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| Sujet: « Des souffrances pour mieux vivre. » - Pv Orfraie. Mar 5 Juil 2016 - 11:59 | |
| « C'est dans l'éternité que, dès à présent, il faut vivre. Et c'est dès à présent qu'il faut vivre dans l'éternité. Qu'importe la vie éternelle, sans la conscience à chaque instant de cette durée. »An 7 de l'ère d'Obsidienne, fin juin.Qu'est-ce qui avait pu conduire la jeune femme à l'écart de la ville, en pleine campagne ? Et pire de nuit ? Était-elle devenue folle ? Non, la jeune femme en question appréciait tout particulièrement la nuit, la nature semblait bien plus vivante une fois la soleil couché. Bien entendu ce genre d'escapade était particulière risqué mais elle en avait cure, l'on ne pouvait pas mourir une nuit comme celle-ci, le genre parfaite pour s'échapper des villes, ne penser à rien et redevenir insouciant. Et on ne peut pas mourir un jour comme celui-ci où la nature est resplendissante. Le même genre de jours que ceux qui lui donne envie de tout abandonner, nom et même titre pour vivre simplement.
Contrairement à ses habitudes elle portait une robe plutôt simple, noire, elle avait abandonner ses chaussures pour mieux sentir le sol sous ses pieds nus, le peu de bijoux qu'elle portait luisait sous l'éclat singulier de la lune, les cheveux rassemblés en un chignon le tout retenu par une pince, elle semblait être une apparition errant à travers le bois.
La seule chose qui se démarquait de la blancheur de sa peau et la noirceur de ses vêtements et de ses cheveux étaient bien ses yeux, d'un bleu peu commun et particulièrement expressifs. Le tout concordant particulièrement avec le calme du lieu. Mais pour combien de temps ? Il était rare après tout de trouver un endroit en pleine campagne où l'on était autant tranquille qu'en sécurité. Mais elle se moquait bien ce soir de ce genre de détail.
Elle observait un peu l'endroit, il y avait un lac parfaitement dissimulé derrière les arbres, elle ne s'en approchait pas trop, se contentant de lâcher un long soupir de satisfaction, s'adossant à un arbre, les bras croisés, fermant les yeux quelques secondes pour s'imprégner du calme de l'endroit. Lorsque elle les rouvrit, elle retirait ses deux bagues, observant attentivement le sceau de sa famille, le jour parfait pour tout abandonner, se débarrasser du poids de son nom et vivre autrement. |
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