Deux jours de pluies, sale temps sur la théocratie, pense Tobold des Mangroves alias Cymbale Paille. Il cour les plaines à la recherche de simples, car voyez vous, notre homme est aussi herboriste, il ramasse des plantes et les revends à des officines, cela lui convient très bien pour vivre..... mais présentement ce n'est pas les simples sa principale préoccupation, c'est aussi et surtout les renseignements. Il rapporte ce qu'il a vu de ces voyages à la Maîtresse des chuchotis. Cela fait quelques jour qu'il a envoyé son pigeon avec ce qu'il observer et surtout sa rencontre avec Linaëm Leweïnra. La région est désertique mais depuis quelques jours elle se trouve sillonné de patrouilles, L'Elfe ne lui a pas donné la raison de sa présence, mais Tobold sait pertinemment qu'il cherchait à joindre le protectorat. Et la pluie continue avec son lot de gadoue, de froidure, et voici que la nuit tombe. Il n'a pas trouvé d'endroit sec pour se refugier, et voici que que la crachin redouble. De Mangroves est sur le sommet d'une colline et voit en bas une route sinuant vers un petit village. Quelques maisons, une place, deux grosses fermes et ce qui semble être une auberge. Une nuit dans cet établissement à l'abris de cette pluie, et ce froid humide qui le transi jusqu’à l'os, voici un rêve. Les visions spéciales de Tobold scrutent les rues du village. Il n'y a que deux gardes, à chaque bout du village. Toutes les cheminées fument. Va t il osez y allé? Il a des faux papiers en règles, et quelques pièces d'or de la théocratie. De plus c'est peut être l'occasion d’apprendre autres choses que ces observations, quelques choses de plus important que le nombre de soldats qu'il a vu passé. Il prend sa décision, et descend vers les bâtiments. Il avance rapidement, et passe devant le garde qui le regarde sans l’arrêter. C'est un arbalétrier. Il fait nuit noir, mais il n'est pas tard, on devrait lui donner à manger. "La rose noire" c'est le nom de l'auberge. Tobold se trouve devant la porte de l'établissement, il a comme un pressentiment.......... En ouvrant la porte, il découvre la salle commune, éclairé de tous ces feux, envahie d'un régiment de la théocratie..........

Tobold n'était pas le seul à désirer se mettre au chaud. Terminer une rude journée de patrouille harassé et trempé avait de quoi mettre les nerfs à fleur de peau, surtout quand on reste planté pendant plusieurs minutes sous la flotte à entendre les dernières consignes de la journée pour le lendemain. Ce fut comme cela qu'Alauwyr termina ce jour. Ce fut de mauvaise humour donc qu'il rejoignit la taverne. D'autres soldats y traînaient déjà mais de ce détail il s'en fichait. Il ne désirait qu'une chose : se mettre au chaud, se remplir l'estomac d'une bonne soupe et aller se reposer. Le temps s'était dégradé si vite qu'il était à redouter que ce sera les mêmes conditions climatiques pour le lendemain.

*Tu parles de patrouilles ! *

Les prisonniers pouvaient très bien décider de rester à l'abri dans une grange, dans un entrepôt ou au fin fond d'un trou pour se balader au sec, ou profiter à l'inverse de ce temps pourri pour esquiver les patrouilles qui les recherchaient. L'Alayien serait plus dans cette seconde idée pour passer inaperçu aux yeux de l'ennemi qui les rechercherait. Des Théocrates grommelant d'une mouise de pluie battante serait largement moins concentré, ne songeant qu'à rentrer au sec.

Pour pester contre ce temps, il le fit en marmonnant et rejoignit l'auberge La Rose Noire. Un homme avait déjà ouvert la porte quand il arriva non loin de ce premier. Alauwyr attendit quelques secondes qu'il se décide. Pourquoi il restait figé au seuil ce bougre ?

''Hé tu attends quoi pour entrer ? Qu'il cesse de pleuvoir ? ''

Perdant le peu de patience qui lui restait, aussi détrempée par la mauvaise humeur d'Alauwyr qu'il l'était par la pluie, il posa une main ferme sur l'épaule de l'inconnu et le contraignit à avancer. A l'intérieur, bon nombre de soldats occupaient la pièce commune. Est-ce à cause de cette présence militaire qui avait fait hésiter cet imbécile ? Ne cherchant pas plus, Alauwyr le poussa jusqu'à ce qu'il puisse entrer. Il aurait pu très bien le bousculer avec plus de brutalité pour lui faire comprendre qu'on ne bloquait pas une porte de sa personne par un temps de chien ! Mais il n'en fit rien. Il avait d'autres préoccupations. Jetant un regard courroucé sur l'individu, il retira sa capuche noire d'une main, la jetant en arrière de son crâne. Sa longue crinière grisée se déploya. Elle aussi dégoulinait un peu d'eau. Alauwyr s'apprêta à faire un pas quand quelque chose clochait. Il retourna son regard vers Tobold, sans pour autant le reconnaître. Comment le pouvait-il de toute façon, plongé dans la fatigue et l'humidité de ses effets humides qui lui collaient à la peau ?

''Pourquoi me regardes-tu ainsi maraud ? Cherches tu les ennuis ? ''

Manquerait plus qu'on le rappelle dehors, car il y aurait des corvées à terminer avant d'aller se reposer....

L'auberge est pleine de soldats de la Théocratie........Que faire... Fuir? c'est un peu tard......Cymbale sent une main qui le pousse vers l’intérieur.... et cette voix? Il l'a déjà entendu lors de son passage sur le Ticonderoga, cette rivière en crue, qu'il a traverser avec l'aide d'un Alayien, il y a trois ans, juste avant son étrange aventure à Aldaria et une perle.
Notre homme se retourne et il pose son regard sur l'homme qui enlève sa capuche, et là, il distingue une vision qui confirme la voix, c'est bien l'Alayien...le ciel lui tombe sur la tête....Et comble de malchance le militaire semble s’apercevoir qu'il le regarde intensément, mais Cymbale se repend.. Reculant de trois pas notre homme s'incline et dit d'une voix méconnaissable... " - Excusez moi, soldat, je sais que votre solde ne doit pas être mirobolante, puis je vous offrir un chiwhawha que je vais préparer pour vous, devant vous. Assez vous là! je reviens de suite. " Cymbale vas chercher un verre en grès, qu'il remplit d'eau, ainsi qu'une cuillère en fer et une fourchette, du même métal. Il en profite pour commander deux bols de soupes, un chapon grillé, avec du pain, des oignions, du fromage et un pichet de vin. Il s'assoit en face du soldat et pose le verre d'eau devant lui. Il prend son flash d'alcool de Myrtille, verse un peu du breuvage dans le verre et il remplit la cuillère en fer du liquide odorant qu'il enflamme à l'aide de son briquet amadou, puis verse le contenue de la cuillère dans le verre, qui s’enflamme aussitôt. Cymbale sort deux gros morceaux de sucre de canne qu'il pose sur la fourchette. Notre homme pose la fourchette sur le verre enflammé, et le sucre se met à fondre, en faisant des glouf, stroufff, gloups, il caramélise.
Toute la salle regarde cette étrange spectacle, subjugué, par les flammes, et les odeurs de caramels et de vapeurs d'alcool de myrtille..... qui se répandent dans la salle commune.
Au bout d'un moment, Cymbale couvre le verre pour arrêter le feux, et dit au milicien, qu'il peux goûter......Leur table est entouré de militaire....."- Prenez le verre par le fond, si vous ne voulez pas vous brûler......"

Alauwyr retint à peine un regard toisant et observa ce drôle qui recula de quelques pas pour... s'incliner devant lui et lui proposer de payer un coup à boire d'une boisson au nom assez atypique. Bien entendu avec une remarque qu'on pourrait prendre comme moqueuse. Comme si c'était de la faute au soldat si on le payait une misère par rapport à ce qu'il exécutait comme travail ? Dans un monde sans pitié, la vie primait plus que la solde de toute manière. Voyant que l'énergumène se sauva ailleurs, Alauwyr haussa des épaules. Il avait autre chose que de perdre son temps à discuter avec un maraud du coin. Il s'attabla à une table, heureusement libre malgré le nombre de ses ''compagnons'' envahissant la salle commune et soupira d'aise en retirant sa cape trempée.

Il perdit vite sa courte détente quand il vit l'autre revenir. Sourcillant, il allait lui demander de dégager quand un verre se posa devant lui. Piqué par la curiosité, il regarda le venu faire tout son cirque avec son alcool de myrtille, sa cuillère et l'emploi de la flamme de son briquet à amadou. Tout ce bazar pour laisser une odeur suave de caramel envahir l'air entremêlé de vapeurs de cette liqueur visiblement forte et bonne. Toujours silencieux, l'Alayien étudia son manège et fixa avec étrangeté Cymbale, qui lui donna un dernier conseil avant de lui laisser la liberté de le prendre. Autour d'eux, des gens curieux aussi de ce manège regardaient la scène. On ne peut pas dire qu'il n'attira pas l'attention celui là.

Alauwyr les ignora et prit le verre pour le boire. POur être fort chaud, il était fort chaud et il manqua de se brûler la gorge. Pas faute d'avoir eu des recommandations malgré tout. Il toisa un gars qui s'esclaffait, avant de poser ses yeux sombres sur Cymbale.

''Pas mauvais. Au moins cela a le mérite de réchauffer la gorge et l'estomac. hé vous autres, dégagez ! Je n'ai pas besoin d'avoir des regards braqués sur moi. Allez matez ailleurs !

Il apostrophait les soldats bien entendu qui l'entourait. Ne pouvait-il pas avoir la paix à la fin ? Puis il regarda Cymbale droit dans les yeux. Sans le reconnaître bien entendu.

''Qu'est ce qu'un paumé comme toi vient à passer dans une auberge pleine à craquer de soldats ? D'ordinaire, des gars comme toi passent leur chemin, même quand il pleut averse dehors....''

Bien entendu Cymbale Paille à bien reconnut le soldat. Il semble d'humeur bavarde, et peut être une source de renseignement sur les activités des forces armées de la Théocratie. Une vision de l'intérieur, de l’armée ennemie.. Si extérieurement notre homme parait serin, intérieurement, c'est la panique, et il s'efforce de respirer lentement, de réfléchir calmement, de ne pas dire le mot de trop qui va entrainement sa chute. Ne pas trop boire, ne pas dire trop de bêtise. Essayer de ne pas trop mentir ni trop donner d'information..........
" - Je m'appelle Paille, Cymbale Paille........ ( https://www.youtube.com/watch?v=Ii1tc493bZM )....... Je suis herboriste et je parcoure les campagnes à la recherche de simple que Je revends à des herboristes. Je ne garde que ce qui peut être conservé pour des extractions et des décantations très longue qui ne requière que quelques manipulations de temps en temps. En avril dans la région je ramasse des feuilles de bergamotes pour faire des bonbons, de la sauge, des feuilles d'if, un bienfait en petits quantité et un poison à forte dose. Je dépose mes récoltes dans des grottes pour les faires sécher, en fabriquant des étendoirs, puis je repars ramasser des simples dans un autre endroit. En Avrils c'est le début de la floraison et il faut ramasser vite beaucoup et bien."

L'aubergiste amène a la table de Cymbale la commande....et les deux hommes se mettent à manger consciencieusement. Cymbale sort son indispensable cuiller pour manger sa soupe et il la fini, versant du vin sur du pain dans son bol. Ils mangent le chapon en silence, avec les oignions, et notre homme en profite pour commander encore un pichet, qu'ils finissent jusqu'a la dernier goutte avec du pain!
" - Cela fait un moment que je n'avais pas aussi bien mangé, cela fait du bien. Vous êtes les premiers hommes que je rencontre depuis longtemps, comprenez mon étonnement en voyant votre troupe ? Que ce passe t'il si je ne suis pas trop indiscret, nous allons envahir enfin le protectorat? "

La mauvaise humeur exprimée par l'Alayien suffit à inviter les curieux à passer leur chemin. Une bonne chose, car Alauwyr ne se sentait vraiment pas d'humeur à gérer un flots de parfaits inconnus. Il avait bien assez à faire comme cela et sa nervosité poussée par la fatigue lui permit sans doute de se raccrocher à l'idée que la nourriture lui était gracieusement offert par celui qui se dénomma donc sous le nom de Cymbale Paille. Un nom étrange, mais guère surprenant à Armanda. Le combattant en avait entendu des pires. Il ne broncha guère quand son interlocuteur esquiva la question en expliquant la raison de sa présence dans les environs. Un instant, le doute le prit. Il avait parlé poison ? Et il avait bu de l'alcool de myrtille qui lui appartenait ! Il manqua de lâcher un juron. Il ne sentit rien pour le moment. Il n'avait plus qu'à espérer que ce bougre n'est pas cherché à l'empoisonner ! Il chassa ce doute rapidement. Un gars qu'il ne connaissait pas, qui entrait ici, rien que pour le tuer par des produits toxiques d'origine végétale ? La fatigue le poussait à de drôles d'idée.

''Tu es bien loin de tes champs de cueillette. Tu vas me dire que la pluie t'a poussé ici et que tu n'es guère effrayer par la présence de tous ces soldats ? Soit tu es un courageux, soit un fou''

Pourquoi il eut l'impression de tenir un discours de déjà vu....Le tavernier apporta la commande, les déposant sans grâce, car ils n'étaient pas les seuls clients. Sans mot dire, ils mangèrent. Alauwyr lui jeta un coup d'oeil de temps en temps et haussa un sourcil à la façon de manger du pain imbibé de vin. Hochant les épaules, il ne se posa pas plus de question. Puis quand un autre pichet de vin arriva, Alauwyr devint un peu plus méfiant. La journée avait été fatigante et on lui proposait de boire encore... Guère le moment de se soûler.

''Vous avez dû chercher vos plantes durant des mois pour ne pas avoir rencontré un seul être humain dans la nature. ''

Il manqua de rire à l'idée absurde d'envahir le protectorat.

''Le protectorat... faudrait qu'on soit cinglé. Je ne sais pas pourquoi nous traînons dans les passages. Allez demandez à un officier...''

Ainsi ce bougre ne savait pas que des prisonniers s'étaient évadés ? Alauwyr décida de rester prudent.

L'Alayien termina son morceau de pain et estima avoir assez mangé. Il avait moins bu de vin que son interlocuteur et à juste titre. Et il le regarda tout en l'écoutant. Ce type trouvait le moyen de se balader dans la verte durant un mois, loin de tout pour s'occuper de trouver des herbes en vue de faire son petit commerce... il était motivé le bougre. très motivé. Ou alors il appréciait de vivre en ermite... ou alors pour fuir justement la présence des soldats. Puis quand Cymbale eut terminé son demi-monologue, Alauwyr grimaça en se rendant compte qu'il vouvoyait ce type alors qu'il l'avait tutoyé au début. La fatigue et l'alcool ne faisait pas bon ménage pour lui en cette fin de journée.

''Si les forces en présence ici, même en petit nombre était une avant garde d'invasion, crois-tu réellement que tu serais là à me causer ? On t'aurait enfermé dans un cachot le temps que le plan se termine, qu'on soit loin de la frontière ou non. Car un type qui sort de nulle part à de quoi être suspect ne penses-tu pas ? Ramasser des herbes et des racines, moi je trouverai cette position pratique pour faire de la reconnaissance sur de grandes étendues pour ensuite rendre compte de ce que j'aurai vu. Une bonne couverture non ? ''
Et si cet homme était réellement un espion ? Le doute le prit un peu plus à chaque instant.

''Tu iras te plaindre à qui si on vient à écraser tes précieuses plantes ? Mais dis moi une chose l'ami... tu dis que tu prends du temps pour faire séchés tes trouvailles, préparer tes décoctions et potions pour ensuite les vendre en ville... je n'ai pas vu de chariot ou de lourds ballots avec toi... ta récolte a fait défaut sur les derniers mois ? ''

Il s'affala sur la chaise, laissant son dos se caler sur le dossier. Un léger sourire amusé naquit sur son visage balafré.

''Tu me rappelles vaguement quelqu'un. Je ne saurai dire qui, mais c'est bizarre cette impression de déjà vu...''

Il se redressa pour se rapprocher du bord et fixer plus intensément Cymbale, comme pour chercher à se souvenir. Il n'arriva pas à mettre le doigt dessus et reprit donc :

''Qu'est ce qu'un bête soldat comme moi pourrait te dire ? Déjà je tiens à ma peau car la trahison est mal vu et qui me dit que tu n'es pas un espion à la solde des Protégés ? On trouve de tout, même loin de la frontière mon cher. Tu peux bien comprendre en tout cas qu'une troupe de cette taille ne se déplace pas pour rien. Qui sait, on recherche peut-être des personnes à capturer en lien avec les protégés... ou alors un groupe de ses insurgés cherchent à s'implanter dans les parages.... Des théocrates armés cherchent toujours les ennemis à pourfendre. Tu le sais cela j'espère ? ''

Cymbale écoute le militaire, et plus il écoute et plus il souris, " - A ce point, je vous fais peur? un simple herboriste, et les fameux renseignement que je fournirais je les retransmettrais comment? Si demain vous et votre régiment vous partez, ils ne vaudront strictement plus rien et on est approximativement à soixante kilomètres de la frontière, à deux jours de marche, mais si je suis un espion, il me faut faire attention, et je suis alors aux moins à quatre jours pour ne pas me faire prendre. Mais je suis là en face de vous au lieu de vous observer. De plus vous ne m'avez pas écouté, je cherche des caches pour mettre mes plantes à sécher, comme des grottes ou des replis de terrains protégés. Quand amener une charrette, il faut un cheval et comment traverser une rivière, il y a trop de contrainte car il il n'y a pas de route, et pas de pont. Il faut mieux un ou deux chevaux de bas, mais voyez vous Monsieur, je suis herboriste, quand on cueille une plante elle pèse un certain poids, puis on laisse sécher alors on écarte tous ce qui ne sert à rien ou qui n'a pas de valeurs, une saison, rentre alors aisément dans un sac, un cheval alors ne sert à rien! J'aime cette vie Monsieur, suivre le vent, aller à droite, a gauche. Et quand je vends ma marchandise, j’adore négocier, comprendre ce qui intéresse vraiment la personne en face de moi, pour faire monter les enchères, car ce qui est rare est précieux, et il faut savoir bien tout préparé et il faut faire en sorte que les produits soit de bonne qualité...Et si par hasard je vends des mauvaises produits, je fini très vite avec une dague dans le dos. Je vis dans un milieu très dure, alors il faut que je décarcasse, je dois travailler proprement, puis quand je le peux, se sentir vivre, boire, manger. Pendant que j'y pense, Monsieur, vous qui être là depuis un certain temps, pouvez-vous me dire si il y a des femmes ici? On pourrais finir la nuit avec dans un bon lit, quand dites vous? "

Alauwyr manqua de jurer devant le nouveau discours de ce fichu herboriste et se frotta les yeux entre deux doigts comme pour chasser le picotement que la fatigue induisait à leur surface. Cela fait, il lança un regard à la limite du foudroiement oculaire envers le dénommé Cymbale

''Si j'avais peur de vous, deux solutions : soit je vous aurai fui, soit j'aurai hurlé pour faire venir d'autres soldats en vue de vous arrêter aussi sec. Hors ce n'est pas le cas n'est ce pas ? Et croyez vous que seul le déplacement d'une unité est le seul renseignement qu'on puisse offrir ? ''

Ce bonhomme était déconcertante et Alauwyr n'avait guère envie de se prendre la tête avec un étranger comme cet herboriste de passage. Il ne demandait qu'un bon lit et que ce temps de chien cesse. La pluie était un temps qu'il avait déjà dû affronter dans des patrouilles, des combats, voir même en tant que garde... ce n'était jamais agréable, mais fallait faire avec. Sauf que là, pas ce soir, aucune envie de serrer les dents. Donc dans une recherche d'information, il y a le nombre d'hommes, qui les dirigeaient, leur armement... le moindre détail qui avait son importance. Cela, Alauwyr n'allait pas en faire mention bien entendu.

''Je vous ai écouté. Sur les grandes lignes. Vous êtes juste le genre de gars qui se trimbale avec le minimum de matos pour avoir juste ce qu'il lui faut pour subsister. Rien de plus, rien de moins. Quand on entendit herboriste, on s'attend toujours à voir plus de babioles en verre ou en sachet à portée de main qu'un simple être comme vous. Oui alors vous cherchez certaines plantes à distiller pour en faire un fort alcool dont vous en abusez un peu trop par moment. ''

Il finit par grommeler et fit un simple geste de la main comme pour chasser le sujet. ce bougre n'avait rien de dangereux au final. Encore un original. Par contre il le regarda en serrant les lèvres pour cacher son dégoût. Qu'avait-il dit là ? Il refrotta ses yeux. La fatigue lui faisait comprendre de drôles de choses.

''Demandez à l'aubergiste pour savoir si une pourra vous convenir et finir avec vous pour réchauffer vous dessous de couvertures. Pour ma part, c'est pas ce soir que je m'amuserai...''

De toute façon, vu le nombre de soldats à loger pour la nuit, les chambres seront sans doute toutes prises. S'il y avait de la place dans la grange, bien au sec, il dira pas non. Il lorgna à nouveau l'herboriste.

''Merci pour le repas et un conseil. Sachez tenir votre langue. Il y a dans la soldatesque des gens qui comprennent suffisamment de travers pour vous faire arrêter et vous mettre à la question. En ces temps, pour garder la tête sur les épaules, il faut savoir faire attention à ce qu'on dit...''

Ouf il ennuie le soldat Alayien et en final celui ci le congédie..... Ouf, il est passer très prêt des problèmes heureusement il ne l'a pas reconnue. Doucement Cymbale se lève. " - Je vais vous laisser Monsieur. Et je vais allé voir ce que l'aubergiste peux me proposer." Notre homme négocie et donne quelques pièces pour les repas du soir et demande pour la forme si il reste des places dans une chambre pour la nuit.... Il ne reste plus de place même dans les combles de l'écurie, car les trois chariots de l’intendance bloquent encore jusqu'à demain, la surface disponible au sol, de ce bâtiment. Cymbale revient à la table,vois que l'Alayien somnole, fatigué de sa journée. Il faut en profiter. L'herboriste range rapidement ses affaires, s'équipe et sans un bruit, il se glisse jusque à la porte. Il sort rapidement et referme l'huis. Il pleut encore et toujours. Notre homme change sa vision et passe en infra rouge. Il distingue sans problèmes les gardes. A partir de e moment il se fend dans la nuit, avance doucement, contourne les obstacles. Et il surveille constamment tout autour de lui ce qui se passe. Mais a part les gardes il n'y a pas un chat dehors, en passant par les venelles et les jardins, Cymbale quitte rapidement le village en prenant soin de na pas laisser de traces.

Au matin Cymbale est sur une colline à l’Ouest du village. Il c'est fabriqué avec des branches un abri provisoire et ne fait surtout pas de feux. De ça position, il a une bonne vue, avec sa vision, sur le village. La pluie c'est transformé en bruine. Les nuages sont moins noir. Peut à peut la soldatesque sort des maisons et de l’écurie les chariots sont préparés.Ce n'est pas le nombre d'homme qui l’intéresse, c'est la direction et la façon dont la troupe se déploie....

Tobold avait presque réussi à être discret si ce n'était que le verrou de la porte qu'il remit pourtant précautionneusement en place. Le bruit de la pluie et le raffut de la salle commune apportait un bruit de fond idéal, mais certains sons ne s'y mêlaient guère, comme le très infime grincement du loquet que le vieil homme remit à sa place. Il avait juste manqué d'un peu de graisse pour éviter le couinement métallique. Alauwyr ouvrit un oeil et remarqua l'absence du vieux machin. Qu'il aille se faire pendre chez Néant celui-là... Aussi agaçant et perturbant qu'un autre vieil Armandéen qu'il avait croisé. Il sourcilla en revoyant son visage. Se pourrait-il que ? Tous les deux aussi enquiquinants ? Non... on ne pouvait pas trouvé pareil homme en doublon. Un simple déguisement ? Possible comme improbable. Ravalant sa fatigue, il quitta sa chaise et se mit sur la piste de ce prétendu herboriste, rongé par un doute trop sérieux pour être laissé inassouvi.

Il maugréa en sentant la pluie lui tomber dessus. Il ne cessera donc jamais de pleuvoir dans cette région ? Il mit un moment à repérer la piste de Tobold, qui avait su soigneusement esquivé les gardes en faction ou en patrouille dans les parages. Se planquant dans l'ombre d'un recoin de rue, il sut le retrouver. Un homme qui avançait pas à pas, en surveillant ses arrières. Cela ne put qu'être lui. Le regard plissé, couvert de sa capuche sombre, il lui laissa une marge d'avance. A l'orée du village, il ne pourrait pas aller bien loin. Il manqua néanmoins de le perdre dans les dernières petites ruelles du village.

Au petit matin, la pluie battante n'était plus que micro-gouttelettes tombantes et humidifiant doucement tout ce qui était déjà détrempé. Les nuages plus clairs étaient bien bas, laissant une part embrumé sur le lointain. En bas de la colline, les hommes floutés par cette bruine donnaient l'impression d'être des créatures irréelles, vivant à la frontière qui s'offrait sur un autre monde. Alauwyr était allongé dans l'herbe mouillée, guettant l'infortuné qu'il avait réussi à rattraper. Toute la nuit il l'avait surveillé et il avait vu avec scepticisme son abri se monter. La position où il s'était mis était un bon poste d'observation... Herboriste tu parles !

Se frottant les yeux perclus de fatigue, il se retint de bâiller. Il aurait mieux fait de le laisser la ce bougre, mais le doute le rongeait toujours. Le plus silencieux possible, regrettant de pas avoir agi sous le couvert de la nuit, où son armure de Traqueur aurait pu être la plus utile (hormis la veille en suivant Tobold), il se redressa et se rapprocha de la position du vieux bonhomme. L'épée fut sortie du fourreau. Pas à pas, il se rapprochait, se préparant à l'aiguillonner dans le bas du dos pour prévenir de sa sombre présence

Le temps change, la pluie c'est arrêté et même le soleil montre de timides rayon à travers les nuages. Notre homme accommode ses yeux en mode vision Elfique, il remarque le moindre détaille comme un aigle. Les soldats partent en colonnes par cinq au son des tambours, il y a quelques hommes à cheval, les trois carrioles de l’intendance suivent et la troupe prend la direction du sud. Cymbale note dans un coin de sa tête une estimation partiel des troupes qu'il voit défiler à trois kilomètres de lui. Ces hommes là poursuivent un but autre que de pourchasser des évadés.... Mais il remarque que des officiers discutent et semblent compter et recompter les soldats comme si il en manquait, comme si il en manquait au moins un. Cymblale fait une rapide recherche et s’aperçoit qu'il en manque au moins un........ Il sort son pendentif constitué de la pièce des passeurs , et elle brille légèrement entre ses mains, il est en danger, donc l'Alayien l'a suivit. Il perçoit maintenant des pas lents derrière lui, à seulement quelques mètres, et qui se rapprochent doucement. Cymbale est à l'ouest de la route et l'Alayien est à l'ouest de lui. Une chance car les rayons du soleil montrent l'ombre de l'homme. Soudain prêt, Cymbale se retourne en croisant les poignés. Notre homme vient de lancer le sort: Liens, celui qui attache et bâillonne l'alayien. Notre homme se lève et d’un uppercut dans la mâchoire il assomme le militaire. Quelques secondes plus tard le militaire est dissimulé, les membres attachés avec de la garcette et il est bâillonné avec un bout d’une chemise légèrement sale.

Cymbale change de vision, et observe le village, ou tous les soldats quittent le village et scrute la région autour de lui. Personne autour de lui ne semble avoir rien vu du drame qui vient de ce dérouler…. Mais que va-t-il faire d’un prisonniers ?

Alauwyr n'avait jamais su aimer la magie, à juste titre qu'il était un Alayien de naissance. Même si son armure avait la capacité d'encaisser de faibles sorts, cela ne l'empêcha pas de sentir les liens le prendre et le bâillon magique se mettre en place. Comme s'il allait crier lui un rude soldat face à un homme qui lui donnait tellement de doute qu'il aurait eu de quoi parier bien des choses. Chose certaine ait qu'il n'eut guère le temps de songer de se dépêtrer du sort qui le bloquait encore que sa cible s'était levée et lui avait décoché un uppercut bien senti. Bien que vieux, l'homme avait de la force dans le bras, juste assez ce qu'il fallait pour envoyer Alauwyr dans le monde des songes et de l'inconscience.

Quand l'Alayien reprit connaissance, ce fut au début pour se sentir mal dans un brouillard grisé, la mâchoire qui pulsait douloureusement là où le prétendu herboriste l'avait cogné et pour avoir le sale goût d'un bâillon à l'origine douteuse. Alauwyr ne se posa pas de question sur la source de ce bout de tissu qui lui arrachait déjà la commissure des lèvres. Crier était hors de question. Là où il se trouvait le village était bien trop loin pour espérer de l'aide. Quand Tobold se rapprocha, ce fut pour entendre de sa bouche une menace presque théâtrale. Bienvenue en enfer ? Qu'avait-il bu celui-là ? L'enfer... il avait beau se poser la question, il ne voyait pas ce qu'il voulait lui balancer à la tronche. Au moins une chose était sûre : ce gars savait d'où il venait. Il n'aurait pas sorti Alayien pour rien ! Donc soit il le connaissait, soit il avait su savoir de quel peuple il était originaire. Malgré sa situation inconfortable, Alauwyr optait déjà pour la première hypothèse, s'il se référait aux doutes qu'il émettait depuis la veille sur le vieux bonhomme.

Pour toute seule réponse à Tobold, ce fut un regard froid et haineux qui fut retournée. Avec un dégoûtant bâillon en bouche, il ne fallait pas s'attendre à de la discussion de haut vol

Pour le moment l'Alayien est neutralisé. Il entend au loin le son des tambours de guerre qui maintenant cadence le pas a une vitesse constante de la marche. Au son notre homme évalue la distance que devra effectuer la troupe...... Tente cinq kilomètre plus ou moins cinq kilomètres, avec les chariots il peuvent tenir en nourriture, au moins dix jours, et en s’arrêtant dans un village de temps en temps on peut envisager que la colonne est partie plein sud pour quinze jours...de marche soit environs quatre cent kilomètres. La dernière chose qu’il note dans ça mémoire c’est le faite qu’un deux cavaliers patrouillent dans les collines en tournant autour de la colonne……… Il apprend par cœur ses fait pour pouvoir un jour les réciter à la Maîtresse des Chuchotis quand et si il la revoit.

De ses différentes visons Cymbal observe une dernière fois atour de lui ce qui se passe…. Tous est calme reposé, c’est le moment de partir, d’abord plein nord pour éviter le village puis après pleine est vers le protectorat.

"- Levez vous Monsieur nous allons faire un beau voyage."

Notre homme prend la précaution d'entraver les jambe, le prisonnier, pourra marcher, mais pas courir, il vérifie les liens des bras, puis il retire le bâillon.
En quelque mots notre homme lui explique ce qu'il vont faire, et lui demande pour le moment le silence. Ils auront le temps de parler plus tard. Il signal a toute fin utiles, qu'il peut maîtriser le soldat avec d'autre sort de magie, ou il veut et quand il veux.

Bientôt les deux hommes partent dans la nature déserte, maintenant sous un soleil de plomb. Ce dure soleil de ses années terribles. Boire il faut boire, et notre homme propose à son prisonnier un peu d'alcool de myrtille...... C'est bon l'alcool de myrtille.

Le vieux ne lui rendit pas son regard, ce qui rendit quelques détails plus clairs dans son esprit. Il avait croisé peu d'hommes dans sa vie qui était du genre du vieux bonhomme. Mais pour l'instant, entravé comme il était et bâillonné, l'Alayien ne pouvait pas faire quand chose si ce n'était de voir le manège de son détenteur. Ainsi comme il le soupçonnait, il avait pris le haut de cette petite colline pour avoir une vue sur le village, pour observer les mouvements de troupes. Il grimaça des dents et fut encore plus frustré de pas pouvoir cracher le goût infect du bâillon qui lui emplissait la bouche et la gorge.

Une fois que l'autre eut terminé de jouer les observations précautionneux, Tobold revient vers son prisonnier, lui entravant juste ce qu'il fallait pour qu'il ne puisse que marcher, lui laissant les poignets liés et lui retira le bâillon. Alauwyr cracha une fois pour retirer l'atrocité qui lui colla encore à la langue. L'idée de se sauver ou de se battre malgré ses entraves contre le vieil homme lui fut vite passée quand celui-ci évoqua l'usage de la magie. Grimaçant de dépit et de dégoût, il dut se résigner. Mais tout vient à point qui sait attendre. Il jeta un dernier regard haineux à Tobold et ils durent se mettre en marche. Pour aller où encore, Alauwyr ne le sut point, mais chose certaine, c'était sur la direction de l'Est. Il était hors de question de se rendre de ce côté ci ! Mais fallait-il attendre la bonne opportunité. Et tout cela pourquoi ? Pour aller discuter plus loin ? Quel raisonnement illogique. Donc s'il ne se trompait pas sur le lascar....Sinon, il était tombé sur un cinglé !

Après un petit moment à marcher, notre homme proposa à son prisonnier de boire un peu d'alcool de myrtille. Totalement méfiant quand au contenu réel de la bouteille contenant la liqueur, Alauwyr regarda froidement le vieux machin et opta pour une solution tout enfantine. Il se laissa choir pour s'asseoir par terre. Les sourcils froncés et déterminé, il lorgna Tobold, tout en lui balançant :

''Je ne bougerai pas d'ici, magie ou pas magie ! Il est hors de question que j'aille à l'Est. Vous voulez discuter ? Soit ! Mais on le fait ici et nulle part ailleurs ! ''

Moment de silence et là il sortit :

''Je ne suis pas votre poney Houblon à vous suivre docilement ''

Que faire de ce Monsieur, cela serait une folie que de l'amener dans le protectorat, et pour quoi faire, il ne doit pas savoir grand chose personnellement. Le tuer n'est pas une option pour notre homme, du sang il en a sur les mains, mais quand il n'y avais pas d'autre solution, et que ça vie et celle de ses frère en dépends ........ Le renvoyer serait la plus sage, mais pas tous de suite, il est trop loin du protectorat et l'Alayien aurait le temps en retrouvant les siens , ils pourraient organiser une chasse à l'homme, et il sont encore très loin de la frontière, cela serait pas raisonnable de le relâcher maintenant. Il faudrait........
Ils avancent maintenant sous un soleil de plomb dans une sorte de savane aux grandes herbes et soudain sans crier garde, mais en criant son mécontentement l'Alyien refuse de bouger..... En citant par la suite, le nom de son poney Houblon.
Hi, hi, hi pense en lui, l'herboriste ....
Sans un signe expressif à l'évocation de son petit cheval, notre homme fait des gestes cabalistiques légèrement théâtrale, en pointer le sol avec l'index de la main droite, soudain le corps de l'Alayien commence à s'enfoncer dans le sol. Par le sort d'enlisement Cymbale peu enliser un adversaire, la matière sur laquelle il se trouve se transforme en boue.
L’Alayien affolée bouge d'un pas et retrouve le sol ferme.
Cymbale arrête aussitôt le sortilège.
" - Tient vous pouvez bouger maintenant? Vous savez si vous me promettez de ne pas partir tout de suite, je pourrais vous permettre de rejoindre vos amis quand je serais plus perte du protectorat dans quelques heures, je ne tiens pas plus que cela de vous tuer. Je vous rendrais aussi vos affaire ou plutôt, vous les retrouverez ici." Notre homme sort de sa gibecière, une sacoche et il montre à l'Alayien le contenue de celui. Il la pose par terre bien en évidence.

Alauwyr se retint de lâcher une injure. Déjà ses hypothèses s'envolèrent quand à la réaction qu'il escomptait en évoquant le nom d'un vulgaire poney et maintenant, il devait négocier avec ce faux herboriste, qui venait de lui faire offrir un bon élan de sueur froide en lui jetant un sort ! Par Néant, il détestait se faire prendre par surprise, mais par la magie, plus que la haine. Il grinça des dents devant la réplique sarcastique de Tobold et lui jeta un regard glacial.

''A croire que vous me prenez pour un imbécile ! Vous usez de magie et vous espérez que je me sauve comme cela, entravé en plus ? Je vais finir par croire qu'il y a un courant d'air dans une partie de votre tête ! Et de plus, si vous aviez cherché à me tuer, vous l'auriez fait depuis longtemps''

A quoi jouait ce vieux machin ! Il le regarda dépenser ses affaires bien en évidence devant lui. Sourcillant, il releva le nez pour regarder à nouveau Tobold. Ca puait le piège

''Et si vous alliez droit au but dans ce que vous voulez à la fin ! Vous redoutez tellement que je rejoigne les autres membres de mon unité, qu'au lieu de m'attacher solidement à un arbre ou de me tuer, vous me promenez comme un petit chien ! J'en ai rien à faire de vos histoires de protégés. Je sais juste maintenant que j'aurai du me fier à mes ressentis et vous faire mettre aux arrêts. Au lieu de cela, je vous ai bêtement laissé aller ''

Il grogna et ravala une injure. Hors de question de se faire ramener comme un captif chez les Protégés.

''Alors qu'est ce que vous voulez exactement de moi au lieu de me faire tourner en bourrique par Néant ? ''

Là il était assis, mais il pourrait très bien se relever, attendre le bon moment pour sauter sur son détenteur et tenter de l'assommer à coup de tête. Mais là ce plan avait un os. Tobold pourrait très bien user d'une magie rapide pour le neutraliser et il avait été assez souillé pour la journée avec cette satanée magie. Restait à savoir ce que son faux herboriste allait répondre

Cymbale regarde d'un œil lasse le soldat Alayien. Il faut toujours qu'il parle, qu'il en rajoute. Notre homme soupire. C'est drôle cinq minutes, mais bon il vat faire un dernière essaie.

" - Je n'ai pas besoin de votre accord pour vous faire avancer, mais cela serait tellement mieux pour moi et pour vous que cela se passe bien." La paume vers le haut, il tend la main vers un gros caillou, il fait alors venir a lui cette objet, qui se déplace lentement devant le nez du soldat, puis Cymbale utilisant toujours le sort de télékinésie, le redépose lentement. Je pourrais aussi utiliser d'autre sorts mais vous n'aimeriez pas! En portant sa main droite devant son visage, les doigts bien écarté, il apparaît sur les bouts des doigts, des flammèches............Pendant quelques minutes, Cymbale fait bouger sa main, en regardant le militaire droit dans les yeux. Les flammèches continuant de bruler, il dit l'homme : " - Je ne vous prend pas pour un imbécile, mais cela sera ma dernière proposition, et je serais ferme. Ou vous venez avec moi vers l'est, ou ....... ou je vous attache, je vous caches dans les hautes herbes et vous vous débrouillez, seule! Cela sera votre choix, mais sachez que je suis un ancien marin et que je sais faire des nœuds, que vous ne parviendrez pas à défaire. Ne me coupez pas la parole! Si vous venez avec moi vers l'est je vous libèrerais bientôt et vous pourrez alors vous faire pendre ou vous voulez." En disant cela, Cymbale continue de jouer avec ses flammèches bien en évidences, fixant l'Alayien, toujours en colère, mais cet homme a t'il le choix?
" - Maintenant j'attends votre réponse, je ne resterais pas là encore très longtemps." Doucement notre homme passe sa mains devant sa bouche et il éteind, une par une, les flammes.......

Le coup de la pierre était encore supportable. Ce n'était qu'un exemple de force, mais le coup des flammèches. Là aussi cela lui rappelait un autre épisode avec le vieux machin et son poney, quand ensemble ils avaient traversé un petit groupe de soldat, avec Alauwyr déguisé... en femme. Le coup de point en réponse pour l'usage des petites flammes avaient été de trop. Et là aussi c'était de trop. Mais entravé, il ne put que reculer comme il pouvait, bataillant presque des pieds pour faire reculer son séant sur le sol, loin de cette main qui agitait cette magie immonde sous son nez. Pour sûr qu'il n'aimait pas ! Et en même temps, l'autre débitait les deux seules possibilités à prendre. Soit l'Est, soit il restait attaché ici. Le tout dit sur le ton de la menace.

Les flammèches avaient beau être magiques et petites, elles provoquèrent néanmoins un début de panique chez l'Alayien. Ayant eu une très mauvaise expérience dans un incendie, voir ce feu aussi prêt s'agiter devant lui provoqua une sensation de moiteur dans le dos. S'il avait pu, il aurait mis plus de distance entre lui et Tobold.

Les flammes présentes au bout des doigts du faux herboriste s'éteignirent une à une. Les nerfs encore tendus pour ne pas céder totalement à la frayeur que ce sortilège simple avait pu provoquer, Alauwyr réussit à braquer son regard sur un Tobold bien décidé à avoir le dernier mots. Ses mains tremblèrent à la perspective de revoir ce feu sous ses yeux, mais il était hors de question de céder.

''On m'a déjà imposé un choix à faire autrefois. Pourquoi je devrais vous suivre à l'est ? Il est hors de question que je vous suive. Faut vous le dire combien de fois ? Nouez moi poings et chevilles si cela vous arrange ! Je préfère rester ici que d'aller plus loin. Si c'est la peur que j'alerte les autres pour qu'ils vous poursuivent, alors vous ne risqueriez rien avant bien des heures ! Vous pourrez avoir la conscience tranquille et aller apporter vos observations à vos petits copains. Qu'est ce qu'ils auraient à faire d'un homme en votre genre de toute façon ? Vous ne devez pas être le seul espion dans les environs et le long de ce foutu fleuve. Et cessez avec votre magie ! ''

C'est lorsque l'Alayien eu finit de parler, qu'il ressent le sol vibrer. Cymbale est entonné et regarde au loin tour autour de lui, d’où peut provenir ce phénomène. Ils sont sur un mamelon. La bas, venant du sud, il y a, comme un mur de poussière, sur tout l'horizon. Il ressent un grondement, comme un martellement. Il agrandit sa vision au maximum et s’aperçoit que ce sont des sortent de buffles. Et soudain Cymbale comprend, c'est un immense troupeau qui migre vers le nord, à la recherche de meilleurs pâturages, l'été. Une immense horde qui se déplace et que rien n’arrête, sauf peut être le feu, qui pourrais changer la direction de la progression de la meute. Manque de chance le vent vat dans le même sens que celui des animaux. Dans trente minutes les ruminant seront sur eux. Ils n'auront pas le temps de se réfugier dans le village en revenant sur leur pas aller vers le nord, et l'est...... Cymbale agrandit sa vision au maximum, et explore la région; et il voit à environs quatre kilomètres... Un refuge. Il tranche les liens de l'Alayien en disant. " - Si vous ne tenez pas à ce que votre peau soit tanné par les buffle, il faut courir dans cette direction...... C'est l'est, désolé!" Joignant le geste à la parole , il se met a courir. Très vite les deux hommes se perdent de vu dans les hautes herbes. Notre homme se retrouve seule.... Il entend derrière lui le terrifiant grondement qui se rapproche inexorablement, la poussière soulevé et porté par le vent commence à lui faire perdre ses repaires. Heureusement il se sert de la magie pour sa direction, part son sort de boussole, en tendant et regardant sa main, il court dans la bonne direction. La fatigue le rejoins , et il sait que les animaux sont très proches de lui, mais il est épuisé, et alors qu'il n'y croyait plus, il se retrouve dans roches, il reperd une fissure qui n'est pas dans le sens de la course, sous une ruche, il s'y glisse, juste à temps.... Le troupeau arrive, dans un bruit effrayant!

A peine les liens tranchés, l'Alayien se retint de l'injurier. A force de parler, ils avaient perdu du temps et maintenant, ils manquaient tous les deux de se faire piétiner par ces bêtes qui arrivaient sur eux. Jamais Alauwyr n'aurait songé que les troupeaux auraient réussi à se regrouper en un seul et en si grand nombre. La rareté de leur pâturage suite aux dépravations provoquées par la magie de Vraorg dans sa lutte contre les Esprits n'était qu'une des nombreux effets néfastes. La force du nombre les aidait donc à passer les prédateurs eux mêmes mi à mal, un barrage à tout épreuve, mais pour les voir arriver sur eux, c'est que quelque chose les avait excités. Rien qu'avec ce nombre d'individus, espérer les faire changer de direction par un cri humain intimidant ne suffira jamais.

Tobold n'avait pas perdu de temps pour se sauver en quatrième vitesse. Alauwyr pesta et n'eut pas d'autres choix que de l'imiter, attrapant ses affaires laissées si gracieusement par le faux herboriste. Et comme il était hors de question de laisser ce fou prendre la tête.

Même s'il avait encore une relativement bonne forme, Alauwyr fut aussi rattrapé par la fatigue. Ne cherchant pas à savoir si c'était la force de l'habitude, la magie ou la peur qui donnait au vieux bonhomme la force de courir, le sol qui trembla de plus en plus sous ses pas lui injecta la motivation de courir encore. Soudain, à travers les rochers, Tobold disparut d'un coup. L'Alayien tourna la tête pour voir les animaux qui se rapprochaient dangereusement. Les dents serrés, l'épéiste ne s'interrogea pas plus et son regard se porta sur un des plus gros rochers présents. Il s'y bondit, alors que la première tête cornue apparut dans son champ de vision.

Se calant au maximum contre le rocher, presque recroquevillé sur lui-même comme pour se fondre en lui, Alauwyr ferma les yeux et serra les poings, attendant que la tempête bestiale passe, tout en priant presque qu'une de ses bêtes n'aient pas l'idée de sauter par-dessus le rocher pour lui tomber dessus de ses centaines de kilos de muscles...

De son refuge Cymbale ne voit que de la poussière et il entend que le bruit terrifiant, provoquer par le déplacement des ruminants et cela dure, dure. Il a mit sa couverture devant son nez et sa bouche pour filtrer les poussiers. Il change sa vision mais cela ne sert à rien. Notre homme voudrais boire de l'eau mais la gourde est malheureusement coincé contre sa jambe, il se console avec l'alcool de myrtille de son flash accessible lui. Il est en sécurité. Il reçoit quelques cailloux, projeté par martellement continue des sabots, mais c'est plus une gêne cotre chose. Il pense à l'Alayien, à t'il trouvé lui aussi un refuge? Au bout d'un moment notre homme finit par s’endormir............ Cymbale ouvre les yeux et retire la couverture qui le protège, le silence vient de le réveillé, ou plutôt le bruit à considérablement décrut, la poussière n'est pas retomber. Il distingue le rond rouge du soleil dans l'infra rouge. Et il estime qu'il doit être trois heure de l’après midi. De temps en temps il perçoit des bruits de courses, ce sont les animaux retardataires qui passent. Il sort de la fissure et il sort sa gourde. La poussière lui a desséché son gosier. Il sort de sa gibecière quelques fruits sec et quelques noix pour ce genre de situation! Pouvoir manger quand la situation est incertaine. De minutes en minutes sa vision s'améliore. Dans l'infra rouge il voit beaucoup de corps de ruminant à terre. Il pourra prélever de la viande et aura de quoi manger, dommage qu'il n'y a pas de bois et il aurait put boucaner la viande. Il a deux options, partie plein sud, comme il voulait le faire, ou bien attendre quelques heures que la poussière retombe, peut être que l'Alayien est là, à quelques mètres blessé, ayant besoin de lui. On est à plusieurs heures des premières secours....... Il doit savoir.
" Hou, hou, Monsieur l'Alayien vous êtes là?........... Vous m'entendez?..........."

Plaqué contre le rocher, Alauwyr s'était donc recroquevillé sur lui-même, s'enveloppant de sa cape pour ne pas être pris dans la poussière soulevée par les bêtes et les débris qui les accompagnaient. Maigre protection quand on savait qu'un coup de sabot mal placé pourrait vous péter les os du crâne et ainsi achevé un long fil d'existence. Là, dans une pareille situation, il n'y avait rien à faire, si ce n'était d'attendre et croiser les doigts. Serrant les dents, tout en fermant les yeux, sa cape serré contre et autour de lui, il attendit que la fureur migratoire qui faisait trembler le sol passe. Cela dura comme une éternité.

Quand le calme revint petit à petit, la poussière tombait à peine. L'air en était encore envahi, charriant des odeurs musquées animales et d'autres qu'on évitera de détailler. L'Alayien ne se redressa pas immédiatement, gardant encore les dents serrées de ce stress que cette situation un peu hors norme lui avait imposée. Il se surprit à avoir les mains qui tremblaient. Réprimant un juron, il ferma ses poings pour chasser cette sensation désagréable. Ce n'était guère le moment de commencer à jouer les apeurés. Après tout, ce n'étaient que des bêtes qui étaient passé, certes en nombre, mais il avait réussi à en réchapper, par la présence salvatrice de ce rocher, qui avait invité les animaux à passer sur ses côtés. Il tâcha de souffler un bon coup et de se reprendre. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'il frôlait la mort de la sorte. Une pensée lui rappela brièvement l'incendie et il la chassa aussitôt.

Le silence était revenu. On entendait plus grand chose, si ce n'était que le beuglement lointain d'un animal égaré. Ecartant les pans de sa cape, quand il se remit debout, ses jambes donnaient l'impression d'être en coton. Il dut se retenir au rocher pour rester debout tout en grommelant de la trahison de son propre corps. Le temps paraissait s'écouler doucement depuis le passage du troupeau et il lorgna comme il put le soleil qui avait changé sa position. Tant de temps passé à attendre derrière ce rocher ? Au moins une chose était certaine, il n'y avait plus l'autre fou. Ecrasé ou fui, il n'aurait plus à le supporter.

Il quitta son abri devenu inutile et reprit le chemin du retour, vers le village. Avec de la malchance, on le considérera comme déserteur. Mais comme il avait toujours été plus ou moins propre sur lui pour bien des missions en ces trois longues années, cela passera sans doute. Surtout qu'on avait besoin du maximum d'homme.

Une main posée sur le pommeau de son épée, il entreprit donc de se sauver illico d'ici. Et quand il entendit l'appel de Tobolt, il se figea. Par Néant, il était tout proche en plus de sa position. La poussière retombait doucement, mais bientôt, il sera visible. Il se mit alors à accélérer le pas. Il était hors de question de retourner voir ce vieux machin. Pourtant, il fut aiguillonné par une étrange envie. Et tout en marchant vivement donc à l'opposé de la direction précédente prise quand il était encore prisonnier de Tobold :

''Il vous entend et vous souhaite bon vent ! ''

Clair, concis et sans attente de réponse. Son objectif n'était pas d'arrêter Tobold. C'était un poisson trop gros pour lui de toute façon, vu qu'il usait de magie ! Immonde force que cette magie ! Qu'il aille se faire pendre chez les Esprits ce vieux machin ! Dans un sens, Alauwyr laissait Tobold libre de faire ce qu'il lui convenait. Les Impériaux auront d'autres préoccupations que de rechercher un vieil herboriste qui avait noté leurs déplacements. Les espions ne manqueront pas sur le chemin de toute façon

Tobold regarde, une fois sortie de la fissure, dans l'infra rouge. Il voit quelques masses, des animaux couchés et piétinés. Tout le reste est froid donc il ne le voit pas? La poussier interfère dans sa vision, mais c'est tout ce qu'il entrevoit. Il ne trouve pas son ex prisonnier, mais il distingue un gros animal couché sur le flanc. La bête ne bouge plus, elle est morte et son corps est encore chaud. Elle a du venir mourir dans ce coin à l’abri des rochets. Une aubaine qu'il ne faut pas rater. Notre homme s'agenouille et commence à prélever des morceaux de viande avec sa dague en obsidienne. Il faudra la manger rapidement ou la boucaner, pour la conserver. Il ne lui restera plus qu'à trouver du bois, quand la visibilité sera normale. Il en prélève rapidement des lanières, qu'il protège dans des grandes feuilles et qu'il dépose dans son sac. Ceci fait il part en tâtonnant à la recherche de l'humain, il avance avec difficulté, entre les rochers et les cadavres des animaux, il utilise la magie et il a des difficultés à se trouver, comment fait ce pauvre Alayien, il doit paniquer! Il entend une voix, mais elle doit être un peut éloigné, il ne comprend pas complétement la phrase...... si par contre il reconnait parfaitement l’accent du nord, de l'Alayien !Il doit être par là!
'' - Il .........tend.......... sou........vent ! ''
Que lui arrive t'il, il doit être blessè, il doit peut être avoir besoin de soin, .....De Mangroves change sa vision et dans le visible, il aperçoit une forme humaine qui se déplace.... Ce ne peut être que lui..... Il rechange de vision. Notre homme ce rapproche rapidement de l’être, ce fient aux sources de chaleur, du corps. Maintenant comme il se rapproche de l'humain, la visibilité s'améliore.
" - Et, Monsieur l'Alayien, c'est moi Tobold, je viens vous sauver......"

Quand il entendit la voix de Tobold, Alauwyr manqua de se figer de stupeur. Pourquoi par Néant avait-il ouvert sa bouche pour une ultime provocation ! A croire qu'il se plaisait inconsciemment à s'attirer les ennuis sur sa propre personne. Ce fut presque en ravalant un juron pour sa stupide témérité qu'il se retourna pour faire face à l'approche du vieil homme. La poussière tombant toujours lentement, elle avait déjà assez dégagé l'air pour permettre aux deux hommes de se voir à bonne distance et assez distinctement. Et tout cela pourquoi ? Pour venir le sauver, lui, un Alayien ? Cet homme ne cesserait jamais d'être imprévisible. Un chaos comportemental qui était même lourdement agaçant.

Sans attendre que l'Armandéen n'arrive à sa hauteur, Alauwyr tira son épée pour sous entendre par ce geste une menace évidente à l'égard de son chevaleresque secoureur herboriste. Bien qu'il tint l'épée, pointe vers le bas, sa posture en disait long sur ses attentions. Alauwyr n'était pas dans l'idée d'achever ce cinglé. Il espérait seulement lui faire assez peur pour qu'il lui fiche la paix... Mais dans le doute, sachant de quoi était capable ce bonhomme, il n'était guère sûr que son idée première aboutisse. Mais il nota une chose avant qu'il n'ouvre sa bouche pour ordonner au venu de garder ses distances... Il ne s'appelait donc pas Cymbale Paille ? Dans sa folle ferveur à jouer les salvateurs, celui-ci venait de se trahir...

''Restez où vous êtes ! A cette distance, vous pourrez voir distinctement que je n'ai pas besoin d'aide. Et quelle aide par Néant....''

Il avait fait un pas de côté, tout en gardant de vue Tobold et tout en tentant de mettre encore de la distance entre eux. Qu'il aille se faire pendre ailleurs. Il avait d'autres chats à fouetter que de s'occuper de son cas. Surtout un vieil homme, une cible sans aucun intérêt pour lui dans un sens.

''Quelque soit votre nom, je n'ai pas besoin de vous, comme vous pouvez le voir. Et je ne vois pas en quoi vous pourriez m'être utile, et moi inversément ! Partez de votre côté et moi du mien et fin de l'histoire. Peut-être que dans votre folie vous pensiez jouer les âmes secourables, mais vous voyez ! Je suis en un seul morceau ! Retournez donc à l'Est auprès de vos alliés ! ''

L'avantage d'être seul était qu'on pouvait dire plus ouvertement le fond de ses pensées. Malgré la distance, Alauwyr lâcha un regard glacial au pauvre homme qui s'était montré pourtant tellement dévoué d'une certaine façon, et il rangea son épée à son fourreau. Le claquement métallique sec et retentissant en disait long sur son humeur....Et malgré cette tension coléreuse qui coulait en lui, il ne put retenir un soupir exaspéré.

''C'est à demander à quoi vous jouer sérieusement ! Un coup vous me piégez et après vous vous souciez de ma petite santé. Qu'est ce que vous voulez à la fin ? ''

Il grogna et manqua de lâcher un cri de frustration. Le passer au fil de son épée réglerait tellement le soucis... mais guère honorable. Il ne serait digne que d'être un boucher ! Peut-être que quelques années en arrière, il ne serait pas plus poser la question et aurait agi. Mais là...

Et soudain Tobold entend l'Alayien, ce personnage, il hurle, il maudit, il jacte , il annonce, il babille, il cause, il débite, il exprime, il prononce, il articule, il baragouine, il rabâche, il murmure, il signale, il devise, il disserte, il s'explique, il confère, il bégaye, il débat, il gueule, il jacte, il chevrote, il déclame, il converse, il bafouille, il nasille, il radote, il balbutie, il s'épanche, il dénonce, il cite, il s'abandonne, il bredouille, il dit, il calomnie, il déblatère, il harangue, il dégoise, il parlote, il communique, il mentionne, il jargonne, il dialogue, il discute, il jargonne, il marmonne dans sa barbe, il palabre, il nomme, il relate, il nasille, il prononce, il s'exprime, il raconte, il ordonne, il parlemente, il pérore, il pratique, il révèle, il retrace, il rognonne, il s'adresser........Notre homme ne l’écoute pas, car il est heureux que cet ennemie ne soit pas aplatie comme une crêpe de Gloria, Tobold respire, et à la fin de l’envoi, il offre sa gourde d'eau tellement le militaire doit avoir soif, d'avoir tant parlé! Il ne doit pas être content! mais de quoi par la barbe mal taillé de Lorenz? " - Monsieur l'Alayien, je m'appelle bien Tobold, Tobold des Mangroves pour vous servir, je suis herboriste que cela vous défrise, ou non, nous sommes tout les deux au milieux de nul part, vous avez raison de ranger votre arme, pourquoi amener la guerre, ici! Je n'ai rien contre vous. Avant de nous séparer, je vous propose, maintenant que nous pouvons voir, le soleil à son zénith, je vous vous propose qu'avant de nous quitter, vous vers l'ouest et moi vers l'est, je vous propose donc, puisque nous avons de la viande à volonté, de nous offrir un petit repas rapide..... " Notre homme aperçois du bois morts brisés, par la horde en furie, de quoi faire des braises rapidement. " - Un petit steak saignant vous tente il?"

La gourde lui fut tout simplement tendue. Alauwyr hallucina de ce geste aussi simpliste alors qu'il rageait depuis tout à l'heure devant lui, au point qu'il se demanda s'il n'avait pas reçu un sérieux coup sur la tête et qu'il n'était pas en train de délirer. Non, il n'était pas en train de rêver, quand il entendit Tobold se présenter à la limite du ton joyeux. Non mais ce n'était pas possible un tel homme ! Cela ne pouvait pas exister ! Et pourtant...

Alauwyr se passa ses deux mains gantées de noir sur son visage, tout en lâchant un soupir grognant, presque déprimé de ce qu'il venait d'entendre. Cet homme était tellement contradictoire qu'il arrivait à mettre les nerfs de l'Alayien en boule. Quand ce n'était pas pour jouer les menteurs, c'était pour jouer de l'entrave sur lui après l'avoir fait prisonnier et là, après l'épisode du troupeau de ruminants galopants, il l'invitait à manger ! Non, même le plus patient des hommes finirait par craquer avec Tobold. C'est ce qui était en train de se produire chez l'épéiste. Il se frotta encore les yeux, avec un air de dépit à ses lèvres grimacantes.

''Par Néant...''

Néant de toute façon ne pourra rien changer à sa situation. Rapidement, il réfléchit à un stratagème pour ne pas tomber dans un traquenard qu'il n'aurait pas su prévoir. Cet homme, ce dénommé Tobold, n'appréciait pas qu'on le contrarie. Comme la plupart des fous... Donc pour avoir une certaine assurance de pouvoir repartir sans dommage et en ''paix'', il devait accepter cette proposition. Il essaya de se détendre, ses épaules s'affaissant un peu.

''Hum.... Au point où nous en sommes, il serait dommage de ne pas profiter de toute cette viande mise à disposition. Il n'y a plus qu'à se baisser pour la ramener. Saignant dites-vous ? Bien entendu. On va voir si vous êtes aussi doué en paroles qu'en cuisine. J'ai hâte de vous voir en action..''

Quelle pseudo enthousiasme que voilà. Après tout, il devait bien montrer qu'il s'accordait dans le sens de cette conversation non ? Il resta néanmoins méfiant à l'égard de Tobold, s'attendant toujours à un revirement lunatique de sa part.

" - Nous ne somme que des hommes sur cette terre, nous pouvons survire seule, mais seule nous n'irons pas loin. Il faut donc coopérer, les uns les autres." Toblod tout en parlant ramasse le bois mort fracassé par la horde, il rassemble les morceaux et allume un feu avec son briquet amadou. " - Vous ne croyez pas que tout serait mieux, sans ces guerres, il y a de la place pour tout le monde ici. Pourquoi faut il qu'il est un méchant, ou un gentil ..... pour nous opposer." Le feux a prit et notre homme montre une tranche de viande a l'Alayien. " - Prenez une branche et faite griller votre tranche sur les flammes." La poussière est maintenant presque complétement tombé. Tobold regarde dans le ciel, les nuages qui s’amoncellent au loin dans le sud. " - Je pense que d'ici quels heures la pluie va venir. " De Mangroves repense à son vieux Maître Katfaïel qui lui avait expliquait la géographie et les saisons. Depuis quelques années, il fait beaucoup plus chaud, en été, et entrainent ces étranges perturbations, comme ses pluies loin à l’intérieur du continent, avec son lot de de catastrophe, comme des inondation, ou comme aujourd’hui ces déplacement d'animaux. La viande est cuite et l'herboriste commence à la manger. " - Je voudrais savoir une chose, dans la théocratie, il y a des Elfes, des Dragons, des Armandéens pur souche. Comment faite vous quand tous ce petit monde utilise la magie? Vous ne devez rien leur dire, vous êtes dans le même camps? Mais ce que j'aimerais bien savoir commencer vous à toléré la magie? et ... êtes vous prêt un jour à faire de la magie? Car vous êtes un homme comme moi? Que-ce qui vous empêche de faire de la magie? Excusez moi je suis curieux, il y a plein se question qui me préoccupe, ne me répondez pas, si vous n'y tenez pas." Tobold regarde de nouveau, ces gros nuages noir qui s'approchent.

Alauwyr avait gardé le silence, les sourcils froncés d'incrédulité quand à ce qui lui narrait Tobold. Décidément, ce vieil homme était déconcertant ! Là les propos qu'il tenait étaient ceux d'un homme sensé et non cinglé. Donc, sans rien dire, il se contenta de prendre la tranche de viande et la piqua dans la branche solide que Tobold lui avait tendue. Il la plaça de telle façon qu'elle soit plantée dans la terre, avec la tranche de viande pendant comme il se devait au-dessus du feu pour qu'elle cuise correctement. Il veillera à la faire tourner pour qu'elle soit cuite uniformément. Cela de fait, il regarda Tobold, avec un air étrange dans ses yeux. Troublé ou circonspect ? Difficile de le dire.

''Elle sera là que dans quelques heures, on aura le temps de manger... C'est pas comme si on ne s'était pas trempé avec la forte pluie incessante de la veille.''

Les paroles de Tobolds le troublèrent profondément. A de nombreuses reprises, dans certains moments particuliers, il avait été amené à ressasser bien des choses. Mais il veillait toujours à les chasser, pour ne pas se laisser aller dans les doutes et de possibles remises en question que cela pourrait provoquer. Il avait appris à ne jamais faillir, à ne jamais être faible. Donc il devait rester sur cette même voie. Il surveilla la cuisson de sa viande, avant de finalement plonger son regard sombre et dépourvu d'émotions sur le visage du vieux bonhomme.

''Si on n'avait pas besoin de faire la guerre, je pense que nous l'aurions vite su. Ce n'est pas moi qui décide de déclarer les guerres. Je suis dans la vague des décisions. Oh je sais ce que vous pourriez dire. Que je pourrai ranger mon arme et vivre une vie bien tranquille... C'est mal connaître ce que je suis...''

Il ne détailla pas plus. Tobold n'avait pas besoin de connaître ses ressentis personnels ! Par contre pour le reste...

''Tolérer la magie... Ai-je d'autres choix ? Je ne peux que la tolérer et serrer les dents quand on l'utilise non loin de moi. Quand on veut survivre dans le monde tel que le nôtre, il faut savoir faire des sacrifices. C'est pour survivre, ou alors autant s'enterrer de suite. Et comme je n'ai pas la prétention de mourir aussi stupidement... ''

Tolérer était tellement un grand mot... Il suffisait de voir l'armure qu'il portait pour comprendre qu'il tolérait d'une certaine manière pour certains usages. Même si ce n'était que bénin. Il haussa un sourcil incertain quand à l'idée que Tobold se faisait sur l'usage possible de la magie dans les mains d'un Alayien.

''Je suis un homme comme vous, mais je suis un Alayien. Durant des générations entières, nous avons appris à haïr la magie. Aucun d'entre nous ne la pratiquons. Peut être des hommes, mais qui ont perdu la faculté et à juste raison de cette.... immondice. ''

Il manqua de grogner à l'idée qu'on le soigne avec la magie. Jusqu'ici, il avait eu de la chance. Une véritable souillure que voilà !

''Jamais je ne pratiquerai la magie....''

Etait-il sûr de ses propres mots ? Il se demanda sur le coup ce qui se passerait s'il en avait la possibilité... Et pour garder la vie sauve, que serait-il prêt à faire, à concéder pour la maintenir ? Un sortilège pouvait faire la différence, il avait eu l'occasion de le voir à de nombreuses reprises.... La question méritait une réflexion plus profonde, mais il la rejeta aussitôt. Il était un Alayien, pas un de ces damnés jeteurs de sorts !

Tobold pour une fois ecoute attentivement ce que dit l'Alayien. Il affirme des choses, mais il faudrait savoir ce qui qui adviendra dans quelques années... Fontaine jamais je ne boirais de ton eau...Mais les nuages se rapprochent plus vites que prévus, plus noir aussi, plus inquiétant...... " - Monsieur, je pense qu'il est temps de se quitter, pour nous mettre en route chacun de notre coté, car je pense que le ciel va bientôt nous tomber sur la tête..... " Notre homme éteint le feux, en étouffant avec de la terre, puis s'équipe de façon à se protéger au maximum de la pluie qui ne va pas tarder à tomber. Le nuage qui arrive est très noire et très étrange. Et soudain alors que le nuage n'est pas au dessus d'eux il pleut.... Il pleut? ....Il pleut des .... Grenouilles! Il en tombes par dizaine, et aussitôt à terre, les batraciens se meuvent comme si cela est normal, les animaux évoluent en croassant, un concert d'amphibien......
Pendant que notre homme ramasse des Grenouilles, du fond de sa mémoire Tobold repense à la recette de son vieux Maître Katfaïel.
A haute voix il récite la fameuse préparation qui était signe de fête dans la presqu’île...



Si vous avez le temps je vous preparere tout a l'heure :

Recette de cuisses de grenouilles à la Katfaïel pour 2 personnes

30 cuisses de grenouilles -
4 gousses d'ail pilées -
300 g de beurre -
100 g de farine -
Du persil finement haché
Choisir de belle Grenouilles avec de belles cuisses de grenouilles.
Couper la bette et ne garder que les cuisses.
Cuisses de grenouilles sautées
Écraser l'ail et hacher le persil.
Fariner les cuisses.
Saisir au beurre noisette.
Retourner lorsqu'on observe la coloration...
....Et sauter dans la poêle sans violence.
Ajouter l'ail, mélanger délicatement.
Ajouter le persil Monsieur l'Alayien et mélanger tout aussi délicatement.
Couvrir et cuire à feu doux pendant 5 minutes.
Servir chaud.
Pour conclure
Servir sur assiette, persiller légèrement et envoyer chaud. On s'abstiendra de surenchérir en beurre, très cher ennemi.
Se mangent "à la De Mangroves", avec les doigts... ! Mais avec un rince-doigt pour faire bonne figure... Qu'on est pas obligé de ce servir.
Comme la panse de brebis farcie, le gigot à la menthe, les sauterelles grillées, les larves, le rat à la broche, le chien en ragoût... chaque peuple aime à montrer devant les autres sa spécificité ancestrale, Monsieur L'Alayien.
De nombreux sociologues ont déjà écrit et continueront encore sur la nourriture dans sa globalité et ses spécificités.
Ceci dit, la chair de la cuisse de grenouille ressemble à une viande volaille fade et ne provoque aucune extase gustative... A vous de voir !

Déjà la pluie de grenouille s'arette et le nuage passe sans autre forme de procès....

Si l'Alayien avait été capable de lire les pensées de Tobold sur l'instant, il lui aurait sorti que l'avenir n'avait guère d'importance pour un soldat tel que lui. Qu'est ce que chercher à avoir une vie dans quelques années quand on se battait ? Qui se bat par l'épée périra par l'épée comme disait cet antique proverbe. Alors à quoi bon songer à une vie différente dans quelques années ? certes, Alauwyr avait fait un pas en avant en l'espace de quelques années. Là où au début de la conquête alayienne sur Armanda il combattait vampires et magie, il se retrouvait à les tolérer plus ou moins... Non sans écœurement. Mais ne pourrait-on pas dire qu'il avait évolué sur le fait d'accepter cette présence au quotidien ? Prendre sur lui était une chose, une totale acceptation une autre... Là encore, les contradictions qui le rongeaient depuis quelques années s'entremêlaient plus que de se dénouer. Heureusement donc que ces pensées n'étaient pas exprimées

Le repas terminé, Alauwyr ne souffla mot. Il n'y avait pas besoin de confirmer les dires du vieux bonhomme. Par contre les nuages menaçants arrivèrent vite sur eux. Trop vite. A peine le feu éteint que le crachin se dévoilà. Alauwyr eut juste le temps de se protéger de sa cape qu'il dressa au dessus de sa tête qu'une petite chose tomba dessus... et puis d'autres, qui croassaient en percutant mollement le sol. Il siffla de dégoût devant pareil prodigue. Une pluie de grenouille ne pouvait être l'oeuvre que de la magie ! C'est à peine s'il ne chercha pas à se recroqueviller au maximum sous sa cape pour ne pas entrer en contact avec un batracien, en repoussant même un de la pointe de sa botte, comme si c'était là un monstre. Pourtant, les grenouilles n'étaient pas une phobie chez lui. Mais les voir tomber du ciel comme cela... Immonde magie !

Et Tobold lui qui se baladait à les ramasser tout en chantant une recette. Alauwyr grimaça devant son air naturel. A croire que c'était un phénomène naturel chez lui. Heureusement, elle passa bien vite et après avoir chassé deux autres bestioles gluantes des environs de son arrière, Alauwyr se redressa, jetant un regard des plus éloquents quand à ses pensées furax.

''J'ai eu mon content de repas... manger des grenouilles que la magie a sans doute touché pour les faire voler jusqu'ici ? Jamais ! Je vous les laisse, cela vous en fera plus pour votre panse''

Faudra plus que des mots pour convaincre l'Alayien à goûter pareil met. Si Tobold possédait le quart des ingrédients qu'il avait chanté bien entendu

" - Un? Quoi? la magie dans ce phénomène? mais Monsieur l'Alayien. Il n'y a pas de Magie la dedans." Tobold pense que la seule magie est la recette de préparation des cuisses de grenouilles. "- Il n'y a pas de magie la dedans, c'est un phénomène, très, très rare, qui arrive quand plusieurs facteurs ce conjugue, Mon vieux Maître Katfaïel m'a expliqué ce phénomène, cela arrive avec des créatures d'eau, comme des petits poissons, des batraciens..... Donc il faut de l'eau, que cette eau soit aspirer par un tourbillon d'aire qui fait monter les animaux vers le haut, tellement haut qu'il arrive que ces petits animaux soient congelés, et à un moment tout ses animaux retombent en pluies....... Regardez cela ne représente que quelque centaines d'animaux tout aux plus, et de petits animaux, pas bien gros......De la à dire que c'est magique, non! Si les grenouilles étaient tombé toutes préparées, avec en plus une table, une nappe, une chaise, une assiette, un verre et une bouteille de Château Kohen 1732 ( Année de la naissance de la princesse) là, là cela serait de la magie! Reprenez vous Monsieur L'Alayien!, Il ne faut pas voir de la magie, là ou il n'y en as pas." En disant cela De Mangrove utilise naturellement pour ne pas se fatiguer son sort de Télékinésie en mettant sa paume vers le haut, il tend la main vers es grenouilles, une par une, ce n'est qu'un petit magicien. Les petits bêtes essayent de partir, mais sont inéxorablements rattrapées et sont gentiment posées dans le sac que notre herboriste tient dans l'autre t mains. " - Quarante huit..... Cela suffira pour ce soir....?? Cela ne vas pas Monsieur l'Alayien." Et soudain notre homme, en regardant la tète du Soldat, il comprend que par sa magie, il l'indispose...... Comprenant ce qu'il fait, Tobold bredouilles quelques excuses.........Les plus plates possibles!

Mais qu'est ce qu'il racontait comme niaiseries encore celui-là ? Après avoir repoussé sa cape, il regarda étrangement le vieux bonhomme lui débiter des explications. Au début sceptique, il l'écouta malgré sa nervosité résultante de cette pluie de batraciens et se rappela quelques vieilles histoires qu'on lui avait narrée durant son enfance ; et son éducation, de ces phénomènes qu'on nommait tornade. Il n'avait pas eu le plaisir d'en voir de ses yeux pour accorder un total crédit aux paroles de Tobold, mais au vue de ce qui se rappelait et des dires de son interlocuteur, les ressemblances étaient trop flagrantes pour que ce soit une farce.

''D'accord, admettons que ce soit entièrement naturel... Votre fin d'histoire avec votre table préparée, c'est de la pure illustration orale. Je n'use pas de cette immondice, mais je sais très bien qu'elle est utilisée bien plus simplement que ça, autre que pour du confort matériel''

Il avait déjà où la malchance d'être souillé par quelques sortilèges, donc il savait de quoi était capable un sort très simple. Une pluie de grenouille comme là aurait été tout à fait faisable, sans avoir à les cuisiner ou à les servir avec du vin rouge...Il ne put retenir une grimace de dégoût quand Tobold usa de magie pour chasser les derniers batraciens pour les mettre dans son sac. Il osait le faire devant lui le bougre. Tobold remarqua ses airs et s'excusa. Le vieil humain s'excuser pour l'usage de ses sorts ? C'était une première. Alauwyr sourcilla et soupira son exaspération, comme pour la laisser s'échapper de son corps tendu.

''Excuses acceptées... en même temps, quand on en use comme d'une seconde nature, on on oublie ce qui se passe autour de soi n'est ce pas ? Alors, vieil homme, comment vous allez les cuisiner vos grenouilles, sans l'aide de la magie ? ''

" - Ha? vous êtes intéressé pour manger ce soir des cuisses de grenouilles? ah bon. Je vous propose d'aller ver le sud il semble y avoir une foret intacte, là bas." Notre homme utilise sa vision de loin ou il voit nettement le hauts d'une multitudes d'arbres, là ou l'Alayien ne voit qu'une tache verte..... " - Nous devrions y être en fin d’après midi. Nous nous séparons donc demain matin, c'est bien d’être curieux, Monsieur." Tobold est prêt en quelques minutes et les deux hommes partent dans cette direction.

De Mangroves fait la conversation en avançant a grand pas.....

" - Il y a les cuisses de grenouille au beurre aillé et persillé toute simple, la recette à la crème un délice, ou bien panées, c'est pas mauvais.. Il y avait celle que j'ai goûté à Lyssa avant que cette ville ne disparaisse, avec un petit vin blanc, un muscadet et en tartelette..... Celle au lait de coco, ou bien celle aux herbes.....Une très bonne recette est celle avec les tomates farcies avec du Basilic....."

Les deux hommes avancent facilement dans cette savane qui a été écrasé, par le troupeau de buffles. Dans la soiré il atteigne leur destination. " - Il nous faut trouver de l'eau Monsieur l'Alayien. Puis après nous nous installerons pour la nuit. Regardez il un a un grand trou, là dans cette clairière, cela doit être un puisard." Effectivement les deux hommes se retrouvent devant un puits bien rond sans aucune échelle, au fond à vingt environs il y a de l'eau. Mais les deux hommes sont surpris par autre chose.... de beaucoup plus inattendu. Il y a un loup, et ce loup est en train de creusé une galerie en spirale à l'intérieur du puits pour s'en sortir et il est sur le point d'atteindre la surface. Depuis combien bien de temps cet animal est coincé là, et depuis combien de temps il progresse. Tobold voudrais bien aider le loup à s'en sortir..... Mais quel va être la réaction de l'Alayien...... Tous homme normal à peur du loup, mais De Mangroves sait depuis longtemps qu'il n'est pas tout à fait normal.

L'Alayien avait soupiré et avait accepté malgré tout de suivre le vieux machin. Autant ne pas le contrarier et même s'il repoussait au lendemain leur séparation, il ne pouvait que le suivre. Il ne tenait pas à le voir réutiliser la magie contre son gré. Comme on disait, il ne faut pas contredire les fous, il faut aller dans leur sens et même s'il avait déjà mangé, il ne serait pas contre un repas supplémentaire. Avec de la malchance, il ne mangera pas aussi bien demain. Quand il était encore jeune, sa famille proposait à leurs repas des mets de choix et raffinés. Maintenant qu'il était soldat et débarqué sur Armanda, il n'avait pas eu le plaisir de regoûter à ce genre de nourriture. Il garda dignement le silence par rapport aux dires de Tobold, se contentant de hocher positivement de la tête

Une fois arrivés à l'endroit prévu, Alauwyr pensait se poser un peu, avant de voir Tobold porter un certain attrait au puisard. Il s'approcha comme son compagnon d'une journée pour voir un loup qui paraissait épuisée d'avoir creusé une sorte de galerie en spirale pour remonter à la surface. Outre d'une preuve flagrante d'intelligence, l'animal, bien que fatigué, montra les dents en croisant le regard de l'Alayien. Un loup était un prédateur, dangereux même, que les hommes tuaient pour sauvegarder la paix des troupeaux. L'Alayien n'avait guère vu de loups depuis qu'il avait débarqué et il s'avoua que c'était le premier qu'il voyait. Sa mère lui racontait l'intelligence de ces chasseurs et de leur manière très sociale de vivre. Mais un animal restait un animal. Il posa un genou à terre, proche du bord du puisard, regardant le prédateur qui grondait à son encontre.

Là où un homme normal en profiterait pour le tuer et prendre sa peau, Alauwyr n'y voyait là qu'un être avide de survivre, de s'en sortir... La vie avant tout, malgré la difficulté qui en abattrait un à attendre la mort au fond de son trou.

''On dit que les animaux sont stupides. Celui là n'a pas eu besoin d'apprendre pour savoir comment sortir de son piège. Aidez moi à creuser dans son sens pour qu'il sorte de là. Il ne mérite pas de périr alors qu'il aura tenté le tout pour le tout . ''

Il avait déjà sorti sa dague pour commencer à creuser....

Ah! Il veut délivrer le loup? C'est bien cela. Le loup fuit l'homme quand il le peut. " - On peut le libérer plus rapidement, Monsieur l'Alayien, quand creusant la terre. Il faut couper six ou sept petits troncs, du diamètre d'un poing, et long de six mètres. On les tailles puis on les disposent sous l'animale côte à côte de façon à former un pont. Il faudra faire attention a ne pas le blesser. " Bientôt, les deux hommes se mettent au travaille, L'herboriste sort sa hachette de sa gibecière et il abat des petits arbres aux troncs bien droits puis coupe avec son ustensile toutes les branches inutiles, pendant que l'Allayien amène et taille en pointe les futs. Au bout d'un moments, les troncs sont prêts. Tobold sort de sa gibecière, une grosse tranche de viande, qu'il pose bien en évidence. Puis c'est moment le plus délicat, ilfaut d'amener chaque pièces de bois, un par un, sous l'animale, sans le blesser et de l'enfoncer dans la terre. Ils parlent doucement à l'animal, pour l’apaiser, mais le loup semble avoir comprit que l'on cherche à l'aider après la pose du premier pieux. Le pont prend forme peut a peut. Dès que les deux hommes placent le derrière éléments, ils s’éloignent et attendent, d’où ils sont, ils voient le loup tester l'ouvrage avec ses pattes, puis en rampant il avance sur la passerelle, doucement, tranquillement. Le lupus parvient à la terre ferme et là seulement il se met debout. Il regarde constamment les deux hommes, mais ils ne bougent pas et ne font pas de signe de menace. Le canis se dirige vers la viande, et toujours regardants les humains, il renifle puis mange goulument le morceau saignant.
Le loups regarde longuement les deux ennemies, mais il se rapproche d'eux. Tobold n'est pas tranquille, le fauve s'approche d'eux doucement, pas à pas. La tête de la bête se trouve prêt de la main de l'Alayien, la langue de l'animal la lui lèche la main, et en deux bonds il disparait dans les fourrés.

Les deux hommes surent trouver leur rôle pour apporter l'aide à l'animal. Le canidé sauvage ne les avait pas quittés des yeux, grondant encore, même si l'intensité se perdait en voyant que les deux bipèdes ne cherchaient pas à lui nuire. Mais il restait prudent. Comment accorder une confiance absolu à des êtres humains qui chassaient les siens pour réduire la concurrence sur le gibier et préserver les troupeaux ? En tout cas, dès que le premier pieu fut enfoncé dans le sol, le loup n'avait pas bougé, suivant seulement les gestes de ces hommes de ses yeux luisants.

Une fois tout terminé, les doigts couverts de terre et de boue, Alauwyr imita Tobold et se recula à bonne distance pour laisser le prédateur sortir par ses propres moyens. Le loup parait hésiter et malgré son épuisement, teste le premier point qui le mènera à sa liberté. Doucement, il rampe et finit par remonter à la surface. Une fois qu'il réussit à se mettre debout, il observa les deux hommes et se rapprocha prudemment de la viande laissé pour lui. Méfiant jusqu'au bout des crocs, il renifla ce repas providentiel et le dévore en quelques coups de gueule, pour retrouver des forces.

Là où Alauwyr s'attendait à le voir déguerpir, il manqua de plisser les yeux en voyant le prédateur approcher. Il se retint de porter sa main à sa dague. Le loup s'approcha que pas à pas, réduisant prudemment la distance entre les bipèdes et lui. Alauwyr ne bougea pas, se retenant presque de respirer quand l'animal était proche de lui. Un coup de dents pouvait faire de sérieux dégâts sur la main. Mais ce ne furent pas des crocs qui frôlent sa peau burinée de combattant. A sa plus grande surprise, voir même stupéfaction, il sentit la langue chaude, humide et râpeuse du loup sur le dos de sa main. Il croisa son regard un bref instant. Puis le loup se retourna vivement pour se sauver dans les fourrées, retournant à son existence enfin retrouvé et plus piégé par ce trou.

Alauwyr resta quelques instants à regarder les buissons où était parti le loup. Il serra les dents et se redressa. Il était encore subjugué par ce qui venait de se produire. D'une oeillade froide, il s'adressa à Tobold...

''Point de commentaire... le loup est tiré d'affaire, c'est tout ce qui importe....''

Jamais encore il n'avait eu à voir cela chez un animal sauvage et doué d'intelligence. Est-ce qu'un Alayien avait déjà sauvé un loup ? Pas vraiment, hormis ceux qui auraient totalement renié ce qu'ils avaient été autrefois.

Le Loup s'approche d l'Alayien Discrètement Tobold écarte ses mains légèrement les mains l'une de l'autre. Il vient de lancer le sort d'Aura rassurante, un sortilége qui émet une aura rassurante invisible mais aux effets bien réels. Très efficace sur les animaux. De Mangroves a fait ce geste par mesure de sécurité. En réponse l'animal, lèche la main de l'Alayien et le loup les quitte aussitôt en quelques bonds. Pourvu qu'il ne perçoivent pas la magie, mais le guerrier semble troubler......Il faut lui détourner l'esprit de ce qui viens de se passer. Alors l'herboriste se met à babiller, en préparant les cuisses de grenouilles, il l’envoi chercher du bois et de l'eau.
Notre homme à pris le temps de grimper à un arbre pour examiner les environs, il n'y a pas de trace d'activité humaine. Pas de fumée et pas de poussières. Le diner ce passe sans problème, notre homme a put faire sa recette sans trop dériver des consignes de son vieux Maître Katfaïel. Il tourne délicatement les cuisses et la préparation l’aide de sa cuillère en bois, les chaires et une bonne odeur aillé se repend dans le sous bois. Il profite aussi du feu et que le temps soit beau pour découper les morceaux de viande en lanière et les faire sécher, il en donnera la moité au guerrier. Le foyer émet peut de fumer. Il a envoyer le soudard aller chercher quelques grandes feuilles pour ranger la viande quand elle sera boucanée. La nuit s'installe progressivement. Les cuisses sont prêtent, et les deux hommes les mangent en silence. Les étoiles apparaissent progressivement. Celle du Conteur resplendit à l'est. "- Regardez les étoiles, elles sont bien visibles malgré la poussière qui à monté haut au dans le ciel. Il y a un vent du sud, qui amènent des nuages de la mer, cela ne m’étonnerait pas si demain il se remet à pleuvoir." Notre homme n'ose pas demander si cela était bon, et il range et nettoie ses ustensiles avec de la terre. Avant de se prépare à dormir Tobold regrimpe à l'arbre. En haut loin au sud est il remarque le rougeoient de quelques feux. Cela doit être la troupe du soldat. Il devrais pouvoir les rattraper facilement si tel est son choix............

Durant toute la préparation, Alauwyr avait gardé le silence. Il n'avait rien à rajouter ou à dire pour rajouter de la conversation avec le vieux bonhomme. Il se contenta de hocher de la tête là où Tobold attendait quelque chose de sa part et exécutait les menus tâches qui lui étaient confiés. Du moins qui étaient à sa portée. Puis quand Tobold s'activa à la cuisine, l'Alayien ne pouvait que le regarder faire... sauf quand il fallut aller chercher des feuilles, il s'y mit sans grande motivation, mais le fit quand même. Et pendant ce temps là, Tobold avait pris soin de monter dans l'arbre proche pour regarder les environs. A jouer le perché, il allait finir par attirer l'attention. Doucement, la nuit tombait et Alauwyr revint avec ses feuilles, confiées à son compagnon le temps de faire ce qu'il avait à faire avec. Une étrange mais néanmoins appétissante odeur monta de ses préparations.

Alauwyr fut un poil hésitant à mordre dans sa première cuisse de grenouille mais s'avoua que le goût n'était pas si mal. En même temps, le cuistot avec son panel d'ustensile avant de quoi réussir à cuisiner de fins mets de campagnes. Puis quand les étoiles furent assez nombreuses à scintiller là-haut, une fois que l'Alayien fut rassasié, il leva la tête et écouta le commentaire de Tobold. Il manqua de grogner quand celui-ci évoqua de la pluie. Il était sûr de ses prévisions à l'entendre parler ainsi.

Puis il prit le temps de regarder l'horizon obscurcie par la nuit. Ses yeux se plissèrent quand il remarqua quelques foyers proches.... Tobold était remonté sur son arbre, à jouer les acrobates. Doucement, Alauwyr posa sa main non loin de son épée. Il avait entendu des mouvements dans les herbes. Il recula soudainement en voyant un groupe apparaître... quelques hommes, vêtus de façon assez hétéroclites.

''Té, tu avais raison, il y avait du monde ici, Alph'...''
''J'ai toujours raison. Mais regardez ce que nous avons là.... deux vieillards. Allez les petits, donnez tout ce que vous avez et on vous laissera peut être la vie. ''

Les soudards ricanèrent. Ils prenaient l'Alayien pour un vieillard à cause de ses cheveux blancs sans doute. Alauwyr avait déjà sorti son épée.

''Venez essayer de me prendre quelque chose...''
''Rhô ca montre les dents Alph'... je crois qu'on va les saigner....''[/b]





(rajouter une attaque de brigands)

Tobold commence à descendre doucement de l'arbre, quand il voit et entend des voix en dessous de lui. Il semble y avoir des détrousseurs, a moins que cela ne soit des aigrefins, ou des bandits, peut être des brigands, au moins que cela soit des cambrioleurs, surement des escrocs, des filous, des fraudeurs, des fripons, des gangsters, des larrons, des malfaiteurs, en un mot et un seule : des vauriens, comme lui!..... Mais en regardants de plus prêt en augmentant sa vison, il apparait plutôt que ses hommes serait des écorcheurs, ayant l'intention de les dépouiller, puis de les tuer...... L'Alayien semble vouloir résister, et il a dégainé son épée. La plupart des assaillants sont encore dans les buissons...... Et plutôt regroupés...Il y a peu de lumière, sauf pour lui, car notre homme vient de se mettre en vision de nuit et il voit comme en plein jour, sauf que tout devient de différentes nuances de verts. Il continue de descendre, en prenant soin de se mettre du bon coté du tronc, cela lui permettra de ne pas recevoir des projectiles de jets. Il va y avoir de la bagarre, et comme disait son vieux maitre Katfaïel, dans une bataille, il faut toujours mener la danse. Cela désorganise les adversaire, et les empêches de réfléchir. Cela permet de voir venir, et de trouver l’astuce qui mettra en fuite la troupe adverse. Pour le moment il faut savoir combien ils sont. A cause d'eux on mangera froid, et c'est cela qui gêne le plus, De Mangroves. En soufflant dans son poing fermé, l'Herboriste invoque une nuée d'insecte dans la direction des brigands, les ralentissant un peu, surtout dans le noir. En écoutant attentivement les voix, il pourra déterminer grossièrement le nombre de sacripants. Notre homme à prit soin de faire en sorte que l'Alayien ne soit pas dans le cône des effets de son sort....... Enfin ce cher ennemie, n'est pas a l’abri d'une attaque d'une petite bestiole ou deux!....ou trois.........

Alauwyr avait veillé à se mettre justement dans une position telle que les renforts possibles de ces deux abrutis là ne viennent à tirer des armes de jet. Pour avoir assez combattus les bandes de voleurs ou de brigands, deux n'étaient pas un nombre suffisant pour espérer détrousser des voyageurs sur les chemins. A moins d'être complètement stupides.... Chose certaine était qu'Alph' et son pote sourirent du peu de dents qui leur restaient. Un sourire immonde et qui en disait long sur leur hygiène dentaire. Ils osèrent faire quelques pas et les buissons remuèrent pour laisser dévoiler trois autres silhouettes. Alauwyr grinça des dents. Cinq adversaires donc et il n'était pas sûr que le vieux bonhomme sache se battre, hormis en utilisant de la magie peut être. Là il eut une grimace à cette idée et moulina une fois son épée. La lame siffla dans les airs , chantant sa menace très explicitement. Le dénommé Alph' parut moins certain pour le coup. Mais son camarade beugla de se lancer à l'attaque.

Le sort que lança Tobold fut bien entendu assez discret pour éviter d'être remarqué par l'Alayien. Ce dernier avait déjà entamé les hostilités, démontrant de toute sa capacité martiale face à deux sales et puants loustics. En même temps, ce n'était guère difficile de leur tenir tête, même s'ils étaient aussi rapides que lui dans les parades et les coups. Les brigands assez bêtes ne tenaient guère longtemps. Sans doute des mercenaires reconvertis dans le banditisme local.

La nuée provoquée par Tobolf porta ses fruits d'une certaine manière. Les trois autres lascars crièrent en tentant de repousser la multitude d'ennemis minuscules qui s'attaquaient à eux et comme par chance, dans un des buissons du coin, une ruche sauvage se tenait paisiblement entre les branches. un soudard eut l'indélicatesse de le frotter, réveillant les gardiennes qui bourdonnèrent furieusement. Ainsi les trois comparses de notre premier duo partirent en hurlant et en gesticulant les bras dans tous les sens. Il ne leur fallait pas grand chose pour les faire fuir en somme.

Alauwyr s'occupait toujours de ses deux adversaires. Soudain, ils se figèrent et reculèrent les yeux écarquillés par une peur intense. Alauwyr ne comprit pas immédiatement la raison de leur frayeur et toujours en garde, prit le risque de tourner son regard. Il s'attendait à encore un usage malsain de la magie ; avec Tobold, tout était possible. Au lieu de cela, le loup qu'il avait sorti avec le vieillard du puisard était à quelques mètres de lui, les lèvres retroussées et grondement une menace bestiale. Deux autres silhouettes canines se présentèrent dans les fourrées, grondant aussi à leur tour.

Tobold continue de descendre de l’arbre prêt a intervenir d’une manière ou du autres en cas de besoins. Sa nué a provoqué la fuite d’une partie de la bande, mais d’où il est notre homme s’arrête soudain car il entende un déplacement de feuillage intempestif, qui ce dirige vers l’Alayien … En bougeant sa vision dans l’infra rouge, notre homme remarque en faite qu’il y a deux chose qui bouge l’un au dessus de l’autre, comme un cavalier, et la le guerrier, il pourra mouliner avec son épée tous ce qu’il veut il n’aura aucune chance avec son adversaire. Mais soudain il voit qu’au coté de son cher ennemi, aux cheveux blanc, De Mangroves distingue trois formes à quatre pattes, et il les entend gronder. Ce sont des loups…… Le loup aurait’il amené ça meute ? En tous cas les adversaires du Soldat perdent pied et prennent la fuite sans demander leur reste. Maintenant le cavalier va arriver au contacte, et il manœuvre sa main comme si il tenait une épée longue….

Que peux faire notre homme, il fouille dans sa gibecière et en ressort un appeau, un petit instrument, dont il sait déjà servis une fois pour sauver la belle inconnue. L’appelle lunaire qu’il s’appelle, et notre homme souffle le plus fort possible dedans, " - Awhouuuuuuuuuuu Ahouuuuuuuuuu ! " Le crie du loup à la pleine lune…. Il se passe différente chose en même temps, D'abord le spadassin prend conscience de l’arrivé d’un ennemie, deuxièmement le cheval se dresse sur ses pattes arriérés affolées, faisant tomber son cavalier, qui perd son arme, le cheval part sur ses deux pattes en reculons, faisant demis tour et par d’où il arrivait, complément affoler, il piétinent les aigrefins se trouvant sur son chemin et troisièmement les loups bondissent sur le pauvre cavalier se trouvant le dos à terre……

Tobold content de lui, range son appeau dans sa gibecière, puis il continue de descendre de son arbre, la situation semblant être sous contrôle......

Alauwyr ne bougea pas, même pas un doigt. Au moins, les loups avaient fait fuir les malandrins, mais maintenant, il se trouva au milieu d'une petite meute de loups ; le loup sauvé compris. Il resta figé, sentant une sueur froide lui couler le long des omoplates. Sa main s'empoissant tellement il serrait son épée. Si les loups décidaient de l'attaquer, il était cuit. Un loup aurait été un rude combat, mais plusieurs. Son armure ne lui sera d'aucun secours contre leurs crocs et connaissant un peu ses prédateurs, sa gorge serait la première arrachée pour lui ôter la vie. Un bruit de galop lui imposa de lever les yeux et il vit un cavalier arriver à toute allure, épée brandie. Et lui qui était au milieu de loups !

Un hurlement sinistre et digne des plus belles pleines lunes résonna dans les airs. Le résultat ne se fit pas attendre. Le cheval devint fou de panique, plus encore quand il sentit enfin la présence des vrais loups non loin de la cible qu'il visait. Les loups poursuivirent le cavalier, le mettant finalement en pièces. Une fin qui tomba sur les gredins aussi rapidement qu'ils étaient venus. Alauwyr n'avait toujours pas bougé, complètement saisi par ce qu'il se passait.

Le temps s'était figé autour de lui et il s'éveilla à la réalité quand il croisa le regard ambré et fier du loup qu'il avait contribué à sauver. Un léger frisson le parcourut, pris d'un tout. L'animal le fixa mais aucune menace ne se lisait en lui. Puis ses oreilles se dressèrent quand Tobold descendit de son perchoir. Alauwyr s'était retourné le temps de voir ce qu'il singeait encore et quand il posa son regard sur le loup, celui-ci s'était déjà sauvé. Sans attendre, il regarda dans les environs et n'entendit plus rien... hormis peut être le souffle du vent dans les herbes les plus hautes, charriant une odeur de sang chaud et frais. Il recula de quelques pas tout en rangeant son épée et il se laissa tomber sur le sol, pour s'y asseoir grotesquement. A se demander s'il n'avait pas rêvé... Il leva une main pour dire déjà

''Non, je n'ai rien et dès que je serai en état de me remettre debout, il me faudra retourner en ville... SAuf si vous tenez à avoir la compagnie de Théocrates sous peu.... A vous de voir vieil homme. Car là, je ne pourrai rien faire pour vous s'ils se rameutent...''

Tobold fini de descendre de l'arbre. Les loups ce sont éloignés, quand aux brigands…….Ils ne semblent plus trop être une menace. La première chose que vérifie notre homme est l’état des lanières de viandes qu’il avait mit a boucaner….. Plus rien ! Ces satanés loups les ont subtilisés discrètement……. Cela fait plutôt rire l’herboriste, de la viande il en a encore, qu’ils profitent pour une fois de manger des protéines préparées différemment……. Il remercie intérieurement les fauves, pensant encore que les véritables fauves ne sont pas toujours ceux qui devrait l’être." - Je ne pourrais vous donner des lanières Monsieur l’Alayien aux cheveux blanc, ce n’ai pas grave vous devrier comme moi, rencontrer des cadavres de buffles ou vous pourrez prélever de la viande, si vous en avez besoins. J’ai vue les feux des campements théocrate plus au sud oust, si vous partez dans cette direction vous devriez les rejoindre rapidement, moi durant ce temps je partirait plein est et je franchirais bientôt la frontière ……. " Là le nez de notre homme devrais s’allonger considérablement, il a l’intention de descendre sur Celadon pour observer les déplacements de l’armé Théocrate, transmettre ses renseignement puis attendre les ordres. Pour cela il va partir pleine ouest puis de franchir la route et la, suivre plein sud, jusqu’à Celadon, pour observer les déplacements de l’armé Théocrate, transmettre ses renseignement puis attendre les ordres. Il attendra que l’Alayien ait disparue pour faire son déplacement, et principalement de nuit. Il faudra qu'il se trouve un autre métier, pourquoi pas tatoueur, à toutes heures... Il faudra qu'il y réfléchisse. Il part discrètement à la recherche de bois pour entretenir le feux, en allant fouiller discrètement, ce qu'ils reste dans les affaires des voleurs.... Deux pièces d'or, bonne pioche. Il faudra qu'il enterre les corps pour ce prix! Il remarque à se moment dans le ciel de gros nuages noirs ……. Il devra encore voyager sous la pluie…….

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