La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).
Armes contondantes (bâtons, masses, ...) : Aucun niveau
Hache : Aucun niveau
Faux : Aucun niveau
Fouet : Maître
Art du lancé (poignard, petite hache...) : Faible
Art de la parade (bouclier ou arme) : Faible
Arc : Aucun niveau
Arbalète : Aucun niveau
Mains nues/pugilat : Aucun niveau
Equitation : Très bon
Identité
Race :Vampire
Nom :Umbrarum
Prénom :Ombeline
Surnom(s) :"Visage de Marbre" du fait que tout ceux qui l'on croisée la trouve aussi expressive qu'une statue.
Titre :à acheter si vous le souhaitez
Date de naissance :Hiver 1440 de l'âge d'argent
Age réel :320
Age vampirique :300
Lieu de naissance :Gloria, Royaume Humain
Lieu de vie :Royaume Vampirique
Rang social :Noble
Poste/emploi :Tortionnaire
Guilde :undefined
Equipement et magie
Arme principale :
Spoiler:
Un fouet de cuir noir simple mais résistant, de 2 mètres (manche compris). Enchantement : Nécrose
Autres objets :
Spoiler:
- Une rapière au manche ouvragé
Spoiler:
- Une dague qu’elle garde attachée au-dessus de son genou droit par une sangle de cuir.
Spoiler:
- Un collier d’argent et d’améthyste (donnés par sa mère lorsqu’elle était humaine) ; enchantement : Baiser ténébreux.
Spoiler:
- Une bague d’argent ciselée en arabesques et sertie d’un lapis ; enchantement : semblable à Exaltation de la nuit éternelle, mais réchauffant moins la peau qui parait fraiche plutôt que glacée.
Spoiler:
- Une flûte de pan d’ébène, polie et vernie
Spoiler:
- Une robe noire de riche facture
Spoiler:
- Une paire de bottines noires, à talons et lacets
Alignement :Neutre tendance maléfique
Totem :totem et niveau, cette partie sera remplie par le staff
Style de magie principal :Ténèbres
Puissance magique innée :Correct
Niveau magique :A ne pas confondre avec la puissance magique innée, il s'agit ici du niveau de magie que possédera votre personnage au moment où vous allez commencer à jouer. Ce niveau est bien sur étroitement lié à la puissance magique innée (si vous avez un faible niveau de naissance vous ne serez forcément jamais un très bon mage). Ne remplissez pas cette partie, cette décision revient au staff mais notez bien que vous pourrez faire évoluer ce niveau au fil du jeu.
Physique et caractère
Physique : Ombeline est une femme semblant avoir une vingtaine d'années. Elle est assez grande, dans les 1m75 ; possède une taille fine et des courbes gracieuses ; une chevelure arrivant au milieu du dos, noire ténèbres, légèrement ondulée ; une peau très pâle du fait de sa nature vampirique – peut-être même plus que la moyenne du fait qu’elle possédait déjà une carnation pâle étant humaine ; de grands yeux d’un bleu glacé très vif et des lèvres pleines qu’elle maquille en rouge sang. Les traits de son doux visage semblent ciselés dans le plus pur albâtre. Elle s’habille de robes noires longues à volants assez strictes à col haut qui font d’autant plus ressortir la pâleur diaphane de sa peau.
La jeune femme possède une démarche et une gestuelle fluide, souple et rapide, tels les félins – qui lui étaient très utile quand elle apprenait à manier les armes – ce qui a été encore renforcé par sa transformation. Elle se rappelle les règles de bienséance que lui ont inculqué ses parents : se tenir droite, boire et manger par petites gorgées et bouchées, ne pas trop faire de démonstration de sentiments en public ; ce qui a conditionné ses réactions. D’autre part, elle possède une voix mélodieuse et aussi douce que les traits de son joli minois.
Elle ressent bien plus les émotions humaines que la plupart de ses congénères vampires, bien que la raison, le rationalisme et la logique prime toujours fortement sur ce qui influe et motive ses actes.
Du fait que son éducation ait conditionné ses réactions, lorsqu’elle est heureuse – bien que cela ne lui arrive plus vraiment depuis la mort de Marius – seul un imperceptible sourire se dessine sur ses lèvres. En revanche, si elle se met en colère, elle entre dans une rage noire et glaciale. Mais la plupart du temps, son visage reste un masque totalement dénué de toute émotion.
Ombeline:
Caractère : Pour ce qui est de sa psychologie, a l’origine douce, attentionnée et rieuse lors de sa vie humaine, elle est devenue plus renfermée, mélancolique et sombre depuis sa transformation, d’autant plus après la mort de son premier amour, Marius. Elle a cependant gardé de son passé humain sa volonté de fer et sa détermination dans tout ce qu’elle entreprend.
Des elfes qu'elle à rencontré lors des négociations et de la rébellion, elle trouve qu'elle pourrait les apprécier s'ils n'étaient pas un peuple si fier et hautain, mais elle ne demande qu'à changer d'avis à leur sujet si à l'avenir elle en rencontrait de nouveau. Pour ce qui est des humains, elle les méprise, que ce soit le simple peuple, les gens de la noblesse ou même le roi ; bien que, parfois, il lui arrive miraculeusement de se prendre d’affection pour un mortel, elle ne les trouve généralement digne d’intérêt que dans le cas où ils lui servent de repas. Pour les Dragons, bien qu’elle n’en ait jamais rencontré d’autre que Vraorg, elle en a entendu parlé et trouve que ce sont des créatures magnifiques et très dignes. Enfin, pour ce qui est de sa nouvelle famille, elle apprécie les autres vampires, sans pour autant en être très proche ; elle trouvait, et trouve toujours que les idéaux de modération de Kylian Wallam ne sont que les élucubrations d’un vampire dément – car elle pense qu’il n’y aura jamais de paix possible entre les trois races d’Armanda, d’ailleurs elle exècre les humains et ils lui rendent bien – et elle s’est rangée aux côtés des troupes dirigées par Lorenz Wintel, qu’elle estimait assez fortement, lors de la bataille contre Vraorg, et elle regrette la perte de l'ancien souverain vampire, mais elle sait qu’il faut un nouveau Prince au royaume vampirique depuis la mort présumée de Kylian, sans quoi il s’effondrera.
Elle se comporte de manière très méthodique quand elle chasse, et déteste gaspiller une seule goutte de sang, ce qui implique qu’elle vide intégralement chaque victime de son fluide vital et n’a jamais créé d’autre vampire. Elle espère au fond d’elle retrouver un jour Marius, même si elle sait que ce ne sera sans doute jamais le cas.
Ombeline apprécie la nuit, la lune et les étoiles, le noir et le rouge, le sang humain, la liberté et la vie éternelle.
Mes liens
- Eleazar Umbrarum, son père (décédé).
- Amarante Umbrarum, sa mère (décédée).
- Anthelme de Sohalia, son ancien époux par mariage arrangé (décédé).
- Ambrose de Sohalia, son fils, dont elle ne s'est occupé que durant quelques mois avant de retourner chez elle (décédé).
- Marius Lazare, il a été son maître d'armes, son amant, son père vampirique et son mentor (décédé).
- Lorenz Wintel à qui elle a été fidèle et aux côtés duquel elle s'est battue (disparu).
- Kylian Wallam, qu'elle considérait comme un vampire fou et qu'elle n'appréciait pas plus que cela, mais en gardant ses sentiments pour elle (disparu).
Derrière l'écran
Petite présentation : Moi c'est Marie, 20 ans. J'adore lire, dessiner et écrire peut-être trop (est-ce possible ?) depuis que je suis petite, j'écoute toutes sortes de musiques, du classique dans le genre Mozart jusqu'au hard rock en passant par de la J-pop et du J-rock, des musiques des films de Miyazaki, ou encore un peu de rap coréen (le seul style de rap que je supporte d'ailleurs). Sinon, à l'heure où j'écris ces lignes, je viens d'avoir mon bac (sans mention malheureusement ) et je vais poursuivre mes études en BTS laboratoire.
Voili-voilou, je ne sais pas vraiment quoi dire d'autre en fait...
Rythme rp : Je m'engage à répondre le plus rapidement possible aux rps auxquels je participerai. En général je ne mets pas longtemps à répondre aux rps (sauf dans les cas où j'écris des pavés, ce qui bien sûr prend plus de temps et ceux où cette fichue Dame Inspiration me fait défaut, bien que je m'efforce tout de même à répondre et ne pas laisser les autres joueurs en plan).
Particularités rp : Je trouve que j'ai une orthographe assez bonne (merci aux parents profs pour m'en avoir fait manger des kilos quand j'étais petite ), j'essaye généralement de faire des réponses assez longues et construites, du fait d'une part car je ne sais pas faire de résumés et que je déteste ça, mais aussi parce que je trouve plus agréable d'écrire un texte construit et détaillé afin de bien le comprendre et de ne pas s'emmêler les pinceaux. Je n'ai connu qu'un seul autre forum avant Armanda, qui était bien plus libre et sur lequel je suis restée environ 3 ans, et de ce fait j'ai mis quelques temps à m'adapter à Armanda. Mais maintenant que c'est chose faite, je pense pouvoir réussir à rp sans difficultés
Comment avez vous découvert le forum : J'ai connu le forum par un ami (notre cher Arakjörn) qui savait que l'ancien forum sur lequel j'étais était plus ou moins mourant et qui m'a conseillé de venir voir ici si cela me convenait. J'ai été heureuse de découvrir ce forum et j’espère sincèrement qu'il durera encore de forts nombreuses années !
Le code du règlement :
Son existence mortelle :
Ombeline était née de parents humains, le Comte Eleazar Umbrarum – un homme plutôt courtaud, légèrement grisonnant, aux yeux d’un bleu glacé particulièrement vif qui déstabilisait souvent ceux qui le voyaient pour la première fois, et à la bedaine attestant de son attitude de bon vivant – et la Comtesse Amarante Umbrarum – une femme assez grande, à la taille fine, aux cheveux noir corbeau longs et bouclés et aux yeux d’un doux vert feuille – dans la ville de Gloria. Bien que respectable, cette famille n’était pas si commune, car les femmes, tout autant que les hommes, pouvaient apprendre à se battre afin de pouvoir se défendre.
Ombeline apprit donc toute jeune à chevaucher et se révéla une très bonne élève dans ce domaine, ainsi qu’en broderie et en musique à la flûte qui étaient les occupations de bases d’une dame. Mais également dans le maniement des armes qu’elle apprit plus tard, comme le voulait les traditions de sa famille.
Elle n’était pas sotte pour son âge et avait été mise en garde très tôt par ses parents contre la menace des vampires. Elle avait alors demandé, aux environs de ses 13 ans, à son père, que l’on lui apprenne à se défendre. Son père était d’accord, car, Ombeline étant son unique enfant, il ne souhaitait en aucun cas la perdre. Il en avait alors parlé à sa femme et elle avait ensuite patiemment montré comment se servir d’un fouet, qui était son arme préférée, à leur fille. La jeune fille passait des heures entières avec sa mère dans la salle d’entrainement du château où la famille vivait, à apprendre et à perfectionner ses techniques d’attaques et de parades.
A cette époque, la jeune fille qu'elle était, était fiancée à un autre noble dont elle ne connaissait rien et s'était toujours opposée par la suite à un mariage. Malgré cela, elle fut mariée la même année au Comte Anthelme de Sohalia, de près de 15 ans son aîné et lui avait donné, bien contre son gré, un fils qu'il avait nommée Ambrose, moins d'un an plus tard. A la suite de cela Ombeline avait décidé de manière catégorique de retourner chez elle afin de poursuivre son apprentissage des armes et son époux ne s'y était nullement opposé, considérant qu'il pourrait de ce fait bien mieux élever son fils comme il l'entendait. Ses parents l'accueillirent sans trop de colère, car ils aimaient leur fille et ne souhaitaient que son bonheur et c'étaient rendu compte que la marier si jeune n'avait pas été une bonne chose pour elle.
Un jour, alors qu’elle avait environ 18 ans, sa mère la jugea enfin prête et lui offrit un fouet de cuir noir long de 2 mètres, qu’elle-même avait hérité de sa mère, qui le tenait de sa mère et ainsi de suite depuis des générations, ainsi qu’un collier d’argent et d’améthyste symbolisant son passage à l’âge adulte.
Son père, à partir de ce jour, engagea un jeune maître d’armes d’environ vingt-cinq ans nommé Marius Lazare, pour que sa fille puisse aussi apprendre à manier la rapière, la dague et le poignard. Marius était de haute taille, avec une peau assez claire ; des cheveux blonds lui tombant environ au milieu du dos qu’il retenait pas un ruban de velours noir et des yeux gris énigmatiques. Il se révéla un homme plutôt enjoué, attentif et protecteur envers la jeune femme. Son père aurait bien essayé d’apprendre lui-même à Ombeline comment se servir des lames, mais son travail lui prenait trop de temps.
Le maître d’armes était logé et blanchi, mais il avait insisté pour prendre ses repas à l’extérieur car il trouvait inapproprié de déjeuner, dîner et souper à leur table alors qu’il n’était que maitre d’armes. Les cours se passaient dans la salle d’entrainement. Pendant les premiers mois, Ombeline eut quelques difficultés avec l’épée : elle se débrouillait bien mieux avec dagues et poignards, en attaques furtives plutôt que de front. Puis elle finit par avoir une sorte de déclic et ces encombres passèrent bien qu’elle ne parvienne jamais à manier aussi bien les lames que le fouet avec lequel elle excellerait sans doute bientôt tant elle était douée.
En parallèle, elle développa peu à peu une amitié sincère avec Marius, qui se mua progressivement, pour elle, en amour. Etant assez observatrice, elle avait remarqué quelques changements dans l’attitude du maître d’armes et fini par lui demander, après une séance, s’il ressentait des sentiments plus forts à son égard. Elle vit Marius hésiter, comme s’il ne savait pas s’il devait lui dire la vérité ou non, car ils savaient, tous deux, qu’une relation entre une Comtesse et un simple maître d’armes ne serait pas bien vue par la famille de la jeune femme. Finalement, au terme d’un long silence, Marius s’approcha lentement d’elle, la regarda droit dans les yeux, ses prunelles grises remplient de gentillesse et de tendresse et l’embrassa doucement. A ce moment-là, elle mit le fait qu’il ait la peau froide sur le compte du stress d’être découverts tous deux dans une situation si embarrassante et n’y prêta pas plus attention, tandis que son propre cœur tambourinait dans sa poitrine comme un oiseau en cage qui cherche à s’échapper.
Les mois se succédèrent, Marius continuant à aider Ombeline dans la maitrise dans lames et s’entrainant tous les jours au moins trois heures avec elle. Mais la nuit, ils se retrouvaient en cachette dans une chambre libre, se blottissaient l’un contre l’autre et parlaient longuement. Ombeline ne cessait de demander à Marius s’il avait beaucoup voyagé, ce qu’il avait vu, s’il avait rencontré des personnes influentes et s’il aimait son métier. Lui, parlait d'Elena où il avait vécu pendant quelques années, il avait passé beaucoup de temps sur les routes et n’avait pas rencontré beaucoup de personnes de la haute société, bien que l’on lui proposât de temps à autres de l’engager comme maître d’armes comme il le faisait pour Ombeline, mais plus souvent, il gagnait sa vie en se faisant mercenaire ou chasseur de prime, bien qu’il préférât de loin son métier occasionnel.
Cela faisait bientôt deux ans qu’Ombeline travaillait ses passes à l’épée, à la dague et au poignard et autant de temps qu’elle connaissait Marius. Ils continuaient de se voir en cachette chaque soir, pour parler de tout et de rien et la jeune femme éprouvait pour le maître d’armes un amour qu’elle jugeait au-delà de tout préjugé ou de toute race. Elle se prit même à penser un soir, alors qu’elle somnolait dans les bras du jeune homme qui lui parlait de ses aventures, que, peu importe qu’il soit homme, elfe ou vampire, elle l’aurait aimé et l’aimerait quand même. Elle coupa alors doucement Marius et lui dit hésitante, le regard légèrement fuyant :
- Tu sais… je… je me rends compte que… que même si tu étais un elfe ou un vampire… cela ne changerait rien… aux sentiments que j’éprouve pour toi, Marius…
Le maître d’armes la regarda, effaré, comme si on lui avait asséné un coup de pied dans l’estomac, mais en même temps, comme si un poids colossal était ôté de sur ses épaules.
- Cela n’a pas l’air d’aller… Je t’ai blessé en disant cela… ? s’inquiéta la brune.
- Non, tout va merveilleusement bien, ne t’en fais pas… Mais… Je dois te dire quelque chose Ombeline…
- Je t’écoute mon amour, l’encouragea-t-elle.
- Je… Ne sais pas comment formuler cela…
Il hésitait, semblait peiné sans aucune raison visible, perdu aussi. Puis la jeune femme prit sa main froide dans la sienne et posa l’autre sur sa joue toute aussi fraiche afin qu’il la regarde :
- Tu n’as rien à craindre mon chéri… dis-moi.
Marius poussa un profond soupir, comme pour se donner du courage et laissa échapper, dans un souffle :
- Je suis un vampire, Ombeline…
Sur son visage se lisait clairement la crainte de l’avoir effrayée, d’avoir perdu son amour par cette révélation, de l’avoir perdue elle. Mais la jeune femme ne se déroba pas à son étreinte froide, lui sourit et lui dit, posant son front contre celui de Marius :
- Je te l’ai dit, mon trésor, peu importe ta race, cela ne change rien pour moi, je t’aime toujours.
Et elle posa ses lèvres sur celles, fraîches, de cet homme qu’elle aimait, dans un tendre baiser, comme pour lui prouver ses dires.
- Mais dis-moi… comment as-tu fais pour te cacher durant tout ce temps dans un royaume rempli d’humains… ? demanda-t-elle après s’être un peu écartée.
- Grâce à ceci, répondit Marius, en lui montrant l’anneau d’argent ciselé en arabesques serti d’un lapis, qu’il portait sans cesse à son annulaire gauche. Cette bague est enchantée, cela me fait paraitre plus vivant, bien qu’elle ne réchauffe malheureusement pas assez ma peau.
- D’accord. Et quel est ton âge réel… ? Si cela n’est pas trop déplacé comme question…
- J’aurai 730 ans cette année.
La jeune femme acquiesça et l’embrassa encore. Cette nuit-là, Ombeline connu le véritable amour charnel, pour la première fois, dans les bras de Marius.
Quelques semaines plus tard, peu après son vingtième anniversaire, le père d’Ombeline, prit d’insomnie, désembuant dans les couloirs afin d’essayer de trouver le sommeil, entendit des voix provenant d’une chambre qui lui semblait pourtant inoccupée. Il s’approcha et ce qui devait arriver, arriva. Il surprit sa fille et le maître d’armes en pleine intimité. Fou de rage, il ouvrit les portes à la volée et ordonna à Marius de se rhabiller et lui hurla qu’il le provoquait en duel pour sauver l’honneur de sa fille unique. Ombeline tenta de s’interposer entre les deux hommes en raisonnant son père, mais rien n’y fit. Eleazar Umbrarum saisit une épée accrochée au mur de la chambre, jeta la seconde sur le lit près de Marius et se mit en garde. L’homme attrapa son pantalon et le revêtit sans aucune pudeur, puis il saisit l’épée et se plaça en face d’Eleazar, à une dizaine de pas. Enveloppée dans le drap couleur neige, Ombeline descendit du lit pour se placer non loin de Marius. Et le combat s’engagea. Elle voyait bien que Marius voulait que le duel soit le plus équitable possible, et qu’il se concentrait pour ne pas dévoiler sa nature en bougeant plus rapidement que ne l’aurait fait un humain. Mais le père de la jeune femme, bien qu’il soit assez ventru, n’en demeurait pas moins vif et rapide. Il réussit à désarmer le maître d’armes et, à cet instant, Ombeline perçu une rage folle dans le regard paternel. Elle n’eut que le temps de se jeter devant Marius en le poussant en arrière, alors qu’Eleazar bondissait afin de planter la lame dans le cœur du jeune homme. Le coup atteignit Ombeline juste en-dessous de la cage thoracique. Sous le choc et la douleur, elle ne put prononcer un seul mot.
- Ombeline !!
Ce n’était pas son père qui avait hurlé. Lui demeurait coi d’horreur. Non, c’était Marius. Il la prit dans ses bras en la berçant comme une enfant. Il pleurait. Et Eleazar remarqua que ces larmes étaient d’un rouge profond. Il voulut bondir au cou du vampire, mais celui-ci l’arrêta d’un geste :
- Je sais que vous désirez plus que tout ne pas perdre votre fille et que c’est pour cela que vous m’avez engagé afin de lui apprendre à manier les lames. Je peux la sauver. Sans mon aide, elle mourra pour de bon. Mais c’est à vous de choisir.
Le père, la lèvre inférieure tremblante, ne savait que répondre. Il hurla le nom d’une domestique et, quand elle fût arrivée, lui ordonna d’aller réveiller la Comtesse de toute urgence et de l’amener dans la chambre.
Amarante arriva en panique et, quand elle vit sa fille étendue sur les planchers, le drap, dont elle s’était servie pour protégé sa nudité, souillé d’une tache sombre grandissant progressivement, ne put s’empêcher de hurler et de se précipiter sur elle. Quand la mère remarqua elle aussi les larmes de sang de Marius, le Comte lui exposa le choix que leur laissait Marius : sauver leur fille en la changeant en vampire, ou bien la perdre définitivement.
Sans hésiter une seconde, la Comtesse pressa Marius de transformer Ombeline qui agonisait. Son père hésitait encore, mais sa femme lui rappela prestement que l’heure n’était pas à l’hésitation, il fallait agir vite, sans quoi il serait trop tard.
La mort dans l’âme, Eleazar consenti à laisser Marius transformer sa fille. Enfin, le vampire mordit pendant plusieurs minutes la gorge de son aimée, afin de déverser autant de venin que possible dans son sang et accélérer le processus, se faisant violence avec la force du désespoir pour ne pas lui prendre de sang, du fait qu’elle en perdait déjà bien trop.
Le venin se rependit progressivement dans les veines mourantes de la jeune femme, qui peinait à rester consciente. Pendant ce temps, la servante, dans un élan d’autonomie, était allé chercher du fil, une aiguille, des compresses et des bandages afin d’empêcher une perte de sang plus importante. L’épée fut enlevée et la plaie couturée aussi soigneusement que possible, puis pansée. L’état de la jeune Comtesse ainsi stabilisé, elle fut portée et allongée sur le lit. Marius insista pour la veiller et on le laissa faire. Puis les parents, ainsi que la servante, sortirent de la chambre, les laissant seuls.
Ombeline était à moitié consciente, du fait qu’elle ait perdu environ un litre de sang, peut-être plus, mais elle sentit sa température grimper en flèche et une douleur atroce se répandre dans tout son corps. Malgré cela, elle ne pouvait prononcer un seul mot, la souffrance étant trop grande. Marius continuait de pleurer du sang en lui répétant qu’il était désolé, que tout était sa faute. Le contact de la main froide de son amant sur celle, brûlante de la jeune femme, rafraichissait sa peau. Elle commença à avoir du mal à respirer et fut prise de violentes quintes de toux. Marius déchira un morceau intact du drap déjà taché dont le corps d’Ombeline était enveloppé, et le porta à la bouche de la jeune femme afin d’essuyer le sang qu’elle crachait, du fait de l’action du venin sur ses poumons. Bientôt son teint pâle devint plus cireux, plus jaune, et Marius su que le venin attaquait son foie. Elle, ne ressentait que douleur, mais ne pouvais qu’essayer de chercher son souffle en agrippant de toutes ses faibles forces la main de celui qu’elle aimait.
Son existence immortelle :
Environ une heure plus tard, la transformation était achevée. Ombeline s'était réveillée avec la sensation qu'elle avait changée, sans parvenir à déterminer ce qui avait changé chez elle ; elle reconnaissait encore Marius, mais il savait que cela ne durerait pas. Bientôt, la transformation effacerait sa mémoire. Pourquoi cela avait-il lieu ? Il ne le comprenait toujours pas, certainement le venin avait-il un effet sur le cerveau.
Les premières heures se passèrent bien, assez normalement même. Mais Ombeline commença à ressentir une soif irrépressible que l’eau ou le vin ne parvenaient pas à satisfaire. Elle regardait de plus en plus souvent, et avec de plus en plus d’insistance les gorges d’une femme brune assez grande aux yeux verts et d’un homme courtaud aux cheveux gris et aux yeux bleus extrêmement vifs. Elle sentait d’instinct que ce qu’il lui fallait se trouvait en eux, dans leurs veines. Elle savait qu’un autre vampire plus âgé qu’elle la surveillait. Etait-ce celui qui l’avait transformée ? Probablement. Sinon pourquoi être là ? Elle savait qu’il la maitriserait si elle attaquait ces deux humains, mais la soif devenait de plus en plus forte, et si elle ne faisait rien, elle allait devenir folle. Alors qu’elle allait se jeter sur les deux humains, il la retint et lui dit à l’oreille d’une voix autoritaire :
- Je t’interdis de les attaquer. Il faut partit Ombeline. Viens.
Et ils quittèrent tous deux le château qui avait vu naitre et grandir la jeune femme ; mais elle l’avait oublié, tout comme elle avait oublié ceux qui avaient été ses parents et celui qui était son amour et qui lui servait désormais de guide, de mentor. Tous deux laissèrent Gloria derrière eux, et le vampire qui lui servait de mentor emmena Ombeline dans un petit village non loin. Cette dernière trépignait et avait énormément de mal à se contrôler tant elle avait soif, mais bientôt la douce et protectrice nuit arriva et elle put enfin s’abreuver autant qu’elle le pouvait en asséchant méticuleusement chacune des veines des villageois. Son mentor lui avait dit qu’il serait mieux qu’elle les vide entièrement de leur sang, sans quoi ils risquaient de survivre et de se transformer. Le village ne devait compter pas plus d’une centaine de personnes, mais un village vampire n’aurait pas été une bonne chose. Elle ne tua pas tous les habitant la première nuit, car son mentor lui fit comprendre d’une manière assez musclée qu’elle devait en garder pour les jours suivant. De ce fait, cette première nuit, seules cinq personnes moururent. Une famille. Le jour, ils se cachèrent dans le grenier de la maison devenue tombeau. Et ainsi de suite chaque nuit. Les habitants commençaient à avoir peur, mais ne savaient pas où pouvait se dissimuler la menace, alors ils restaient, bien qu’ils soient terrifiés. Ombeline se doutait que son guide devait être très âgé, car pendant les deux semaines où ils s’appliquèrent à transformer le village en village fantôme, il ne se nourrit que deux fois. Quatre habitants moururent sous ses baisers. Alors qu’elle décimait tous les autres. C’était comme si elle n’arrivait pas à s’arrêter, le sang lui semblait si délicieux, si savoureux, si doux… C’en devenait une drogue. Mais, lentement, au fur et à mesure, elle s’aperçue que cette soif immense qui était la sienne commençait à perdre en puissance.
- Cela est normal Ombeline, un jeune vampire tout juste transformé a besoin d’une immense quantité de sang afin d’apaiser sa soif, mais ce besoin diminue au fil des années et des siècles, lui expliqua celui qui l’avait transformée.
Durant les années pendant lesquelles son mentor appris à Ombeline à maitriser sa soif et sa nouvelle condition de vampire, il fit également enchanter le collier offert par sa mère lors de sa vie humaine. Il lui raconta aussi ce qu’il connaissait du monde vampirique et ce qu’il savait de sa vie d’humaine et qui il avait été pour elle environ six ans après sa transformation. Curieusement, la jeune vampire semblait ressentir, comme lui, plus de sentiments, et après tout ce temps qu’elle passa avec lui et réapprit à le connaitre, elle tomba une nouvelle fois amoureuse de lui.
Malheureusement, ce bonheur ne devait pas durer.
Alors qu’Ombeline approchait d’une centaine d’années, un événement tragique se produisit : Marius fut tué par une bande de mercenaires qui se dirigeaient vers Gloria par la petite forêt longent la Wilorel. Alors que tous deux s’abreuvaient sur trois bandits de grands chemins, dont ils avaient pris l’habitude de faire leurs repas depuis que la jeune vampire avait réussi à mieux maîtriser sa soif, ils furent interrompus par une dizaine de mercenaires armés jusqu’aux dents. Marius cria à Ombeline de fuir, mais elle refusa tout d’abord, ne voulant pas abandonner son aimé seul face à ces brutes. Mais au moment où le groupe se jetait sur eux en bloc et transperçait le corps de Marius de leurs épées, elle dû se résoudre à s’enfuir car, bien qu’elle aimât Marius de tout son cœur mort, elle ne voulait pas avoir à subir le même sort. Alors elle partit en courant aussi vite qu’elle le pu, gravant dans sa mémoire l’emplacement où son amour était tombé. Désormais, ne subsistait de Marius Lazare qu’un cadavre qui se décomposerait bientôt et une bague d’argent et de lapis qu’il avait offerte à Ombeline le matin même en gage de son amour pour elle.
Après ce drame, la jeune femme ne fut plus jamais comme du vivant de son amour ; sa joie disparue, comme si c’était Marius qui lui insufflait cette gaieté et que cette dernière était morte en même temps que lui. Elle se renferma sur elle-même, devint mélancolique et sombre et noya son chagrin dans les carnages qu’elle perpétrait sur les corps des brigands dont elle se nourrissait, après les avoir vidés de leur sang.
Pendant 187 ans, la vampire erra par les chemins, tuant pour se nourrir, mais aussi par vengeance. Et à chaque cadavre massacré, elle pleurait. Elle pleurait la mort de son seul amour qu’elle aurait tant voulu sauvé, bien qu’elle sût que cela aurait été impossible. Elle pleurait, son âme et son cœur morts dévorés par la douleur d’avoir perdu le seul être qui comptait pour elle en ce triste monde. Mais malgré cela, elle se forçait à continuer d’avancer, à continuer de vivre sa vie de vampire. Elle savait que Marius n’aurait pas souhaité la voir mourir, et elle savait que c’était parce qu’il l’aimait plus que sa propre existence qu’il s’était sacrifié pour qu’elle vive. Elle ne pouvait pas se permettre de le déshonorer en se faisant tuer, volontairement ou non.
Quand 1747 de l’âge d’argent arriva, elle se résolue à trouver l’endroit où résidait les autres membres de sa nouvelle race. Elle chercha pendant longtemps l’endroit pour accéder aux souterrains, dont Marius lui avait parlé, où les vampires avaient élu domicile. Une nuit, elle réussit finalement à trouver l’entrée. Elle fit la connaissance du Prince Lorenz Wintel aux côtés duquel elle combattrait quelques années plus tard lors de la bataille contre Vraorg, ainsi que de Kylian Wallam, un vampire modéré envers les humains qui les haïssaient, ce qu’elle ne comprenait pas et elle pensa que sa transformation l'a rendu dément.
De 1750 à 1752, elle entendit parler du retour des dragons en Armanda et observa effervescence que cela causait, bien qu’elle n’ait toujours connu que l’époque où ils étaient absents et elle se demanda pourquoi ils revenaient après tout ce temps.
En 1753, elle combattit pour ramener un grimoire localisé à Feusacré, à son Prince, malgré l’échec que les soldats vampiriques subirent en ne réussissant pas à le prendre aux humains.
En l’an 1 de l’âge d’obsidienne Armanda fut envahie par les armées Alayiennes, venues des côtes Nord-Ouest, non loin d’Elena. La vampire de presque 300 ans qu’était Ombeline se joignit aux troupes vampires menées par Lorenz, dans la trêve temporaire entre les races afin d’éliminer leurs ennemis communs d’Armanda. Pour ce faire, elle devint tortionnaire pour le Prince vampirique et aida à obtenir des informations d’un prisonnier Alayien, par le biais de la torture.
Par la suite, lors de l’an 2 d’obsidienne, Ombeline participa activement à la rébellion, toujours sous les ordres de Lorenz, bien que n’appréciant pas réellement le fait de devoir s'allier une nouvelle fois avec les humains, mais n’avait pas réellement d’autre choix. Elle admira, par contre, le courage des elfes et combattit même aux côtés de plusieurs d'entre eux. Elle combattit également à la bataille de l’Aube Rouge. Puis se rallia à Vraorg, comme la plupart de ses frères vampires et participa à la chute de Gloria.
Après la mort du Voleur de Cœur et l’accession comme Prince, de Kylian Wallam, Ombeline quitta le royaume vampirique pendant quelques temps, pour s’établir à Caladon, la cité marchande neutre. Elle ne revint à DureRoc que vers le mois de mai de l’an 7 de l’âge d’obsidienne, après le départ de Kylian et de son escouade afin de retrouver Lorenz Wintel dans les terres désolées.
Dernière édition par Ombeline Umbrarum le Mar 5 Juil 2016 - 11:22, édité 2 fois
Compétences: L'histoire raconte un perfectionnement dans l'art du fouet, rapière, dague et poignard. Puisqu'Ombeline s'est concentrée sur ces armes (ça en fait déjà pas mal), faudra diminuer/retirer les autres.
Arme contondante → Aucun niveau Art du lancé → Faible Art de la parade → Faible Mains nues/pugilat → Catastrophique
Comme ceci, je t'accorde un niveau de magie correct. Toutefois, si tu préfères conserver la maîtrise de ces armes, je diminuerai le niveau de magie innée.
Caractère:
Citation :
Elle n’a que très peu entendu parler des elfes et n’en a jamais rencontré, elle ne peut donc se faire aucune opinion à leur sujet.
Lors des négociations et de la rebéllion, ton personnage a certainement rencontré des elfes.
Attention, ça s'écrit Vraorg
Derrière l'écran Je suis enchantée de faire ta connaissance, Marie! Je trouve que tu as une belle écriture et je suis contente qu'Arakjörn t'ait présenté Armanda ^-^
Histoire
Très belle histoire. Très complète ^^ J'ai beaucoup aimé la lecture
Les seules corrections sont ce que je qualifie des détails. Les voici:
Citation :
Lui, parlait de Fortuna où il avait vécu pendant quelques années,
Fortuna n'existe pas à cette époque (construite en l'an 6-7 d'Obsidienne). À ce même emplacement, se trouvait jadis la ville d'Elena.
Je me suis posée ça comme question tandis que je lisais. Ombeline avait-elle était promise à un riche noble ou quelque chose comme ça? C'est une question de curiosité surtout ^^"
Il y avait des elfes dans la rebéllion aussi (comme je l'ai mentionné dans la section "caractère"
Même erreur que mentionnée ci-haut, il faut écrire "Vraorg". Il y a une erreur dans le nom de "Kylian Wallam".
Voilà! Rien de bien énorme Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas
Merci beaucoup pour ces correction très chère Luna !
Je vais corriger tout ça
Il y a juste une petite chose, par rapport à l'Art du lancé et l'Art de la parade : il me semble avoir lu ici que cela concernait, entre autre, le maniement du fouet et c'est pour cela que je l'ai mis assez élevé, du fait que tu m'ais dis que le fouet pouvait aussi bien servir en offensif qu'en défensif. Etant donné que le fouet est son arme principale, c'est pour cela que je les ai mis à ce niveau.
Crissolorio Ostiz
Mon identité Mes compétences Compétences Magie: Mage puissant Expérience: (6/10) Xp disponibles: 7
Etant donné que Luna se réveille vers des heures très tardives je vais te répondre pour gagner un peu de temps.
L'art de la parade n'est vraiment pas approprié pour un fouet. Ce n'est pas une arme avec laquelle tu pourra parer les coup pour tout avouer (imagine parer un coup de sabre avec ça, tu ferait mieux d'esquiver les coups à vrai dire)^^', donc l'art de la parade n'est pas très approprié quand on use d'un fouet, quand à l'art du lancer cela ne concerne plus le fouet depuis que ce dernier a eu une carac propre. Mais seulement l'usage de couteau de lancer, hachettes, javelots ce genre de choses. Donc tu n'a pas besoin de ces deux caracs pour maîtriser le fouet vu qu'elles lui sont inutiles.
Sois la bienvenue sur tes terres, fille d'Armanda. Tu es née avec une puissance magique innée de magie correcte et ton entraînement dans le domaine magique t'a permis d'atteindre un niveau correct. Tu as d'ailleurs été choisie par le totem Sangsue dont tu as atteint le niveau 2.
Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure. Tu as aussi un alignementl neutre tendance maléfique , une gentillesse faible et une arrogance faible qui pourront évoluer en jeu sur demande.
Pour tenir l'état de tes aventures à jour, tu possèdes une fiche de suivi de personnage qui se trouve en ce lieu. Tu peux y ajouter tes liens, ton inventaire, ton histoire personnelle et ce que tu souhaiteras. Tu peux aussi adresser tes questions ici.