- Chapitre premier : établissement des frontières.
Afin de permettre à chaque peuple de vivre dans la paix et la prospérité, nous établissons en ce jour ces royaumes aux frontières immuables :
- Royaume Elfique : qui couvre toutes les montagnes au Nord-Est du continent de leurs pieds à leurs sommets. La gouvernance est confiée à Aegnor Evanealle puis à ses successeurs selon les règles de succession Elfiques.
- Royaume Aldarien : qui couvre toutes les terres au sud du fleuve connu sous le nom de Wylorel. La gouvernance est confiée à Korentin Kohan puis à ses descendants selon les règles de succession Humaines.
- Royaume Glorien : qui se situe entre la lisière des forêts de l’Ouest et englobe le désert d’Esfelia à l’Est. Couvre toutes les terres au nord du fleuve connu sous le nom de Wylorel à l’exception des terres montagneuses offertes aux elfes. La gouvernance est confiée à Fabius Kohan puis à ses descendants selon les règles de succession Humaines.
- Royaume Vampirique : qui se situe à l’extrémité Est du continent et jouxte les frontières humaines du royaume Aldarien et Glorien. La gouvernance est confiée à Kylian Wallam puis à ses successeurs selon les règles de succession Vampiriques.
- Domaine Draconique : qui se situe sur l’île anciennement désignée comme « du Flocon » et qui inclue une propriété océanique d’une demi lieu aux alentours. La gouvernance est confiée à la caste des dragonniers selon ses lois.
- Domaine Désolé : qui inclue uniquement les profondeurs des anciennes forêts Elfique à l’extrêmité Ouest du continent (à l’exception de la petite portion de forêt confiée au royaume Aldarien). Aucune gouvernance n’y est reconnue, ces lieux étant trop dangereux pour s’y aventurer.
Chapitre deuxième : juridiction des royaumes
Est clairement entendu et reconnu par tous que
les lois et coutumes de chaque peuple sont souveraines en leur royaume. Tout voyageur en visite dans un royaume autre que le sien se devra de se soumettre à ses lois et ne pourra réclamer l’application de celles de son propre peuple. Est établi aussi un accord de libre circulation des peuples entre les royaumes à condition de ne pas être frappé du châtiment d’Exil.
De façon générale, aucune plainte ni aucune réclamation ne pourra être faite pour protester contre l’application des lois propres à un peuple dans son propre royaume.
Des demandes d’extradition pourront néanmoins être déposées afin de récupérer un contrevenant arrêté dans un royaume voisin. La gouvernance seule du royaume impliqué sera alors en mesure d’accepter ou de refuser l’extradition. Aucun recours ne sera possible en cas de refus.
Chapitre troisième : relations commerciales et accord sur le sang
Charge est laissé à chaque royaume
d’établir et d’entretenir des relations commerciales florissantes avec les autres selon ses désirs et ses besoins. Chaque royaume est libre d’établir les limitations et les taxes qu’il estime nécessaire pour le bien de son économie.
Afin de pérenniser et sécuriser le principe de paix qui est le principal but de ce traité. Le peuple humain en son entier (de tous royaumes) s’engage en ce jour et de façon solennelle
à fournir au peuple vampirique ses besoins en sang de façon à ce qu’une réserve d’une trois années soit à tout moment stocké par le royaume vampire. Les besoins vampiriques seront réévalués tous les 10 ans afin de permettre une adaptation du stock. En parallèle le peuple Elfique s’engage à mettre à disposition ses connaissances et ses capacités magiques dans le but de stabiliser ce sang et de faire évoluer les recherches ayant pour but de permettre aux vampires de se nourrir de façon moins problématique. Moyennant tout ceci
les vampires s’engagent à respecter le pacte de non agression sous entendu par ce texte.
À compter de ce jour, Caladon deviendra l'harmonieuse, lieu d'échanges et de rencontre entre les races en toute neutralité. La cité n'appartient donc à aucun royaume et la paix sera assurée par la Caste des Dragonniers.
Chapitre quatrième : relations diplomatiques
Une insistance particulière est mise aussi sur l’accord de
libre circulation des peuples reconnu par tous les royaumes. N’importe quel sujet de n’importe quel peuple est en droit de voyager ou même de s’établir autre que le sien mais il sera alors soumis aux lois et à la justice du royaume d’accueil.
Est rappelé clairement ici
le principe indiscutable de non agression entre les peuples sous entendu jusque là par ce texte. Charge à la justice particulière de chaque royaume de faire respecter le principe selon lequel chaque sujet de chaque royaume a droit à la sécurité et à la justice où qu’il se trouve.
Des sanctions exemplaires devront être prise plus particulièrement envers les contrevenants au principe de respect et d’acceptation entre les races et les peuples.
De façon exceptionnelle et sous condition d'un commun accord les royaumes pourront former un tribunal commun pour les cas les plus particuliers qui le nécessiteraient. Enfin, nous terminerons ce traité par cet accord principal : les royaumes et tous leurs peuples s’engagent solennellement à la pratique
d’une réaction vive, engagée, et coordonnée à l’encontre de toute menace qui pourrait toucher l’un d’eux. Le non respect de ce traité par l’un des royaumes étant considéré comme la toute première menace possible. Ledit royaume s’exposant ainsi
à une sanction générale économique et/ou militaire de la part de tous les autres.
Traité rédigé et ratifié en ce jour de l’an 5 d’Obsidienne au nom de leurs peuples par les dirigeants de tous les royaumes cités et formant désormais les seules autorités reconnues d’Armanda pour une période illimitée.Paix et Gloire pour l’avenir du continent.