

Ou pas... ?

[Désolée... C'est un peu long ^^" J'avais de l'inspiration je crois XD Y'a que le dernier paragraphe qui est vraiment important. Si jamais y'a des trucs qui clochent ou qui ne te laissent pas assez de jeu, n'hésite pas à m'en faire part. Je t'aime Sur ce, les études m'appellent  ]

Moka ouvrit doucement ses merveilleux yeux de chat. Il s'étira lentement avant de sauter en bas de la chaise. Il renifla l'odeur dans la pièce, ça sentait le bon pain chaud, il adorait cette odeur là, car ça sentait comme sa maitresse. Il fit quelques pas sur le sol avant de réaliser quel quelque chose clochait, mais il ignorait quoi. Il fit un pas de plus vers Lys... puis il réalise qu'il avait faim et envie. Il regarda l'humaine qui était trop occuper pour le regarder. Il devait donc trouver un moyen d'avoir son attention. Son regard se pose sur la table de travail ou Marie était occuper à faire le pain. Cela lui semblait être le moyen le plus simple et rapide d'avoir toute l'attention qu'il voulait. Puis le souvenir de SON humaine en colère contre lui parce qu'il avait mit ses pattes sur la table lui revenu en mémoire. Il devait donc trouver une nouvelle idée. Il se dit que miauler était simple et rapide... mais son animal de compagnie chantait une chanson sans parole, donc elle risquait de ne pas l'entendre. Il ne savait plus quoi faire...Il la vit bouger. Cela lui donna donc l'idée d'aller se frotter contre les jambes pour avoir se qu'il voulait.

Lys venait de fini de mélanger tous les ingrédients... elle devait donc attendre un peu avant de continuer. Elle fit deux pas en arrière, tout en continuant de chante. Elle commença a faire un mouvement pour se tourner vers sa gauche, mais elle sentie une chose contre ses jambes. Elle s'immobilisa pour éviter de tomber... mais tomba quand même sur les fesses

"Moka! Tu sais que c'est dangereux se que tu fais"

Elle n'était pas en colère contre son chat, elle l'aimait trop pour cela. Moka lui monta sur les jambes. Elle regarda dans le fond de la pièce LUI qui trouvait la situation très drôle. Marie lâcha un soupire de découragement, elle devait vraiment faire quelque chose contre sa trop grande maladresse. Elle fit un mouvement pour flatter son adorable chat, mais arrêta son mouvement dans les air pour ne pas mettre de la pâte sur la boule de poil qui ronronnait tout joyeusement.

"Si je comprendre bien le message, tu as faim Moka."

Moka était tout heureux de pouvoir monté sur sa maitresse. Il avait enfin toute l'attention qu'il voulait et il allait peut-être avoir doit a une séance de flatte, mais l'humaine arrêta son mouvement. Il était sur le point de se mettre en colère, lorsque son estomac lui rappela son premier but, aller dehors pour faire ses besoins et manger. Il la sentie bouger sous lui, alors il sauta en bas de la jeune fille pour la laisse se lever. Il monta tout joyeusement les marches. Il allait enfin pouvoir manger. Rendu en haut des marches, il sentie une odeur qu'il ne connaissait pas. Il arrête de marcher et se mit à renifler l'air. Oui, il y avait une odeur nouvelle dans cette pièce... c'était comme durant la journée où il y avait tout plein de gens. Il se mit à marcher vers l'odeur. Il s’arrêta à un mètre de la table et inclina la tête sur la droite et regarda l'inconnue sous le meuble. Il miaula après Luna pour avoir des grattouille.

Lys commença à se lever lors que Moka sauta en bas d'elle. Une fois sur ses pieds, elle alla se laver les mains. Son adorable boule de poil avait déjà commencer à monté les marches lors qu'elle alla le rejoindre. Une fois arriver au premier étage, elle alla à la porte lors qu'elle entendu Moka miauler. Elle regarda du coin de l’œil si elle avait barrer la porte... son chat ne miaulait jamais pour rien. Lors qu'elle vit la serrure n'était pas en place, elle porta sa main vers sa dague qui était sur ses hanches...

"Il y a quelqu'un?"

La voix de Lys était douce comme d'habitude, mais il y avait un peu d'inquiétude.

"Père?"

Le stress de Luna était tombé lorsqu'elle avait aperçu un chat s'approcher vers elle. Elle n'avait pas à s'inquiéter, il n'y avait personne à cette heure-ci. Mais ne serait que quelques secondes après cette pensée réconfortante, ce dernier miaula. Ce n'était rien n'inquiétant pour la fillette. Les chats miaulaient pour tout et rien après tout, non? Apparemment, pas ce chat-là ou n'était-ce qu'une coïncidence? Tout juste après des bruits pas se firent entendre. Ils montaient les escaliers! Son stress remonta d'emblé et elle sentit son coeur battre la chamade dans sa poitrine. Que devait-elle faire? Elle était cachée sous une table... N'importe qui qui regarderait moindrement bien la remarquerait et sans compter la présence du chat qui allait dévoiler sa cachette! Elle retint son souffle en espérant que la personne s'en irait tout bonnement...

Malheureusement pour Luna, ce ne fut pas le cas; la personne resta et traversa la pièce. À entendre la démarche, c'était un pas gracieux et léger... C'était définitivement les pas d'une femme, et celle-ci se posta devant la porte. La sortie était bloquée! Comment sortirait-elle maintenant? Elle évalua rapidement les possibilités. Il y avait une fenêtre à l'étage, mais pourrait-elle sortir rapidement par cette voie? Probablement qu'elle était bloquée pour la nuit... Sinon, il restait les escaliers avec l'incertitude de l'endroit où ils menaient et s'il y avait d'autres gens. C'était une impasse.

"Il y a quelqu'un?"

La voix que l'inconnue avait employé était douce et teintée d'inquiétude. Elle ne lui semblait pas menaçante. Peut-être pourrait-elle jouer avec ses sentiments et se faire passer pour une pauvre enfant démunie, n'était-ce pas ce qu'elle était en fait... ? Il valait mieux réagir vite avant que son père ou quiconque d'autres ne se joignent à eux.

Ainsi, lentement, Luna sortit de sa cachette et déposa la chocolatine qu'elle avait prise sur le meuble. Elle fit ensuite face à la demoiselle. Elle posa les mains devant elle, les paumes vers elle pour démontrer qu'elle était pacifique.

- Je... Je... balbutia-t-elle.

Elle ne savait pas trop quoi dire en fait. Elle sentait son coeur rompre la chamade.

- Il pleuvait... et... je voulais un refuge en attendant. Je... Je ne voulais pas déranger... prononça-t-elle d'une voix attendrissante et d'un ton désolée.

Elle choisissait le ton et les silences avec soin de façon à donner l'illusion qu'elle était une jeune fille sans défense. Ce qu'elle disait n'était pas faux non plus puisqu'il mouillait encore à l'extérieur et que ses vêtements trempés ruisselaient sur le plancher de la boulangerie.

Bref, son but premier était d'amadouer son interlocutrice, car elle n'avait aucunement envie de s'attirer des ennuis.

Posant son regard sur l'inconnue, ses traits lui semblèrent de plus en plus familiers, comme si elle l'avait déjà vue auparavant. Mais où avait-elle bien pu la croiser? Après tout, c'était la première fois qu'elle venait ici. Oh! C'était la violiniste! Oui, c'était forcément ça! La grandeur, taille, la chevelure blonde, les traits du visage... Oui, c'était bel et bien la jeune femme qu'elle avait croisée à l'extérieur d'Aldaria en même temps que l'elfe étrange.

-Oh! Vous êtes la violoniste! s'exclama-t-elle, d'une voix teintée de surprise.

[Je n'ai pas pris la peine de décrire à quoi elle ressemble dans ce message. Mais bref, elle est exactement pareille à notre dernière rencontre: vêtements, armes, etc]

Lys regarda la jeune fille sortir de sous la table. Elle fut très surprise et peiné de voir une enfant dans sa boutique. Surprise parce qu'elle ne s'attendait pas a voir une pré-adolescente ici et qui mangeait ses chocolatines en prime. Et peiné parce que cela voulait dire qu'elle n'avait pas les moyen de se payer de la nourriture. Elle avait l'air si fragile et elle lui rappela quelqu'un. Les mains de Luna montraient qu'elle ne lui voulait pas de mal, alors Marie éloigna sa main de sa dague. Elle regarda la jeune fille avec gentillesse et douceur.

- Je... Je... balbutia-t-elle.

- Il pleuvait... et... je voulais un refuge en attendant. Je... Je ne voulais pas déranger...

La petite créature parlait de pluie, Lys regarda rapidement dehors pour voir d'effectivement, il y avait de l'eau qui tombait du ciel. Elle ne pouvait définitivement pas laisser cette jeune fille retourner dehors. Mais elle ignorait ce qu'elle pouvait faire avec elle. Elle pouvait bien lui dire de rester à l'intérieur, mais pour faire quoi? Un soupire traversa les lèvres de la fleur. Elle avait un casse-tête en face d'elle et elle ignorait comment le résoudre. Elle regarda plus attentivement l'enfant. Elle était sale, donc ne pouvait faire de la cuisine et avait besoin d'un bain... et de se sécher. Elle devait aussi mourir de faim, mais si le Beauchemin donnait de la nourriture à l'enfant sans raison, elle allait comprendre que volé c'était bien.... elle devait donc lui trouvé quelque chose à faire. Il est vrai qu'elle pouvait lui demander de passer le ballet lors qu'elle aurait fini et qu'entre temps, Luna pouvait dormir en sous-sol après avoir mangé quelque chose de plus nutritif que des chocolatines.

-Oh! Vous êtes la violoniste! s'exclama-t-elle, d'une voix teintée de surprise.

Elle venait de l'appeler violoniste!? Lys replace enfin d'où elle avait vu le jeune voleuse. Il n'y avait pas d'autre solution, cette enfant avait besoin d'un bon bain, de manger et de dormir. Elle eue un nouveau soupire, mais cette fois de fatigue, la nuit s'annonçait longue.

"Eh... premièrement appelle moi Marie-Lys... jeune mademoiselle. Deuxièmement, tu vas devoir me rembourser ce que tu as mangé, MAIS je ne veux pas d'argent. À la place, tu vas devoir m'aider jusqu'au prochain coucher de soleil. Avec une journée de corvée, tu devrais en avoir assez pour me remboursé ce que tu m'as prit."

Elle lui fit un sourire chaleureux. En une journée, Lys allait pouvoir s'assuré que la petit miss allait être prit en charge par des adultes responsables, avoir un semi-emploie pour vivre et être en meilleure état. Lys alla au comptoir et prit la cape qui se trouvait là. Elle le tendi le bout de vêtement vers la jeune fille.

"Met ma cape, elle va te réchauffé. Tu dois être frigorifier en ce moment. J'irais te chercher des vêtements secs plus plus tard. Viens avec moi au sous-sol, nous allons te trouver un repas plus consistent que ça."

Au mot "ça" Lys pointa la chocolatine qui était une preuve du crime commit par l'orpheline.

"Et j'aimerais en savoir un peu plus sur toi"

Lys ignorait pourquoi elle fessait tout cela, mais elle avait un besoin vital d'aider la jeune fille.

La petite Luna ne bougea pas de l’endroit où elle était, resta bien droite, et toujours à l’affut de tout bruit suspect se produisant dans la boulangerie. Fatiguée, elle rabaissa ses mains et garda un contact visuel constant avec la demoiselle. Elle attendait que cette dernière réagisse à ses paroles pour évaluer la situation. Heureusement, à travers les paroles et les gestes de la demoiselle, elle ne ressentit aucune once d’agressivité chez elle, un peu d’exaspération toutefois, mais c’était compréhensible. Après tout, par sa présence, elle lui apportait de nombreux soucis, de nouvelles choses à gérer et bouleversait son emploi du temps. Peut-être l’avait-elle empêchée d’aller se coucher avec tout cela? Sa présence aurait-elle de lourdes conséquences? Luna n’était pas quelqu’un de méchant et la preuve c’est en ce moment, elle s’en voulait quelque peu de l’avoir dérangée.

Elle ne prononça pas un seul mot lorsque la violoniste parla, par respect pour elle. Elle acquiesça doucement d’un signe de tête, signifiant qu’elle comprenait ce qu’elle attendait d’elle.

- Promis… Demoiselle Marie-Lys.

Sa parole ainsi donnée, elle lui assurait qu’elle allait lui repayer ce qu’elle avait pris par des travaux quelconque. L’archère allait devoir consacrer une journée de son temps avec la boulangère, ce qui ne constituait pas un problème en soi. Même qu’à bien y penser, ça l’avantageait puisqu’elle aurait un toit qui la protègerait de la nuit pluvieuse et ça occuperait sa prochaine journée au lieu de vagabonder dans les rues de la ville sans but.

Elle remarqua son sourire chaleureux et lui en rendit un, quelque peu incertain.

- Pardon… Je n’aurais pas dû. Je sais… C’est pas bien de voler. murmura-t-elle, sincère. Fouillant dans son sac, elle en ressortit un livre. Je vous l’offre, si vous le voulez. Continua-t-elle, en présentant le bouquin à la Fleur. Certes, c’était le livre qu’on lui avait « obligé » à voler un peu plus tôt dans la journée. Mais ça, elle n’était pas obligée de le savoir.

"Met ma cape, elle va te réchauffé. Tu dois être frigorifier en ce moment. J'irais te chercher des vêtements secs plus plus tard. Viens avec moi au sous-sol, nous allons te trouver un repas plus consistent que ça."

Quelques instants plus tard, la fillette s’emmitoufla dans la cape chaude et ferma les yeux. Par Dracos! Qu’est-ce qu’elle était chaude! Il lui fallait quelque chose du genre…! Quitte à le dérober… ! Elle se mordit la lèvre en réalisant sa pensée.

- Eeuuh… ?! marqua-t-elle, arquant les soucis. Je ne vous comprends pas… Je rentre sans permission chez vous. Je vous vole. Je salis votre plancher. Je vous prends de votre temps… énuméra-t-elle. Et… Et vous me prêtez votre cape? Et en plus m’offrez un repas? Demanda-t-elle, sceptique. Normalement, les gens me chassent en criant des noms et en brandissant leur balai d’un air menaçant…! Continua-t-elle, pensant au palefrenier qui l’avait chassée brutalement de son écurie le matin-même. C’est pas que je veux… que vous… que… balbutia-t-elle. Mais… merci. Dit-elle finalement.

Elle appréciait la générosité de la boulangère. Il lui était étrange de penser qu’elle était probablement en sécurité et qu’on ne lui voulait pas de mal. Lorsque Lys décida qu’il était temps de descendre au sous-sol, la fillette la suivit sans même penser qu’il s’agissait d’un piège. Pendant tout ce temps, Luna réfléchissait à ce qu’elle pourrait bien dire sur elle.

- Je ne sais pas trop quoi dire sur moi… commença-t-elle. Je m’appelle… Lu… Luna. Dit-elle, d’une voix incertaine.

Elle avait hésité un moment à savoir si elle devait donner un faux nom à son nom d’emprunt. Elle avait pensé à «Lucina» ou «Lucie», mais avait finalement opté pour la vérité puisque Marie-Lys avait été honnête avec elle. De plus, si elle passait la journée avec elle, elle ne voulait pas se mélanger dans les faux noms.

- Si vous avez des questions, j’y répondrai… lâcha-t-elle finalement, se disant que ce serait plus facile ainsi.

Lors que Luna lui montre la livre, elle lui fit un doux sourire et lui dit de garder son livre. La jeune fleur ne voulait pas priver cette douce créature de son livre... surtout qu'il est possible que ce soit la seul livre que le jeune fille possédait.

Une fois que la jeune fille mit la cape sur elle, Lys descendu au sous-sol en regardant de temps en temps pardessus son épaule pour être certaine que Luna la suivait. Ce n'est pas par manque de confiance, mais pour s'assuré que l’archère était toujours capable de marcher, après tout il était tard pour un enfant.

- Je ne sais pas trop quoi dire sur moi… Je m’appelle… Lu… Luna

Le sourire de Lys s’attendrir un peu plus. Luna... lune... une enfant trouver durant la nuit, sans lune (à cause de la pluie) Son nom lui allait a merveille. Une petite lune fragile que l'on devait protégé de la noirceur de se monde sale et remplie de violence. Oui, c'était se que Lys voulait faire pour cette petite.

- Si vous avez des questions, j’y répondrai…

Des questions, elle en avait des tonnes, elle voulait comprendre pourquoi Luna était seule, pourquoi cette petite avait marcher aussi longtemps, car Marie était certaine que la demoiselle n'était pas d'ici. Dans la tête de Lys il y avait une valse sans fin de question, mais elle avait toujours cette conviction qu'elle voulait protégé cette enfant quoi que cela lui coute. Lys n'aimait pas l'idée qu'il y ai des injustice dans se monde, elle avait horreur de la violence et du mal qui régnait en maitre sur Armanda. Surtout lors que ce mal touchait la chose la plus précieuse dans l'univers: les enfants.

Une fois en bas, elle pointa une chaise à Luna et partie au fond de la pièce. Marie ouvrit une porte qui lui permettait d'entrée dans une chambre froide. Elle ressortie avec deux peperette, ainsi que trois patates. Elle marcha vers Luna et lui donna les deux morceaux de viande sèche. Un peu de gras ne pouvait pas faire de tord à cette enfant.

Elle sortie les pain du four et les mit sur la table. Elle mit les pomme de terre dans le four pour les faire cuire afin qu'elles aient un meilleure gout. La boulangère continuait de monter à Luna son sourire chaleureux, presque maternel. La violoniste ne savait pas grand chose sur les enfants car elle était la plus jeune de ses soeurs et que Jeanne-Iris n'avait pas encore d'enfant, tout comme elle. Mais elle savait que les enfants avaient besoin de sommeil, de manger, de chaleur et d'un océan d'amour et d'affection. Elle regarda l'enfant, une lueur de tristesse passa dans ses yeux bleu foncé. Elle savait qu'elle ne pouvait la garder avec elle, car elle se saurait comment en prendre soin et elle n'avait pas de maison pour l'élever. Elle devait donc lui trouver un foyer, mais elle connaissait assez bien les gens de cette ville, ainsi que la situation actuel du pays. Si elle voulait avoir une nouvelle maison Luna allait devoir se rendre utile dans cette dernière. Elle laisse passer une petit soupire, car elle sentait le mal de tête approcher a grand pas. Première des choses, elle se devait de savoir si Luna n'avait vraiment pas de parents... c'était un question très délicate à poser, même trop...

"J'ai.... J'aimerais savoir ..." La voie de Lys était hésitante, même un peu tremblante. Elle espérait que son insécurité n'était pas trop visible pour la petit Luna blonde. "...tu étais hors parce que tu t'es perdue... ou il y a autre chose? Je sais que c'est ta vie priver et que je n'ai aucun droit de t’obliger à me répondre, mais j'aimerais vraiment savoir." Elle regarda Luna dans les yeux quelque seconde avant de descendre son regard et de voir les miches de pain "Oh! Et si tu veux du pain, tu as juste a venir te prendre une miche, mais fait attention, elles sont chaudes."

Elle sourire un nouveau en penchant un peu sa tête du côté droit. Marie se fessait un sang d'encre pour cette merveille qu'elle avait sous es yeux: lui avait-elle fait peur, avait-elle fait remontré de douloureux souvenirs, avait-elle mit de l'inquiétude dans son maigre corps. Elle ne voulait pas la briser, la considérait que Luna était aussi fragile qu'une boule de cristal, un sauf faux pas et cette être pouvait se briser en mille morceau par sa faute.

Suivant Marie-Lys, Luna descendit lentement les marches de la boulangerie. Elle faisait attention de poser son pied bien à plat sur chaque marche, car à cause de la cape qui était trop grande pour elle, elle pouvait facilement glisser et tomber. Et l’idée de se briser le cou chez la demoiselle n’était guère alléchante.

Une fois en bas, elle s’arrêta pour regarder autour d’elle. Instinctivement, son regard se posa d’abord sur les issues disponibles : il y avait l’escalier derrière elle et une fenêtre au sous-sol. C’était devenu un réflexe pour elle d’évaluer les moyens de s’évader si les choses se gâtaient. Réflexe étrange puisqu’elle n’en avait jamais vraiment eu besoin. Contrairement à ce que son maître semblait dire, les gens n’étaient pas aussi mauvais que ça. Mais valait mieux rester sur ses gardes, car il lui avait répété d’innombrables fois que le monde était dangereux et que les apparences étaient trompeuses. Elle ne pouvait faire en confiance à personne d’autre qu’à elle-même.

En silence, Luna alla s’installer sur la chaise désignée par la boulangère et attendit sagement que la violoniste revienne. Ses paupières devenaient lourdes… trop lourde… À quand remontait la dernière fois qu’elle avait eu une vraie nuit de sommeil? Probablement il y a de cela un mois, dans son repère. Pourquoi ne pas reposer ses yeux pendant un instant? Fermant ses paupières, elle les rouvrit grand tentant de rester réveillée. Elle avait changé d’avis. Consciente de son état, il était certain qu’elle allait s’assoupir. Et elle n’avait pas l’envie de s’endormir dans un endroit étranger… Mais ne l’étaient-ils pas tous?

L’archère regarda perplexe les deux morceaux de viande sèche que lui tendait Marie-Lys. Elle les prit dans ses mains et les huma pour détecter toute odeur suspecte. Paranoïaque, elle s’imaginait bien que tout pouvait être empoisonné. Elle jeta un coup d’œil au visage de la demoiselle pour discerner quelques traits qui trahiraient ses pensées. Non… Son visage était doux et son sourire était chaleureux. Rien en semblait suspect… Elle prit une petite bouchée, mâcha pendant un moment et finit par avaler lorsqu’elle ne décela aucun goût suspect. Elle prit une deuxième bouchée. C’était bon! Ses papilles gustatives s’extasiaient devant ce repas pourtant si simple. Le regard de la fillette s’alluma de plaisir tandis qu’elle termina la viande d’un trait.

"J'ai.... J'aimerais savoir ..." La voie de Lys était hésitante, même un peu tremblante. Elle espérait que son insécurité n'était pas trop visible pour la petit Luna blonde. "...tu étais hors parce que tu t'es perdue... ou il y a autre chose? Je sais que c'est ta vie priver et que je n'ai aucun droit de t’obliger à me répondre, mais j'aimerais vraiment savoir." Elle regarda Luna dans les yeux quelque seconde avant de descendre son regard et de voir les miches de pain "Oh! Et si tu veux du pain, tu as juste a venir te prendre une miche, mais fait attention, elles sont chaudes."

- Perdue… ? Demanda-t-elle, perplexe face au mot. Pourquoi voulait-elle savoir si elle était perdue. Ou autre chose… ? Répéta-t-elle les mots, toujours aussi incertaine d’où la blonde voulait en venir. Elle n’avait perçu aucunement son hésitation, ou du moins l’avait considérée normale puisqu’il n’était pas évident d’animer une conversation entre personnes inconnues. Je ne suis pas sûre de comprendre. Continua-t-elle. Je ne suis pas perdue. Pourquoi je serais perdue… ? Quoique… Je ne savais pas vraiment où j’allais. Est-ce que ca fait de moi quelqu’un de perdu? Demanda-t-elle.

Luna n’avait pas compris que le « autre chose » de Marie-Lys faisait référence au pourquoi du comment qu’elle était Armanda. Elle n’avait pas saisi qu’elle voulait savoir pour quelle raison elle était dehors à une heure si tardive et pourquoi elle était seule et affamée.

Luna afficha un grand sourire lorsqu’elle parla de pain. Les chocolatines en haut étaient très bonnes. Le pain chaud devait être encore meilleur! Elle ne se le fit pas dire deux fois, qu’elle se leva et s’empara d’une miche.

- Oh! Chaud! Chaud! S’écria-t-elle, jonglant avec le pain en attendant qu’il refroidisse un peu. Merci demoiselle! Merci! Finit-elle de dire juste avant de mordre à pleines dents dans la pâtisserie. L'est super bon! Vous êtes vraiment talentueuse! Complimenta-t-elle, entre deux bouchées.

- Je ne suis pas perdue. Pourquoi je serais perdue… ? Quoique… Je ne savais pas vraiment où j’allais. Est-ce que ca fait de moi quelqu’un de perdu?

"Eh... et bien non, cela ne fais pas de toi une personne perdu... tu serait une personne qui marchait sans raison. Sauf si tu ignore où tu était rendue, dans se car tu serais perdue."

Marie eue un léger rire lorsque la petite se mit au jongler avec son pain. Elle se permit même d'avoir un sourire en coin, après tout la boulangère l'avait prévenue que cela allait être chaud. Elle fut très heureuse de la voir manger, mais sa joie fut ternie car la jeune fille se semblait pas comprendre se que Lys voulait lui demander sans la blesser. Elle se mit à chercher une autre façon de lui demander si elle avait des parents sans la blesser. La fleur se tourna dos à Luna et se dirigea vers le four pour regarder les patates.

"Je... je trouve qu'il est peu prudent pour une jeune fille d'être seule durant la nuit."

Elle ignorait quoi dire pour ne pas la blesser. Si les parents de Luna étaient morts, lui demande pourquoi ils n'étaient pas là pour elle serait une erreur douloureuse pour l'enfant. Mais pour pouvoir aider Luna, elle avait besoin de savoir cela. Si la jeune voleuse avait une famille, Lys ne lui en chercherait pas une nouvelle... quoi que l'on ne N'as-tu pas une place


Merci demoiselle! Merci! L'est super bon! Vous êtes vraiment talentueuse!

Le rouge monta aux joues de Lys. Elle savait qu'elle fesait du pain de qualité, le métier l'oubliger, mais elle se pensait pas qu'elle était talentueuse... Sa mère arrivait à en faire des meilleur qu'elle.

"Si tu les aimes, alors tu vas pouvoir en manger d'autres... mais avant tu dois finir ta viande... et les patates."

Elle sortie la planche de bois qui était dans le four et sortie ses aliments chaud sans se bruler. Elle se tourna vers Luna pour lui dire que le reste de son repas était pret... Mais aucun son ne sortie de sa bouche. Marie-Lys ne voulait pas que le jeune archère se brule de nouveau. Elle allait donc attendre avant de lui dire de manger les patates. L'humaine décida d'utiliser une autre méthode d'approche pour avoir l'information qu'elle voulait.

"Luna, tu n'es pas d'Aldaria? De quelle place viens-tu?"

Si elle arrivait à savoir d'où venait l'enfant, alors elle pourrais peut-être savoir si elle avait ou pas des parents. Elle regarda de nouveau les aliments chauds. Lys se demanda si l'enfant allait aimer manger des patates.

"Tu aime manger quoi?"

Toute joyeuse d’avoir du pain, Luna retourna s’asseoir à la table. Il n’y avait déjà plus aucune trace de la pâtisserie lorsqu’elle s’assit sur la table. Elle écouta Marie-Lys parler un peu distraitement, se demandant si elle rentrait dans sa définition de perdue. À bien y penser, elle n’était pas perdue parce qu’elle savait très bien où elle était, c’est-à-dire dans la ville d’Aldaria la Superbe. Cependant, à l’intérieur même de la ville, elle ne savait pas exactement où elle allait. Elle n’y connaissait rien de cette grande ville, après tout, elle venait d’arriver.

L’émerveillement se lut dans ses yeux lorsque la boulangère sortit la planche de bois du four. L’odeur de la viande et des patates lui donnaient déjà l’eau à la bouche. De la nourriture chaude et qui venait d’être cuite! Pas de la viande séchée! Wouah! Elle était en extase devant un tel repas. La dernière fois qu’elle avait avalé quelque chose de tel, c’était du ragoût rapidement fait en compagnie des Loups.

Elle écouta parler la jeune femme sans l’interrompre. L’archère avait compris où elle voulait en venir et réfléchissait à ce qu’elle voulait lui raconter sur sa propre personne. Elle n’avait pas grand-chose à dire… Elle ne voulait pas lui mentir, mais elle ne voulait pas l’inquiéter non plus. Une personne généreuse, ce qu’était la demoiselle, s’inquiétait si elle lui disait qu’elle était seule et sans famille. Elle ne pouvait pas lui mentionner qu’un homme masqué, un tueur en plus, viendrait la rejoindre à Aldaria lorsque cette histoire d’Alayiens serait réglée. Elle ne pouvait pas mentionner qu’elle venait de cette ville puisqu’elle n’y connaissait rien. Elle laissa donc les questions de son interlocutrice en suspens et répondit finalement qu’aux deux dernières.

- Ne vous inquiétez pas pour moi… commença-t-elle pour essayer de la rassurer, car visiblement elle s’inquiétait de son sort et elle n’aimait pas ça. Non… Je ne suis pas d’Aldaria… prononça-t-elle d’une voix des plus sérieuse. Je viens tout juste d’arriver… Il y a à peine quelques jours. Elle fit une pause. Je viens de… de Gloria. Mentit-elle.

Ce n’était pas tout à fait un mensonge, si on considérait que c’était la grosse ville la plus proche de l’antre d’Ombre ainsi que de son village natal. Elle décida de prendre les devants et de donner quelques précision.

- Aldaria était plus sûre… Mon grand frère est sensé m’y rejoindre bientôt. Mentionna-t-elle, sachant qu'elle allait lui demander si elle était seule.

Ce n’était pas un mensonge puisqu’elle considérait son maître comme son grand frère.

"Tu aime manger quoi?"

- Euuh… ? J’aime plein de choses… En fait, je suis pas difficile. J’aime le pain… Le vôtre, il est super bon. Ça faisait longtemps que j’en avais pas mangé… Dit-elle. En effet, la dernière fois remontait déjà à quelques mois parce qu’elle ne savait pas en faire et qu’ils n’avaient pas eu l’occasion d’en avoir dans le repère. Quand j’étais petite, on allait l’acheter à côté. Puis, on le mangeait avec le ragoût que ma m…

Elle se tut, se rappelant que tout cela était du passé et changea aussi de sujet.

- J’aime la viande. Les fruits… Et les légumes… Je crois que j’aime tout, sans exception. Dit-elle, terminant sa phrase avec un sourire trop grand pour être sincère.

- Est-ce que vous vivez avec d’autres personnes… ? demanda-t-elle lorsque l’occasion lui permit. Ça fait combien de temps que vous jouez du violon? Enchaîna-t-elle.

[HJ: Désolée du délai Choue ^^" J'essayerai d'être plus assidue ^^" ]

- Ne vous inquiétez pas pour moi… Non… Je ne suis pas d’Aldaria… Je viens tout juste d’arriver… Il y a à peine quelques jours. Luna fit une pause. Je viens de… de Gloria.

Lys arriva à la conclusion que la jeune Luna avait être arrivée la journée qu'elles ont fait la connaissance de l'elfe étrange. Cela voulait donc dire que depuis la jeune fille était seule dans la ville ou avait-elle une place où vivre. La boulangère écouta attentivement ce que Luna allait dire par la suite.

- Aldaria était plus sûre… Mon grand frère est sensé m’y rejoindre bientôt.

Cela voulait donc dire qu'elle était seule, mais pour peu de temps.. Maintenant Lys savait ce qu'elle devait trouver pour la jeune fille. Luna avait besoin d'un abri pour quelques jours, ensuite la jeune archère serait entre les mains de son frère.

"Tu aime manger quoi?"

- Euuh… ? J’aime plein de choses… En fait, je suis pas difficile. J’aime le pain… Le vôtre, il est super bon. Ça faisait longtemps que j’en avais pas mangé… Quand j’étais petite, on allait l’acheter à côté. Puis, on le mangeait avec le ragoût que ma m…

Il eu un blanc. Marie préféra ne pas poser de question sur la raison de se blanc dans la conversation.

- J’aime la viande. Les fruits… Et les légumes… Je crois que j’aime tout, sans exception.
- Est-ce que vous vivez avec d’autres personnes… ? Ça fait combien de temps que vous jouez du violon?

Lys commença à réunir les ingrédients pour refaire du pain. Elle ne devait pas prendre trop de retard, même si elle avait une charmante invitée chez elle.

"Tu peux commencer à manger si tu veux, mais fait attention, c'est Chaud!"

Elle se doutait que Luna ne l'écouterait pas...encore une fois, mais elle voulait quand même prévenir pour éviter une brûlure de langue ou de joue. Lys réalisa qu'elle agissait comme une mère poule avec la jeune dame. Être une mère... oui ça serait agréable, surtout avec une fille aussi mignonne que Luna... mais pour ça elle devait commencer par se mettre avec un homme... ce n'était pas près d'arriver.

"Oui j'habite avec d'autres personnes. Présentement nous sommes chez mes parents, ils vivent au deuxième étages de la boulangerie. Moi je réside un peu plus loin avec ma grande soeur et son fiancé. Ils sont des gens vraiment bien. "

Le regard de Lys se posa sur le visage angélique de l'enfant. Une vague de tristesse remplie les yeux de Lys. Elle se sentait tellement dépendante de sa soeur et croisait que c'était de sa faute si sa soeur n'arrivait pas à avoir d'enfant.

"Si ton frère et toi ne savent pas où aller, je suis certaine qu'ils vont se faire un plaisir de vous héberger. Cela fait plusieurs mois qu'ils font tout leur possible pour avoir un enfant.... Un jour, je suis certaine que l'esprit de la vie va leur faire le cadeau de mettre ma soeur en couche. À se moment là je vais devoir me trouver une place où vivre."

Marie-Lys était comme une gamine qui parlait de son idole. Elle était tellement fière de sa soeur et de tout ce qu'elle pouvait accomplir. Bien qu'elle se sentait un poids lourd de vivre sous le bras de sa soeur, elle savait que sa présence la calmait et lui permettrait de plus se reposer.

"J'ai commencer à mes 16 ans. Cela prend du temps apprendre les accord, mais une fois que c'est fait, l'instrument fait de magnifique son." Elle commença à mélanger les ingrédients pour faire une nouvelle série de pain. "Tu as l'aire d'aimer cet instrument! Si tu veux je pourrais te montré la base demain, si nous avons le temps."

Luna saliva face à l’assiette qui fut déposée devant elle et observa avec appétit les pommes de terre. En ce moment même, elle se trouvait extrêmement chanceuse dans sa malchance. Elle souffla doucement sur les patates et découpa un bout avec de le fourrer dans sa bouches. Elle afficha un grand sourire tandis qu’elle mastiquait doucement. Que c’était bon! Mmmmh! De la bonne bouffe chaude. Existait-il quelque chose de plus merveilleux? Si, probablement, mais rien d’autre ne lui vint à l’esprit.

- Merci encore, demoiselle Marie-Lys. Prononça-t-elle sur un ton reconnaissant.

Si seulement tous les gens pouvaient être comme elle et pas comme ce grincheux de palefrenier fatiguant qui l’avait empêchée de dormir tranquillement jusqu’au matin. Si tous les gens étaient aussi généreux et aussi gentils qu’elle, son maître et elle n’auraient pas besoin de s’inquiéter constamment pour leurs sorts. Même que Jeönyr pourrait abandonner sa vie de brigands et faire quelque chose de plus constructifs. Pas que c’est pas bien d’être brigands, elle-même volait fréquemment, mais si les choses étaient différentes, ils n’auraient pas besoin de se résoudre à faire de tels actes.

Terminant la première pomme de terre, la fillette écouta la dame parler et décrire l’endroit, et les gens, avec qui elle vivait. C’était une information importante, stratégique pour elle, parce qu’on lui avait appris qu’il fallait savoir le plus d’information possible à propos des gens qui nous entouraient. Selon son maître, les gens étaient dangereux et hypocrites. Ainsi, dans la bâtisse, il y avait un potentiel de cinq personnes plus elle-même. Ça, c’était si la boulangère n’avait pas omis personne. Elle avait ajouté qu’ils étaient des gens bien, mais cela, elle ne pourrait le croire que lorsqu’elle ferait leur connaissance, ne pouvant pas se baser sur ses paroles pour faire son opinion. Mais à vrai dire, elle n’avait aucune envie de leur parler. Elle voulait passer le moins de temps ici. Il valait mieux se faire discrète et ne pas se faire reconnaître par les gens, déjà que sa main blessée était devenu un signe distinctif. S’ils finissaient par découvrir qu’elle avait un lien quelconque avec l’assassin, cela pourrait occasionner de nombreux soucis et ce n’est pas ce qu’elle voulait.

- Ce ne sera pas nécessaire. C’est bien gentil de le proposer. Nous ne voudrions pas déranger. Nous nous en irons aussitôt de toute façon.

Luna ne savait pas trop comment réagir à ses propos, au fait que sa sœur voulait un enfant et que Marie-Lys devra changer de lieu de vie lorsque cela arrivera. Elle se tut, ne sachant pas quoi dire et laissa le silence s’installer entre elles.

- Vous êtes très douée. Vraiment, douée… Complimenta-t-elle. C’est un instrument que j’aime beaucoup, mais je ne sais pas en jouer… Je… Je ne voudrais pas déranger. Vous êtes déjà trop gentille avec moi. Ce serait d’abuser un peu trop de votre hospitalité… dit-elle. Déjà que vous m’offrez un toit pour la nuit et de la nourriture en plus. Je ne pourrai jamais assez vous remercier.

Elle était sincère dans ses paroles. L’archère appréciait énormément la présence de Lys et tout ce qu’elle apportait. Son grand frère lui avait enseigné les bonnes manières et remercier une personne à qui l’on devait reconnaissance en faisait partie.

Elle termina son assiette et ferma les yeux quelques instants. Le ventre bien repu, la fatigue venait de la frapper de plein fouet. Après tout, elle n’avait que très peu dormi ces derniers jours. Elle ouvrit les yeux, réalisant qu’elle sombrait dans les bras de Morphée. Regardant la dame mélanger des ingrédients dans un bol, tout devint rapidement tout noir. Fatiguée, exténuée, Luna s'était assoupie.

Ce n'est pas à la table qu'elle se réveilla, mais bien dans un lit qu'elle ne connaissait pas. Elle ne se rappelait pas comment elle était arrivée là. Le soleil venait à peine de se lever et la boulangerie lui semblait encore tranquille. Rapidement, la fillette ramassa ses choses et sortit de quoi écrire. Elle quitta l'endroit sans se faire remarquer, laissant une note derrière elle.

Lettre de Luna a écrit:

Chère Mademoiselle Marie-Lys,
Je ne voudrais pas vous déranger plus que je ne l'ai déjà fait. Merci d'avoir été si aimable avec moi. Je vous promets de vous repayer la dette que je vous dois dès que je le pourrai.

Désolée de vous quitter si rapidement.

Merci encore,

Luna

[Petit message pour signaler que j'ai clos notre Rp. Je t'aime Lys ]