La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
Arme principale : Un arc en bois d'orme, cadeau de son père. Il songeait à lui donner un nom, mais n'en a pas trouvé qui lui convienne pour le moment.
Autres objets : Une dague en acier qui lui sert à la fois au combat et à dépecer ses proies, une épée en fer en cas de besoin, et quelques affaires élémentaires à la survie.
Le voyez-vous ? Ce jeune homme aux cheveux bruns ébouriffés, presque négligés, là-bas, adossé à cet arbre. Celui qui observe la scène au loin, observant tout le monde d'un air un peu sauvage, presque farouche, l'air de d'examiner chaque individu des pieds à la tête, observant souvent les alentours, comme s'il se méfiait constamment. Ce garçon légèrement musclé bien que sa taille, presque petite pour un homme de son âge, n'en fasse pas quelqu'un de très imposant. Garre à ne pas le sous-estimer, cependant ! Il saurait vous prouvez que cette "faiblesse" n'en est point une, et vous ne voudriez pas vous retrouver avec une lame sous la gorge pour un mot de travers sur ce sujet. Il profite de sa taille et de sa carrure pour développer son agilité, en faisant un bon combattant à la dague, et sa furtivité, afin de pouvoir prendre ses adversaires par surprise à l'arc dans son terrain de prédilection: la forêt. Son regard méfiant pourrait vous paraître froid, ou presque agressif, mais le temps vous prouvera qu'il n'en est rien. En l'approchant de plus près, vous pourrez peut-être observer une légère cicatrice sur son œil droit. Très peu profonde, à laquelle l’œil en lui-même sembla avoir échapper. Une cicatrice dont il semble peu apprécier parler de l'histoire. On le prend parfois pour un fantôme, de par une certaine manie d'arriver sans prévenir et de s'éclipser en douce. Oh, justement, le voilà qui part. Remettant sa capuche, faisant voler sa cape, et disparaissant aussi silencieusement qu'il est apparu...
Description mentale
Au premier abord, il pourra vous sembler froid, distant, méfiant. Il est vrai qu'il est un peu farouche, et surtout timide. Il ne s'ouvre que très peu aux autres, et fait difficilement confiance. Mais en vous rapprochant un peu, peut-être pourrez-vous découvrir un être doux et gentil, bien qu'un peu gauche dans ces paroles, et dont la pseudo-froideur sert de carapace pour protéger une certaine sensibilité et cacher une certaine maladresse dans les relations humaines. D'une manière plus générale, Horulf est quelqu'un d'assez calme et réservé. Il parle peu, préfère écouter, analyser, réfléchir et agir en conséquences. Il se débrouille pour tirer un maximum d'informations, tout en en donnant très peu de son côté. C'est un grand amoureux de la nature. Y être le plonge dans un sentiment de plénitude. La forêt est son environnement, et le sujet d'étude de tout une vie. Les plantes et les animaux sont une passion qu'il vit à fond. Parlant d'animaux, il est très proche de son loup Sköll, trouvé jeune il y a quelques années. On les voit rarement l'un sans l'autre. Horulf est toujours sur les routes. Grand voyageur, il ne se lasse pas de parcourir Armanda, en long en large et en travers, d'en explorer les moindres lieux cachés, et considère qu'il y aura toujours quelque chose à découvrir sur une terre en constante évolution. Il va là où ses pas le guident, suivant son cœur, l'instinct de Sköll, au gré de ses envies... Enfin, il est plutôt nostalgique, très attaché aux souvenirs du passé. Il garde bon nombre de choses pour une valeur sentimentale. Notamment son arc en orme, cadeau de son père dans sa jeunesse, avec lequel il s'est toujours entraîné. Voyez-vous, on pourrait dire bien des choses sur lui... Mais cela, vous le découvrirez bien.
Histoire
Vous trouvez ce qui semble être un carnet de voyage. Vous décidez de le ramasser, et de feuilleter quelques pages pour voir son contenu.
"22/05/1744 : Mère m’a donné un carnet pour que je puisse m’entrainer à écrire. Je sais pas trop à quoi ça sert, mais c’est décidé, j’en fais mon journal de bord !
03/06/1744 : On a continué l'entrainement avec Père. Comme... Presque tous les jours depuis un an en fait. J'en suis content, c'est toujours une occasion de passer du temps avec Père ! Mais j'aime pas trop l'épée... C'est difficile à manier... Je préfère l'arc. On peut surprendre son adversaire sans se faire repérer, et pas besoin de se battre au corps à corps. J'aimerais pouvoir m'entrainer à l'arc tout seul...
16/12/1745 : Père m’a offert mon propre arc ! Je suis trop content ! A partir de ce jour, je promets de m’entraîner tous les jours jusqu’à atteindre le niveau de Père, et même au-delà !
29/06/1746 : Aujourd’hui on a joué à chat et à cache-cache avec mon frère Osbern et ma sœur Astrid et les autres enfants du village. (J’aime pas vraiment jouer avec les autres, mais bon...) En se cachant Osbern a approché trop près du chien de la forge et il nous a poursuivi. Il a même failli nous mordre. Osbern dit qu’il est méchant, et les autres villageois le trouve hargneux… Moi je suis sur que c’est pas vrai. Et je vais leur prouver à tous.
09/07/1746 : J’ai réussi à caresser le chien du forgeron. En fait il est gentil quand il fait confiance. Il faut juste être patient. En tout cas, ça change des rats et des chats… Eux sont assez faciles à approcher et à dresser. Un chien de garde fait moins confiance quand on n’est pas son maître. Bref, objectif réussi ! (vague dessin d’un personnage à l’air triomphant)"
Le début du journal semble rempli de listes d’objectifs et de banalités mal écrites.
"10/06/1749 : Je ne comprends pas ce qu’il y a de si intéressant à jouer à la guerre… Moi, je préfère rester dans la forêt. Les autres ne voient pas, mais la nature est fascinante… Et elle nous apprend à observer et à écouter. Peut-être que si on observait et on écoutait un peu plus, on parviendrait à une paix plus ou moins stable… ? Un idéal lointain, sans doute. En tout cas, je me sens bien mieux ici, en communion avec la nature. Loin de l’agitation de ces ignorants bons juste à se taper dessus avec des épées en bois… --------- Je crois que je me suis perdu… C’est malin, ça… En plus j’ai entendu un bruit douteux… Il vaudrait mieux que je sorte d’ici au plus vite… Un loup. C’est un loup. Il y a un loup devant moi. Debout juste là. Étrangement il ne m’attaque pas. Je devrais partir au plus vite avant qu’il ne change d’avis. Mais c’est une occasion tellement rare… Je n’en avais jamais vu auparavant… On décrit cet animal comme méchant dans les histoires, mais il n’a pas bougé d’un poil quand il m’a vu… Et là il me fixe toujours… J’aimerais l’approcher mais il a l’air de protéger quelque chose… Je ne prendrais pas ce risque."
Le journal se continue sur des études sur la nature et des apprivoisements d’animaux en tout genre : chats, chiens, lapins, furets, renards, certains oiseaux, même un chouette. Jusqu’à ce que…
"27/03/1750 : Les adultes parlent gravement… On dirait qu’il s’est passé quelque chose… Je ne sais pas trop quoi… Ils parlent de vampires… Mais les vampires ça n’existe pas, si ? Pour moi, ils n’existent que dans les histoires pour faire peur aux enfants. Mais ils sont sérieux… C’est pas une blague… ? Ils parlent de dragons aussi… C’est bizarre tout ça…
01/02/1751 : Mère nous a dit de récupérer nos affaires. Qu’on allait partir. Que c’était dangereux de rester là car les vampires allaient nous manger. Donc nous avons obéi. Et tout le village est parti vers la capitale.
29/08/1752 : On mange peu ici… Il y a très peu de nourriture… Et on entend que des mauvaises nouvelles… Des histoires de batailles sanglantes, des soldats qui reviennent en piteux état… Ou qui ne reviennent pas du tout… C’est horrifiant… Les jeux de guerre des enfants du village autrefois me semblaient encore plus stupide maintenant que l’on voit ce qu’elle est réellement…
26/12/1753 : On entend de tout ces derniers temps… Avec autant d’histoires peu crédibles que de réelles… On parlait d’une infiltration des vampires pour récupérer le grimoire ramené à l’empereur. On parlait d’une bague, la Dévoreuse. On parlait des Larmes d’Alderick. On parlait de nouveaux dragons. Mais cette fois je suis décidé à en savoir plus, quitte à soutirer des informations aux gardes."
La majorité des dates à partir du début de l’Âge d’Obsidienne semblent avoir été rayées à plusieurs reprises. Elles étaient illisibles.
"/////////// : Le siège de la ville est une situation particulièrement désagréable. Tout le monde ne parle que de ça. L'inquiétude règne dans les rues de la capitale. J'entendis vaguement quelques mots sur un possible traité avec l'Alayia, mais rien de très concret pour l'instant...
/////////// : Finalement ce qui était une simple rumeur est devenu réalité. Un traité a été signé pour mettre fin à cette guerre. Traité qui a fait plus d'un mécontent, pour sûr... Une rébellion était montée contre l'empereur Fabius Kohan. Je comprends la colère générale, mais n'ont-ils vraiment rien d'autre à faire dans ces temps troublés ? Pour ma part, je ne pense pas que ce soit une très bonne idée, mais si cela peut pour le moment mettre fin à cette situation invivable...
/////////// : Dévoreuse a été détruite. Et on s'en est servi pour blesser l'esprit du Néant. Voilà le bruit qui court dans les rues aujourd'hui. Je ne sais pas quoi penser. Idée de génie ou grosse erreur ? S'attaquer à un Esprit Supérieur risque d'avoir d'énormes conséquences sur Armanda, de dérégler la nature, la magie... Non, vraiment, aussi mauvais que puisse être le Néant, ce n'est définitivement pas une bonne idée...
/////////// : En entendant les nouvelles lois instaurées par la "justice du Néant", j'ai dû mobiliser toutes mes forces pour ne pas éclater de rire face à l'absurdité des propos des Alayiens. Le jour où je reconnaitrais Néant comme l'Esprit unique n'est pas encore venu ! Dans tous les cas, cela me conforte dans ma décision. Je quitte cette ville. Je ne supporte définitivement plus les grandes cités surpeuplées. Et puis, ça me permet enfin de réaliser mon rêve de voyage. Certes, ce n'est peut-être pas la période idéale. Mais ma décision est prise. Désolé, Père, Mère, mes frères et sœurs, tout le monde… J’espère que vous ne m’en voudrez pas. ---------- Me voilà parti. J’ai pris mon arc, ma cape, quelques provisions et une épée achetée au préalable. Je n’en ai qu’une maitrise rudimentaire mais ça peut toujours servir. Aux portes de la ville, je lançai un regard en arrière, repensant à ce que je laissais derrière moi… Le message que j’ai laissé serait une bien maigre consolation pour ma famille… Mais il le faut. Et je reviendrai, c’est une promesse !"
/////////// : Je marche à l'orée d'un bois pour chercher quelques proies. C'est étrangement calme aujourd'hui. Même les oiseaux semblaient se taire. Quelqu'un était-il passé par là ? Je ne sais pas. Je n'ai ressenti aucune présence pourtant. J'avance malgré tout dans ce silence angoissant. J'espère trouver quelque chose. -------- Je viens de tomber sur un louveteau. Assez grand. Couché contre le corps d’un des siens. Sa mère sans doute. Qui a bien pu faire ? L’œuvre d’un chasseur peu attentif qui n’aurait pas vu qu’il avait touché ? Je ne sais pas. Mais j’ai de la peine pour lui. Je ne peux pas le laisser mourir ici. Et si je l’emmenais avec moi ? -------- Ça n’a pas été de tout repos. Il s’est débattu, a couiné, griffé, mordu… Mais j’ai finalement réussi à le calmer. Je l’ai ramené à mon campement, nourri, et installé dans des linges. Pour l’instant il dort. C’est plutôt mignon… Mais bref. Je suis sûr qu’il fera un bon compagnon.
/////////// : Sköll. Ce serait un bon nom, je pense. Apparaissant à la nuit tombée, triomphant d’avoir mangé le soleil, comme le loup de cette vieille histoire. Il n’est pas noir, mais je pense que cela lui correspond bien malgré tout. Dans tous les cas, il semble aller un peu mieux. Il saute pour attraper de petites proies, à l'air d'avoir plus d'entrain, et semble un peu plus enclin à m'accepter. Je pourrais bientôt reprendre ma route.
30/06/2: La fuite des Alayiens. L'échec des rebelles. La capture d'Aldakin par Lorenz Wintel. Mais aussi les perturbations que l'on pouvait ressentir probablement dans tout Armanda. Un lot de bonnes nouvelles est toujours accompagné d'une mauvaise. Je ne peux m'empêcher de jubiler en pensant à la défaite des Alayiens, mais l'idée que Néant est sur le point de passer à l'acte m'inquiète... L'Esprit du vide absolu serait totalement en mesure de détruire ce monde...
/////////// : Vraorg le Blanc. Vraorg le Voleur de Cœur. Qu'importe le nom sous lequel vous le connaissez, vous en avez forcément entendu parler... Mais il faudrait vivre dans une grotte dix mille lieus sous la terre pour ne pas savoir ce qui se passe... Une telle apocalypse que je me serais presque convaincu de retourner en ville si celle-ci n'avait pas déjà été prise... Néant a été capturée, Gloria est tombée, la rébellion a été écrasée... On est en sécurité nul part, plus rien ne l'arrête... On en est au point où les Esprits Supérieurs eux-même se sont mêlés à la bataille... Je suis inquiet, voire effrayé, honnêtement... Je ne peux que prier pour qu'on ne me tombe pas dessus...
/////////// : Errant autour du désert d'Esfelia, j'eus vent de l'appel des Esprits. Une proposition on ne peut plus intéressante pour les résistants. Ou de simples voyageurs à la recherche de protection. Quoi qu'il en soit, je m'y rends de ce pas. Je ne pense pas être d'une grande utilité à la résistance, mais je ferai mon possible. Et puis, même si l'on ne peut sans doute pas espérer une quelconque forme de calme, cela m'apportera un certain repos de cesser quelques temps d'errer en ces terres.
/////////// : On ne parle que d'une chose ces derniers temps. La dernière bataille contre Vraorg, menée par les protégés, dont le coup de grâce a été porté par Fabius Kohan. Mais surtout la mort des Esprits Supérieurs. Je n'arrive toujours pas à y croire. Comment est-ce possible ? C'est un véritable choc pour tous, je pense... Comment Armanda pourra-t-elle être reconstruite sans eux ? Je donne souvent l'impression de douter de l'avenir, mais aujourd'hui plus que jamais, je pense... J'ai cependant une certaine confiance. Nous sommes un peuple fort. Nous y arriverons. J'espère...
/////////// : Le Traité des trois peuples. Signé pour apporter la paix entre chaque peuple (logique me direz-vous). Sera-t-il une base solide pour longtemps ? Seul l'avenir nous le dira. Je reste perplexe quand à cela, mais j'attends de voir. Je ne me vante pas de qualités de chaman, de diseur de bonne aventure, ou d'un quelconque titre de charlatan. Mais bref. Ces terres sont redevenues idéales pour voyager. Une véritable joie pour moi. Sköll se porte bien. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Ou peut-être pas... Je continuerai mes recherches."
... Prends garde à ce que tu dévoiles, un loup se promène dans la foule...
« Eh, c’est à moi ça. » Un jeune homme vous interpelle. Il semble vouloir le carnet. Vous le lui donnez, surpris par cette intervention assez froide et brutale. « Merci. » Il semble laisser échapper un vague sourire, avant de disparaitre, sa capuche sur la tête, suivi d’une ombre grise que vous ne pouvez réellement distinguer…
Liens
- Brinjolf, son père, un ancien mercenaire qui a réduit ses activités pour s'occuper de sa famille. Il travaille parfois comme forgerons pour avoir de quoi vivre. Un homme franc, parfois un peu bourru, mais bon et juste. Il est attaché à sa famille. Il est décrit par sa famille comme un nounours. - Lydia, sa mère, une femme douce et gentille, très proche de sa fille Astrid. - Astrid, sa soeur, une grande combattante, avait la vocation de devenir mercenaire. Horulf ne sait pas ce qu'elle est devenue. - Osbern, son frère, plus calme, néanmoins bon tacticien avec un certain leadership. Tout comme Astrid, Horulf ne sait pas ce qu'il est devenu. - Sköll qu'il considère comme un frère d'armes à part entière.
Derrière l'écran
Petite présentation : Léo, 16 ans, en 2nd, roleplayeur débutant amateur de fantaisie (Je ne vais pas partir dans les détails sinon je vais faire un résumé de ma vie x) )
Rythme rp : Avez vous bien comprit le rythme rapide d'Armanda ? (Clic!) Oui ! C'est justement tout l'attrait, c'est motivant les réponses rapides Particularités rp : Je suis dyslexique, et même si le correcteur de l'ordinateur fait beaucoup de choses il peut arriver que je laisse passer quelques fautes d'orthographe ou de conjugaison assez évidentes ^-^' J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop, je ferai en sorte que ça arrive le moins possible
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Sujet: Horulf Brynjolfson 
Jeu 24 Nov 2016 - 13:36
(Je ne vais pas partir dans les détails sinon je vais faire un résumé de ma vie x) )