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Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Mercenariat (Pv Erdrak) Mar 22 Nov 2016 - 20:21 | |
| Début Juillet dans un camp militaire à deux jours de cheval d'Aldaria
Il avait fait déplacer une partie de son régiment par ici pour une simple raison. Il fallait s'occuper de quelques bandes de bandits traînant dans ces contrées, et qui avaient su se révéler assez agaçantes par le fait qu'elles étaient assez bien organisés et équipés. Et le comté dans lequel se trouvait Weren était disons assez peu développés en vérité suite aux dernières années de chamboulement, l'économie locale mettrait sans doute des années à retrouver son rythme d'avant guerre, et cet endroit était donc devenu un repaire parfait pour les bandes de brigands qui se cachaient dans les nombreux bois de cette région.
A tel point qu'en plus des hommes de Weren, et des soldats locaux du comté il avait finit par décidé d'engager des mercenaires pour aider à la tâche. Chose que Weren apprécia assez moyennement dirons nous, car il n'aimait pas spécialement les mercenaires après tout, mais il reconnaissait aussi qu'ils pouvaient avoir leurs valeurs et que certains étaient honorables. Mais bon comme on ne savait pas toujours sur quels pieds danser avec ces derniers on pouvait comprendre qu'il préférait de bon soldats professionnels disciplinés qui ne se battaient par pour l'argent…
Mais en attendant il alla donc superviser un petit groupe de mercenaires qui avaient été engagés pour participer à une petite expédition dans un bois qu'il avait organisé avec une trentaine d'hommes. Un repaire de bandits assez coriaces avait été aperçu par un éclaireur, et il fallait donc aller purifier le mal à la source d'une certaine manière, il restait juste à voir les quelques mercenaires avec lesquels il devrait composer. Il avait donc demander à passer un entretien avec chacun d'entre-eux pour avoir une idée de leurs talents, et de leurs utilités. Entretiens qui furent plus ou moins rapides, jusqu'au dernier en tout cas où l'on emmena devant lui une sorte de…
D'homme assez endurci, et au physique équilibré. Il devait faire un joli contraste ce mercenaire aux airs élancé et plutôt agiles par rapport à la montagne de muscles à la peu présente agilité qu'était le commandant alayien. Mais ce n'est pas que les apparences qui faisaient un guerrier après tout, et Weren qui se trouvait sur le terrain d'entraînement en compagnie de cet homme dit donc à ce dernier d'un ton professionnel.
« Comment te nomme tu, et quelles sont tes spécialités soldat ? » Après tout autant aller à l'essentiel, Weren n'étant point dans les faits homme à faire aisément ami ami avec quelqu'un. Et préférait dont aller à l'utile avant tout, pour le reste il verrait bien si ce mercenaire méritait ne serait-ce qu'un peu son respect selon son comportement au combat. |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Dim 27 Nov 2016 - 0:05 | |
| Il était plus que temps qu’Erdrak change d’air. Il était resté trop longtemps à Gloria et comme à chacune de ses visites dans la capitale, ça ne s’était pas très bien passé. La découverte avec sa fille et leurs rencontres successives avaient été difficiles à gérer et maintenant encore, Erdrak n’était pas encore sûr de la finalité. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il lui fallait quitter Gloria au plus vite avant qu’une autre catastrophe ne lui arrive.
Comme il en avait parlé avec un certain Artane, Erdrak était parti vers le sud dans l’espoir de trouver un emploi plus facilement. Il avait abandonné sa quête, retrouver son village natal ainsi que les restes potentiels de sa famille ou des traces de son passé. Et son idée de créer une famille était partie en fumée après les difficultés à maintenir une relation stable avec Sinestra, qui serait peut-être sa fille. Ce qui ne lui restait comme choix que de continuer son activité habituelle, celle de mercenaire. Et l’Empire Aldarien s’était révélé bien plus prolifique en offre pour guerrier. Dès son arrivée, il avait trouvé une offre totalement dans ses cordes. Une chasse aux bandits avec les troupes locales et un régiment de l’armée régulière.
Il avait ainsi rejoint une troupe de mercenaire assez hétéroclite. Et comme d’habitude, il était le moins massif. Cela ne le gêner, car il savait ce qu’il connaissait sa propre valeur. Là où les autres mercenaires pariaient sur leur force, lui comptait sur sa capacité à éviter leurs attaques et les frapper dans les faiblesses de leurs armures ou dans les zones sensibles du corps. Sur les humains, cette technique avait fait ses preuves et contre les vampires… disons que ce n’est pas pire qu’autre chose. Il était toujours vivant, cela devait prouver qu’elle était viable.
Son nouvel employeur était le capitaine de l’armée régulière. On lui avait dit le gros de la mission, un camp de bandit à éradiquer et la tache allait s’avérer assez compliquée. Et le capitaine souhaitait rencontrer chaque mercenaire avant la mission. Le père adoptif d’Erdrak, Iriac, tenait toujours à rencontrer les nouveaux membres qui rejoignaient sa compagnie. Iriac avait créé avec le temps l’une des meilleures compagnies humaines, bien que sa petite taille ne lui permît pas d’être reconnu. Cependant, Iriac avait réussi à créer une unité organisée au combat, capable de tenir un front soutenu face à n’importe quel adversaire bien qu’en dehors des batailles, la compagnie était bien indisciplinée et prompte au pillage.
Devant le capitaine, Erdrak savait qu’il devait faire bonne impression. Se tenant bien droit, sa hallebarde dans la droite, ainsi que son épée, elle aussi sur son côté droit. Il riva son regard dans celui de son nouveau supérieur.
Je me nomme Erdrak Geflorth. Je suis spécialiste dans le maniement de la hallebarde et un épéiste assez talentueux sans vouloir me vanter, capitaine. Je me doute bien que ma carrure n’impressionne pas, je suis un vétéran de nombreuses guerres. Je peux vous faire une démonstration. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Mar 29 Nov 2016 - 13:44 | |
| Le commandant écouta calmement le mercenaire parler de ses talents guerriers, et dire que même s'il n'avait pas une carrure impressionnante il restait un vétéran de nombreuses guerres. Cela Weren n'en doutait pas, il était peut-être une montagne de muscle à la force difficilement égalable, mais il savait qu'il n'y avait pas que la force comme qualité physique importante chez un guerrier… Non Weren n'était du genre à sous-estimer personne, et à penser que même s'il était plus musclz que beaucoup de monde, ce n'est pas que sa force qui lui permettrait de gagner tout ses combats, non le métier de guerrier ne se résumait au final pas qu'au fait d'avoir les plus gros biceps possibles.
« Je connais un guerrier de talent qui ne brille pas forcément par sa force physique, mais plus par son agilité et ses réflexes aiguisés. Je sais bien que tout n'est pas qu'une affaire de muscle à la guerre soldat. Surtout que tous ne sont pas avantagés par la nature de ce côté-ci. » Après tout eux deux avaient une sacrée différence de carrure, mais en même temps les hommes aussi solidement bâtit que Weren étaient d'une rareté impressionnante. Mais ce n'est pas que la solidité de la carrure qui permettait à un soldat d'être un bon guerrier, ou non…
« Tu veux me faire une démonstration de tes talents ? Intéressant... » Ajouta t-il d'ailleurs de sa voix grave, presque rendue inhumaine par la port de son casque qui la déformait. Avant de reprendre ensuite en lançant un regard lourd à Erdrak.
« Mais ce ne sera pas nécessaire, je sais reconnaître un guerrier quand j'en vois un. Et il vaut mieux économiser nos forces pour l'opération prochaine, par contre... » Il ajouta d'un ton professionnel.
« Tu ne m'a pas parler de tes possibles talents avec une arme à distance soldat. » Avant de conclure ensuite toujours aussi pragmatique. « As tu déjà servit dans un corps armées d'état avant ? Ou ta carrière s'est-elle faîte essentiellement en tant que mercenaire ? As tu des compétences particulières dû à une profession exercée auparavant ? Chasseur ? Éclaireur ? As tu des talents pour la discrétion ? Ou quoi que ce soit d'autre qui pourrait s'avérer utile ? » Après tout Weren aimait bien savoir quel était le talent exact des hommes sous son commandement. Il était un officier méticuleux d'une certaine manière, et il aimait exploiter au mieux ses possibilités. Notamment parce qu'il tenait à s'améliorer en tant qu'officier, et que cela nécessitait de faire des efforts en ce sens bien entendu. Et aussi car ils allaient partir en opération bientôt, et mieux valait donc ne pas trop perdre de temps... |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Mar 6 Déc 2016 - 9:37 | |
| Cet homme mettait Erdrak mal à l'aise. Ca devait venir de sa voix, semblant venir d'outre tombe, ou bien qu'à tout moment, il pouvait décider de le casser en deux. Même si Erdrak n'est pas une montagne de muscles, il s'estimait assez costaud pour résister à de nombreux coups et combats éprouvant mais face à ce guerrier, il se sentait comme un enfant face à un chevalier. Une sensation qui ne lui était pas si inconnu. D'ailleurs, elle était en tout point identique à ce qu'il avait ressenti lorsque son village avait été détruit et qu'il avait rejoint par hasard le campement de mercenaire d'Iriac Geflorth qui deviendra comme un père pour lui bien qu'il soit probablement à l'origine de la destruction de son village. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas agréable de se dire que dans chaque homme, on pourrait en ranger deux ou trois comme Erdrak.
Ce qui gênait aussi Erdrak chez Weren était aussi qu'il n'arrivait pas à identifier le ton de sa voix. Ne pas savoir ce que penser son interlocuteur, ni même à quoi il ressemblait exactement était très perturbant et même quand il parlait, Erdrak n'arrivait pas à distinguer si il se moquait de lui, s'il approuvait son état de mercenaire (bien que ça lui était égal) ou ce qu'il attendait de lui. Mais il lui avait posé une question plus précise. Mais que répondre, qu'il pouvait tout faire puisqu'il était un mercenaire libre et qu'il avait dû apprendre tout ce qui pouvait lui assurer un emploi.
Capitaine, je suis un mercenaire libre. Je peux me battre à l'arc, en tant qu'archer ou commandant une compagnie. J'étais le bras droit d'un capitaine de compagnie de mercenaire, je sais commander mais aussi faire tout ce que je demande aux hommes sous mes ordres. Je peux aussi bien partir en éclaireur, qu'infiltrer un campement ennemi. J'ai aussi appris à tenir la ligne, que ce soit contre une charge de cavalerie ou d'infanterie. Dans une vie de mercenaire, si on veut rester en vie et trouver un emploi, il faut savoir tout faire. Quand à avoir travailler dans l'armée... Erdrak hésita, c'était un passage difficile de sa vie et surtout ce n'était peut-être pas la chose à dire à n'importe qui. Et j'ai servi dans la défense de Gloria, durant l'invasion. Mais je dois avouer que ma carrière a été essentiellement dans le mercenariat, ce qui ne veut pas dire que je suis comme les autres bourrins. Erdrak désigna deux gros bras qui se battait sans vrai raison. Si vous me permettez, Capitaine, qu'est ce qu'on va affronter réellement. Ca fait beaucoup d'hommes entrainés au même endroit pour de simples bandits, même bien organisés.
Erdrak trouvait étrange que l'armée locale et royale recrutent des mercenaires pour faire la police. Il avait déjà fait ce genre de mission mais généralement, on demandait une compagnie de mercenaire plutôt que de mobiliser l'armée soutenue par des renforts peu conventionnels. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Sam 10 Déc 2016 - 16:43 | |
| Un mercenaire libre ? Ils devaient tous se définir comme libre pensa Weren. Il ne serait pas d'ailleurs étonné que les brigands, et les bandits se définissent comme libre aux aussi malgré que leurs professions n'ait généralement rien d'honnête. En somme pour l'alayien « mercenaire libre » voulait absolument tout dire, surtout en l’occurrence que le dit mercenaire n'obéissait à aucune hiérarchie au dessus de lui et n'était pas forcément dévoué à une nation en particulier.
Quand au fait que l'autre puisse commander une compagnie… Cela devait sans doute être l'expérience d'un tacticien qui commandait des dizaines d'hommes sur un cadre d'opération assez restreint, un savoir assez utile d'une certaine manière car celui d'un officier de terrain. Quand au fait que l'autre soit archer cela restait utile, de même que le fait qu'il puisse partir en éclaireur pour infiltrer un campement ennemi.
« Je vois, tout cela sera utile pour ce que je prévois pour cette opération. » Se contenta donc de répondre l'alayien d'un ton professionnel quand l'autre eut finit de dévoiler ses nombreuses compétences. Grand honneur lui soit fait s'il ne s'était pas sur-estimer, après tout Weren comptait le prendre au pied de la lettre. Après tout le commandant n'était pas du genre à ne exploiter le potentiel de ses troupes.
« Ce que nous allons affrontés ? Des brigands, du genre de ceux capables de faire un raid sur un village qui n'est pas trop défendu, et de massacrer la population sans défense tout en pillant. Ils ne sont pas du genre à pouvoir se mesurer à l'armée, mais savent se battre et se battent probablement mieux qu'une simple milice de villages. Mes avis qu'il doit y avoir des déserteurs dans leurs rangs. » Et par le Néant il n'y avait pas pire comme bandit qu'un déserteur, car en plus d'être un bandit ce dernier cumulaient un entraînement militaire et peut-être aussi un équipement de bonne qualité. Quand au reste il ajouta.
« Ton utilité en tant que mercenaire ? Faire nombre en grande partie avec les autres, de plus les mercenaires sont des soldats indépendants et vous aurez donc un peu plus de liberté d'action que mes troupes. Surtout que si je ne manque pas d'arbalétrier je n'ai pas forcément beaucoup d'archers au sein de mes troupes. » Les alayiens préféraient souvent les arbalètes après tout, ce pour de nombreuses raisons. Néanmoins les arcs pouvaient toujours s'avérer utiles au final. Et sur ce la commandant acheva donc.
« Tu va donc aller occupés discrètement avec les autres mercenaires un peu discret, et mes éclaireurs une position en hauteur assez proches de leurs camps pour les pilonner avec des flèches enflammées au début de l'assaut, quand les troupes seront ensuite arrivés en contact avec les brigands vous viendrez à vôtre tour au contact pour nous soutenir. »
Il regarda suite à cela un instant les environs avant d'ajouter sur ce.
« Si tout est bon pour toi soldat je te conseillerai d'aller te préparer car les éclaireurs, et les quelques mercenaires dont tu fera partit qui seront désignés pour s'infiltrer près de leurs camps vont partir en premier. » En somme vu que cet Erdrak lui avait confié savoir être discret, autant tirer parti des talents de ces derniers après tout ? Pour sa part en tout cas Weren comptait bien mettre les bandits dans la moins bonne situation possible au cours de ce combat, ce serait essentiel pour avoir le moins de pertes possibles bien entendu. Surtout que cela allait sans doute finir en petit bataille…
Enfin au final ce mercenaire savait ce qu'il avait à savoir pour jouer son rôle, c'était sans doute ce qui importait le plus supposa Weren. Il ne restait donc qu'à bientôt lancer l'opération, après tout tout le monde savait quel serait son rôle. Ne restait donc pour tous qu'à se préparer le mieux possible pour ce qui allait venir... |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Dim 1 Jan 2017 - 21:37 | |
| Voilà ce pour quoi Erdrak était là. Des brigands, suffisamment organisés pour faire des raids. Mais un détail fit bouillonner le sang d’Erdrak, allumant le brasier de sa colère. Vrai ou non, le capitaine avait dit les mots qu’il fallait pour s’assurer de la pleine collaboration du mercenaire. Erdrak avait perdu son enfance en même temps que tout ce qui faisait sa vie lorsque des brigands, des mercenaires en perdition avaient attaqué et détruit son village, massacrant tout le monde sur leur passage. Cependant, alors que le brasier ardent de sa haine battait dans ses tempes et qu’une voix au plus profond de lui criait vengeance, les paroles de Weren calmèrent ces violences internes aussi vite qu’elles les enflammèrent. Il y aurait des déserteurs mais quel genre de déserteurs. Bien qu’Erdrak ne l’avouerai jamais à personne et encore moins à ses employeurs, il avait déjà fui. Il refusait d’appeler ça de la désertion, mais les faits étaient là. Lui et sa compagnie avait pris la fuite durant la guerre contre les vampires puis contre les alayiens. Erdrak haïssait les assassins, mais pouvait comprendre les déserteurs. Préféré fuir pour vivre, certains avaient des familles à rejoindre, d’autres une simple envie de ne pas mourir.
Erdrak était prêt à tuer des meurtriers mais l’était moins pour les déserteurs. Mais il avait été payé et le sera encore après la mission. Et son devoir l’obligeait à exécuter les ordres et à empêcher ces brigands de nuire. Et les ordres que Weren lui donnait, lui rappelaient ce que son père adoptif lui demandait. Mener des hommes harceler l’ennemis à l’aide de flèches puis une fois le combat engagé, charger pour semer le chaos dans les rangs adverses. Les hommes qu’il emmenait avec lui n’était généralement pas les plus forts, mais Erdrak en avait fait des cavaliers agiles et rapides.
A vos ordres, Capitaine. Erdrak s’éloigna pour se préparer. Il enveloppa les pièces de son armure dans des morceaux de tissus qu’il avait taillé sur mesure. Bien posés, ils allaient atténuer le bruit de métal et leur éclat. L’épaisseur ajoutée pouvait gêner mais Erdrak avait l’habitude de porter cet équipement. Puis il alla rejoindre les autres mercenaires et soldats. Il leur faudra un plan et une disposition précise.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Mar 3 Jan 2017 - 16:41 | |
| Christan n'aimait ni les assassins, ni les déserteurs. Pour lui les deux méritaient la plus grande sévérité, ne serait-ce que car les assassins avaient tués des faibles en profitant de la faiblesse de ces derniers et car les déserteurs avaient abandonnés leurs patrie au profit de leurs petite personnes. Préférant par exemple ne pas défendre le genre humain face à l'horreur esclavagiste qu'avaient été les vampires, ou celle de Vraorg le blanc. Non une telle lâcheté ne méritait aucun pardon à ses yeux, pas quand elle impliquait de sinistres conséquences surtout…
Peut-être après que tout le monde ne partageait pas la sévérité de Weren, mais pour lui cette dernière était tout à fait fonder. Les lâches, et les traîtres ne méritaient pas la pardon ou la pitié. Et surtout, pas ceux qui avaient eu des responsabilités importantes où dont le départ avaient eu des conséquences graves.
Néanmoins les ordres étaient leurs ordres, Weren pouvait volontiers faire pendre certains bandits dont les méfaits meurtriers avaient été prouvés, mais devrait sans doute être moins impitoyables envers ceux qui se rendraient par exemple. Leurs peines se résumerait par exemple à des travaux forcés. Quand à ceux qui résisteraient, ils mourraient tout simplement, sauf si ses hommes trouvaient utiles de les assommer.
Dans tout le cas le merco avait ses ordres, et savait quoi faire. En tout cas tout ce qu'il avait besoin de savoir. Weren le laissa donc aller se préparer et se prépara pour sa part à organiser les troupes. Quand cela fut fait, ordre fut donné au petit détachement d'Erdrak d'avancer discrètement pendant que lui les suivrait de loin (pour des simples raisons de discrétion.). Il ordonnerait ensuite le début de l'assaut quand les tirailleurs commenceraient à planter les flancs de l'ennemi de leurs flèches. Le but de Weren n'était de toute manière pas de forcément empêcher certains bandits de fuir, non… S'il y avait des fuyards c'était encore mieux, car ces derniers se chargeraient par la suite d'aller transmettre leurs peurs aux autres brigands de la région. Rien de mieux des fois qu'un peu de terreur après tout pour pousser certains bandits à rentrer dans le rang… Il ne fallait pas sous-estimer l'impact morale d'une répression mesurée après tout. De plus les bêtes acculés avaient tendance à se battre encore plus férocement, alors que leurs laisser la possibilité de fuir permettrait bien entendu d'avoir affaire à des ennemis moins vigoureux à combattre, ce qui permettrait de préserver la vie de ses hommes au passage. D'une pierre deux coups en somme.
Sur ce il ne restait donc pour lui qu'à attendre le bon moment pour ordonner l'assaut, et aussi à vérifier s'il avait bien su placer sa confiance au sujet de ce mercenaire. Quoique dans le pire des cas il tâcherait d'improviser, après tout ce ne serait pas la première fois que Weren serait obligé de le faire en vérité… Même s'il préférait bien entendu que tout se passe comme prévu. |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Dim 8 Jan 2017 - 22:15 | |
| Une fois Erdrak prêt, il alla rejoindre les hommes de son groupe pour avoir les informations sur le terrain et le déploiement, le signal d’attaque et la distribution des cibles. Cependant en route, une voix tonitruante l’interpela. Erdrak Geflorth ! Fillette de bas-quartier ! A cette interpellation, Erdrak s’arrêta, le dos tourné à la voix. Se retournant lentement pour faire face à son interlocuteur, il vit un homme de forte carrure, le crâne rasé et tatoué. Il portait une armure de cuir et à son côté pendait une hache à deux tranchant. Il regardait Erdrak d’un air de défi alors que ce dernier s’approchait le regard menaçant. Il s’arrêta à vingt centimètres du visage de l’inconnu, le dépassant de quelques centimètres. Mais l’étranger avait une carrure bien plus impressionnante.
Un problème, Ragnar Thorium, gros tas de grasse. Les deux hommes se jaugèrent du regard avant d’éclater de rire et de se tomber dans les bras. Ça fait du bien de voir un visage ami. Et vivant en plus. Tu es là pour cueillir des champignons ? Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?
L’homme était un des rares survivants de son ancienne compagnie. Erdrak était convaincu qu’il était mort, le dernier souvenir qu’il avait de lui était celui d’un homme tenant un pont face à une attaque alayienne pour permettre à Erdrak et à Iriac ainsi qu’une poignée d’autres, de se mettre à l’abri. Iriac était alors gravement blessé et mourut un peu plus tard.
C’est une longue histoire, on en parlera de l’autre côté, répondit l’autre en faisant référence à une vieille blague. Je suppose que tu fais encore partie de l’équipe qui harcèle vu ton arc. Je vais te laisser te mettre en place, car j’ai hâte que la bataille commence. Heureux de me battre de nouveaux au côté d’un loup de la Meute.
Les deux hommes se saluèrent en se serrant les avant-bras. Erdrak rejoint son groupe. Ils se mirent en place à pieds, tout autour de ce qui semblait être le camp de brigands. Le groupe était divisé en petites équipes de trois quatre hommes. L’attaque devait pousser l’ennemi vers les lignes de l’armée régulière. Alors les équipes d’éclaireurs se refermaient sur eux en une tenaille. A l’approche de la bataille, Erdrak sentait son sang bouillir en lui et une voix qui semblait chanter résonnait dans tous son corps. Sa soif de combat devenait insoutenable.
Puis vint le signal, les troupes étaient en place, il était temps de mettre le feu à la fourmilière, chaque groupe alluma ses flèches à l’aide de petites lanternes et une pluie de flamme s’abattit sur le camp barbare provoquant la panique au sein des petits groupes de bandits. Certains essayèrent d’éteindre les incidents à l’aide de couverture mais le plus grand nombre des hommes s’emparèrent de leurs armes et se regroupèrent ne sachant pas d’où venaient les attaques. Les archers prenaient alors pour cible les hommes, semant le chao en peu plus, condensant les tirs à l’opposé de la position de l’armée afin de les pousser faire le combat. La pluie de flèche ne semblait pas très efficace à cause de la distance mais assez dense pour que l’orientation fonctionne. Les brigands commencèrent d’abord à fuir puis remarquant les hommes armés en face chargèrent dans un désordre sans nom.
Erdrak ne voyait pas la nécessité d’une si grande mobilisation pour le nombre de brigands en présence. Ils n’étaient qu’une poignée ici. Le corps à corps engagé, les groupes d’archers lâchèrent leurs arcs, ils les récupèreraient plus tard, et se dépêchèrent de rejoindre le combat.
Alors qu’Erdrak et son groupe passèrent à l’attaque, Erdrak fut coupé dans son élan par un bruit. Un roulement de tonnerre continu venant de derrière eux mais le ciel était bleu et limpide. Le bruit se rapprochait et de la poussière s’élevait du côté opposé de l’attaque. Et Erdrak reconnu le bruit alors que celui-ci semblait s’intensifier en accélérant : de la cavalerie. Il n’y avait pas beaucoup de brigand dans le camp car ils n’étaient pas tous là. Alors qu’au départ, il devait y avoir une tenaille de l’armée régulière et des éclaireurs sur les brigands, voilà que les éclaireurs se retrouvaient pris en tenaille face à de la cavalerie.
Et trop peu des éclaireurs portaient des lances pour contrer cette charge. Erdrak avec sa hallebarde harangua son groupe et ceux alentours pour qu’ils se cachent au milieu du camps en feu.
Quand les cavaliers passèrent, Erdrak se jeta sur eux au milieu de la fournaise. Tout ce dont il se souvint fut cette voix au fond de lui qui soupira de plaisir : Enfin. Puis tout bascula dans la fureur et le sang.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Mer 11 Jan 2017 - 18:26 | |
| Le début commença très bien, et c'est avec une satisfaction tout à fait guerrière que Weren vit au loin le camp des bandits commencer à prendre feu, certes ces derniers avaient de quoi l'éteindre rapidement peut-être avec leurs fichue magie, mais ce serait là une imprudence quand des ennemis se trouvaient non loin. Surtout que Weren ne comptait pas leurs laisser le temps de se réorganiser, et ordonna la marche à la petite centaine d'hommes qu'il commandait vers l'ennemi. Tout en adoptant une sorte de formation de combat classique alayienne qui même si elle n'était pas si impressionnante que si cela avait été un régiment entier qui l'avait formé, restait tout de même efficace. Soldats avec arbalètes et pavois à l'avant, épéiste juste derrière, et piquiers enfin en troisième formation. La tactique consistant à ce qu'à la vue de l'ennemi les arbalétriers plantent leurs pavois au sol, et tirent. S'ils le peuvent ils rechargent pour faire une seconde salve, mais dans tout les cas quand l'ennemi est assez proche ils laissent ensuite la place aux épéistes et aux piquiers qui peuvent ainsi tirer parti des pavois plantés par les tireurs pour se protéger. Pendant que les arbalétriers pour leurs parts vont faire des tir à la volée sur l'arrière de l'ennemi.
Une tactique standard mais qui avait apporté de nombreuses victoires au peuple alayien, elle nécessitait juste une certaine harmonie au sein des troupes, et une bonne coordination. Néanmoins… Weren vit que les bandits n'étaient pas aussi nombreux qu'il l'aurait espérer, sentant ce fait étrange Weren ordonna donc tout simplement. « Hommes d'armes ! Tenez vous, prêt et chargez ! » Bon la tactique était primitive, mais comme c'était des épéistes en armure de plaques qui s'occuperaient de ce nombre étrangement bas de brigands. Cela irait.
Mais Weren vit que des cavaliers arrivaient, et s'en prenaient aux éclaireurs. Pestes ! Certes, ces derniers étaient des éléments moins précieux pour son armée que les soldats réguliers, mais ça n'était pas prévu, de plus un vrai chef ne sacrifiait pas ses troupes par simple erreur. Weren décida donc de réagir pour attirer l'attention des cavaliers vers eux, sinon les éclaireurs allaient se faire massacrer avant que le reste de leurs alliés viennent les aider.
« Arbalétriers, formez la muraille ! Et tirez ! » Leurs hurla donc Weren, et à peine eut-il dit cela que les soldats munis d'arbalètes comme un seul rang se mirent en positions. Ils déployèrent leurs pavois en le fixant au sol les uns à côtés des autres avant de faire pleuvoir leurs carreaux d'arbalètes sur la cavalerie d'une façon si synchronisé qu'elle ne pouvait qu'être alayienne. Weren en tout cas était homme à tenir en haute estime la discipline, et était satisfait de voir que ses hommes tenaient parfaitement le rang, néanmoins si les arbalétriers faisaient beaucoup de dégâts, ce n'étaient pas à eux seuls qu'ils allaient arrêter la possible charge de cavalerie. Néanmoins leurs salves incitaient les cavaliers à détourner leurs attention des éclaireurs, au risque sinon de rester exposé trop longtemps au tir des arbalétriers. Les cavaliers changèrent donc de cible pour là plupart, et décidèrent de s'en prendre aux arbalétriers.
« Piquiez, et lanciers ! Formez une phalange ! » Et là, là la rapidité avec laquelle les hommes formeraient cette formation ferait la différence entre une victoire face à la charge des cavaliers ou un fiasco sans nom, mais la discipline tînt bon heureusement, et l'entraînement sévère que Weren offrait à ses hommes pour affûter leurs discipline porta ses fruits car ces derniers formèrent assez rapidement une phalange. Les cavaliers en voyant cela n'insistèrent par pour se jeter sur les rangs des piquiers et lancèrent des javelots à ces derniers. Pendant que les arbalétriers avaient finit de recharger pour leurs parts, et tiraient leurs deuxième salve meurtrière. Se cachant ensuite derrière leurs pavois après le tir pour se protéger d'éventuels ripostes d'archer pendant qu'ils rechargeaient à nouveau.
« Phalange, chargez ! » Finit par ordonner donc Weren, et c'est là, là que le carnage se teinta de sa écarlate le plus sanglant en ce jour. Mais cela fut suivit par un dernier ordre adressée à l'égard des hommes d'armes qui arrivaient à se débrouiller avec les bandits à pieds. « Que les épéistes qui ne sont plus engagés dans un combat aillent secourir les éclaireurs dans le camp ! » La force de la voix avec laquelle il arrivait à hurler ses ordres étonna même Weren. Mais en même temps il fallait bien cela pour se faire entendre dans ce boucan. Là prochaine fois il amènerait sans doute avec lui un de ces dispositifs permettant d'émettre des ordres à travers tout un champ de bataille aussi réduit soit-il malgré le vacarme ambiant.
Par contre s'il y a une chose qui ne fit pas plaisir à l'alayien, c'est de se rendre compte que jusqu'à maintenant il ne s'était pas encore battu pour sa part. Ceci remarqué il décida donc d'aller rejoindre les épéistes pour aller faire un exemple sur les bandits à pieds qui continuaient à se battre (sans doute les déserteurs)… Après tout un officier devait aussi savoir mener par l'exemple. |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Jeu 12 Jan 2017 - 17:46 | |
| La bataille avait des allures de massacres. Les groupes d’éclaireurs n’était pas équipés pour affronter des cavaliers. Ils étaient arrivés si vite, que les éclaireurs n’avaient pas eu le temps de se regrouper pour faire face. Les brigands se divisaient et n’avaient qu’à charger les petits groupes à découvert pendant que les autres continuaient vers la grosse formation. Les groupes d’archers étaient toujours en sous nombres et étaient rapidement massacrés.
Erdrak et les quelques groupes qu’il avait réussi à rassembler autour de lui, se battaient dans le camp en flamme, utilisant le feu pour effrayer les chevaux et garder le plus de cavaliers loin d’eux. Quelques-uns des hommes avaient encore leur arc et tiraient sur les cavaliers à portée, protégés par les autres. Lorsqu’un cavalier s’approchait trop près, Erdrak et un autre soldat armé d’une lance s’occupait de lui. Erdrak surveillait le déroulement autour d’eux. Il voyait des groupes moins chanceux se faire décimés. La tension avait remplacé la fureur du combat. Il était déjà couvert de sang, celui de brigands qui étaient passés trop près de lui avant qu’il ne forme une poche de résistances plus importante.
Durant un instant de calme, il se permit un tour complet du champ de bataille. Plus loin, les troupes régulières se débarrassaient des bandits à pieds. Erdrak sourit. Ça avait l’air facile là-bas. Du coin de l’œil il vit du mouvement venir vers eux par la gauche. Un groupe d’une trentaine de cavaliers les chargeaient. Ils en avaient terminé avec leur cible précédente, et leurs nouvelles victimes, c’était eux. Il ne fallait pas être un fin stratège pour voir que malgré les obstacles enflammés disposés sur leur route, les cavaliers ne feront qu’une boucher des éclaireurs. * Ils auront peut-être facilement les autres mais s’ils arrivent à nous vaincre, ça sera dans le sang et les larmes *. Erdrak sentait qu’il perdait le contrôle de lui-même. Quand la voix qu’il attribuait à sa colère s’exprimait aussi clairement, cela signifiait qu’elle allait dominer sa propre personnalité. Les actions que son corps exécutait n’était plus de son fait et il se retrouvait spectateur du massacre qu’il réalisait.
Erdrak sentit la colère, la rage et la fureur l’envahir entièrement et son esprit reculait au fond de son corps. *[/color=#FF0000] Allons danser [/color]. Erdrak vit avec horreur son corps allait à la rencontre des assaillants. Soudain, des chevaux et leur cavalier s’écroulèrent, des carreaux d’arbalètes plantaient dans le corps. Un peu partout sur le champ de bataille les cavaliers tombaient. Erdrak n’avait pas remarqué que depuis quelques temps les arbalétriers faisaient chanter leur instrument de mort. La situation n’était pas si désespérée pour les éclaireurs survivants. Par contre, le cas d’Erdrak était toujours sujet à caution. Il charger moins de cavalier mais ils étaient encore nombreux face à lui. Pourtant, il ne décéléra pas. L’image devait être belle. Un homme seul, la hallebarde à la main chargeant au milieu des flammes contre de la cavalerie légère, les flèches de ses camarades sifflant autour de lui. L’attaque désespérée d’un homme pour protéger ses camarades. La réalité était bien différente. C’était plus l’acte d’un fou, d’un enragé hors de contrôle et qui met sa vie en jeu pour l’adrénaline. Ce n’était l’acte d’Erdrak, mais de quelqu’un d’autre.
Au moment de l’impact, Erdrak se retira complètement. Quoi que ce soit qui contrôle son corps, il devra se débrouiller. Le mercenaire n’était pas assez brave pour faire face à sa propre mort. Alors il se plongea volontairement dans un sommeil conscient. Il sentait son corps s’animait malgré l’absence de son propriétaire légitime. Peu importe.
Quand Erdrak reprit le contrôle de son corps et pleinement conscience, il était épuisé. Il se sentait poisseux et regardant autour de lui, le dégout le saisit. Il était un guerrier, habitué aux champs de batailles et au corps sans vie. Mais rouvrir les yeux sur une telle scène. Il était couvert de sang, et la douleur en certain point de son corps lui fit comprendre que c’était le sien, mais pas que. Ses épaulières étaient très abimées et Solstice était plantée dans le corps d’un brigand et Erdrak tenait Equinoxe dans sa main gauche, signe que ce n’était pas quelque chose de foncièrement différent de lui. Un regard alentour lui apprit que la bataille n’était pas finie mais ça n’était qu’une question de temps. Des épéistes avaient rejoint les éclaireurs survivants. Au lieu, Erdrak distinguait le capitaine Weren faire un carnage avec le gros des troupes. Je l’aime bien . La voix se tut et sa colère descendit brutalement, comme si elle avait été satisfaite. L’adrénaline retomba et Erdrak se sentit las. Il ne voyait aucun danger alentour mais restait sur ses gardes. Il alla chercher sa hallebarde. Il fut soulagé de voir qu’il n’était pas responsable de tous les morts, la plupart avait un carreau ou une flèche de figer dans le corps. Rangeant son épée et attrapant sa hallebarde, il entendit quelqu’un approchait et se mit immédiatement en position. Il se rendit seulement compte du bruit que la bataille produisait était assourdissant.
Erdrak ! ERDRAK ! Est-ce que ça va ? Tu as l’air blessé C’était Ragnar qui s’approchait. Il devait faire partie du corps qui les avait rejoints. Erdrak vit d’autre soldat avec les éclaireurs de son groupe. Il s’apprêta à lui répondre lorsqu’un bruit fit tiquer Erdrak. Un cavalier surgit de nulle part et frappa Ragnar dans le dos alors qu’il s’approchait d’Erdrak. Le mercenaire se précipita vers son ami alors qu’une flèche cueillit le cavalier. Mais il était trop tard. Quand il vérifia s’il respirait, son camarade de longue date avait reçu un coup trop fort qui avait traversé son armure déjà abimée par le combat et avait fracassé sa cage thoracique. Erdrak laissa là le corps de son ami. La bataille était en cours et il était mort, rester à ses côtés ne servirait à rien. Il alla rejoindre son groupe de combat lorsque sa vue se troubla. Il ne se sentait pas bien. Son épaule le laissait et un liquide chaud et poisseux s’écoulait de sa cuisse. Sa cotte de maille lui semblait lourde et chaque pas était une petite douleur. Sa vie se troubla et il se sentit tomber en plongeant dans l’inconscience.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Jeu 19 Jan 2017 - 12:55 | |
| Tout se passait bien, sauf pour les éclaireurs qui avaient été pris par surprise, peste! Là prochaine fois Weren prévoirait toujours la possibilité que l'ennemi ne soit pas véritablement prit par surprise. Une bonne leçon de stratégie en somme. Mais qui serait sans doute moins salvatrice qu'une leçon de prudence pour le mercenaire qu'il avait vu charger seul un groupe de cavalier... Par le Néant, encore si ce téméraire avait une lourde armure cela n'aurait pas forcément était qualifiables de suicidaire, mais... Qu'importe! Weren était trop occupé à tuer ceux qui lui faisaient face pour vraiment se préoccuper de cela pour l'instant...
Et sa hache fendait l'air avec toute la vigueur de son mépris pour la racaille qui faisait face alors qu'il se battait avec sa force de colosse. Dans le tas une tête fut tranchée sans mal, et le vol qu'elle fit fut moins brutal néanmoins que la force avec laquelle Weren frappait de son bouclier son autre adversaire pour jeter celui-ci au sol. Et c'est avec sa botte ferrée ensuite que l'alayien acheva cet adversaire en lui écrasant le crâne, ce n'était peut-être pas subtil comme façon de se battre certes, mais l'efficacité de cette méthode restait incontestable.
Et l'escarmouche continua ainsi de longues minutes, ce jusqu'à ce qu'il arrive ce qu'il devait arriver. Les brigands perdant tout courages et finissant par fuir pour ceux en étant encore capables, ce sous les moqueries et les quolibets des soldats. Une grosse escarmouche de remportée au final pour l'empire Aldarien, restait maintenant à faire le décompte des blessés et des morts pensa Weren. Surtout parmi les éclaireurs, ainsi il ne laissa pas encore ses hommes se reposer suite à ce combat et demanda à ce que l'on s'occupe de ces menus détails, ainsi que du rassemblement des cadavres pour les brûler. Que ce soit par souci de rites funéraires pour les soldats du camp aldariens, que par mesure d'hygiène pour les bandits...
Et c'est alors qu'il supervisait cela qu'il avait remarquer que le mercenaire Erdrak était toujours en vie, ce dernier avait décidément la peau dure pensa Weren... Christan en voyant cela ordonna donc simplement qu'on envoie l'homme se faire soigner à la manière alayienne. Dans les faits il serait dommage après tout qu'un homme étant capable de survivre à sa témérité passe l'arme à gauche à cause d'une infection ou d'une blessure non traitée. |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Mer 25 Jan 2017 - 13:20 | |
| Erdrak flottait dans les ténèbres. Son esprit était à la dérive. Il ne ressentait rien, ne réfléchissait pas. Il n’y avait que l’obscurité. Puis la conscience lui vint. Où suis-je ? Quel est cet endroit ? Est-ce que je suis mort ? Est-ce cela mourir ? Baigner dans le noir ? Ses pensées semblaient produire un écho dans l’espace qui l’entourait. Il pouvait presque voir leur déplacement autour de lui, comme les ondes provoquées par un caillou tombé dans une mare. Quelle étrange sensation. Il voyait sans vraiment voir. Son esprit humain essayait de se rattacher à des choses qu’il connaissait mais tout était différent, rien n’avait d’ancrage dans la réalité des vivants.
Erdrak se tournait et se retournait mais rien ne changeait. Est qu’il bougeait vraiment ? Est-ce qu’il pouvait bouger dans cette espace ? Les ténèbres n’offraient aucun point de repère. Le mercenaire était perdu et une vague de peur et de panique commença à s’emparer de lui. Mais rapidement, un autre sentiment les repoussa : la colère. Cependant, cette fois-ci, c’était différent. Au lieu de venir du ventre et se diffuser dans tout son corps, sa colère semblait venir de l’extérieur, comme si Erdrak se tenait au milieu d’une rivière et tentait de résister au courant. Mais le guerrier refusa de céder.
Tu m’as appelé ? Alors me voilà. Une silhouette semblait se former et s’approcher. Une ombre parmi les ombres mais qui prenait forme, petit à petit. Qui est là ? Qui êtes-vous ? Un rire. Un rire dément répondit à ses questions. Le même rire qu’il entend avant de charger et d’entrer dans un combat. La silhouette se précise. Erdrak en reste bouche bée. Il reconnait ce visage, cette stature. C’est lui. Il se fait face. Même s’il n’avait jamais vu son reflet dans un miroir, l’eau lui avait déjà montré son visage. Et sans vraiment se l’expliquer, Erdrak savait qu’il se faisait face à lui-même.
Enfin pas tout à fait. L’autre était plus jeune, probablement la vingtaine. Un sourire mauvais étirait ses lèvres, machiavélique. Mais le détail le plus frappant était les yeux. Là où Erdrak les avait gris acier, l’autre les avait rouge sang, presque lumineux. Je suis celui qui t’a sauvé la vie plus d’une fois. Je suis toi, enfin, ce que tu ne veux pas être et veux être à la fois. Je m’appelle Asmo. Erdrak réagit brutalement, comme tiré en arrière, aspiré.
Le mercenaire se réveille en sursaut, la respiration rapide. Il sentait de la sueur commencer à perler sur son front. Ses yeux s’habituèrent à la lumière pour voir le toit d’une tente. Il entendait du bruit dehors et des râles à l’intérieur. Il avait mal au crâne, et aux bras, et aux jambes et … il avait mal partout en réalité. Il essaya de bouger mais il n’en eu pas la force. Il avait l’impression que son corps tirait par endroit et il avait la sensation habituelle des bandages. Les souvenirs lui revinrent. La bataille, la charge des cavaliers sur les éclaireurs. Sa propre charge contre les cavaliers. La mort du dernier survivant de la Meute, à part lui. Sa perte de contrôle. Les flammes. Et ses blessures. Son réveil était confus. Il avait fait un rêve, mais impossible de se souvenir à propos de quoi. Aucune importance ce n’est qu’un rêve.
Il essaya de nouveau de se redresser et réussit, mais cela lui demanda beaucoup d’efforts. Il était sur un lit de camp, et à côté reposait son équipement. Ses protections étaient bien abimées mais pourraient encore servir avant d’aller faire un tour chez un forgeron. Son épée et sa hallebarde reposaient aussi à côté. Un homme s’approcha. Ah vous voilà réveillez. On a eu perd que vous passiez l’arme à gauche. Mais bon, vous êtes presque rétabli et allez très bientôt pouvoir partir. L’homme disait ces mots comme si c’était un rituel, et manifestement il ne s’en souciait pas vraiment. Erdrak avait l’habitude des médecins de guerre. Ils voient tellement de personnes mourir, qu’ils ne s’attachaient plus au vivant. Mais sa tirade arracha un rire douloureux à Erdrak. Pour un gaucher, passer l’arme à gauche n’est pas bien grave. Quand vous voulez docteur. Sans un mot ni même répondre à Erdrak, le médecin examina les bandage. Le mercenaire vit qu’il avait été soigné avec la méthode alayienne, voilà pourquoi il avait mal et que ça le tirailler. La magie présente de bien meilleur avantage. Puis le médecin disparut en lui faisant signe d’attendre.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Jeu 26 Jan 2017 - 17:51 | |
| Certains esprits chagrins diraient que la magie était meilleure que les méthodes alayiennes pour soigner, mais ces mêmes personnes oubliaient que la magie était bien plus élitiste et était loin d'être maîtrisable par tous au même niveau en plus d'être épuisante à utiliser à terme. De plus selon Weren les soins alayiens obligeaient au moins le corps à se soigner par lui-même, ce qui aidait à sa manière à rendre celui-ci plus vigoureux. Et non à dépendre de la magie en toute chose, et à chouiner dès que celle-ci n'était plus là pour vous. Trop dépendre de la magie était au final pour lui comme trop dépendre de quelqu'un pour survivre, à partir du moment où cela vous ferait défaut vous serez bien mal parti. C'est ainsi que Weren préférait éviter de devoir dépendre de quoi que ce soit dont la fiabilité n'était pas absolue.
Et c'est ainsi qu'il ordonna à ce qu'on soigne les blessés, ces derniers s'en sortiraient de toute façon, du moins pour la plupart. Les autres seraient menés à un guérisseur magique qui pourrait faire en sorte qu'ils survivent et surtout sans gaspiller les forces de ce dernier pour des blessures qui n'étaient pas particulièrement graves. quant à lui… Le commandant se portait bien et n'avait pas de blessures, en même temps armuré comme il l'était le blesser en soi n'était pas chose facile. Néanmoins il avait décidé de faire un tour à l'infirmerie militaire qui avait été dressée, ne serait-ce que pour voir l'état des blessés et surtout montrer qu'il se souciait tout de même assez du sort de ses hommes. Certes il était un commandant sévère, mais il n'était pas du genre à gaspiller la vie de ceux qui étaient sous ses ordres. On le mena ainsi voir quelques blessés, et il finit par arriver auprès du mercenaire téméraire.
« C'était une belle charge soldat, on ne peut pas nier ta bravoure. Néanmoins je soupçonne que cette dernière n'a pas été motivée que par ta paye de mercenaire et la possibilité d'une prime de risques. » Dit donc Weren de sa voix grave mais impassible à Erdrak. Il resta un instant silencieux avant de reprendre.
« C'est exaltant n'est-ce pas ? Ce sentiment de vivre pleinement lorsque l'on est au plus près de la mort. Est-ce ce que tu as ressenti à ce moment ? Est-ce que tu as désiré par hasard lors du combat laisser pleinement exprimer ta colère ? » pourquoi posait-il cette question ? Peut-être parce que l'autre avait piqué sa curiosité par sa témérité lors de la bataille. La curiosité d'un vétéran alayien qui connaissait sans doute mieux que beaucoup ce que c'était que la vie d'un guerrier… Et ce qui pouvait caractériser le comportement d'un potentiel berserker, et berserker était peut-être le guerrier se tenant devant lui. |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Ven 27 Jan 2017 - 11:19 | |
| Erdrak observa le monde s’agitait doucement autour de lui. Il se sentait reposer bien qu’un peu de repos en plus ne lui ferait que du bien. Mais il se sentait vide, brisé et voir les gens s’activaient démanger le mercenaire. Il allait se décider à se lever quand il vit le commandant faire la tournée des blessés. Par respect pour son supérieur temporaire et comme il ne faisait pas parti des mourants, le mercenaire se leva. Ses jambes flageolèrent un instant mais il raffermit sa posture et se dressa à l’approche de l’homme en armure, à croire qu’il ne la quittait jamais. Ce qui est soit n’était pas surprenant, elle devait être longue à mettre et à défaire. Erdrak ne retirait pas souvent ses épaulettes et sa côte de maille, alors une armure de plates.
Weren s’adressa à Erdrak, le félicitant d’une voix neutre pour sa charge. Etait-ce exaltant ? Erdrak n’en savait rien, il n’avait aucun souvenir à partir de sa charge jusqu’à la mort de tous les cavaliers. Il ne se souvenait que de la mort de son dernier camarade et surtout de la colère, incontrôlable et sanguinaire. Son rêve lui revint à l’esprit. En fait pas vraiment, mais il savait que son rêve disparut avec un lien avec cette perte de contrôle. Etait-ce exaltant ? Depuis le temps qu’il se battait, Erdrak n'avait jamais trouvé que frôler la mort était exaltant. Mais la danse des combats était agréable à faire et c’était une des raisons qui le poussait à continuer ce travail, en plus du fait qu’il ne savait rien faire.
Ce n’était pas une belle charge. C’était un acte stupide. Aucune motivation ne peut pousser à jouer avec la mort. Et pour tout vous dire, je n’ai aucun souvenir de cet acte. Comme vous le dites c’est ma colère qui a pris le contrôle. Tout ce que j’ai vu en me reprenant était un champ de bataille, comme tous les autres. Et surtout la mort d’un de mes amis. Puis-je vous poser une question commandant ? Est-ce que vous avez déjà vu la mort de votre dernier compagnon, du dernier frère d’armes qui vous aviez ? Et surtout de vous retrouver seul ? Pourquoi posait-il ces question ? Surtout après avoir éludé les questions du commandant. Mais il avait besoin de réponse et l’homme qui était devant lui avait toutes les chances d’y répondre. Ou au moins aura une réponse que seuls les capitaine pouvaient donner et ça suffirait amplement à Erdrak.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Sam 28 Jan 2017 - 10:16 | |
| L'armure faisait tout à fait partie de Weren, et de la réputation qui l'entourait. L'homme était une légende dans les deux empires humains, connu par presque tous pour ses exploits guerriers et ses actions aussi bien néfastes que bénéfiques lors des dernières guerres. Mais ce n'était pas un visage qu'on attribuer à l'homme que l'on nommait la muraille, mais une armure. Dans l'imaginaire collectif le grand guerrier qu'était Weren était représenté par son armure robuste, intimidante et singulière. Comme s'il n'était pas vraiment humains, mais plutôt une sorte d'armure vivante, prête à broyer les ennemis de l'humanité qui se dressaient devant lui.
Il n'était pas qu'un homme pour certains, il était un symbole. Celui de la guerre, et surtout de l'officier impitoyable qui ne reculait devant rien pour vaincre. Et son armure représentait parfaitement ce symbole, un symbole qui devait autant marquer ses alliés que ses ennemis. Il ne devait pas être un homme quand il commandait, s'il voulait inspirer il devait être la volonté d'un peuple, la personnification de la guerre et de la juste colère.
Le rôle d'un officier n'était pas d'être un héros, il était d'inspirer à l'héroïsme, Weren il y a quelques années de cela ne ce serait pas vu officier mais champion ou héros. Le genre d'homme qui inspire les troupes par ses actes sans forcément les commander, mais le destin qui l'attendait avait été bien différent. Il était devenu un officier, et commandait les hommes. Les responsabilités de la défaite et de la victoire à chaque fois qu'il commandait étaient entre ses mains. Et il était loin de prendre ce genre de choses à la légère.
Mais c'est l'homme qu'il était qui ressortait en cet instant, et non le symbole qu'il représentait quand il répondit au mercenaire de sa voix grave et amère. Celle d'un vétéran qui avait beaucoup vécu, et qui savait très bien ce qu'était souffrir, mais qui savait aussi parfaitement ce qu'était la vengeance…
« J'ai déjà vu la mort d'un homme qui m'a accompagné depuis l'enfance, d'un véritable frère pour lequel j'aurais donner ma vie sans hésiter. Je l'ai vu mourir devant moi, sans pouvoir rien faire. J'ai su alors que la seule chose que je pouvais faire pour honorer sa mémoire était de le venger, et de me battre avec férocité contre ceux qui avaient participé directement ou indirectement à sa mort. De les faire souffrir autant que j'ai souffert, puis de les massacrer sans aucune pitié, car tel est le destin que méritent ces chiens. » Il regarda le mercenaire dans les yeux, de son regard où luisait une froideur digne d'un blizzard, mais qui tempêtait d'une fureur aussi terrible que le feu d'un volcan.
« Que peut faire un homme face à l'adversité ? Envers une existence qui le jette à terre et le prive des rares choses auxquelles il tienne ? Je vais te dire ce qu'il peut faire. Il peut se relever, et il peut lutter. Car un homme ne renonce jamais, car un homme ne laisse pas le destin immonde triompher de lui, un homme se bat jusqu'au bout. Qu'importe qu'il gagne ou qu'il perde au final. Car celui qui continue à lutter quel que soit les coups du sort peut être fier de lui. Car lui est véritablement un guerrier, et car il sait que même s'il gagne pas, il aura au moins essayer jusqu’au bout. Voilà ce qu'est un homme, quelqu'un qui ne renonce jamais et persévère tant qu'il lui reste une étincelle de vie. » Il resta un instant silencieux, puis conclut sombrement à l'égard du mercenaire.
« Il reste donc à savoir si tu veux te relever et continuer à lutter, ou si tu désire laisser l’injustice qui t'as frapper t'enterrer maintenant qu'elle t'as mise à terre. Ce choix n'appartient qu'à toi soldat, personne ne le fera à ta place malheureusement, ce malgré tout les bon sentiments de ceux qui t'entourent. » Ses paroles étaient certes dures mais justes, elles témoignaient au final du vécu d'un homme qui savait très bien ce qu'était l'adversité |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Lun 30 Jan 2017 - 9:41 | |
| A travers l’armure, Erdrak pouvait sentir le regard de l’officier. Il pouvait aussi sentir que celui qui parlait n’était pas le militaire, mais l’homme qui était enfoui sous l’acier, la chair et les os. Au fur et à mesure que Christian racontait son histoire, Erdrak devinait son regard, devenant de plus en plus froid, tel une tempête de givre. Le mercenaire se sentit proche de Weren et soutint son regard sans ciller. Les deux guerriers partageaient la même haine et la même fureur coulait dans leur veine.
Son histoire devait être commune a bien des soldats, mercenaire, ou gens du peuple en ces temps troublés. Les guerres successives et les cabales qui les ont accompagnées ont dû créer de nombreux orphelins, Erdrak en savait quelque chose après avoir perdu son père adoptif et avoir découvert sa fille. Elles avaient aussi créé un sentiment de haine et une soif de vengeance qui paraissaient général aux yeux d’Erdrak mais peut-être parce qu’il en était lui-même abreuver depuis toujours. Quoi qu’il en soit, Christian avait poursuivi le même but que l’actuel d’Erdrak. La vengeance envers ceux qui l’avaient fait souffrir.
Erdrak était un guerrier, sa vie n’avait été au final qu’une suite de revers, de bataille avec quelques petites victoires. Et il se relevait toujours à la fin, comme aujourd’hui. Sa vie ne semblait qu’être errance sans but, mais il continuait à se battre. Peut-être était-ce ça, le sens de sa vie. La guerre. Cette soif de vivre qui le pousse toujours plus loin. Ou alors cet soif de vengeance. Il haïssait les vampires, qu’il jugeait responsable de la déroute de sa compagnie, sa famille par substitution. Il exécrait les alayiens, coupable du meurtre de tous ceux qui étaient cher à ses yeux après la fuite face aux vampires et surtout coupable de la mort de son père adoptif. Il haïssait le Fléau Noir, visage de l’assassin de la seule femme qu’il n’ait jamais aimé et à qui il ne pourra plus l’avouer. Mais il haïssait la Meute, cette compagnie qui l’a élevé pour en faire l’homme qu’il était et qui avait massacré sa famille, son village, son monde. Le traumatisme avait été si violent qu’il en avait perdu la mémoire. Souvent, il se dit qu’il aurait dû mourir avec eux, que sa place n’était plus parmi les vivants.
Mais plus que tout, il se haïssait lui. Edrak Geflorth le dernier des Loups de la Meute. Il se haïssait d’être faible, de n’avoir jamais fait front à la vie, de n’avoir fait que se laissait porter par le cours des événements. Il y a 17 ans il aurait dû rester à Gloria. Il y a quelques années, il aurait dû rester pour affronter les vampires, puis les alayiens. Il aurait dû choisir un camp. Il se haïssait pour n’avoir jamais pris de décision. La colère qui brulait en lui, n’était rien d’autre que la haine qu’il s’inspirait. Mais c’était fini. La rencontre avec Sinestra lui avait ouvert les yeux. Il irait où il voudrait. Son nouveau moteur, plus que l’errance était la vengeance. Envers tous ceux qui l’ont fait souffrir.
Commandant, je tiens à vous dire ceci : c’est un honneur de combattre pour vous et à vos côtés. Je vous remercie pour vos conseils et votre franchise. Dans la bataille, j’ai perdu le dernier membre de ce qui s’approchait le plus d’une famille. Ils étaient à l’origine de la mort de mon village, et je ne peux pas me venger d’eux. Cependant, il y a d’autres personnes qui subiront ma vengeance. Sauf votre respect, je vous préviens, vous trouverez toujours un allié et un soldat en moi. Je viendrais me joindre à vos forces dès qu’il le faudra, car vous êtes un grand commandant. Mais je vous hais, vous et tous ce que vous représentez ou avez représenté. Comme vous le dîtes, je vais lutter contre les injustices qui ont fait de moi ce que je suis. Je me vengerai des alayiens, en particulier du Fléau Noir. Je servirai le commandant que vous êtes pour le bien des hommes, mais je combattrai l’homme que vous êtes, par vengeance.
Erdrak avait prononcé ces mots avec le même calme que Christan, le regard droit. Il venait de menacer le commandant de l’armée d’un royaume, une légende. Mais il n’en avait cure. Weren avait été sincère avec lui, il lui rendait l’appareil.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Mar 31 Jan 2017 - 18:48 | |
| Weren regarda silencieusement l'homme qui lui faisait face. Celui qui après un long silence vint lui dire franchement ce qu'il avait au fond du cœur. Que c'était un honneur pour lui d'avoir combattu aux côtés de Weren, et sous ses ordres. Qu’il était un allié et le serait encore, mais qu'il haïssait aussi Weren et tout ce qu'il représentait de toute son âme. Qu'il détestait les alayiens et le fléau noir. Qu'il servirait le commandant qu'était Christan, mais qu'il combattrait aussi ce dernier en tant qu'homme.
Weren après avoir entendu cela resta donc un instant silencieux, son regard n'avait pas une seule seconde ciller. Il était immobile et droit tel un avatar de la guerre qui s'apprêtait à tout instant à éclater de rage… Mais ce n'était pas la rage de Weren qui éclata, non… Sa voix résonna, grave mais étrangement satisfaite.
« La haine, quel beau sentiment n'est-ce pas ? Ce sentiment nous renforce, il nous transporte et nous permet de tenir debout envers et contre tous. » Il resta à nouveau silencieux un instant, il approcha ensuite d'Erdrak et sourit de façon guerrière derrière son casque. Même si malheureusement l'homme qui lui faisait face ne pouvoit pas le voir faire. « Tu ne m'aime pas, tu me déteste même. Mais étrangement, moi j'apprécie cela. Tu ne cache pas tes sentiments et semble malgré tout agir avec honneur. Tu me déteste pour l'homme que je suis, mais tu respecte le commandant. Eh bien soit ! Nous ne sommes pas obligés de nous apprécier, si tu désire te battre contre moi un jour je ne te le refuserai pas, ce serait même avec plaisir que j'accepterai un tel combat. Au moins les choses sont dîtes franchement et sans hypocrisie. Et je préfère largement quand elles sont ainsi. » Il resta à nouveau silencieux pendant quelques fatidiques secondes, puis reprit grave comme le destin.
« Bonne chance à toi quand à ton désir de te venger du fléau noir. C'est un grand guerrier et une telle entreprise sera difficile à accomplir. Néanmoins je ne peux que respecter un tel désir de revanche de la part d'un guerrier. » Bien entendu si il arrivait quoi que ce soit de grave à Alauwyr, Christan se ferait un honneur de venger ce dernier, mais tant que rien de tel n'arrivait à son ami. Cela ne regardait qu'Erdrak et Iskuvar. Weren ne pouvait après tout que respecter de telles affaires tant que cela n'allait pas trop loin. Puis suite à cela, il reprit toujours aussi grave.
« Nous nous ressemblons beaucoup au fond, peut-être est-ce pour ça d'ailleurs que tu me déteste avec tant de ferveur et me l'avoue franchement en face ? Nous ne sommes pas le même homme, mais je vois dans tes yeux que toi aussi tu as beaucoup souffert… Tu veux savoir quelle est la vengeance qui a fait de moi l'homme que je suis ? » Il fit un geste pour ordonner à ceux qui se tenaient autour d'eux de s'éloigner pour être seul à seul avec le mercenaire et il ajouta ensuite gravement et profondément. « C'était celle concernant mon propre père, ce sale bâtard méritait de souffrir et je lui ai fais payer pour tout ce qu'il m'a fait et prit. Je l'ai haït pendant des années et au final c'est cette haine qui m'a rendu assez fort pour le tuer. Mais je n'ai pas laisser la haine me consumer, non elle m'a renforcée. Elle m'a guidée et m'a permit au final de triompher. » Et ainsi sur ces graves paroles il conclut.
« Dit moi Erdrak. Qu'est-ce que cela t'as fais quand tu as tuer ton premier homme ? » Avant d'ajouter tout de même d'un ton solennel. « A ton avis, moi qu'est-ce que cela m'a fait la première fois que j'ai ôter la vie à quelqu'un ? Pense tu que j'ai jubiler ? Que j'y ait prit plaisir ? Ou que j'y était totalement indifférent ? » Une question fatidique qui avait plus de profondeur et de sens que l'on pouvait le penser de primes abords. |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Ven 3 Fév 2017 - 8:32 | |
| Ce qui était dit était dit. Erdrak ne se considérait pas particulièrement comme puissant mais s’estimait tout de même assez fort et bon combattant. Mais il avait beau être le plus grand des deux hommes s’ils ne portaient pas d’armure, il savait pertinemment que dans un pugilat, Weren aurait la haute main et que le mercenaire se ferait écraser en quelques secondes. Il venait de jeter un morceau de viande dans une prison pleine de lions affamés et de s’y jeter aussi. Quelle allée être la réaction du commandant ? Le frapper, le tuer pour lui apprendre à surveiller ses paroles ? Son renvoi-immédiat ? L’emprisonnement ?
Pour l’instant c’était le silence, lourd. Impossible de savoir ce que penser l’armure. La voix de Christan résonna enfin de derrière son casque. Erdrak se tenait prêt à se défendre contre toutes attaque, mais pas à ce qu’il entendait. La voix loin d’être en colère, semblait se contenter et apprécier ce qu’Erdrak lui avait dit. Le mercenaire lui avait balancé sa haine de son peuple, de l’homme qu’il avait en face de lui, et ce, malgré le respect qu’il portait au commandant qu’il était. Pourtant l’homme de métal semblait satisfait.
Sûrement une satisfaction guerrière car il s’approcha d’Erdrak de façon menaçante. Le guerrier se tenait prêt à reculait ou esquivait toute attaque. Un combat dans son état serait encore plus court que s’il était en forme, surtout que ses armes se trouvaient derrière le commandant. Mais l’attaque ne vint pas. L’homme en face de lui continuait de parler, sans prémices de violences proches dans sa voix. Christan comme Erdrak appréciait la franchise. Le premier semblait se réjouir d’avoir un ennemi et cela perturbait le second. Qui pouvait se permettre de se faire des ennemis ? Weren était vraiment invincible dans son armure ? Ou pêchait-il comme tous les alayiens par excès de confiance ? Si c’était le cas, il le regrettera et Erdrak se fera un plaisir d’apprendre à tous ceux de sa race la vraie signification de la peur. Le respect que Weren portait à sa quête ne le sauvera pas et la chance n’aura sa place a aucun moment.
Est-ce parce que les deux hommes avaient souffert dans leur vie que Christan pensait qu’ils étaient semblables ? Alors pour Erdrak, c’était le seul point commun qu’il avait avec son interlocuteur. Et le seul qu’il tolérait avoir avec quiconque venant de ce peuple d’assassin, de meurtrier sanguinaire. La vengeance qu’a vécu Weren indifférent presque entièrement Erdrak mais ce dernier n’osa pas l’interrompre. Une telle intervention aurait des conséquences irréversibles et le mercenaire était assez intelligent pour ne pas réveiller l’eau qui dort. Alors il écouta Weren parler de sa vengeance contre son père. La haine était son moteur, un peu comme le guerrier. Ils avaient plus de points communs qu’il ne pensait. Et cela l’énerver.
Puis une question qu’on pose souvent entre vétéran. Le premier mort. C’était il y a longtemps, Erdrak était jeune, trop jeune. Mais il avait déjà vu des choses bien plus horribles à un âge où l’innocence devait rester pure. Son premier mort. Malgré le temps, Erdrak s’en souvenait, c’était une escarmouche, il devait rester à l’arrière mais un homme s’était faufilé à travers l’embuscade et l’avait attaqué. Erdrak l’avait simplement planté avec Solstice, qui n’était pas encore sa hallebarde à cette époque. Il avait regardé l’homme mourir, surpris de se retrouver là. Erdrak avait pu voir la peur traverser ses yeux avait que la lumière ne s’éteigne, cette peur de l’inconnu qu’il avait vu dans tous les regards quand il prenait le temps de voir ses adversaires mourir. Je n’ai rien ressenti. Otez la vie est si simple. Le premier homme que j’ai tué, m’avait attaqué. C’était lui ou moi. Je ne le connaissais pas et il ne me connaissait pas. Il est mort, c’est tout. Comme tous les suivants. Je n’ai pris aucun plaisir à leur mort, mais aucune tristesse. C’est la vie de combattants et prendre les armes c’est accepté un jour de tomber par elles. Ce n’était pas entièrement vrai. Une partie de lui avait jubilé. A cette époque, ce n’était qu’une étincelle qui venait de s’allumer, rien de plus. Mais cette étincelle n’avait fait que grandir au fil des années et avait permis à Erdrak de survivre dans la fureur des combats, lui faisait libérer la sienne. Et je suppose qu’à la mort de votre père, vous n’avait pas jubiler. Que la joie attendue n’est jamais venue. Ou peut-être comme tous les monstres alayiens, la mort d’un autre l’avait rempli de joie, et que sa soif de sang n’en avait été qu’exacerbée. Après tout, ils vouaient un culte au Chaos.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Mar 7 Fév 2017 - 20:18 | |
| Christan n'était pas le moins tu monde intimidé. Pourquoi ? Car si cet Erdrak s'en prenait à lui et à ceux de son peuple il mourrait. Fin de l'histoire, ce n'était qu'un homme de un pas un esprit, il ne pouvait rien faire contre un peuple entier, de deux Weren se savait probablement plus fort que ce mercenaire et porteur d'une plus lourde expérience guerrière. Néanmoins il ne refuserait pas un combat si ce Erdrak en voulait un. Ce dernier affronterait alors un adversaire comme il désirait tant en avoir un visiblement, un adversaire bien loin d'être un simple bandit.
De plus, dans les faits le guerrier se tenant face à lui au vu de ses airs farouches était visiblement trop jeune pour se rendre compte de l'évidence. Oui ils se ressemblaient beaucoup, ils étaient deux guerriers après tout, tout deux des guerriers avec un passé difficile et qui avaient dû triompher de nombreuses épreuves pour survivre. Deux guerriers qui étaient devenus plus fort grâce à leurs haines, dire qu'ils ne se ressemblaient pas été faux. Certes ils n'étaient pas du même peuple et n'avaient pas les mêmes aspirations. Mais rien ne pouvait étouffer une telle ressemblance, quoique l'on dise, quoique l'on fasse.
« Tu n'as rien ressenti ? Intéressant. » Répondit alors Weren de sa voix qui sonnait gravement quand Erdrak lui avoua qu'il n'avait rien ressenti, avant de reprendre ensuite avec un humour presque noir. « Il semblerait dans ce cas que le destin soit bien ironique. Car pour ma part lorsque j'ai tuer mon premier homme c'est à la limite si je n'ai pas fondu en larmes. » L'aisance avec laquelle il disait cela montrait bien qu'il avait changé depuis le temps, en tout cas il semblerait que l'alayien ait eut à cette époque plus d'humanité à l'égard de ceux qu'il tuait que certains. Puis il reprit tout à fait sérieux. « Mon père n'est pas le premier homme que j'ai tuer, nuance. C'est le premier homme que j'ai prit plaisir à tuer. Par pur sentiment de justice, pour lui faire payer son dernier crime. » Oui c'était ambigu et il aurait pu répondre s'il avait su ce que pensait Erdrak. Non les alayiens ne vouent pas un culte au chaos, ils vouaient un culte à Néant. La guide du genre humains, celle qui avait voulut sa gloire et avait aider à la prospérité de leurs civilisation. Mais ne sachant pas cela il se contenta de reprendre grave à l'égard d'Erdrak.
« Tu dois penser que je ne suis pas humain, que je ne suis qu'un monstre. Pense tu que certains n'ont pas la même opinion de toi ? Qu'ils ne pensent pas que tu es le sale chien qui a tuer leurs pères par exemple ? Pense tu que d'autres ont une bonne opinion de ceux qui se battent pour l'argent ? Qu'ils ne haïssent par les mercenaires car certains d'entre-eux ont violer leurs filles ? Qu'ils ne haïssent par les vampires car un d'entre-eux a bu le sang de leurs fils ? Pour ma part je ne t'ai jamais rien fait personnellement, tu me haïs parce que je suis alayiens, moi je pourrai te haïr parce que tu n'es qu'un mercenaire. » Il resta un instant silencieux sur ce, puis il ajouta gravement. « Ton désir de vengeance n'appartient qu'à toi, mais sache que si jamais je te vois l'exercer à mon égard, ou si j’apprends que tu as fait quoi que ce soit à l'un des miens et je l'apprendrai si tu essaye. Ce sera à mon tour de me venger et ne pense pas que c'est parce que tu es soit-disant déterminé que tu ne payera pas pour ce que je considère comme des crimes. Pour ce que la société considère comme des crimes actuellement maintenant que la hache est enterrée. Œil pour œil, dent pour dent n'est-ce pas ? » Il le regarda avec intensité puis conclut. « Je vais te laisser te reposer, mais tâche surtout de ne pas oublier ce que je t'ai dit. Au moins nous saurons tout deux où nous en tenir l'un envers l'autre. » |
| | | Erdrak Geflorth Mercenaire
| Sujet: Re: Mercenariat (Pv Erdrak) Mar 14 Fév 2017 - 12:02 | |
| La conversation prenait une tournure assez étrange. Comme une confession. Erdrak n’aurait jamais imaginé partager son histoire, son premier mort et les conséquences ses actes avec quelqu’un, surtout si ce quelqu’un était le commandant de l’armée Aldarienne et alayien. Mais ce n’est pas le plus étrange pour le mercenaire. Le plus étrange est que le commandant Weren semblait aussi vouloir se confier. Voilà ce qui faisait que la situation était étrange. Christan parlait de son passé et paraissait s’intéresser à celui de son interlocuteur. Pourquoi le commandant alayien tenait tant à partager avec ces détails avec un homme qui venait de lui cracher à la figure sa haine pour son peuple.
Mais Erdrak ne l’interrompait pas. Peut-être qu’il n’avait pas de commandement actuellement, mais il avait l’habitude de faire des stratégies et il savait pertinemment que Christan pourrait devenir son ennemi un jour ou l’autre. Tous les détails comptaient dans une guerre. Si comme Weren le prétendait et que lui et le mercenaire était semblables, alors Erdrak savait que s’il frappait un membre du peuple du commandant, alors Christan se vengerait à son tour sur Erdrak. Du moins, il essayera. Pour l’heure, seul le Fléau Noir était sa seule cible, et il n’y avait rien après de prévu pour le mercenaire. Peut-être repartir à la recherche de sa fille et tout faire pour se faire pardonner et accepter d’elle.
Erdrak allait de surprise en surprise. Alors comme ça Christan avait pleuré lors de sa première mise à mort. Une réaction que le guerrier ne comprenait pas. Tuer c’était triste et dommage, la vie est sacrée mais la mort était parfois nécessaire. Sauf si c’était un meurtre froid. Ce qui ne semblait pas incongru pour Erdrak venant d’un alayien. Pour lui, ce peuple n’était qu’un peuple sauvage et violent, aimant le sang, et semant la mort. Ce qui lui paraissait encore plus incongru, était qu’un alayien puisse avoir des émotions et surtout de la tristesse en prenant une vie. Ou alors était-ce des larmes de joies sanguinaires. Cependant, il semblerait que ce soit le meurtre de son père son premier plaisir sanguinaire. Et certainement pas le dernier.
Bien sûr qu’Erdrak le considérait comme inhumain. Et une seule personne devait penser la même chose de lui, Sinestra, sa fille potentielle. Mais il n’avait jamais rien fait que… tuer pour de l’argent. Sur des champs de batailles certes, mais le souvenir du massacre lors de l’escorte d’un convoi lui rappela qu’il avait déjà mis à mort de pauvres hères alors qu’il aurait pu juste les mettre hors d’état de nuire. Mais de toute manière, peu lui importait. Le regard des gens ne le gênait. Il ne vivait pas pour les autres, seulement pour assouvir ce désir stupide de vengeance. Un désir qui ne ramènera pas les morts alors que ce qu’on le fait pour eux. Là était la vraie ironie. La vengeance n’apportera rien d’autre que la mort et de nouvelles vengeances. Mais une partie d’Erdrak ne pouvait pas s’empêche de vouloir la mort des alayien et les menaces de Christan n’y changeront rien.
Peu m’importe ce que les autres pensent de mon métier ou de moi. Je ne recherche pas la gloire ni la reconnaissance. Quand à ce que vous appelez des crimes, je ne crois plus en la justice des hommes, je n’y crois plus depuis longtemps. Je vous remercie commandant pour cette discussion. Un jour où l’autre nous nous retrouverons sur les champs de bataille, dans le même camp ou dans l’autre.
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