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Aurore Lapsida

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AuteurMessage
Aurore Lapsida
Aurore Lapsida
Mon identité
Mes compétences
Compétences
Magie: Mage puissant
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MessageSujet: Aurore Lapsida Aurore Lapsida  Icon_minitimeJeu 12 Jan 2017 - 10:36




Identité

  • Race : Humaine
  • Nom : Lapsidia
  • Prénom : Aurore
  • Surnom : Lys
  • Date de naissance : 1740 ère d’argent
  • Age réel : 20 ans
  • Age vampirique :
  • Lieu de naissance : Un petit village entre Gloria et Aldaria (dans l'actuel Royaume Aldarien, non loin de la frontière avec le Royaume Glorien)
  • Lieu de vie : Là où le vent la mène.
  • Rang social : Petit Peuple
  • Poste/emploi : Sculptrice sur bois mais surtout Apothicaire Herboriste
Caractéristiques (Clic!)


Physique :

  • Force physique : Faible
  • Agilité : Moyenne
  • Furtivité : Faible
  • Réflexes : Moyens
  • Endurance : Moyenne
  • Résistance : Faible
  • Beauté : Bonne

Mental :

  • Force mentale : Moyenne
  • Patience/self contrôle : Très Bonne
  • Perception : Faible
  • Intelligence : Bonne
  • Prestance/charisme : Moyenne
  • Mémoire : Bonne

Combat :

  • Epée : Aucun niveau
  • Dague et poignards : Faible
  • Armes d'hast : Aucun niveau
  • Armes contondantes : Aucun niveau
  • Hache : Aucun niveau
  • Faux : Aucun niveau
  • Fouet : Aucun niveau
  • Art du lancer : Faible
  • Art de la parade : Aucun Niveau
  • Arc : Faible
  • Arbalète : Aucun Niveau
  • Mains nues/pugilat : Aucun niveau
  • Equitation : Bonne
  • Dressage : Bonne



Equipement et magie

  • Arme principale : Aurora ne sait pas se battre, et elle n’en a même pas la volonté.

  • Autres objets : Aurora ne possède que les objets lui servant dans ses métiers et dans sa vie de tous les jours à savoir sont ses ciseaux à bois, son maillet dont elle se sert pour sculpter le bois quand l’envie lui prend, ainsi que son couteau qui lui servent essentiellement à cueillir les plantes dont elle a besoin. Elle range tout son matériel dans une sacoche en cuir ouvragé et y tient plus que tout. Et parmi tous ses objets, le livre que lui a confié sa mère contenant des notes sur les diverses plantes qu'elles ont rencontrées chacune à leur époque d'exploration.
    De plus elle possède une amulette à l'effigie de son esprit protecteur, cet objet est enchanté pour ne jamais elle ne se perde ou perde espoir:
    Apaisement (élémentaire)
    Apposé sur un bijou, dégage une aura apaisante qui calme ceux qui pose le regard sur le bijou. Sans effet si le bijou est dissimulé. Une importante force mentale est capable toutefois de résister à son effet.
    Douce lumière (élémentaire)
    Apposé sur un bijou, génère une douce lueur bleutée.

  • Magie : Aurore a entendu parler de magie pouvant soigner, et elle essaye de l'acquérir mais elle n'a encore croisé aucun maître dans ce domaine

  • Alignement : Bénéfique

  • Style de magie principal : Humain

  • Arrogance : Faible
  • Gentillesse : Très Bonne





Description physique

Son visage au trait fin, marqué par ses yeux d’un bleu très clair, est encadré par sa chevelure blonde et lisse, qu’elle coiffe souvent en tresse. Son nez petit et fin surmonte une bouche aux lèvres rosées. Ses yeux laisse couler hors d'elle tout ce qu'elle ressent. Habituellement, son visage exprime une douceur et une gentillesse envers tous ceux qu'elle croise, ainsi qu'une grande compréhension, comme si elle pouvait lire au plus profond de votre être. Cependant, rien n'est plus froid que son regard lorsque son coeur expérimente la colère. Cette expérience plutôt rare n'est jamais plaisante bien que la personne visait par cette colère n'a pas grand chose à craindre physiquement.

Son teint bronzé par une vie en plein air reste plus blanc qu'il ne devrait et prend plus souvent la couleur rouge des coups de soleil. Parce que sa peau ne supporte pas une trop grande exposition à l'astre du jour, Aurore a tendance à porter des robes longues ou des braies et des chemises afin de se protéger des brulures.

Ayant passée son enfance dans les forêts et dans les arbres, Aurore peut marcher longtemps sans se fatiguer et n'a pas son pareil pour grimper aux arbres, toutefois elle ne sait pas courir et serait incapable de tenir un rythme soutenu bien longtemps.

Parfois, le soir, quand elle est seule et que sa maison près des bois lui manque, elle chante. Sa voix est douce, chaude et mélodieuse, l’écouter chanter est très agréable. Mais personne ne l'a jamais entendue, car elle est trop timide pour faire montrer de ce talent seulement connu par ses parents.


Description mentale

L’homme n’est jamais autant l’égal des Esprits que quand il soigne un autre homme. Aurora connait les plantes et leurs propriétés ainsi que où et quand les trouver. Elle a développé ses compétences en herboristerie ainsi que des compétences en premiers secours. Elle peut soigner les maladies simples et bander les plaies. Elle a entendu parler de la chirurgie des alayiens et aimerait bien en apprendre plus car elle ne comprend pas comme ça peut marcher et pourquoi ça plutôt que la magie, bien qu'elle connaisse l'aversion des nouveaux humains pour les arcanes. Elle ne fait aucune distinction d'origine ou de race. La vie est quelque chose qui doit être préservée et chérie. Les mauvaises intentions sont absentes de son esprit, car elle ne cherche ni la richesse ni le pouvoir, juste la liberté et surtout la connaissance. Le savoir est pour elle le plus grand bien et c’est pour ça qu’elle est partie à travers les pays, pour apprendre le plus possible.

Elle a toujours un sourire pour chacun, un mot d’encouragement. Elle sait lire les âmes et les regards et possède le don de l’empathie, ce don qui lui permet de partager les sentiments des autres. Si elle préfère certaines personnes à d’autres, le principe d’inimitié semble lui être parfaitement inconnu. C'est une grande optimiste, convaincu que tant qu'il ya de la vie, il y a de l'espoir. Même dans les moments difficiles elle se force à voir le bien et à être forte, ne serait-ce que pour les autres.

Mais ne soyez pas dupes. Sa gentillesse n’est pas un signe de faible intelligence ou de faiblesse, bien au contraire. Elle ne sait pas se battre mais sa langue peut être plus acérée que la plus fine des lames. Il ne fait pas bon ni de la sous-estimer ni d’en faire son ennemi. Elle sait aussi se montrer franche ce qui n’est pas forcément une bonne chose




Histoire


Le vent fait doucement bruisser les feuillages des arbres, majestueux témoins des ans et du passage des hommes. La journée avait débuté depuis quelques temps et rien ne semblait perturber la quiétude des lieux. La fumée sortait paisiblement de la cheminé du fourneau à pain pour aller se perdre dans les nuages. Aux cris des oiseaux se mêlaient le martèlement régulier du maréchal-ferrant. Le soleil réchauffait timidement les travailleurs des champs qui moissonnaient les céréales. Le temps était frais pour un mois d’été, le vent humide annonçait une pluie attendue. Rien ne semblait perturbait le quotidien du village.
Cependant, un peu à l’écart des habitations, à l’orée des bois, la vie allait être perturbée de la plus belle des manières. Assistée d’une femme du village, Erik allait aider sa femme Irène à donner naissance à leur enfant. Le forestier avait souvent assisté son épouse dans ce genre de situation, mais c’était la première fois qu’il allait devoir œuvrer seul. Non, pas seul, Irène le conseillait le plus paisiblement qu’elle pouvait et tous deux s’encourageaient mutuellement. Aujourd’hui était l’un des plus beaux jours de leur vie. Aujourd’hui allait naitre le fruit de leur amour. Des cris de douleurs résonnaient dans à travers les airs, bientôt remplacer par les cris de la vie donnée. En ce mois de juin de l’an 1740 de l’ère d’argent, Aurora respirait l’air d’Armanda, loin des préoccupations qui secoueront le monde.

Bonjour. Je m’appelle Aurora Lapsidia. J’ai sept ans. J’habite près d’une forêt avec plein d’animaux dedans. Je vis avec mon papa et maman. Mon papa, il s’occupe des arbres et des animaux. Parfois, il m’emmène avec lui dans la forêt. Il me montre plein de trucs. Quand un arbre est malade, il doit le couper pour faire du feu. Parfois il garde le bois pour faire des petits bonhommes. Il sait tout faire mon papa. Il m’apprend à faire comme lui mais c’est dur. Ma maman, elle soigne les gens. Elle sait tout plein de choses sur les plantes et elle soigne tous les bobos. J’aime bien être avec elle parce qu’on va souvent cueillir des fleurs ou alors on fait la cuisine pour les gens malades et après y vont mieux. J’aime bien quand les gens vont mieux. Maman m’apprend à écrire et à lire et papa dit que c’est important alors je m’applique. Parfois, on s’assoit dans l’herbe pour manger et souvent on chante tous les trois, j’aime bien chanter. Aujourd’hui c’est mon anniversaire. Maman m’a cousu une nouvelle robe bleue. Elle est trop belle. Et papa m’offre une nouvelle poupée. J’aime pas trop les poupées mais celle que papa fait sont belles alors je les garde. Alors que je regarde passer les nuages, je me demande où ils s’en vont. C’est maman qui me répond, c’est toujours maman parce que papa rigole souvent avant de me prendre dans ses bras. " Ils s’en vont là où le vent les pousse " Je ne comprends pas. "Mais pourquoi est-ce qu’ils ne restent pas chez eux ? Pourquoi c’est le vent qui décide où ils doivent aller ? Et pourquoi nous on reste ici. – Les nuages n’ont pas la force de résister au vent. Et nous restons ici parce que nous ne sommes pas des nuages, et que nous pouvons résister au vent et décider par nous-même. N’oublie jamais qu’il est bon parfois de se laisser porter par le vent, mais qu’il faut savoir lui dire d’arrêter et prendre ses propres décisions ". Je ne comprends toujours pas mais si maman le dit, c’est que c’est vrai. Moi je ne partirai jamais de la maison et je ne laisserai pas le vent décider pour moi parce que le vent je ne le connais pas.

N’était-il rien de plus beau que de grandir libre ? Entourée d’amour ? Je m’appelle Aurora et j’ai douze ans. Je vis avec mon père Erik et ma mère Irène dans un village qui répond au doux nom de Brume-lez-Bois parce qu’il a été bâti dans une cuvette en contrebas du bois près duquel ma maison est construite. Quand la brume se lève, le village disparait complètement dans les nuages. Et dans la région ça arrive souvent. Ça d’ailleurs était fait exprès d’après ma maman, c’est pour cacher le village aux yeux des méchants esprits, mais je n’y crois pas trop. Moi je crois que c’est parce que c’était plat et plus facile de construire là qu’en haut des collines à la place des forêts. Mais j’aime bien les histoires de maman. Elle parle toujours d’Esprits qui veillent sur nous. Les histoires de papa sont plus sérieuses mais je les aime aussi. Elles parlent des animaux de la forêt qui parlent entre eux quand on ne les regarde pas. Notre village semble oublier du monde et il est rare que des marchands viennent jusqu’à nous, il n’y a pas de route à proprement parler, juste des sentiers. Aujourd’hui est un jour spécial, car aujourd’hui je vais fêter mon douzième anniversaire. Cette année, papa a dit qu’il n’y aura pas de grande fête comme l’an dernier parce que c’était compliqué à organiser et aussi parce que lui et maman ont un cadeau spécial pour moi. Alors que le soleil vient tout juste caresser ma joue pour me réveiller, je me lève d’un bond hors du lit. Mes parents sont déjà levés sans me réveiller. Il faut dire que j’ai le sommeil lourd. Je rentre dans la seconde pièce de la maison, là où on mange et prépare les repas. Papa et maman y sont déjà bien sûr. Et sur la table il y a un paquet enveloppé dans du tissu. Je reste immobile avec que mon père me dise : ‘’ Aller, ouvre ‘’. Je ne me fais pas prier. Alors que je retire la ficelle qui maintient le tissu serrait autour de mon cadeau je m’interroge. Il est assez souple mais il y a comme de longues choses dures aussi. Venant à bout de la ficelle, j’enlève le tissu révélant alors mon cadeau. Je reste sans voix et les larmes me viennent aux yeux. Le tissu caché une magnifique sacoche en cuir ouvragé, sur la partie servant à fermer est représenté un arbre majestueux donc les branches s’entrelacent en de magnifiques arabesques et de chaque côté, un cerf se cabre comme pour saisir les fruits qui pendent aux branchages. " Regarde à l’intérieur " me dit alors ma mère. Je m’exécute, encore ébahie. A l’intérieur se trouvent un petit maillet, trois ciseaux à bois et un petit couteau. Mes parents m’offrent mon propre matériel de sculpture et une sacoche pour y ranger mes plantes. Reposant l’ensemble délicatement sur la table, je me jette au cou de mon père, l’embrassant avec force, pleurant de joie. " Tu débrouilles bien avec mes outils, il est temps que tu travailles avec les tiens ". Je ne sais pas quoi dire pour le remercier et le serre encore plus fort. Puis je me jette aussi au cou de ma mère. Je suis si heureuse. Pourtant, il y a peu, un homme est venu nous dire qu’une guerre faisait rage, que les vampires détruisaient tout sur leur passage. Je ne sais pas exactement ce qu’est un vampire, mais ils n’ont pas l’air gentils. L’homme nous raconte la guerre, et les difficultés de l’humanité à résister. Je ne comprends pas tout et je n’aime pas ses histoires, elles me font peur. L’homme est réparti nous disant de fuir. Mais personne ne l’a écouté. A la place, le maréchal-ferrant s'est mis à forger autre chose que des fers et des outils d'agriculture. Quand je vais au village, il manque aussi des garçons. Je ne les connaissais pas trop car ils étaient plus vieux. Maman m'a dit qu'ils étaient partis pour la guerre. Papa a ajouté qu'ils étaient juste partis et que s'ils sont intelligents, ils ne rejoindront pas la guerre car les hommes comme eux ne peuvent faire face à ces monstres et qu'ils vont servir de chair à vampire et personne ne saura qu'ils sont mort aussi. La moisson va être compliquée sans tous ces bras jeunes. Je crois qu'on va devoir donner un coup de main.

Salut, je m’appelle Aurora, j’ai quinze ans. Et c’est la première fois que je vais aider ma mère dans l’une des plus belles choses au monde. Aujourd’hui, je vais l’assister durant un accouchement à la place de papa. Maman estime que je suis assez grande. Je l’aide déjà beaucoup à la maison en fabricant des remèdes à base de plantes ou en soignant des blessures. Elle me dit souvent que je sais presque tout ce qu’elle a à m’enseigner et que le reste viendra avec le temps. Quand je n’aide pas maman, je pars avec papa dans la forêt, surveiller les animaux, les plantes, ou alors on reste dans le petit abri sans mur pour faire des sculptures en bois ou des objets plus utiles. Papa est vraiment trop fort. Quelques soient les efforts que je fasse, il est toujours plus rapide que moi et ses réalisations sont bien meilleurs, mais je me débrouille quand même. Et aujourd’hui, je deviens sage-femme. Maman m’a toujours dit que rien n’est plus beau que la naissance d’un enfant ce qui a toujours fait rire papa. … Maintenant je comprends pourquoi papa rigolait quand maman disait que rien n’est plus beau que la naissance d’un enfant. Si maman n’avait pas compté sur moi, je pense que j’aurai dû sortir car je ne me sentais pas très bien. Mais au final, c’est vrai que c’est beau. Quand on tient ce petit être, hurlant de vie. Quand je l’ai pris dans mes bras, je me suis senti légère et fière d’avoir permis cela. Et encore plus émue quand je l’ai remis à sa mère et qu’il a cessé de crier, comme s’il reconnaissait la présence de sa mère. Je pense que c’est ce jour-là, que j’ai décidé définitivement de vouer ma vie à protéger celle des autres. Mais il y a tant de chose que je dois encore apprendre aussi, pour soigner les gens mais aussi sur le musique, le chant, la peinture. Tandis que les rumeurs du monde qui ne semblaient pas vouloir atteindre mon village arrive finalement jusqu'à nous sous la forme de cavalier. Le vent n'est plus le seul à nous apporter le gémissement du monde. Des hommes portant des oriflammes sont arrivés et ont demandé à parler au chef de village. On a pas de chefs chez nous, on est pas assez nombreux pour ça et surtout on en a pas besoin. Quand il y a un problème, il est réglé par un conseil. Ce qui n'a pas arrêté les nouveaux venus. Ils ont réclamé que le conseil se réunisse. Papa et maman y sont allés. Ca a duré longtemps, puis les étrangers sont sortis mais le conseil a délibéré longtemps. J'ai attendu un peu avec les autres filles du villages puis je suis retournée à la maison. Quand mes parents sont rentrés, papa était en colère mais ils ne m'ont pas expliqué ce qui s'était mais ça ne leur avait pas plus. Mais quelques jours plus tard, des chariots sont arrivés et une des granges a été vidées. On y a entreposé du matériel et installé des lit. Puis dans les jours qui ont d'autres chariots arrivèrent avec des hommes. Une nouvelle forge a été construite dans la grange et rien ne pouvait indiquer la nouvelle fonction de la bâtisse à l'exception de la fumée qui sortait et des hommes ont rejoint notre maréchal-ferrant. De la grange sont sorties des armes et des armures à la place des outils agricoles. Enfin c'est ce que papa dit car tout ce qui en sort ceux des tonneaux scellés et seulement quand des gens qui se font passer pour des marchands les "achètent" aux forgerons en même temps que du foin et un peu de nourriture. Les derniers jeunes hommes encore présents partir ne laissant que leur père. J'ai compris d'après les discussions que j'ai surprises entre papa et maman qu'ils partaient à la guerre et que ce qui s'était installée chez nous était la rébellion. Papa et maman étaient contre l'accueil de soldat ou même la fourniture en équipement. Mais le forgeron avait insisté et le village avait épousé la cause rebelle. Cependant personne au village ne semblait savoir qui étaient ces nouveaux venus et pourquoi maintenant autant de personnes transitaient par notre village tant isolé. La version officielle de leur présence et de leur occupation de la grange était que depuis la guerre contre les vampires, certains villages avait été rasés et qu'ils fallaient un lieu où dormir à ces personnes. Je ne pense pas que ce mensonge survivra longtemps, mais qu'il moura, personne du village ne posera la question. J'espère qu'ils auront compris que ce devait rester secret. La paix avait disparu du village, pourtant perdu loin du monde. Notre isolement a pris fin. J'ai appris que notre village était pratique car invisible au monde et c'était un bon point de chute. Tant qu'on garde le silence sur ce qui se passer ici. Est ce que les hommes reviendront un jour? Je pense que si je veux me marier ça sera hors du village.

La guerre est fini, du moins la rébellion. Du jour au lendemain, tous les rebelles sont partis. Pendant des mois, le village a essayé de reprendre une vie normale. Puis ils sont revenus. Ceux qui étaient partis sont revenus, mais pas tous et pas forcément en pleine santé. Certains ont ramené une femme. Et tous ont ramené leurs cauchemars. La vie et la paix régneraient de nouveaux sur le village. C'est ce que nous espérions tous. Mais les choses ne sont pas toujours ce que nous voudrions qu'elles soient. Et le pire est arrivé, le mal et son cortège d'absurdité. Des hommes, des soldats sans aucun doute sont venus et ont réclamé de l'argent, beaucoup d'argent sinon, ils allaient bruler le village. Nous n'avions pas assez d'argent alors ils ont tout incendié. C'était pour l'exemple, et ils sont revenus souvent après, pour réclamer un impôt de "sécurité". Ceux qui résistait étaient battus. Nous étions des fermiers, et même nos vétérans n'étaient de vrais combattants, ils étaient de la piétailles, pas des soldats. Alors nous avons plié l'échine pour vivre en paix. Par chance, ils ne sont jamais venus jusqu'à notre maison, ni rien tenter contre les filles du villages. Peut-être qu'ils avaient autant peur de nous que nous d'eux, comme avec les loups. Puis un jour, ils ne sont plus venus. A la place, des cavaliers en armure, ordonnés son venu, annonçant la fin de nos tourments. Ils portaient des symboles et disaient être les représentant du Roi du nouveau Royaume Aldarien et surtout que le village serait maintenant en sécurité. Personne n'y a cru au débout. Mais le calme, l'absence de bandit ont eu raison de notre scepticisme. Nous étions de nouveaux en paix et libre. Certains ont craint que ces nouveaux protecteurs apportent de nouveaux impôts, mais il n'en était rien. La peur avait cessé d'être.

Le jour est venu. Je m’appelle Aurora Lapsida, je viens d’avoir dix-huit ans et je vais partir. La paix est réinstallée dans le monde et aujourd’hui, je vais quitter mon village pour une longue période, peut-être pour toujours. Mes parents et moi en avons longuement discuté depuis un an. Ils savent que ce serait purement égoïste de me garder ici. D’un autre côté, je les aime tous les deux et j’ai peur de ce qu’il y a au-delà du village. Je ne connais rien et le village est un lieu sûr. Mais si je reste, je n’étancherai jamais ma soif de savoir, et je le regretterai toute ma vie. Et puis, il n’y a pas de garçon intéressant ici. C’est décidé, c’est sûr, je pars aujourd’hui. Ma sacoche en cuir est prête et dedans tous mes outils pour travailler le bois, de petites fioles pour y ranger les plantes, un petit mortier et un couteau. J’emporte en plus un petit baluchon avec quelques vêtements de rechange, du pain et du fromage. Une fois ses affaires prêtes, je sors de la chambre. Ma mère est assise à la table. Elle me sourit mais je vois bien que le cœur n’y est pas. Ses yeux sont humides, et elle évite de pleurer pour ne pas m’apitoyer. "Assis-toi " me dit-elle en me montra la chaise à côté d’elle. "J’ai quelque chose pour toi". Interloquée, je m’approche et m’assois à ses côtés. Là elle pousse vers moi le livre qui était sur la table et que je n’avais pas remarqué, trop concentrée à rester brave jusqu’au bout. "Voici le livre qui contient toutes les descriptions des plantes que j’ai rencontré, quand j’avais ton âge et jusqu’à ce que je m’installe ici avec ton père. Il décrit les plantes de manière méthodique comme je te l’ai appris et leurs propriétés. J’aimerai que tu continues ce que j’ai commencé ". J’étais surpris de la taille du livre. Il était un peu plus grand carnet, et rentrait parfaitement dans ma sacoche. Je le pris doucement et l’ouvris. Pour la dernière fois, je regardais un livre avec ma mère, serrées l’une contre l’autre. "Aller, viens ton père nous attend dehors et il ne faut pas que tu partes trop tard si tu veux aller le plus loin possible ". Nous sortons alors toutes les deux. J’avais hérité la taille de mon père, et je dépassais alors ma mère d’une tête, mais j’avais toute sa beauté et surtout, ses yeux disaient mon père. Dehors, papa nous attend en regardant le village qui se réveille doucement. En nous entendant approcher, il se retournant. Lui aussi sourit mais il a l’air fatigué, sûrement parce qu’il n’a pas dormi de la nuit. Il s’approche de moi et me prend dans ses bras vigoureux de bucheron. Puis il me tend un objet. C’est une statuette en bois tenue par une fine lanière en cuir. Un pendentif, le pendentif de mon totem. Il représente l’Esprit qui veille sur moi comme dans les histoires que maman me racontait quand j’étais petite. Au bord des larmes, je laisse papa m’accrocher son présent. "Va et soit heureuse, ne fasse jamais rien que tu ne puisses regretter plus tard. Et n’oublie de revenir ". Alors j’enlace papa, le serrant très fort aussi fort qu’il me serre. Puis je sens que maman m’enlace aussi. Alors nous nous embrassons, une dernière fois. Je leur dis au revoir et part, sans me retourner. Je ne pense pas que j’aurai la force de continuer si je les regarde une dernière fois. Alors je marche tout droit. Je me demande s’ils savent qu’alors que je m’éloigne, je suis en train de pleurer. Je lève les yeux en ciel et voit les nuages qui volent dans la même direction que moi. A travers mes larmes je souris à l’un des souvenirs heureux que j’emmène avec moi, celui d’une petite fille blonde qui demande à sa mère : "Où s’en vont les nuages ? – Ils s’en vont là où le vent les pousse ". Aujourd’hui, je suis un nuage et je commence mon voyage, poussée par le vent et la soif d’apprendre.

Le monde n’est que ténèbres. Voilà deux ans que je voyage et partout je ne vois que la misère. Les années de guerres, l’horreur qu’elles ont apportée ont laissé des marques indélébiles. Pa rapport à la vie au village et ce que les temps trouble nous ont fait vivre, il me semble que nous avons évité bien des tourments. Toutefois, tout n’est pas noir. Même dans la plus profonde obscurité, la lumière peut naitre. J’ai rencontré des gens, qui n’avaient rien mais qui m’ont donné beaucoup. J’ai appris, j’ai grandi, j’ai découvert la vraie vie. A Gloria, j’ai vu des inégalités telles que je ne l’aurai jamais imaginé. La ville est un étrange mélange où les quartiers délimitent une fonction, enfin je crois. Elle est vraiment immense et c'est la première fois que j'ose entrer dans une ville de cette taille. J'ai passé beaucoup de temps dans la tentacule Ouest comme ils l'appellent. Là-bas j’ai dû apprendre à voler. Je n’en suis pas fière mais je n’ai pas pu faire autrement pour vivre. Il y avait tellement de gens qui avaient besoin de soin mais qui n’avaient pas les moyens de se les offrir. J’y suis restée quelques temps mais très vite je n’ai plus eu assez d’argent pour me nourrir. Alors j’ai dû voler. Un jour je n’ai eu de chance et je me suis fait prendre. Un homme d’arme m’a surpris et m’a poursuivi à travers les ruelles. Le manque de nourriture et d’endurance ne me donnait pas gagnante pour la course. Alors que je sentais le souffle du garde, ce dernier chuta. Trop terrifiée pour m’arrêter et regarder, je continuais de courir lorsqu’une ombre encapuchonnée se mit à ma hauteur sans trop d’effort. J’étais trop épuisée pour être bien rapide et à tête reposée, je pense qu’elle n’a pas dû avoir trop de difficultés à se maintenir à ma hauteur et ceux malgré tous mes efforts. "Par ici ". La silhouette me dépassa, tourna dans une ruelle. Alors que je m’engageais à mon tour, je la vis disparaitre dans un mur. Je me suis arrêtée, interloquée. La silhouette réapparut à travers le mur : " tu viens ou bien ? " avant de disparaitre de nouveau, m’approchant je découvris une petite porte dérobée. Trop fatiguée pour réfléchir, je m’y suis engagée. La porte se referma juste derrière moi. C’est un instant seulement que je me suis rendu compte que ce sauveur aurait pu être n’importe et le sauvetage pourrait tourner au cauchemar. Mais la silhouette qui avait refermé la porte retira son capuchon, laissant apparaitre le visage de jeune femme. Je devais avoir un air quelque peu ébahi puisqu'elle me dit: "Qu'est ce qu'il y a? J'ai une tache au visage". Je lui ai répondit que non et je me suis présentée. Elle m'a fait remarqué que je n'étais pas très doué pour m'être faite surprendre par ce garde en particulier. Je lui expliquais alors que j'étais plus une soigneuse qu'une voleuse mais qu'il fallait bien se nourrir. Elle ne m'a pas parlé beaucoup d'elle, je sais juste qu'elle s'appelle Hlin. Elle m'a emmené dans un lieu... pour le moins miraculeux. Dans des coins cachés du quartier existe un lieu où les éclopés sont guéris. La cour des miracles, voilà son nom. J'y ai vu des aveugles érudits lire. Des hommes partir avec une jambe gauche mais pas de droite et revenir avec une jambe droite mais pas de gauche. Il y avait aussi des bossus qui se tenaient parfaitement droits. Dans ce lieu, la mendicité était devenue un art et tous formaient une corporation. J'y suis restée quelque temps, voyant Hlin parfois, essayant toujours de lui parler, mais elle semblait renfermer sur elle-même. Contre des soins et des remèdes, j'ai pu manger, pas toujours à ma faim, mais régulièrement. Puis je suis repartie sur les routes continuer ma quête de savoir pour assouvir ma soif de connaissances.




Liens

Erik et Irène Lapsida (vivants): Parents chéris d’Aurora. Ils lui ont transmis tout ce qu’ils savent. Même si elle ne sait pas quand elle les reverra, elle les garde toujours dans son cœur.

Hlin Tjänare: voleuse qui lui a sauvé la mise une fois à Gloria. Bien qu'Aurora est essayée de se lier d'amitié avec elle, la voleuse sembla hermétique à ses tentatives.





Derrière l'écran

Petite présentation : Spoiler alerte, je suis un homme IRL. Rôliste et puissant Maître du Jeu, je vais essayer de faire les choses dans la finesse avec ce personnage pour une fois.
Rythme rp : 1 tous les deux jours est ce que j’essaye d’avoir comme rythme.
Particularités rp : J’écris à la première personne à l’essai.

Comment avez-vous découvert le forum ? : Je suis le double compte d’Erdrak Geflorth

Avez-vous signé le règlement ? : Oui[/url]






Dernière édition par Aurore Lapsida le Lun 16 Jan 2017 - 16:27, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: Aurore Lapsida Aurore Lapsida  Icon_minitimeJeu 12 Jan 2017 - 15:25

Bonjour Aurora o/. Ce sera moi qui vais m'occuper de ta fiche Wink .





Identité :

Surnom : Personne ne lui a jamais donné de surnoms? Même affectueux, ou enfantins?

Lieu de naissance : Tu as oublié un "avec", sinon le lieu de naissance n'est pas très cohérent avec la géopolitique de l'époque où est née ton perso. Car l'empire humain était encore totalement unifié à cette époque. Il faudrait donc que tu édite pour prendre en compte ce détail (plutôt dire que le village se situait entre Gloria, et Aldaria par exemple)

Equipement, et magie :

Tu as le droit à deux enchantements (De types élémentaire, ou maléfiques, ou asbeth), ou à un enchantement dragoniques dans ton équipement. ( http://www.armanda.net/t4480-boutique-des-enchantements-et-ameliorations )

Alignement : Met plutôt bénéfique^^ (on a pas d’alignement loyal bon sur armanda).

Arrogance : Met au moins catastrophique, aucun niveau est impossible car cela voudrait dire l'absolue non existence d'arrogance chez ton perso.

Caractéristiques :

Force mentale : Baisse à bon, rien ne justifie un très bon dans l'histoire de ton perso.

Avec cette édition tu aura mage puissant innée^^.

Descriptions physique :


Je trouve ça vraiment court. Il faudrait que tu détaille davantage le physique de ton personnage. (que ce soit dans la descriptions de sa personne, son attitude, ses vêtements par exemple. Ses tics?)

Descriptions mentale :

Idem, c'est vraiment très court. On ne saisit pas vraiment l'essence du personnage, ou autre chose dans son caractère que sa grande gentillesse, et sa non naïveté.

+ La chirurgie est une science alayienne, pas armandéenne. Les armandéens n'en ont pas vraiment besoins à cause de l'existence de la magie, et ne ce sont donc jamais vraiment intéressés à cela autant que les alayiens. Bien entendu si tu entend par chirurgie primaire les bandages ça passe oui, mais les techniques comme la suture par exemple il n'y a que les alayiens qui en usent (les armandéens trouvent cela barbare d'ailleurs), et encore plus pour les opérations chirurgicales véritables (types celles que faisaient les arabes vers le 13ème siècle). Dans les faits sur Armanda il est plutôt courant d'user de magie pour soigner en dehors des herbes.

Liens :

Je n'ai rien à y redire^^.

Histoire :

Citation :
N’était-il rien de plus beau que de grandir libre ? Entourée d’amour ? Je m’appelle Aurora et j’ai onze ans. Je vis avec mon père Erik et ma mère Irène dans un village de l’actuel Royaume Aldarien qui répond au doux nom de Brume-lez-Bois parce qu’il a été bâti dans une cuvette en contrebas du bois près duquel ma maison est construite.

Il n'y avait pas de royaume aldarien à cette époque, seulement l'immense empire humains.

Citation :
N’était-il rien de plus beau que de grandir libre ? Entourée d’amour ? Je m’appelle Aurora et j’ai onze ans. Je vis avec mon père Erik et ma mère Irène dans un village de l’actuel Royaume Aldarien qui répond au doux nom de Brume-lez-Bois parce qu’il a été bâti dans une cuvette en contrebas du bois près duquel ma maison est construite. Quand la brume se lève, le village disparait complètement dans les nuages. Et dans la région ça arrive souvent. Ça d’ailleurs était fait exprès d’après ma maman, c’est pour cacher le village aux yeux des méchants esprits, mais je n’y crois pas trop. Moi je crois que c’est parce que c’était plat et plus facile de construire là qu’en haut des collines à la place des forêts. Mais j’aime bien les histoires de maman. Elle parle toujours d’Esprits qui veillent sur nous. Les histoires de papa sont plus sérieuses mais je les aime aussi. Elles parlent des animaux de la forêt qui parlent entre eux quand on ne les regarde pas. Notre village semble oublier du monde et il est rare que des marchands viennent jusqu’à nous, il n’y a pas de route à proprement parler, juste des sentiers. Aujourd’hui est un jour spécial, car aujourd’hui je vais fêter mon douzième anniversaire. Cette année, papa a dit qu’il n’y aura pas de grande fête comme l’an dernier parce que c’était compliqué à organiser et aussi parce que lui et maman ont un cadeau spécial pour moi. Alors que le soleil vient tout juste caresser ma joue pour me réveiller, je me lève d’un bond hors du lit. Mes parents sont déjà levés sans me réveiller. Il faut dire que j’ai le sommeil lourd. Je rentre dans la seconde pièce de la maison, là où on mange et prépare les repas. Papa et maman y sont déjà bien sûr. Et sur la table il y a un paquet enveloppé dans du tissu. Je reste immobile avec que mon père me dise : ‘’ Aller, ouvre ‘’. Je ne me fais pas prier. Alors que je retire la ficelle qui maintient le tissu serrait autour de mon cadeau je m’interroge. Il est assez souple mais il y a comme de longues choses dures aussi. Venant à bout de la ficelle, j’enlève le tissu révélant alors mon cadeau. Je reste sans voix et les larmes me viennent aux yeux. Le tissu caché une magnifique sacoche en cuir ouvragé, sur la partie servant à fermer est représenté un arbre majestueux donc les branches s’entrelacent en de magnifiques arabesques et de chaque côté, un cerf se cabre comme pour saisir les fruits qui pendent aux branchages. ‘’ Regarde à l’intérieur ‘’ me dit alors ma mère. Je m’exécute, encore ébahie. A l’intérieur se trouvent un petit maillet, trois ciseaux à bois et un petit couteau. Mes parents m’offrent mon propre matériel de sculpture et une sacoche pour y ranger mes plantes. Reposant l’ensemble délicatement sur la table, je me jette au cou de mon père, l’embrassant avec force, pleurant de joie. ‘’ Tu débrouilles bien avec mes outils, il est temps que tu travailles avec les tiens ‘’. Je ne sais pas quoi dire pour le remercier et le serre encore plus fort. Puis je me jette aussi au cou de ma mère. Je suis si heureuse. Pourtant, il y a peu, un homme est venu nous dire qu’une guerre faisait rage, que les vampires détruisaient tout sur leur passage. Je ne sais pas exactement ce qu’est un vampire, mais ils n’ont pas l’air gentils. L’homme ne raconte la guerre, et les difficultés de l’humanité à résister. Je ne comprends pas tout et je n’aime pas ses histoires, elles me font peur. L’homme est réparti nous disant de fuir. Mais personne ne l’a écouté.

Salut, je m’appelle Aurora, j’ai quinze ans. Et c’est la première fois que je vais aider ma mère dans l’une des plus belles choses au monde. Aujourd’hui, je vais l’assister durant un accouchement à la place de papa. Maman estime que je suis assez grande. Je l’aide déjà beaucoup à la maison en fabricant des remèdes à base de plantes ou en soignant des blessures. Elle me dit souvent que je sais presque tout ce qu’elle a à m’enseigner et que le reste viendra avec le temps. Quand je n’aide pas maman, je pars avec papa dans la forêt, surveiller les animaux, les plantes, ou alors on reste dans le petit abri sans mur pour faire des sculptures en bois ou des objets plus utiles. Papa est vraiment trop fort. Quelques soient les efforts que je fasse, il est toujours plus rapide que moi et ses réalisations sont bien meilleurs, mais je me débrouille quand même. Et aujourd’hui, je deviens sage-femme. Maman m’a toujours dit que rien n’est plus beau que la naissance d’un enfant ce qui a toujours fait rire papa. … Maintenant je comprends pourquoi papa rigolait quand maman disait que rien n’est plus beau que la naissance d’un enfant. Si maman n’avait pas compté sur moi, je pense que j’aurai dû sortir car je ne me sentais pas très bien. Mais au final, c’est vrai que c’est beau. Quand on tient ce petit être, hurlant de vie. Quand je l’ai pris dans mes bras, je me suis senti légère et fière d’avoir permis cela. Et encore plus émue quand je l’ai remis à sa mère et qu’il a cessé de crier, comme s’il reconnaissait la présence de sa mère. Je pense que c’est ce jour-là, que j’ai décidé définitivement de vouer ma vie à protéger celle des autres. Mais il y a tant de chose que je dois encore apprendre aussi, pour soigner les gens mais aussi sur le musique, le chant, la peinture.Tandis qu’au loin, les rumeurs du monde ne semblent pas vouloir atteindre mon village. Seul le vent nous apporte le gémissement du monde. Il est vrai que les temps son dur, la rumeur parle d’un tyran monstrueux et d’une guerre civile sans fin, mais je ne m’en préoccupe pas. En fait, si. Le sort des autres m’importe énormément et je souhaite aider ceux qui en ont besoin. Mais je ne suis pas prête à partir. Mais bientôt, je pourrai explorer le monde, et découvrir, apprendre et secourir.

Le jour est venu. Je m’appelle Aurora Lapsida, je viens d’avoir dix-huit ans et je vais partir. Aujourd’hui, je vais quitter mon village pour une longue période, peut-être pour toujours. Mes parents et moi en avons longuement discuté depuis un an. Ils savent que ce serait purement égoïste de me garder ici. D’un autre côté, je les aime tous les deux et j’ai peur de ce qu’il y a au-delà du village. Je ne connais rien et le village est un lieu sûr. Mais si je reste, je n’étancherai jamais ma soif de savoir, et je le regretterai toute ma vie. Et puis, il n’y a pas de garçon intéressant ici. C’est décidé, c’est sûr, je pars aujourd’hui. Ma sacoche en cuir est prête et dedans tous mes outils pour travailler le bois, de petites fioles pour y ranger les plantes, un mortier et un couteau. J’emporte en plus un petit baluchon avec quelques vêtements de rechange, du pain et du fromage. Une fois ses affaires prêtes, je sors de la chambre. Ma mère est assise à la table. Elle me sourit mais je vois bien que le cœur n’y est pas. Ses yeux sont humides, et elle évite de pleurer pour ne pas m’apitoyer. "Assis-toi " me dit-elle en me montra la chaise à côté d’elle. "J’ai quelque chose pour toi". Interloquée, je m’approche et m’assois à ses côtés. Là elle pousse vers moi le livre qui était sur la table et que je n’avais pas remarqué, trop concentrée à rester brave jusqu’au bout. "Voici le livre qui contient toutes les descriptions des plantes que j’ai rencontré, quand j’avais ton âge et jusqu’à ce que je m’installe ici avec ton père. Il décrit les plantes de manière méthodique comme je te l’ai appris et leurs propriétés. J’aimerai que tu continues ce que j’ai commencé ". J’étais surpris de la taille du livre. Il était un peu plus grand carnet, et rentrait parfaitement dans ma sacoche. Je le pris doucement et l’ouvris. Pour la dernière fois, je regardais un livre avec ma mère, serrées l’une contre l’autre. "Aller, viens ton père nous attend dehors et il ne faut pas que tu partes trop tard si tu veux aller le plus loin possible ". Nous sortons alors toutes les deux. J’avais hérité la taille de mon père, et je dépassais alors ma mère d’une tête, mais j’avais toute sa beauté et surtout, ses yeux disaient mon père. Dehors, papa nous attend en regardant le village qui se réveille doucement. En nous entendant approcher, il se retournant. Lui aussi sourit mais il a l’air fatigué, sûrement parce qu’il n’a pas dormi de la nuit. Il s’approche de moi et me prend dans ses bras vigoureux de bucheron. Puis il me tend un objet. C’est une statuette en bois tenue par une fine lanière en cuir. Un pendentif, le pendentif de mon totem. Il représente l’Esprit qui veille sur moi comme dans les histoires que maman me racontait quand j’étais petite. Au bord des larmes, je laisse papa m’accrocher son présent. "Va et soit heureuse, ne fasse jamais rien que tu ne puisses regretter plus tard. Et n’oublie de revenir ". Alors j’enlace papa, le serrant très fort aussi fort qu’il me serre. Puis je sens que maman m’enlace aussi. Alors nous nous embrassons, une dernière fois. Je leur dis au revoir et part, sans me retourner. Je ne pense pas que j’aurai la force de continuer si je les regarde une dernière fois. Alors je marche tout droit. Je me demande s’ils savent qu’alors que je m’éloigne, je suis en train de pleurer. Je lève les yeux en ciel et voit les nuages qui volent dans la même direction que moi. A travers mes larmes je souris à l’un des souvenirs heureux que j’emmène avec moi, celui d’une petite fille blonde qui demande à sa mère : "Où s’en vont les nuages ? – Ils s’en vont là où le vent les pousse ". Aujourd’hui, je suis un nuage et je commence mon voyage, poussée par le vent et la soif d’apprendre.

Il va falloir sérieusement éditer tout cela :

POur commencer, tu ne mentionne pas assez les différents événements qui ont agités le continent Armandéens au cours des dix dernières années. (voici un topic où ces événements sont résumés : http://www.armanda.net/t8401-les-grandes-dates-d-armanda )

Il va donc que tu parle de certains de ces événements (notamment la guerre contre les vampires, l'invasion alayienne, la guerre contre Vraorg), et surtout que tu parle des conséquences pour ton perso de tout cela. Car il est impossible que cette dernière ait pu vivre paisiblement dans son village pendant 8 des 10 dernières années in-rp.

Que ce soit à cause :
-De la terreur provoquée d'abord par les vampires pendant la guerre avec eux.
-Du retour en force de la magie en 1752
-des conséquences de l'invasion alayienne puis de l'alliance de l'empire avec eux (lois anti magie quand ils prennent le pouvoir au dépend de Fabius Kohan).
-Les dévastations provoqués par Vraorg le blanc, la présence de milices violentes, de brigands nombreux, et de loups vampiriques pendant les années d'existence de l'empire théocrate.
-Le retour de la paix en Armanda.

Citation :
Le monde n’est que ténèbres. Voilà deux ans que je voyage et partout je ne vois que la misère. Les années de guerres, l’horreur qu’elles ont apportée ont laissé des marques indélébiles.

C'est un portrait un peu noir de la situation, certes à ce moment là la guerre est à peine finit donc c'est logique que tout soit en ruine, mais suite à cela ça finit par s'arranger petit à petit. Ton perso n'a pas pu voir que des ruines pendant 2 ans, les choses ce sont assez vite reconstruites à un niveau correct.

Citation :
A Gloria, j’ai vu des inégalités telles que je ne l’aurai jamais imaginé. Un quartier riche à l’intérieur des murs et un quartier pauvre, délassé par les élites où règne des gangs.

(Voici la description du tentacule Ouest glorien : "Un tentacule, enfin, s’élance à l’ouest, à l’ombre du Palais impérial. C’est ce qu’on nomme le quartier pauvre, un lieu un peu abandonné, où les patrouilles sont rares et le crime élevé. La grande majorité de la main d’œuvre et de la frange de la population la plus modeste vit ici, soit pour les plus pauvres dans des baraquements de briques mais où on vit les uns sur les autres, soit dans les chaumières modestes ayant remplacés les tentes avec la fin de la reconstruction, et les efforts fait pour redistribuer les richesses. Rendant ce quartier moins miséreux qu'il l'était il y a quelques mois de cela, mais ne faisant pas de miracles malgré déjà une nette amélioration." )

> Ton perso a dû découvrir Gloria à l'époque où il y avait encore les tentes je suppose. Certes la criminalité est forte dans le quartier Ouest, mais le règne de la loi glorienne continue à s'y appliquer tout de même. Parler de règne des gangs est donc exagéré. De plus le tentacule Ouest lui aussi est entouré par des murailles, ne serait-ce que pour se défendre en cas de siège.
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MessageSujet: Re: Aurore Lapsida Aurore Lapsida  Icon_minitimeLun 16 Jan 2017 - 15:27

Prête pour la deuxième (seconde) lecture.

Que le destin abatte son couroux sur ce pauvre personnage que j'incarne et puisse le sort mettre favorable.
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MessageSujet: Re: Aurore Lapsida Aurore Lapsida  Icon_minitimeLun 16 Jan 2017 - 16:35

dragon

Sois la bienvenue sur tes terres, fille d'Armanda.
Tu es née avec une puissance magique innée de Puissant et ton entraînement dans le domaine magique t'a permis d'atteindre un niveau Correct Tu as d'ailleurs été choisie par le totem Phoque dont tu as atteint le niveau 1.

Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure. Tu as aussi un profil qui pourra évoluer en jeu sur demande.

Pour tenir l'état de tes aventures à jour, tu possèdes une fiche de suivi de personnage qui se trouve en ce lieu. Tu peux y ajouter tes liens, ton inventaire, ton histoire personnelle et ce que tu souhaiteras. Tu peux aussi adresser tes questions ici.


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MessageSujet: Re: Aurore Lapsida Aurore Lapsida  Icon_minitime

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Aurore Lapsida

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