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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Poèmes Mar 26 Juil 2016 - 23:14 | |
| Les mots réprimés
Ô toi, Caïnite, buveur de sang, vampire Démon dissimulant au fond de lui Et ne dévoilant qu'à la lune qui luit Tout ce que l'on trouve en l'humanité de pire
J'entends ces mots que tu réprime En ton âme noire et tourmentée Ce désir de sang qui, sur tout, prime Cette divine extase du Baiser
Tu as été nourri au sein de la Mort, Aucune autre nourriture ne saurait te convenir Et seul l'astre du jour, brillant comme l'or Est capable de te blesser et de te faire périr.
Ange de la Mort
Dans les ténèbres nocturnes, Courir pour sa peau, pour sa vie. Bestialité, monstre sanguinaire, La mort aux trousses. Prédateur inhumain et sadique, Assoiffé de sang et affamé de chair. Courir toujours, fuir le danger. Trébucher, tomber, se relever. Fuir toujours plus. Sentir que l'on se fait rattraper. Continuer à courir, hors d’haleine. Ralentir, les poumons en feu. Erreur mortelle. Sentir la mort se rapprocher. Le souffle glacé du vampire sur la nuque. Se figer, pétrifié de terreur. Lentement se retourner, tremblant. Voir le visage de cet ange de la mort, Éclairé par les rayons de lune. Reculer, horrifié, ne voulant pas mourir. Trébucher encore, tomber en arrière. Il s’accroupit à nos côtés, caressant notre gorge, Sentant le sang pulser sous la peau. Puis le regarder, impuissant, se pencher, Et déposer un baiser sur nos lèvres. Enfin, médusé, l'observer poser sa bouche sur notre cou Sentir des aiguilles percer notre chair S'engourdir et finalement le laisser Voler notre vie et le sang de nos veines.
Tourne
Tourne, tourne et tourne... Dans une ronde infinie... Une ronde de mort et de sang... De souffrance et de gloire éternelle... Tourne, tourne et tourne... Vampire assoiffé et sadique... Torturant des mortelles... Dans une danse macabre... Tourne, tourne et tourne... Enivré de plaisir funèbres... Tant de jeunes filles succombent... A ton charme empoisonné... Tourne, tourne et tourne... Ce nectar riche et rubicond... Qui coule en leurs veines innocentes... Est pour toi une drogue et une passion... Tourne, tourne et flanche... Déstabilisé par une beauté divine... Princesse des Cieux éternels... Déesse de pureté et d'innocence... Tourne, tourne et charme... Séduisant cette blanche nymphe... Qui se pâme dans tes bras meurtriers... Et offre sa gorge à tes baisers mortels... Tourne, tourne et tue... Elle repose désormais, colombe abattue... En tes bras d'albâtre... Nimbée de l'argent des rayons de la lune... Éclairant cette vie que tu lui as volé...
Ensanglantée
Pâleur diaphane, Innocence d'albâtre Souillée, ensanglantée ; Meurtrie et délaissée. Jeune future mariée, Manipulée pour tout quitter Famille, parents et amis Tous délaissés en une nuit. Elle avance sans peur Jusqu'à son funeste malheur, Inconsciente des périls qu'elle encoure Alors qu'approche le petit jour. Pâleur diaphane, Innocence d'albâtre Souillée, ensanglantée ; Meurtrie et délaissée. Elle ne voit pas venir la lame A la lueur de sa flamme. Dans l'ombre derrière elle Celui qu'elle croyait, chaste tourterelle, Son merveilleux et riche fiancé Lèvres retroussées, serpent prêt à frapper. Pâleur diaphane, Innocence d'albâtre Son âme pure, souillée ; Le corps ensanglanté ; Meurtrie et délaissée Par ce vampire souhaitant ardemment Se délecter de tout son sang.
Sirènes
Enfants de l'Océan, Vous qui parcourez les mers, Qui régnez sur les fleuves, Les rivières, les lacs, Toutes les étendues d'eau de la Terre. Ô Sirènes, Ondins et Ondines, Ô Esprits de l'eau, par pitié, entendez-moi. Entendez l'appel désespéré Que je fais aux abysses. J'ai rêvé des Profondeurs, De la lueur qui scintille dans les eaux noires. Les grands fonds obscurs m'attirent. Je n'ai pas peur de l'océan, De sa froideur, de sa colère, sa violence. Je vous en supplie Esprits des eaux, Faîtes-moi entrer dans votre monde. Rien sur la terre ne me retiens : Mon amour, dans l'océan a péri. Laissez-moi être des vôtres Pour pouvoir le rejoindre. Je vous implore, ô Enfants des eaux.
Manque
Dans les méandres de mon esprit Dans les tréfonds de ma pensée Je sens mon âme se morceler. Lentement je la sens se briser Et bientôt je serai entièrement déchirée En milliards de parties, à l'infini. Loin, très loin de moi Demeure ce qu'il me manque Pour être de nouveau moi. Et pas juste de l'encre Jetée en mots torturés Sur une feuille de papier. Dans les méandres de mon esprit Dans les tréfonds de ma pensée Je sens mon âme se morceler. Lentement je la sens se briser Et bientôt je serai entièrement déchirée En milliards de parties, à l'infini. Toi seul possède la clé Qui a l'unique pouvoir De me faire vraiment pleurer Ou de profondément m'émouvoir. Cette clé est celle de mon cœur Car c'est toi mon âme sœur.
Mal
Au-delà des monts brumeux, De leurs sommets enneigés, Sommeille en une noire caverne Un mal ancien et sauvage Ayant traversé les âges. Mais une chose l'a éveillé Et il arrive, affamé Prêt à décimer Des royaumes entiers. Une nuit, tu sentiras Son souffle brûlant et avide Rôder autour de toi, Caché parmi les ombres. Et à cet instant Pour ton grand malheur, Il sera trop tard : La mort sera sur toi.
La jeune fille damnée
Mon cher ange, ô mon très cher amour Jamais plus je ne reverrai ton visage durant le jour, Jamais plus les rayons du soleil ne frapperont ma blafarde peau Des tréfonds humides et glacés de mon impénétrable tombeau. Ce cœur qui t'a si fortement, si passionnément aimé A cessé à jamais de murmurer ; il est devenu glacé. Mais du plus profond de ma tombe, ô mon amour Je t'observe et veille sur toi, toujours. Je te protégerai à jamais de la maladie, du malheur, de la mort et la vieillesse Car pour l'éternité avec moi, tu vivras dans une bienheureuse allégresse. Mon amour, mon ange, suis-moi dans les Ténèbres de la nuit Là où jamais rien ne meurt, ne souffre ou ne vieilli. Mon amour, rejoins-moi dans la noirceur, Laisse les Ténèbres prendre ton rouge cœur.
Innocence reniée
Alors que tu plonges tes crocs, Que tu imposes à jamais ta marque sur mon âme, Je sens une main de glace noire Étreindre mon cœur mortel. Je t'accueil, t'invite. Je ne résiste pas, Quand bien même je sais que c'est là un péché Qui me voue à la damnation éternelle. Je sais que je pèche mortellement En t'accordant l'amour que l'on offre à un amant. Mais mon cœur comme mon âme ne peuvent se détourner de toi. Avant même que tu ne me marques, Je te rêvais depuis des lunes déjà. Nous étions destinés, de toute éternité. Quand bien même cela devait finir par causer ma perte. Mon innocence te revient à jamais, A toi seul, ô mon cher démon du sang.
Jalousie d'une damnée
Par-delà le néant glacé de la mort Je suis revenue auprès de toi. Et jamais plus je ne te laisserai, Désormais je veillerai toujours sur toi. Je te protégerai des affres du temps et de la maladie. Tu demeureras jeune et vif jamais. Mais je dois pour survivre me nourrir de la vie rouge de tes veines. Je te donnerai le talent et la gloire En échange de cette rosée rubis qui est ta vie. Mais si par malheur tu viens à aimer une autre femme, Ou bien qu'une autre se prend d'amour pour toi, Je l'égorgerai de mes mains blafardes et vengeresses. Car tu ne peux aimer aucune autre que moi Et aucune autre que moi ne peut t'aimer.
Amour Immortel
Aimer par-delà les Ténèbres de la mort Tu penses que c'est impossible ? Eh bien, mon cher ange, tu te trompes. Je ne me suis relevée de mon tombeau Que par la force de l'amour qui me lie à toi, mon aimé. Pourquoi y voir une damnation de mon âme ? Pourquoi y voir une malédiction divine ? Je suis revenue pour toi, mon amour, Pour veiller sur toi. Désormais je reste jeune à jamais. Mais tu dépéri de jour en jour. Alors je te fais don de tout l'amour que je te porte. Ainsi, tu resteras auprès de moi éternellement.
Damnation forcée
Toi, ô esprit, ô spectre Errant parmi les brumes Et les tombes des cimetières, Pourquoi ne parviens-tu point A trouver le repos pour ton âme ? Tu t'approches de moi Qui suis pétrifiée de peur. Pourquoi donc te lier A mon enveloppe charnelle ? Quand bien même tu sais Que je ne puis point t'apporter Le repos et la paix Que tu désires tant ? A moins que tes intentions Ne soient toutes autres. Tu désires que je plonge avec toi Dans les Ténèbres éternelles, Pour que tu ne sois plus seul dans ta peine Et je ne puis rien faire Pour t'en empêcher.
Le Serpent
Je suis une entité peu commune, unique : Je suis une mutante, une déviante. Jadis, j'ai bu le venin du cobra et de l'aspic Pourtant je suis toujours là, vivante.
Des écailles ont couvert ma peau de neige, Ma langue est devenue fourchue, A la place de mes dents, des crocs sacrilèges, Et dans mes yeux, des pupilles fendues.
Aspic ou cobra, peu m'importe. Désormais je suis serpent Et me repais de rouge sang.
Ne me pose plus de questions, Pour moi, plus de chances de rédemption : Mon âme est depuis longtemps morte.
Loup
Un, deux, trois, nous irons au bois... Si bien sûr le loup n'y est pas... Ramasser des fraises sauvages... Comme des enfants bien sages... Loup y es-tu ? Loup y es-tu ? Loup y es-tu ? Oui, le loup est là... Je le voie, il est là... Nous n'aurions pas dû venir au bois... Car le méchant loup est là... Et sans aucune pitié... Il va nous dévorer... Loup y es-tu ? Loup y es-tu ? Loup y es-tu ? Il est là, il est là, il est là... Et il te dévore, mais pas moi... Parce que je suis pas pure... Toi qui en étais si sûr... Le Grand Méchant Loup mange les ignorants... Il mange les petits enfants candides, innocents... Mais je ne le suis pas... Pas comme toi... Promenons-nous dans les bois... Pendant que le loup n'y est pas... Ou alors ne me suis pas... Si tu es pur, il te mangera... Loup y es-tu ? Gentil Loup, y es-tu ? Je t'apporte de la chair tendre et innocente... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Poèmes Lun 1 Aoû 2016 - 14:34 | |
| A celui qui demeure
Si jamais une nuit Après le temps de ma mort Tu me voies revenir Vas pleurer sur ma tombe Et prier pour mon âme Car alors C'est pour prendre la tienne Mon cher amour Que le Diable m'aura fait Retourner à la vie.
Mise en garde
Ne vas jamais seul, Par les sombres nuits, Sur les chemins égarés, Ô toi, voyageur de passage. Car alors ta route pourrait croiser Non pas un vagabond du pays, Car ils savent, Mais un spectre hantant nos contrés. Si par malheur, tu viens à le voir, Fui ; aussi loin que tu le pourras : Si jamais il parvenait à plonger Son regarde mort dans le tien, Son âme damnée Prendrait la place de la tienne Et tu serais condamné A errer à ton tour Pour toujours sur la Lande.
Espoir funèbre
Mon sang t'abreuve Ma chair te nourrit ; et Bientôt sonnera l'heure Où je pourrirai Dans les ténèbres de la terre Dans le ventre des vers. Ô moi, pauvre mortelle Je ne suis qu'éphémère Et non invulnérable éternelle Mais, malgré tout, j'espère Je veux rejoindre ta Nuit Même si pour cela, je me renie.
Libérée des Ténèbres
Dans les méandres sanglants De ce labyrinthe noir Je me meure, délaissée, enchaînée. Aucune âme ne se donne La peine de me sauver. Je me débats contre les liens Mais ils ne font que Me lacérer poignets et chevilles. Je désespère de pouvoir Un jour être libre. Mais bientôt un être lumineux S'avança vers moi, me tendant la main. Il brisa mes chaînes, m'emporta au loin. Plus jamais je ne fus seule. Il veilla sur moi Me protégeant de ses ailes. Et cet Ange, c'est toi, mon amour.
Supplications
En mon cœur, le vide se glisse. En mon âme, la nuit s’immisce. Cette noirceur m'oppresse. Ô immense tristesse. Elle me glace. Petit à petit me terrasse. Toi seul peux me sauver. Seul ton amour peut me libérer. J'ai besoin de toi, mon chéri. Comme la rose a besoin de la pluie. Tu es ma vie, sans toi je me meurs. Toi seul peux me délivrer de mon malheur. En mon cœur, le vide se glisse. En mon âme, la nuit s’immisce. Je t'en prie, sauve-moi. Par pitié, délivre-moi.
Affranchissement
Je veux m’affranchir de l’Éphémère Mes parents m’ont faite mortelle Pour sortir de la ronde millénaire Je dois être éternelle Voilà qui, pour moi, Est bien impossible Mais pour toi C’est possible Me rendre comme toi Il faut juste que tu veuille Me délivrer Alors s’il-te-plaît cueille Mon humanité Je t’en prie, sauve-moi De l’Éphémère Délivre-moi Du cercle millénaire Fais de moi Un être Pareil à toi Un être Immortel.
Morsure
Le jour J’ai le sommeil lourd La nuit C’est l’insomnie Alors je chasse des enfants Dont le sang se répand Dans mes veines Malsaines Je suis un poison pour toi Et, si tu ne me crois pas Viens goûter à ma morsure Qui te tuera à coup sûr.
Je me suis trompée
Dans une larme, tout un univers Une larme au goût amer Pour oublier Que je t’ai aimé Tu m’as jetée Tu m’as chassée En toute impunité Et ce malgré Mon cœur déchiré, brisé J’ai saigné, j’ai pleuré De t’avoir tant aimé J’ai perdu mon temps Face aux Éléments Qui me hurlaient de te laisser De me sauver Je croyais que cet amour Durerai toujours Je me suis trompée.
Amour éternel
La lune est plus brillante Ton odeur plus enivrante Ton parfum est sans pareil Tel le pays des merveilles Tu es mon horizon Tu es ma raison Tu es mon ciel Tu es mon Éternel Tant que tu vivras Je serai là Tant que tu vivras Le monde tournera pour moi Et si un jour je viens à mourir, En m’ouvrant le cœur, on pourra y lire Gravé en lettres d’argent et d’or : Je t’aime encore, même par-delà la mort.
Des sorts contre la Mort
Empêche-moi de mourir, Avec des sorts contre la mort. Rends-moi éternelle. Je t’en prie, Sauves-moi De ce perpétuel refrain, De ce cercle millénaire Avec des sorts contre la mort.
Je refuse. Ce serait contre nature. Et puis es-tu sûre De faire le bon choix ? Les sorts contre la mort, Cela n’existe pas.
Oui, je suis sûre, sûre de moi. Rends-moi immortelle. C’est tout ce que je te demande. Tu seras libre de ne pas me pardonner. Je ne te demanderai plus jamais, Plus jamais je ne demanderai ta compassion. Transformes-moi ou tues-moi : fais ton choix.
Je croyais que tu avais peur de mourir ?
Je déteste l’idée de vieillir. Mais moins celle de mourir.
Je refuse. Si tu veux être éternelle Demande à un autre vampire.
Le Vampyre
La nuit est noire et glacée Une ombre passe à ma fenêtre Suivie de légers coups frappés Alors, je frissonne de tout mon être :
Tel le souffle froid de la mort Il est venu pour moi ce soir Ai-je raison ou bien tords ? Qu'importe, il est déjà trop tard.
Ses yeux sont brasiers Son cœur est de glace Froid est son baiser Que sur mes lèvres il place.
La chaleur en mon être Je ne peux l'ignorer Car je pourrais, peut-être Pour lui m'oublier.
Il ne me touchera pas comme toutes ces filles Toutes ces gourgandines qui rêvent Qu’il les déshabille Lui ne veut que ma sève.
Il ne veut que mon sang, ma vie Le reste lui importe bien peu Soudain, la peur m’envahis Je sais pourtant quel est l’enjeu.
Je sais que je ne sers qu’à le nourrir Je sais que je ne sers qu’à ses désirs Je sais qu’il peut me faire énormément souffrir Et je sais par-dessus tout que je vais mourir.
Mon esprit décroche fasse à ses charmes Je ne veux pas, mais je baisse les armes Il est conscient de l’effet qu’il a sur ma raison Il sait que s’il le veut, je peux tomber en pâmoison.
Mais il me garde éveillée Il veut que je ressente ce qu’il va me faire Il veut enflammer mon âme sous ses baisers Il veut m’entendre pour lui renier le Père.
Sa bouche s’entrouvre ; des dents pointues Blanches et luisante dans la lumière Alors, tout à coup mue Par une silencieuse prière
Je m’abandonne et m’offre aux ténèbres Je ne veux pas appeler à l’aide Plus rien ne compte que ce plaisir funèbre Auquel il n’y a point de remède
La seule délivrance possible est l’oubli Qu’il va bientôt m’apporter Et alors qu’il prononce doucement « Adieu, chérie » Je sens la grande faux de la Mort m’emporter.
Damné
Tu as abandonné Bacchus pour te vouer à Satan. Délaissé ta coupe de vin pour un calice de sang. Que souhaitais-tu, par ce monstrueux pacte ? Songeais-tu aux conséquences de ton acte ? Tu as jeté ton humanité aux orties. Tu as pourri ta vie, tu l’as anéantie. Désormais tu erre dans les limbes d’un Enfer éternel. Tous te rejettent tel un lépreux, même ta promise, même elle. Tu es damné. Âme suppliciée. Malgré son amour, la détresse et la solitude étaient trop grandes. Alors tu t’es résigné, lasse de ta vie, à cette ultime demande. Mais ton esprit était embrumé de peine. Tu n’as pas pensé, oubliée toute cette haine Que ton peuple voue aux créatures de la Nuit. Tu es devenu reclus, un être maudit En pensant trouver la paix de l’âme. Et plus aucune arme, aucune lame Ne pourra jamais te libérer. Tu as celé ta triste destinée. |
| | | Sélène Evgenis Courtisane
| Sujet: Re: Poèmes Ven 7 Avr 2017 - 22:58 | |
| Désir
Au fond de moi, Désirs impies, déviants, Envies refoulées de sang, Que je laisse là. Idées étranges, Macabres, funèbres. Je ne suis pas un ange, Je suis liée au Ténèbres. Sombres pensées, D'extase, de mort et de sang Mais que je dois laisser En mon cœur, en dedans. Visions de massacres sanglants Cadavres déchiquetés, mutilés Énucléés et éventrés Dont je bois le sang
Amour Aveugle
Il était une fois, un homme. Il n’était ni beau, ni laid. Il était plutôt comme Un grand homme qui souriait, Libre et doux comme le vent ; Aussi joyeux qu’un moineau Dans un ciel de printemps Qui chante le renouveau. Mais il est arrivé Une chose terrible Une calamité Dont le village tremble. Cet homme si gentil Est une nuit, revenu Avec sur ses habits La noire marque défendue. Il n’était plus le même, Couvert de rouge sang, N’inspirait que la haine Aux croyants se signant. Il avait tué Racontait-on tout bas Il avait péché Mais je n’y croyais pas. Ce n’était pas le même Cela ne se pouvait pas Car je voyais sa peine A chacun de ses grands pas. Il a été banni Dans la forêt, maudit ; Avec sa marque honnie Glacé, de froid transi, Et moi, je l’ai suivi. Par les miens, j’ai été reniée. Dans ces vieux bois haïs, Comme si jamais je n’avais existée. Il m’a donné une fille, Aussi belle que le jour, Et dont les yeux brillent De mille silencieux tours. Des yeux de ténèbres pures Et longue chevelure noire, Dont il dit et m’assure Qu’elle est l’esprit du soir. Il avait tué Racontait-on tout bas Il avait péché Mais je n’y croyais pas. Ce n’était pas le même Cela ne se pouvait pas Car je voyais sa peine A chacun de ses grands pas. Mais maintenant je sais, Alors qu’elle boit mon sang Au lieu de boire mon lait, Souriant doucement. Il n’est plus le même, La joie l’a quitté. Il n’est plus que haine, M’a abandonnée Aux mains de glace de ma fille. Alors que me guette le trépas, Je voie dans le lointain, qui brille, Le soleil, son dernier éclat. |
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