|
| Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) | |
| Auteur | Message |
---|
Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Lun 21 Déc 2015 - 22:14 | |
| 1er Décembre de l'An 6 de l'Âge d'Argent
Cela faisait seulement presque un an et demi que la guerre était terminé, et pourtant… Tout ceci, toutes ces souffrances, tout ce malheur semblaient dorénavant si lointains à Aramis. Mais pourtant cela avait duré si longtemps, il est vrai que 5-6-7 ans de guerre ce n'était rien en terme de temps pour une elfe, mais ces années avaient été t-elles qu'elles resteraient profondément gravés dans la mémoire de la chantebrise, et celle de tout les Armandéens certainement. Quand à Mornelfammes, elle y avait été enfermé seulement quelques années, mais pourtant cet emprisonnement lui avait semblé interminable, comme si la souffrance prolongeait le temps à sa manière… Et tout ce qu'elle espérait c'est que ses horreurs ne recommencent pas, et pour le bien de tout Armanda… Et que chacun ne referait pas les erreurs du passé qui avaient conduit à ceci. Ce qui était aussi son devoir en tant que baptistrel à sa manière, devoir auquel elle se consacrerait de son mieux au cours des temps à venir.
Et Estellïn se reconstruisait activement depuis la fin de la guerre, les elfes avaient trouvé une nouvelle terre, non plus leur forêt natale, mais les cimes Armandéennes, un terrain magnifique, et doté d'une grande splendeur. Idéale comme nouvelle terre d'accueil pour le peuple sylvestre en somme, en espérant qu'elle pourrait devenir, et rester leur patrie pour dles millénaires à venir, et qui sait ? Peut-être même arriver à remplacer dans leurs cœurs leur ancienne forêt dont la perte était encore douloureuse pour chaque elfe?
Et le domaine quand à lui aussi était en pleine reconstruction, quoique cette dernière tendait vers sa fin, enfin un nouveau domaine serait bâtit pour la Rhapsodie. Enfin… Après tout ce temps passer les baptistrels auraient dorénavant un nouveau sanctuaire pour y entreposer leurs savoirs, et y enseigner aux enwrs. Et ce domaine serait bâtit à un endroit qui plaisait d'ailleurs assez à Aramis car le vent soufflait des fois fort au sommet de la montagne, et une chantebrise pouvait donc aisément s'y sentir comme dans son élément, sans pour autant que cela puisse dégoûter les chanteterres qui n'auraient pas trop aimer le fait d'être en plus au dessus du sol qu'ils l'étaient déjà avec le nouveau domaine.
Enfin en ce moment c'était tout autre chose qui importait, et la chantebrise se rendait dans le jardin du nouveau palais elfique où se trouvait Aegnor qui devait superviser les dernières constructions à cette endroit. Ces derniers temps l'on pouvait donc dire qu'Aramis était assez souvent présente au palais, et souvent en compagnie d'Aegnor. Un très bon ami. Peut-être même plus qu'un ami, mais ce qu'elle savait en tout cas c'est qu'elle était à la fois venue lui rendre visite, et voir comment avançaient les travaux. Aegnor ayant prouvé ces derniers temps que le terme souverain progressiste était presque un euphémisme pour qualifier sa personne… Mais ce n'était poins déplaisant bien au contraire.
Et alors elle s'enfonçait dans la lance de Sylvaniel, et elle arrivait au centre de celle-ci, et donc dans l'esplanade florale où était encore en construction la sculpture qui représenterait bientôt l'alliance des différents peuples face à Vraorg. L'endroit était merveilleusement beau, un jardin digne du peuple qui l'avait crée, le peuple sylvestre. Et dans ce sylvestre jardin Aramis ne mit guère de temps à trouver celui qu'elle cherchait.
« C'était une idée particulièrement ambitieuse vôtre majesté de faire ainsi construire une statue symbolisant l'alliance des trois peuple. Et assez courageuse. » Dit Aramis sincère car après tout il fallait du cran pour faire une statue de vampire, et d'humain au milieu du palais elfique. Et sur celle fit la salut cérémonial à Aegnor comme il était coutume de le faire en face de son roi. Même si il était son ancien élève, et bien plus, il restait qu'Aegnor était souverain des elfes. Et un souverain qui avait montré une grande implication, et une certaine compétence malgré tout ceux le critiquant pour son inexpérience.
« Si cela ne vous indispose point seigneur Aegnor, j’étais venu quérir vôtre attention en privé aux sujets d'affaires de hautes importances concernant l'ordre baptistrel. » Dit-elle ensuite en allant droit au but, après tout Aegnor préferait probablement qu'elle soit franche sur la première raison de sa visite. Mais plus officieusement elle était contente de le voir. |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Mer 23 Déc 2015 - 11:56 | |
| ¤ Gwaew ¤ Le monde s’était profondément transformé en une année. S’en était presque incroyable. La quasi-totalité des cicatrices d’Armanda suite aux cinq dernières années et au règne de Vraorg c’étaient tout simplement envolées. Les montagnes du nord en étaient la preuve. La chaine de montagnes n’était plus une chaine de volcan crachant d’épaisses volutes de fumées et de soufres. Elle était redevenue luxuriante de végétation et de fiers et magnifiques glaciers s’élevaient à leur sommet. Ce lieu qui était il y a des siècles l’habitat des dragons lorsque les elfes, les hommes et les vampires guerroyaient était aujourd’hui l’habitat des elfes. La forêt de l’ouest, leur ancien royaume resurgit des flots et du brouillard de Néant, n’était plus un endroit où les sylvains pouvaient vivre. Cette forêt jadis luxuriante, verdoyante, était devenue une forêt noire où rôdait un mal encore inconnu des Armandéens. Des choses vivaient dans cette forêt, le blond ne savait pas quoi, mais elles représentaient un danger. Un danger que malheureusement, l’empereur des elfes ne pouvait s’occuper, mais ne devait pas pour autant ignorer. Il y avait eu tellement à faire depuis la bataille décisive de l’an cinq de l’ère d’obsidienne. Ce jour où Vraorg le Voleur de cœur était tombé et où les peuples s’étaient libérés. Mais, ce jour avait également vu la fin tragique des sept frères qui avaient décidé de se sacrifier pour offrir un futur aux Armandéens. D’après les informations qui lui avaient été rapportées, un contrat unissait les Esprits à une entité supérieure à eux et ce contrat était arrivé à expiration. Le temps des Esprits n’était plus, désormais était venu celui des Armandéens. L’Evanealle avait choisi de ne pas pleurer la fratrie, il avait un respect envers eux en dépit des évènements qui avaient pu le rendre défiant à leur égard, mais surtout, il considérait que les pleurer reviendrait à insulter leurs mémoires, gestes et dernières volontés. Alors l’ancien prince avait décidé de changer la fête des Esprits en une célébration de leur sacrifice, de leur vie et de leur mort. Mais il ne s'agissait pas de la seule chose qu'avait faite l'empereur, ou même les Armandéens. La paix, voilà la plus grande œuvre qui avait été accomplie. Du moins accompli, il restait encore beaucoup à faire, car la paix était un combat de tous les instants. Si les peuples étaient parvenus à un traité, ce dernier devait encore survivre. Beaucoup de consensus avaient été fait, des consensus que le blond n'appréciait pas, mais qui s'avéraient nécessaires pour le bien de son peuple. Le bien de son peuple, c'est ce qu'avait Aegnor à l'esprit depuis plus d'un an maintenant. Il voulait le bien des autres peuples également, cependant avant d'aller à nouveau vers ces derniers, il devait s'occuper des elfes. Le beau peuple n'avait plus de royaume, plus de territoire. Ils étaient des nomades, des exilés. Et hors de question d'abuser de la générosité des hommes. Les elfes avaient besoin d'un chez eux, d'un endroit pour se retrouver après tant d'années, eux qui avaient eu l'habitude de se cloitrer dans leur forêt de jadis. Alors les montagnes du nord, ancien territoire des hommes, avaient été cédées à la race sylvestre qui s'y était installée. Une forêt luxuriante avait alors poussé aux pieds et sur les flancs des montagnes, et sur l'un des sommets de cette chaine de montagnes, avait jailli une cité. Une cité qui en ce premier jour de décembre de l'an six de l'ère d'obsidienne était presque terminée. Estëllin, l’espoir secret en elfique. L’empereur des forêts n’était pas peu fier de cette dernière dont il était à l’origine de la construction. Pendant longtemps il avait pensé cette dernière. Peut-être n’était-elle pas exactement comme il l’avait imaginé, mais il n’avait pas pensé qu’un jour les elfes seraient accrochés à une montagne. Néanmoins, elle était parfaite et plaisait beaucoup à l’Evanealle. Les elfes y étaient rassemblés et pourraient vivre ensemble, souder les uns aux autres. De plus, la montagne érigeait une protection naturelle et physique contrairement à l’ancienne lisière magique. Cette ville permettait également une ouverture des elfes sur le reste du monde. Au moins, ils ne seraient pas à nouveau isolés du monde, bien que cette montagne offre cette possibilité. Estëllin aurait presque pu être baptisé le toit du monde puisque depuis le dernier étage l’on pouvait voir tout Armanda. Quoi qu’il en soit, il restait encore beaucoup de travail à accomplir. Les fortifications, le premier étage et le second étage étaient terminés, mais le troisième étage lui était encore en construction. La magie aidait énormément sans toutefois permettre de claquer des doigts pour tout faire apparaitre. Le Palais n’était pas encore tout à fait terminer. De même que la tour des Esprits qui servait d’ambassade aux Baptistrels. Puisque ses derniers avaient décidé d’établir leur nouveau sanctuaire dans le royaume elfique, il avait été convenu que cette construction prendrait un peu de retard. Les maîtres bardes étant les moins loin. La tour du Draco était achevée, seules les statues manquaient à l’appel, mais celles-ci seraient finies sous peu. Aegnor avait sans doute eu la folie des grandeurs avec cette cité. Mais il voulait absolument que cette dernière reflète la grandeur des siens. Si les elfes avaient frôlé l’extinction, ils en étaient désormais loin. Ils devaient faire rejaillir leur puissance d’antan trop longtemps étouffée. Et cette ville dans les montagnes serait une première étape. En attendant, Aegnor supervisait personnellement la construction de l’ornement le plus important de tout Estëllin. Ce qu’il considérait comme le début d’une nouvelle ère. Une sculpture représentant le traité de paix entre les trois races. Ainsi un elfe, un humain et un vampire étaient représentés. Les ancêtres des elfes crieraient sans doute à l’indignation en voyant la représentation d’un vampire au sein du royaume elfique, mais leur époque était révolue. Une nouvelle page venait de s’ouvrir pour le royaume sylvestre et celui qui en tenait la plume n’était nul autre qu’Aegnor. | « C'était une idée particulièrement ambitieuse vôtre majesté de faire ainsi construire une statue symbolisant l'alliance des trois peuples. Et assez courageuse. » |
Alors que le blond parlait avec l’architecte de la sculpture, surveillant de très près sa construction au point qu’il sentait très clairement l’agacement de l’artiste, la voix cristalline d’une chantebrise se fit entendre. L’Evanealle reconnaitrait entre mille cette voix qu’il avait tant entendue par le passé et très souvent entendue ces derniers temps. L’ancien prince prit congé de l’architecte pour se tourner vers Aramis avec un large sourire, s’approchant rapidement d’elle avant de se calmer et lui rendre poliment son salut. Il était content de la voir et telles paroles le flattaient. | « Ne pas le faire aurait signifié faire preuve d'irrespect envers tous ceux qui sont morts lors de la dernière guerre. Peu m'importe que l'on dise de moi que je fus courageux ou fou, cette sculpture devait être faite pour honorer le sang versé pour cette paix fragile. Mais aussi, rappeler qu'un espoir de paix est possible malgré toutes nos différences et que cet idéal ne doit jamais être perdu de vue. Mais vos paroles me flattent et m'encouragent à progresser dans cette voie.» |
Son regard volcanique se posa sur celle qui fut son ancien maître lancier. Mais aujourd’hui, Aramis était bien plus que cela pour l’Evanealle. Ce n’était pas seulement un ancien maître, ce n’était pas seulement une elfe, ce n’était pas seulement un Baptistrel avec qui il entretenait des relations diplomatiques … et ce n’était pas seulement une simple amie. Du moins c’est ainsi que la considérait Aegnor. Il appréciait Aramis, sans doute beaucoup plus qu’il ne pouvait le laisser transparaitre. Tranquillement le blond alla à côté d’elle et posa une main dans son dos tout en faisant un signe de l’autre main pour lui indiquer de se déplacer en direction de l’extrémité du troisième étage, de l’endroit où l’on surplombait tout Estëllin ainsi qu’Armanda. | « Allons, pas de formalité entre nous. Combien de fois vous ai-je dit de ne pas m’appeler majesté ou seigneur. Simplement Aegnor, Aramis. » |
L’Evanealle offrit un sourire à cette dernière avant de venir reposer ses yeux sur elle, une lueur interrogatrice dans le regard. | « De quoi souhaitiez-vous me parler, Aramis ? Une affaire concernant les Baptistrel ? Avez-vous besoin de quelque chose ?» |
|
| | | Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Sam 26 Déc 2015 - 19:51 | |
| Beaucoup de dirigeant n'iraient pas s'enquiquiner à tout superviser pour voir comment les travaux avançaient, mais Aegnor le faisait, comme il avait personnellement participé au sauvetage des évadés de morneflammes. Voilà un souverain impliqué envers son peuple, et le peuple sylvestre en avait ô combien besoin… Les choses devaient changer pour le mieux, et quelqu'un avec un minimum de poigne, et de courage pour cela était nécessaire. Pour sa part Aramis serait heureuse d'aider l'empereur elfique à améliorer les choses, elle devait avouer qu'à la surprise presque générale Aegnor avait prouvé sa compétence de souverain, comme quoi. L'âge ne faisait pas tout pour faire un bon dirigeant.
Faire preuve d'irrespect ? Aramis était contente qu'Aegnor voient les choses ainsi, beaucoup ne ce seraient pas gênés au contraire, mais que le fils du tonnerre pense ainsi était une très bonne chose pour la paix, après tout le respect était essentielle pour cette dernière. Un espoir de paix, voilà ce qu'était effectivement cette sculpture, et Aramis sourit agréablement quand elle entendit Aegnor dire que ses mots le flattaient, et l'encourager à poursuivre dans cette voie.
« C'est tout à fait naturel Aegnor. Si personne n'est là pour encourager le changement, ou l'amorcer il serait vain d'espérer en ce dernier. Vous au moins n'attendez pas que les choses se passent, mais les prenez en main, c'est une qualité que devrait avoir tout souverain. Quand à savoir si les résultats seront ceux que nous espérons, je pense que de toute manière qui ne tente rien n'a rien, et il vaut mieux agir pour le mieux que de regretter de ne pas l'avoir fait. »
C'était tout aussi simple, et logique pour elle. Aegnor agissait, et pour le mieux, c'était l'essentiel. Et c'était tout ce dont avaient besoin les elfes, de changement, un peuple ne devait jamais se reposer sur ses acquis, et s'ils voulaient que les elfes arrêtent d'être en déclin il fallait donc agir en ce sens-là, et ce malgré tout les risques que ça impliqué.
Et le regard d'émeraudes d'Aramis se porta lui aussi vers celui volcanique d'Aegnor. Empreint d'une certaine affection, même elle avait été surprit du tout au tout par Aegnor, et ce n'était pas désagréable bien au contraire, l'empereur qui pour beaucoup était un jeune elfe expérimenté pour elle était bien plus que cela…. Quand à l'expérience, si il avait besoin de conseils, et d'aide elle sera là pour les lui donner tant qu'il l'accepterait… Et elle le regarde avec douceur s'approcher d'elle, et accepta bien entendu de se laisser guider par l'empereur qui au passage reprit la paroles. Paroles auxquelles répondit Aramis avec un certain amusement.
« Autant que le nombre de fois où je vous ai répondu que je ne tiens pas à paraître trop familière devants vos sujets Aegnor. Mais que bien entendu les choses peuvent être bien différentes quand ces derniers ne sont pas là pour vous surveiller. » Aramis faisait partie de ce genre d'elfe qui respectait les politesses, et le protocole de son peuple par politesse, mais qui n'y était pas vraiment attaché. Néanmoins elle ne tenait pas à dégrader l'image d'Aegnor en publique. Et elle reprit d'un ton doux comme le vent d'été pour répondre à la question d'Aegnor.
« Oui comme vous le savez le nouveau domaine de la Rhapsodie sera installé dans vôtre royaume Aegnor. Mais depuis quelques années comme vous le savez l'image de la Rhapsodie s'est dégradé auprès du peuple elfique. Notamment suite aux vociférations de quelques conseillers à l'époque. » Notamment à cause de l'histoire autour de Merithyn qui était devenue ennemi du peuple elfique, et Aramis ne comptait sûrement pas laisser la Rhapsodie couler parce que des conseils elfiques rancuniers avaient des griefs égoïstes envers-eux… « J'aurai donc besoin de vôtre aide pour désamorcer cela, l'ordre est essentiel à la paix Aegnor, et au bien de tout les peuples, y compris elfique, et je tiens à rappeler cela à tout les elfes. Nous vous... » Elle s'arrêta à ses quelques paroles avant de jeter un regard profond à Aegnor alors qu'elle acheva. « Je vous serai reconnaissant de cela Aegnor, mon ordre a beaucoup souffert, nous voulons le bien d'Armanda, et nous y pourvoirons, mais il faut pour cela que nous puissions repartir de bases solides... » Restait à savoir ce que répondrait Aegnor, mais Aramis avait confiance en ce dernier, et savait qu'il agirait au mieux. Lui au moins comprenez que les baptistrels avaient depuis toujours agit pour le bien de tous. Il était juste dommage que beaucoup d'elfes ne pensent pas de la même manière. |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Lun 4 Jan 2016 - 20:05 | |
| ¤ La Rhapsodie ¤ Elle devait être parfaite, tout devait être parfait, que soit l'elfe, l'humain ou le vampire. Aegnor souhaitait que la statue ne présente pas la moindre aspérité, pas le moindre défaut, cette statue devait non pas refléter la paix actuelle qui était imparfaite, mais la paix future qu'il s'employait à bâtir chaque jour et, qui elle, devrait être parfaite. Cette statue devrait symboliser cette relation diplomatique à laquelle l'Evanealle s'employait depuis la fin de la guerre contre Vraorg. C'est pour cette raison qu'il était aussi insistant, envahissant et sans doute casse-pied avec ce pauvre architecte qui connaissait fort bien son métier. Sans doute avait-il compris le désir de l'ancien prince et l'avait accepté un temps, mais à présent, le blondinet devait lui taper sur le système. Pauvre artisan, Aegnor ne se souvenait pas avoir été aussi compliqué sur quelque chose. L'artiste ne put s'empêcher de lâcher un soupire de contentement quand il vit l'empereur s'en aller pour aller saluer la chantebrise qui semblait vouloir parler avec lui d'un sujet important. L'architecte alla même jusqu'à saluer de loin la barde, un petit sourire aux lèvres, à la fois gêner et malicieux qui voulait dire : « Merci de m'en débarrasser », mais en même temps « je suis désolé, j'espère qu'il ne sera pas aussi exaspérant avec vous qu'il ne l'a été avec moi ». Quoi qu'il en soit, le souverain et la chanteuse s'éloignaient déjà dans les jardins de cette esplanade florale. Derrière eux se trouvant les deux tours et le palais encore en construction. La fraicheur hivernale en montagne ne se faisait pas sentir ici, même si la saison pointait à peine le bout de son nez, elle était plus précoce ici que sur le reste du continent d'Armanda. Quoi qu’il en soit la magie était l'œuvre ici afin d'éviter que le froid ne vienne importuner les bâtisseurs et autres travailleurs qui s'efforçaient de finir cette cité. Estëllin avait sans doute été la plus grande construction de la vie du peuple elfique. Il ne se souvenait pas en tout cas qu'il n'y en ait eu plus grande, plus majestueuse. Mais le jeune souverain n'avait pas le temps de s'émerveiller davantage sur cette cité. Car un joyau bien plus resplendissant se tenait à ses côtés. | « Autant que le nombre de fois où je vous ai répondu que je ne tiens pas à paraître trop familière devant vos sujets Aegnor. Mais que bien entendu les choses peuvent être bien différentes quand ces derniers ne sont pas là pour vous surveiller. » |
Une légère moue boudeuse et enfantine s’empara des lèvres de l’Evanealle, mais il s’empressa de la faire bien vite disparaitre. Aramis n’avait tout à fait tort, il fallait respecter ces strictes règles de politesse elfique qui étaient aussi séculaires que leur race. Mais le bond ne les approuvait pas tout le temps, les trouvant parfois trop pompante ou même désuète. Empêchant le peuple elfique d’évoluer en raison des barrières hiérarchiques et familiales que les codes avaient instaurées. Quoi qu’il en soit, maintenant qu’ils étaient seuls, la Baptistrel abandonna ce code d’apparence pour parler plus librement et plus franchement. | « Oui comme vous le savez le nouveau domaine de la Rhapsodie sera installé dans vôtre royaume Aegnor. Mais depuis quelques années comme vous le savez l'image de la Rhapsodie s'est dégradée auprès du peuple elfique. Notamment suite aux vociférations de quelques conseillers à l'époque. » |
Le regard volcanique d’Aegnor s’assombrit légèrement, d’un voile de tristesse, de peine et en même temps de colère. Il est vrai que les Baptistrels s’étaient une fois encore installés dans leur royaume et cela plaisait à l’Evanealle. La Rhapsodie est un ordre sage et puissant qui peut être fort utile et le blond préférait les savoir proches de lui. Surtout qu’ils avaient le même but que lui, assurer la paix. Mais voilà, comme le soulevait Aramis, l’image de la Rhapsodie s’était dégradée au fil des dernières années. Et l’Evanealle n’avait pas vraiment fait grand-chose pour éviter cela. Il avait même une part de responsabilité dans cette affaire. Et il en était désolé. Cependant, il comptait bien se racheter et arranger les choses. | « Il est vrai que l'image de la Rhapsodie s'est dégradée. Cet ordre si respecté apparaît aujourd'hui dans l'esprit de certains des sujets comme ayant perdu de son éclat, de sa sagesse. Et je les comprends. Merithyn était un elfe respectable … autrefois. Croyez bien que je regrette ce qui s'est passé. J'aurais dû essayer de mieux contrôler les conseillers … cependant je ne pouvais pas leur donner tout à fait tort. Les actes de Merithyn … ne sont pas pardonnables, mais … nous elfes, ne le sommes pas non plus. J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec Shadowsong il y a longtemps. J'y ai vu en lui un allier pour mon entreprise de ramener les elfes vers leur gloire d'antan … malheureusement, je crains être arrivé trop tard. Il s'est efforcé pendant de longues années à aider le peuple elfique, mais nous, nous n'avons rien fait pour lui, nous sommes resté reclus, enfermer et borner. Alors je comprends que nous l'ayons découragé, épuiser … je comprends qu'il se soit tourné vers Lorenz Wintel. » |
L’Evanealle lâcha un soupire désolé alors qu’ils arrivaient enfin à la bordure de l’esplanade. Un muret empêchait d’aller droit dans le vide. Le blond s’en approcha et se penchant doucement sur lui. Son regard orangé glissa sur les étages inférieurs qui étaient pleins de vie. | « J’aimerais que l’ancien Merithyn nous voie aujourd’hui. Mais nous nous sommes réveillés trop tard, malheureusement. » |
L’Éclair marqua un petit silence avant de se retourner pour se mettre face à Aramis, s’appuyant un peu contre le muret. Son regard orangé se posant sur cette grande dame elfique. Même lui qui était souverain du peuple elfique se sentait tout petit face à cette dernière. Ancienne championne du royaume, chantebrise et possesseur d’un savoir astronomique. | « Nous allons redorer l’honneur des Baptistrels Aramis. Il faut rappeler aux elfes que les Baptistrel ont toujours été nos alliés. Que pendant longtemps ils nous ont protégés de la guerre entre les hommes et les vampires, et autres menace. Comment pourrions-nous y parvenir … ? » |
Aegnor pencha doucement la tête sur le côté, observant à nouveau en contrebas. | « Nous sommes résistants, mais tous les elfes ne sont pas encore habitués à ce nouveau milieu, de plus certains souffrent encore de la nostalgie des forêts de l’Ouest, mais également des traumatismes de Vraorg. Nous pourrions utiliser quelques bâtisses du second étage et les transformer en hôpital. Les Baptistrel pourraient, comme à l’heure habitude, proposer bénévolement leurs services pour soigner les corps et les esprits au lieu d’avoir recours à un médecin. Par ailleurs ... Ça va bientôt être la fête des Esprits … puisque ces derniers ne sont plus, j’avais pensé à la modifier. Fêter leur vie, leur création, leur mort et leur sacrifice. » |
|
| | | Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Sam 9 Jan 2016 - 21:43 | |
| Aramis était légèrement amusé par les petite signes de l'artisan, et lui souhaita bonne chance d'un léger signe de tête. Visiblement l'enthousiasme d'Aegnor devenait étouffant pour certains, mais bon ce n'était point un mal ce dévouement de la part de l'empereur du peuple sylvestre. Sachant qu'en plus comme tout elfe il vivrait longtemps, il aurait donc largement le temps d'accomplir de grande chose. Heureusement qu'il voulait les accomplir dans le bon sens, et qu'il ne plaçait pas son dévouement envers son peuple dans une attitude bien plus isolationniste, et surtout qu'il y avait plus vraiment de conseiller véreux comme Firion l'avait été pour essayer de sortir Aegnor du chemin vers un lendemain meilleur. Aramis se demanda d'ailleurs ce qui était arrivé à ce dernier… Ce n'est pas parce qu'elle n'appréciait pas le vieil elfe après tout qu'elle ne pouvait pas s'inquiéter pour lui, après tout une vie restait une vie. Même si c'était la vie d'un elfe buté, et xénophobe au-delà du raisonnable. Heureusement qu'Aegnor n'avait plus à subir ce genre de pression dorénavant, sinon tout ce qu'il était en train d'être bâtit aurait été menacé…
Enfin l'hiver était là à Estellïn, avec sa beauté, et son froid habituelle. Aramis sentait que cela aurait un parfum de familiarité pour les habitants de la nouvelle elfique cité, car après tout les saisons avaient été équivalente dans leur ancienne patrie, avec ses hivers souvent rude. Aegnor avait en somme fait un bon choix, ainsi le peuple elfique aurait au moins l'impression de vivre sur le toit du monde. Mais elle aurait bien tout le temps après tout de s'émerveiller sur l’œuvre de son peuple plus tard. Oui elle aurait tout le temps si la paix durait, et pour l'instant elle préférait elle aussi profiter de l'instant présent…
Et elle ne pu que faire une moue amusé en voyant celle très éphémère d'Aegnor. Oui beaucoup de choses avaient changés, mais certaines étaient toujours les mêmes ironiquement. Aegnor était empereur, et cela Aramis ne l'avait pas oublier un seul instant. Et ce malgré le fait qu'elle le savait elle-même, à l'époque il n'avait pas fait parti des candidats désirant vraiment le trône. Mais après tout, le meilleur roi n'est-il pas celui qui ne veut pas le trône justement ? Enfin dans tout les cas elle appréciait qu'il y ait un progressiste au pouvoir, le peuple elfique avait besoins de jugements, et puis elle pouvait au moins discuter plus personnellement avec l'éclair. Surtout que je sujet abordé était sensible, mais la chantebrise ne doutait point qu'Aegnor comprendrait la situation délicate de son ordre. Situation qui ne devait pas durer éternellement.
Et elle comprenait qu'Aegnor n'avait pas eu le choix à l'époque, avec cette histoire avec Merithyn il n'aurait pu en être autrement malheureusement… Et cette histoire avec Lorenz Wintel restait toujours aussi troublante malheureusement…
« Nous ne pouvons pas changer le passé, seulement modeler le future. Si l'ancien Merithyn n'est plus là pour nous voir, il est quand même de nôtre devoir de faire en sorte que ce qu'il a tenté d'accomplir ne reste pas lettre morte. » Dit-il pleine de conviction, et le regard teinté de tristesse alors qu'elle regardait devant elle depuis ce toit du monde en quelque sorte. Oui rien ne servait d'être abattu, il fallait aller de l'avant… C'est ce qu'aurait voulu Merithyn pensa t-elle, et surtout c'est ce que le peuple elfique avait besoin. Ne pas rester accroché au ruine d'un passé disparu, mais modeler un avenir meilleur. Voilà ce qu'elle avait bien compris après ces années passés en tant que championne, et baptistrelle.
Et elle fut ravie d'entendre la réponse de l'empereur. Comme elle l'avait espéré ce dernier était entièrement d'accord avec elle sur ce point, et quand il accepta donc de le faire Aramis sourit sincèrement reconnaissante, et l'idée que formula l'empereur lui semblait plus que bonne effectivement.
« Cela serait une excellente idée, et nous devrons aussi être au devant de ce qui se jouerapour la continuation de cette paix encore jeune. Mais cela prendra du temps, malheureusement ce genre de chose prend énormément de temps avec nôtre peuple... » Dit-elle pensif en réfléchissant avant d'ajouter.
"Pour vraiment changer l'opinion de nôtre peuple promptement il faudra frapper un grand coup, faire un coup d'éclat qui marquerait les consciences dans le bon sens... Mais que faire?" C'est que maintenant il n'y avait plus trop d’occasion pour ceci, mais elle ne perdit point espoir, et alors qu'elle se tenait calmement d'une main sur le balcon, et en se détournant un instant de cette réflexion elle ajouta à l'égard d'Aegnor avec une pointe de nostalgie en regardant en contrebas.
"Vous rappeliez vous de l'époque où vous étiez encore un jeune elfe, et que je vous avais prit comme élève? Le temps a passé depuis... Est-ce que vous auriez pensé à ce moment là devenir l'empereur de vôtre peuple, et avoir dû mené celui-ci à travers une période aussi sombre pour l'amener vers son renouveau?" Avant d'achever avec une certaine douceur.
"Vous nous avez tous surprit Aegnor, et vous nous avez surprit en bien. Je ne sais pas quelles sont les épreuves qui se présenteront à nous à l'avenir, mais sachez que mon soutien vous est entièrement acquis." |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Ven 22 Jan 2016 - 21:26 | |
| ¤ Disparition ¤ L'évocation de Merithyn et de la condition actuelle des Baptistrel attristait Aegnor et il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir en partie responsable. En effet, tous les elfes avaient plus ou moins une part de responsabilité dans ce qui était arrivé et personne ne pouvait la rejeter. Si les elfes c'étaient réveillés plutôt, peut-être que rien de tout cela ne serait arrivé. Mais malheureusement, c'était arrivé et maintenant il fallait faire avec et affronter le futur. Faire en sorte qu'il soit meilleur que le passé. Et le blond avait bien l'intention de se rattraper. Et les paroles d'Aramis vinrent encourager l'Evanealle dans ce sens. Puisque changer le passe leur était impossible, alors il fallait modeler le futur afin que celui-ci soit radieux. Et l'Éclair s'y consacrait pleinement depuis deux ans. Autant dire que l'ère de Vraorg avait grandement aidé les choses. En faisant le mal certes, mais cela avait aidé. Dommage par ailleurs qu'il ait fallu un tel traumatisme à Armanda pour qu'elle se réveille. Mais certaines fois, lorsque les esprits étaient trop obtus ou aveugles, il n'y avait pas d'autre solution. Finalement, les propositions que fit l’Evanealle semblèrent plaire à la chanter brise. Il s’agit certes de petites mesures. Mais des petites mesures plus des mesures finissaient par former une grande mesure efficace. Cela prenait simplement du temps. Et comme venait tout juste de le souligner la blonde. Prendre du temps en elfique signifiait de longues années. Même si ces derniers avaient fait des progrès sur leur lenteur abusive, leur manque de vivacité à prendre des décisions et à changer est dans la nature des elfes. Et changer la nature d’une race n’était guère facile. Toutefois, le blond s’y employait chaque jour et avait déjà commencé à marquer quelques points. Cependant il restait fort à faire et cela l’Éclair en avait conscience. Néanmoins, il était l’éclair, le plus vivace des éléments aussi parviendrait-il à inculquer cette vivacité à son peuple coute que coute. | « Pour vraiment changer l'opinion de nôtre peuple promptement il faudra frapper un grand coup, faire un coup d'éclat qui marquerait les consciences dans le bon sens... Mais que faire? » |
Un grand coup, il est vrai que l'on changeait beaucoup de choses et de manière rapide avec ce genre de méthode. Après tout, cela avait bien fonctionné du temps de Väsà et de Vraorg. Mais ce genre de tactique était dangereuse, il fallait prudemment la manier et ne pas en abuser. L'arrivée d'un « traumatisme » comme l'appelait l'Evanealle devait être soigneusement préparée afin que la transition dans les esprits se fasse sans encombre. Le blond avait la volonté de ménager un peu son peuple après tous les évènements. Aussi rechignait-il un peu à utiliser ce moyen aussi rapidement. Il ne pouvait cependant, que reconnaitre son efficacité. C'était donc une idée à creuser. Comment donc parvenir à ce traumatisme. À cet éclat soudain qui change les esprits. Pendant un instant Aegnor observa Aramis sans se rendre compte qu'il la fixait … avec un peu trop d'insistance, étant perdu dans ses pensées. Voilà longtemps déjà que les deux elfes se fréquentaient. Certes elle avait été son maître d'armes et lui avait appris à manier la lance quand il était petit. Cependant le blond pensait à leur fréquentation plus récente. Il est vrai qu'il se voyait de plus en plus souvent, trop sans doute, mais cela ne déplaisait pas à l'Evanealle bien au contraire. La chantebrise n'était plus une amie pour lui, elle était … bien plus. L'espace d'un instant, Aegnor s'en rendit compte et fut sorti de sa léthargie. Venant fermer les yeux, se faisant violence pour revenir sur terre. Le blond balbutia un peu avant de reprendre la maitrise de lui, venant tousser dans son poing, pour reprendre d’un air plus assuré. | « Je dois avouer que je me suis moi-même surpris. Je ne pensais pas arriver aussi loin. Moi qui ai toujours rejeté mon héritage. Nul doute que l’ancien Aegnor rugirait de colère en voyant ce que je suis devenu. Lui qui était tant opposé à ce que je suis désormais. » |
L’Evanealle rit un peu de lui-même, continuant. | « Mais je pense qu’il aurait fini par comprendre que c’était la seule manière dont il pouvait être le plus utile pour son peuple. C’est ainsi que je l’ai moi-même compris. Cependant, je ne pense pas un seul instant qu’il se serait su capable de faire ce que j’ai fait. Mener les elfes à travers la sombre ère. Puis faire bâtir cette cité où réunir et protéger les siens. Je n’ai pas tout fait tout seul c’est vrai que j’ai reçu beaucoup d’aide, mais … Il serait surement venu vous voir pour entendre la vérité de votre bouche avant de l’accepter. Ahaha. » |
Aegnor se reposa tranquillement sur la balustrade qui empêchait de tomber dans le vide. Ses yeux se posèrent sur les flancs de la montagne. La végétation et la forêt étaient omniprésentes. Seule la voie royale la traversait comme une gigantesque veinule blanche. Cette route n’était pas d’ailleurs totalement visible depuis Estëllin, mais on pouvait néanmoins en voir certaines parties et généralement on pouvait y voir de petite ombre se déplacer dessus, il s’agissait de marchands venus à la cité elfique pour commercer. Doucement le regard de l’empereur se dirigea vers cette route à laquelle il avait absolument tenu. Tranquillement le blond la chercha du regard, mais ne parvint pas à la trouver. S’il n’y avait plus que de la végétation. La Voie royale avait disparu ! Fronçant les sourcils le blond se redressa avant de se frotter les yeux et regarder à nouveau. À non elle était là, l’espace d’un instant l’Evanealle avait prit peur. Cependant, alors qu’il la regardait, la partie de la voie royale disparut sous ses yeux, les arbres semblant venir la recouvrir. L’elfe papillonna des yeux | « Aramis, rassure-moi. Je rêve ou la Voie royale disparait ? » |
Quelques passages de la voie royale encore visible venaient doucement être cachés par la cime des arbres, comme si ceux-ci s’étaient mis à bouger. |
| | | Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Jeu 28 Jan 2016 - 18:06 | |
| Ce qui avait été fait avait été fait après tout, alors pourquoi restait figé sur le passé alors qu'il ne pouvait être changé ? Alors que le futur par contre reforgés de milles possibilités ? Pour sa part Aramis avait apprit à penser ainsi, et c'était ce genre de manière de pensée qui permettait après tout de garder un espoir même dans les plus sombres ténèbres. Les esprits étaient morts voilà une tragédie que n'importe quel baptistrel pouvait pleurer, et ces derniers avaient laissés leur œuvre à leurs créations, il était donc un devoir pour ces dernières de s'en montrer digne. Armanda renaissait, et il fallait s'assurer que cette renaissance donne de beaux fruits, et soit prospère. Le monde avait sombré, et maintenant qu'il était à rebâtir il n'appartenait qu'à ceux en charge de cela de le rendre meilleur, ou bien pire que l'ancien… En somme tout était encore à écrire. Que ce soit de la main des dirigeants, des baptistrels, et des peuples. L'espoir était encore permit, et une chance était donner à chacun de pouvoir vivre une nouvelle vie, ou bien de précipiter à nouveau Armanda dans les horreurs qu'elle avait connu, pour sa part Aramis ne tenait pas à ce que cela recommence, et Aegnor non plus heureusement.
Le peuple elfique quand à lui ressortait de loin, après l'exil de leur continent natal qui avait coûté la vie à presque l'entièreté de leurs nobles peuples, les guerres successives avait plonger ce dernier encore plus près du précipice. Combien restaient t-ils d'elfes aujourd'hui ? Encore assez pour qu'il y ait un espoir que leur peuple renaisse de ses cendres, mais pour cela il fallait que ces cendres ne se fasse pas souffler… Aramis était réaliste, l'avenir était déjà bien plus propices aux hommes, et les vampires, et les elfes s'ils voulaient y avoir une place devrait la mériter, et non l'exiger par leur statut d'ancienne race, ou de peuple à la longue vie. Ironiquement c'était peut-être les hommes qui avaient le plus à leurs apprendre. Dans tout les cas le peuple elfique était encore là, et tant que la flamme de l'existence brûlait il était encore permit d'espérer heureusement…
Et alors qu'elle sortait de ses pensée elle remarqua qu'Aegnor le fixait ? Supposant que ce dernier voulait lui dire quelque chose elle commença à sourire avec douceur, peut-être avait-il quelque chose à répondre à ce qu'elle venait de lui dire ? Ce dernier mit un peu de temps à lui répondre néanmoins, visiblement il semblait distrait par autre chose, Aramis légèrement amusé par cela revint à penser au fait que l'empereur était pourtant encore si jeune malgré sa position… Finalement la vivacité de la jeunesse pouvait valoir tout autant après tout que la tempérance de la vieillesse, ou du moins de l'âge mur…
« Quoique l'on en dise nous finissons tous au final par changer un jour, et au sujet de vôtre ancien refus de l'héritage qui vous revenait j'ai souvenir d'un proverbe qui dit que les meilleurs dirigeants sont rarement ceux qui recherchent, ou désirent activement le pouvoir. » Acheva t-elle avec un sourire légèrement énigmatique. Après à savoir si cela était vrai, et faux il est vrai que les ambitieux, et avide de pouvoir faisaient plus aisément des tyrans que des rois justes, donc il y avait une certaine vérité là-dedans pour qui savait faire preuve d'une certaine réflexion. Pour sa part Aramis mentionnait juste ce proverbe, et n'affirmait pas que c'était forcément vrai, elle laissait juste loisir à Aegnor d'y réfléchir s'il le désirait.
Et elle écoutait Aegnor avec une certaine joie sereine avant de dire comme le vent qui souffle sur le bois.
« Qui peut vraiment savoir à l'avance de quoi sera fait le futur ? Je pense que l'avenir peut être comparé à un arbres multiples aux branches, et embranchements, et vous avez décidé d'en emprunter un, et non l'autre. Et si je le revoyais je lui dirai que l'on ne peut savoir si l'on est vraiment capable de quelque chose qu'après l'avoir fait, que la volonté comme celle dont vous avez fait preuve est essentielle. Que douter de soi ne sert à rien si ce n'est gâcher son propre potentiel qui ne demande pourtant qu'à s'exprimer. » Dit-elle en donnant son point de vue. En voyait bien l’instructrice éclairée qu'elle pouvait être par ses paroles.
Et elle se reposa ensuite elle aussi sur la balustrade non loin d'Aegnor en regardant le paysage magnifique autour d'Estellïn. Et la voie royale qu'on pouvait y apercevoir en certain endroits qui regorgeait d'une certaine vie, un paysage si paisible que l'on aurait eu du mal à croire qu'il était d'ailleurs très récent, et ce serait ce paysage qui serait la demeure de son peuple pendant les siècles à venir, pour le meilleur, et pour le pire. En espérant que ce soit davantage pour le premier que pour le dernier effectivement.
Et alors qu'elle songeait à cela elle aussi finit par remarquer une bizarrerie, la forêt semblait avoir recouvert la voie royale, ou en tout cas cette dernière venait de disparaître soudainement, lançant un regard interloqué à Aegnor alors qu'elle même vit le phénomène étrange, et visiblement lui aussi l'avait remarqué.
« Je ne pense pas, surtout que m'apprêtai à vous poser la même question. » Dit Aramis qui était visiblement inquiète, peut-être que ce n'était rien de grave, mais vu qu'elle ne savait pas ce que c'était cela pouvait avoir des conséquences diverses de ce fait, il ne valait donc mieux pas rester les bras croisés. Elle dit alors prestement, même si de toute manière Aegnor aussi allait finir par se décider assez rapidement à agir le connaissant.
« Nous ferions mieux de descendre rapidement avec quelques uns de vos gardes voir ce qu'il en est… Je ne suis pas sûr qu'il y ait danger, mais mieux vaut s'en assurer. » Acheva t-elle calmement en enjoignant Aegnor à venir… C'est qu'il valait mieux se presser car si ce qui se passait était vraiment grave, plus ils perdaient de temps plus il y aurait de chance que la situation s'aggrave... Enfin après l'on était sûr de rien, mais valait faire preuve de prudence n'est-ce pas? |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Sam 30 Jan 2016 - 17:04 | |
| ¤ Le souffle de la forêt ¤ Tout le monde finissait par changer un jour, car le changement était une chose nécessaire, Aegnor le savait sans doute mieux que quiconque. Néanmoins si ce changement pouvait être bénéfique, il pouvait aussi s'avérer nuisible. C'est pour cette raison qu'il fallait s'assurer que ce changement soit opéré dans le bon sens, comme celui que l'empereur avait fait ou avait fait prendre à son peuple. Bien entendu ce changement n'avait pas plus à tout le monde, mais beaucoup d'entre eux avaient fini par rejoindre le point de vue l'empereur, ou étaient tout simplement enterrés au propre comme au figuré. Car ce qui est bon ou mauvais dépend en vérité du point de vue de chacun. Une chose sera bonne pour un et mauvaise pour l'autre. Alors qu'elle est la solution dans ce cas . Rester fidèle à soi-même et ne pas changer tout en espérant que tout se passe bien. Peu de personnes étaient capables d'une telle prouesse, peu de personnes étaient capables de rester tout au long de leur existence, fidèle à eux-mêmes. Quant au proverbe de la Baptistrelle, l'Evanealle ne pouvait qu'espérer que ce dernier soit vrai, ainsi il aurait de meilleures chances de remplir les nombreux espoirs que de nombreuses personnes avaient fondés en lui. Quoique, le blond ne croyait pas réellement en la chance. Certes, elle existait, mais mieux valait ne pas s'en remettre à elle. Car c'est une force dont la volonté est encore plus incertaine que les défunts Esprits. Et puis, à s'en remettre à la chance ou aux défunts Esprits, on ne faisait plus rien par soi-même. Non Aegnor était bien content de se passer de ces puissances-là. Car ce qu'il faisait, il le faisait ainsi par lui-même. Le blond opina doucement du chef à la théorie de la blonde sur le futur. Le chemin du futur n'est jamais certain, il n'est jamais gravé dans le marbre. Car il existe une multitude de choix, une multitude de routes qui débouchent elles-mêmes à une infinité de sentiers. Certains étant des impasses, des conclusions ou encore un renouveau. Qui sait, peut-être existait-il quelque part un Aegnor ayant fait un autre choix que lui. Non, l'empereur ne devait pas penser à cela, il finirait par se faire des nœuds aux cerveaux avec ce genre de théories et de pensées. Et il avait déjà bien trop à faire, bien trop à penser pour flâner à ce genre d'occupation. Toutefois, l'Evanealle n'était pas entièrement d'accord avec la maitre barde, mais encore une fois, elle n'avait pas nuancé son propos, donc sans doute pensait-elle comme Aegnor. Le doute de soi à outrance est un frein, l'absence de doute même à l'arrogance et au désastre. Il doit y avoir un équilibre entre les deux. Oui, tout est toujours une question qu'équilibre. Leur monde aussi était en équilibre entre la magie du néant et celle que représentaient les sept frères. Équilibre qui mystérieusement était toujours intact malgré la disparition de ces derniers. Le blond était curieux de savoir pourquoi. Mais il n'était malheureusement ni un grand mage, ni un grand maitre du savoir pour avoir la réponse à cette question. Et puis ce genre de réponse ne l'aiderait pas, en ce jour, à répondre aux problèmes de son peuple. Puis enfin vint le moment, l'évènement perturbateur de cette journée plutôt banale, que le blond pensait être Aramis. Mais il n'en était rien. Ce qui vint troubler cette journée était plutôt la disparition progressive de la Voie Royale qui venait être recouverte par la canopée. Craignant être sous l'emprise d'un maléfice ou peut-être du grand air, l'Evanealle vint rapidement demander l'avis de la chantebrise. Cependant, elle aussi voyait ce qu'il voyait. Perplexe, le blond quitta la balustrade en suivant Aramis. Prenant rapidement les devants, Aegnor amena Aramis jusqu'à la statue en construction où se trouvait un cheval avec une charrette, presque vide qui avait servi à apporter matériaux et outil pour construire ladite sculpture. Ordonnant à ce qu'on détache la monture afin de la réquisitionner, l'Evanealle grimpa avant d'inviter Aramis à monter derrière lui. Cela lui rappela l'instant où il l'avait récupéré dans les Plaines de Sombreval. Une fois en selle, le blond fit partir l'animal à un trot pressé. Il serait plus rapide de descendre au premier étage de la cité à dos de canasson. Effectuant quelques esquives, ils circulèrent assez rapidement, Aegnor ordonnant à ce que l'on s'écarte de son passage. Ce jour n'était pas le mieux choisi pour cavaler au travers de la cité. C'était en effet jour de marché et la grande place de la cité était bondée d'étalage et de monde, autant d'elfes, d'humains que de rares vampires. Au moins la disparition plus qu'étrange de la Voie Royale ne tombait pas au pire moment. Si elle était tombée une veille de jour de marché, là oui, ou même un lendemain. Mais ce n'était pas le cas, aussi le chemin de pavé blanc devait être presque vide de tout visiteur. Quoi qu'il en soit, Aegnor vint contourner la grande place et aller droit vers les Gardiennes où quelques soldats semblaient déjà s'être rassemblés, les guetteurs ayant remarqué l'étrange phénomène. Fort heureusement l'attroupement militaire semblait passer inaperçu au côté du tintamarre du marché. L'Evanealle ralentit en arrivant près du petit contingent demandant si quelqu'un savait quelque chose et surtout si les rôdeurs étaient venus faire part de la menace. Mais rien, aucun rôdeur ne semblait être encore parvenu jusqu'à la cité. | « Que les hommes au sommet des murailles se tiennent prêts. Que la milice bloque l'accès au corps de garde et aux portes et se prépare ou trouble et a l'évacuation vers les étages supérieurs si cela s'avère nécessaire. Ce contingent vient avec moi, nous allons voir ce qui se passe et tâcher de savoir pourquoi les rôdeurs ne sont pas encore venus nous prévenir. Une fois que nous aurons passé les portes, refermez-les et ne laissez personne rentrer ou sortir jusqu'à mon retour. Aramis … » |
Le blond tourna doucement la tête derrière lui, en direction de la maitre barde qui se trouvait sur la même monture que lui, et lui sourit. | « Non rien, je suppose qu’il serait inutile de dire pareilles évidences. » |
Lui dire que cela serait dangereux, lui dire qu'il ne savait pas ce qui se passait. Lui dire que le royaume elfique était chargé de la protection de son territoire et veiller à ce qu'il n'arrive rien à tout ce qui se trouve à l'intérieur, y compris aux Baptistrels et à leur domaine. Lui dire aussi qu'elle n'était pas obligée de venir, ou plus encore qu'en dépit de cela la présence de l'ancienne championne elfique et de surcroit une maitre barde, pourrait s'avérer très utile. Descendant alors de cheval, le blond prit la tête du contingent elfe, certains en armure de combat et d'autres en armure de mage de combat. Passant les portes, celles-ci vinrent se fermer derrière eux. Se tournant en direction de Gardiennes, l'empereur leva la main et décrivit un arc de cercle. Les végétaux qui recouvraient les remparts naturels entrèrent en éveillent, des plantes venant se déployer. Bientôt le rempart fut entièrement fleuri et multicolore. Mais ces plantes bien que belles semblaient fort dangereuses. | « Bien, nous allons avancer, mais soyez … » |
Le blond fut coupé au milieu de sa phrase alors que les arbres face à eux, qui bordaient la Voie Royale semblèrent s’agiter, remuer un peu. Un vent un peu violent se leva, venant en leur direction, emportant quelques feuilles vertes sur son passage. Un vent porteur de mauvais présages, porteur de colère et de douleur que l’empereur ne savait déchiffrer. Un souffle que semblait avoir expiré la forêt. Et alors que celui-ci retombait, un elfe apparut sur la route. Il courait en leur direction, se tenant l’épaule, semblant avoir été blessé. Les arbres furent à nouveau secoués comme d’un spasme avant qu’ils ne se mettent à bouger. Les arbres vinrent se plier, recouvrant la Voie Royale sur le passage de l’elfe qui s’avéra être un rôdeur. La forêt semblait comme le poursuivre, prête à l’engloutir s’il ne recevait pas d’aide … |
| | | Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Ven 5 Fév 2016 - 21:03 | |
| Même alors que la paix régnait sur Armanda il y avait visiblement toujours moyen de voir la vie de beaucoup de personnes être mise en danger sans que l'on puisse y faire quoi que ce soit, et en paix comme en guerre il était après tout du devoir des baptistrels d'apporter leurs aides, et aux empereurs de veiller sur leurs peuples. Et ce qui inquiétait Aramis en plus de la sécurité des probables innocents qui empruntaient la route, était aussi la raison de ceci, et aussi savoir si cela risquait de recommencer à l'avenir, après tout ce n'était pas tout de protéger les autres, mais faire en sorte que ces derniers soit en sécurité à l'avenir était aussi important. Enfin ils verraient bien sur ce, mais Aramis au moins savait ce qu'elle voulait en s'apprêtant à s'y rendre en compagnie d'Aegnor qui comme elle s'y attendait ne se fit guère prier.
Elle partit donc en compagnie d'Aegnor qui prit d'ailleurs rapidement les devants, car après tout lui aussi préférait ne pas perdre de temps pour traiter cette affaire si possible. Et lorsque qu'Aegnor eu la bonne idée de réquisitionner un cheval elle ne tarda pas à monter derrière lui, et Aegnor sembla plutôt bien se débrouiller avec sa monture improvisée pour avancer malgré l'activité d'un jour de marché, et encore… Cela devait être pire dans les capitales humaines, ou même passé à pied ne devait pas être possible à certains moments de la journée. Cela leur permit au moins d'arriver prestement aux gardiennes où quelques soldats de l'armée elfique semblaient déjà prêt, leurs efficacité étant tout à leurs honneur. Aramis ne savait guère s'ils pourraient vraiment servir à quelque chose au sujet de ce qui se passait au vu de la nature visiblement magique du danger, mais on ne savait jamais, et au pire ils pourraient protéger les civils si cela dégénérer vraiment ce qui espérait-elle ne serait pas vraiment le cas.
Et les ordres d'Aegnor était plus que cohérent, et approprié, et permettraient au moins un minimum d'organisation si un imprévu venait arriver, ce qui le peuple elfique avait peut-être finit par l'apprendre ces dernières années était plus courant qu'on le pensait… Quand à ce que voulait lui dire Aegnor Aramis lui sourit en retour, et dit elle aussi.
« Je pourrai finir par croire que vous lisez en moi comme dans un livre ouvert. » Dit-elle car effectivement on pourrait dire qu'il la connaissait bien, et quand Aegnor descendit Aramis ne fit pas de même, et décida de prendre les rênes du cheval, et de le suivre… Se disant qu'une bonne monture pouvait toujours être utile, elle flatta l'encolure du cheval, et suivit donc le contingent qui sortir d'Estellïn en traversant les Gardiennes, non sans avoir au passage fermer, et activer les défenses de la cité. Une idée plus que sage à cet instant, et alors qu'Aegnor alla ordonner de ce pas probablement à tout le monde d'être prudent Aramis sentit quelque chose, et n'attendit même pas avant de se précipiter, n'écoutant que son instinct à cet instant.
Vent, arbre, tout semblait partir en chaos non loin, et cela Aramis ne le sentit que trop bien par le chant nom, mais cela ne l'empêcha pas heureusement de remarquer son pauvre concitoyen qui fuyait un danger pour l'instant encore inconnu en courant dans leurs directions. Le forêt elle même semblait lui en vouloir, et Aramis se lança adroitement au galop pour venir lui porter secours. Habilement au dernier moment elle fit exécuter avec succès une manœuvre délicate à sa monture comme la grande cavalière qu'elle était, et attrapa par le bras l'elfe pour le hisser car elle n'avait pas le temps d'être soigneuse avec le rôdeur pour l'aider à grimper sur le cheval derrière-elle… Et bien entendu cette manœuvre impliquait qu'Aramis se mette au centre du danger, mais elle avait prit néanmoins son risque, et tenter d'user de sa magie pour faire pousser faire pousser un mur de pierre… Comme elle ne faisait pas de signe il y avait évidemment une chance sur deux qu'elle échoue à lancer le sort quelle que soit sa puissance, elle dû donc s'y reprendre uen seconde fois, mais elles espérait que cela ralentirait un peu le danger alors qu'elle tentait de rejoindre Aegnor, et les soldats de ce dernier. Mais elle avait l'impression que ce ne serait guère aisé... |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Dim 7 Fév 2016 - 18:33 | |
| ¤ La bête ¤ La forêt aux abords d’Estëllin et bordant la Voie Royale s’agitait, semblait prendre vie comme. Que se passait-il ? Ça, Aegnor n’en savait rien et s’en inquiétait assez. C’était la première fois qu’il voyait un tel phénomène. Les montagnes d’Armanda étaient très peu connues des elfes. Certes ils avaient eu le temps de bien la découvrir en un peu moins de deux ans, mais nombre de mystères dormaient encore en elle. Que pouvait donc bien déclencher pareil phénomène. Et surtout comment faire pour l’arrêter. Non, chaque chose en son temps, il fallait avant découvrir qui était derrière tout ça, car il y avait forcément quelqu’un à l’œuvre. La forêt ne pouvait elle-même se mettre à vivre et s’en prendre à des créatures qui vivaient en symbiose avec la nature. D’autant plus qu’aucun esprit n’était encore en vie, cela ne pouvait donc pas être l’œuvre de créatures supérieures. Mais sur le moment, ce qui se passait ne se prêtait guère à de tels raisonnements. Un souffle émanait de la forêt et un rôdeur venait de faire son apparition en remontant le chemin de pierres blanches en direction d’Estëllin. Il était poursuivi par la forêt qui se refermait derrière lui. Mieux valait agir et vite pour lui venir en aide avant qu’il ne se fasse engloutir par la végétation. L’Evanealle doutait que cela ne soit une conséquence de la mort des Esprits, car aucun évènement ne s’était produit après leur départ, à la différence du moment où Väsà avait été blessé. Tandis qu'il s'apprêtait à donner un ordre pour venir en aide au pauvre rôdeur poursuivi par la forêt devenue folle, un éclair brun passa devant lui. Aramis avait pris les rênes de la monture pour filer à la rescousse du malheureux. Elle le récupéra rapidement avant de faire effectuer un demi-tour à la monture peu habituée à de telles manœuvres et détaler dans l'autre sens pour revenir vers eux. Les arbres se refermant toujours sur leur passage. La maître barde fit apparaitre un mur de terre pour freiner la progression de la nature. Cela sembla fonctionner et la blonde gagna un peu de terrain avant que des racines ne surgissent du sol, venant faire voler en éclat la défense. La forêt repartie alors à la poursuite de la cavalière, des racines commençant à surgir sur le bord de la route pour tenter de saisir les pattes de sa monture. Voyant cela, l'Evanealle s'approcha et braqua ses mains en direction de la chantebrise qui cavalait à vive allure. Ses paumes se chargèrent d'éclairs qu'il ne tarda pas à lâcher. Les arcs électriques fusèrent en zigzaguant droit sur la maitre barde, avant que le blond ne les fasse dévier. L'éclair se divisa, venant esquiver la cavalière pour frapper les racines pour se reformer afin de frapper les arbres derrière. Une détonation eut lieu. Aramis et le rôdeur arrivèrent peu de temps après à leur niveau. La forêt ayant abandonné la poursuite suite à la dernière attaque qui l'avait trop retardé. Les arbres semblant se calmer, mais peut-être n'était-ce pas dû au fait de l'ancien prince. | « Ça va, vous n’avez rien ? » |
Dit Aegnor en s’adressant autant au rôdeur qu’à Aramis, mais plus à Aramis tout de même, jusqu’à ce qu’il remarque la blessure du rôdeur, un morceau de racine profondément enfoncée dans l’épaule. L’empereur fit tonner l’ordre qu’on l’aide à descendre de cheval et qu’on le soigne afin qu’il puisse faire part des éléments en sa possession s’il en avait. Se tournant vers la Baptistrelle, le blond lui demanda s’il voulait bien soigner le soldat. Ce dernier était à bout de souffle, mais fit passer son devoir avant son propre cas. Haletant, il attrapa le bras de l’empereur elfique. | « Majesté … une bête … nous ne l’avons pas vu avant qu’elle nous tombe dessus … elle s’en est prise au chemin … elle a fait s’éveiller les arbres … puis à nous … le reste de l’escouade est restée là-bas … elle a fait surgir des racines du sol et s’envoler les branches … nos armes n’ont pas réussi à percer son cuir … il faut aller les aider … ils protègent des marchands … » |
Le rôdeur lâcha un gémissement de douleur, le coupant, lorsque la racine qui doucement extraite de son épaule. Aegnor lui tapa doucement sur le bras, non blesser, pour le remercier avant de lui signifier qu'il devait se tenir tranquille pendant qu'il était soigné. Il irait ensuite à l'intérieur pour finir de se faire soigner. L'Evanealle ayant besoin d'Aramis. Car la forêt face à eux était toujours fermée et y circuler serait sans doute très difficile, même pour des elfes, d'autant plus si elle était hostile et pouvait se mettre à les attaquer à tout instant. Se redressant, le blond regarda ce spectacle pour le moins perturbant d'une nature ayant perdu la raison, s'interrogeant sur la fameuse bête dont lui avait parlé le soldat. Une créature capable de commander ainsi la végétation c'était du jamais vue, surtout aussi agressive. Mais la difficulté allait être au sujet de la résistance de cette dernière. Si les armes elfiques des rôdeurs n'étaient pas parvenues à percer son cuir, il allait surement employer de la magie ou alors tenter de l'immobiliser. L'Evanealle ordonna à ses hommes de se préparer avant de se tourner vers la maitre de barde. | « Aramis … je sais que vous êtes chantebrise, mais … pensez-vous être capable de réaliser le chant de la terre ? Si je ne me trompe pas, il devrait être capable de calmer la végétation et la ramener vers son état normal, notre progression n'en serait que plus facilitée et … ça pourra peut-être éviter qu'on ne se fasse attaquer par elle. Qu'en dites-vous ? » |
|
| | | Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Dim 14 Fév 2016 - 10:57 | |
| Il y aurait eu beaucoup d'autres sorts à lancer en vrai, mais beaucoup auraient été dangereux, et Aramis ne pouvait décemment pas exploiter tout son plein potentiel magique en faisant plusieurs choses à la fois tout en évitant de blesser qui que ce soit, et sans esquisser de geste clé en plus vu que ses mains étaient occupés. Heureusement la forêt sembla refluer que ce soit à cause de la magie d'Aegnor, ou de quoi que ce soit d'autre. Aramis ne savait guère, et ce qui lui importait en vrai c'était surtout d'être arrivé à sauver une vie d'un danger encore inconnu pour l'instant. Et Aramis arriva soulagé au niveau d'Aegnor, et de l'escorte alors que le forêt non loin refluer. Se demandant d'autant plus maintenant ce qui causait tout ceci pour que la forêt elle-même puisse se mettre à agresser le peuple elfique qui était pourtant gardien de la nature. Elle eu l'idée de bientôt lancer un sort pour analyser magiquement ce que c'était, mais tout d'abord… « Je n'ai rien heureusement, contrairement à ce brave rôdeur. » Dit-elle en aidant ce dernier à descendre, et en le regardant de manière préoccupé, son instinct de baptistrelle répondant immédiatement à l'appel, les blessures de l’elfe n'étaient pas forcément alarmante, mais une blessure même légère à l'épaule pouvait conduire à une paralysie totale du bras si elle n'était pas soigné. Donc il valait mieux s'en occuper vite si possible. Et elle commença les soins donc, d'autant plus que l'empereur semblait avoir eu la même pensée qu'elle, tout en écoutant d'une oreille le rapport que le rôdeur fit à l'empereur. Au sujet d'une bête qui aurait attaquer une escouade de rôdeur. Qui escortaient en plus un convoi de marchand ce qui voulait dire que des civils étaient en danger en plus… Quand au cuir, ce n'était pas forcément étonnant que du cuir encaisse très bien les flèches, mais si ces dernières n'avaient pas du tout réussit à percer c'est qu'il devait être d'excellente facture ce qui voulait dire qu'il valait mieux employer des arbalètes, des hallebardes, des haches en somme des armes rarement utilisés par les elfes, ou de la magie pour percer ce genre de protection. Pour sa part Aramis n'était pas dans l'optique de blesser cette bête, et espérait surtout que les civils ne soient pas gravement blessé, et arriver à savoir ce qu'était cette menace, et si possible l'apaiser avant qu'elle ne fasse de de mal à des innocents. Et alors qu'elle réfléchit à tout ceci Aegnor lui fit une demande. Le chant de la terre ? Oui c'était plus aisé pour une chantebrise d'user du chant du vent, mais celui de la terre était possible à utiliser aussi. C'était par contre un chant particulièrement difficile à chanter pour un maître comme elle, et ce même si elle avait été chanteterre, alors chantebrise ça rajoutait encore davantage de difficultés... « Je peux le faire, mais c'est un chant particulièrement complexe, et il va falloir du temps, et de la concentration pour bien le faire résonner, beaucoup des deux. Je vais donc m'y atteler dès maintenant... » Acheva t-elle avant de pleinement se concentrer, et de s'immerger dans les vibration pour faire résonner le chant de la terre, le chant premier, celui du monde lui-même. Au début il ne se passa rien aux premières minutes du chant, mais après la végétation commença effectivement à se calmer peu à peu, ouvrant un passage aux elfes pour pénétrer dans la forêt, pour sa part Aramis était trop concentré sur le chant pour remarquer cela, et continua à chanter pour achever ce chant, et qu'ils puissent pénétrer en entière sécurité, et lorsque cela fut fait… « Ce n'est pas un chant que j'ai l'habitude de chanter, mais je pense être arriver à le faire résonner adéquatement. Allons-y. » Acheva t-elle déterminé, en attendant guère qu'on ne lui demande pour se diriger vers les bois, étant sûr que Aegnor, et l'escorte de ce dernier n'hésiteraient guère longuement de toute manière, et puis plus ils tardaient plus il y aurait de chances que des innocents périssent, il fallait donc faire vite. Et Aramis ne tarda donc guère à pénétrer dans la végétation à une allure rapide. - Spoiler:
[Le chant de la terre C'est le chant premier, le chant d'avant le chant des choses et des êtres, le chant de la terre elle-même, le chant qui englobe les autres, le chant maternel. Doux et bienveillant, rempli de mémoire et de bonheur, de savoir et de puissance, il est celui qui débute les autres. Il est naturellement chanté par le monde et il est de ce fait bien plus dur à chanter pour un maitre, mais si celui-ci y parvient alors il peut bouger la terre, faire pousser les plantes et attirer les animaux, il peut rendre fertile un terrain ou faire mourir des végétaux, il soigne et protège et lorsque son nom est prononcé, il peut faire trembler la terre ou apaiser les forces de la nature. Il n'est pas utilisé avec une note, car il les contient toutes en lui, c'est ce qui fait sa force et sa faiblesse, il est extrêmement long à chanter et nécessite beaucoup de concentration.
Maître Mage ]
|
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Mer 24 Fév 2016 - 14:11 | |
| ¤ Aldarwa, le coursier des bois ¤ C'était une créature somme toute atypique que lui décrivait le rôdeur blessé. Il ne l'avait pas vu venir en dépit de ses sens aiguisés de guerrier d'élite, autant dire que cette dernière devait avoir une certaine habileté pour cacher sa présence. Si c'était une créature bien entendu et non un sortilège. Mais le blond pensait que si cela avait été le cas le rôdeur aurait été en mesure de s'en apercevoir. L'Evanealle partait donc sur une existence réelle de ladite créature. La capacité à faire s'éveiller les arbres et la nature était particulièrement problématique, elle avait clairement l'avantage du terrain. Mais fort heureusement, l'Empereur avait un atout dans sa manche pour faire face à cela. Il espérait simplement que ça suffirait. Se tournant vers Aramis, il lui demanda si elle était capable d'interpréter le chant de la terre. Aegnor était particulièrement instruit, aussi savait-il plusieurs choses sur les Baptistrel, mais il ne connaissait pas tout. Aussi la demande qu'il faisait à la blonde n'était pas sûre d'être couronnée de succès. Il ne doutait pas des capacités magiques de cette dernière, qui était bien plus élevée que les siennes, mais elle était une chantebrise et non une chanteterre. Cependant, pour son plus grand soulagement, la maitre barde lui indiqua qu'elle était en mesure de le faire. La réalisation de ce chant était particulièrement difficile en revanche. Il s'agit en effet du plus long et peut-être du plus complexe. L'ancien prince hocha doucement de la tête et demanda à ses soldats de se mettre en position pour la protéger pendant qu'elle interpréterait le chant, des fois que la créature décide de ne pas la laisser faire. Portant ensuite son attention vers le rôdeur blessé, celui-ci était en bien meilleur état grâce au soin de la chantebrise. Il demanda qu'on le conduise en sécurité. La voix d'Aramis commença à s'élever dans l'air et la magie émana d'elle. Claire et mélodieuse, la voix de la chanteuse entra en résonance avec la terre, avec les fleurs, les arbres et la nature tout entière. Rien ne se passa pendant plusieurs minutes, mais le chant lui continuait, semblant sans fin. Puis tout à coup, il y eut un bruissement de feuilles et des vibrations telluriques. Les arbres face à eux se remirent à bouger doucement. Ils semblaient calmer, apaiser. Ils s'écartèrent en partie de la Voie Royale malmenée pour retrouver leur place d'origine. Certains plus réticents se contentèrent de retirer leur branche, pour les ramener vers les hauteurs. Le chant s'acheva, seul le craquement des arbres et le bruissement des feuilles empêchaient le silence, mais cela ne dura pas bien longtemps. Le silence finit par s'abattre, les soldats toujours sur leur garde d'une éventuelle contre-attaque, quand Aramis leur donne le feu vert. | « Ce n'est pas un chant que j'ai l'habitude de chanter, mais je pense être arrivé à le faire résonner adéquatement. Allons-y. » |
Aegnor lâcha un petit soupir d’apaisement et se tourna en direction de sa troupe pour lui donner l’ordre d’avancer en formation. Il rejoignit ensuite Thredë. | « Merci beaucoup. Je pense aussi que cela a dû réussir. La tension en provenance de la forêt est retombée, elle est moins hostile. Mais mieux vaut rester sur nos gardes. Si la créature peut contrôler les arbres, peut-être les réutilisera-t-elle. Avançons prudemment. » |
Le groupe d'elfe s'enfonça dans la forêt et bientôt disparut à l'intérieur. Plus ils avançaient, plus la forêt se faisait touffue, ayant recouvert la Voie Royale et l'ayant même défoncé. Des pavés de pierres blanches étaient soulevés, certains brisés. Il y allait avoir des réparations à faire. Cela ne prendrait pas longtemps grâce à la magie, mais c'était tout de même embêtant. Toutefois, avant de songer à d'éventuelles réparations, il fallait éliminer la menace. De longues minutes, les elfes avancèrent dans cette forêt rebelle. Des craquements se faisaient entendre ici et là, les obligeant à rester sur leur garde. De petites étincelles parcouraient les mains d'Aegnor, trahissant sa nervosité dans cet environnement assez étouffant et mystique, prêt à bombarder d'éclairs la première chose qui foncerait sur lui ou ses hommes. Un bruit plus fort se fit entendre, quelques choses bougeaient rapidement et venaient en leur direction. L'Evanealle ordonna au groupe de s'immobiliser et de se tenir prêt. Les soldats vinrent former un cercle autour de l'empereur et d'Aramis, composer de deux rangées. Leurs boucliers étaient levés et leurs armes étaient au clair. Le bruit se rapprocha et bientôt, arrivant sur leur droite une ombre fit son apparition. Un des soldats face à l'ombre leva son bouclier et s'apprêta à la repousser d'un violent coup quand il s'immobilisa en remarquant qu'il s'agissait d'un homme, un marchand au vu de son accoutrement. Celui-ci vint se cogner de lui-même contre le bouclier et tombant en arrière sur les fesses en lâchant un cri d'angoisse et de peur. C'était une fausse alerte. Sans doute un marchand venu ici et surpris par l'éveil soudain de la forêt, ou qui avait été attaqué directement par la bête. Le soldat l'attrapa par l'épaule et le fit rentrer dans le cercle. L'homme ne résista pas à la force du guerrier elfique et entra dans le cercle, se retrouvant face à l'empereur et la maitre Baptistrelle. Ce dernier était essoufflé, terrorisé et avait quelques griffures sur le visage et les mains, sans doute dû aux branchages dans sa course. | « Il faut fuir, il faut fuir, ils ont dit qu'il fallait fuir ! » |
Aegnor lui saisit l'épaule l'obligeant à le regarder dans ses yeux de feu. Le marchand se raidit, plus pétrifier, envouter que calmer. | « Calmez-vous ! Qui vous a dit de fuir ? » |
| « Les elfes, les guerriers elfes, ils m'ont dit de fuir d'abandonner ma caravane avec mes marchandises et de courir en direction du nord, mais je me suis perdu. La forêt s'est refermée depuis qu'il est apparu. Il faut en profiter et s'enfuir avant qu'il ne revienne et que la forêt ne redevienne folle ! » |
| « Une créature avec l'apparence d'un cheval, massive. Aussi solide que la roche, aussi robuste qu'un taureau, aussi agile qu'un cabri. » |
Un craquement se fit entendre et l’humain lâcha un cri avant de vouloir prendre la fuite. Aegnor lui tint plus fermement l’épaule et dégagea une décharge électrique. L’humain s’effondra en avant, le corps tout engourdi, et l’Empereur le rattrapa avant d’ordonner à un soldat de le porter. Mieux valait qu’il reste avec eux au lieu de courir dans la forêt en hurlant. Il finirait par se perdre encore plus et tomber à bout de force ou sous le coup de la terreur. Le blond tourna ses yeux orangés vers ceux émeraude de la blonde. | « On dirait que notre créature commence à prendre forme. Continuons d’avancer. Peut-être que l’on tombera sur un membre de l’escouade de rôdeur. » |
Le groupe elfique reprit la marche, suivant la Voie Royale toute cabosser et détruite par les racines. Ralentis par l’environnement, ils finirent par entendre à nouveau du bruit. Le bruit de l’acier, le fracas des arbres frappant contre quelques choses. Des cris et injectives elfique à l’encontre de quelques choses. Un bruit de combat en somme. Ils n’étaient donc plus très loin et leurs frères étaient en plein combat. Aegnor ordonna que l’on accélère pour leur venir en aide. La végétation était, ici, encore plus dense. Tant et si bien qu’il fallut trancher un ou deux branchages et racines afin de se déblayer un chemin. Aramis, Aegnor et les guerriers elfiques finirent par sortir du bois, débouchant sur un morceau de la Voie Royale qui n’avait pas été recouverte. Elle était en revanche cabossée et par endroits des racines étaient sorties. Quelques elfes étaient en sol, en piteux état, certains ligotés par des liens végétaux. Et non loin, deux elfes étaient en train de faire face à la créature en question. Cette dernière parvint à donner un coup de tête au premier puis un coup de sabot arrière au second qui vola jusqu’à un arbre. Elle tourna ensuite son intention vers les nouveaux arrivants qui sortaient du bois. L’animal se cambra, lâchant un hennissement féroce. En retombant, elle vint frapper le sol de ses sabots avant. Du moins seulement de son sabot gauche, le droit étant un peu replié… - Spoiler:
Pouvoirs: étalon qui ne fait qu’un avec la nature et la foret, il est donc totalement impossible à tuer. S'il n’est plus aussi rapide que dans sa vie passé, il est néanmoins d’une robustesse à toute épreuve. Nul ne peut le blessé, sa peau étant aussi rude qu'une vieil arbre plusieurs fois centenaires , son sang fait de sève répare très vite ses plaies. Sa rapidité est compensé par une robustesse à toute épreuve : il peut porter de très lourde charge et sa résistance est sans limite. Il connaît toute les forets d'Armanda et y est chez lui, il s'y fond comme une ombre mouvante, discrète et quasiment invisible. Histoire: Aldarwa serait une création de Végétal, qui suite à un gigantesque feu offrit aux espaces boisés d'Armanda un gardien. Mais pour beaucoup, l'étalon est connu dans les légendes elfiques, comme la monture du premier baptisrel, gardien de l'élément végétal. L'elfe, discret et un peu en retrait des autres membres, refusait tout contact préférant la solitude de son élément. Mais son isolement fut sa perte, quand des vampires tentèrent une percée non loin de leur domaine fraîchement créer. Son compagnon tenta de le sauver d'une mort certaine en le protégeant de racine de bois. Il se murmure que la prison végétale se transforma en chêne, un grand, beau et vieux chêne et peu à peu, les elfes vinrent s'installer autour de cet arbre, symbole de la lutte contre l'ennemi, mais aussi esprit vaillant dont on dit qu'il vous murmure conseils avisés. Description physique: Sa crinière et sa queue sont faite de bois, un bois tendre et souple, volant au vent. Sur son chanfrein, une excroissance faite d'un bois plus rude, comme une protection mobile qui lui sert d'armure inbrissable, témoin de sa première vie auprès de Végétal. Son poil varie selon sa présence auprès des troncs comme pour se camoufler auprès d'eux. De petite taille, mais de belle carrure, il est agile comme un cabris quand il s'agit de galoper entre les arbres et les racines de ceux-ci, comme si les arbres s'effaçait pour le laisser passer. Caractère: Étalon d'un grande douceur, paisible tant qu'on ne s'en prend pas aux siens. Il est connu chez les elfes, car c'est souvent auprès d'eux qu'il apparaît, quand le besoin se fait sentir. Protecteur de la nature et des forets, il n'hésite pas à se servir de son corps pour rendre justice. Très affectueux, il est aussi très taquin et joueur, peu farouche, il a néanmoins ses têtes, et reste ombrageux face au personnes peu respectueuses de ses affections. N'aimant pas être enfermé, son ami du moment pourra le trouver aisément en pensant à lui non loin d'une source de bois et il viendra au plus vite à lui.
|
| | | Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Ven 26 Fév 2016 - 20:41 | |
| Le chant aurait été en effet plus simple si elle avait elle même était une chanteterre, mais il n'était pas impossible pour autant, et c'est pour cela qu'avec difficulté elle avait pu y arrivé. Maintenant ils pouvaient donc pénétrer dans ces bois d'habitude accueillants pour leurs peuple, mais qui semblaient dorénavant dangereux même pour eux… Ce qui ne devait pas durer, pour plusieurs bonnes raisons, Thredëe se demandait d'ailleurs si cela devait être le résidu de l'une des anciennes expériences de Vraorg le blanc, comme par exemple les loups vampiriques, mais quelque chose cette fois-ci qui avait survécu à la mort de Vraorg, et s'était manifesté bien après la mort de ce dernier, cela avait l'air plausible, mais Aramis se disait qu'il y avait malgré tout peu de chance que ce soit ceci. Et quelle que soit l'explication à tout ceci ils trouveraient bien vite la réponse en entrant dans cette forêt. Aramis regrettait de ne pas avoir son armure sur elle, ni ses lances d'ailleurs, même en même temps elle ne s'attendait pas à l'origine à devoir affronter un quelconque danger, heureusement elle pouvait aussi se débrouiller très bien sans tout ceci étant elle-même maître mage. Et visiblement de toute manière il semblerait que les armes ne servent à rien contre cette chose, alors de ce fait l'immobiliser avec un attrape coquin risquait d'être assez compliqué… Aegnor ordonna donc à ses soldats de se préparer à avancer en formation, et rejoignit Aramis pour remercier cette dernière. Thredë accueillit à vrai dire cela avec un sourire sérieux car il restait qu'il y avait encore tout à faire. « Tâchons de ne guère tarder dans ce cas-ci, plus vite nous en aurons finit avec cette histoire plus vite les innocents seront en sécurité, et moins nous risquerons de mauvaises surprises. » Dit-elle tout simplement, et elle n'attendit guère de se faire prier pour rejoindre le groupe de soldats s'enfonçant dans la forêt. Car Aramis pourrait protéger ces derniers avec sa magie certainement, il valait donc mieux qu'elle ne reste guère loin d'eux. Et ils progressèrent donc dans la forêt en pouvant constater au passages les énormes dégâts causés à la voie royale, mais ce genre de dégâts était largement réparable, et remplaçables contrairement à des vies perdus donc ce n'était guère cela qui préoccupait le plus Thredë. Heureusement on ne vit guère de cadavres, ou de choses de ce genre là ce qui était pour l'instant de bon augure de ce côté-ci, même si l'atmosphère oppressante des lieux empêchait de se rassurer d'une quelconque manière. A quel point il était ironique que même es elfes ne puissent se sentir à l'aise dans une forêt... Mais les esprits se consacrèrent à autre chose quand une fausse alerte vint tout d'abord mettre les hommes d'Aegnor en formation, Aramis aurait probablement eu le temps de percevoir ce que c'était, et de le dire si cela n'avait pas été si soudain. Un marchand, il ne fallait pas beaucoup réfléchir pour deviner le métier exerçait par l'homme qui venait de percuter la phalange elfique, au moins cela faisait quelqu'un de vivant, et qui pourrait sans doute répondre à quelques questions plus précises quand à ce qui se passait dans cette forêt, car il serait bien plus prudent d'en savoir plus au sujet de cette menace. Bien entendu l'homme était terrifie, mais au moins il était en sécurité. Et visiblement l'empereur elfique n’eut guère de mal à apaiser ne serait-ce que temporairement le pauvre homme par sa prestance. Et ils purent ainsi apprendre que la chose qui causait ceci était une créature à l'apparence d'un cheval massif… Et guère plus car le marchand tenta de s'enfuir dès qu'il entendit un craquement, et Aegnor ne trouva rien de mieux que d'envoyer une décharge électrique dans le corps de ce malheureux qui en plus était épuisé, et dans un état pas forcément très adéquat pour encaisser en plus ce genre de trairement... Aramis ne put donc s'empêcher de lancer au passage un regard assez réprobateur à Aegnor, pour la baptistrelle qu'elle était il aurait pu gérer ceci autrement quand électrisant ce pauvre homme quitte à la laisser faire vu que c'était dans ses habitudes de gérer ce genre de cas, de plus elle-même avait ressentit douloureusement la chose en tant que baptistrelle… Mais elle s'apaisa assez vite en concluant qu'il avait fait ceci sous l'effet de l'urgence, et qu'il y avait plus important à se consacrer à l'instant de toute manière... « Avançons vite effectivement, je tâcherai de vous en informer si je ressens quoi que ce soit de préoccupant dans les vibrations. » Dit-elle avec un calme digne d'une guerrière peu avant que le groupe ne reprenne la marche au milieu de la végétation. Pour accélérer le pas quand des bruits de combats se firent entendre, démontrant à la fois qu'ils étaient bientôt arrivés, et aussi l'urgence possible de la situation. Et après maintes difficultés ils purent enfin avoir un aperçu de ce qui se passait, et de l'origine de ceci… Et devant la scène qui se présenta à elle Thredë su qu'il n'y avait qu'une chose à faire, maîtriser ce cheval, et Aramis était prête pour cela à débiter un duel de magie, elle commençait d'ailleurs déjà à esquisser ses gestes clés avec une expertise, et une maîtrise impressionnante pour donner énergie, et soutien à ses alliés par quelques sorts bien placés. Une aura rassurante ne suffirait certainement pas car elle ne fonctionnerait que pour elle, et non pour les autres elfes alentours. « Essayez de maîtriser complètement la créature pendant que je tâche de l'apaiser... » Dit-elle calmement à l'adresse d'Aegnor, avant d'agir immédiatement juste après. Sans perdre la créature de vue par prudence Aramis débuta donc un chant d'apaisement pour apaiser le cheval furieux, et que celui-ci laisse sa furie s'estomper. - Spoiler:
[Chant d'apaisement Un chant subtile et discret mais doux, qui apaise l'esprit et le coeur de tous, des êtres bipèdes aux animaux. Différent en fonction de chaque Baptistrel
Mage Correct, Note et élément en fonction du chanteur]
|
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Ven 4 Mar 2016 - 16:25 | |
| ¤ Aldarwa, le coursier des bois II ¤ Un souffle puissant s'échappait de ses naseaux. La tête de l'animal bougeait doucement, donnant de petits à-coups en avant comme pour signifier aux nouveaux arrivant de déguerpir au plus vite de cette forêt dont il était le gardien. De la quitter et de ne plus jamais y revenir. Aldarwa n'était pas d'humeur. Ces créatures, ces elfes, dont il était pourtant proche, l'avaient mis en colère. Il avait assisté, ces dernières années, impuissant, à la dévastation des forêts. Celle de l'ouest recouvert par un épais brouillard tuant la magie, puis enseveli sous les eaux avant de réapparaitre, mais envahi de créatures inhospitalières. Puis celle de l'est, dans les montagnes, qui ont été ravagées lorsque les glaciers sont devenus des volcans. L'étalon massif tapa des sabots contre le sol, lâchant un petit souffle ébroué de douleur. Son sabot droit le faisait souffrir depuis ces dernières années. Il avait tenté de protéger la forêt de la montagne lorsque celle-ci avait commencé à être ravagée par les volcans, mais sans succès, s'en trouvant blesser. Puis dernièrement, alors qu'il revenait dans la forêt des montagnes après une inspection de celle de l'ouest, il avait buté contre un des pavés de cette route. Cela avait réveillé sa douleur et mit hors de lui, tant et si bien qu'il voulait détruire cette chose et chasser ceux qui l'avaient construit. Puisant dans ses forces, Aldarwa avait donc éveillé les arbres aux abords de la route blanche pour venir la détruire avec leurs racines. Mais des elfes rôdant dans le coin s'en étaient mêlé et tenté de l'en empêcher. Si bien que pour les repousser, le coursier des bois avait été obligé de forcer sur son sabot blessé, accentuant la douleur, lui faisant perdre la raison. Et là encore, alors qu'il était parvenu à repousser ces êtres, d'autres elfes venaient de faire leur apparition. Plus nombreux. L'étalon allait devoir s'en prendre à la ville qu'ils avaient construite dans les hauteurs pour les faire partir. Doucement, ses adversaires venaient se mettre en position. Formant une rangée avec leur large bouclier, se mettant entre lui et une elfette qui avait commencé à chanter. L'étalon reconnut la voix et la magie. C'est la même qui avait interféré avec son contrôle sur les arbres. Elle était dangereuse. Il fallait l'empêcher de chanter et vite. D'autant plus qu'elle s'en prenait à lui. Un hennissement de colère s'échappa d'Aldarwa qui baissa le museau en direction du sol tout en le frappant à l'aide de son sabot gauche. Sa crinière faite de bois commença à s'agiter, ses poils se mettant à tapoter les uns contre les autres, produisant un petit cliquetis. L'excroissance faite de bois sur son chanfrein se mit elle aussi à s'agiter. Elle grandit, venant recouvrir toute la tête de l'étalon comme un casque. Puis des racines surgirent du sol venant se planter contre le casque de bois. Dans un nouveau hennissement puissant, Aldarwa redressa la tête. Le sol autour de lui trembla un peu avant de craqueler. La terre située sous sa tête et légèrement devant se fissura puis se souleva. Lorsqu'il redressa le museau, le casque du coursier des bois était orné de grandes ramifications semblables à celles d'un élan, mais plus grandes. Braquant par la suite ses cornes de bois en direction de ses opposants, qui avaient formé un mur de boucliers, Aldarwa chargea. Ses sabots puissants martelèrent le sol. Le choc fut terrible. La phalange protectrice tint quelques instants avant d’être repoussée. Le coursier des bois redressa son museau, soulevant certains boucliers et les soldats auxquels ils étaient accrochés avant de les projeter. L’étalon massif continua sa charge en direction de l’elfe chanteuse, sentant son esprit doucement s’affaiblir sous la magie de cette dernière. C’est alors qu’un autre elfe intervint, se postant entre lui et sa cible. D’abord désarmer, une lance vient bientôt apparaitre entre ses mains. Il la leva et s’élança à la rencontre du protecteur des forêts. L’elfe blond aux yeux de feu brandit sa lance qui se drapa d’éclair. L’arme se planta dans le cœur de la ramification droite de la bête, la transperçant avant de se planter dans le sol. Pas inquiéter pour deux sous, Aldarwa continua sa charge, s’apprêtant à percuter l’elfe lancier. C’est alors que le coursier des bois se retrouva soudainement à terre sans comprendre ce qui lui arrivait. La première extrémité de la lance, celle avec la lame, était venue s’enfoncer dans le sol après avoir transpercé la ramification droite de l’étalon, sans pour autant s’en dégager. Et l’extrémité gauche était venue se coincer dans la ramification gauche, rendant impossible le fait de s’en dégager. Puis par un léger mouvement, le lancier était venu retourner la force de la bête massive contre elle, aidé par la prise solide de sa lance dans le sol. Le museau du cheval pencha violemment sur la droite bientôt suivie de tout le reste de son corps. Avec un appui droit particulièrement faible, en raison de son sabot blessé, Aldarwa ne parvint pas à se rattraper et s’écroula lourdement au sol sur son flanc droit. Hurla l’elfe aux yeux de feu. |
| | | Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Dim 6 Mar 2016 - 18:31 | |
| Aramis ne comptait pas faire de mal à cette bête même si cette dernière était dangereuse, mais elle avait d'autres moyens de la neutraliser qu'en faisant du mal à cette dernière, mais pour cela il fallait le temps qu'elle achève son chant apaisant, la magie baptistrelle était après tout relier aux vibrations du monde lui-même, et aucun être ne pouvait vraiment y résister car cet art n'appartenait qu'aux baptistrels, et à un domaine hors de portée de tout les autres mortels, la magie des vibrations du monde n'était pas la magie du dragon après tout, et alors que la magie de la trame avait été affaiblie entre autre par le départ des dragons, celle de la Rhapsodie n'avait jamais réellement perdu en puissance, car ils tiraient leurs magie de l'harmonieuse mélodie du monde lui-même. Elle avait donc bonne espoir, et à juste titre que le cheval ne puisse pas résister à sa magie, mais pour cela il fallait qu'elle puisse émettre son chant sans que personne ne vienne la percuter, ou la déconcentrer, la magie baptistrelle nécessitait un minimum de concentration après tout, et chanter n'était pas quelque chose de facile déjà en plein milieu d'un combat, encore moins en contact avec le danger, et pour éviter ce genre d'empêchement elle faisait confiance en Aegnor, et ses hommes pour assurer sa protection pendant ce temps. Et elle se concentra donc pleinement sur son chant alors que l'être de magie commençait doucement à faiblir à cause de la magie, mais se préparait tout de même à une offensive pour empêcher que la baptistrelle mette complètement fin à sa furie... Et fort malheureusement la phalange ne tenu pas très longtemps face au destrier, visiblement ce n'était pas une stratégie adéquate face à ce genre de menace, mais Aramis ne se retrouva malheureusement pas démunie car nul autre qu'Aegnor se porta à la rencontre du destrier, ce qui était courageux, mais aussi dangereux pensa Aramis qui arriva néanmoins à ne pas se déconcentrer de son chant malgré l'inquiétude qui apparaissait à elle en voyant cela, priant pour qu'Aegnor ne finisse pas balancer au loin comme un vulgaire vêtu de paille, mais heureusement son ancien élève pensa t-elle était d'une autre trempe, et la manière dont il avait abordé le problème avec inflexibilité montrait une grande détermination. Avec de la chance l'être des bois était assez affaiblit pour être mit en défaut par une attaque astucieuse après tout… Et il se renversa effectivement… Fierté était presque un euphémisme pour dire ce qu'Aramis ressentait après avoir vu Aegnor user avec une telle maîtrise de sa lance à cet instant. On voyait bien que les leçons qu'elle avait pu lui donner dans le passé n'étaient guère tombés dans l'oreille d'un sourd. Et peu après cela Aegnor dit un simple mot qui résumait mille fois parfaitement l'opportunité que représentait ce qu'il était arrivé à faire… Aramis devant cette importuné interrompit donc son chant, avec une toute autre idée en tête dorénavant, et elle s'était donc prestement rapproche pour faire un simple geste clés, faisant émerger un géant de pierre de la terre qui vint maintenir fermement le destrier contre le sol… « C'était très audacieux Aegnor. » Se permit t-elle au passage de glisser avec un soupçon de fierté avant de rajouter. « Je vous conseille de vous bouchez les oreilles vous, et vos hommes car je vais user d'un chant pour endormir ce cheval... » Dit-elle, attendant qu'on applique ses conseils, et d'ici là Thredë se prépara à du sort berceuse pour plonger l'être légendaire dans le sommeil… Dans l'optique de pouvoir capturer ce dernier car l'apaiser n'aurait pour finalité que de le laisser en liberté au risque qu'il s'en prenne à nouveau à des innocents, là où la berceuse permettrait de l'avoir à disposition pour prendre une décision, même si Thredë espérait que cette dernière n'aurait aucune finalité tragique. Elle s'apprêta donc à débuter son chant dans l'optique de plonger le cheval légendaire dans un profond sommeil, tout en regardant s'il venait à se passer un autre imprévu… Et en parlant d'imprévu avant qu'elle ne commence une voix ne manqua pas bientôt à retentir, forte, et colérique même si mêlé d'une certaine crainte... « Tuez la ! Qu'attendez vous donc pour tuer cette bête ? »Et ces paroles venaient d'un groupe d'humains émergeant des broussailles qui était dans un bien sale état, visiblement une partie des marchands ayant été attaqué par la bête, et ces derniers visiblement semblaient être partagés entre le soulagement, et la peur. Ils portaient pour certains des torches à la main... Aramis en voyant cela porta instinctivement un regard vers Aegnor, voir ce que ce dernier déciderait, après tout c'était lui l'empereur. Et même si elle avait son avis tranché sur ce qu'ils devaient faire du cheval, en somme ne pas le tuer, elle n'avait aucunement le droit baptistrelle qu'elle était d'aller ainsi à l'encontre de la volonté directe d'un monarque sur son domaine. De ce fait le destin de cet être ne faisant qu'un avec la nature lui appartenait... - Spoiler:
[[Invocation] Géant de pierre Invoque un géant de pierre qui entoure la cible de ses bras (sans la blesser) et reste immobile. Sert en général à immobiliser mais peut aussi protéger un être cher. Geste clé : Lever le bras droit, main ouverte vers la direction où le géant doit apparaitre .
Berceuse il s'agit d'une chanson qui touche toujours le cœur de celui ou celle qui l'entend en fonction de ses gouts et le plonge dans le sommeil, très utiliser pour les blessés ou les enfants. Mage Faible, Lié à Dia la note d'intervention et à l'élément du vent]
|
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Lun 14 Mar 2016 - 12:08 | |
| ¤ Elle vivra ¤ Brandissant sa lance, par une manœuvre audacieuse, tout en y mêlant la magie des éclairs, Aegnor vint perforer l’une des ramifications magiques de l’animal avant de transpercer le sol. La partie droite de la bête étant bloquée, la force de ce dernier se retourna contre elle lorsque son sabot lui fit défaut, tant et si bien que l’étalon vint s’écrouler au sol en passant à côté de l’Empereur elfique. Sans attendre, le blond fit tonner un ordre. C’était le moment ou jamais pour capturer l’animal pendant qu’il était à terre dans une position de faiblesse. L’ordre s’adressait à toute personne capable d’agir. Et Aramis était l’une des rares à pouvoir le faire. Les soldats étant pour partie à terre en train de se relever péniblement après avoir été soulevé par la charge sauvage de l’étalon. Un géant de terre sorti bientôt du sol pour venir se coucher sur le coursier des bois qui lâcha un hennissement de colère et de frustration. Ce dernier bougeait vigoureusement la tête pour essayer de déloger la lance qui coinçait sa ramification, ou alors de briser ladite ramification, avant de s’en prendre au géant. La force de l’animal était prodigieuse, le géant tremblant sous les à-coups que son prisonnier donnait pour se dégager. | « C'était très audacieux Aegnor. » |
L’elfe aux yeux de feu se tourna vers la chantebrise, un petit sourire aux lèvres. | « J’ai eu un bon professeur il faut dire. » |
Se tournant ensuite vers ses hommes, il répéta l'ordre de la maitre barde, ordonnant à ses soldats de se boucher les oreilles pour ne pas être atteint par le sort de la blonde. L'elfe princier faisant de même, venant poser ses mains contre ses oreilles pointues afin de ne pas entendre la douce berceuse de cette dernière. Mais alors que la première note allait s'envoler. Des humains sortirent du bois. L'Evanealle fut légèrement surpris, mais cacha bien vite cette dernière. Il reconnut les accoutrements de ces derniers en dépit de l'état dans lesquels ils se trouvaient. Il s'agissait de marchands humains. Eux aussi visiblement avaient été attaqués par le coursier des bois. Et comme à leur habitude, les humains envisageaient les méthodes des plus expéditives face au danger. | « Tuez-la ! Qu'attendez-vous donc pour tuer cette bête ? » |
À peine l’humain eut-il fini sa phrase qu’un petit son électrique se fit entendre suivit de celui sourd d’un objet tombant au sol, pour finir par le crépitement de flammes en train de mourir. La main gauche légèrement dressée, de faibles étincelles d’énergies émanaient du bout des doigts de l’empereur. Les torches des hommes étaient tranchées, la partie supérieure foulant le sol, les flammes mourant. | « Vous êtes sur le territoire des elfes. Et le seul à même de décider de l’avenir de cet étalon c’est moi, Aegnor Evanealle empereur des elfes. Vous serez dédommagé pour ce défaut de sécurité dans nos terres, mais lui vivra. La mort, chez les elfes, est le dernier des recours. Nous le ramènerons à Estëllin et essaierons de comprendre l’origine de son attaque. » |
La voix de l’ancien prince était chargée de l’autorité de son totem. Ses paroles ressemblant plus à des injonctions. Reportant ensuite son attention sur le membre de la Rhapsodie, Aegnor opina doucement du chef avant de se boucher les oreilles. Il fallait agir maintenant alors qu’Aldarwa ne se libère. Ce qui semblait être en bonne voie, ce dernier ayant brisé ses ramifications pour se libérer de la lance, et commençant à fissurer le golem. [Hrpg: désoler pour avoir tarder à répondre et pour la petite réponse. Je me rattrape à la prochaine!] |
| | | Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Sam 19 Mar 2016 - 22:35 | |
| Ce cheval ne serait-il pas l'un des fameux destriers légendaires emprunt de magie qui arpentaient Armanda dans certaines légendes ? Aramis s'était demandé cela peu après avoir maintenu le cheval au sol avec le géant de pierre, après tout ce n'était visiblement pas un cheval comme un autre, mais il y avait mains légendes circulant aux sujets de chevaux ayant été bénis par les esprits eux-mêmes entre autres et détenant certains pouvoirs. Mais pour faire la part de toutes ces légendes il faudrait sans doute un peu de temps, temps qui manquait pour le moment à cause de la situation présente, il était clair qu'il valait donc mieux neutraliser ce destrier dangereux avant d'envisager d'étudier son cas de manière posée. Heureusement la magie baptistrelle permettait de plus, ou moins aisément neutraliser un être sans attenter à son intégrité physique.
Heureusement par les esprits défunts personne ne semblait avoir été occis par l'assaut du cheval même si beaucoup étaient salement amochés. Tandis qu'Aegnor avait encore fait preuve de courage, avec sa fougue habituelle bien entendu. Étrangement il rappelait à Thredë la jeunesse de cette dernière, et cela ne nuisait aucunement au charme de l'empereur rappelant même certaines figures héroïques anciennes du peuple elfique en cet instant... Restait dans tout les cas à profiter de l'opportunité qu'Aegnor lui avait offerte avant que le cheval ne se relève, et qu'il soit trop tard. Décrochant un sourire après les dernières paroles à son égard de l'empereur sylvestre Aramis s'apprêta à tout simplement faire sa tâche de baptistrel avant qu'un contre-temps ne survienne…
La bonne nouvelle dans tout ceci au moins c'était que les marchands humains étaient en bon état, la possibilité qu'il n'y ait eu aucune victime dans cette histoire devenant même envisageable, mais ils auraient quand même pu attendre avant de venir se manifester…
Mais Aegnor mit assez rapidement fin à ceci heureusement, d'ailleurs Aramis n'aurait pas forcément agit très différemment en vrai de toute manière… Il est probable après tout que les humains auraient essayé de brûler le destrier avec leur torche, ce dernier semblant être fait de bois ça semble à première vue une approche utile. Des fois la peur donnait des ailes après tout, et certains risquaient leurs vie au dépend du bon sens parce qu'ils étaient effrayés au lieu de fuir. D'ailleurs Aramis regarda avec une légère inquiétude la destrier qui se débattait entre-temps en attendant de pouvoir chanter, ce qu'elle risquait même de faire sans qu'ils se bougent les oreilles à ce rythme… Au pire ils feraient ainsi une sieste au moins ça les apaiserait.
Les paroles d'Aegnor étaient d'ailleurs bien entendu sages, les marchands seraient dédommagés ce qui était juste, mais le sort du destrier légendaire appartiendrait au choix de l'empereur elfique, après tout ils se trouvaient en territoire elfique jusqu'à preuve du connaître. Chose dont Aramis était satisfaite car les elfes sont bien plus miséricordieux que les humains dans leur système judiciaire, pour ne pas dire que la peine de mort était vraiment exceptionnel dans le royaume elfique…
Mais Aramis n'eut pas le temps de s'attarder sur cela, et de vraiment penser à autre chose car le destrier légendaire commença à se libérer. Sans attendre la baptistrelle commença donc vraiment son chant qui d'ailleurs était confirmé par un hochement de tête d'Aegnor, et ceux qui écouteraient au pire seraient bon pour un petit somme. Car il n'y avait pas vraiment de temps à perdre le géant de pierre semblait être en position bien difficile face au destrier. Et ce n'était qu'une question de dizaines de secondes avant qu'ils en reviennent à une situation de danger préoccupant avec des civils sur le dos. Le chant résonna donc doux, et surtout soporifique… Il mit du temps à faire effet, mais il le fit, au moment même où le cheval légendaire se libéra ce dernier entreprit de se lever puis semblait prit par une certaine langueur, et s'écroula platement sur le sol sans davantage remuer. C'était vraiment passé de peu...
« On dirait qu'il n'est pas le seul à s'être endormi... » Remarqua d'ailleurs Aramis en voyant les marchands humains qui n'avaient pas pensé à se boucher les oreilles. « Il reste toujours une question difficile à laquelle répondre Aegnor, comment transporter ce destrier jusqu'à Estellïn maintenant ? » Demanda t-elle car ce serait assez difficile de demander aux gardes de la soulever à eux tous, et de le porter même si possible, cela resterait bien peu pratique…
« Je pourrai réparer un chariot du convoi marchand avec ma magie, et nous n'aurions qu'à l'installer dessus. » Proposa t-elle avant d'achever à l'égard d'Aegnor en regardant le coursier des bois un instant. Maintenant qu'il était calme Aramis pu prendre un peu de temps pour le contempler et constater sa majesté sylvestre... « Auriez-vous déjà une idée de ce que nous pourrions faire de lui ? » Demanda t-elle du ton qui insinuait qu'elle avait l’impression qu'Aegnor savait déjà quoi faire, juste une intuition féminine. Il restait en tout cas qu'elle avait confiance en son ancien élève. |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Dim 20 Mar 2016 - 21:49 | |
| ¤ Transport elfique ¤ L'intervention des humains n'avait pas particulièrement plus à l'Amarië qui n'avait pas fait œuvre de la plus grande diplomatie à leur égard. Plus de l'autoritarisme à vrai dire. Mais en même temps, il en avait le droit, ici était son domaine. Les humains n'avaient pas y prendre de décision. Aussi avait-il décidé de trancher la question de la manière la plus rapide possible. Après tout, ils étaient encore engagés dans un combat. Tant que l'animal n'était pas maîtrisé, ils le seraient. Aramis semblait en avoir conscience puisqu'elle s'apprêta à entonner son chant avant même que l'empereur ne donne le signal. L'étalon lui n'attendait pas que les bipèdes finissent de parler. Se bouchant les oreilles, Elrond resta néanmoins sur ses gardes si le coursier des forêts avait l'intention de lancer une ultime attaque avant sa capture. Mais ce ne fut pas le cas. Sans doute avait-il utilisé beaucoup trop d'énergie jusque-là. Le cheval réussit néanmoins à se lever après avoir brisé le gardien de pierre avant d'être pris de faiblesse et s'écrouler au sol, assoupis. Aegnor cessa de protéger ses mains de ses oreilles en poussant un petit soupire. Regardant aux alentours, il vit que les marchands humains n'avaient pas pris la précaution et de protéger du chant et étaient également en train de dormir. Tant mieux, au moins il n'aurait pas à les surveiller. Puis, ne s'attardant pas davantage sur eux, il regarda ses soldats et les autres les rôdeurs qui étaient déjà en combat avec l'animal légendaire lorsqu'ils étaient arrivés. | « Il reste toujours une question difficile à laquelle répondre Aegnor, comment transporter ce destrier jusqu'à Estëllin maintenant ? » |
C’est vrai, l’Evanealle n’avait pas pensé à cette question. L’étalon était particulièrement massif, bien plus imposant et grand qu’un cheval normal. Le déplacer ne serait pas chose facile. Thredë proposa néanmoins son aide pour réparer le chariot endommagé des marchands. C’est que ce n’était pas une mauvaise idée. Cependant … | « C’est gentil de votre part Aramis, mais la priorité est avant tout de soigner les blessés. Occupez-vous d’eux en priorité, s’il vous plait. Je vais réfléchir à un moyen de le transporter. » |
Doucement, Aegnor se déplaça sur le sol cabossé par la magie de l’étalon légendaire, s’approchant de ce dernier. Derrière lui, les soldats commençaient à rassembler les blessés et appliquer les premiers soins. Arrivant près de la bête endormie, l’Evanealle s’accroupit, posa délicatement sa main sur ce dernier, s’attendant presque à ce qu’il se réveille. Mais il n’en fut rien. Le regard orangé du lancier glissa sur le corps de l’animal. | « Auriez-vous déjà une idée de ce que nous pourrions faire de lui ? » |
Sans détourner le regard de l’animal, ses mains caressant doucement ce valeureux combattant, trouvant le contact de la peau de ce dernier très particulier. Il avait l’impression de toucher un chêne millénaire. | « Je ne sais pas encore. Nous allons commencer par le ramener à Estëllin et comprendre ses agissements. Peut-être y a-t-il une raison derrière son agressivité. Ce n’est pas un cheval comme les autres, tout le monde a pu s’en rendre compte. J’ai entendu parler d’animaux bénis par les Esprits. Je ne pensais qu’il s’agissait de légende jusqu’à ce que je vois la monture du général Artaher. Et lui en est sans doute un également. » |
Le regard du blond descendit au niveau des puissants sabots de ce dernier, il remarqua qu’un était étrange. Approchant sa main il l’effleura, provoquant immédiatement une réaction du coursier des bois qui bougea dans son sommeil. Sans plus tard il éloigna sa main. | « Son sabot est étrange, peut-être est-il blessé. Ce qui explique son agressivité. Et s’il s’agit bien d’un animal béni des Esprits, peut-être que leur mort l’a également blessé. Il va falloir que je fouille les bibliothèques de l’empire pour savoir si dans notre histoire il n’y aurait pas une référence à ce dernier. » |
L’elfe impérial se redressa et contourna le corps étendu de l’animal pour venir se saisir de sa lance, la sortant du sol et de la ramification. | « Si nous parvenons à le ramener à la raison, nous pourrons le relâcher. Qui sait, vu qu’il a l’air d’être lié à la forêt il pourrait faire un allié. » |
Aegnor s’éloigna un peu et braqua sa lance en direction du ciel. | « La menace est écartée, je vais appeler du renfort. On va ramener la forêt dans son état normal et la route dans un état plus praticable avant de la réparer. On pourra ensuite déplacer l’étalon. Aramis, restez près de lui si jamais il se réveille. » |
Vhaleha se chargea d’éclairs qui furent bientôt libérés. Cinq traits lumineux traversèrent le ciel dans un grondement qui se percuta dans la montagne. Bientôt des renforts arriveraient. Et c'est ce qui se passa plusieurs minutes plus tard. La forêt qui les entoura commença à bouger, revenant à la normalité, venant découvrir le chemin de la Voie Royale. Un groupe de cavaliers apparut avec à leur tête trois puissants mages qui avaient ramené la forêt à son état normal. Aegnor s'adressa à eux et plusieurs cavaliers firent demi-tour pour retourner à Estëllin chercher de quoi transporter convenablement le coursier de bois. Dans un même temps, la charrette des marchands fut réparée et attelée à un cheval qui la ramena également à Estëllin, transportant les humains et les soldats blessés ainsi que les marchandises qui avaient pu être récupérées. Les trois mages continuèrent toutefois leur chemin, accompagné d'une escorte, pour ramener le reste de la forêt dans son état d'origine. À nouveau, plusieurs minutes s'écoulèrent et une charrette large fit son apparition ainsi que plusieurs elfes bien équiper pour protéger le transport de la créature, et surtout agir si elle venait à se réveiller. | « Faites attention en le déplaçant, il est blessé. N’allez pas aggraver cette dernière, cela n’aiderait pas à le calmer. » |
|
| | | Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Sam 26 Mar 2016 - 17:33 | |
| Tant qu'il n'y avait pas de blessé, et de mort inutiles la diplomatie d'Aegnor allait plutôt bien à Aramis pour sa part, disons qu'elle ne se montrait pas forcément moins ferme de temps en temps surtout dans des situations aussi urgentes. Après tout il y avait un temps pour tout, et elle supposait la tâche de dirigeant assez dur pour être obligé d'agir de temps en temps avec une certaine fermeté, après les elfes n'étaient guère un peuple ayant besoin d'un dirigeant aussi ferme que ceux des vampires, mais il fallait tout de même un minimum. Cela tout en restant dans l'esprit elfique qui encourageait une certaine bienveillance, et sagesse. Être un bon dirigeant au final devait être particulièrement exigeant, pas étonnant qu'Aegnor à l'époque ne désirait pas l'être.
Dans tout les cas la situation s'arrangeait finalement à leurs grand soulagement, enfin pour le moment. Car s'ils désiraient que cet être ne faisant visiblement qu'un avec la nature vive il faudrait trouver une solution au problème qu'il représentait, autre que celle qui avait été proposé par les marchands humains. La magie baptistrale pouvait en tout le garder probablement sous contrôle entre-temps, mais il faudrait trouver un moyen définitif de faire autrement, mais qu'un être animal attaque ainsi des elfes prouvaient déjà que le problème était assez profond pour nécessiter une réflexion toute aussi profonde. De plus garder cet être enfermer était inacceptable, car c'était avec respect que les elfes considèrent, et traitent toute vie. Restait donc à résoudre ce problème de manière tout à fait elfique si possible...
« Je vais tâcher bien entendu de faire de mon mieux pour les soulager Aegnor, même si Dracos soit béni il semble que ce ne soit rien de particulièrement grave à première vue... » Dit-elle quand Aegnor lui demanda de s'occuper en priorité des blessés, oui elle le ferait mais elle se préoccupait aussi de faire en sorte qu'il n'y en ait pas d'autres aussi car c'était bien de soigner les gens effectivement, mais c'était encore mieux de faire en sorte qu'ils ne soient pas blessés à l'avenir… Heureusement pour cette fois-ci ils avaient eu de la chance, mais avant d'aller s'occuper des blessés Aramis avait voulu rajouter quelque chose… Auquel Aegnor n'avait pas tardé à répondre, non il ne savait pas encore. Mais il aurait bien le temps d'y réfléchir sur le chemin effectivement. Pour sa part Thredë ferait de même, de plus Aegnor soulevait quelque chose de vrai, à l'évidence c'était un être légendaire qui se tenait en face d'eux et non un simple cheval, ce qui rendait la chose à la fois assez complexe, et mystérieuse. Et surtout encore plus urgente à résoudre...
Mais dans tout les cas avant d'aller s'occuper des blessés elle fut interloqué par ce qu'avait découvert Aegnor au sujet du destrier… Une blessure au sabot, mais pour sa part Aramis doutait malgré tout que cette blessure suffise à elle seule à expliquer l'agressivité du cheval…
« Je doute qu'un sabot blessé suffise à provoquer l'agressivité d'un possible gardien de la nature envers nôtre peuple. » Dit-elle franchement, après tout les animaux étaient par nature très bienveillant envers les elfes, et ne les agressaient presque jamais, il devait donc il y avoir autre chose derrière… Et la mort des esprits par contre semblait bien justifier ceci, hélas celle-ci semblait encore avoir des retombés plus d'un an après cette tragédie…
« La mort des esprits est une piste viable selon moi… Mais sachez en tout cas que vous pouvez compter sur moi si vous le désirez Aegnor. Et si jamais les bibliothèques d'Estellïn ne suffent pas à vous informer, peut-être que celles du domaine baptistrel pourraient y remédier... » Ajouta t-elle d'ailleurs d'un fin sourire, car maintenant qu'elle s'était consacré à cette faire elle comptait bien la poursuivre jusqu'au bout.
« S'il protège la forêt nous ne sommes pas vraiment ses ennemis de toute manière, ne sommes nous pas après tout les protecteurs de la nature ? » Ajouta Aramis car elle n'était pas contre l'idée que cet être soit un allié du peuple elfique, et puis il paraissait après tout être tel la nature incarnée sous la forme d'un magnifique destrier à sa manière...
« D'accord. » Poursuivit-elle ensuite quand Aegnor annonça qu'il allait appeler des renforts, et qu'il faudrait qu'après Aramis reste auprès du cheval pour pallier à un éventuel réveil de ce dernier. Mais avant cela… Le temps que les renforts arrivent Aramis décida donc d'aller en profiter pour administrer les soins. Ce qui fut heureusement suffisant car heureusement il n'y avait rien de trop grave, et ainsi elle fut prête à accompagner l'escorte quand les mages arrivèrent pour tout d'abord remettre la forêt en bon état. Et quelques guerrières partirent ensuite aller chercher de quoi transporter le cheval de chêne. Et ils revinrent plus tard muni d'une large charrette.
« Si cela pose un problème je pourrai aussi tenter de le soigner dès maintenant Aegnor. Je pense avoir assez d'énergie en moi pour cela... » Dit-elle ensuite quand ce dernier souligna à ceux qui placèrent le cheval sur la charrette que ce dernier été blessé. Après tout elle était baptistrelle donc l'une des meilleurs guérisseuse qu'Armanda comptait. Autant en faire bon usage de ce fait… Puis pensive après avoir regardé le fier destrier alors que le chariot commençait à avancer, Aramis dit à l'empereur elfique.
« D'ailleurs tout ceci me fait penser à quelque chose... Je crois avoir eu part d'une légende au sujet d'un destrier ayant été auparavant la monture d'un baptistrel… Qui suite à une incursion de vampire au sein du domaine baptsistrel, et à la mort de son maître serait ensuite devenu le protecteur de la forêt elfique, je ne sais pas si c'est lui ce cheval de légende, mais il m'y fait penser... » Et sur ce l'escorte continuait sa route pour retourner vers l'elfique cité dans tout les cas. Transportant au passage un chargement bien particulier... |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Jeu 31 Mar 2016 - 16:49 | |
| ¤ Transport elfique II ¤ Qu’avait bien pu provoquer l’agressivité de l’étalon ? Qu’avait bien pu pousser un être aussi intimement lié à la nature à attaquer des créatures qui partagent une grande estime pour elle ? Aegnor n’en avait aucune idée. Il faudrait pour cela demander directement au concerner. Malheureusement, l’empereur elfique ne savait pas parler aux animaux, il ne possédait pas ce pouvoir, mais certains le possédait. Il lui suffirait de demander à ces derniers de servir d’interprète. Mais en attendant ce moment, l’Evanealle ne pouvait qu’émettre des hypothèses. La blessure à son sabot ? La mort des esprits ? Ou peut-être une accumulation de divers éléments. Ce devait sans doute être cela. Aramis annonça à son ancien élève qu’il pouvait compter sur elle si jamais il avait besoin d’aide pour trouver des renseignements. En effet, il en aurait peut-être besoin. L’elfe remercia la blonde avant de reporter son attention sur l’étalon allongé au sol, endormi. Bientôt, les sujets d’Aegnor revinrent avec une large charrette, capable de transporter l’animal. Ils chargèrent ce dernier, tandis que l’Evanealle leur demanda de faire attention et d’y aller en douceur, la créature étant blessée. Inutile d’aggraver les choses, surtout si l’on souhaitait la calmer par la suite. | « Si cela pose un problème, je pourrai aussi tenter de le soigner dès maintenant Aegnor. Je pense avoir assez d'énergie en moi pour cela... » |
| « Si vous en sentez la force, j’apprécierai Aramis. Montez avec moi dans la charrette. » |
L’elfe aux yeux volcaniques grimpa dans le véhicule avant de tendre une main à la chantebrise pour l’aider à grimper. Doucement il vint s’installer au côté du cheval, se mettant dans son dos, afin de laisser à la blonde le libre accès au sabot blesser de ce dernier. Délicatement, la main du lancier se posa sur le flanc de l’animal qui se levait et se baissa lentement sous le rythme de sa respiration. Le contact était toujours aussi étrange. Le cuir de ce dernier était terriblement rugueux et ferme. L’elfe avait l’impression de toucher un chêne plusieurs fois centenaire. La main du blond glissa jusqu’à la crinière de ce dernier, passant entre. Cette dernière était faite de bois. Chaque poil de sa crinière semblait être des brindilles. De longues brindilles d’un bois terriblement souple et tendre. Il n’avait jamais vu une chose pareille. Mais ce qu’on utilisait pour la confection des arcs n’était pas ainsi. Cela ne devait pousser que sur lui. Indubitablement, ce cheval devait être l’œuvre d’un esprit, de végétal sans nul doute possible. | « D'ailleurs tout ceci me fait penser à quelque chose... Je crois avoir eu part d'une légende au sujet d'un destrier ayant été auparavant la monture d'un Baptistrel… Qui suite à une incursion de vampire au sein du domaine Baptistrel, et à la mort de son maître serait ensuite devenu le protecteur de la forêt elfique, je ne sais pas si c'est lui ce cheval de légende, mais il m'y fait penser... » |
Aegnor sembla avoir un petit moment d’absence tandis que ses mains revenaient se perdre sur l’encolure de la créature. Une certaine avidité semblait poindre dans son regard. Cet étalon … quelle sensation devait-on avoir en le chevauchant ? Au maximum de sa capacité, rien ne devait pouvoir arrêter sa charge. C’est presque avec difficulté que le regard de l’empereur quitta la bête pour se poser sur Aramis. | « Cette légende … maintenant que vous le dites, je m’en rappelle … elle me rappelle quelque chose. Galadrielle me l’avait compté une fois, alors que j’avais eu dans l’idée de sécher une séance du conseil, mais qu’elle m’avait pris sur le fait. Pour protéger son ancien cavalier, le cheval avait fait jaillir du sol des racines. Et plus tard, ces dernières auraient donné naissance un à chêne. Un chêne auprès duquel le Conseil d’installa pour ses séances. Il me semble que la monture de ce Baptistrel s’appelait … Aldarwa. » |
Le coursier des bois bougea dans son sommeil, comme répondant à son nom ainsi prononcé, avant se replonger dans un sommeil paisible. | « Il me vient une idée Aramis. Quand nous arriverons à Estëllin, nous l’installerons dans les écuries du corps de garde et attendrons son réveil. L’un des palefreniers est lié au totem du cheval, je le connais c’est lui qui s’occupe de ma monture, nous pourrons essayer de communiquer directement avec cette créature et lui nous servira d’interprète. S’il est vraiment Aldarwa alors il n’y a aucune raison que lui et les elfes s’entendent mal. De plus, s’il voit que nous avons soigné sa patte, peut-être sera-t-il plus enclin à converser. Nous pourrons démêler les raisons de cette attaque. Il a dû y avoir un quiproquo quelque part. Qu’en pensez-vous Aramis ? » |
Les remparts d’Estëllin apparurent enfin et les grandes portes s’ouvrirent, faisant entrer le convoi à l’intérieur. Descendant peu après de la charrette, une fois celle-ci à l’arrêt, Aegnor donna ses instructions. Il demanda à ce qu’on renforce la sécurité à l’intérieur de la cité, entre la place principale occupée par le marché et les écuries, si jamais un incident devait survenir. Il demanda également à ce qu’on aille lui chercher Neron Lothaciel et qu’on l’amène au plus vite. Enfin, il ordonna qu’on prépare un box pour le coursier des bois et qu’on l’y installe. [hrpg: n'hésite pas à avancer jusqu'au réveille d'Aldarwa] |
| | | Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Dim 3 Avr 2016 - 20:26 | |
| Un être légendaire se assoupit non loin d'eux, cela semblait presque irréel dans les faits qu'un être de légende qui avait longuement parcouru Armanda, un destrier bénit par un esprit, certainement végétal lui-même. Un être vénérable qui devait avoir une caractère bienveillant d'après la légende qui lui été assimilé, oui… Aramis avait pu voir un tel être de légende chevauché par le général Artaher, et c'était un autre être de ce gabarit qu'elle venait d'endormir, et qu'ils emmenaient à Estellïn pour si possible le soigner d'un mal qui l'avait rendu fou furieux. La chose était si solennelle, tel un souvenir des esprits dorénavant défunts, comme si végétal lui-même était en partie ressuscitait dans cet être de légende… Ou a défaut de cela c'était peut-être une partie de l'esprit végétal aujourd'hui disparu qui se trouvait peut-être dans cet animal légendaire. Oui ce n'était pas une nécessité de ramener cet être à la raison qu'un devoir, oui. Car c'était une partie de la nature elle-même qui coulait en cet être légendaire, un fragment de quelque chose de sacré, de quelque chose d’immémorable qui devait être conserver… Était-ce parce qu'elle était une elfe, ou une baptistrelle qu'elle pouvait aussi bien ressentir cela ? Peut-être, mais cet être n'était pas un ennemi dans tout les cas, non elle sentait au contraire que c'était un vieil ami, non pas d'elle en tant que personne, mais en tant qu'elfe. Oui un vieil ami pour son peuple, un protecteur qui méritait les égards, et le respect qui lui seraient dû…
Et c'est pour cela qu'elle voulait aider de son mieux entre autre, elle hocha donc calmement la tête quand Aegnor lui demanda de monter sur la charrette, oui elle ce sentait la force d'administrer quelques soins si possible. Cela serait bien le minimum à faire… Elle accepta donc la main que lui tendit Aegnor en lui accordant un léger sourire, et elle ensuite s'installa non loin du cheval pour pouvoir s'atteler à quelques soins. Aramis lança d'abord un simple inspicio pour détecter d'autres blessures qu'ils n'auraient éventuellement pas repérer, puis elle se concentra et entama doucement un chant guérisseur. La blessure du sabot ainsi que quelques autres plaies mineures se refermèrent peu à peu alors que le chant doux comme la brise d'été résonnait… Et quand cela fut fait Aramis regarda son œuvre avec une certaine satisfaction uniquement égalée par son soulagement à ce sujet-ci…
Prenant elle aussi le temps suite à cela d'observer la majestueuse créature devant elle, un chêne fait cheval voilà ce que c'était cet être. La fascination d'Aegnor pour cela était légitime, quel elfe ne serait pas fasciné par une telle chose ? Il y avait quelque chose en cet être qui devaient parler à l'elficité même à sa manière. De même que la légende toute particulière que Thredëe venait d'énoncer à Aegnor. Et celui-ci semblait perdu dans ses pensées d'ailleurs alors qu'il était plongé dans la contemplation du destrier. Quelles pensées préoccupaient l'esprit du souverain elfique ? Voilà une question légitime que l'on aurait pu se poser en cet instant, mais Aramis n'était pas vraiment préoccupé par ceci, étrangement elle se rendit enfin compte qu'elle commençait à être fatigué maintenant que l'adrénaline provoqué par le danger encore récent se dissiper peu à peu dans son sang...
« C'est exact. Une histoire ironiquement lié à mon ordre. » Dit Aramis en hochant la tête approbatrice quand Aegnor énonça la légende qu'elle avait mentionner, puis elle jeta un regard prudent vers le destrier légendaire ainsi nommé car celui-ci semblait avoir légèrement bouger, mais visiblement il n'y avait tout de même aucun danger. Enfin pour en revenir au sujet de la légende en vérité cela ne l'étonnait pas, s'il y avait bien un elfe cultivé en dehors des érudits, et baptistrel c'était bien l'empereur des elfes lui-même. Par contre ce qui l'intéressa davantage, et lui semblait tout de suite d'une grande importance c'est l'idée énoncer par l'éclair.
Idée qui lui semblait très bonne, et adéquate en effet. Un totem cheval leurs seraient très utile après tout. Alors elle ne tarda guère à donner son avis. « Si jamais cela venait à dégénérer à nouveau au pire je serai là pour essayer d'apaiser à nouveau Aldarlawa… Je suis donc d'accord quand à vôtre plan Aegnor, je ne vois pas de meilleure méthode sur l'instant. Et je pense moi aussi que cela n'est qu'un malentendu que nous pourrons apaiser en le traitant respectueusement, Ardalawe est un ami de nôtre peuple après tout... » Dit-elle avec un calme sourire alors qu'ils arrivaient vers Estellîn suite à cette échange de propos. Et les choses allèrent ensuite très vite, et il ne fallut pas beaucoup de temps pour qu'Aldarlawa soit installé dans une écurie, que l'elfe lié au cheval soit dépêché, et qu'ils se retrouvent dans au sein de l'écurie à attendre qu'il se réveille… Dans un certain silence très attentif, aussi bien prudent que respectueux après tout personne ne savait comment réagirait le destrier.
Et il ne tarda guère le moment où Aldarwa bougea enfin légèrement, cela Aramis le resentait bien par ses vibrations, et tout le monde ne tarda pas à faire la même constatation qu'elle, le cheval de légende était en train de s'éveiller… Et alors qu'il se levait petit à petit il sembla pointer son regard vers l'empereur des elfes. Alors que tout le monde semblait observer de quelle manière allait réagir Aldarwa maintenant qu'il se rendait à nouveau compte de ce qui l'entourait. Aramis pour sa part regardant la chose silencieusement, mais avec une certaine vigilance... |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Dim 10 Avr 2016 - 12:34 | |
| ¤ Un roi face à un autre ¤ L'idée d'Aegnor était sage, et Aramis ne manqua pas de l'appuyer dans ce sens. Oui, c'était sans doute ce qu'il y avait de mieux à faire. Ce n'était pas un simple cheval que l'on pouvait enfermer en attendant de statuer sur son sort. C'était un prince parmi les animaux, il devait donc être traité avec un certain égard afin de ne pas s'attirer ses foudres au risque de le payer un jour. Et l'Empereur n'avait aucune envie d'être en mauvais terme avec pareille créature. Surtout quand ils étaient plus ou moins semblables. Pourquoi se faire la guerre alors qu'ils avaient les mêmes valeurs ? Ce serait terriblement grotesque et stupide. Estëllin apparut bientôt, et la charrette s'approcha des gardiennes. De la place du fait et la porte fut ouverte. Le groupe passa entre les grandes portes avant de se diriger vers les écuries du corps de garde. Descendant de la charrette, l'Evanealle donna ses ordres. Un box particulier fut préparé. Bon, ce serait sans doute un peu désagréable pour Aldarwa, mais Aegnor espérait que ce dernier comprendrait. Et puis, il serait en sécurité le temps de se réveiller et d'être entièrement rétabli. Ce n'est pas comme si les elfes voulaient l'enfermer pour le plaisir de l'enfermer. L'étalon mythique fut ensuite déplacé, en douceur et avec une certaine difficulté, jusqu'audit box. Il fut allongé dans la paille fraîche. Donnant sa lance à un garde royal, ordonnant à ce qu'on aille la ranger dans ses quartiers, le blond savait que garder une arme serait malvenue. Il voulait discuter, négocier. Pas être un tortionnaire. Enfin, après quelques instants, Nalfein Meren, le palefrenier dont avait fait référence l’empereur un peu plus tôt, arriva. Il fut étonner et exciter en découvrant la créature légendaire, mais l’Evanealle lui ordonna de se calmer. Il avait une mission importante à lui confier celle de servir d’interpréter entre lui et ledit étalon. Si un jour on avait dit à Aegnor qu’il devrait, en tant qu’empereur, négocier avec un cheval, il aurait probablement attaché ladite personne à un bateau et l’aurait jeté en mer de peur qu’il soit devenu marteau. Quoi qu’il en soit, après de longues minutes, l’animal finit par sortir de sa torpeur. Un peu malhabile au début, il se releva bien vite en prenant conscience de l’endroit où il se trouvait. Tranquillement, l’empereur elfique s’avança en levant ses mains jusqu’au niveau de sa tête, paume tourner vers l’extérieur. Il venait en paix et non armer, souhaitant discuter. Le palefrenier expliqua cela à Aldarwa grâce à son totem. L’animal tourna sa tête en direction de celui-ci, méfiance se lisant dans ses yeux, avant de revenir vers Aegnor. | « Je suis Aegnor Evanealle, empereur des elfes. Je regrette d’avoir dû vous attaquer, mais je me devais de défendre mon peuple et mon royaume. Nous vous avons ramené ici pour vous soigner et pour discuter. Je souhaite comprendre pourquoi vous nous avez attaqués et essayer de trouver un arrangement afin de calmer votre colère. Si vous êtes bien Aldarwa, le coursier des bois, il n’y a aucune raison pour les elfes et vous, se combattent. » |
Se tournant un peu vers Nalfein, ce dernier commença à traduire, grosso modo, ce que son empereur avait pu dire. L’étalon hennit avant de souffler, semblant répondre. | « Il dit qu’il souffrait. Et que sa souffrance lui ait monté à la tête. Lorsque le monstre blanc est venu dans la montagne, il a ravagé la forêt avec sa montagne de feu. Puis lorsque les esprits se sont tués, il a perdu le contact avec Végétal et a senti comme en déchirement dans son être. Enfin, il lui est impossible d’accomplir sa mission correctement dans les forêts de l’Ouest, un mal le repoussant. Et lorsque enfin, en revenant ici, il a buté contre la route traversant la forêt et a ravivé la blessure de son sabot blessé. En colère et outré par cette route, il a décidé de la détruire et de faire payer à nous les elfes, pour cela. Maintenant qu’il revient à lui, il regrette ce qui s’est passé. Et il est content que vous ayez été en mesure de l’arrêter. » |
|
| | | Aramis Thredë Modérateur Impératrice des Elfes Baptistrelle Chantebrise
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Jeu 14 Avr 2016 - 17:17 | |
| Tout pouvait se passer en cet instant, cela pouvait autant dégénérer après tout que bien se passait cela Thredë le savait bien, et si cela empirait elle était a peu près la seule à pouvoir peut-être calmer le destrier, mais la chance étant avec eux aider par le fait probable quelle avait soigné Aralawe il semblerait que le chêne fait destrier semblait ne pas être d'humeur ni capricieuse, ni agressive en cet instant ce qui était heureux et lui donnait ainsi une apparence plus apaisante, celle d'un vénérable être centenaire semblant posséder une grande sagesse, et bonté. Pour sa part en tout cas Aramis resta tout d'abord silencieuse devant la scène qui eu lieu devant-elle, se plongeant au passage dans le chant nom de cheval centenaire. Un chant nom riche harmonieux, et très complexe sur la noble histoire de cet être, et Aramis s'y immergea pendant que l'elfique souverain s'entretenait avec Aralawe pour pouvoir comprendre davantage ce dernier, et tout sembla rapidement très clair… Comme le peuple elfique il avait souffert des bouleversements des dernières années, en premier lieu la disparition de la forêt elfique dont il avait été le gardien, puis ensuite vint la mort des esprits qui a dû être un grand traumatisme pour lui et le fait que la forêt de l'Ouest était dorénavant tout sauf accueillante. Oui il y avait là de quoi expliquer tout ces troubles… Ces faits qu'Aramis pu ainsi percevoir par le chant nom ne tarderaient guère à être dite d'ailleurs.
Aralawe se montrait donc particulièrement loquace, et de bon gré. Il avait parfaitement compris que les elfes n'étaient pas ses ennemis, et s'était remit de sa furie heureusement temporaire. Il était même reconnaissance qu'ils aient pu l'apaiser. Aramis en entendant le lié au totem cheval qui traduisait les propos du destrier légendaire sourit. Au final tout semblait être en bonne voie pour se conclure parfaitement bien. Cela prouvait bien que la discussion pacifique engendrait souvent de bien meilleurs résultats que d'user de violence pour arriver à la même finalité, pour sa part en tout cas Aramis était satisfaite de voir qu'Aegnor s'en était aperçu aisément.
Et Aramis y pensait, mais de ce fait la forêt recouvrant la montagne pourrait devenir le nouveau refuge du cheval, et le nouveau domaine sous sa protection, ce qui serait une très bonne nouvelle pour le peuple elfique certainement. Sur ces constatations en tout cas Aramis finit par intervenir. Elle fit donc traduire ses propos par le lié au cheval à son tour.
« Heureusement cela n'a eu guère de conséquence irrémédiables noble être. Vous êtes un protecteur, et ce continent a terriblement souffert, nôtre peuple, et vous tout autant. Ces dernières années ont été rude mais nous espérons pouvoir reconstruire un foyer et un futur, et sommes déterminés à ne pas commettre à nouveau les mêmes erreurs que par le passé. Je suis moi même une membre de l'ordre dont faisait partie vôtre ancien maître, vous savez que nous sommes les gardiens de la vérité, et je tiens à vous le dire... Nous elfes seront toujours les gardiens de la nature que nous avons été, et nous serions heureux de vous avoir à nos côtés comme un frère. Nous avons perdu nôtre foyer, et en avons retrouvé un autre, à vôtre tour si vous le désirez de vous trouver un nouveau foyer… Si ces montagne ne sont pas l'ancien bois où nous avons longuement vécu elles restent une terre où il fait bon vivre. Et nous serions heureux de vous considérer d'une manière comme l'un des nôtre... » Acheva t-elle avec un sourire serein, explicitant ainsi le fait que les montagnes pouvaient être son foyer s'il le désirait au même titre que celui des elfes. Un signe de paix, et d'harmonie entre-eux. |
| | | Aegnor Evanealle Modérateur Empereur des Elfes
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) Sam 23 Avr 2016 - 12:52 | |
| ¤ Un roi face à un autre II ¤ L'étalon de la forêt semblait apaiser. La douleur physique était partie, de même que la furie qui l'avait envahie. La blessure morale était en revanche toujours là. Tout ce qui s'était passé, la perte de Végétal, la destruction des forêts par le feu du volcan et enfin le mal ayant élu domicile dans la forêt de l'Ouest. Ces blessures-là mettront plus de temps à guérir. La perte de son esprit créateur ne disparaîtrait sans doute jamais, mais celle des forêts incendiées dans la montagne de feu s'estompait. Aujourd'hui, les arbres couvraient à nouveau la montagne et les elfes en prenaient grand soin. Aucun doute que cette blessure-ci finisse par disparaitre totalement pour ne devenir qu'un lointain souvenir désagréable. Il ne restait donc plus que la forêt de l'Ouest. Mais tout mal pouvait être vaincu, aussi puissant soit-il. Vraorg le Blanc en était la preuve vivante. Voleur de cœur, catalysant les pouvoirs d'un esprit. Il n'en était pas moins tombé. Le coursier des bois avait finalement retrouvé son calme et se montrait bien plus loquace qu'on aurait pu le prévoir pour un cheval. Mais il n'était pas n'importe quel animal et qui plus est, il avait commis une faute dont il devait s'excuser. Fort heureusement, les elfes ne semblaient pas lui en tenir rigueur. L'équidé vint porter son regard sur la femme blonde qui lui parlait, un autre elfe lui faisait la traduction. Le chêne sur patte s'ébroua un peu en soufflant. | « Il vous remercie pour cela, Dame Thredë. Il a toujours considéré notre peuple comme le plus respectueux du fait de cet amour de la nature que nous partageons avec lui. Il accepte de nous considérer comme ses alliés dans la préservation de l’œuvre de Végétal. Cependant, il ne peut rester parmi nous éternellement. Son devoir est de surveiller les créations de son créateur. Néanmoins, votre idée de foyer semble lui convenir. Toutes les forêts étaient jusqu’ici sa maison, il n’en préférait pas une à une autre. Cependant, il accepte de considérer celle où nous vivons comme son foyer, car tout être doit un jour retourner auprès des seins, que ce soit famille, amis ou allié. » |
Lentement, Aldarwa s’approcha d’Aegnor puis d’Aramis, frôlant de son museau leurs mains, les reniflant avant de leur donner un petit coup de tête en signe d’accolade. | « Il dit avoir une dette envers vous deux. Envers vous Aramis, pour l’avoir soigné. Et envers vous Aegnor, pour avoir eu le courage de l’affronter pour l’arrêter. Il n’oubliera pas cela et si un jour vous avez besoin de lui, placez-vous près un arbre et murmurer son nom, il vous entendra et répondra à votre appel. » |
L’étalon de la forêt se recula ensuite des deux elfes avant de regarder en direction de la sortie du box et de l’écurie. | « Il dit à présent devoir partir. Les enclos ne sont pas faits pour lui, la nature étant son box. De plus il doit aller s’occuper de la forêt. En utilisant ses pouvoirs pour la contrôler, il l’a bouleversé. Il doit à présent la calmer. » |
Aegnor s’écarta doucement avant d’indiquer d’un signe de main au coursier des bois, la possibilité de partir. | « Si son devoir l’appelle, alors nous ne devons pas l’attendre. Si un jour vous avez besoin de nous, Aldarwa, présentez-vous aux portes d’Estëllin, elles vous seront ouvertes et je viendrais jusqu’à vous. » |
L’empereur donna l’ordre de laisser le cheval partir, ce dernier ne tardant pas après avoir jeté un dernier regard en direction des deux elfes. Aldarwa franchit les portes et disparut dans la forêt, un léger vent commençant à souffler parmi les branchages, signe que la nature retrouvait son calme. | « Ça s’est mieux passé que je ne le pensais finalement. Merci pour ton aide Nalfein. Et merci à toi aussi Aramis. Nous n’y serions jamais aussi bien arrivés sans ton aide. » |
|
| | | Contenu sponsoriséMon identité Mes compétences
| Sujet: Re: Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) | |
| |
| | | | Le vent, et l'éclair (Pv Aegnor) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |