Quelque part dans une petite ville proche de Caladon... Un homme, portant une petite cape brune et un étrange chapeau vert avec une plume d'oiseau accrochée sur le dessus, entra dans une auberge répondant au nom de "La Hache Craquelée", un nom plutôt étrange en vérité, surtout pour une auberge...

L’intérieur ressemblait à une auberge des plus classiques avec des tables des chaises et des poivrots…La seule différence était une hache massive accroché au mur derrière le comptoir, elle semblait avoir vécu son lot de péripéties…
Il se dirigea alors vers ce fameux comptoir, derrière lequel le barman se trouvait en train d’astiqué une choppe...
Ledit barman mesurait plus de deux mètres, et portait une chemise beige, il avait les cheveux blonds et long, les yeux bleus et une moustache accompagnée d’une grande barbe touffue...

-Salutation, messire ! Et bienvenue dans mon auberge ! Que puis-je pour vous ?
dit le barman d'un air enjoué.

-Salutation, monsieur. Je me nomme Valerian Delacourt Lui répondit-il, avant d'ajouter...

-Je suis venu ici car j'ai appris que vous aviez participer aux grands évènements survenus lors de ces dernière années...Est-ce vrai ? Car voyez-vous, je suis actuellement en train de recueillir les récits et témoignages de diverses personnes pour pouvoir écrire un livre sur cette époque troublée...Et je souhaiterais recueillir le vôtre !
Dit-il.

-Oui c'est bien vrai...Je suis Thornvar Grimmsson, et si ce n'est que ça, alors aller vous asseoir à la table du fond, là où il y a une montagne de muscle qui a le nez dans sa choppe, il s’agit de mon cousin Björn Haraldsson ! Il vous racontera son histoire ! Il raconte ces histoires bien mieux que moi ! Je vous rejoindrais un peu plus tard.
Dit le barman tout en lui adressant un clin d’œil.


Valerian s’approcha alors du glacernois, il avait l’air d’une brute épaisse à moitié assoupie, mais le voyageur fit confiance à l’aubergiste et demanda ce qu’il avait à demander…
[color=#FF0000]- Excusez-moi monsieur, Je me nomme Valerian Delacourt, je suis en train de recueillir des récits de diverses personnes concernant les évènements qui ont eu lieu ces dernières années et votre cousin m’a dit que vous pourriez me raconter votre histoire…[color=#0000 FF]dique fit signe à l’homme de s’asseoir tout en lui disant :
[color:ea40=#0000 FF]- Si ce n’est que ça… Cela ne me pose aucun problème.

Soudainement, des bruits lourds se firent entendre, en effet, le barman Thornvar s’approchait de la table avec un énorme plateau entre les mains, le fameux plateau était garni de nourriture et de choppés de bière…

Il le posa avec fracas sur la table avant d’ajouter :
- Salut cousin, alors tu vas lui raconter ton histoire ?

Björn regarda Thornvar un moment avant de hocher la tête…
[color:ea40=#0000 FF]- Mon histoire commence-t-il y 30 ans…
[centre]L'Enfance[/centre]

Je suis né pendant l'hiver de l'an 1730 d'argent, dans une grande famille de combattants, de soldats mais aussi de forgerons, et nous avions même eu un alchimiste dans la famille, bien qu’il ait sûrement manié la hache en son temps...
J’étais le 3ème enfant de la famille, j’avais une grande sœur du nom de Freya et un grand-frère du nom de Skjor, 2 ans plus tard j’eusse également une petite sœur du nom d'Ingrid...

Mon père, Harald Guntrsson, était grand, même pour un glacernois et il nous aimait tous, tout comme notre mère, qui se prénommait Lyse.
Je fus élevé comme un digne fils de Glacern, ce qui veut dire que j’ai dû suivre un entraînement rigoureux dès ma plus tendre enfance, j’étais plutôt doué pour manier les armes...

-Même s'il y en a certaines qu'il valait mieux ne pas te laisser manier, une fois en s'exerçant au lancer de hache, tu as manqué de peu de trancher le nez du cousin Ruvik qui était assis non loin ! Et il y a également une fois où tu t'entraîner au maniement de la lance et que tu as donné un méchant coup dans le nez d’oncle Alrik avec la hampe de ton arme... Quelle crise de rire !
Dit le barman tout en souriant et en essuyant une larme qui coulait le long de sa joue.

-Ah oui, je m’en souviens…Mais toi aussi, tu as fait ce genre de choses, tu veux qu’on reparle de ce qu’il s’est passé le jour où tu t’es essayé à l’archerie ?

Thornvar détourna subitement le regard et se mit à siffloter, l’air de rien.
-Bien, maintenant que cette histoire est réglée, reprenons…




-Björn ! Debout ! Un vrai guerrier se lève tôt pour commencer son entraînement ! Surtout qu'aujourd'hui est un jour spécial !

Hurla alors mon père. Il était plutôt grand, même pour un glacernois, il portait un gilet en cuir et une paire de braies usée par le temps, il avait les cheveux blancs, et bouclés derrière la tête...

Je me suis alors levé et me suis habiller rapidement, tout en grommelant comme à mon habitude, il faut dire qu’à cette époque, j’aimais bien dormir...
J’avais alors 15 ans et nous étions justement le jour où j’allais réellement devenir un guerrier.

Une fois prêt, j’ai suivi mon père jusqu'à un endroit où tout le clan était réuni, il s'agissait d'une petite caverne située dans le domaine du clan.

Parlons un peu de ce domaine avant de continuer...Il n'était pas très grand, en réalité, il n'y avait que quelques champs, une forge, la fameuse caverne et des habitations ainsi qu'une petite parcelle de forêt. Ce domaine avait été offert à un ancêtre qui avait rendu de grands services à Glacern...

Mais revenons à mon histoire…Ce jour-là, je me suis vu remettre une armure ainsi qu'un gantelet, puis à la fin de la cérémonie, on me remit également une fiole contenant une étrange potion rougeâtre que je garde sur moi depuis ce jour.
Je me suis également vu remettre une grande épée ,qui d'après mon père, possédait un grand pouvoir et était surnommé "Fléau du Nord", ainsi qu'une griffe qui pouvait s'accrocher au gantelet de l'armure. Les deux armes étaient usées par le temps et les combats...

Thornvar expliqua alors à Valerian:

-Chaque membre du clan en possède une, selon les traditions de notre clan, il ne faut la boire que dans des cas désespérés.

-Et que fait cette potion ? Questionna l’homme.


-Björn va nous le dire!

-Je ne sais pas comment ces effets fonctionnent, mais ils diminuent grandement la sensibilité à la douleur, tout en faisant resurgir nos instincts les plus primaires, comme notre colère ou notre violence naturelle... Inutile de dire qu'il ne vaut mieux pas chercher à discuter lorsque l'on a pris de cette potion!

L'armure était un peu trop grande pour moi, mais j’étais encore en pleine croissance, et j’étais déjà dans la moyenne de taille pour un glacernois.

Pendant les 5 années qui suivirent, je me suis entraîné avec mon nouvel équipement, j'ai découvert que mon espadon pouvait infliger des blessures gelés aux adversaires, ce qui était fort utile pour vaincre mes ennemis... Et c'est également à cette époque que j’ai commencé à chasser seul...

Un jour, je suis revenu à la maison en traînant la carcasse d'un des Ours de bonne taille… Je l'avais combattu pendant un long moment avant de réussir à l'abattre ! Enfin, il faut dire qu’il était impressionnant ! Il avait des crocs tel des poignards ainsi que de belles griffes !
Mon père m’avait même dit qu’il n’en avait que rarement vu d’aussi gros !

Par ailleurs, c’est grâce à ma griffe que j’ai survécu à ce combat ! Car l'animal avait réussi à me faire tomber au sol, puis il a essayé de me sauter dessus pour pouvoir me déchiqueter, mais, heureusement, j’ai eu le réflexe de brandir mes griffes pile à moment, il s’est empalé dessus et est mort sur le coup… Et depuis ce jour, je porte sa peau en trophée sur mes épaules.

-Excusez-moi, je vous écoute depuis le début, mais quel est le rapport entre cette histoire et les évènements des dernières années ?

-Un peu de patience ! J'y viens...



Les ennuis commencèrent peu après mes 20 ans...
Bien sûr, nous avions déjà participé en tant que mercenaires à diverses petites escarmouches...Mais nous n'avions jamais participer à une guerre !

En l'an 1750 d'Argent...Il y eût une histoire en rapport avec des œufs de dragon...Ce à quoi nous n'avons pas porté une grande attention...

Puis un jour...Les Vampires sont sortis de leur trou pour commencer à nous attaquer.
Par ailleurs, à cette époque on les appelait les "Longues-Dents", inutile de vous dire pourquoi je suppose… Peu de temps après avoir appris la nouvelle, nous étions sur le pied de guerre.

Tout l'Empire était aux abois. Et nous, lorsque nous sommes finalement arrivés en renfort, à la fin de l'hiver 1750 d'Argent. Nous n'avons trouvé aucune armée à combattre...Ces vampires se battaient comme des lâches, n'attaquant que lorsqu'ils étaient sûr, ou presque, de gagner...Nous avons même entendu dire qu'ils avaient un dragon à leurs côtés!

Nous avons finalement eu notre premier combat...Nous étions en train de nous reposer dans un village abandonné non loin de Gloria...Quand des vampires sont apparus depuis les ombres avant de fondre sur nous...
Mais apparemment, ceux-là n'avaient jamais combattu de glacernois!
Nous avons essuyé des pertes ce jour-là, notamment le cousin Ruvik, mort égorgé par une vampire !

-Elle était plutôt mignonne quand j'y repense...

-Cela n’a pas empêché mon père de la décapiter…

-Exact ! Sa tête à volé loin d'ailleurs ! Dit-il tout en tapant du poing sur la table, ce qui fit sursauter Valerian.

-Aller cousin, reprends donc ton histoire !

Thornvar en a abattu 1, et moi 1 également, et au final sur la dizaine de vampires, il n’y eût aucun survivant.


-Tu as oublié de parler du moment où le coup de poing d’un vampire t’a fait percuter une charrette, la brisant en mille morceaux sur le coup !
Dit Thornvar en ignorant le regard noir de Björn.

-Ce fût l'un des rares moments amusants lorsque j'y repense, même si nous n'en avons ri que bien plus tard !


-Bref !

Après ces évènements, nous sommes repartis sur les routes, traquant les vampires là où nous le pouvions, essuyant des pertes à chaque affrontement, puis, quelque temps plus tard... Nous nous trouvions à Glacern pour nous réapprovisionner en fournitures et provisions, lorsque nous avons appris qu'une grande bataille avait eu lieu au village de Feusacré, nous avons appris que nous avions perdus la bataille, mais qu'en contrepartie, elle avait coûté cher aux longues-Dents!

Nous étions à la fois attristé de cette défaite, mais également ravi de la mort de nombre de ces lâches à sang froid!

Le reste de l'an 1753, nous sommes resté à Glacern et dans les alentours pour la défendre pendant que d'autres glacernois étaient en chasse.



Mais les véritables ennuis commencèrent au printemps de l'an 1754 d'Argent. Ou plutôt l'an 1 d'Obsidienne
On parler à ce moment-là d'un "envahisseur". Nous avons donc été envoyer sur place pour aider à contrer cette nouvelle menace, et jamais nous n'avons subi une telle débâcle ! Même contre les vampires !

Nous étions partis de Glacern avec 60 hommes et femmes valides dans notre unité...Quelque temps plus tard, nous n'étions déjà plus qu'une trentaine !

Et pour la première fois, notre unité s'est replié du champ de bataille, en désordre, et le pire, c'est que nous n'étions pas les seuls ! Des guerriers de toutes origines fuyaient le champ de bataille ! Nous nous en sommes voulus pendant longtemps d'avoir fui d'une manière si misérable...Mais le pire n'était pas notre fierté perdue ou notre honneur bafoué, mais bel et bien le fait que l'Empire se faisait massacrer !

Nous n’avons pas réussi à nous regrouper, et au final, je suis resté seul avec Thornvar.
Nous avons erré quelque temps derrière les lignes alayiennes. Nous n’étions pas loin de Gloria et nous en avons profité pour faire du grabuge, si vous voyez ce que je veux dire…

Nous attaquions les patrouilles ainsi que certains convois de ravitaillement, lorsqu’ils n’étaient pas bien gardés…
Grâce aux prisonniers que nous libérerions, nous avons appris certaines choses intéressantes…
Notamment le fait qu’il y ai eu une grande bataille dans les bois elfiques, elle sera d’ailleurs nommée la bataille des bois sombres…

Ce fût un sacré combat, mais nos armées l’ont finalement remporté, mais malheureusement, nous n’avons pas pu rentrer chez nous…Nous avons également appris une bien triste nouvelle, l’Empereur mourut et Fabius Kohan monta sur le trône. Il avait osé signer un traité de paix avec les armées alayiennes… Il avait osé tourner le dos à tous ceux qui avaient combattu et étaient mort pour l’Empire, et pas seulement pour l’Empire, mais pour tout Armanda.

En ayant appris ça, Thornvar et moi avons décider de rester sur les routes quelque temps supplémentaires, sans manquer de saluer comme il se devait tous les alayiens que nous croisions…

En l’an 2 d’Obsidienne, nous avons appris qu’une sorte de rébellion contre l’Empire actuel s’était créée à Aigue-Royale. Nous avons donc décidé d’aller voir de quoi il en retournait, et quelques mois plus tard nous étions des membres à part entière de la rébellion…Même si nous avons eu du mal à accepter l’idée d’être « amis » avec des vampires…

-Même si maintenant cela ne nous dérange plus ni l’un ni l’autre…

-Une fois qu’on les connaît, ils ne sont pas tous si méchants ses vampires !
Ajouta Thornvar d’un ton à la fois bourru et sympathique.

Peu de temps après, en mars de l’an 2 d’Obsidienne, des elfes arrivèrent en masse à Aigue-Royale, nous avons appris que c’était à cause de l’esprit du Néant qui avait attaqué leur forêt.

Mais le pire restait encore à venir…En effet, quelques mois après ces évènements…Les alayiens et les traîtres de l’Empire ont lancés une grande offensive sur la ville d’Aigue-Royale…
Et en plein cœur de la bataille, les vampires nous ont trahis !
Ce fût un combat violent…J’y ai par ailleurs perdu mon plastron et mon gantelet droit ainsi que mon casque…Ils sont tombés en morceau durant la bataille…
Mais au final, nous l’avons emporté sur les alayiens et sur l’Empire.
Après cette bataille, nous sommes retournés sur les routes, Thornvar et moi, et avons fini par rentrer à Glacern…
Nous étions les derniers à être revenus et nous y avons appris de bien tristes nouvelles…

-Nos parents, à Thornvar et à moi, avaient péri contre les alayiens, tout comme la majorité de ceux qui étaient partis avec nous, Ingrid, ma petite sœur, avait disparu sans laisser de traces…Quant à mon frère Skjor et à ma sœur Freya…Ces traîtres avaient rejoint l’Empire !
Dit Björn d’un ton rauque, le poing serré…

Thornvar ayant également un regard grave…

-Je suis désolé pour ça, messire Björn, si vous ne souhaitez pas continuer…

Tout en tapant du poing sur la table, Bjorn dit :

-Ne vous en faites pas ! Cela ne me gêne pas de raconter cette histoire, aller reprenons !


Vers la fin de l’an 2 d’Obsidienne…Le Fléau du voleur de cœur débuta…Tous tombèrent face à lui et à son armée de vampires !
Même la rébellion a été écrasée…Nous pensions que tout espoir s’était envolé…Nous avons alors fait profil bas durant quelques années, évitant au maximum les combats, même si nous avons dû nous battre à différentes reprises…

Puis nous avons entendu comme une sorte de voix dans nos têtes. Cette voix demandait à ceux désirant se battre contre le Voleur de Cœur d’aller au désert d’Esfelia…Alors nous nous sommes mis en marche…Nous nous trouvions entre Aldaria et Gloria lorsque nous avons entendu cet appel.

Le voyage fût compliqué, notamment à cause des forces de Vraorg qui désiraient empêcher les voyageurs d’accéder au fameux désert.
Et un jour, nous avons bien cru que nous allions mourir…

Nous étions tombés dans une embuscade tendue par les forces du voleur de cœur…
Ils n’étaient qu’une dizaine…Mais il s’agissait de véritables guerriers, et non pas de ces faiblards de l’Empire que nous avions affronté auparavant.
A un moment, j’ai reçu une blessure dans le dos qui m’a fait tomber à genoux, j’ai planté mon épée dans le sol pour pouvoir m’appuyer dessus, et à ce moment, j’ai ressenti quelque chose…
Une douce fraîcheur a recouvert le sol…Lorsque j’ai baissé les yeux pour voir ce qu’il se passait…Eh bien…
Le sol était gelé tout autour de moi ! Et nos adversaires se sont mis à agir bizarrement, comme s’ils étaient plus lents, alors que Thornvar et moi pouvions bouger normalement. Je savais que mon arme pouvait geler les blessures que j'infligé à mes adversaires...Mais pas qu'elle pouvait geler le sol!
Grâce à cela, nous avons réussi à les battre et à continuer notre route vers le désert d’Esfelia.

Lorsque nous sommes finalement arrivés sur place, nous avons trouvé une ville du nom de Sandur, qui était grouillante de vie, car tous se préparaient à la guerre ! Alors nous avons également participé à l’effort de guerre…
Nous aidions à transporter les charges lourdes et, au vu de notre expérience, nous entraînions les recrues …

En l’an 5 d’Obsidienne, les choses se sont grandement accélérées, bien que nous n’ayons pas participé à la bataille, nous avons poussé des cris de joie lorsque nous avons appris la victoire des nôtres à la bataille des Marais Sanglants.
Mais malheureusement, notre joie fût de courte durée…

Lors du siège de la ville de Caladon, alors détenu par les troupes de la Théocratie,qui eut lieu en juin de l’an 5 d’Obsidienne, nous avons subi de lourdes pertes et avons dû nous replier derrière la barrière protectrice des esprits. Et 2 mois plus tard, l’ennemi était à nos portes, il avait profité de notre cuisante défaite pour marcher sur la ville de Sandur !

Un peu avant la bataille, un terrible fracas retenti, il s’agissait de la barrière des esprits qui venait d’être détruite par Vraorg en personne, qui mena l’assaut contre nos murs par la même occasion ! Son hurlement me donna des frissons, et je vis même certaines personnes reculaient lorsqu'elles entendirent son terrible cri, il s'agissait d'une promesse, une promesse de mort...Le sang allait couler à flots!

Cette bataille fût terrible, peu après le début de la bataille, alors que nous défendions un carrefour avec Thornvar, un elfe portant d’étranges marques au cou, ainsi que d’autres personnes plus ou moins atypiques. Thornvar reçue une flèche dans le genou, ce qui le cloua au sol… Un elfe s’est alors approché et a dit qu’il allait s’occuper de son cas.
Thornvar m’a alors tendu sa fiole, celle qu’il avait reçu le jour où il était devenu un guerrier, sans un mot j’ai acquiescé, je l’ai accrochée à mon harnais à côté de ma propre fiole, avant de foncer au-devant des combats.

-Même si au final, je la lui ai rendue quelque temps plus tard.


En continuant mon chemin, j’ai aperçu nombre de corps appartenant à des alliés comme à des ennemis, mais je ne m’attendais pas à ce que j’aie vu…
Mon propre frère, Skjor Haraldsson, se battant dans le camp de la Théocratie…
Lorsqu’il m’a aperçu…Il n’a rien dit, ces yeux l’ont fait à sa place.

-« Tu n’es qu’un traître et un lâche, Björn ! »

-Je lui ai rendu le même regard, nous avons alors tout deux débouchés nos fioles, enfin une seulement la mienne en ce qui me concerne, et avons tout bu d’un trait avant de nous jeter l’un sur l’autre…

Ce fût sûrement le combat le plus dur que j’ai eu à livrer au cours de ma vie..
Pendant un long moment nous avons enchaîné nos coups, lui maniant ces 2 haches, et moi maniant mon épée et ma griffe…Coups d’estocs, de taille, dégagements, parades…

Il donna un grand coup de taille avec l’une de ces haches, coup que je parais aussi tôt avec mon épée, il fit alors revenir sa deuxième hache sur le côté, je n’ai pas paré le coup suffisamment vite, et j’ai ressenti une étrange sensation dans le dos, comme une sorte de douleur, mais quelque chose d’extrêmement faible, j’ai alors repoussé son bras d’un coup de griffe avant d’enchaîner avec un coup de tête au visage, je lui ai sûrement brisé le nez à ce moment-là !
Il est alors revenu à la charge en me donnant un coup de genou au menton, j’ai réussi à lui égratigner l’épaule droite avec mon épée, avant qu’il ne se jette sur moi et me plaque contre un mur, je lui ai alors redonné un grand coup de tête dans le nez, avant d’enchaîner avec un coup de pied au ventre pour le repousser complètement, j’ai alors donné un grand coup de lame qu’il a paré avec beaucoup de mal avant de lui donner un dernier coup de griffe…Elle se planta dans sa gorge, ne rencontrant aucune résistance, elle la traversa complètement, et lorsque je l’ai ressorti, elle manqua d’arracher la tête de Skjor…Il tomba à genou devant moi, ces yeux morts me fixant étrangement, comme avec une note de dégoût, mais aussi de fierté, avant de s’effondrer à mes pieds.

Le traître était mort, l’honneur des miens était en partie restauré, mais…A ce moment précis, je n’ai ressenti qu’une grande rage en regardant le corps de mon défunt frère…
Je me suis alors mis à arpenter les rues de Sandur en massacrant tous les membres de la Théocratie que j’ai rencontrés, sans me soucier des blessures que je recevais…Au final je n’étais plus qu’une bête enragée, ivre de sang et de mort…Puis ce fût le noir complet…

Lorsque je me suis réveillé, je me trouvais toujours à Sandur, dans un campement où l’on soignait les blessures, j’ai appris que je m’étais évanoui peu de temps à la mort de Vraorg, tué par Fabius Kohan, car j’avais perdu trop de sang lors de la bataille, j’ai également appris que Thornvar ne pourrait plus arpenter les routes avec moi, sa blessure au genou l’empêchant de marcher longtemps…
J’ai également appris que les esprits étaient morts, cela m’a fait un choc d’apprendre leurs morts, comme quoi mon père avait raison le jour où il a dit que la véritable immortalité n’existait pas, nous mourrons tous un jour…

Peu de temps après, j’ai reçu un message d’Ingrid, me disait simplement qu’elle allait bien, elle avait joint au message un paquet contenant une fiole de potion rougeâtre ainsi qu’une petite note, cette note n’était autre que la recette de la potion !
Elle m’a également dit que Freya était toujours en vie, quelque part à Gloria…Mais sur le coup, ma traîtresse de sœur ne m’intéressée pas, et c’est toujours le cas !

-Après ces évènements, Thornvar a décidé de construire une auberge…Celle où nous nous trouvons actuellement ! Voilà qui conclut mon histoire !

-Et maintenant, qu'allez-vous faire?

-J'ai entendu d'étranges histoires, "l'Empereur" Fabius kohan serait mort tuer par un dragon, et il se passerait d'étranges choses dans l'ancienne demeure des elfes...Je compte aller y faire un tour, on ne sait jamais, je pourrais vivre une grande aventure !


Et maintenant cousin, C’est l’heure de la tournée générale ! Raconter cette histoire m'a donné soif, et je suis sûr que notre invité est assoiffé également !

-Ça marche !

-Mais non, attendez, je...

Personne n'écouta l'homme et il dut participer à la tournée générale bien malgré lui.