Elenya naquit au sein d’une riche et puissante famille noble, celle des Ataliel de son père Sorel Ataliel et de sa mère Amyë Ataliel sœur de Nerwende Ataliel mère d’Orfraie Ataliel. C’était comme un petit miracle à la vue du taux de natalité de la race elfique, une magnifique surprise. Elle fut évidemment très aimée, extrêmement protégée et choyée par sa famille. Une somptueuse fête fut organisée alors durant un peu plus d’une semaine où chants, musiques et mets goûtus furent de la partie. Sa mère étant une politicienne importante de la cité, elle était moins présente, mais elle faisait son possible, car la famille était quelque chose de très importante, surtout chez les elfes. Son père lui descendait d’une ancienne famille de grands mages elfes, et était largement plus présent que sa chère et tendre moitié. Son prénom qui voulait dire être lié aux étoiles fut choisi en raison de la rareté des naissances et de la chance que le couple vînt d'avoir. Elle avait toute l’attention nécessaire entre ses parents, une nourrice et des servants aux anges de cette douce apparition dans la vie monotone du couple.

Sa petite enfance passa rapidement comme un conte de fées, mais bien vite commença alors une longue liste d'enseignements adaptés à son âge et à sa future condition. La rareté des enfants offrait ainsi la possibilité à des familles aisées comme la sienne à procurer tout ce qu’il fallait. Elle commença par conséquent à apprendre à lire et à écrire, et vraisemblablement, elle n’était pas la moitié d’une imbécile. Elle semblait adorer lire, apprendre et découvrir beaucoup de choses surtout sur la magie. Elle avait une grande facilité d’apprentissage et une grande envie, toute petite déjà. Il y avait une tradition littéraire dans la famille, et un apprentissage de la magie assez poussé. Son père était une très grand mage, et il espérait bien entraîner dans son sillage sa jeune fille sur cette voie. Ainsi, il fera tout pour aider sa fille à devenir une bonne mage.

En tant que famille royale, Elenya se doit d’apprendre l’histoire des elfes dans son ensemble. Pour pouvoir avancer dans la vie, il faut savoir d’où l’on vient disait souvent sa mère. On lui apprit les lois, en plus de comment bien se comporter dans une société si complexe que celle des elfes. Elle doit être une parfaite représentante de la famille royale en tout point. Très tôt, elle montrait un fort potentiel magique, elle semblait être comme liée à la magie de la nature, la magie des elfes. Assez rapidement, elle s’amusait à faire pousser magiquement des plantes et des fleurs. C’était un sortilège assez simple, mais elle essayait de le faire s’évanouir rapidement, grandir, envahir davantage le jardin de ses parents. Elle était une enfant assez heureuse et rieuse, dévorant la vie. Son père fut très satisfait et fier des réussites de sa fille en matière de magie, mais la mère veille également à ce que la vie de sa fille ne tourne pas uniquement autour de ce domaine en particulier.

Son père offrit alors au début de l'adolescence des professeurs de magies expérimentés afin d'enseigner comme il convient à sa fille. Il veut pousser son potentiel au plus loin possible. Son petit monde fermé et protecteur s’ouvrait petit à petit, mais sa famille était très regardante quant à ses relations et son sérieux. Elle côtoyait quelques enfants proches de sa résidence comme Mëryl Nalwaë, avec qui elle devint rapidement une amie proche. Elenya était quelqu'un de très fidèle en amitié, elle n'en avait pas nécessairement toute une horde, mais elle donnerait beaucoup pour eux. Elle aimait beaucoup apprendre la magie, et elle s'efforçait de remplir son livre de sortilèges de plus de capacités magiques différentes. Elle s’investissait au maximum afin d’apprendre les gestes, les chants et une bonne concentration. Elle devait refaire, et refaire encore pour que tout devienne naturel. Elle appréciait également l’art du tire à l’arc, surtout avec son amie Mëryl, ce qui plus proche de l’artistique que d’une formation à une arme de guerre ou de chasses. Elle utilisait par conséquent ces moments de calme pour parfaire sa concentration, qui lui servirait à ses sortilèges. Elle ne visait pas tellement les cibles, mais elle laissait son esprit guider ses mains et son œil afin de toucher la cible. Le geste et l’art de le faire était plus important que de toucher le centre de la cible.

Elenya se sentait de plus en plus proche de la nature. Elle avait l’impression de l’entendre, d’être en communion avec cette dernière. Elle n’utilisait plus de chaussures dès qu’elle pouvait, laissant la nature la porter. Elle décida également de ne plus utiliser sa magie pour faire des tours ou s’amuser, mais bien uniquement par besoin. Bien entendu, il y avait toujours des longs et pénibles entraînements, mais c'était comme un jeu pour la jeune elfe. De par sa mère politicienne et sa place dans la famille royale, elle se responsabilisa très jeune. Elle était inquiète pour son peuple malmené par les guerres, et ce n’était que le début d’une longue liste qu’elle allait vivre. Elle voulait aider son peuple que ce soit par la magie ou par ses mots. En effet, plus le temps passait, plus elle semblait avoir de fortes attirances pour la politique, non sans oublier la magie. Il était bon également d’avoir plusieurs cordes à son arc. Alors que la fin de l'adolescence approchait à grands pas, son père réussit à placer sa fille en tant qu'apprentie d'un mage elfe puissant et légèrement excentrique. Il était fort intelligent, quelque peu vieux, mais avec de grandes connaissances. C’était une grande chance pour Elenya de pouvoir commencer à travailler pour cette personne, mais son nom et l’importance de ses parents y étaient pour beaucoup. Elle chercha à montrer rapidement que ce n’était pas que pour le nom des Ataliel qu’elle était ici. Elle travaillait dur en essayant d'apprendre le plus possible et montrer ses talents au vieil homme. Elle était aux petits soins pour lui faisant les tâches ingrates sans sourciller un instant. Elle voulait se rendre utile à son peuple avec sa magie, mais également par ses mots. Ce fut ainsi alors qu’elle se rapprochait de plus en plus de sa mère, de la politique. Elle trouvait que c’était une arme des plus puissantes, presque plus qu’une mage aussi puissante soit-elle.

Elenya médita de plus en plus souvent en pleine forêt alors qu’elle devint majeure pour son peuple. Elle essayait toujours de se rapprocher de la nature, de ne faire qu’un avec elle, de pouvoir utiliser au mieux l’énergie du monde en plus de la sienne. Elle continua de se former à la magie des elfes, elle trouvait toujours quelque chose à apprendre de plus, à découvrir comme si c'était sans limites. Elle prit comme pour fêter cela son indépendance après des années au service du grand et vieux mage. Tranquillement, le vieux mage se retira petit à petit, alors que la relève, son apprentie, se lança dans cette aventure passionnante. Elle commença alors à tenter d’être utile comme mage de la nature, pour son peuple, pour la forêt. Bien que les humains fassent partie de la vie, des races protégées, mais elle se concentrait toujours vers les elfes en priorité. Elle n’avait toujours pas quitté les terres elfiques et la fameuse forêt resplendissante qu’elle aimait tant.

Un drame arriva dans sa vie, la mort de son père. En effet, Elle apprit qu’un vampire avait assasiné son père lors d’un voyage à l’extérieur de la forêt et des protections magiques de cette dernière. C’était sur le territoire des humains, mais comment avait-il pu toucher à un être si merveilleux que son père ?! Il ne fut pas identifié jusqu'à ce jour, et ce fut un grand choc pour la jeune elfe. Elle avait toujours vu son père comme quelqu’un de si fort, qu’il était immortel, mais la vie cruelle venait réclamer son dû. Ce fut ainsi depuis ce jour, qu'Elenya ressentit une méfiante voire une grande colère envers les vampires. Ils avaient toujours été le plus grand ennemi et danger de son peuple, ces monstres qui vivaient contre toutes les lois de la nature. Ce fut à partir de ce jour qu’elle devint comme distante face au monde extérieur. Elle n’affichait qu’un visage neutre comme un masque alors qu’elle rentra plus encore dans la politique. Quelque chose s'était comme brisé en elle, mais elle était loin de se laisser abattre bien au contraire. Elle était prête à croquer la vie comme une enragée. Elle arrivait à se détendre un peu plus en privé, elle arrivait à sourire, même à rire, mais elle avait toujours cette blessure. Elle restait toujours à l’écoute de pouvoirs élucider ce crime odieux, vénérant son père.

Ce fut en 1750 de l'ère d'argent, que les dragons semblèrent faire leur retour, et c'était une immense chance pour les elfes qui n'étaient que magie. Enfin peut-être renouveau et la gloire passée allaient en être. À étudier l'histoire de son peuple depuis de nombreuses années, elle avait l'impression que son peuple ne faisait que plier l'échine à mesure de l'avancer des humains et des vampires, semer de diverses catastrophes. Elenya commença une collection de livres rares sur la magie, afin de l'étudier au mieux, d'en connaître les moindres secrets. Parfois les détails n’étaient pas toujours compréhensibles, mais c’était de très haut niveau. Elle allait voir quelques fois d’autres mages plus âgés pour tout comprendre, elle aimait les choses bien faites. Elle fait des expériences magiques, des tests de sorts de plus en plus complexes tout en servant son peuple politiquement.

Elenya allait vivre la première grande menace contre son peuple, les vampires sortaient de leur souterrain millénaire après les Grandes guerres. Bien que ce soit un problème plutôt humain pour le moment, Elenya contre toute attente tenta à pousser le peuple elfe à aider les humains aux côtés de sa cousine préférée Ofraie. Elle voudrait que le peuple elfe aide d’une manière secondaire les humains sans trop s’impliquer, choisissant une position plus centrale dans le débat, qui semblait déjà révolutionnaire. Elle ne prit pas les armes en restant qu’une elfe politique. Ce fut à partir de ce moment qu’elle connut davantage Aramis.

Le début de l’âge dit d’obsidienne marqua encore une fois la marche vers le néant pour la race elfique, c’était le cas de le dire sans mauvaise ironie. En effet, des humains venants d'un autre continent au service de l'esprit du néant déferlèrent sur le continent en guerre. Ils avaient une politique assez simple, le massacre pur et simple des vampires, mais également des elfes. Cette fois-ci, Elenya ne pourrait se contenter de quelques mots, et il était temps d’utiliser ses pouvoirs dans cette guerre pour la survie. Elle participa pleinement dans cette guerre arme à la main, la politique avait parfois malheureusement ses limites. Elle observa de loin le traiter de paix entre les trois peuples originaires avec une grande méfiance. Les vampires allaient tenir combien de temps ? Combien d’humains allaient se ranger aux côtés des envahisseurs ? Elle ne leur faisait pas confiance, mais dans ces temps troublés, quel autre choix avait-elle ? Il y avait sans doute plus urgent, alors pour que les elfes parlent d'une seule voix, elle se rangea derrière Aramis Threde de tout son poids si minime soit-il. La grande bataille des Bois sombres eut lieu, et c’était pleine de haine et de rage qu’elle s’élança dans la bataille. Elle usa de toute sa magie pour d'en tuer un maximum, et bien que la forêt ait rougi de tout ce sang versé, c'était bien une victoire pour les elfes, mais à quel prix ?

Elenya ne s’impliqua pas dans la rébellion des humains contre d’autres humains. Elle estimait que c’était une affaire entre eux, et les elfes avaient mieux à faire sur le moment. C’était peut-être très cruel pour les humains qui tentaient de résister à un tyran, mais Elenya ne pouvait pas savoir tout ce qui allait se passer. C’était sans doute son côté conservateur qui parlait comme un réflexe de protection. Un elfe d’une bonne famille tenta d’avoir sa main, mais elle refusa. Elle n’avait guère le cœur à cela alors qu’elle avait peur pour la survie de son peuple. Elle l’éconduit malgré le grand mariage que cela aurait pu être. Elle préférait se tourner vers sa carrière, son rôle de mage dans le conflit, et sa parole qui prenait petit à petit plus d’ampleur.

Mars de l’an 2 de l’âge d’obsidienne, l’arme dite dévoreuse fut détruite. De grands troubles magiques eurent lieu partout dans le pays, ce qui l'affecta grandement. Elle ne pouvait plus faire confiance en sa magie dans ces temps troublés, tant et si bien qu'elle dut utiliser son arc pour seule protection. Elle se sentait comme nue, comme si tout ce qu’elle connaissait devenait fou. La nature elle-même semblait quitter le cycle immuable. De curieuses tempêtes se déclenchèrent, et elle était incapable d’arrêter tout ceci. L’esprit du néant déclencha un cataclysme sans précédent et les elfes durent fuirent leurs terres ancestrales. Ce fut un déchirement pour Elenya, ne comprenant pas tout ce qui se passait. Elle était clairement dépassée, mais ils n’eurent peu de temps pour fuir. C’était la première fois qu’elle quittait la forêt des elfes, ces terres si aimées. Ce fut une terrible épreuve pour elle et un déchirement. Le peuple elfe était en exode, loin de tout et plus fragile que jamais. Elle réussit alors à fuir avec son peuple jusqu'à Aige-royale, qui était devenue la cité rebelle. Elle fut bien obligée à aider les rebelles humains, qu'elle avait ignoré quelques années plus tôt, quelle belle ironie. Elle tentait que les différentes forces en présence s'accordent, mais elle était devenue une arme contre le roi fou humain Fabius, qui voulait massacrer les elfes entre autres choses. Elle fut bien obligée de travailler aux côtés des vampires, mais elle ne pouvait pas passer autre le meurtre de son père. Elle avait la dent dure et une très bonne mémoire. Elle était quelqu'un de très rancunière. Elle resta alors à distance en les méprisant, mais travaillant bien avec eux.

La suite de la vie de l'elfe de la famille royale ne fut qu'une suite de batailles plus terribles les unes que les autres. La bataille d’Aube rouge pointa le bout de son nez, et sans l’intervention de Kalyna Vallael, elle serait morte comme tant d’autres ce jour-là. C’était la mère de Mëryl, mais elle ne sut jamais vraiment pourquoi elle lui devait la vie ce jour-là. Elle avait alors une dette d’honneur à une femme qui allait devenir si dangereuse, mais elle la payerait bien un jour. Vraorg dirigeait d’une main de fer après l’échec des marcheurs. Elenya se cacha dans la ville protégée par les esprits dans le désert. Elle tremblait de plus en plus pour son peuple, comment pouvait-il survivre après tant de purge ? Elle fit ce qu’elle put afin d’aider et organiser la résistance. Il fallait faire quelques choses pour ceux enfermer dans la prison de Morneflamme, mais comment faire quelque chose pour les aider alors qu’ils ne pouvaient à peine le faire pour eux-mêmes. Elle participa à la bataille de Sandur, et Mëryl perdit son père. Elle soutint son amie d'enfance dans cette dure épreuve qu'elle avait connue, et que son peuple était en train de connaître de plus en plus. Le tyran dragon pro vampire n’était plus, est-ce que cela allait sonner enfin un temps de paix ? Les elfes en avaient grandement besoin afin d’espérer pouvoir se relever. Elle devait rester forte pour les elfes, pour la survie.

Elenya voyage alors avec son peuple dans ce qui allait devenir leur nouvelle maison, des montagnes. Elle vit alors voir le jour du nouveau territoire elfe, avec sa nouvelle capitale. Elle se sépara de la cause de Korentin qui venait de gagner ces terres pour ces humains, elle devait s’occuper des elfes. Elle prit d'ailleurs une bonne situation en devenant conseiller détachée aux affaires étrangères. En clair et ce malgré tout ce qu’elle avait vécu, elle allait devoir être la voix de son peuple pour parler avec des amis, mais également des ennemis. Elle pourrait passer toutes ses barrières personnelles pour le bien de son peuple. Elle n’avait en tête que les elfes, les autres sujets étaient nécessairement secondaires. Ce fut jour de fête lors du mariage entre Aegnor et Aramis devenant les dirigeants du nouveau peuple elfe si loin de chez eux. Ce moment de réjouissance était un bien fou pour tout le monde. Ce fut ainsi qu'elle fit davantage connaissance avec l'empereur des elfes et ces idées qu'elle jugeait parfois bien trop ouverts et révolutionnaires. Cependant, comme une bonne nouvelle ne s’accompagnait rarement d’une mauvaise, peu de temps après, elle apprit la vampirisation d’Ofraie. Ce fut vraiment une lourde perte et un déchirement intérieur. Elle devrait rejoindre le bord de ceux qui voulaient la tuer, mais elle était de la famille. Elle savait que sa cousine allait devenir une coquille vide, c’était sans doute mieux pour elle, mais alors elle devenait une ennemie potentielle. Elle ne dit rien à propos de la perte de ces titres et honneurs, c’était un minimum, mais elle vota contre la mort, question de principe. Elle ne savait pas trop comment réagir si elle la verrait un jour de nouveau, cela arrivera bien. S’il pouvait avoir une petite chance qu’une petite partie d’elle puisse survivre. Elle ne pouvait pas oublier l’assassinat de son père toujours non élucidé, le lourd passé entre les deux races. Elle était troublée, et sans doute qu’elle tenterait de faire au mieux pour agir comme il le fallait. Elenya s’établit dans un grand domaine, après tout elle était noble et elle avait assez d’argent pour cela. Une préoccupation personnelle la taraudait, elle souhaitait réunir à nouveau la collection de ses parents et la sienne. Elle tenta durant les années suivantes plutôt de paix d’acheter, de se procurer des livres de philosophie, sur la magie, l’histoire, les peuples et les coutumes d’Armanda. Elle se prenait évidemment au jeu de les étudier, d’apprendre. Elle souhaitait être la parfaite communicante, la meilleure voie possible pour son peuple à l’extérieur des royaumes. Elle serait une elfe d’avant-garde, mais ne perdant en rien sa propre culture. La société elfe était très codifiée, alors elle se demandait bien comment les humains et même les vampires pouvaient vivre. Si des personnes étaient intéressées par apprendre, enfin des elfes, elle acceptait sous sa gouverne de partager ses connaissances. C'était à son tour de transmettre ses acquis et pourquoi ne pas ouvrir une bibliothèque, mais c'était une autre histoire.

La nouvelle conseillère tenta au maximum au renouveau du royaume elfique, Le nouvel empereur des elfes avait des idées révolutionnaires pour le peuple elfe peu habitué au changement. Elle ne pouvait adhérer à tout, mais elle savait que l’ancien monde était mort, il fallait aux elfes changer pour s’adapter ou mourir. Elle tentait de faire bouger les choses en restant protectrice du peuple elfe. Elle essayait de joindre d’autres politiciens afin de les gagner à sa cause, créer une mouvance sous sa coupe avec ceux qui avaient survécu. Elle ne ménageait pas ses efforts en arguant à des réunions publiques la nécessité de chaque vie elfe, qu'il fallait changer, que le monde avait changé. Que les elfes devaient se développer, appréhender leur nouvelle terre. Ils ne pouvaient plus se reposer sur le passé, l'avenir pouvait être radieux s'ils étaient tous ensemble unis. Il fallait se battre pour vivre, et elle lança quelques idées à la population afin de sentir leurs réactions comme la création d’une armée magique pour la défense comme des armures magiques, reposer les protections de l’ancienne forêt dans la nouvelle, réveiller des arbres pour la protection, une motivation d’ordre pécuniaire ou des avantages pour ceux qui faisaient des enfants. Il y avait tant à faire, tant de sujet à aborder, tant de révolution à faire dans le prochain défi du plus vieux peuple d’Armanda, la survie. Elle ouvrit sa maison à la bonne société lors de réception afin de se faire connaitre politiquement dans des soirées mondaines elfes où les humains étaient rares. Elle faisait également des soirées philosophiques et de débats d’idées ouvertes à tous les courants. Il y avait plusieurs raisons à cet acharnement, se faire connaître, faire changer les mentalités ne serait-ce qu’un petit peu, faire grandir son pouvoir politique et bien entendu, sa passion d’érudit.