Encore une sale journée pour Crissolorio Ostiz disons. Déjà que les nouvelles de l'invasion du continent par une armée de fanatique avait de quoi refroidir un pacifiste comme lui, si en plus on rajoutait le fait que cette armée de fanatique avançait à grande allure, et s'apprêter à assiéger les principales villes de l'Empire dans les temps prochains. Cela rappelait juste au bourgeois à quel point il n'aimait pas la guerre. Surtout les effusions de sang, et quand il est présent pendant ces dernières, néanmoins ce n'est pas pour autant qu'il va se tirer en douce, et ne pas faire son travail. Après tout il reste un travailleur appliqué.

D'ailleurs parmi les tâches qu'on lui donnait ces temps-ci il y avait celle de pourvoir au financement d'un petit détachement sensé ravitailler les troupes impériales à Gloria. Sans doute une bonne idée, et Crissolorio devait donc se contenter apporter l'argent qu'on lui avait confié à destination une fois le moment venu. Étant donné qu'il était fiable il n'en profita pas pour prendre au passage un petit « quota » sur l'argent qu'on lui avait confiait. Surtout que cet argent servirait à des causes militaires. Bah il ne comprenait vraiment pas comment les fonctionnaires corrompus faisaient pour arriver à se regarder dans la glace. Surtout ceux qui volaient de l'argent à une armée censé les protéger de vampires, et de fanatiques illuminés...

Même s'il fallait l'avouer que Crissolorio ne dirait pas non à ce qu'on lui donne une prime de cette envergure. Après tout il n'y aucun mal à accroître sa fortune tant que cela se faisait légalement. C'était après tout cela la force de la bourgeoisie. Faire fructifier son capital pour s'enrichir, et ainsi mieux faire investir son capital pour le faire encore plus fructifier. Une politique sans doute bien plus saine que celle de la noblesse dépendant son argent sans regarder aux dépenses. Deux classes sociales donc que rien ne rapprochaient à part la fortune dans certains cas...

D'ailleurs pour plus de sécurité Crissolorio avait finit par décider d'entreposer l'argent dans sa demeure à Aldaria le temps qu'on le lui réclame pour payer le convoi. Après tout personne n'irait vérifier dans la demeure d'un vieux fonctionnaire, et puis il l'avait bien caché dans une sorte de coffre avec un fond dissimulé... Mais il semblerait que c'eut été une mauvaise idée quand quelques temps après Crissolorio s'aperçut en voyant sa demeure qui avait l'air d'avoir été sauvagement fouillée que la somme d'argent avait tout simplement disparu malgré le fait qu'il l'eut bien dissimulé, cela, et le fait bien entendu que le moment où il devrait rapporter l'argent pour financer l'expédition arriverait bientôt... Crissolorio devrait tâcher de retrouver cet argent sinon on pourrait l'inculquer de vol, ou de trahison, ou sans doute lui demandé de compenser ce vol par ses économies s'il prenait la peine de le déclarer, ça, et le fait qu'on risquait fort de le prendre pour un incompétent...

Il enquêta donc de son côté pendant une courte période, et finit par apprendre entre autre qu'une petit groupuscule d'alayiens ce sont amusés à assassiner un homme dans une auberge un « sergent fournisseur » d'après ce qu'il savait., cela, et quelques autres choses que sont censés faire des fanatique voulant saper les efforts d'une armée ennemie de leurs mieux. Crissolorio n'était sûr de rien, mais il se pencha sur cette histoire. Il fit valoir son poste d'inspecteur d'état, et de justifier son intérêt pour cette affaire en disant qu'il voulait vérifier si les alayiens n'auraient pas fais quelques larcins, ou autres vols de plus, ou moins grave ampleur. Il finit par apprendre d'une lame noire qui était de passage à Aldaria que cette affaire n'aurait sans doute pas été résolu sans le concours d'un certain vieillard qu'on le conseilla d'aller voir. Oui au final au diable cette affaire d'alayiens, si ce vieil homme était aussi perspicace il pourrait l'aider dans sa petite affaire autant aller le voir, et au pire il consentirait à payer un peu pour qu'il n'ébruite pas cette affaire si c'était nécessaire...

Il se rendit donc à une auberge qu'on lui avait indiqué, et qui se nommait le « Lapin Sauteur » à croire que l'imagination des aubergistes pour nommer leurs établissement était sans limite, et bien entende il pensa cela avec ironie. Il rentra calmement dans la dite auberge habillé d'une tenue qui le faisait passer pour un simple citadin. Il avait l'air d'un simple vieillard à la limite qui n'attirait pas vraiment l'attention. Il demanda au patron de l'établissement, où il pourrait trouver le vieillard dont on lui avait parler.

Il se dirigea en compagnie de l'aubergiste vers la chambre du vieil homme. Crissolorio se contenta de toquer poliment à la porte. Avec un peu de chance on irait lui ouvrir, et ce ne fut pas le cas. Crissolorio retoqua à nouveau un peu plus fort puis finalement entra calmement. Pour trouver un vieil homme en compagnie d'une charmante demoiselle. Crissolorio se doutait bien qu'il n'était pas vraiment arrivé au dernier moment, il se contenta de dire avec diplomatie, et un calme parfait.

« Messire veuillez m'excuser pour ce petit dérangement, mais j'aurai à vous parlez si vous pouviez vous défaire courtement de la compagnie de cette demoiselle je vous en serai gré. »

Il ressortit par la suite sans se faire prier pour attendre calmement le vieil homme en dehors de la chambre, jugeant qu'il serait inconvenant à l'intérieur de cette dernière au vu des circonstances...

Il y a une sarabande en folie dans la tête de Tobold, il sait maintenant qu'il ne doit pas faire de mélange, de l'absinthe elfique, du vin blanc de Gloria, de la bière de Mons, de l’alcool Alayien, tout cela ne se mari pas très bien. Sauf que c'était très bon, avec le saumon au fromage frais, le chapon aux marrons, la soupe de potiron, le sanglier aux érailles, l'anguille à la verdure, le fromage de brebis d'Altaïa, et le gâteau meringué d'Alderia. Il se souvient d'avoir manger cela tout en dansant l'Armanda cancan entre Mademoiselle Eliënora et Mademoiselle Cazédrine. Il y avait une ambiance, quand il est remonté dans sa chambre avec...... avec qui? Elle devait être blonde.
C'est sa fête d'adieu, il a dépensé ces dernier sous, pour l'organiser et pour son équipement. Il va repartir enfin vers le nord à la recherche de géodes d’améthyste, dans une expédition de trois semaines à un mois. A cause de l’invasion Alayienne, le prix de l’améthyste chez les fabricants de bijoux, à beaucoup monté, personne n’osant s’aventurer dans cette région. C'est l'occasion de glaner beaucoup de pièces d'or, et de finir l'hiver à Alderia.
Cela serait bien si il n'y avait pas se maudit grondement qui revenait sans cesse dans son crâne comme le ressac, et encore, et encore, ..... tient non on lui parle?
Une voix suave le flatte, alors qu'il devrais se taire, les mots qu'il entend s'entrechoque entre les parois de sa tête. Il voix lui demande de faire partir la blonde... Tient? non elle est brune, dit Tobold en jetant un oeil.
De Mangroves se léve, et enfile son pantalon. La voix aurait pu amener des croissants pour le petit déjeuné. Il enfile une chemise à fleures, qui après réflexion ne doit pas être à lui.
Notre homme se lève et en tâtonnant parvient, sans tomber, jusqu’à la porte. Il ouvre et le soleil l'aveugle. Dans le flux de lumière, il voit une ombre, un homme semble t'il. Mais pourquoi font 'ils sonner toutes les cloches à tla volées aujourd'hui.... Notre homme parvient a prononcer presque distinctement:
"Quesqu'il veux sa Seigneurie?"

Crissolorio attendit calmement dans le couloir que l'autre vieillard vienne le voir. L'inspecteur des finances en profita d'ailleurs pour prendre sa pipe, et fumer un peu. Après tout il n'y avait aucune raison de ne pas le faire. Crissolorio se contenta de fumer de la lavande pour éviter de trop empester l'air alentour... Dans tout les cas il ne se posa pas de question sur le fait qu'un homme aussi âgé soit dans le même lit qu'une femme comme cela. Crissolorio préfère ne pas vraiment jouer son moralisateur, surtout qu'au final cette histoire là ne le concernait nullement.

Il regarda le vieil homme sortir de la chambre, il fallait avouer que tout à coup l'autre était bien plus présentable un peu plus habillé. Crissolorio regarda le vieillard qui lui demande ce qu'il est veux, et qui a l'air d'être ressortit d'une soirée agitée, ou bien de s'être couché à peine quelques heures avant de se faire réveiller par Crissolorio. Ostiz détaille du regard le vieil homme qui a l'air aussi âgé que lui à vrai dire. Et moi stricte aussi, enfin il y avait de tout dans l'humanité ce n'était pas étonnant. Il vit aussi que l'homme devant lui n'avait pas l'air d'être de la plus fine couche de la société ce qui n'est pas étonnant après tout vu qu'un riche ne coucherait pas par ici. Enfin ce n'était là que des détails...

Salutations je me nomme Crissolorio Ostiz. Et je suis venu vous demander un service. Dit-il calmement pour aller droit au but.

L'on m'a fait part de la compétence dont vous aviez fait part dans une affaire, et j'aimerai demandez vos services. Si vous êtes prêt à entendre ma proposition j'en parlerai plus avant. Dans tout les cas je vous promet une récompense pour vôtre aide sieur? Pas trop juteuse car il était avare, mais honnête car il fallait quand même récompenser un travail efficace à la hauteur des efforts.

Ceci vous intéresse t-il mon brave? Dit-il calmement, il s'attendait à un refus, ou une acceptation. Mais dans tout les cas il agirait en conséquence de causes. Pour l'instant tout ce qu'il savait en ayant examiner les lieux du crime c'est que les malfrats s'y étaient pris à plusieurs, et étonnamment n'avaient pris que l'argent destiné au convoi, et rien d'autre même si la maison était sans dessus dessous... Cela, et quelques autres détails qui ne le mèneraient pas loin surtout qu'il manquait de temps pour finir cette enquête ce qui n'était pas pour l'arranger.

Un homme, droit dans ses bottes à l'aire sur de lui , au costume soigné parle à Tobold. Les habits neufs et voyant, montre que Crissolorio Ostiz comme il se pressente en font quelqu'un de haut placé dans la sphère politique D'Armanda. Les ongles soignés et les quelques taches d'encre sur les doigts, en fond quelqu’un manipulant des papiers, et son port hautain et travaillé indique qu'il ne fait pas partie de la classe dirigeante et qu'il obéit au ordre. En deux mots un sous fifre, haut placé, un homme qui obéir a tous les ordres, un homme dangereux, car sur de son droit, à prendre dans le sens du poile.
"Votre seigneurie pourrait m’expliquer cela en bas pendant que je vous m’invitez pour mon petit déjeuné..." Notre homme présente le couloir qui conduit à la salle.....Ah? il est quatorze heure........ "Je prendrais donc le plat du jour, c'est le jour de la soupe de viande, vous savez, le cuistot se sers du bouillon dans laquelle a cuit la viande, pour mettre des légumes de saisons découpé en petits cubes et puis il laisse cuire des heures en rajoutant de l'eau et du vin, avec de petits morceaux de viandes."
Les deux hommes arrivent dans la salle et choisit une table discrète au fond légèrement dans l’ombre ou notre se place dos au mure sans fenêtre, et loin des personnes encore présente à cette heure. De Mangroves fait par signe cabalistique une demande de deux plats du jours et d’un pichet de rosée d’Alderia bien frais, à Mademoiselle Iewergrüde la jolie serveuse aux longues jambes si jolie.
"Vous allez pouvoir me raconter votre histoire Monseigneur Ostiz, sans rien omettre, si votre histoire m’intéresse, et si mon salaire de deux pièces d'or par jour plus les frais non négociable, ne vous effraie pas, je commencerais mon enquête."
Iewergrüde apporte deux assiettes de la soupe de viande devant les deux hommes. Tobold sort sa cuiller en bois et se met à manger.

Crissolorio fut satisfait de voir que son homme semblait être habilité à discuter, et calme qui plus est. Au moins les choses seraient ainsi bien plus simple. Aux paroles calme du vieil homme en face de lui Ostiz répondit tout aussi calme.

Soit cette idée me convient. Faisons ici.

L'homme lui proposa ainsi de discuter de cela autour d'un petit déjeuné. Soit Crissolorio n'y voyait aucun inconvénient. Au contraire cela lui sembla même une assez bonne idée. Même si après une courte réflexion Crissolorio se dit qu'il avait déjà déjeuné ce matin, peut-être que ce ne serait pas vraiment une bonne idée de reprendre un petit déjeuné, juste après un repas normal. Il allait d'ailleurs dire à l'homme qu'il n'était pas l'heure du déjeuné, mais déjà l'après-midi quand ce dernier l'aperçut lui-même. Sans doute qu'il n'était pas très réveillé, et qu'il avait du faire la fête très tard... Enfin bon un simple déjeuné c'était déjà plus adapté effectivement au vu de l'heure.

Je vois, je pense que j'en prendrai aussi. Dit-il impassiblement, au discours culinaire de son interlocuteur. Ce n'était pas vraiment le genre de nourriture que Crissolorio affectionnait le plus, mais bon ce dernier n'avait jamais été particulièrement difficile. D'ailleurs pour tout dire chez lui il n'avait pas de cuisinier, c'était lui qui préparait lui-même sa nourriture, et même s'il avait quelques talents dans ce domaine à force de le faire. L'on ne peut pas dire qu'il prenait la peine de perdre trop de temps avec la nourriture. Puis l'avantage c'est qu'au vu de l'établissement dans lequel les deux hommes se trouvaient le repas ne serait pas très cher, et c'était toujours agréable à constater.

Peu après ils arrivèrent à une table, sa nouvelle connaissance était prévoyante en prenant une table dans un endroit où ils pourraient discuter a peu près tranquillement. Crissolorio laissa l'autre vieillard commander les plats, mais pour lui il prit du thé pour boire. Disons que Crissolorio devait être l'une des rares personne à avoir une sainte horreur de l'alcool ce qui expliquait bien pourquoi il n'en buvait jamais.

Crissolorio écouta son interlocuteur parler. L'offre est honnête, voir très honnête disons. 2 po par jour c'est vraiment très peu même pour un avare, surtout pour ce genre de service. Il se dit que négocier serait sans doute peu honnête à ce stade là, c'est à cela que l'on voie que l'homme qui était en face de lui n'était pas un habitué du faste, et du luxe.

Il prit donc à nouveau la parole calmement. En faisant un peu remuer la soupe avec la cuillère en bois qui lui était proposé comme ustensile.

2 pièces d'or c'est un tarif tout à fait honnête mon brave, donc cela me convient parfaitement. Pour en revenir à mon histoire disons que je suis un inspecteur d'état, et que j'ai été chargé d'apporter le paiement à une certaine expédition qui devait partir ravitailler la cité de Gloria. En attendant que l'argent me soit réclamer j'ai entreposé l'argent dans ma demeure, en l'ayant bien dissimulé au passage bien entendu. Malheureusement il se trouve que l'on ma prit cet argent, les malfaiteurs ont mit mon logis sans dessus dessous, et bizarrement n'ont juger bon de voler que cela, bien entendu j'ai débuter mon enquête de mon côté, mais sachant qu'il me restait peu de temps. Et que quelqu'un m'a affirmé vôtre compétence en ce domaine j'ai trouvé qu'il serait juste de faire appel à vos services pour retrouver cette somme d'argent au plus vite... Alors mon offre vous intéresse t-elle? Conclut-il calmement.

En attendant d'avoir sa réponse Crissolorio entama à son tour son plat. Il prit une cuillère de soupe, et la goûta. Ce n'était pas mauvais il fallait le dire, malgré la simplicité, et la rusticité du plat.

Oui le soupe de viande c'est bon, pense Tobold on voyant l'homme manger, mais modérément.
Notre homme pense que la seul personne qui puisse avoir parler de lui est Aaron. "Monsieur Ostiz, plus les frais, n’oubliez pas ce terme dans le contrat, plus les frais.". Notre homme ayant fini sa soupe range a cuillère en bois et fini le pichet de rosée, demande le plateau de fromage plus un pichet de rouge, en faisant signe à Mademoiselle Iewergrüde, qui arrive très vite en présentant son décolleté très avantageux ainsi que les fromages....... Notre homme choisi du Brie de Bree, du Camembert d’ Aldéria et du fromage de chèvre d'Altaïa. "Avec du pain s'il te plait, Iewergrüde."
Après le desert une part de gâteau du jour, le Moka aux citrons et gingembre, les deux hommes sont d'accord sur le terme 'Plus les frais' et Tobold décide d'aller voir tous de suite la maison du sieur Otsiz, après s'être changé et avoir laissé payé le repas par ce noble Monsieur!

La maison bourgeoise en belle pierre de taille d’Adleria de l’Inspecteur d'Etat Ostiz, se situe dans le haut quartier prêt du Palais Blanc. Et devant la belle bâtisse il y a une petite foule, une dizaine de personnes en colère qui crient, qui hurlent, qui braillent, qui gesticulent, qui interpellent, qui vocifèrent, qui montent sur leur grand chevaux, qui lèvent les bras au ciel, qui implorent, qui montrent que pas content en tendent leurs poings et en tambourinant à la porte, prêts à en découdre. Il y a plusieurs corps de métier, des artisans reconnu.... Ils sont sur le point de de commencer une émeute.
On peut entendre :
"-Et nos sous!"
"- On a donné nos fournitures il faut payer."
Quelques gardes municipaux commandés par un sergent à cheval viennent en vitesse dégager la maison.....

La Maréchaussée suffit à écarter la foule et permettent aux deux hommes d’accéder dans la maison.

Au final l'affaire fut vite conclue ce qui n'était pas pour déplaire à Crissolorio car après tout plus vite cette histoire d'argent serait résolue moins il aurait à se faire de souci. La prochaine fois il prendrait bien garde à la planquer ailleurs cette somme d'argent. Il s'occupa donc de finir sa soupe de qualité moyennement bonne pendant que son interlocuteur lui parlait bien entendu des frais. M'enfin après ce n'était pas cher payé vu le salaire de lance pierre qu'il paierait à son nouveau détective. Enfin après cela il achevèrent de manger. Crissolorio n'ayant jamais eu le défaut d'être vorace laisse l'autre vieil homme festoyer pendant que lui mangea juste avec modération. Il avait l'impression qu'on lui préparait un mauvais coup. Ouais son totem lui donnait une certaine intuition, intuition qui fut vite confirmé quand arriva le moment de payer l'addition.

Crissolorio se contenta donc de payer, heureusement que les prix de cet établissement n'étaient pas du tout prohibitifs pour lui. On va dire que c'était de bonne guerre pour ce coup ci. Il aurait après tout était mal avisé étant bourgeois d'exiger qu'un pauvre paye sa part, alors qu'on mange à la même table. M'enfin ce n'est pas pour autant qu'il avait apprécier ce coup ci. Bien au contraire...

Un peu plus tard les deux hommes arrivèrent à la maison de l'inspecteur, ce dernier eu d'ailleurs la surprise déplaisante de constater qu'une petite foule s'était amassée devant. Et d'après ce qu'il vit les revendications de la foule étaient d'ordre monétaire. Eh bien cela risquait de poser un problème car de un il n'avait pas l'argent pour le moment, et de deux il avait pour ordre de ne payer que quand l'expédition serait partit ce qui ferait dans deux jours minimum. Déjà cela l'agaçait légèrement car il n'appréciait pas ce genre d'imprévu, et de deux il aurait préféré que l'on n'aille pas lui chercher des poux avant qu'il n'ait récupéré l'argent.

Heureusement grâce à l'aide de quelques gardes Crissolorio, et le vieillard à ses côtés purent rentrer dans la maison sans aucun souci. Ostiz se contente d'entrer avec l'autre vieil homme, et une fois la porte fermée lui dit calmement.

Profitez en pour regarder. Je vais tâcher de faire en sorte que l'on vous laisse tranquille pendant ce temps... En voyant l'autre vieillard regardait discrètement dans la rue, Crissolorio se surprit à faire de même. Il vit un homme propre sur lui arriver, un homme qui n'avait pas l'air aussi énervé que le reste de la foule... Il semblait vouloir entrer, on le laissa faire...

L'homme entra. Crissolorio appris assez vite que c'était un notaire, ce dernier vînt lui présenter les exigences de la foule. Ostiz lui répondit calmement. En lui tendant un mandat dans sa poche...

Lisez ceci... Ce que fit le notaire... Le bourgeois reprit peu après.

Sur ce papier il est spécifié que je ne dois remettre la somme d'argent que le jour même du départ de l'expédition, or la dite expédition part dans deux jours. Sachant que je n'ai aucunement le droit de faire un vice de procédure vous n'êtes aucunement habilité à venir me réclamer l'argent séant. Je vous demanderai donc d'avoir l'amabilité de dire à ces sieurs qu'ils auront leurs argents dans deux jours, et que s'ils désirent obtenir gain de cause avant il faudra se plaindre au Trésorier d'Aldaria, et non à moi. Car je ne fais que suivre les ordres de mes supérieurs hiérarchiques. Ce qui était d'ailleurs la stricte vérité d'une certaine façon.

Avec de la chance cela suffirait pour qu'on le laisse un peu en paix, mais Crissolorio s'attendait à plus de difficultés surtout si on lui demandait de montrer l'argent pour témoigner du fait qu'il pouvait le donner, et il faudrait qu'il trouve une magouille dans ce cas-là...

Ils se glissent dans la Maison de sieur Ostiz. Les gardes municipaux leurs ouvrant le passage. Si cambriolage il y a eu il n’est pas flagrant. Ce n’est pas un retournement en règle, il y a des choses qui ne sont pas à leur place, mais une chose est sur, le ou les cambrioleurs savaient ce qu’ils cherchaient, un coup d’œil à la porte ne montre pas de trace suspecte. soit le cambrioleur est passé avec une clef, soit on a affaire a un professionnel, soit il est passé ailleurs.
Pendant que Monsieur Ostiz parle avec une personne qui viens d'arriver,Tobold commence à faire le tour des fenêtres, pour voir si une n’a été forcée, et il jette un coup d’œil dans la rue, et il voit la foule qui grossie doucement devant la porte. C’est a ce moment que notre homme remarque qu’en face il y a un hôtel haut de gamme et qu'un homme habillé en forgeron quitter la foule pour rentrer discrètement dans ce bâtiment……Pendant une heure, Tobold regarde les différentes possibilitées pour rentrer dans cette maison, les tuiles non pas étés déplacées, les fenêtres sont intactes ainsi que les carreaux, les portes non pas été forcée, puis il regarde si il n’y a pas d’indices ou de particularité dans les différentes pièces, et il passe d’un endroit à un autre sans rien déplacé, mais la aussi rien de suspecte. Notre homme regarde souvent par la fenêtre cacher derrière un rideau, il y a maintenant une trentaine de personne devant la maison. Il observe le forgeron sortir de l’hôtel, rentrer dans la foule et se mettre à parler à plusieurs personnes. De l'emplacement d'ou il est De Mangroves surprend le passage de petits objets d'une main à l'autre, rapide comme des bourses.

Au bout d'un moment notre homme voit arriver son employeur.
"Vous arrivez bien Monsieur Otsiz, je ne trouve rien de suspecte dans cambriolage, comme si on savait ce que l'on venait chercher, et aussi comme si on connaissait la maison, avez vous des gens de maisons Monsieur Otsiz, mais avant de me répondre , je vous signal que je vais m'installer en face à l’hôtel du Palais, hôtel qui me parait confortable....."

Dans tout les cas il tâchait de régler les petites problèmes le temps que son inspecteur temporaire face sa petite inspection, après tout Crissolorio étant fonctionnaire savait qu'un homme travaillait bien plus efficacement dans le calme, et si on ne le dérangeait pas. Et disons bien que cet homme ne serait sans doute pas dans des bonnes dispositions de travail si une émeute venait à se déclencher, personne ne le serait après tout à part des militaires. Militaires qui étaient payés pour assurer l'ordre, et la sécurité. Et les gardes dehors faisaient bien leurs travail pour le moment donc il n'y avait pas à se plaindre.

En tout cas l'homme travaillait pendant que lui négociait au moins ils ne perdraient pas de temps ce coup-ci, c'est qu'il préférait largement qu'on fasse preuve de professionnalisme que de rester les bras pendants à regarder ce qui se passe... Il n'aimait pas jeter l'argent par les fenêtres ce qui était compréhensible.

D'ailleurs après sa petite explication le comptable quitta la maison, il sembla que les choses se calmèrent un peu dehors, même si Crissolorio tâcha de rester attentif, il discuta même courtement avec les gardes qui lui conseillaient de faire attention. Dans tout les cas il n'y eu pas d'émeute finalement même si la foule de marauds restait fortement mécontente, ils avaient au moins évitaient le pire. Cela néanmoins restait un encouragement de plus pour lui dans le fait qu'il devait retrouver son argent au plus vite. Sinon ils risquaient d'avoir de très gros problèmes...

Il commençait même à se demander si ce n'était pas un coup monté pour lui nuire, ou bien pour nuire à l'expédition. Après tout qui volerait ce genre de somme d'argent, et se contenterait de cela? Même les voleurs ne voulaient sans doute pas finir sous le joug alayien, et en plus c'était un vol drôlement disons. Étrange... Les cambrioleurs n'avaient même pas pris la peine de faire croire qu'ils voulaient simplement prendre toutes les richesses de la maison, comme si les voleurs n'avaient faits que prendre le minimum...

Une fois ceci constater il retourna voir son employé pour observer si ce dernier avait fais des progrès...

Le vieil homme lui aussi avait tirés des conclusions assez louches, ce vol n'avait rien d'habituel, ou de normal. Puis l'homme lui demanda s'il avait des gens de maison... Et ensuite qu'il allait s'installer dans l'hôtel d'en face... Crissolorio lui dit calmement.

Vous êtes sûr? A mes frais l'hôtel? Je peux tout aussi bien vous loger dans ma chambre d'ami après tout c'est aussi confortable, et cela me reviendra moins cher... Sauf si bien entendu c'est à des fin d'enquête? Dit-il calmement, ayant un léger doute... Avant de rajouter.

Et sinon non je n'ai pas d'employé de maison... Acheva t-il calmement. pas qu'il n'en avait pas les moyens, mais au moins il faisait des économies en n'engageant personne, il lui arrivait de payer quelqu'un pour balayer, et nettoyer, mais rien de plus... Et pour la sécurité disons qu'en temps normal le quartier était sûre, et les patrouilles de gardes fréquentes, c'était bien la première fois qu'il avait à déplorer un larcin de ce genre...

Le rapiat ! Tobold n’aime pas divulguer des informations quand cela n’est pas sur, Le forgerons pouvant avoir une chambre ou une raison d’allé dans cet hôtel, il peut être le frère du patron ou ….enfin il peut connaître quelqu’un dans cette hôtel et que cela soit sans en rapport avec l’affaire. Quand aux bourses qu’il a crue voir cela pourrait êtres des petits pains. Pour divulguer des informations, il faut qu’elles soient sur !
"Monsieur il me parait bien d’avoir une indépendance par rapport à votre maison, avoir un adroit neutre qui me permet de réfléchir. C’est important si je reste pour réfléchir ici, je risque de ne pas voir de ne pas analyser une information importante qui crève pourtant les yeux.."
Le Sieur Ostiz finit par accepter en bougonnant de payer contre une facture une nuit à l’hôtel du Palais !.....avec un repas………simple…….gastronomique !. Notre homme a encore du temps, et refait le tour de la maison avec les dernières informations, toujours sans rien toucher, il se réserve le lendemain pour fouiller et ranger le désordre du vole, notre homme à demander à Monsieur Otsiz de ne toucher à rien, un détaille important peux se cacher ! Lequel ? demande son employeur, De Mangroves répond que tant que l’on ne le sait pas, on ne la sait pas, mais cela peut être important (belle formule !).
Maintenant que la lumière décroit à l’extérieur il regarde l’hôtel et compte les fenêtres allumés et non allumer. Il trace même un plant. Il y a quatorze fenêtres, dont cinq allumés, il y a trois fenêtres allumé qui doivent êtres des couloirs et trois fenêtre fermés sans aucune ouverture, il y a trois fenêtres sans lumières mais avec des rideaux. La foule a un peux diminué et il y a toujours le forgeron, qui porte toujours un tablier de cuire et des gants de même matières. Il voit l’homme qui est venu voir Monsieur Otsiz sortir furtivement de l’hôtel et disparaître dans la ville. Pensez a demander le nom de cet homme ainsi que demander comment fait Monsieur Otsiz pour embaucher des gents de maison !

Une indépendance par rapport à la maison où il devait enquêter... Oui cela semblait être une bonne raison pensa Crissolorio même si cette raison là risquait de lui coûter un peu plus qu'il ne l'aurait prévu à l'origine, cela valait toujours mieux que de risquer d'écoper d'une amende, ou encore pire pour la perte de l'argent. Il allait donc laisser le bénéfice du doute à son enquêter pour le moment, surtout que les justifications de ce dernier semblaient tout à fait imbu de sens en y réfléchissant, et puis il pouvait négocier pour le paiement...

Soit cela semble se tenir. J'en juge que ce n'est pas là vôtre première enquête. Mais je négocierai le prix avec le propriétaire de l'établissement néanmoins... Demanda t-il calmement en se demandant s'il ne venait pas de tomber sur quelqu'un d'assez excentrique, sans doute l'un de ces hommes au talent inné qui n'est pas arrivé à acquérir la fortune malgré ses très grande qualités. Au final il attendait tout de même de voir les résultats de l'enquête avant de tirer des conclusions trop hâtives.

Il laisse ensuite son employé faire à nouveau le tour de la maison pendant que lui-même vérifia discrètement deux, ou trois détails. Qui pourraient lui avoir échappé, et aussi il regarda si la foule dehors ne s'excitait pas à nouveau, mais il semblerait heureusement que la populace ait finit pas entendre raison comme quoi des fois la plume était plus forte que l'épée. Après quelques discussion ensuite avec l'autre vieillard Ostiz qui savait déjà qu'il ne valait mieux rien déranger lors d'une enquête, remarque que son employé n'a pas encore une idée précise de ce qu'il pourrait trouver. Il fallait bien avouer que peu en aurait une à ce stade là d'une enquête. Ils verraient sans doute demain. Cela devait être le genre de chose qui au premier regard semble insignifiant, mais veut tout dire après une minutieuse inspection.

Finalement au bout de quelques heures arriva le moment où il fit assez tard pour conclure qu'il vaudrait mieux aller se coucher bientôt pour ne pas avoir l'esprit trop embrumé le lendemain. Crissolorio demanda donc à son nouvel inspecteur les éventuelles découvertes, et déductions qu'il a pu faire pendant ce temps, Crissolorio lui dit par la suite au revoir, et fit lui-même un nouveau tour de son logement tout en réfléchissant aux avances d'aujourd'hui aussi peu fructueuses soit-elles. Il fallait que l'enquête avance vite, il regarda d'ailleurs si les hommes avaient ouverts les cachettes dans lesquels il cachait son argent en temps normal, et il semblerait que non pour la plupart heureusement... Néanmoins il eu quelques doutes. Il verrouilla tout, laisse les lumières allumé, et se rendit à l'hôtel pour vérifier quelque chose...

Après la tombée de la nuit Tobold fait ses adieux à Monsieur Otsiz. Il quitte la maison le plus discrètement possible sans se faire remarquer, puis se fond dans les ruelles d'Aldéria.Il prend la précaution de vérifier qu'il n'est pas suivit. Il va dans la boutique d'un coiffeur, qu'il fréquente, en quelques minutes son visage est transformé, cheveux coupés, peignés et teints en brun. Il passe ensuite chez un fripier de ses connaissances, et trouve des vêtement plus.... habillés et pas trop usés. Tobold demande à chaque fois une facture, de cinq pièces d'or au total, pas cher, Monsieur Crissoloroi, pas cher. Il va discuter avec Grospoid l'aveugle qui connait bien la rue et apprend que l’hôtel a une autre sortie discrète qu’emploi certain clients qui veulent s'encanailler. Une pièce d'Or, Monsieur Otsiz, noté.
Quelques minutes plus tard Monsieur Johnotane Verprairie du bourg de Redon arrive à l'auberge du palais, et prend une chambre avec vu sur la rue. Il la prend pour la nuit, avec le repas et le petit déjeuné. Quatre pièces d'or inscrit sur la facture pour son employeur. Il occupe une chambre dont la fenêtre était ouverte.
Il se dirige vers la salle commune et prend un repas composé d'huitres, escargots, d'une pièce de viande de marcassin, d'un chapon, de fromage et de gâteaux au miels, avec seulement un pichet de vin blanc et un pichet de vin rouge. Il profite du repas pour observer les vas et viens dans la salle commune, remarque le passage de Monsieur Crissolorio Otsiz, parler avec le patron, mais son employeur ne le reconnait pas, bien cela! Il voit au moins trois plateaux monter dans les étages, il y a donc des hôtes que l'on croisera très rarement.
Il va dans sa chambre. Regarde la maison de Monsieur Otsie, voit trois gardes monter la garde à coté d'un braseros. Il somnole sur son lit en attendant la cloche de la deuxième heure. Alors doucement Tobold quitte la chambre et se dirige par les couloirs et escalier, jusqu'à l’accueille consulter le livre de compte de l’Hôtel. Personne, à cette heure ci. A la lumière de ses flammèches il étudie la composition et la reparution des clients. Il supprime Monsieur et Madame Promtom et leurs cinq enfants de la suite du premier, Monsieur Klopinai qui est monter par l'entré discrète, dans la soiré avec une véritable fausse bonde de ses connaissances . Il reste trois clients, Krasnohyarh au premier, Pinatoubo et Giroflet au deuxième. Il y a deux chambres vides, que va visiter notre homme en se servants des clefs de l’accueille. Notre homme supprime mentalement Monsieur Pinatoubo de sa liste en entendant les "Encore, encore.." d'une Dame. Après avoir visité des chambres sans intérêts et remit les clefs, notre homme revient dans sa chambre.......Dormir!

Crissolorio entra calmement dans l'hôtel pour venir alpaguer le patron de l'établissement, et poser quelques questions quand à savoir comment il pourrait "négocier" le prix d'une future chambre, le patron lui dit bien entendu qu'il y avait moyen de s'arranger si cela en valait le "coup"... Crissolorio proposa bien à l'homme de le mettre en relation avec quelques unes des anciennes connaissances marchandes qu'il avait obtenu grâce à feu son oncle. Cela ferait de nouveaux clients sans doute, le patron dit que c'était une offre honnête pour quelques nuits à l'hôtel à un moindre prix si le bourgeois tenait sa parole, et Crissolorio l'en remercia. Enfin avec de la chance son employé ne le ruinerait pas trop même si hérisson qu'il était il avait un léger doute, mais bon. Il dit d'ailleurs qu'il réserverait un déjeuner ici pour le lendemain matin, quand il vit soudain du coin de l’œil le comptable qu'il avait vu peu de temps auparavant... 1 pièces d'or, et plusieurs pièces d'argent, mais bon cela en vaudrait sans doute le coup pour jeter un simple coup d’œil pensa Crissolorio. Même si cette dépense lui faisait déjà mal. Cela lui apprendrait à se faire piquer l'argent que l'Etat lui a confié...

Une fois ceci fait il retourna chez lui pour passer la nuit, bien entendu il s'était assuré de deux trois chose car il ne désirait pas spécialement se faire voler à nouveau cette nuit si jamais les voleurs en confiance étaient revenus...

Le lendemain matin :

Crissolorio se rendit à la première heure de l'aube à l'hôtel. Avant de prendre le déjeuner il en profita pour demander le nom des clients qui étaient venu ici hier, en prétextant qu'il devait rencontrer une vieille connaissance qui prendrait un surnom "atypique", et après que le patron ait accepté de lui répondre après un petit "pourboire" de quelques pièces de cuivre à croire que les gens ne fonctionnent qu'a l'argent ces temps-ci... Crissolorio remarqua que son employé ne figurait pas parmi la liste, il se dit que c'était étrange, mais que c'était sans doute dû à une erreur du patron de l'établissement, il remercia ce dernier puis prit son petit déjeuner dans cet hôtel... De là où il était il verrait de toute façon si quelqu'un approchait de sa maison dans le cas plausible où son inspecteur privé temporaire rentrait... Il pu voir d'ailleurs du regard que plusieurs des clients de l'établissement étaient des personnes qu'il avait observé hier, c'était intéressant pensa t-il, peut-être aussi une perte de temps, mais cela valait peut-être qu'il y attarda un peu de son temps, mais il se fit la réflexion qu'il n'obtiendrait rien lui-même sans doute...

Ceci conclut il retourna chez lui, il pensa immédiatement au grenier. Oui il y avait un grenier dans sa maison (l'on y accédait par une porte cachée derrière une armoire), il ne visitait presque jamais ce dernier pour plusieurs raisons, et il en conclut qu'il serait sans doute intéressant de regarder s'il n'y avait pas quoi que ce soit de probant là-dedans. Cela, et une ouverture à l'intérieur du grenier qui était une sorte de trou normalement bouché la majeur partie du temps, et qui menait dans une sorte de fosse sceptique qui débouchait dans les égouts de la cité. C'était là qu'il jetait ces déchets, mais il se contenterait du grenier car même si les voleurs avaient pu avoir l'idée saugrenue de passer par une fosse sceptique (un moyen excellent d'attraper une contagion fort gênante, mais heureusement traitable par magie), il n'avait aucune envie de s'aventurer dans un endroit aussi puant, et ignoble... Enfin pas pour le moment. Peut-être qu'il demanderait à son inspecteur d'y jeter un œil si cela s'avère nécessaire. Mais d'abord il devait faire sa petite inspection...

Monsieur Johnotane Verprairie du bourg de Redon descend le premier, de bonne heure, pour le petit déjeuné. Il se place juste à coté de la porte et de l’accueil. De sa place il voit, au loin la maison de Monsieur Otsiz, ou trois gardes municipaux montent toujours la garde, autour d'un brasero, ils sont seuls. Notre homme prend un sérieux petit déjeuné léger et frugale, se composant d'une omelette, de tartines beurré avec de la confiture « Mangue Figue Noix, » de pain avec du jambon, de pâté de lièvre, de d'omelette, de hareng pomme à l’huile tiède, avec que quelques morceaux conséquent de fromages, du brie de Bree, de l’emmenthal de Glacen, du camembert de Nord-en-Die. Pour le dessert il se contente de fruits de saisons, pommes et poires et il commence et fini d’ailleurs, le saladier de fromage blanc au miel. Pour faire passer le tous un pichet de vin rouge, et un pichet de vin blanc, ansi que deux pichets de rosé suffisent. Au fur et à mesure du petit déjeuné notre homme note les différentes personnes qui viennent et aussi les plateaux qui montent dans les chambres, Tobold entend de l’emplacement ou il est le numéraux des chambres donné par le cuisinier à la serveuse. Le problème est que Krasnohyarh et Giroflet se font monter des plateaux. C’est vers dix heurs que se passe simultanément deux événements Monsieur Giroflet vient régler sa note et part en direction d’Altaïa, et le forgeron débouchant de la rue Du Portebarbe entre dans l’hôtel et monte directement dans les étages. Devant la demeure de Monsieur Otsiz, il commence à y avoir un petit attroupement. Notre homme remonte dans sa chambre, ranger ses maigres affaires, puis vas à l’accueille régler sa note en demandant une facture.
Quelques secondes plus tard notre homme empreinte la rue Du Portebarbe, à la recherche d’une écurie ou d’un étale de Maréchal Ferrant ou d’une forge……..Il trouve le mendiant Aveugle Grospoids qui lui indique qu’il a vu le forgeron vers l’impasse des Trois Corbeaux …………Une forge vers une Impasse bizarre, pense notre homme en donnant une pièce d’or à l’aveugle qui la regarde et la teste.…….avec ses dents.
Monsieur Johnotane Verprairie entre chez le fripier de ses amis et cinq minutes plus Monsieur Tobold Des Mangroves en ressort…..en prenant la direction de la maison de Monsieur Otsiz !

Comment il était possible de puer autant? Pensa Crissolorio en inspectant du regard le trou amenant vers la fosse septique, ce dernier avait quelques flaques situées non loin comme si les voleurs s'étaient effectivement infiltrés par là. Cela, ou des rats il ne savait pas bien, après tout le grenier avait autant était saccagé que le reste de la maison, à croire que les cambrioleurs avaient totalement misés sur le désordre pour dissimuler tout semblant de preuve. Ce n'était pas une idée vraiment idiote à vrai dire, néanmoins au vu du fait que lui-même n'empruntait jamais cette fosse septique pour rentrer chez lui l'on pouvait penser que les quelques flaques de modeste taille d'eau stagnante dans le grenier venaient soit d'un potentiel intrus, ou bien d'une bestiole qui serait remonté de la fosse, ou bien ces malappris ont ouvert cette fosse, et salit toute la salle pour confondre une possible enquête en plusieurs pistes. De quoi bien enquiquiner le Grand Trésorier en résumé. Enfin si ces voleurs n'étaient effrayés par l'idée d'attraper la dysenterie...

Mais bon il concentra ailleurs ses recherches, et se dit que de toute façon il avait installé un verrou magique sur le coffre contenant l'argent pour l'escorte, donc les voleurs n'avaient sans doute pas encore eu le temps de le forcer avec un peu de chance... D'ailleurs où était son inspecteur? Crissolorio se le demandait bien, et envisagea d'aller vérifier à l'hôtel, mais il remarque surtout en se ramenant vers la porte d'entrée qu'une foule s'est à nouveau amassée devant sa maison. C'est qu'ils n'allaient pas en démordre cela tant qu'il ne leurs aurait pas donné d'argent, Ostiz se fit même la réflexion que ces artisans perdaient du temps, et donc de l'argent en se mettant à camper ainsi devant sa demeure au lieu d'accomplir des tâches productives...

Heureusement que les gardes municipaux sont postés non loin... Crissolorio se fit même une petite réflexion. Il était étrange que ces messires viennent réclamer l'argent avant l'heure, et l'inspecteur se demanda même si cela ne coïncidait un peu trop avec le vol à son goût... Oui cela pourrait être une piste, même si elle manquait cruellement de subtilité. Il y avait néanmoins un intérêt de pencher son regard là-dessus, mais tout d'abord mieux valait attendre le retour de l'inspecteur.

Inspecteur qui d'ailleurs ne tarda pas trop, Crissolorio lui ouvrit la porte, et regarda l'homme, une question échappa calmement de ses lèvres.

Bonjour mon brave, alors cette nuit vous as t-elle permit d'avoir l'esprit un peu plus clair? Dans tout les cas Crissolorio lui dit par la suite.

Dîtes moi si vous avez fait la moindre découverte mon brave, mais d'abord je vous enjoint à venir jeter un petit coup d’œil au grenier. Comme vous n'avez pas pu y aller hier car j'ai oublié de vous indiquer comment y accéder j'y ai fais une petite visite, et je pense qu'il pourrait y avoir plusieurs indices intéressant...

Il en profita d'ailleurs pour demander autre chose.

Sinon combien dois-je à l’hôtelier? Après tout il devait aussi payer les frais que l'inspecteur allait dépenser pour le bien de cette enquête...

Tobold, il a dans sa gibecière, une tenue en très mauvais état et il a aussi conservé les vêtements qui lui on servit pour Johnotane Verprairie. Les factures sont en poches. Notre homme s'approche de la demeure de Monsieur Crissolorio Ostiz et la il vois qu'il y a plus de monde qu’hier. Les gents semblent plus nerveux et parlent forts. Il entend des brident de conversation, comme : on a donné les fournitures il nous faut d'argent maintenant. La foule se fait plus turbulente et moins contrôlable, c'est maintenant une compagnie qui protège la maison du haut fonctionnaire, la hallebarde aux poing, de plusieurs rues et ruelles des petits groupes arrivent et viennent grossir les mécontents, l’émeute peut se déclarer d'un instant à l'autre.
Tobold parvient à se faufiler, traversant la foule en colère. la police municipale le reconnait et lui permet de sonner à la porte de Monsieur Ostiz.

Dés que De Mangroves parvint à rentrer dans la maison, le fonctionnaire l'abreuve de questions, il ne semble pas comprendre la graviter de ce qui se passe dehors. Si notre homme avance dans l’enquête? "Oui et Non, Monsieur Ostiz, je n'ai pas de preuve, mais des gents veulent semer le trouble dans l'Alderia, des gents ont tuer et fait bruler des fournitures qui devait secourir Gloria assiégé. Ils sont entrain de provoquer une émeute, avec les personnes qui ont fournit des provisions, des armes et qui n'ont pas été régler. Je pense que nous aurons pas le temps de visiter le grenier, ils commencent à jeter tous ce qu'ils trouvent sur votre maison, quand je suis entré la foule dehors grossissait et dans quelques minutes cela va être l'émeute, et les neufs pièces d'or que vous me devez, avec comme preuves mes factures seront bientôt sans importance.

Il ne vous reste que deux solutions, pour le moment, Monsieur Ostiz soit payer l tout de suite la somme que le royaume doit à ses gents.....soit il nous faut fuir. La police vas être débordée, c'est une question de minutes Monsieur Ostiz!"

Des gens veulent semer des troubles dans Aldaria? Et il serait inclue lui dans cette satané histoire? Si son employé avait raison Crissolorio sentait qu'il avait des souci à se faire, en même temps qu'il y avait moyen de pouvoir tirer parti de tout cela en s'attribuant le mérite de cette affaire si elle venait à être résolue aussi surprenant que cela soit son totem de hérisson lui dit qu'il valait mieux considérer que son employé n'était pas loin de la vérité... Quels gens? Les alayiens que vous avez contribué à faire capturer? Ostiz essayait de faire le lien entre tout cela en concluant que cela était plausible, mais les alayiens n'avaient-ils pas été neutralisés? Non ce n'était sans doute pas aussi simple que cela, il fallait qu'il y pense plus avant, mais malheureusement ce n'est pas comme s'il avait tout son temps pour penser...

Et il fallait régler le problèmes des artisans dehors par la peste! Crissolorio aurait penser que ceci aurait pu attendre au moins une journée de plus, mais non! Quelle bande d'andouilles facilement versatiles, à croire que l'on faisait tout pour contrarier les projets du vieil homme, et il serait bien entendu fort mal vue de mater ce genre d'émeute à la façon Elenienne. Surtout que Crissolorio n'aimait pas les giclements de sang... Et neuf pièces d'or? Il lui devait neuf pièces d'or déjà?!? Mais il avait acheté quoi avec ses neufs pièces d'or? Une chambre dans l'hôtel, une catin, et un repas? Crissolorio commençait vraiment à se demander si les 2 pièces d'or par jour ne seraient pas qu'une petite partie de ce qu'allait lui coûter l'inspecteur décidément...

Et pour les solutions. C'était déjà tout trouvé à vrai dire. Crissolorio allait donner la somme après tout il était riche, et cela lui coûterait sans doute au bas mot le quart de sa fortune d'après ce qu'il avait calculé... C'était cher, mais s'il s'enfuyait en abandonnant sa demeure les émeutiers allaient saccager sa maison, et prendre bien plus que le quart de sa fortune sans doute, et il y allait y avoir des blessés, et des morts. Et il aurait ainsi plus de temps pour récupérer la somme de l'argent de l'expédition qu'il pourrait considérer bientôt comme son argent à lui au vu de ce qu'il allait se passer...

Ecoutez je vais payer les émeutiers avec mon argent personnel. Cela me coûtera cher, mais ainsi nous serons tranquilles, néanmoins même si je vais régler ainsi le problème de l'expédition je ne vous renvoie pas pour autant car j'ai besoin de vous pour retrouver la somme d'argent qui a été volée pour rembourser le paiement que je m'apprête à faire. Il dit cela, et par la suite s'approcha d'une armoire en bois non loin, il regarda le sol, y balada sa main, et souleva une planches de bois conçu pour être retirer facilement tout en restant discrète, et il apparut une cache dans laquelle se trouvait un coffret, il retira la coffret. Ouvrit ce dernier, et contempla l'argent qui se trouvait là-dedans avec un pincement au cœur en se disant qu'il allait le donner à cette bande de manants...

Auriez-vous l'obligeance sieur d'allez donnez l'argent aux émeutiers? J'ai de bonne raison de supposer que ceux-ci seraient excités par ma vue. Dit-il calmement à son inspecteur en tendant le coffret fermé à ce dernier. Une fois cette affaire ci réglée je vous propose de me retrouver dans mon bureau pour que nous puissions discuter plus avant, mais si les choses ne s'arrangent pas retrouvez moi plutôt dans le grenier avec le coffre, j'aurai une idée d'un passage par lequel se tirer en douce... Un passage puant, et immonde, mais sans doute fort pratique s'ils étaient contraint de passer par là...

Notre homme écoute gravement ce qu’a à dire Monsieur Ostiz….. Il a dus s’entretenir avec l’officier Dessay, ou lire un rapport sur la capture avec les Alayiens ! Il y a peut être un rapport, mais il faudrait voir se qui se cache sous les gants du forgeron....Il veut désamorcer l’émeute en voulant payer les gens oui c’est une solution … il a donc de l’argent ! Et effectivement le haut fonctionnaire l’entraîne dans une pièce et il retire d’une cache dans le planché, un coffret. Il lui pose entre les mains en disant de les remettes lui à la foule.
" - Monsieur Ostiz ceci est n’est pas dans mon contrat, mais moyennant une juste rétribution de deux pièces d’or car il y a des risque je veux bien accomplir votre petite formalité..." dit De Mangrove en recevant le coffret dans ces bras. "- Avez vous des récépissé de facture pour justifier le paiement? et il me faudrait aussi une table et une chaise, vous savez ou je pourrai trouver cela?" En se dirigent vers la porte, notre homme repense à ce qu'a dit Monsieur Ostiz...... Il y aurait donc dans le grenier un passage secret? Quel petit cachottier... Tobold arrive devant la porte et pose sur une petite table la précieuse cassette. Il veut avant distribuer les pièces d’or, compter le nombre de pièces pour ne pas avoir d'entourloupe avec le Fonctionnaire hautement placé.. Il vide sur la table le contenue du coffret ou se reprend un monceau de pièces d'or à l'effigie d'un Roi du Royaume humain, toutes les pièces semblent neuves et ce qui chagrine un peut notre homme elles paraissent toutes identiques, De Mangroves prend une pièce d’or et lit sur l’avers le nom… du Roi Gregorist et il y a une date, mils sept cent cinquante et un, il regarde les autres pièces d’or, et toutes portent la même date. Prit d’un doute notre homme porte une piece à sa bouche et essai de la tordre sous les yeux exorbitées du Fonctionnaire….. La pièce se courbe !
"- Monsieur Ostiz, nous avons un problème….. "

Très bien je vous remettrai les deux pièces, mais seulement quand vous aurez donner l'argent aux émeutiers. Dit-il calmement. Même s'il commençait vraiment à se demander si l'autre n'allait pas finir par lui siffler autant d'argent à la fin du contrat que ce que lui aurait coûté une pénalité s'il avait avouait qu'il avait était dévalisé par une bande de malotru. Mais bon autant jouer sur le jeu surtout qu'il manquait de temps pour négocier, la prochaine fois qu'il engage un détective il lui ferait signer un contrat pour s'assurer de certaines choses...

Oui j'ai des récépissé de factures, et pour la petite table, et la chaise il y en a une non loin de l'entrée si c'est ce que vous désirez... Finit-il calmement, puis l'inspecteur des finances suivit son employé, et regarde discrètement son employé accomplir sa besogne tout en surveillant au passage la foule, cela sent mauvais... Surtout que ces coquins s'agitent, en espérant qu'il aurait le temps de pouvoir négocier une solution à l'amiable. Cela vaudrait sans doute mieux pour tout le monde...

Que? Crissolorio ne pu s'empêcher de froncer les sourcils en voyant ce qui vient de se passer malgré sa grande maîtrise de lui-même... La pièce s'est tordue? C'est... C'est du toc! Bon sang il avait été tellement préoccupé par le vol de la caisse destiné au convoi qu'il n'a pas pensé à vérifier si les voleurs n'ont pas subtilisés son argent par du toc. Ils lui ont tout volés à part ce qu'il a sur lui, et l'argent de se bourse, et la maison qui n'allait pas durer longtemps pour le coup. Il était ruiné... Sauf s'il mettait la main sur les voleurs, et les économies qu'ils avaient subtilisés, et de plus il ne pourrait pas négocier avec la foule...

Son employé qui émit une remarque fort pertinente, ne put qu'avoir comme réponse du fonctionnaire.

Au grenier vite! Suivez-moi! Il jeta un regard au dehors, une pierre cassa la fenêtre, mais instinctivement mû par son instinct de hérisson il s'était décalé avant pour se mettre hors de la trajectoire du projectile... Alors que la foule tambourinait déjà à la port Crissolorio s'élança dans le couloir avec son inspecteur, et montra à celui-ci le passage secret menant au grenier.

Alors qu'il entendait la populace entrer de manière peu subtile dans sa demeure Crissolorio remit l'armoire, et place, et activa le mécanisme qui permettait de verrouiller, et d’ouvrir le passage des deux côtés. Une fois ceci fait il prit en main une lanterne traînant non loin, et l'alluma efficacement, et rapidement malgré l'urgence de la situation qui aurait du le faire trembler, mais calme comme une statue le fonctionnaire arrivait à garder son sang-froid, et organisait déjà un plan dans sa tête, après tout il fallait faire au plus vite...

Il alla avec son employé à l'intérieur du grener pendant que les bruits typiques d'une foule furieuse résonnaient dans la maison. Crissolorio montra du regard à Tobold le trou qui menait à la fosse septique après avoir enlevé plusieurs planche de bois qu'il avait mit dessus pour le cacher. Bon c'était à peine assez large pour qu'il puisse chacun passer à leurs tours, mais bon c'était déjà ça... Une fois décidé il dit donc calmement à son compagnon d'infortune par la suite.

C'est une fosse septique qui mène aux égouts de la cité. En temps normal on n'utilise pas cela comme un passage de fortune surtout que c'est puant, sombre, humide, et c'est un excellent moyen d'attraper la variole mon brave, mais j'estime que c'est préférable à cette foule... Et faîtes attention il arriva qu'un serpent, ou un rat remonte de ce trou de temps en temps, raison pour lequel je le bouche... Finit-il avec grand sérieux tout en regardant si son employé était prêt à descendre avec lui, ou si discuter avec une foule en colère lui semblait une option plus séduisante...

Les deux hommes montent dans les étages, et finissent par arriver devant un troue bouché par des planches, un conduit pouvant mener aux égouts….Notre homme entend Monsieur Crissolorio Ostiz parlant de ce passage comme d’une sortie de secoure.. Il est plein d’eau, pense notre homme et il est très haut au dessus de la rue cela veux dire qu’il y a un siphon, qu’il faut passer puis après il doit y avoir un conduit vide qui amène directement dans une fosse septique et de là, dans les égouts….Les propos de Monsieur Ostiz semblent plutôt nébuleux comme si ce brave homme n’était jamais passé par ce conduit. Il faut agir, et vite La porte vient de céder en bas… Notre homme vérifie la fermeture de ses sacs et les positionnent de façons à ce qu’il ne le coince pas dans les conduits Après avoir poussé les planches, sans réfléchir aux serpents, aux rats, et autres hérisson, il part la tête la première.
Tobold est un bon nageur, mais il sait qu’en apnée il ne tient qu’une minute environ……L’eau est froid, deux, trois, ne pas réfléchir à ce qu’il traverse, trois quatre.au bout de quarante centimètres de conduit, le coude, neuf dix, du siphon, heureusement de grand diamètre, puis l’autre coude, qu’il passe sans problème, se guidant avec les mains, quinze, seize et le tube qui chute vers la fosse septique, vingt et un , vingt deux et la grande chute, ralentie par le frottement des parois et à vingt cinq secondes,Tobold tombe dans la fosse, il se retourne. Ses mains cherchent furieusement le conduit d’évacuations vers les égouts, il ne peut faire apparaître ses flammèches de peur de mettre le feu au méthane. Il trouve le passage et commence à a passer dans le conduit de bonne taille, trente trois, trente quatre, quand il entend le corps du fonctionnaire commencer à chuter dans le conduit,…… Notre homme a juste le temps de renter ses pieds quand ses mains trouve le vide et De Mangrove choix dans de l’eau, Plouff! Il doit être dans les égouts. C’est le noir intégrale. Il a de l’eau jusqu’à la taille. Il se remet à respirer et cela ne sent pas la rose. Il lève son bras et fait apparaître une lumière diffuse. Il a une idée ou aller, les égouts de cette ville lui son connut. Il regarde dans sa main la direction ou ils vont se diriger. Tobold entend Monsieur Ostiz progresser dans le dernier conduit.....
" - Attention..." plouf, " - Trops tard Monsieur Ostiz."....Bienvenue dans les égouts d'Aldéria...

Tobold utilise les sorts de Bragollach et Boussole

Son employé plongea en premier, Crissolorio qui était un tant soit peu plus hésitant ne tarda pas trop non plus, car entre la foule, et les égouts il préfère largement les égouts. Il finit donc par plonger, un peu ralenti dans sa chute par la paroi étroite, mais finalement réceptionner par de l'eau sans aucun doute stagnante, puante, et immonde, mais bon... Il arriva à faire abstraction de cela pour tenter de se diriger de son mieux hors de ce bourbier... Ses vêtements quand à eux seront sans doute bon à jeter, ou pas peut-être car il n'aime pas jeter ses affaires, il les nettoiera sans doute après tout il est sans doute fort possible d'enlever toutes immondices qui s’accrochent sur ses vêtements en tissus. Puis bon ça lui fera faire des économies... Mais qu'importe!

Il finit finalement par trouver un conduit à force de tâtonnement, il en déduit que ça devait être le passage vers les égouts, et s'engouffra dedans après seulements quelques coups d’œils prudent car on ne sait jamais après tout... Si on lui avait dit auparavant qu'il ferait un jour un petit plongeon dans la fosse septique puis dans les égouts de la cité... Il n'aurait vraiment pas su quoi penser pour tout avouer. Mais au final ce n'est pas important, peu de temps après il chuta à nouveau dans une eau qui semblait à peine plus propre... Enfin d'après l'odeur car il ne voyait rien à première vue, à croire que personne n'a prévu d'éclairage dans les égouts comme si cet endroit puant n'avait pas besoin d'un peu d'entretien une fois l'an...

Et son employé qui semble être là pour l'accueillir, ce dernier prit même la peine d'éclairer un peu l'endroit par magie. Crissolorio lança à son tour le sort Bragollach car au final il vaut sans doute mieux pouvoir s'éclairer un peu pour sa guider par ici, et au moins cela découragera les petites bêtes à venir l'enquiquiner...

« Je suppose que cela ne vous étonnera point si je vous confesse que je ne suis jamais venu en ces lieux auparavant... » Dit-il finalement même si il n'avait pas l'air très impliqué dans le petit trait d'humour cynique qu'il était en train de faire. De plus étant donné qu'il n'était jamais venu il ne savait pas vraiment comment se guider par ici... Alors qu'il vit d'un coin de l’œil quelques rats d'une taille somme toute anormale il poursuivit calmement.

« Maintenant que nous sommes sortit de chez moi, et que nous sommes atterris ici... Je vous propose que nous sortions de ces lieux sordide au plus vite, que nous changions d'habit, et que nous fassions quelques ajustements pour ne pas qu'on nous reconnaisse car je doute que la température à mon égard retombe bien vite tant que je n'ai pas récupérer l'argent.... »

« Et ensuite il faudra continuer cette enquête, mais d’abord sortons d'ici... » Conclut-il calmement, et après avoir jeté un regard calme dans les environs, une petite idée lui vînt en tête, même si il ne savait pas quel serait la réponse de son interlocuteur.

« Ne connaîtriez vous pas par hasard le chemin mon brave ? » Il ne sous-entendait rien à vrai dire, la question était juste pratique. Néanmoins en attendant la réponse il commençait à se demander à quel point sa situation était comment dire... Instable?!? il venait d'être volé, et ruiné presque, et il se retrouvait ici, à ruminer sur comment récupérer son argent...

" - Suivez moi,Monsieur Ostiz, nous nous dirigerons d'abord vers la Wylorel.."
Plouche, plouche. Doucement dans le grand cloaque, les deux hommes avancent, leurs flammèches provoquant sur les mures, d’étranges ombres changeantes. Il y a des rongeures, mais ces animaux ne s’approche pas, Ils les fuits.. Splouche, splouche......
Ce n'est pas la première fois que Tobold se trouves dans les égouts d'Alderia, il le fait de temps en temps pour entrer et sortir de la ville quand cela demande de la discrétion....Mais cela Monsieur Ostiz, n'a pas besoin de le savoir. ....Splouche, splouche......
Ils avancent avec de l'eau jusqu'aux genoux, et il fait froid. La première fois qu'il était entré dans des égouts, c'était avec Mademoiselle Yvia Neriwen, il y avait déjà si longtemps, loin dans une ville de l'Est. Ils avaient provoqués une guerre civile....... Splouche, splouche......
De Mangroves ne connait pas ce secteur, mais ils devraient atteindre un réseau qui lui arrive de fréquenter. Il reconnait les conduits, pour atteindre ce but qui avait tellement surpris, Monsieur Ian Rolnir. Splouche, splouche......
Notre homme se demande si il ne devrait pas retourner dans les Mangroves, retrouver ses frères. Mais il sait que ce qui est amusant c'est ce passe maintenant icin maintenant. Comme disait son vieux Maïtre Katfaïel, la presqu’ile est une voie de garage. Splouche, splouche......
L'eau commence à être plus chaude et plus propre. ile passent de conduits en conduits qui se rétrécissement et ils sont obligés maintenant d'avancer à quatre pattes. Splouche, splouche.....
" - Nous allons arrivé Monsieur Otiz, je vais éteindre mes flammèches, mais gardez les vôtres, je vais avoir besoin de lumière." L'eau devient chaude et presque propre. Notre homme soulève une plaque du plafond du conduit. Ils sont inondés de brumes et une douce lumière diffuse se repend de la vapeur. De Mangrove passe par l'ouverture. Une fois dans le le sudatorium, Tobold tend la main à Monsieur Ostiz en lui disant "Bienvenu dans le grand Therme d'Alderia, le Therme de Kohen!"

La réponse de son employé même si elle n'était pas aussi clair qu'un oui, ou un non, restait tout de même assez révélatrice, et au moins elle permettait de gagner du temps. Crissolorio acquiesça donc calmement à cela avant d'emboîter le pas à son compagnon d'infortune, non sans pour autant ne pas faire preuve d'une certaine, et saine prudence. Heureusement que les flammèches permettent d'une certaine façon de s'éclairer, et surtout de faire fuir les petites bêtes environnantes, cela fais autant de choses en moins à se préoccuper pour le vieil homme.

Néanmoins il finit par se demander si l'autre connaissait vraiment le chemin, ou si ce dernier se guider juste à sa boussole, ou bien à l'instinct, mais qu'importe au final ce genre de préoccupations sont d'une grande futilités surtout quand l'on a autre chose à penser pour le moment...

Sincèrement. Il se demandait s'il n'y avait pas des employés qui en temps normal se chargent d'entretenir les égouts, en y réfléchissant c'est sans aucun doute le cas, mais cela ne doit pas se faire souvent, et heureusement d'une certaine façon. Parce que la il n'y avait qu'un mot pour décrire deux hommes qui arpentent les égouts de cette façon . Suspect....

Et finalement au bout d'un certain temps, alors que Crissolorio remarquait que petit à petit l'eau à ses pieds étaient moins froide, et moins croupissantes, en ce demandant encore où l'homme l'emmener. Des conduits, encore des conduits, et qui se rapetissent même... Au point qu'il faille ramper dedans pour continuer à avancer.

« D'accord. » Se contenta t-il d'ailleurs de dire à la demande de son employé qui insister pour qu'il garde ses propres flammèches sur lui pour l'éclairer un peu, c'est que l'eau devient presque agréable avec sa chaleur même si elle reste d'une saleté suspecte même aux yeux du Grand Trésorier. Après tout c'est comme pour la boisson.

L'eau c'est malsain, et la seule manière de la boire à cette époque c'était de la mélanger avec du vin pour faire de la piquette. Comme Crissolorio ne buvait pas d'alcool il ne buvait presque que des boissons douces comme le sirop de menthe, et autre. Boire de l'eau pur c'est une belle façon d'attraper la dysenterie à court terme. Ce qui expliquait aussi pourquoi les auberges, et autres tavernes sont si populaires...

D'ailleurs en parlant d'eau, une fois passer une plaque que son employé avait soulevé, Crissolorio remarque toute la brume qui l'entoure soudain, et la chaleur. Cette lumière... Mais ce ne serait pas les termes d'Aldaria ?!? Pensa t-il car lui-même fréquenter assez ces derniers.

D'ailleurs son employé le confirma après l'avoir remonté, et alors qu'il jetait un regard aux alentours, et alors que Crissolorio aperçu quelque chose non loin il demanda calmement.

« Expliquez moi mon brave pourquoi nous sommes atterris dans la partie des thermes réservées aux femmes... » Dit-il calmement, alors que quelques spectatrices alentours semblaient assez choqués en voyant les deux hommes qui venaient de débarquer des égouts, et qui semblaient bien sales, et loqueteux. Crissolorio se fit la réflexion que heureusement il n'était pas très connu, ni vraiment reconnaissable dans cet état. Les hommes lui ressemblant vaguement il y en a des centaines, voir des milliers, et personne n'irait s'imaginer qu'un bourgeois sortirait des égouts habillés de guenilles...

« Au final qu'importe, allons trouver de quoi nous rhabiller, et nous vêtir. Comme vous appelez vous d'ailleurs mon brave ? Je viens de penser que je ne vous l'ai toujours pas demander... » Et même si ce n'était pas de la plus parfaite importance, cela faisait partie des politesses.

« Et sinon il faut que nous réfléchissions à nôtre démarche prochaine, vous me ferez part de vôtre rapport que nous puissions voir à tête reposer comment agir... » Acheva t-il calmement en se disant qu'il serait plus facile effectivement dans les termes de réfléchir à tête reposé à ce genre de choses...

Puis une voix résonna non loin de la part d'une dame qui regardait assez courroucé les deux hommes, et surtout Tobold.

« Encore vous !?! Et vous ramenez encore un ami à vous ?!? Sale malotru ! Vicieux ! Pervers ! La prochaine fois j’appellerai la garde espèce de....» Elle avait le langage très cru cette dame pensa Crissolorio en se disant qu'il ne valait mieux pas s'attarder ici, et qui fit part de ses pensées à son employé.

"Tobold ; on m’appelle Tobold et je viens de la région des Mangroves, Monsieur Ostiz. Mais e restons pas là, Madame Irienaté Petibond, se venge que je ne sois pas resté très longtemps avec elle la dernière fois. Venez, suivez moi nous allons en premier à l’apodyterium ou nous pourrons donner tous nos vêtement à laver, sécher, rapiécer et repasser, ainsi que nos chausses cela ne sera pas très cher seulement une pièce d’or. Puis nous pourrons nous laver en nous dirigeant vers le laconicum nous faire suer, cela lavera lnotre peau en profondeur.…" Notre homme entraîne le fonctionnaire de salle en salle, ils passent dans le cella fridigeria, avec son eau froide puis arrivent aux tepidarium et finissent dans les eaux chaudes du caldarion,… "Le temps de nous faire masser dans l’hypocauste et nous pourrons aller chercher nos vêtements propres et secs, et en profiter pour manger quelques fruits sec mit la à disposition. Quand nous devons payer, les bains Monsieur Ostiz ? Mais pourquoi payer quand nous sommes déjà entrés ???? Vous avez de ses questions ?"
Deux hommes habillés en mendiant sortent bientôt des thermes et se dirigent vers l’impasse des Trois Corbeaux Devant l’impasse se trouve déjà un mendiant, un cul-de-jatte, positionné sur un petit chariot qu'il déplace avec des fer à repassé, ce mendiant n’est autre que l’Aveugle Guërtus Grospoids.
Ils apprennent que la maison de Monsieur Ostiz a été ravagé malgré l'intervention de trois compagnies de garde municipaux et l'émeute a été disperser rapidement. Mais ils semblent que le fonctionnaire ait disparue, enlevé ou tué suivant divers sources. Oui il a tout vu, et il a même pénétré dans la maison, il a même reçût une pièce d'or pour cela du forgeron.
Monsieur Ostiz blêmie en reconnaissant une de ses bonnes pièces. Ils apprennent que le forgeron se trouve dans la septième maison à gauche. Juste à coté d'une entré de carrière condamné depuis des lustres........

Tobold ? La région des Mangroves ? Cet endroit sordide dont il avait du entendre parler ? Il ne savait pas, mais en tout cas ce n'était pas l'endroit auquel il ce serait attendu, ça se voyait que l'homme en face de lui devait être un sacré aventurier à sa façon. Il se demandait d'ailleurs ce qui avait poussé ce dernier à quitter sa région natale, mais au final il ne le fit pas car il conclut bien rapidement que cela serait totalement inutile.

Comment cela il n'avait pas passé assez de temps avec cette dame ? Crissolorio se disait que son employé était vraiment friand de femmes pour le coup, et de femmes bien plus jeunes que lui. Même si finalement ce n'était pas non plus exceptionnel de voir des adultes se marier avec des gosses, mais quand même il restait que cela paraissait un tantinet malsain à Crissolorio. Néanmoins il s'abstint de toutes remarques car ce ne sont pas vraiment ses affaires de un, et de deux on avait autre chose de plus urgent à se préoccuper...

Il se contenta de suivre sans rien dire quand son employé l'emmena à un endroit où les vêtements pourraient être lavés, et tout ce qu'il faut pour faire disparaître les sévices qu'avaient subit le tissus pendant le séjour dans les égouts des vêtements...

Par contre il devait encore payer une pièce d'or, bon vu qu'il était ruiné il aurait bien pu payé que pour lui, mais sachant qu'il devait payer tout les frais il devait aussi payer pour ce Tobold... Enfin bon pensa t-il avec un agacement avant de soustraire au fais d'aller se laver. Au moins cela ferait quelque chose de bon pour lui aujourd'hui sous temps l’amoncellement de mauvaises nouvelles qui l'accablaient...

D'ailleurs il demanda effectivement quand il devrait payer les bains, avant que son employé lui réponde qu'il n'y avait pas à payer vu qu'ils étaient déjà entrés. Cela faisait au moins une bonne chose d'économisé. Même si ça ne valait pas le coup malgré cette économie qu'il traverse les égouts à chaque fois qu'il veut aller aux thermes... Et puis il fallait avouer que c'est un tantinet illégal...

En tout cas une fois tout ceci fait, et dans un esprit un peu plus étendu Crissolorio ressortit avec son employé, vêtu comme un manant. Au moins ce serait sans aucun doute un déguisement efficace. Première personne qu'il vont voir. Un mendiant qui doit être une connaissance de ce Tobold visiblement.

Il faisait tellement pitié celui là qu'il aurait bien concédé à lui donner une pièce malgré l'amour de Crissolorio pour l'argent. Il n'y avait que deux choses pour lesquelles payer ne l’exécraient pas. Sa famille, et les mendiants . Il lui arriver de donner deux trois pièces de temps en temps, jamais beaucoup bien entendu, mais bon. Des fois il avait mauvaise conscience en voyant ces loqueteux, et c'était l'une des rares fois où son avarice ne lui criait pas dessus de faire cette dépense inutile. Après cela arrivait rarement, et il faisait en sorte de compenser cette dépense autrement, après tout pingre un jour pingre toujours...

Dans tout les cas les nouvelles firent penser à Crissolorio qu'il faudrait qu'il trouve un moyen de se faire rembourser sa maison, sans doute en poursuivant en justice tout ces mécréants qui ont déclenchés l'émeute, pour le coup il obtiendrait facilement gain de cause... Puis ils apprenent que le mendiant a été payé par le forgeron pour faire un rapport, et Crissolorio vit que le forgeron avait payé avec l'argent du Grand Trésorier, ou en tout cas une pièce ancienne qu'il reconnaîtrait entre toute.

« Où vit ce forgeron ? » Dit-il vérifiant machinalement si sa matraque, et sa dague qu'ils portaient toujours sur lui étaient bien là. Si jamais cela était nécessaire...

Puis il apprirent où vivait ce forgeron, et les deux hommes allèrent faire un petit enquête près de la maison de ce dernier... Ils se campèrent non loin, ils étaient déguisés de façon à ne pas être reconnus, et ils étaient sans doute peu digne d'intérêt au vu de leurs vêtements. Au bout d'un petit moment à espionner Crissolorio reconnut d'ailleurs le notaire qui était venu le voir sortir de la maison, et aussi un employé qui lui arrivait d'engager de temps en temps, et un homme qui devait être le forgeron à première vue...

« Suivons les discrètement... » Dit-il à Tobold en voyant que les trois hommes se dirigeaient ensemble vers un endroit indéterminé, l'instinct de Crissolorio lui disait que pour le coup c'était sa chance, ou non de prouver leurs éventuelles culpabilités. Si il avait raison il allait leurs faire cracher l'argent que ce soit le sien, ou le leurs...

"Non Monsieur Otiz, nous avons assez d’élément. Il faut faire intervenir les gardes municipaux. Pour Qu'ils entrent dans la maison, il faut aussi prévenir les forces l'armés, car il y a des chances que nous ayons affaire à des Alayiens faite en sorte que les gardent interviennent dans cinq heures Monsieur Ostiz quand le bourdon du Palais sonnera. Mais il y a autres chose à faire et je fais le faire avec Monsieur Guërtus Grospoids."
Guërtus et Tobold se dirige vers le quartier rouge d'Alderia, le quartier chaud de la ville, le quartier ou se trouve le siège des voleurs, des fripons, des escrocs, des faux monnayeurs, des brigands, des souteneurs, des sacripants, des aigrefins, des mendiants....... "Il faut que je parle aux grand Maître des voleurs, Guërtus, et vite....Nous avons affaire à une attaque des Alayiens, et ses gents là son contre la magie. Même la petite magie des gents simples comme nous. Il faut que convainque le grand Maître d'intervenir, pour pourvoir capturer les envahisseurs par les galeries des anciennes carrières......quand ils vont fuir, lorsque Monsieur Ostiz ferai intervenir les gardes municipaux. Je sais que les voleurs passent par le chemin des toits et des souterrains. Seuls les voleurs pourront les arrêter définitivement. Sinon une pousse renaîtra, ailleurs.."
A partir de ce moment, Guërtus Grospoids, prend la direction de la cour des miracles d'Alderia..Il n'hésite jamais pour suivre une route, comme si des indications écrites sur le mure le guidais. Ils courrent dans des rues, des traboules, des cours, des venelles, des couloires, sans rencontrer personne, les deux hommes finissent par atteindre une petite pièce, ou ce trouve une simple table et deux chaises.
" - Reste là, Tobold je reviens, vite."
Trente minutes se passent quand, Guërtus Grospoids, revient accompagné d'un homme, qui s'assoit sur l'autre chaise. Il est dans l'ombre de la pièce Tobold ne peux savoir si c'est un homme ou une femme?
" - Tobold, dit lui ce que tu as à lui dire." dit Guërtus.
Alors, notre homme explique que l'invasion des Alayiens sera ne sera bénéfique pour personne, pratiquement tous le monde sur Armanda possède du pouvoir magique....Et les Envahisseur sont la pour éradiquer ce fléau. Ils sont en train de se rependre sur le continent, et ils veule instaurer le règne de Néant. Un règne absolu et exclusif, qui supprimera toutes les couches de notre société, Il n'y aura plus de riche, plus de pauvre, mais des hommes et des femmes subissant le joug des Alayiens.......De Mangroves parle, parle, cela semble des heures

Assez d'éléments? Sans doute, mais pour le Grand Trésorier cela restait un peu léger, m'enfin à la limite s'il était sûr à cent pourcent de cela faire intervenir la garde de la cité, et l'armée ne lui coûteraie absolument rien... Ce qui était risqué c'était si ces derniers ne trouvaient rien, mais en intervenant vite toute l'histoire s'arrangerait sans doute sans aucun problème. Oui il fallait donc agir vite. De toute façon s'il finissait ruiner car il aurait trop patienter sa réputation ne vaudrait plus rien. Dans tout les si comme l'enquêteur disait vrai des alayiens étaient inclus dans cette histoire, alors tout ceci était sans doute bien plus grave que juste une histoire de fortune. Crissolorio qui désirait garder son argent, et qui était un très grand professionnel nota donc les directives de son employé, et partit de son côté sans pour autant oublier de rajouter un simple.

Si jamais cela réussit je ferai en sorte que vous soyez aussi récompenser pour cette histoire mon brave. Après tout cela ne lui coûterait rien à lui, et puis l'empire pourrait tirer beaucoup davantage avec un homme d'une telle compétence à son service. Même si au final on l'avait prévenu qu'un poste avait déjà était proposé à cet homme, et que ce dernier avait tout simplement refusé donc il ne faisait aucun doute que cela n'intéressait aucunement ce Tobold. Bon après tout c'était son choix...

Une fois cela fait il se dirigea vers la caserne des gardes de la cité. Après avoir enfilé ses vêtements en meilleurs états qui avaient été nettoyés aux thermes car disons qu'être habillé en mendiant ce n'est pas très sérieux au vu de ce qu'il allait demander aux gardes de la cité. Une fois ceci fait il se présenta aux gardes qui le laissèrent entrer. Il n'eu pas trop à patienter pour se faire emmener aux capitaines quand il dit que cela avait un lien avec l'affaire des alayiens infiltrés qui avaient étaient arrêtés il y a peu de temps.

Et pour les explications, il n'eu pas été trop dur quoique que gênant d'avouer que l'on lui avait voler l'argent qui était destiné à l'escorte devant ramener le ravitaillement à Gloria, en plus de toute sa fortune. Que cela avait eu un lien avec l'émeute qui s'était passé chez lui, que les alayiens étaient derrière ceci, il parla des suppositions qu'il avait pu faire au cours de sa petite enquête personnelle. Notamment grâce à l'aide du même vieillard qui avait était à capturé trois des alayiens infiltrés dans la cité.

La capitaine qui semblait être un homme assez silencieux, et réfléchit lui dit donc qu'il voulait bien faire intervenir la garde pour cette affaire si Crissolorio se portait garant de cette histoire dans le sens que ce serait à lui d'assumer les retombées d'une intervention inutile, et ce dernier se porta garant. Le capitaine sourit, et lui dit qu'il y aurait une récompense pour ceci car Ostiz venait sans doute d'enlever avec son employé une belle épine dans le pied de la garde d'Aldaria.

Au moins une bonne chose de faîte, il restait à élaborer le plan de l’intervention... Il se demandait bien d'ailleurs ce qu'était en train de faire son employé entre-temps avec son ami mendiant...

Guërtus et le fantôme, l’écoute. Ils semblent septiques. Alors Tobold explique, ce qu'ils ont à y gagner. Déjà récupérer tous ce qui se peux du matériels, de l'or, et des plans d'un concurrent. Notre homme leur montre la pièce tordu." - vous avez affaire à un concurrent qui ne vous paie pas sa dîme pour la fabrication de ceci. Qui vous apportera plus de problèmes que de bien. Quand les Alayiens seront maître d’Armanda, ils ne voudront aucune concurrence dans aucun secteur de la société et tout sera organiser pour la célébration du culte du Néant avec la disparition de la Magie. C’est cela que vous voulez Kaoc’h Ki Gwenn, ce n’est pas cela que vos enfant voudront, Kaoc’h Ki Gwenn Ha Kaoc’h Ki Du ." C'est à ce moment là que Tobold ressent un changement dans leur l’attitude de ses interlocuteurs.
Le Roi des voleur se lève et quitte la pièce, suivit de Guërtus, qui demande à Tobold de rester dans la pièce.....

Deux heures se passent, durant lesquels notre homme tourne en rond ....deux heures c'est long!

Le cul-de-jatte-aveugle revient, il est habillé de noir, avec une cagoule accroché a une ceinture, il a deux dagues, dans des étuis de cuire, et fait signe à Tobold de le suivre. Le guide passe sa cagoule. Les deux hommes circulent dans des couloirs lugubres et vides avant de déboucher dans une grande pièce. Elle est rectangulaire, au centre une table impressionnante, avec des plans autour, une quarantaine de spectres cagoulés, habillés de noire et armés sont positionnés autour.

Guërtus se déplace devant la carte et parle. " - Voici le plan la maison, nous avons déjà fait une première approche, et des traces montrent qu'il y a une sortie de la maison qui débouches dans les carrières. Un groupe a put suivre les traces vers deux autres maisons qui serons investie quand la les gardes municipaux entreront dans celle de l’impasse des Trois Corbeaux. Nous ne savons pas combien d’hommes sortiront, c’est pour cela que nous serrons nombreux à cet endroit,.." l’aveugle montre un couloir." Cette portion est intéressante car nous pourrons les atteindre de cinq endroits différentes et il faudra les capturer vivant si possible, sinon tuer les, sans hésiter si ils résistent. Une fois cela fait il faudra agir vite, et effacer tous, les traces de luttes et les trace de pas. A trois minutes dispersions générale…..et rassemblement ici pour le débriefing ? Des Questions ?"

La pièce se vide, " - Nous allons y aller, Tobold des Mangroves, j’espère pour vous, que vous ayez raison….. "

Finalement peu de temps après Crissolorio se retrouve convoqué dans une salle dans laquelle se tenait le capitaine de la garde d'Aldaria, et le représentant de l'armée impériale de la cité. Même s'il n'y connait pas grand chose en tactique militaire le vieil homme a quand même était convié à cette entrevue pour voir quelle utilité pourrait représenter les renseignements qu'il avait à fournir. Le capitaine déroula une carte du quartier où se trouvaient les alayiens d'après les suppositions, et aussi le bâtiment qu'il faudrait attaquer. Une carte assez bien détaillée somme toute.

Le plan fut vite élaboré, ce serait une tentative d'encerclement qui serait enclenché, même s'il y avait des chances qu'il y ait des fuyards parmi les alayiens la garde de la cité essayerait d'en attraper le plus possible, ensuite il faudrait prendre d'assaut le bâtiment, et récupérer celui-ci dans le meilleur état possible, et avec le moins de perte possible de préférence. Le capitaine comptait surtout sur l'effet de surprise, et l'avantage du nombre pour que la réussite de cette opération se fasse sous les meilleures auspices.

Il fut aussi décidé de faire fouiller les maisons de l'employé de Crissolorio, du forgeron, et du notaire tout en procédant à l'arrestation rapide de ces derniers. Cela, et une enquête sur les artisans ayant participé à l'émeute. Après tout l'on soupçonné que quelques uns d'entre-eux fassent partie de cette jouent leurs jeux dans cette affaire...

Ceci fait les deux militaires allèrent préparer les troupes, et mobiliser les hommes pendant que Crissolorio réfléchissait.

D'ailleurs ce dernier avait était logiquement convié à participer à l'opération, en tant que spectateur bien entendu car il n'était pas vraiment attendu qu'il se batte, mais après il pouvait avoir une certaine utilité... Puis il fallait bien qu'il vienne en personne s'assurer qu'il récupérerait bien son argent. C'est qu'il y tenait après tout, surtout que ces fieffés coquin d'alayiens devaient sans doute avoir trouver une utilité à ces fonds monétaires qui ne plairait sûrement pas au vieil homme. Rien que pour retourner le couteau dans la plaie...

Dans tout les cas il se demandait bien combien il recevrait en récompense pour cela, sans doute qu'on lui rendrait son argent à la hauteur de la somme qui aurait été volé. Avec un peu de chance, ainsi ils ne serait plus ruiné, mais après... Il ne cachait pas sa préférence de récupérer toutes les pièces qu'on lui a volé plutôt qu'un remplacement de ces dernières, mais au pire c'est mieux qu rien. Dans tout les cas tout était il prêt maintenant, il ne restait qu'a attendre l'heure décisive, et l'opération pourrait commencer.

C'est l'heure monsieur Ostiz! Vînt finalement lui dire un garde lorsque le moment fut arrivé... Les gardes non loin dans le cour peu de temps après se mirent aux gardes à vous sous les ordres de leurs capitaine, et marchèrent en cadences jusqu'à leurs destinations, les hommes semblaient motivés, et prêt à en découdre.

Les hommes du roi des voleurs, se diluent en des groupes de plus en plus petit de façon à entourer le secteur. Le chemin qu’emprunte Tobold et trois ombres est déjà balisé. Ils passent par différents tunnels, une champignonnière, les fameux champignons D'Aldaria d’où croyez-vous qu'ils viennent, Les petits champignons blanc, que l'on vend sur le marché aux chevaux. Il traversent des catacombes aux nombreux couloirs et escaliers, s’emmêlant sens cesse, datant des siècles depuis longtemps oublié ou des sectes disparue et hérétiques enterraient leurs morts dans des sarcophages en stuc. Ils traversent des carrières aux immenses zones de vide grand comme des cathédrales, maintenu par quelques piliers , qui n'attende que le temps les fassent s’effondrer, et s'engouffrer dans le sol une partie de la ville. Ils longent sur trente mètres les eaux usées des tanneries, à la belle couleur rouge mais à l’odeur épouvantable, à la lueur des flammèches de notre homme. En se rapprochant du repaire des Alayiens, ils rencontrent des hommes armés positionnés pour sécuriser le secteur. Tobold reconnaît le manchot Yozaïm, tenant une hache de ses deux mains, Zaëphila le muet parlant à voix basse au lanceur de couteau, cracheur de feu Dewjamënk. Tous les aigrefins D’Adaria semblent de la partie. Ils finissent par arriver à leurs positions. A partir de ce moment, ils se retrouvent dans le noir absolu, et c’est la longue attente…… avant l’action ! C’est ce que souhaite De Mangroves, car s’il ne se passe rien, il aura un mauvais quart d’heure, et c’est la peur au ventre que notre homme patiente, dans l’obscurité la plus complète. C’est le silence terrifiant. Ils ne savent pas ce qui se passent au-dessus dans l'impasse, es ce que Monsieur Ostiz a réussi à ce faire comprendre des gardes municipaux ? Seront ils prêts à passer à l’assaut quand le grand Bourdon du Palais sonnera l'heure?

Il s'était mit à pleuvoir... Sur que cela mettait une belle ambiance alors que les gardes municipaux avançaient calmement dans les rues à un bon rythme. Crissolorio lui regardait la scène perché sur son cheval, et confortablement éloigné des premières lignes. Il était bientôt 5 heures et tout pour le moment se passait à merveille. Pour le moment car il n'était pas du tout exclu que quelque chose dérape soudainement...

D'ailleurs les badauds semblaient assez inquiets à leurs façons... Il est vrai que voir un contingent aussi lourd de gardes traverser la rue cela n'avait point l'air rassurant, sachant qu'aucune parade militaire n'avait était prévu ces temps-ci.

D'ailleurs il se demandait si les alayiens allaient les entendre venir, il espérait bien que non. Après il est vrai qu'il ne pourrait pas éternellement conserver la surprise, c'est pour cela que la capitaine avait d'ailleurs ordonnait que l'on avance vite vers l'objectif, et que l'on se mette en position très rapidement aussi. Il fallait frapper le plus vite possible comme un serpent attendant le moment propice pour engouffrer dans sa gueule une agile souris. Il fallait frapper pile au bon moment sinon la proie risquait de s'enfuir à toute vitesse, et pour le coup ils ne pouvaient pas se le permettre...

Le moment arrivé les compagnies de gardes se séparent pour pouvoir attaquer le quartier par plusieurs voies, l'encerclement est quelque chose de douillet à préparer surtout lorsque l'on ne veut pas se faire repérer... Le temps passe les hommes attende, Crissolorio jette le regard au loin pour voir s'il aperçoit quelque chose de suspect. Il se demande d'ailleurs si l'opération va vraiment réussir, mais il sait qu'il est bien trop tard pour faire marche arrière, c'était tout, ou rien. Dans tout les cas il fallait encore attendre 5 heures...

Et finalement la cloche sonna lorsque le moment fut arrivé. Le capitaine de la garde envoya le signal à ses hommes. Les gardes se mirent bien vite en marche.

Quelques minutes passèrent, les hommes s'engouffrèrent déjà dans les rues, et dans quelques maisons suspectes. on entend assez vite quelques bruits typiques que font les épées qui s'entrechoquent... Visiblement il avait vu juste, maintenant le piège se refermait sur la proie espérons que les résultats soient satisfaisants.

Pendant que l'opération suivait son cours Crissolorio se dirigea ensuite avec un contingent, et le capitaine de la garde en personne plus avant au milieu du quartier suspect, et encerclé par la garde. Prenant soin de rester bien à couvert, après tout on ne savait jamais si ces malfrats d'alayien avaient décidés de poster un archer, ou deux pour le plumer...

Et c'est là qu'il vit une maison qui commença à partir en flamme, les hommes se mobilisèrent vite pour tenter d'endiguer l'incendie quand ils le purent, usant de la magie, et d'autres petites choses de leurs mieux. Bon sang les alayiens n'allaient quand même pas mettre le feu pour tenter de faire diversion? Il semble que si pensa t-il, alors qu'il vit plusieurs fuyards fuir par une rue non loin face à l'avancée des gardes... Il semblerait que cela ne se passe pas aussi bien que prévu finalement...

Le silence, toujours le silence dans le noir oppressant et soudain, Tobold entend un bruit de course avant de voir de la lumières qui dessine sur les parois des formes fantasmagoriques. Trois hommes arrivent vers eux tenant chacun une torche. Il reconnaît le premier, le forgeron qui arrive tient une petite cassette dans sa main. Soudain venant des ombres du couloir les hommes du Roi de voleurs agissent à un signal et en même temps. En quelques secondes c'est fini. Les Alayens sont ceinturés, immobilisés et ligotés. Tobold se précipite à la lumière de ses flammèches, il se dirige le premier sur le coffret qu'il ouvre et la, enfin un sourire apparaît sur le visage de notre homme. Il y a dans la petite boite, les poinçons d’une pièce de monnaie, l’avers représente le profile du défunt Roi Gregorist et la date, mils sept cent cinquante et un et le revers les armoiries du royaume tout ce qu’il faut pour faire de la fausse monnaie si on dispose d’une presse. De Mangroves découpe le gant du forgeron et il y a bien sur le dos de la main un tatouage.... Tobold se lève. On lui retire le coffret des mains et on le pousse gentiment. Il se retrouve avec une ombre, qu'il suit. Ils parcourent des galeries. Ils finissent par déboucher dans une ruelle. L’ombre retire sa tenue et c’est Monsieur Guërtus Grospoids.
" - Tu vas attendre dans cette auberge Tobold . "
" - C’est toi qui va attendre Guërtus, tu as vu les poinçons, pour faire de la fausse monnaie, il faut une presse, et une presse d’une grande force, comme celle actionné par une roue à aube. Parmis les maisons que vous avez reconnues, y en a il une avec une roue à aube ? "
" - Attend dans cette auberge, Tobold je reviens"
Le voleur part et disparait dans une ruelle.
Avant d'entrer dans l'auberge, Tobold sent l’odeur de cendre dans la rue. Quelque chose flambe ou a du bruler pas loin.......

Pour le coup les choses s'empiraient comme il l'avait craint pensa Crissolorio. Malgré le fait qu'une bonne quantité d'alayiens avaient étaient capturés, et mis hors de combat il restait que certains d'entre-eux étaient arrivés à s'échapper en profitant de la diversion qu'avait provoqué le bâtiment en flamme car une grande partie des gardes avaient du se consacrer à la tâche immédiate, et urgente d'éteindre l'incendie naissant avant qu'il ne s'aggrave, et se propage au maison de bois alentours. Heureusement la pluie aidant la catastrophe pu être empêchée avant même de débuter, mais il reste que certaines des fanatiques sont passés dans les mailles du filet...

Le calme arrivant Crissolorio, et le capitaine furent appelés pour aller vérifier plusieurs découvertes qu'avaient faits les gardes entre-temps. Visiblement les alayiens avaient dépensés la plus grande partie de la fortune de Crissolorio, et de l'argent volés à d'autres personnes pour louer pour quelques jours quelques demeures dans lesquelles ils avaient apparemment pour but d'y installer des tonneaux remplies de substances incendiaires pour ensuite mettre le feu à tout ceci. Sur que cette incendie aurait eu de très grave conséquences pour la cité si ce projet infâme n'avait heureusement pas été tué dans l'os. D'ailleurs le notaire avait étaient capturé par les gardes heureusement, ils seraient sans doute interrogés plus tard… Dommage que ses complices soient passés entres les mailles du filet… Malgré le fait que les gardes s'assuraient de sécuriser toutes les maisons alentours… Dans tout les cas Crissolorio n'était pas peu fier d'avoir aider à arrêter tout ceci avant qu'il ne soit trop tard...

Mais du coup Crissolorio avait perdu la plus grande partie de sa fortune pensa t-il assez amère en prenant le coffre qui contenait à peine une maigre partie de ses anciennes économies… Heureusement le capitaine fort providentiel lui assura que pour le service qu'il avait rendu il serait largement récompensé ce qui voudrait dire qu'il regagnerait tout ce qu'il avait perdu avec cette histoire… Au final d'une certaine manière tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes pour lui . A part qu'il aurait préférait recevoir la récompense en plus d'avoir récupéré sa fortune, sur que cela aurait été très appréciable. Mais bon au moins le pire avait été évité c'était déjà ça !

Néanmoins il restait malgré tout quelque chose qui le titillait… Ou se trouvait ce Tobold des Mangroves ? Il se demandait bien ce que ce dernier avait fait entre-temps. Surtout que même si Crissolorio aimait faire des économies il devait environ quatres sous pour le salaire de cet homme… Bah au pire ce dernier serait comment le recontacter ! Même si pour le coup c'était assez enquiquinant, Crissolorio demanda aux capitaines d'envoyer quelques hommes à la recherche du vieillard pour s'assurer s'il allait bien, car on ne savait jamais...

Pendant des heures Tobold attend dans l'auberge. On lui amène à boire et à manger constamment, sans qu'il demande quelques choses. Il écoute les ragots qui vont bon train. Il apprend qu'une partie de la ville à faillit brûler, que des maisons avaient été louées et remplit de naphte pour servir de départ de feux. La ville ne tient son salut qu'a un héros, magnifique et sublime, un sauveur, le Grand Crissolorio Ostiz. Il apprend que les bouts-de-feu n’étaient autre que les envahisseurs, les terribles Alayiens. Dans son petit coin, notre homme apprend tous cela, mais avec le sourire. Pour lui, c'est une victoire de la magie, mais tous c'est jouer à un cheveu. Il n'avait pas prévu le grand incendie de la ville. Cela aurait pu être une catastrophe. Un aveugle entre dans l'auberge, les yeux bandés, un chapeau en velours sur la tête, des haillons, des sabots et un bâton à la main droite toujours en mouvement, cherchant à éviter les obstacles. L’handicapé se déplace dans la salle, ça sibylle à main, passant de table en table. Il s’arrête devant De Mangrove et s’assoit. Guërtus Grospoids, car c’est bien lui, commence à manger et a boire, ce qui se trouve sur la table.
" Tu avais raisons, il y avait bien une maison avec une presse et un moulin à eau dans cette histoire. C’était la suite du projet des alayens, faire s’effondrer l’économie de la région pour éviter que la royaume humain trouve des ressources pour la guerre. Il y avait un autre passage que l’on avait pas trouvé. Comme il y a que douze roues à aubes le long de la Wylorel, et une seule non utilisé nous avons trouvé et investie facilement ce dernier repére. Le Roi des voleurs te remercie Tobold, as tu un souhait?………"
De Mangroves demande en sortant une liasse de papier, treize pièces d'or, et raconte au mendiant pourquoi……….

Les choses s'arrangeaient donc pour lui, après que l'on lui ait faits les félicitations d'usage dont il ne tirait pas qu'un peu de fierté. Félicitations que méritait sans aucun doute Tobold lui aussi, mais ce dernier était malheureusement aux abonnés absents... En tout cas après qu'on l'ait féliciter pour cette histoire comme il le fallait bien Crissolorio retourna chez lui, la municipalité pour le coup avait remboursé les travaux avec l'argent des responsables de la précédente émeute... Dans tout les cas tout rentrait dans l'ordre pour lui, et ce n'était vraiment pas plus mal. Sans doute que certains auraient eu du mal à croire ce qu'il avait vécu en à peine deux journées en compagnie de cet inspecteur bien singulier... Mais pourtant la réalité était aussi étonnante que cela...

D'ailleurs que devenait ce fameux Tobold? Il n'en savait fichtrement rien pour tout avouer, même si le hérisson qui était au fond de lui se disait qu'il n'avait pas vraiment à s'inquiéter car ce gars là devait être de ceux du genre capable de se débrouiller. Dans tout les cas Crissolorio se dit qu'il finirait peut-être bien par le revoir puis bien après avoir pensé cela, alors qu'il se trouvait chez lui avec ses nouveaux coffrets remplies d'or il se mit donc à compter les pièces dans ces derniers. Pour s'assurer qu'il ne manquer de rien... Il connaissait sa fortune à la pièce d'or, près, et n'avait absolument aucun désir qu'on l'entourloupe.

Et au final après une méticuleuse opération de comptabilité, et aussi après avoir mains fois vérifiés Crissolorio conclut qu'il manquait treize pièces d'or, et en plus il trouva les factures du vieille homme dont celle au nom de la femme du sauna d'après ces souvenirs. Le vieux malin! Crissolorio se rendit compte que ce dernier était encore vivant, et en plus il était arrivé à glisser ceci dans ce coffret! Comme quoi ce Tobold avait décidément nombre de talents cachés...

Crissolorio même si en bon hérisson qui se respecte n'était pas surpris il se mit à avouer que ce n'était pas forcément la chose la plus normale qu'il soit. Il en conclut juste que son ancien enquêteur devait avoir plus de relations que l'on ne pourrait le penser de prime d'abord, mais bon au final ce ne sont pas vraiment ses affaires... Une bonne chose de faîte! Pensa t-il en fumant sa pipe dans son bureau, et en rangeant l'argent. Il aimait quand un plan se déroulait absolument à merveille comme celui-ci...

Tobold se retourne pour voir une dernière fois Alderia la Superbe. Il part dans le nord à la recherche de géode d'Améthyste. Pour une fois la présence Alayienes est devenu intéressante en ayant fait monter fortement le court de cette pierre semi précieuse. Son sac à dos est prêt pour une exploration de trois semaines, il aura, aprés, de quoi passer l’hiver au chaud dans cette ville. Il a trouvé le temps de passer aux Arcanes éplucher les informations sur la présence de géode, il y aurait une formation géologique prometteuse du coté de la frontière Elfique, dans une région ou les Alayiens fond des razzias. De Mangroves n'a pas peur, il sait être discret, un homme seule est rarement détectable dans cet environnement hostile. Il a des chances de pouvoir faire sa petite excursion, tranquillement, pour une fois. Il a dépensé les pièces d'or de Monsieur Crissolorio Ostiz en informations et en équipement. De la garcette, encore une cuillère en bois, une couverture et pour quelques rations pour quelques jours. Il a aussi le petit marteau de géologie, indispensable.
Il aurait bien aimé être présent quand le fonctionnaire à ouvert sa cassette et trouvé les récépissés des facture et le manque de pièces. Etre une petite souris aurait été bien, à la rigueur un hérisson. Guërtus Grospoids lui a affirmé que la transaction sera faite. L’aveugle-Manchot-Cul-de-jattes lui a souhaité bonne chance; lorsqu’il reviendra à Alderia s’il a besoin du Roi des voleurs, il n’a qu’à passer par le canal habituel. Guërtus s’est lever et a quitter l’auberge...
Pour quitter la ville, comme Tobold n'est pas rechercher, et qu'il ne transporte pas, pour une fois, de la contrebande, il passe par la grande porte qui donne directement sur le pont sur la Whylorel. A partir de ce moment, c'est l’inconnue et notre homme quitte rapidement les chemins fréquenter pour tracer sa route, droit vers le nord ouest, a travers. Il avance prudemment, mais surement.
Il ne le sait pas encore mais notre homme devra sauver une belle inconnue dans : http://www.armanda.net/t4180-l-appel-du-loup-tobold