Le protectorat correspond à peu de choses près à la rébellion. A la différence qu'ici, le mode de vie humain ne prime pas. C'est une organisation neuve et unique, puisqu'elle est dirigée par les Esprits supérieurs. En trois ans de guerre, c'est une nouvelle société qui a émergée sous leur coupe. Elle prend racine dans le désert d'Esfelia et s'étend sur les plaines sauvages de l'est jusqu'à l'ancien 'royaume' vampirique.

Généralité : Cette société hétéroclite est constituée en majorité d'humains, mais on compte également des elfes et des vampires ainsi que des dragons. Aux Armandéens ce sont également adjoints les ennemis d'hier, les Alayiens. Face à la menace de Vraorg, cet ensemble plus ou moins unifié a choisi un ordre militaire. Ici la race ne compte pas plus que les richesses, deux notions qui ne veulent presque plus rien dire, si ce n'est un arrangement logistique à faire pour permettre à tout un chacun de rester en bonne santé.

Au sein du protectorat, votre classe sociale n'aura presque aucun intérêt et vos richesses seront certainement mis à contribution pour l'effort de guerre général (bon grès mal grès d'ailleurs, que vous refusiez n'y changera pas grand-chose). En revanche ce qui aura énormément d'importance, c'est ce que vous pouvez apporter à votre nouvelle société. Le protectorat ne refuse aucun nouveau membre, tant que sa loyauté aux esprits et sa fidélité sont prouvés, mais il ne pourra donner des opportunités égales à tous.

Les statuts : Les individus capables de se battre sont bien évidemment appréciés et seront intégrés à l'armée des esprits. Ils disposeront d'un logement particulier dans la mesure du possible, ainsi que d'un équipement de base complet. Les artisans sont également très appréciés, de même que les guérisseurs et les bâtisseurs, s'ils ont des compétences nécessaire à la guerre (forgerons, armuriers, tanneurs de peau, tisserands, herboristes….). Ceux qui exercent des métiers n'ayant aucun réel apport (joailliers, luthier….) auront certainement peu de travail.

Ces personnes d'importances vivront au cœur du complexe du protectorat et participeront au travail central. Les familles et les civiles ne pouvant pas contribuer directement à l'effort de guerre sont retranchés plus à l'extérieur. On leur fournit ce qu'il leur faut pour survivre mais ils n'accèdent pas à toutes les commodités. De plus, on leur demandera souvent d'aider en prenant en charge les tâches 'de tous les jours' ainsi que l'élevage et la culture.

La politique n'a presque plus lieu d'être. Les chamailleries entre peuples ont progressivement été matées sous le coup du nouvel ordre, même si une légère méfiance et quelques tensions peuvent parfois encore naître, surtout avec les Alayiens. Tous les conseillers encore en activité œuvrent pour la régulation de la vie en communauté ou mettent à profit leurs autres compétences pour se rendre utiles. Ils ont à charge d'alléger les devoirs des dirigeants de chaque peuple.

Même les plus riches vivent dans un environnement très 'spartiate' , toute la richesse est utilisée pour financer la machine de guerre.

Education : Le rapprochement entre les peuples a cependant eut quelques avantages également. En effet, il a été mis en place, dans l'optique d'une guerre d'usure, et par soucis du futur, une nouvelle façon d'éduquer les jeunes (et les moins jeunes). Une 'formation' harmonisée est effectivement offerte, qui regroupe un ensemble de compétences sur plusieurs niveaux, du basique pour les très jeunes enfants au plus intellectuels pour les individus en en repos entre deux missions.

Cette formation réunit des enseignements des trois peuples et a pour but de tirer le meilleur parti des expériences de chacun. Elle a également pour objectif de permettre une meilleure entente entre les peuples. Evidemment cette formation permet également à chacun de trouver sa voie plus aisément, les 'étudiants' pouvant alors être dirigé vers la section appropriée et vers un formateur pouvant les prendre en charge.

Il est également possible à des adultes de se former à de nouvelles disciplines sur leur temps libre.

Justice : Comme dans la Théocratie, la justice s'articule en deux niveaux, mais ici c'est dans l'optique d'éviter de déranger les Esprits pour un rien ! Une hiérarchie d'autorité stricte existe afin de réguler les demandes d'arbitrages. Chez les civiles, les délits courants sont gérés par un comité d'individus choisit spécialement pour cela. Les délits plus importants sont portés devant les officiers militaires qui gèrent également les délits mineurs de leurs hommes. Les délits d'importance moyenne vont aux hauts-officiers ou aux conseillers actifs. Ces derniers gèrent également certains conflits d'importance. Enfin les dirigeants gèrent tout ce qui est délicat avant de le transmettre aux créateurs. Si par malheur votre délit arrive devant ces derniers autant dire que vous êtes dans de sales draps.

Attention néanmoins, la pression de la guerre étant très forte, si vous dérangez qui que ce soit avec des broutilles vous risquez fort d'avoir quelques soucis ou d'essuyer un refus net.

Avancée sociale : C'est bien simple, ici, l'avancée sociale se fait au mérite et rien de plus. Un civile pourra entrer dans l'armée par exemple, ou chez les artisans ou les serviteurs, et devra monter en grade pas à pas. Chaque apport significatif pour le protectorat est récompensé. L'ambition en elle-même n'est pas encouragée, néanmoins le mérite est toujours reconnu.
Les individus les plus méritants sont ceux qui se risquent dans la théocratie en mission, évidemment, en particulier en dehors des raids d'envergure. Ils reçoivent plus de considération et un traitement un peu 'améliorer' en réponse aux risques pris.

Univers marchand : Le protectorat dispose de ses propres artisans, donc de ses propres boutiques, néanmoins leurs moyens sont limités. Le marché noir parvient, lui, à importer certains bien depuis la Théocratie, ou à y exporter, mais pas tous et pas tout le temps. La situation économique de cette rébellion est précaire.

Religion : Malgré la protection des esprits, ceux-ci ne poussent pas ceux qu'ils préservent à les vénérer. Néanmoins, une part importante de la rébellion est devenue bien plus pieuse depuis l'apparition des supérieurs et les vénère beaucoup plus activement.