23 Septembre
Weren traînait aux environs d'Estellïn sans avoir spécialement envie d'entrer dans la cité elfique, il était en train disons de vérifier certains choses. Notamment la sécurité des routes car il se méfiait depuis qu'il avait entendu que de temps en temps des brigands rôdaient dans les environs. A croire que rien n'était jamais parfait, y compris avec ces oreilles pointues d'elfes contrairement à ce que ces derniers prétendaient. Par la peste d'ailleurs il se disait qu'il ferait sans doute bien de partir dans quelques temps de ces montagnes, après tout en dehors de ce qu'il était venu chercher au domaine baptistrel il n'y avait à vrai dire pas grand-chose à y faire…
Enfin c'est à cela qu'il pensait alors qu'il rôdait un peu dans les bois à la recherche de bois pour sculpter qu'il comptait emporter, après tout on lui avait dit que certaines essences rares poussaient par ici... Oh bien entendu Weren ne comptait pas couper un arbre pour prendre du bois, juste quelques petites souches qu'il mettrait dans ce machin magique qu'il avait acheter parce qu'on lui avait dit que ce dernier avait une contenance illimité. De quoi pouvoir plus tard pratiquait en partie son occupation qu'était la sculpture.
Mais ce n'était pas à la sculpture que pensa Weren pendant qu'il marchait dans les bois lorsqu'il vit au loin un dragon bleu familier qui semblait en train de manger… Le regardant de loin, et reconnaissant aisément Moëbius Christan décida donc d'approcher sans se priver de faire du bruit au passage pour faire remarquer sa présence au bleuté. Quand celui-ci le remarqua, ou daigna lui prêter attention Weren dit d'une voix grave.
« Cela faisait longtemps Moëbius le bleuté, comment va tu ? » De cette voix teinté d'une once de respect pour un ancien rival, dans tout les cas sachant que le dragon bleu n'était pas très bavard Weren se contenta de dire cela en attendant ensuite la réaction du bleuté. Après tout en effet cela faisait un certain temps qu'ils ne s'étaient pas vu, ce depuis qu'ils avaient conclu une sorte de « trêve » entre eux. On pouvait presque croire qu'un siècle était passé d'ailleurs depuis leurs dernière rencontre… De plus à bien y réfléchir les choses avaient beaucoup dû évolués pour eux deux entre-temps.