Bienvenue !

« Venez et laissez votre Âme à l'entrée. »

Liens utiles

A noter...

La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).



 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeSam 1 Nov 2014 - 17:52

L'une des deux galeries principales d'Aigue Royal, la plus large aussi. Assez pour laisser passer très facilement un dragon de taille moyenne. Elle s'étrécit toutefois à mesure qu'on s'y enfonce, mais encore faut-il réussir à s'y enfoncer ! D'autant plus que les rebelles l'ont rétrécie encore plus en montant des barricades, en creusant des galeries, et en posant des pièges magiques ou non.

C'est ici qu'a lieu le principal de la bataille. Près de 20 000 Alayiens appuyés par quelques milliers d'impériaux déferlent à l'entrée de la galerie ! Ils sont attendus de pied ferme par des rebelles qui, si ils sont 10 fois moins nombreux (entre 2000 et 3000 donc) sont énormément avantagés par la nature du terrain et par les pièges (magiques ou non) et fortifications qu'ils ont pris grand soin de poser.

Cette bataille est donc très incertaine malgré la différence écrasante du rapport de forces. Aldakin du Néant ne semble toutefois pas s'en inquiéter, il a envoyé Havard Svenn en première ligne pour commander l'assaut et semble beaucoup compter sur lui pour prendre l'avantage. Fabius Kohan de son côté a décidé d'envoyer sa fidèle ombre, Aaron Dessay, sans doute pour garder un oeil sur cet Havard... Lui aurait-il donné des instructions particulières ? Et question plus pertinente encore, où donc est passé le Prêcheur ?


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeDim 2 Nov 2014 - 17:59

Le 30 juin à l'aube


Maître du jeu a écrit:
Havard a reçu l'ordre (par Aldakin bien sur) de mener l'assaut. Il ignore où le Prêcheur va aller mais se doute qu'il va mener son propre plan de son côté. Lui-même a une mission à mener et il entend bien y parvenir. Il n'est pas seul, Aaron a été envoyé par Fabius pour combattre à ses côtés. L'empereur a sans doute ses propres plans lui aussi, il est clair qu'il n'a pas envoyé son ombre pour rien... Sans doute souhaite-il le surveiller mais... Si il y avait autre chose ? Havard n'a hélas pas le temps d'y penser, il doit combattre ! D'autant plus qu'il tombe sur une figure bien connue au moment crucial...


La bataille d’Aigue Royale… Elle resterait dans l’histoire, très certainement, et avec elle, ceux qui se seraient illustrés en ce jour. Mais il ne recherchait aucune gloire, aucune reconnaissance, au contraire, s’il avait pu devenir un simple soldat anonyme, il en aurait été parfaitement satisfait. Hélas, Aldakin lui avait offert… imposé… de commander la partie principale de l’assaut. Imposé, car il ne pouvait pas réellement refuser pareille chose, surtout en sachant ce qu’il allait devoir accomplir. Vingt mille alayiens, c’était plus que ce qu’il commandait habituellement. C’était le double, une impressionnante somme de guerriers. Mais soit, ce n’était pas non plus irréalisable, avec un peu d’organisation, et pour cela, il pouvait compter sur de nombreux hauts officiers alayiens. Aldakin lui-même n’était pas là, mais ça ne changeait pas grand-chose, un homme de plus ou de moins ne ferait aucune différence pour cette fois… Ou, si, peut-être que son absence serait en réalité un apport supplémentaire. Il ne pouvait pas encore le savoir et s’en moquait, devoir supporter la présence de Dessay était déjà une épreuve suffisante pour ses nerfs. Il savait pertinemment ce que pensait et souhaitait le vieux guerrier et n’était toujours pas remis de leur dernière rencontre… Il ne s’en remettrait certainement jamais en vérité. A cet égard, il en avait conscience, Dessay lui-même était un constant rappel qu’il avait manqué à son honneur et toutes les bénédictions du Néant du monde ne suffiraient pas à le convaincre du contraire. A la pensée de la bénédiction de Néant, sa main d’épée fut prise d’un spasme et il porta immédiatement le regard vers elle. Le tatouage ne se voyait pas, dissimulé sous le gantelet et le renforcement de cuir. Mais il était là, lui le savait bien et personne, alentour, n’était dupe, quoi qu’il en soit… Il suffisait d’examiner ses armes et armures de verre noir pour comprendre. Penser qu’il allait affronter ses anciens alliés ainsi était étrange, dérangeant mais pas uniquement. D’une certaine façon, ça le rendait… terriblement fier. Outrageusement fier. Pour une fois, il portait ses propres couleurs. Ses propres choix.

Le tatouage qu’il portait avait déjà grandis, au cours des deux moins précédents, et s’il n’était pas aussi imposant que ceux de ses officiers principaux, et de loin, il n’en avait pas honte. Après tout, c’était nouveau, et après cet épisode, il n’en aurait plus rien à faire. Pour l’instant toutefois, il avait une bataille à gagner. Un messager récent lui avait donné bien assez à penser en terme de stratégie… il était largement temps de lancer tout cela. D’ailleurs, le signal avait été donné, les premières unités avançaient à un rythme acceptable, s’aventurant dans le tunnel à son embouchure la plus large. Il était cependant plus restreint que dans son souvenir, mais rien d’étonnant à cela, les rebelles n’étaient pas restés sans rien faire non plus, ça aurait été les mésestimer que de le penser. Il y aurait des vampires, mais ce seraient surtout des humains qui s’opposeraient à eux… et pas n’importe quels humains. Des nordistes, des glacernois, son peuple, ses hommes. Ses hommes jusqu’au bout en vérité… c’était fort de cette confiance en son peuple qu’il allait marcher, mais pas immédiatement, il observait le travail de contre-sape qu’effectuait ses troupes avec prudence, déclenchant les pièges au fur et à mesure qu’ils avançaient vers l’intérieur en un ordre de bataille strict. Les premiers portaient d’énormes boucliers, destiné autant à freiner un assaut qu’à protéger des projectiles, de la magie ou des vampires… Ils étaient trop hauts pour que l’on saute par-dessus et leur surface dentelée serait un écueil pour les plus imprudents. Ce n’était qu’un premier service, cela dit. Ces moyens de défense possédaient juste assez d’ouvertures, pour laisser les hommes du génie officier au désamorçage des pièges. Les magiques se dissipaient dès que le verre noir entrait en contact avec eux, mais les physiques étaient une autre affaire et certains étaient particulièrement vicieux.

Plus d’une fois, il en vit un se déclencher, et une surdose de tension le traversa à chaque coup avant de redescendre lorsque le roulement bien huilé qu’il avait établis permis au blessé d’être évacué et remplacé immédiatement. Que Néant bénisse l’obéissance et le sérieux de ces hommes… Il n’aurait su que faire d’une machine de guerre folle. Et lorsqu’enfin contact se fit, il l’observa à quelques distances. Les lignes mobiles s’ajustaient les unes aux autres afin d’offrir un mur lisse aux assauts tout en permettant une rythmique de frappe de groupe précise et ponctuelle, tout en changeant de rythme par section et par roulement, afin de ne pas habituer l’adversaire. Le génie travaillait toujours, à descendre les fortifications en priorité et à évacuer les débris qui risquaient de faire trébucher sa stratégie de terrain. Dessay le suivait toujours. Lui… Fabius Kohan avait certainement sa propre stratégie et ses plans, Dessay commandait les impériaux, mais y avait-il autre chose, une autre raison à sa présence ? Il n’avait pas la tête à se questionner, n’en avait pas le temps. Ils arrivaient au premier cran de la longue galerie, il était presque temps… Il fit signe à l’un de ses seconds. « Ecnas, remplacez moi, je prends la première rotation…  » L’autre hocha simplement la tête et vint se tenir près de lui tandis qu’il se tournait vers Dessay. « Si vous voulez me tenir à l’œil, vous feriez mieux de me suivre » C’était une bravade stupide, il en avait conscience, mais cela le soulagea étrangement. Talonnant sa monture, il s’engouffra dans la tranchée laissée libre au milieu de ses hommes et mit pied à terre entre deux rangées de soldats. Laissant le destrier aux mains d’un écuyer d’obsidienne, il attendit qu’une volée de flèches hautes soit lancée, imitée par des carreaux d’arbalète entre les fentes des premiers boucliers.

Une troupe d’hommes se mit en position, et dès que le second signal fut donné, les boucliers s’écartèrent assez pour laisser passer les guerriers, alors que la rangée défensive reculait afin d’offrir un terrain d’affrontement sain à leurs camarades. Le roulement à l’arrière de la ligne s’effectua afin de préparer la seconde avancée, et lui-même pu les voir… les premiers nordiques étaient là. Se crispant, déterminé, il se fendit d’un premier adversaire, tranchant la chair du vampire avec l’aide d’un autre soldat avant de se dégager, laissant le gros des hommes entrer dans la mortelle danse du combat. Dégageant le précieux cor de sous sa cape, il le dégagea et le serra dans sa main. Il était largement temps, avec l’écho, le son porterait tout le long de la galerie et alors… alors la bataille serait très certainement gagnée. Le cor du froid sonnerait le glas des prétentions rebelles. Pour Néant, pour son choix, pour tout ce qui l’avait mené à ce moment précis. Il devait le faire. Il allait rallier les nordistes à sa bannière, et à celle du prêcheur… Portant le cor à ses lèvres il s’apprêta à souffler une seule et unique note, lugubre. La note de la trahison. S’il n’avait plus aucun honneur, s’il devait véritablement en arriver là pour obtenir une véritable existence… il consommerait sa trahison jusqu’au bout et son peuple avec lui. Le cœur battant à tout rompre, il frissonna lorsque le métal frais lui toucha les lèvres, et pourtant rien ne vint, un seul appel, au travers de la clameur du combat, lui vida l’air des poumons et la force des membres pendant un instant.

« Père ! »

Aristarkh se frayait péniblement un chemin vers lui, accompagné des louves guerrières, sa garde personnelle. Non… Que faisait-il ici ? Pris de court, il fut contraint de relâcher le cor pour se défendre de l’assaut d’un rebelle un peu trop audacieux. Rage au cœur, il fit tournoyer la mortelle organix sombre et fendit l’homme du sternum à l’épaule. Serrant les dents et dans un arc de cercle sanglant, il entreprit de se frayer un chemin vers son fils, se taillant une route morbide au travers des rebelles les plus proches. Non… Non il ne pouvait être là, il devait commander la trahison depuis l’arrière. Cela ne se pouvait… il devait survivre il devait… Néant, était-ce cette vision qui lui serrait ainsi le cœur ? Ou bien était-ce l’abominable goût de sa propre déchéance qu’il voyait se refléter dans ces yeux ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeLun 3 Nov 2014 - 20:04

Cela faisait bien longtemps qu'Aaron n'avait plus participé à une bataille... Avait-il seulement déjà participé à une bataille de cette envergure ? Même pas. Il en avait fait plusieurs, mais jamais de cette taille. Il fallait dire que le nombre impressionnant de soldats Alayiens changeait sérieusement la donne. Les rebelles avaient-ils seulement une chance ? Sans leurs galeries étroites, Aaron aurait très certainement dit non, mais il avait participé à suffisamment de combats pour savoir que l'avantage ou le désavantage du  terrain pouvait parfois complétement changer le visage d'un affrontement. Pour peu que les rebelles soient bien armés, bien organisés, et qu'ils ne se laissent pas attirer hors de leur repaire, ils auraient leurs chances. Chacun d'entre eux devrait abattre des dizaines d'ennemis mais ceux-ci ne pourraient pas déferler sur eux à plusieurs comme cela se ferait en terrain découvert. Avec de la chance et du courage, l'alliance pouvait gagner... Cette idée aurait pu beaucoup lui déplaire si la colonne qui avait voyagé vers le quartier général ennemi n'avait été constituée que d'impériaux, mais ce n'était pas le cas. En vérité de là où il en était Aaron en était encore à se demander si il espérait plutôt la vitoire de l'un ou de l'autre des camps... Ni l'un ni l'autre tiens... Si les rebelles et les Alayiens parvenaient à s'entretuer alors il en serait particulièrement ravi.

Et le roi aussi sans nul doute. Alors qu'il attendait patiemment les ordres en veillant jalousement sur la sécurité de son souverain, il ne cessait de repenser au plan que celui-ci avait mis en place et aux événements qui y étaient liés. Rencontrer le prince noir... Il fallait tout de même être sacrément culotté ou sacrément désespéré pour en arriver là. Enfin quand il y songeait, Fabius était l'un et l'autre... Lui avait cru s'étrangler sur place quand il avait apprit que cette rencontre allait avoir lieu, et même lorsqu'il avait su que le vampire n'avait envoyé que son esprit, il n'avait pas été rassuré pour autant. Il ne voulait pas voir cette créature là s'approcher de son roi à moins de vingt lieux, que ce soit par l'esprit ou pas, là. Bien sur on ne lui avait pas réellement demandé son avis, et il s'était gardé de protester, mais cette rencontre ne figurerait décidément pas dans sa liste des meilleurs moments passés...

Tant pis, si Fabius disait que ça avait été nécessaire alors il voulait bien le croire. Bon par contre il croyait beaucoup moins en la parole de ce cinglé de vampire... Mais là encore il n'avait pas vraiment le choix et il n'hésita pas une seule seconde lorsque Fabius lui annonça qu'il conduirait les impériaux sur le champ de bataille. Ce n'était pas véritablement sa place, mais il était le seul officier à la fois compétent pour ce rôle et au courant de toutes les subtilités du plan de l'empereur. De plus il était clair qu'on ne pouvait laisser Havard Svenn cavaler en tête des lignes sans une surveillance particulière. Aaron le suivrait donc, c'était là la volonté impériale. Et plus si affinité...

La bataille s'engagea donc sur ces bases. En connaisseur, Aaron ne pu qu'admirer sans réserves l'efficacité toute huilée de la machine Alayienne. Seules les Lames Noires marchaient avec la même organisation au sein de son propre groupe de quelques milliers d'hommes. La différence c'était que lui n'avait que quelques centaines de Lames Noires fanatiques, et que les Alayiens étaient... Eh bien, vingt-mille rien que dans ce corps d'armée là si les comptes étaient exacts. D'accord, c'était le plus gros corps d'armée mais il fallait encore compter celui qui suivait Aldakin dracos savait où, la réserve qui était resté avec l'empereur, et tout ceux qui s'ébattaient désormais librement dans tout l'empire... Il se renfrogna rien qu'à cette pensée, assez agacé de voir à quel point Armanda s'était bêtement laissé soumettre par cette force armée sortie de nul part. Dire que quelques années plus tôt, les Armandéens ne connaissaient même pas l'existence des Alayiens... Il rêvait à ce temps...

Enfin "rêvait", c'était beaucoup dire. Il n'en avait pas vraiment le temps pour le moment. Ils venaient d'arriver à l'entrée de la galerie, la bataille commençait. Ils mirent pied à terre en même temps, lui et le nordiste et celui-ci s'adressa à lui de façon sans doute ironique... Sans doute seulement puisque Aaron était parfaitement imperméable à l'ironie, et ce, depuis toujours. Il demeura donc très calme, fixant son allié-ennemi d'un regard sérieux :

"Je suivrais."

Ah ça oui, pour le suivre il allait le suivre. Et même ne pas le lâcher d'une semelle. Même une fois jeté dans le feu de la bataille et Fidélité à la main, ruisselante de sang rebelle, il ne lâcha jamais totalement Havard du regard. Les deux hommes combattaient coude à coude, formant une terrible machine à tuer que même les nordistes entraînés qui leur faisaient face ne parvenait pas à briser. Des nordistes... Aaron ne pouvait s'empêcher de jeter de fréquents coups d'oeil furtif vers Svenn et interrogea finalement entre deux échanges particulièrement hargneux :

"Qu'est-ce que ça fait de combattre contre les siens ? Ta double traîtrise ne te brûle pas trop la gorge ?"

Un rebelle plus habile que les autres tenta de passer sa garde et s'attira une réplique complexe et foudroyante qui le laissa amputé d'un bras. Quel gachis tout de même que toute cette histoire... Mais ce n'était pas ce qui l'écoeurait le plus, non ce qui le rendait malade en vérité c'était l'homme à côté duquel il combattait, de par la force des choses. Bien sur cela n'allait pas durer, en attendant il devait prendre sur lui, mais il ne pouvait empêcher son mépris de suinter. L'Ombre du Roi pouvait respecter un ennemi, mais si il y avait bien une chose qu'il ne pouvait tolérer c'était la traîtrise. Et Havard Svenn s'était rendu coupable de trahison par deux fois. Incapable de contenir la haine qui le brûlait, il reprit plus férocement encore, la voix hachée par son combat :

"Entends bien ce que je te dis Svenn... Parce que je suis un homme intègre...  Et... que je ne voudrais pas te frapper dans le dos malgré tout...  Si Korentin n'a pas ta peau, c'est moi qui l'aurai avant la fin de cette bataille..."

C'était dit, et ça ne trahissait par pour autant le plan prévu. Car après tout, les incidents de ce genre était très fréquents au milieu d'un combat. Cela passerait même carrément inaperçu. Du coin de l'oeil, il aperçu le geste que fit le nordiste vers son cor et fronça les sourcils, inquiet tout à coup :

"Que fais-tu ?"

Un cri vint l'interrompre alors qu'il allait insister sur son interrogation et il tourna la tête en parant un coup puissant. Le louveteau... Eh bien il ne manquait plus que lui tiens. Il voulu se frayer un chemin vers les deux Svenn, pas du tout rassuré par cette rencontre hasardeuse mais il tomba sur un os en cours de route et se retrouva à affronter péniblement un adversaire bien plus puissant que les autres. Allons bon, une vampiresse maintenant... Pas fou pour un sous, le commandant fit signe à ses lames qu'il avait besoin de renforts et très vite ils furent une petite dizaines d'hommes à faire face à la créature...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeMar 4 Nov 2014 - 9:48

Enfin. Enfin la bataille débutait réellement. Car même si cela faisait plusieurs jours que les deux camps se regardaient en chien de faïence afin de savoir de qui des loyalistes alayens ou des rebelles unis feraient le premier pas les plongeant dans ce qui serait une bataille sans nom.

Depuis plusieurs jours l'arrivée des troupes avaient été signalées. En même temps comment ne pas voir et apercevoir les longues colonnes d'hommes armés qui se déplaçaient docilement et de façon bien ordonnées vers la ville romantique qui au fil des jours devenait de plus en plus desserte. Les rebelles avaient eu le temps de se préparer. Mais l'était-on vraiment ? Les jeunes troupes un peu plus éloignées, entraînées en vue de ce jour avaient rejoint la ville rebelle. Beaucoup seraient des premières lignes efficaces et éphémères. Un bon nombre serait de bons soldats près à suivre leur chef. Norwen s'en était assurée. Éliminant au fil des mois, les vampires les plus instables. Sur le champ de bataille, il n'y avait pas de place à l'à peu près ni aux hésitations. Ils combattraient jusqu'à la mort s'il le fallait. Elle y veillerait.
Les différentes factions avaient été mises en place dans les différentes galeries, les mages avaient aidé leurs homologues humains et elfiques afin de poser des pièges magiques. La magie ne pouvait rien sur les alayens directement, mais une bonne décharge ou bien des pierres leurs tombant sur le coin du nez, aucune armure même de verre noire ne les protégerait. Surtout que cette fois-ci ils s'étaient préparés face à cette ignominie que les alayens avaient ramené sur Armanda. Le verre noire, cadeau du néant contre la magie. Eh bien magie il y aurait mais dans le décors. Les soldats, tout du moins, ceux de l'armée vampirique, avaient modifié un peu leur armure de combat : des gants en cuir souple et solide recouvraient les mains pour les soldats les plus gradés, des gants de tissus épais afin de protéger chaque parcelle de leur peau. Peut être une faible protection mais rien ne devait être mis de côté.

La générale avait revu et revu les postes de chacun, les lieux où les pièges avaient été disposés, redictant les ordres autant à ses chefs qu'aux soldats eux-mêmes. Elle ne serait pas de ces généraux qui se cacheraient derrière ses soldats. Non, elle serait à côté d'eux à se battre, à les mener, à crier sur eux et les pousser s'il fallait. Mais non, elle ne fuirait pas. Norwen n'avait jamais fuit depuis qu'elle était vampire, se prenant des coups, de sacrés coups, mais elle s'était toujours relevée et continuée. Et ce n'était pas à une éclaireuse, qui savait se fondre dans la masse, dans son environnement qui allait se cacher sur un champ de bataille. Et encore moins depuis cette nuit où avec son prince elle avait chasser des marchands infortunés. Elle avait trouvé dans leurs marchandises une dague, de très belles factures, qui quand elle la posa sa main dessus, devint comme une évidence. Elle avait trouvé celle qui serait l'extension de sa main. Un regain d'énergie et d'envie qu'elle ne cessait de chercher à transmettre à ses soldats. Outre le fait que son poste en dépendait presque, voir totalement, Norwen espérait surtout voir derrière cette bataille l'aboutissement du rêve de son prince, de son amant.

Laissant les alayens entrés dans la large galerie qui se rétrécissait peu à peu, laissant les premières lignes ennemis lancés leur offensive et les pièges magiques, laissés les premières lignes vampiriques, elfiques, et humaines lancées leurs offensives. Les arcs et arbalètes, lances et armes projectiles ouvraient la danse aussi bien d'un sens que de l'autre.
A ses côtés, se tenait son second, un colosse, son totem ours devait aider en ce sens. Il l'avait aidé à évincer Ethan et à prendre sa place. Norwen ne l'appréciait pas plus que lui devait l'apprécier, mais tout deux avait le soucis du travail bien fait, mais surtout de la puissance vampirique. Peut être chercherait-il à prendre sa place, même si pour le moment, la sienne était plus enviable. En haut sans avoir les directives à prendre. Confortable place. Mais la générale pour l'instant enviait la sienne, à se délecter du spectacle et du sang qui commençait à venir chatouiller ses narines.

Déjà les hommes en armures et à l'armes d'approche faisaient leur apparition. Très bien, ils voulaient aller vite. Cela n'en serait que mieux. D'un geste elle fit signe à un de ses groupes d'hommes d'avancer. Pas forcément encore ses meilleurs hommes mais de ceux qui élimineront les plus faibles avant de laisser ses meilleurs éléments. Mais un détail attira son attention. Un des humains, un des traîtres du nord. Encore un humain. Décidément c'est eux qui balançaient et c'était les vampires dont il fallait se méfier. Lui ce n'était pas un petit élément et la générale voulait lui faire payer l'affront d'avoir encore entacher sa race. Norwen d'un regard fit comprendre qu'elle s'engageait dans cet affrontement.

« -Tu suis les recommandations. J'ai une affaire à régler. Englobe les une fois plus avancer. »

Norwen s'avança dans la mêlée, féline et carnassière. Préparant cet affrontement, elle n'avait pas plongé ses crocs dans la chair fraîche et le sang depuis quelques temps, faisant de même pour certains de ses hommes. Cela attisait leur colère, leur hargne et leur faim. Un soldat vint à elle masse en l'air cherchant à la faire ployer. La prenait-il pour un de ses pions qu'on envoie à la mort ? Sa dague à la main, une de ses griffes d'oiseau du feu de l'autre, elle avança vers lui très calmement trop. Quand d'un râle, l'homme chercha à abaisser sa masse, la vampire se baissa pour planter dans son aine les lames d'or roux. Elle n'entendit pas le cri de douleur de l'homme. Qu'importe. C'était le premier d'une longue série qui tombait. La générale se releva et vit qu'elle était entourée par une dizaine d'hommes.

« -Tout ce petit monde pour moi. Je ne peux que me sentir honorée. Pauvre femme frêle que je suis face à tous ces hommes»

Une petite moue boudeuse s'afficha sur son visage, comme une enfant triste qu'on prenait en faute. Elle ne ressemblait en rien à cet instant à une générale vampirique qui venait d'assassiner froidement un homme, mais plutôt à une jeune fille perdue au beau milieu d'une guerre, celle qu'on protège pas qu'on attaque. Elle jeta un regard au sol sur le cadavre de l'homme à la masse.

« -Mais c'était peut être un de vos amis ? Un frère ? Un père ? Un amant ? »

Norwen éclata d'un rire froid et aiguë et une lueur carnassière passa dans ses yeux clairs.

« -Mais peut être voulez-vous le rejoindre ? »

Et ils iraient et bien vite. Norwen ne bougea pas attendant que le premier fasse un pas pour les étourdir de son chant de chauve souris. De là elle pourrait sauter sur sa première proie. Dans son petit jeu de provocation, son regard s'attardait sur celui qui serait le plus faible, à attaquer en premier, éliminer les moucherons gênant pour finir par une proie de qualité.
Revenir en haut Aller en bas
Roëric Alokor
Roëric Alokor
Mon identité
Mes compétences
Compétences
Magie: Mage correct
Expérience:
[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Left_bar_bleue0/10[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty_bar_bleue  (0/10)
Xp disponibles: 1


[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeJeu 6 Nov 2014 - 16:39

Spoiler:

Isyndar était en sécurité. Pourquoi cette pensée le frappait-il tout à coup ? Ah oui, peut-être parce qu'il était dans les premières lignes nordistes et que la boucherie s'annonçait pour le moins sanglante. Et c'était là un doux euphémisme. S'il était tué, sa liée le suivrait... et l'enfant ? Mieux valait ne pas y songer. Ces questions sans réponses ne feraient que l'affaiblir à un moment où il avait besoin de toutes ses forces, de toute sa concentration. Les guerriers qui l'entouraient étaient certes des mortels, mais des humains du grand nord. Des loups qui se targuaient de chasser le vampire. Des alliés convaincants.

Pourquoi cela tournerait-il au vinaigre ?

Il devait vraiment cesser de s'inquiéter. Surtout que la bataille commençait, déjà le bruit, cette odeur si particulière, ce léger goût de fer dans l'air... Ses sens vampiriques s'excitaient tout seuls. Il avait l'impression de rentrer chez lui après une trop longue absence. Enfin, un bon petit carnage. Et advienne que pourra. Du moment qu'il gagne à la fin. Le reste n'avait plus qu'une importance minime...

N'est-ce pas ? Non, il ne devait pas se laisser prendre au piège. Il devait garder le contrôle et remplir les objectifs qu'il s'était fixé. Sang-froid avant toute chose.

Premièrement protéger sa dragonne en repoussant l'envahisseur. Là il y avait fort à faire. Deuxièmement, mettre la fin sur Havard et lui demander de quel côté il était. Les rumeurs sur son crétin d'élève partaient dans absolument tous les sens, celui-ci semblait changer de camp si souvent que la plupart des rebelles se contentaient de hausser les épaules quand il posait encore la question. Non pas que le Maître-Lame cherchât à décider à sa place. Mais il aimait bien savoir où il en était. Ça lui donnait l'illusion du contrôle.

Enfin bref, le vampire para une attaque portée de manière certes efficace mais par trop rigide, il désarma l'alayien et laissa un soldat à ses côtés lui régler son compte. Il n'avait encore tué personne. Pourquoi faire ? Il avait toute une meute de loups à ses côtés très enthousiaste dès lors qu'il s'agissait de faire couler le sang. Ça devait faire longtemps qu'ils n'avaient pas vu leurs femmes ceux-là. Alors il désarmait, bousculait, usait des ses forces maudites pour faire flancher l'ennemi, lequel trouvait toujours une épée nordique pour mettre fin à leur calvaire. Un travail d'équipe. Puisqu'en échange, il faisait partie du groupe et évitait ainsi les mauvaises surprises comme il en arrivait si souvent avec l'acier d'obsidienne.  

C'est dans ce contexte qu'il aperçut Havard. Ce dernier était aux prises avec l'arriviste. La nouvelle. il ne savait plus son nom. Bref celle qui donnait les ordres pour Lorenz Wintel. Et il se battait aux côtés d'un grand-père, lequel aurait eut plus sa place dans un livre d'histoire, ou un musée que sur un champ de bataille. L'esprit du suceur de sang nota tous ces petits détails, et pourtant ce ne furent pas ceux-là qui l'inquiétèrent. Qu'est-ce qui était inquiétant déjà ?

Attends... attends... attends... Il l'avait noté, c'était sous ces yeux... Oui. Voilà. Ses chers camarades nordiques semblaient peu pressés d'affronter le chef de meute. En fait, ils avaient plutôt l'air d'être en attente des ordres de l'alpha. Et ce cor non loin du Seigneur de Glacern... Non, ce n'était pas bon, pas bon du tout. Si les nordiques se retournait contre la rébellion celle-ci n'y survivrait pas ! Beaucoup plus important encore, le Maître-Lame se retrouverait encerclé par l'ennemi, ce qui le conduirait probablement à la mort donc à celle d'Isyndar donc peut-être, éventuellement, à celle du nouveau-né dragon.

Catastrophe à tous les étages.

Que faire ? Il ne pouvait tout simplement pas tuer Havard. Déjà il faudrait qu'il y arrive, et ce dans un laps de temps sacrément serré. Sans compter que face à cette vision les nordiques se sentiraient obligés de venger le vieux loup. Et puis, de toute manière, il n'avait pas envie de tuer Havard. Tiens ? Qu'est-ce qu'il faisait là celui-là ? Le vampire esquiva une attaque frontale, dansant au milieux des ennemis et des alliés (qui en fait étaient aussi peut-être des ennemis) pour rejoindre le nouveau venu. Le fils d'Havard, comment c'était déjà ? Ah oui, un truc du genre Aristok, Aristaf... Bref.

Il s'interposa et ce fut d'une voix aussi froide que la mort qu'il lui demanda des explications :


Qu'est-ce que cela signifie ? Ton père est à deux doigts de trahir, et toi, tu vas le rejoindre, c'est ça ?

Bien sûr que non ! C'est tout le contraire ! Pousses-toi, je dois agir avant qu'il ne soit trop tard !
 

La sincérité et l'émotion faisait vibrer cette voix si semblable à celle du jeune loup qui l'avait accompagné toutes ces années durant. Roëric lâcha prise s'en même s'en rendre compte. Après tout, si le fils ne pouvait pas ramener le père à la raison... Lui-même n'avait été qu'une béquille. Pour un jeune homme qui en avait grand besoin. Puis il était partit, car les hommes devaient vivre avec les hommes, les loups avec les loups. Et qu'une béquille n'était jamais qu'une chose temporaire.

C'était comme ça dans l'idéal. Mais le monde n'était pas un endroit idéal, il ne l'avait jamais été. Et quelqu'un qui se servait d'une béquille pouvait aussi choisir de ne plus jamais s'en séparer. Ou de la remplacer. Roëric par Aldakin. Enfin, pour ce qu'il en disait... et au fond quelle importance.

Parce qu'il n'y avait pas de miracle. Parce que toute chose avait un prix.  

A peine échappa-t-il à son étreinte que le jeune loup, son attention toute centrée sur son père, prit un coup d'épée dans le ventre. Si rapide, si bref. S'en rendit-il seulement compte ? Peut-être pas, mais ce fut le cas de l'assemblée. Le combat semblât comme se figer un bref moment ; un instant d'éternité. L'épée qui entre, les spasmes du corps, le sang qui coule de la bouche, l'épée qui ressort. Il tombe, à genoux. Puis il tombe, tout simplement.

Le silence, puis le bruit. Si puissant, si fort, résonnant dans cette galerie plus vieille que toutes les pathétiques créatures qui s'y combattent. Haine, colère, force. Vengeance. Le sang par le sang. La mort par la mort. Les loups du nord se déchaînent et l'alayien coupable est littéralement piétiné.

Choqué, ne sachant pas vraiment comment réagir, Roëric Alokor ne bouge pas. Il contemple le cadavre. Puis une idée lui vient à l'esprit. Une simple pensée en fait. Et il tourne le regard, en direction d'Havard.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeJeu 6 Nov 2014 - 18:41

La bataille tant redoutée, tant attendue et tant appelée de ses vœux était enfin là. L’aube s’était levée sur une région d’Armanda qui connaitrait la plus grande bataille depuis Feusacré ou le siège de Gloria. Le sang allait couler, des vies seraient prisent par centaine et l’horreur de la guerre allait toucher de nouvelles personnes tout en anéantissant d’autre. Et tout cela pour quoi ? Pour permettre à la Rébellion de garder la tête haute tout en combattant et en tentant de mettre à bas la vile tyrannie qui s’était abattue sur l’Empire Humain. C’était des gens qui se connaissaient très bien qui allaient envoyer à la mort des gens qui ne se connaissaient pas mais qui se haïssaient du plus profond de leurs êtres. Comme s’ils avaient toujours été voués à se détruire et à se combattre. Était ce là le jeu des Esprits où n’était ce que la stupidité et la nature humaine ? Pour le coup il ne savait pas trop quoi répondre à cette question qui trottait dans sa tête alors qu’il se dirigeait vers la galerie principale.

Il n’était pas un des officiers supervisant ce pan de la bataille, pour tout dire il n’était qu’un simple officier du rang et cela lui allait très bien. Mais il savait que cette bataille allait voir mourir tout un tas de bon officiers, et il faudra sans doute y remédier. Mais là, ce n’était pas ce qui occupait son esprit. La bataille, c’était là le seul lieu vers lequel son esprit devait être orienté, il ne devait y avoir aucune place pour le doute, et il n’y en aura pas le moindre. Il savait que les deux Empereurs allaient superviser la bataille, Fabius d’un côté avec ses pions, que ce soit Alford, Dessay, le prêcheur ou le patron Svenn. Korentin de l’autre, avec des noms de renoms tel que le vampire Alokor, le prince vampirique et tellement d’autres que les énumérer n’aurait aucun intérêt. Et lui, Matis Falkire, un simple capitaine, au milieu de tous ces noms qu’ils soient maudit ou vénérer tel des dieux, que pouvait-il faire ? Tout cela dépassait sa simple condition de soldat et il le savait bien. Et encore il n’avait pas parler des dragons….

Il vit passer le vampire Alokor, l’avoir sur ce front était un avantage, mais il vit aussi passer le fils Svenn et ses nordiques. Là il eut comme un doute, que se passerait il s’il se trouvait aux prises avec son paternel ? Choisirait il la voie de l’honneur et de la confrontation avec son père, ou bien choisirait il les liens du sang et la trahison ? Il faudrait le garder à l’œil celui-là. Mais deux autres personnes retinrent son attention, la première était une vampire qui, plus proche de la jeune fille que de la combattante, se tenait aux côtés d’une bande de vampire qui faisait froid dans le dos. Et la seconde était un elfe qu’il avait vu peu de temps avant au fin d’une grotte de ces lieux rebelles. Et quand il porta son regard sur ses propres soldats, il sut qu’il n’était pas seul.

Ce n’était sans doute pas les plus violents, ce n’était sans doute pas les plus forts, les plus agiles ou les meilleurs combattants de la rébellion, mais c’était ses Hommes. Il était fier d’être avec eux devant l’ennemi et il leur avait dit dans un discours qu’il avait voulu intimiste mais assez virulent pour les donner le courage nécessaire à la bataille. Oui, certain n’avait pas connu de pareille bataille et la tension s’en faisait ressentir, mais il savait que tous feraient ce qu’ils avaient à faire. Même s’ils devaient faire l’ultime sacrifice, il en valait de même pour lui. Aujourd’hui, son groupe de soldat se ferait remarquer de la meilleure des manières. Faire face à plus de vingt milles Alayiens avec seulement deux ou trois milles rebelles. C’était, une belle façon de mener un dernier baroud d’honneur et peut être leur infliger une sacré déculottée. Un dernier point avec les officiers pour recevoir ses ordres et il se trouvait au milieu de ses soixante soldats. La bataille allait commencer, et le sang allait couler tout autant que l’eau lors des lourds jours de pluie.

Lorsque le combat commença, il se sentit revivre la fureur de Feusacré mais dans ces grottes c’était tout autant différent. Le son était différent, l’odeur l’était tout autant car il ne pleuvait pas et qu’il n’avait pas de ciel au dessus de la tête. Mais, c’était quand même la même chose. Il menait ses soldats vers une mort certaine, mais ce n’était pas pour rien, il le savait et eux aussi. Tous avaient fait leurs adieux à leurs proches, par la pensée ou la parole, car il se pouvait que tous perdent la vie ici et maintenant.

Et, quelques instants avant que l’ennemi n’arrive à leur niveau, après avoir subi les pièges déposés à leur attention, qu’ils se lancèrent à l’attaque sur l’impulsion et le cri du jeune capitaine. Soldat ! Voulez-vous vivre à jamais ?! Sa longue lame sortie, Méduse comme bouclier et le manteau volant sous l’impulsion, il mena ses soldats hurlant leur rage de ceux qu'ils chargeaient sans avoir peur de la mort. Et là, il remerciait les ancêtres et les esprits d’avoir fait une galerie pas trop grande. Assez pour combattre, mais pas assez pour être submergé par le nombre.

Avec ses hommes, il se battait de manière coordonnée devant l’abominable efficacité des Alayiens. Avançant de quelques mètres dans un coin, reculant à un autre. Tel le roseau, le front pliait des deux côtés sans jamais céder. Mais le combat n’était pas là tout ce qui comptait car, en tant qu’officier il devait aussi mener ses hommes et adapter la stratégie à la situation. Aussi n’hésitait il pas à reculer du front pour voir l’avancement des combats tout en donnant ses ordres. Renforcer un secteur, évacuer les blesser, aller chercher des munitions ou des renforts, envoyer un messager à l’arrière pour prévenir le commandement rebelle. Voilà quelles pouvaient être ses tâches, et il faisait tout pour les mener à bien du mieux qu’il pouvait.

En profitant de son recul, il put voir le fils Svenn et le vampire Alokor. Ses deux-là eurent une discussion aussi rapide que fugace mais ils semblaient se diriger vers un point bien précis du combat. Exactement là où se trouvait Svenn, le père cette fois. Il menait ses Alayiens au combat et ne pu que s’arrêter devant la présence de son fiston, qu’avait-il prévu à ce moment-là ? En regardant attentivement, il se rendit compte de la présence de l’ombre du Roi Dessay, ainsi que la vampire-générale-gamine et de ses hommes. Trop de noms importants en un seul endroit pour que tout ce passe comme sur des roulettes.

Sentant que la situation allait déraper, il attrapa une escouade resté en arrière, celle de son aide de camp Julia, et fonça rejoindre tout ce beau monde. L’espace d’un instant il avait laissé ses hommes sous le commandement de son ami de toujours et se mit à se poser tout un tas de question. Que se passerait-il si les nordiques tournaient leurs vestes ? Les deux vampires se trouveraient en sale position et il ne pouvait pas se permettre de les voir mourir ici, ils étaient trop précieux pour cela. Si l’un d’eux devait mourir, ce devait être lui car il n’avait pas l’importance de chacun d’entre eux.

Il vit, à quelque mètre de celle-ci, la scène se dérouler. Une lame s’enfonçant dans le corps du jeune loup, son hurlement au moment où l’acier traversa la chair tendre de son être. Le silence qui semblait assourdir le combat suivi du cri de rage qui parcouru l’ensemble du camp nordique. Lui-même hurlait sans savoir réellement pourquoi, il ne l’avait pas connu, mais il savait qu’il était important et qu’il aurait pu devenir roi du nord. La rébellion venait de perdre un membre important de ses dirigeants tandis que le traitre Svenn venait de voir mourir son propre fils. Tué par l’un de ceux qu’il menait au combat.

Il n’avait aucune idée sur le déroulement de ce combat, mais il savait que cela allait forcement mal tourner.

C’était peut être le début de la fin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeJeu 6 Nov 2014 - 21:24

Lahére est dans un poste, une petite pièce munie de plusieurs meurtrières, à cinq mètre du sol de la galerie, ils sont trois,deux hommes avec lui, on y accède par un petit couloir.... Cette pièce c'est de là qu'il va faire son métier, tuer des ennemies, mais les tuer sous terre. Cela depuis sa mission aux sanctuaires, il y a quelques semaine, il en a vu des choses. Les terribles perles qui ont conduit son peuple à quitter les fières forets, les villages, les landes du pays Elfique. Il a vu son pays disparaître par la brume mètre par mètre, engloutir toutes les maisons, les unes après les autres. Ensuite c'est la longue traversée des plaines humaines avec ses scouts, et les combats contre les cavaliers Alayens incessants, heureusement qu'ils les tiennent à distance avec leurs arcs et l'aide bienvenue d'Eliowir. Ils font partis de l’Arrière garde du peuple Elfique. Ils disposent d’un atout, leurs furtivités, ils se glissent de façons à être difficilement repérable par les forces ennemies, mais se regroupent et attaquent quand le terrain et la situation leurs est favorable. Mais leurs pertes à la longue sont sévères et ce n’est qu’une poignet d’Elfes qui parviennent à Aigue Royal. Dans ce lieu, ils doivent quitter, le soleil, et l’aire libre. En tant que tireur d’élite a Lahére ce retrouve dans cette endroit, il doit tirer sur l’ennemie qui se rapproche peut a peut. Il a trois sortes de flèches, sept très bonnes bien construites, neuve et équilibrées, il doit s’en servir pour toucher des officiers si possible, une quarantaine de flèches standards, pour lancer un peu à l’aveuglette, en tire de barrage, seule l’angle la quantité, et le puissance de tire sont importantes. Et les quelques flèches spéciales, comme ses quelques flèches avec de l’étoupe pouvant être enflammée, si l’occasion de faire des dégâts, avec se présente.
De son poste Notre Elfe ne voit pas grand chose, il a du mal à distinguer ce qui se passent et n’a jusqu'à présent tirer qu’une flèche sur un officier Allayen qui a eu l’imprudence de retirer son casque pour boire. Ce n’est pas encore le moment de tirer des flèches dans le tas ; l’ennemie est encore trop loin. C’est alors qu’un des humaines dit à l’autre, ''Regarde la bas, Aristarkh Svenn s’effondre....". Dans la pénombre, Lahére voit une masse à terre dans la direction indiqué, ….. Déjà une autre cible ce présente, mais ce n’est qu’un simple soldat…..pas assé chère pour sa flèche.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeVen 7 Nov 2014 - 22:37


Respirait-il encore ? Il n’aurait pu le dire. Tout ce qu’il savait, c’était que le monde venait de se figer, le temps de s’arrêter, l’univers de retenir son souffle alors que son fils rendait le sien, une ultime fois, son regard croisant le sien. Si jeune… dans ce regard-là, il n’y avait plus rien de commun, il n’y avait plus son incertitude et son angoisse de mal faire à ses yeux à lui, il n’y avait plus sa fierté de loup ou cette petite lueur singulière, étrangère au nord, qui le caractérisait et à laquelle, en père sérieux, il avait fait la guerre… Non, il n’y avait plus que la terreur de la mort, l’innocence de son âge et un appel silencieux, instinctif. Vers lui, vers son père… Un appel à l’aide, d’un louveteau aux prises avec un prédateur impossible à vaincre. Un prédateur dont il avait tenté de le préserver. Son fils. Son fils... Il était mort. Par sa faute. Peu importe la froide logique d’un combattant aguerri, il était avant tout un père en deuil qui venait de perdre son unique fils en essayant de lui offrir un meilleur avenir. Le combat n’avait plus d’importance. Il n’entendait rien du rugissement de fureur de son peuple, de son combat plus féroce que celui d’une nuée de dragons… Il n’y avait plus de bruits, si ce n’était celui de son cœur lui battant violemment aux oreilles. Lentement, son regard coula du corps de son enfant au visage de marbre de celui que se tenait à ses côtés, et soudain, pendant un bref instant, le temps d’un de ses battements de cœur affolés, il eut ce même regard éperdu et farouche, cherchant une accroche, n’importe laquelle… ce même regard que des années plus tôt. Il se transforma cependant rapidement, s’assombrissant. Le bruit revenait lentement, comme le contrôle de ses membres. Il s’étonna distraitement de n’avoir pas été touché, avant de comprendre finalement qu’il était entouré d’une marée de nordistes fous furieux.

Son visage durcit ne fut plus qu’un masque glacial et implacable, tandis qu’il reportait presque inconsciemment le cor à ses lèvres. Mais d’un déclic de mécanisme simple, il en changea la note, et lorsque son souffle fit vibrer la note puissante qui se répercuta longuement dans le tunnel en faisant vibrer les tympans, elle était aussi sauvage et redoutable que la soif de sang qui animait les siens. Une note qui fit à nouveau rugir les siens tandis qu’il se retournait vers les lignes alayiennes. Le reste ne devint qu’une brume étrange, ou sa raison, son sens commun, humain, s’était mis en pause, de côté, tandis que le loup parlait, donnait ses ordres, éventant la stratégie adverse pour donner l’avantage aux glacernois. Relayés, les informations firent immédiatement effet, tandis qu’il menait la vague hurlante sur les lignes ennemies, désagrégeant les premiers rangs avec aisance alors que les alayiens choqués et pris par surprise, ne savaient plus quoi faire. L’impulsion violente et animale continua de s’enfoncer dans la masse d’obsidienne comme dans du beurre, repoussant les assaillants en déroute dans un désordre impensable. Ils subissaient de lourdes pertes, Havard n’en avait aucun doute, mais il s’en fichait complètement. Tout ce qu’il voulait c’était du sang, plus de sang, de quoi noyer sa douleur et sa honte, assez de sang pour repousser l’adversaire et lui donner le temps de rendre de dignes hommages à son fils. Aucun ne combattait pour la rébellion, en cet instant. Ils combattaient pour le louveteau… Il combattait pour l’un des leurs. Et les rugissements de fureurs dans le parlé du nord ne laissaient aucun doute là-dessus. Toujours plus avant, en une vague irrépressible…

Et dans ce chaos innommable et teinté de pourpre, il retrouva finalement Aaron Dessay. La bataille tournait, l’élan des rebelles était impossible à briser, il ne restait qu’une seule chose pour lui, une seule, une unique chose. Pas un mot, quand leurs regards se croisèrent, ils savaient, c’était du simple instinct. Et soudain, leurs lames teintèrent, une note singulière dans le brouhaha alentours. Ils n’étaient entourés de personne, on les laissés en solitaires tandis qu’ils ferraillaient l’un contre l’autre, en plein milieu du combat. Plus rien n’avait d’importance que le duel terrible qu’ils menaient…..

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeSam 8 Nov 2014 - 19:08

Soit on leur préparait un mauvais coup, soit sa paranoïa légendaire avait atteint son paroxysme. Ou alors c'était le fait que lui-même en prépare un qui le perturbait... Ce qu'on lui avait demandé de faire ne lui déplaisait pas, bien au contraire, mais c'était une lourde responsabilité. Il y aurait de nombreuses victimes de leur côté même si les choses se déroulaient bien, il y avait de quoi se sentir inquiet et tendu. D'autant plus en voyant le comportement des nordistes rebelles... Et de leur nordiste à eux d'ailleurs... Enfin à eux... Aux Alayiens. Lui ne voulait rien avoir à faire avec ce nordiste là, c'était tout net. C'était déjà bien assez qu'il soit forcé de combattre à ses côtés et de le surveiller tout en étant de plus en plus persuadé qu'il préparait quelque chose. Quoi ? Mystère. Mais la façon qu'il avait de tripoter son cor et les hésitations des rebelles originaires de Glacern à l'affronter ne trompait pas. Espérait-il les rallier ? Et pourquoi pas après tout ?

Sourcils froncés, le commandant laissait une part de son esprit réfléchir à tout ceci tandis que tout le reste et plus particulièrement son corps entraîné à réagir par des réflexes profondément enfouit en lui par la force de l'habitude et de l'entraînement, combattait. Les hommes qui l'entouraient s'étaient jetés sur la vampiresse qui les provoquaient tandis que lui même affrontait deux rebelles à la fois en espérant parvenir à se rapprocher.

Les Glacernois étaient un peuple très particulier qui avait toujours eu du mal à s'adapter aux règles qui paraissaient le plus souvent naturelles aux habitants du sud. Parmi leurs traits de caractère les plus évidents on comptait la bravoure et la loyauté... A quelques exceptions près bien sur, il suffisait de voir Havard. Mais se pourrait-il que ses hommes lui restent fidèles même après son changement de camps ? Ce serait impensable du point de vue des Lames car il servait l'empereur avant toute chose, mais les nordistes ? Leur cause leur tiendrait-elle plus à coeur que leur meneur ? Voilà qui n'était pas certain du tout... Quelque part ils n'avaient rejoint la cause rebelle que parce que Svenn en avait décidé ainsi quelques mois auparavant.. Oui il en était sur désormais, le seigneur de l'hiver n'avait qu'un geste à faire pour que les nordistes se rallient tous à sa bannière.

Que devait-il en penser ? Aaron ne le savait pas trop. Il n'avait pas de roi sous la main pour lui dicter sa conduite et il n'aimait pas cela. Commander, mener des combats, voir même des batailles, c'étaient des choses qu'il savait faire. Mais lorsque cela se complexifiait à ce point alors ce n'était plus vraiment son rayon. Devait-il faire avertir Fabius? Il ne voyait pas trop comment à l'heure actuelle... Havard Svenn aurait sans doute rallié ses hommes avant qu'une quelconque estafette ne parvienne jusqu'à l'empereur. Et après tout qu'il rallie hein ! Cela n'allait pas vraiment changer le plan prévu... Enfin il l'espérait. Les rebelles allaient bien résister encore un peu, non ? Que serait-il sensé faire si Aigue Royal tombait avant que le cor n'ai eu le temps de résonner ? Et pourquoi tardait-il au fait ? Le Prêcheur devait bien se trouver quelque part !

De plus en plus tendu et perplexe au milieu de tout ce fatras, Aaron bloqua in extrémis un coup qu'il n'avait pas vu venir et dû se reconcentrer afin d'affronter un adversaire qui, pour une fois, savait par quel bout tenir une épée. Ah bah c'était un nordiste... Ceci expliquait cela. Mortellement dangereux, l'Ombre opposa à la force brute de l'homme toute sa technique légendaire et finit par en venir à bout juste au moment où une furieuse clameur montait du camp nordiste. Ah ! Havard les avaient ralliés finalement ? Ou bien... Tiens ? Pourquoi faisait-il cette tête là ?

Deux nouveaux nordistes lui foncèrent dessus, apparemment fous furieux et il dû lâcher son "allié adoré" du regard le temps de les affronter. Le combat tourna court assez rapidement mais d'autres rebelles lui foncèrent dessus, ils étaient tellement enragés qu'ils se jettaient littéralement sous sa lame ! Les vociférations vengeresques finirent par lui faire comprendre enfin ce qu'il s'était passé et il frémit. Le louveteau... Mort.. Un coup terrible pour le peuple du nord, voilà la raison de leur élan soudain. Quand au flottement dangereux qui sévissait dans les troupes Alayiennes, c'était dû au fait qu'Havard avait encore une fois changé de camp ! Cet homme était une véritable girouette. Certes il était sous le coup d'un deuil terrible mais son sens de la loyauté laissait décidément lourdement à désirer. Voilà bien un comportement qu'Aaron ne pouvait en aucun cas comprendre, même si ça lui faisait assez plaisir quelque part de voir que les Alayiens perdaient leur tout nouveau convertis. A condition que ça ne lui coûte pas la vie évidemment.. C'est que son roi comptait sur lui...

Il se défendit donc avec d'autant plus d'acharnement que les rebelles y mettaient de la sauvagerie. De relativement organisée, la bataille tourna à un pugilat immonde, transformant le terrain en une sorte de bouillie sanglante où l'on ne comprenait plus grand chose si ce n'était que la mort frappait à tout instant. Du coin de l'oeil il aperçu la vampiresse qu'il avait faillit affronter tout à l'heure, voulu s'en rapprocher, et se retrouva nez à nez avec un tout autre adversaire. Havard Svenn ! Le destin sembla reprendre son souffle un instant tandis que les deux ennemis se jaugeaient et il ne pu que railler :

"Bon alors finalement tu es rebelle ? Tu es sur de toi ce coup-ci ? Enfin qu'importe la bannière sous laquelle tu mourra..."

Leurs lames se rencontrèrent sur ces mots, et un nouveau duel entre les deux hommes commença. Toujours d'aussi haute qualité, mais comme porté par quelque chose de plus fort que par le passé. Aaron en était sur, ce combat là serait le dernier qui les opposerait. Et le dernier tout court pour l'un d'entre eux... Ce serait l'autre, lui n'avait pas peur de la mort mais il était en mission, et rien au monde ne pouvait l'empêcher de mener à bien une mission impérialle. Cette pensée lui donnait une énergie et une vivacité plus importante encore qu'à l'accoutumée, ceci et son désir profond d'éliminer enfin ce personnage si compromis à ses yeux. Serait-il resté un rebelle comme l'avait été sa décision première qu'il aurait gardé le respect d'Aaron en tant qu'adversaire digne de ce nom. Mais il avait trahit... Et trahit encore. Savait-il seulement lui-même où il en était ? Qui il était ? Etait-il conscient que la mort de son fils aurait peut-être pu être évité si il avait fait d'autre choix ? A cette pensée Aaron sentit une étrange et faible compassion se mêler au mépris qu'il avait pour cet homme qu'il avait si longtemps respecté. Tournant autour de lui, il assena calmement :

"Tu va le rejoindre, c'est le meilleur chemin qui te reste à présent..."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeSam 8 Nov 2014 - 20:15

Spoiler:

Il était une chose que l'on ne pouvait nier, c'était la force de frappe et physique alayenne. A moins que se ne soit leur dévotion sans faille et aveugle envers leur esprit qui poussait leur fanatisme à l'extrême dans cette bataille et lutte pour leur survit et la victoire. Et il avait un esprit militaire très carré, très efficace et bien entraîné. A la différence des rebelles qui avaient une armée composée d'autant de militaire que de paysans à qui on avait donné une arme pour la première fois il y a un mois. Déséquilibre, même si la force vampirique, draconique et la connaissance des lieux faisaient pour beaucoup. Mais cela suffirait-il à faire reculer et éradiquer la présence alayenne ? Car concrètement, même si cette armée intruse reculait en dehors, l'après ne signifierait pas une victoire pour autant. Car un siège était possible, mais cela ne durerait pas. Pour cela il fallait frapper plus fort, sur les dirigeants, sur le Néant. Une fois les soldats déstabilisés en l'absence de dirigeants, il serait bien plus facile de les envoyer rejoindre les eaux par lesquels ils étaient parvenue à eux.

Mais les rebelles se battaient avec courage et force, autant les humains, soldats, ou simple membre du peuple. Et ses vampires se battaient avec hargne et férocité dans la confusion qui tournait autour d'elle. Sa faction composée essentiellement de jeunes recrues, les plus anciens et chevronnés restant auprès de son prince, étaient bien prometteurs. Les plus faibles étaient au sol, mais beaucoup restait encore debout à se battre, debout même si le temps leur étaient comptés, comme ce jeune homme, ancien soldat d'une vingtaine d'années, jeune vampire de quelques mois qui face à une armure à glace alayenne évitait chacun de ses coups de masse avec son bouclier. Il ne resterait pas bien longtemps face à cette masse de muscle, Norwen le savait bien, mais le petit moucheron avec sa dague le fatiguerait. La générale ne lui en demanderait pas plus. Il ne serait pas mort en vain et aura parfaitement répondu aux attentes de sa générale.

La bataille semblait un instant comme sur le point de basculer vers une défaite des rebelles, du moins un repli stratégique. Mais quelque chose changea la tendance, un instant les troupes en face d'eux se stoppèrent, comme figer dans l'attente d'un nouvel ordre, ou bien que reprenne le combat. Norwen en profita pour choisir sa première proie. Le plus faible à ses yeux, d'un geste ample et souple elle fondit sur lui comme une panthère attaquant sa proie. Le coup de griffe à la gorge lui fut fatal, il ne put que lever le bras pour lui asséner un coup d'épée vain. Celle-ci tomba au sol sous son ancien propriétaire dans un silence brisé par la bataille qui faisait rage autour. Mais les autres hommes ne comptaient pas laisser la vampire s'en sortir de la sorte. Deux des hommes attaquèrent en même temps, épées brandîtes en l'air prêtes à fendre la carcasse de la jeune femme. Mais celle-ci ne comptait pas mourir en cet instant. Laissant son armure prendre forme de brume et ainsi la dissimuler un instant dans un brouillard léger permettant de se dissimuler aux yeux de ses assaillants et ainsi mieux préparer ses coups de dague le long de la jugulaire du premier homme et taillant la main du second. Durant ce laps de temps, l'homme qui semblait commander cette petite troupe se détourna d'elle pour se lancer dans un combat avec le seigneur du nord, de nouveau rebelle. Cela devenait à suivre. Qu'importe. Cela donna un trouble léger au cœur de l'organisation alayenne et les rebelles en profitèrent pour redoubler de coups et avancer sur leur ennemis.

Norwen ne fut pas en reste, cherchant à réduire au silence toute personne se trouvant face à elle, coup de griffe ou de dague. Cette dernière semblait tout aussi en proie et avide à voir couler le sang et ne faiblissait pas devant une nouvelle attaque. Bien au contraire. Elle semblait rendre possible la volonté de sa nouvelle propriétaire. Même si une difficulté fit bientôt face à elle. Un soldat un plus a guéri que les autres, du moins qui savait bien mieux se servir de son arme, une masse, et de ses jambes. L'alayen était en plus bien caché sous son armure en verre noire. Enfin, la vampire allait s'amuser un peu plus.
D'une voix forte, elle harangua ses troupes et leur ordonna d'avancer en force ne retenant pas leur coups. Tandis que son adversaire allait lui asséner le premier. Son bouclier accusa le coup non sans difficulté, et Norwen mit un genou à terre. Belle brute cette masse alayenne, même pour une vampire. Il y mettait tout son coeur et cela le rendait encore bien plus intéressant. Même si la faille du passage de ses yeux le rendait facile à mettre à terre. Suffisait de savoir bien visé, et de mettre l'homme à terre. Pour cela la jeune femme laissa son totem laisser libre court à son imagination aider par sa nouvelle amie. L'homme s'offrit à elle en mettant un genou à terre. Norwen n'avait plus qu'à se servir. Et un de moins. Maintenant au suivant.
Revenir en haut Aller en bas
Roëric Alokor
Roëric Alokor
Mon identité
Mes compétences
Compétences
Magie: Mage correct
Expérience:
[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Left_bar_bleue0/10[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty_bar_bleue  (0/10)
Xp disponibles: 1


[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeMar 11 Nov 2014 - 15:44

Un instant, il cru retrouver ce jeune homme. Un instant, il cru revenir en arrière. Un bref instant, il cru. Mais la réalité reprit très vite ses droits et piétina ses vaines illusions. Le loup était enragé, à l'image de sa meute. Le sang allait couler, coulait déjà, et ne semblait plus vouloir s'arrêter, se déversant par flot, imbibant la roche millénaire. La folie s'emparait des défenseurs, des attaquants, de tous les belligérants, et les assauts redoublaient de vigueur, de férocité.

Au milieu de la tempête, le Maître-Lame demeurait.

Les alayiens étaient repoussés, désorganisés. Cela ne durerait pas, l'ennemi étant trop discipliné pour cela. Toutes ces considérations stratégiques défilaient dans l'esprit du vampire, sans qu'il n'y accordât la moindre importance. Il se sentait comme étranger à ce conflit. Des fous contre des fous, dans une danse enfiévrée, à l'aune de la fin du monde. Quelle sinistre farce.

Roëric Alokor profita que la ligne de front se déplace au profit des rebelles pour récupérer le corps du louveteau et l'amener à l'écart des combats. Il devait bien ça à son père. Et quant à ce dernier, il devait maintenant le retrouver. Il ne savait pas trop pourquoi faire, ni si cela aurait une quelconque utilité. Mais c'était un sentiment fort, presque un besoin.

Il se relança dans la bataille, l'épée noire, Sophia, comme douée d'une vie propre, s'animait devant obstacles s'opposant à la recherche du vampire. Dans ce joyeux chaos, il était presque impossible d'y voir à un mètre. Il ne se faisait donc guère d'illusion, mais n'abandonnait pas sa quête pour autant. Cela lui donnait un but, autre que celui du carnage, auquel tous ici semblait s'adonner avec passion.

Un alayien recouvert d'obsidienne lui barra la route, il esquiva la lourde hache de guerre et contre-attaqua aussi sec, misant comme de coutume sur une agilité et une habilité supérieure. Sa lame passa dans la faille de l'armure, au niveau du coup. Elle entra dans la gorge et ressortie dans un même mouvement. Une giclée de sang suivit son départ, et alors que le combattant lourdement armé s'écroulait, lui n'était déjà plus là. Passant au suivant, évitant vaille que vaille l'encerclement. Se servant de ses alliés pour couvrir les angles morts.

Un temps passa ainsi, avant qu'il ne tombe, presque par hasard, sur le Seigneur du Nord. Il voulu intervenir, mais son sens de l'honneur le lui interdisait. Bataille ou non, cela ressemblait à s'y méprendre à un duel entre deux épéistes. Il demeura donc à l'orée de cet affrontement, attendant avec une certaine appréhension sa conclusion. Il voyait mal son élève perdre contre le grand-père. Mais ce dernier était plein de sang-froid, là où le loup n'en avait que l'apparence.

Au-delà de ce microcosme, la bataille continuait, et l'ennemi se réorganisait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeMar 11 Nov 2014 - 18:09

Le louveteau était mort. Son père avait, une nouvelle fois, retourné sa veste. La rébellion gagnait du terrain sur les Alayiens. Matis était toujours en vie. Tout ceci n’était que vérité, et pourtant il n’aurait jamais cru que la bataille prendrait une telle tournure. Oui, il avait rêvé que la rébellion s’en sorte et arrive à contenir l’ennemi de toujours, mais là ils faisaient bien plus que les contenir. Ils les repoussaient, jusqu’où ? Seuls les esprits le savaient. Et ils étaient bien les seuls à savoir jusqu’à quand cet avantage tiendrait, Matis ne voulait pas se poser de question, tout ce qu’il avait en tête c’était de tuer le plus possible d’Alayien tant qu’ils étaient désorganisés. Là, il y avait des « points » à marquer. Et chaque Alayiens tué c’était une vie rebelle de sauvé ainsi qu’un innocent préservé de la folie de ces hommes. Il ne put donc s’empêcher d’arranger ses troupes en les exhortant à toujours plus d’efforts.

En avant soldat ! En avant compagnons ! Puisse votre lame trouver sa cible et lui hotter la vie, car c’est plus que nos vies que nous défendons ici. C’est notre mode de vie, c’est notre civilisation même ! Je ne veux plus voir ses cafards dans mes tunnels !

Le cri de rage qui s’ensuivit était loin d’être du niveau que les Nordiques, mais au moins il les gardait sous contrôle et ils avaient le moral. Personne n’aurait pu penser qu’ils tiendraient, alors les voir vaincre était quelque chose de rassurant et de plaisant. Chacun le savait, la situation pouvait basculer une nouvelle fois, d’autant plus qu’ils se battaient toujours à un contre dix. Mais ils savaient aussi qu’ils avaient fait suffisamment de victime parmi les Alayiens pour « rentabiliser » cette bataille. Néanmoins, combien manqueraient à l’appel ce soir là ? Combien d’hommes et de femmes intègres et féroces devraient recevoir les derniers Honneurs avant l’attente ? Trop. Ces ordures en avaient prit beaucoup trop en si peu de temps. L’aube était rouge et les couloirs étaient emplis du bruit des aciers qui s’entrechoquaient tandis que le sang maculait le sol de la caverne. Le capitaine, dont le manteau trainait à même le sol en aspirant une bonne dose de sang de différentes origines, devait passer sur des cadavres pour continuer d’avancer et pourchasser l’ennemi. Mais ceci n’était pas en vain.

Non loin de lui se trouvait la générale Vampire qu’il avait vu avant la bataille, et elle semblait bien occupé avec des Alayiens. Pas question de se retrouver entre elle et ses prochaines victimes, il passa donc non loin en coupant la retraite à un petit groupe d’Alayien que le reste de son unité traquait. La manière dont il était équipé, la souplesse et les mouvements que cela entrainait, lui permettait de prendre le dessus sur des Alayiens dans des armures bien trop lourdes pour être utile dans ces conditions. Lors de combat statique, oui, ils auraient eu sans l’ombre d’un doute l’avantage, mais ici… c’était loin d’être le cas. Les dents de sa lame tranchèrent et arrachèrent. Son bouclier bloquait les attaques maladroites, du fait de la situation confuse, des Alayiens bien plus occupé à se regrouper qu’à autre chose.

Mais, cette situation satisfaisante, ne dura pas éternellement. Pour tout dire, l’ennemi recevait déjà des renforts conséquents, chose que les rebelles n’avaient pu se permettre. Ils avaient gardé en réserve des unités entière, fraiche et qui avait envie d’en découdre. Au moins trois ou quatre milles, sans doute plus, soldat Alayiens de plus vinrent s’ajouter à l’addition, soit l’équivalent de la totalité des forces rebelles avant le début de la bataille. Cela eu un effet des plus simple, les fuyard reprirent leur inexorable avancé après s’être regroupé sous les ordres d’un nouvel officier en chef. La situation dérapait de nouveau, mais il devait en informer ses supérieurs alors il envoya un messager à l’arrière pour indiquer que la situation devenait de plus en plus critique et qu’il attendait ses instructions.

Alors qu’il continuait de combattre il se trouva non loin de la générale vampire et de ses hommes et cela eu un effet étrange, voire même cocasse. Humains et Vampires se battaient côte à côte pour défendre leurs vies et idéaux. Si on lui avait dit cela il ne l’aurait pas cru, mais aujourd’hui il ne pouvait que le croire. Eliminant un ALayiens qui essayait de s’en prendre à lui, il ne put s’empêcher une question à la générale. Une idée géniale pour nous sortir de cette situation ? Un des vampires, un très vieux et franchement pas commode le regarda d’une drôle de manière, comme si le simple fait d’adresser la parole à sa chef était une insulte. Tant pis pour lui s’il n’acceptait pas ça, ils s’arrangeraient tous les deux lorsqu’ils auront gagné la bataille, en attendant elle était générale, et lui capitaine, il était temps qu’elle donne une idée pour qu’ils s’en sortent. Lui n’en avait pas encore.

Les alayiens arrivaient en puissance, et malgré le retour du vampire Alokor parmi eux, ainsi que de Svenn père, ils étaient en mauvaise posture…. Les Alayiens étaient de retour, et ils revenaient en force ces saguouins ! Pour sûr que c’était une belle journée pour mourir.

Remuez vous les gars ! Je veux que vous me nettoyer cet endroit ! Si cela doit être notre dernière bataille, autant que le lieu soit propre ! Qu’aucun d’entre eux ne se sentent la bienvenue ici !
* Et si nous devons mourir ici, autant le faire avec panache.*

Il porta à sa main la pièce d’or que la princesse lui avait donnée et eut une pensée pour toutes les personnes qui comptaient sur lui et qu’il voulait revoir un jour. Luna, Autone, ses sœurs, Esmelda, Julia, Thomas, Tobold et les autres. Pour eux, il donnerait tout. Pour eux, il mourrait ici si cela peut leur permettre de rester en vie et continuer le combat. Comme le disait son tatouage, jamais plus il ne connaitrait le déshonneur de la chute de Gloria.

Plus jamais.

Et pourtant les Alayiens arrivaient toujours plus nombreux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeMer 12 Nov 2014 - 8:48

Directive:

Les Alayiens reveniennent en force, et se rapprochent. les Archets se mettent à tirer les flèches en tires de barrages, c’est pour Lahére les flèches standard de l’armée humaine plus petites, plus légère, mais bonnes pour ce genre de combat. Elles sont faites pour blesser et gêner la progression des lignes ennemies. Il parvient à dégager quelques personnes dont le dénommé Flakir qu’il a rencontré à la soirée bien arroser, il y a si longtemps, la veille!….. Un bruit étrange et terrible, Scrableblesplafte, juste à coté de lui, mais que ce passe t’il, et notre Elfe se retourne et voit à coté de lui l’horreur…..Un des Archets humain vient de se prendre un carreau d’arbalète en pleine tête, un de ses objet terribles qui se fracasse sur la cible et envoi des bout de métaux coupant dans toutes les directions, le carreau pèse au moins six fois le poids d’une flèche…Lui Lahére est couvert de sang..Gwïngwën voit le second humain ensanglanté partir par le couloir vers la sortie. Il comprend que pour lui le combat vient de changer d’âme, il est dans un duel à mort avec un autre tireur d'élite. Un arbalétrier met au moins cinquante secondes pour réarmer son arme, et notre Elfe cour ramasser les carquois « huit, neuf dix, » des humains et aussi éteindre, deux petites lampes à huiles, » dix-set, dix-huit, dix-neuf » ne laissant que la plus lointaine dans la pénombre pour lui. Il lui faut un minimum de lumière. Il prend un casque en forme « vingt-cinq, vingt-six… » d’assiette de barbier, avec un anneau en haut du casque. Il accroche le casque à hauteur humaine à l’aide d’un bout de lacet devant une meurtrière « quarante et un, quarante-deux, quarante-trois.. » se retrouve devant sa meurtrier quand il atteint les cinquante secondes! l est dans l’ombre et regarde ou se trouve l’archet Alayien….mais dehors c’est la cohue et les ennemie ce sont encore rapproché. Et de nouveau il entend un bruit "Flankrrrr..." suivit d’un bruit de gamelle, lahére ne se retourne pas, et observe, il voit un tapis se soulever et des mains manipuler une manivelle à cent quarrent mètres, tu es là mon bonhomme,…….Lahére sans quitter sa cible des yeux prend son avant dernière flèche de précision. Il tend son arc au maximum pour un tire tendu, ne respire plus, vise à ce moment l’espace entre les deux yeux et libère sa flèche. Notre Elfes est à ce moment la flèche, qui se projette sur la tête de l’ennemie et l’atteint, Il voit le tapie faire des soubresaut et plus rien.. Il garde la dernière flèche en réserve et se met à épuiser les carquois de flèches qui lui restent, les lignes ennemies ne sont plus qu’à trente mètres de son poste. A ce moment là il entend un cor sonner, et remarque dans la masse compacte des soldats deux officiers qui s’affrontent mais qui est l’ami qui est l’ennemi……… ?
Revenir en haut Aller en bas
Lorenz Wintel
Lorenz Wintel
Mon identité
Mes compétences
Compétences
Magie: Mage exceptionnel
Expérience:
[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Left_bar_bleue0/10[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty_bar_bleue  (0/10)
Xp disponibles: 9

Fondatrice

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeMer 12 Nov 2014 - 12:35

TROISIEME TOUR (infos et tour de jeu ici)

L'espoir a plusieurs fois changé de camp dans cette partie principale de la bataille. D'abord très dominateurs, les Alayiens ont été terriblement surprit par la défection d'Havard Svenn (causée par la mort de son fils Aristark) et par la fureur des nordistes. Peut-être n'auraient-ils même pas pu se resaisir si des renforts n'étaient pas arrivés de la réserve, renforts envoyés par Fabius Kohan trop content de se débarrasser ainsi de ces Alayiens encombrants...

C'est donc les loyalistes qui ont l'avantage à cet instant, mais cela pourrait rechanger... Ce son de cor a forcément une signification, reste à savoir qui en sera avantagé...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeMer 12 Nov 2014 - 20:53

Il n’avait pas répondu, il n’avait plus usage de mots. Aucun mot n’était suffisant pour exprimer ce qu’il ressentait. Aucun mot n’était assez fort lorsque ses lèvres ne cherchaient qu’à rugir de rage et de douleur. Sa lame était la meilleure expression de son chagrin et des sentiments contraires bouillant en dessous. Aris’ n’aurait pas dû mourir. Il n’aurait même pas dû être là. Le sang tambourinait à ses tempes alors que la bataille s’était évanouie dans une brume sanglante, occultant tout ce qui n’était pas eux… Pourquoi avoir cherché cet adversaire-là en particulier ? L’instinct et la folie sans doute, ou bien simplement avait-il besoin de cet affrontement d’une façon que lui-même ne comprenait pas. Alors il se battait, dans cette dance exclusive et vibrante qui semblait épancher son chagrin en même temps que le sang des coupures qu’ils recevaient. Oui s’il ne pleurait, il saignait… baignant dans le combat, il semblait se laver de trop de chose et commençait lentement à comprendre une vérité qu’il le fit souffrir plus encore. Mais toujours il combattait, aveugle à ce qu’il se passait autours d’eux, engagé dans un duel d’une maîtrise telle qu’il serait certainement conté pendant longtemps. Personne ne pouvait égaler leur dance. Ils étaient deux maîtres engagés dans un corps à corps sans merci mais qui dépassait le stade du simple duel de bien des façons…

Les minutes passaient comme des battements de cœur, des battements de son cœur à lui. Un cœur brûlant alors même que le reste de son être refroidissait lentement, son esprit se clarifiant comme sous l’effet d’une paresseuse descente de température. Une sonnerie de cor, et il sembla que leur duel accélérait encore sous l’impulsion de Dessay. Farouches, ils poursuivaient la tempête de leurs coups sans relâche. Où s’arrêtait son bras et commençait son esprit ? Où débutait la lame d’Aaron et… Et soudain, ça n’eut plus aucune importance. La douleur sembla pourtant engourdie, tellement qu’il crut un bref instant à une simple estafilade supplémentaire, avant de remarquer que la lame était venue se loger dans l’interstice de son armure. La vision à nouveau claire, il se sentit brusquement faiblir et fronça les sourcils, cligna même des yeux, le corps encore mut par l’impulsion désespérée du combat. Pourtant il ne pouvait nier le sang qui s’échappait de la plaie, ni sa gravité et sa profondeur. Une plaie qu’un mage aurait pu soigner mais aucun mage ne pourrait l’aider… et d’ailleurs, il ne le voulait pas. La vérité était… étrange. Que devait-on ressentir exactement quand on savait que l’on était en train de mourir ? Il s’était déjà posé la question…

… Et la réponse, du moins la sienne, était : pas grand-chose. Cette mort-là était propre. Elle était due, elle était… honorable ? Pouvait-on encore parler d’honneur, à son sujet ? En avait-il encore un ? Lui laisserait-on ce reliquat d’honneur, malgré tout ? Mais même ça n’eut soudain plus d’importance alors que son regard de plus en plus vitreux croisa enfin celui de Roëric. Un bref instant, il eut un regain d’énergie, écarquillant les yeux et semblant se tendre vers lui, avant de revenir à Aaron. Il aurait voulu bouger, mais ses forces l’abandonnait, il n’y parvenait pas. Un son tintant lui indiqua vaguement que son épée venait de tomber au sol et il finit également par vaciller. Le cor… Dessay… Finalement, il n’était pas le seul à trahir alors… Qu’est-ce qu’il devait en penser, tient… Un rugissement de plus lui parvint. Son peuple… Il les vit vaguement redoubler de violence tandis que les impériaux semblaient répondre à la sonnerie du cor. « Félici… » Il ne parvint pas jusqu’au bout de sa phrase, crachant du sang. Qu’il l’achève avant de partir ! Ou qu’il parte mais… Roëric qui approchait de lui, semblant également insensible à la marée alentours.

« Père… » Le goût du sang envahissait sa bouche, il toussa de nouveau, de plus en plus faible. Les sensations disparaissaient simplement, plus rien n’avait vraiment d’importance. Il sourit. Stupidement, il avait l’impression que le vampire était… revenu pour lui, une dernière, une ultime fois. Et c’était plus que tout ce qu’il aurait jamais espéré, rêvé… c’était… peut-être était-ce la seule chose qu’il avait jamais voulu. Peut-être étaient-ils encore cette nuit où il avait disparu et que les années passées n’étaient qu’un mauvais rêve. Ou peut-être pas. Il s’en fichait, désormais. « Mer… ci…. » Reconnaissant, envers lui, envers Aaron… Reconnaissant, que cela se termine enfin. Si l’un d’eux pouvait simplement… finir…


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeJeu 13 Nov 2014 - 19:55

Des corbeaux... Rester concentrer sur le combat était un impératif pour rester en vie, mais une sorte de picotement sur la nuque avait poussé Aaron à lever la tête l'espace d'un bref instant, un simple coup d'oeil qui n'avait pas prit plus d'un battement de coeur. Des corbeaux donc... Ou tout autre oiseau un peu sombre d'ailleurs, après tout il n'y connaissait rien en oiseaux et aurait été bien incapable de reconnaître un corbeau d'une corneille ou même d'une toute autre espèce. Mais la certitude qu'il s'agissait de corbeaux n'en restait pas moins forte, il le savait et c'était tout. Et il savait aussi que bien d'autres bestioles devaient se tapir dans les environs, charognards en tout genre qui attendaient l'heure où le champ de bataille ne serait plus qu'un vaste charnier... Y dormirait-il lui même jusqu'à ce qu'un bec ou un museau inquisiteur vienne l'y déranger ? Il préférait ne pas y penser. Il n'avait pas peur de la mort, mais ce genre de sort n'était pas pour autant réjouissant. Et quelque soit le vainqueur, celui-ci n'aurait que trop de difficulté à offrir une fin descente à tous les cadavres qui s'amoncelaient déjà...

Ces pensées filaient dans sa tête sans qu'il s'y attarde vraiment. Ses prunelles pâles étaient plantées dans celles de son adversaire. La bataille s'était comme effacée autour d'eux, comme si cet instant était le final logique de tout le cheminement qu'ils avaient parcouru ensembles. Ils étaient là où ils devaient être, à l'instant où ils devaient être. Et le destin déciderait duquel des deux dormirait sur l'herbe déjà rouge ce soir. Le destin et leur habilité aussi... Mais sur ce point ils savaient tout deux à quoi s'en tenir vis à vis de l'autre.

Ils se jaugèrent à peine, le simple coup d'oeil critique accordée à un adversaire déjà connu et dont on ne veut que saisir l'état d'esprit du moment. Aaron n'avait rien besoin d'apprendre de plus, et Havard non plus sans doute. La sombre lame de Fidélité crissa presque joyeusement lorsqu'elle rencontra la lame de l'organix qu'elle commençait à bien connaître. Les pas et les gestes des deux bretteurs s'adaptèrent naturellement pour leur permettre d'entamer une danse aussi mortelle que magnifique dans laquelle chaque geste pouvait signifier la fin de tout.

A peine conscient de tout ce qui pouvait se passer autour de lui, Aaron y allait de toutes ses feintes et de ses plus tortueuses parades afin d'être à la hauteur de cet adversaire de haut vol. Il était très rare qu'il ai besoin de forcer son talent, mais contre Havard cela s'était toujours révélé nécessaire, voir même cela n'avait pas toujours suffit... Havard avait beau avoit trahit, il l'avait aussi vaincu en combat singulier, Aaron ne pouvait donc lui nier son niveau de bretteur. Il était un maître dans son art, et même plus que cela. Comme lui-même... Sans doute chanterait-on longtemps leur combat dans l'oeil de cyclone de l'aube rouge.

Leurs regards se croisaient, eux même feintaient en se posant parfois sur des points plus ou moins faibles dans l'espoir que l'adversaire s'y trompe. Cela ne fonctionnait évidemment pas, l'un comme l'autre connaissaient par coeur ce genre d'affrontement. Ils dansaient ensembles, sur le même rythme, le souffle et le coeur à l'unisson et cette étrange communion avait un effet presque palpable sur leurs esprits. Du moins sur celui d'Aaron... Ce n'était pas la première fois qu'il ressentait cette forme de légère empathie qui s'imposait parfois face à un adversaire un peu spécial. Ce sentiment qui lui donnait l'impression de "comprendre" soudainement l'autre à un niveau pas vraiment descriptible. Bien sur il ne savait toujours rien des cheminements qui avaient poussé Havard à faire ses choix, il ne les acceptait toujours pas, mais il ressentait presque distinctement la douleur de son ennemi, une douleur qui ressemblait presque à de la lassitude. Autre que physique, celle là décrivait plutôt un homme qui est arrivé au bout de son chemin, un homme qui ne sait plus trop vers quel avenir se tourner et qui n'en a de toutes façons sans doute pas l'intention. Se trompait-il ? Se faisait-il simplement des idées sur ce que pouvait bien ressentir le nordiste ? Peut-être bien.. Mais même sans cela, il restait tout de même la douleur de la perte d'un fils qui elle, était bien réelle. Et méritait une certaine compassion au milieu du mépris que le commandant ressentait pour cette girouette.

Respect, compassion, mépris... N'importe quelle analyse pertinente pourrait dire à quel point tout ceci était contradictoire, mais Aaron s'en fichait pas mal. Il ne cherchait jamais à analyser ce qu'il ressentait, c'était ainsi et c'était tout. De toutes façons ses sentiments n'avaient jamais eu aucune incidence sur ses décisions, et surtout sur son devoir. Il entendait encore les mots de l'empereur au sujet du souverain du nord :

"Et bien entendu, si l'occasion se présente de régler son cas il serait fort dommage de nous en priver..."

Dommage n'avait pas le bon mot même si Aaron ne se serait jamais permis de le faire remarquer à l'empereur. Cela aurait été tout simplement inacceptable. Il avait juré de tuer Havard, bien sur il n'aurait pas fait capoter toute l'opération ni même ébouriffé le plus petit fil du plan ordonné par le roi, mais il n'aurait pour rien au monde raté l'occasion d'agir si celle-ci se présentait... Et comment croire qu'elle ne se présenterait pas au milieu d'un bataille ? Le déroulement des choses avait été très différent de ce qu'il aurait pensé mais lui avait tout de même donné raison. Et à présent il allait régler ce cas... Et là oui le mot était bien choisi. Havard était un cas... Un sacré cas même. Le cas le plus irritant et pourtant le plus fascinant de toute sa carrière sans doute. Un adversaire à sa mesure.. Il y en avait si peu... Et il avait fallu que celui-ci joue les tourne casaque... Enfin tant pis, de toutes façons tout se réglait ici. Havard combattait toujours avec la même efficacité et la même force obstinée, mais il lui manquait un petit quelque chose... Ce petit quelque chose qui s'était éteint dans son regard au moment de la mort d'Aristarkh. Très bizarrement, cela inspirait un sentiment d'urgence à l'Ombre. Aaron pressentait qu'il était de son devoir d'en finir dès maintenant, comme si chaque seconde rajoutée à la vie d'Havard était comme une insulte envers lui. Son heure était venue, et Aaron se considérait comme le seul habilité à lui donner une mort digne de ses talents de combattant. Certains de ses actes avaient été méprisables, mais un tel bretteur ne pouvait mourir autrement que les armes à la main, c'était dans la logique des choses.

Logique. Inévitable. Il avait pressentit sa victoire bien avant que son épée ne se plonge dans la chair et le sang du nordiste, simplement à cause de cette sensation qu'il avait de désormais le connaître mieux que beaucoup d'autres. Le cor avait résonné quelques secondes auparavant, le poussant à accentuer son assaut. Il aurait dû rompre afin d'obéir à l'injonction sonore dans la seconde mais il avait su d'instinct que le combat se terminait, comme si la sonnerie matérialisait la fracture au coeur de la bataille, cet instant terrible où tout basculait. A la fois pour Svenn, et pour tout le reste. Le moment était venu.

Le sang qui ruisselait sur sa lame formait d'élégantes arabesques qui se mouvaient lentement à mesure qu'il rabaissait son épée. La blessure était mortelle, l'homme se mourrait déjà. Mais Aaron ne comptait pas le laisser souffrir. Il n'avait que trop peu de temps devant lui mais c'était suffisant pour ce qu'il voulait faire. Il resta sans réaction lorsque Svenn voulu parler, s'approchant simplement sans un mot afin de donner le coup de grâce. Il n'y avait rien à dire... Rien à ajouter. Tout était clair entre eux, il n'y avait plus de place pour le ressentiment ou la haine. Aaron n'avait plus qu'un devoir à accomplir envers Havard, et il n'allait pas s'y dérober. Il l'attrapa par l'épaule afin qu'il ne chute pas, s'apprêtant à l'achever dignement et ne s'arrêtant que sur un mot du nordiste. Père ? L'Ombre fronça les sourcils avec incompréhension puis jeta un oeil vers la direction du regard du mourrant. Un vampire venait vers eux... Quel lien avait-il avec Havard ? Aaron ne voulait même pas le savoir. Mais il était d'accord pour accorder ça au nordiste, il ne pourrait de toutes façons pas été soigné et Aaron connaissait assez bien les gens du nord pour savoir que Svenn ne se laisserait certainement pas transformer, d'ailleurs la rumeur ne le disait-il pas immunisé ? C'est sans véritable crainte que l'Ombre repoussa doucement le guerrier loup, l'envoyant chuter dans l'herbe épaisse à cet endroit. C'était donc lui qui dormirait dans ce linceuil... Le commandant ne pu s'empêcher d'espérer brièvement que le vampire qui s'approchait à présent à grand coups d'épée ne laisserait pas le corps de Svenn ici, avec les autres morts. Sans doute les nordistes feraient-ils le nécessaire dans le pire des cas...

Il n'avait plus le temps de s'en préoccupait. Ses hommes se ralliaient déjà à lui, quelques officiers supérieurs savaient ce que signifiaient ce son de cor mais tous attendaient sa confirmation. Il la donna sans hésitation :

"En arrière, impériaux !"

Il y eu une courte seconde de flottement au sein des troupes impériales mais les lames noires donnèrent l'exemple, reculant avec méthode et discipline sans sourciller devant cet ordre étrange. Le front se désagrégea rapidement, les Alayiens restants seuls face aux rebelles. Ils restaient les plus nombreux, et de loin, mais ils ne comprirent le danger qu'avec un petit temps de retard, tardant à combler les brèches laissées par la retraite des soldats de l'empire. Beaucoup d'hommes moururent et mourraient encore suite à cette défection, mais Aaron n'en avait cure. Il n'avait jamais hésité à avancer et à foncer tête baissée dès lors qu'un Kohan le lui ordonnait, il ne voyait pas pourquoi ce serait différent dans le sens contraire... Lentement mais de façon irrémédiables, les impériaux sortaient du combat. Quelques rebelles les poursuivent mais aucun vampires, ceux-ci semblaient retenus par leurs officiers. Quand aux Alayiens ils avaient trop à faire, ils en étaient à défendre leur vie...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeJeu 13 Nov 2014 - 21:42

Le bruit des armes cliquetant les unes contre les autres, les armures s'entrechoquant, le râle des hommes qui tombaient à ses pieds. Rien ne pouvait rendre Norwen plus frétillante de joie. Dans ses yeux luisait la flamme de la vengeance et de la haine, dague à la main, toutes deux avançaient en tranchant sans scrupules, mains, pieds, entaillant dans la fente du regard des heaumes trop faible pour sa rage sourde qui ne cessait d'augmenter à chaque alayens qui s'écroulait au sol. Mais les hommes de Néant n'étaient pas des simples humains bien aisé à désarmer. Leur armures de verre noire était un poison qui rejetait la magie. Eux peut être, mais pas ce qui servait de décors. Et Norwen en userait. Un cadavre devenait un bon projectile, le sol tremblerait sous ses sortilèges et son cri devenait une arme dont elle se délectait. Le voir se tordre de douleur sous ce son pourtant si délicat à ses oreilles. Mais Rien ne changeait, il pouvait en tomber dix que cent arrivaient derrière tout aussi armés, même plus, plus entraînés et tout aussi enragés. Peste soit les alayens, qu'ils aillent tous périr dans le Néant ou ailleurs.

Norwen avançait toujours déterminée à voir tomber le plus de ses ennemis. Un groupe d'alayens munis de masses se dirigèrent droit devant elle.

« -Yanérik, prends le groupe de droite et ouvre le terrain. »

Norwen leva sa main et un de ses hommes derrière elle fit demi-tour. Signal de faire venir la cavalerie. Oh oui les animaux seraient bien vite au sol, mais ils étaient une masse non négligeable, une arme de poids et par la suite un replis utile.

Norwen dégagerait par la gauche avec ses hommes qui se battaient avec autant de bravoure qu'elle. Même si beaucoup étaient tombés. Mais elle ne s'en préoccupa guère plus, suffisamment la suivait, c'était tout ce qui comptait.

« Elem, à gauche, Fait moi une trouée. »

Car même avec le changement de camp des nordiques qui avaient été à deux doigts de les trahir la bataille n'était pas pour autant prête de revenir à la victoire des rebelles. Bien loin de là. Satanés humains qui ne savent pas pour qui ils devaient combattre. Ils commençaient à l'épuiser ces inconstants. Et après on médisait sur les vampires, au moins, les créatures de la nuit savait à quoi s'en tenir. Elle sauva cependant un soldat humain, bien bâtit. Non, s'il mourait cela serait pour devenir vampire. Il avait une bonne poigne et une carrure à devenir un bon guerrier. Pas de gâchis. Une idée pour s'en sortir ? Norwen en avait une bonne, mais chaque chose en son temps. Et le temps viendrait bien vite. Mais pour le moment, la vampire combattait encore avec force en cherchant à faire le plus de dégâts possible. Elle raviva son médaillon de petits scarabées, certains seraient écrasés, les autres se dirigeraient là où elle les envoyait : dans les armures. Rien de plus désagréables qu'un vers qui danse le long du dos. Tandis que son bracelet de tentacules attrapaient des pieds pour mieux faire basculer ses adversaires. Mais tout se restoppa encore un instant quand un cor retentit dans les galeries. Son signal. Norwen se redressa et joingnit deux doigts devant elle en montrant le plafond voûté de la galerie en repoussant du pied un alayen qui blessé se prit de zèle pour la faire plier à son tour. Elle l'acheva ensuite d'un coup de dague et se replia. Sa main laissa apparaître devant elle des toiles d'araignée qui agrippèrent à la roche. Pour ses adversaires et alliées, une action idiote, personne ne se prendrait dedans, pour les vampires, le signal. Norwen fit demi-tour sans un mot de plus, sans un regard. Ses hommes la suivirent en vitesse, car il fallait arriver le plus vite au fond de la galerie reculant tout en protégeant leur replis stratégique. Norwen évitait les cadavres au sol, alayens, rebelles, qu'importe ils étaient bien loin. La bataille faisait toujours rage derrière elle et l'arrivé au nœud de la jonction d'une galerie, où elle y trouva la dragonne blanche et son dragonnier conteur à ses heures perdues. Et il en avait. Même en cet instant.

« -Suivez moi, ordre du prince. »


Directe, un brin trop autoritaire. Mais Achroma ne s'attendait pas moins de la part de la générale qui ne devait jamais lui avoir adresser bien plus que mot qu'en cet instant. Puis il ne s'attendait pas à autre forme de politesse venant de la jeune femme.
Revenir en haut Aller en bas
Roëric Alokor
Roëric Alokor
Mon identité
Mes compétences
Compétences
Magie: Mage correct
Expérience:
[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Left_bar_bleue0/10[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty_bar_bleue  (0/10)
Xp disponibles: 1


[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeDim 16 Nov 2014 - 17:34

Spoiler:

Malheureusement Roëric n'avait pas vraiment le loisir de regarder le duel autant qu'il le voudrait. Ils étaient sur un champ de bataille, et l'inattention entraînait la mort. Il n'avait donc pas vraiment le choix, et ce n'était que d'un œil qu'il surveillait l'issue de cet affrontement. Dommage d'ailleurs, car du peu qu'il en voyait, il s'agissait là d'un duel de maître. Pour tout épéiste, un tel événement était aussi rare que magnifique... et dire qu'il était trop occupé à couper en rondelles les idiots lui faisant face.

Du peu qu'il en vit, il y avait là de quoi être fier de son élève, qui s'était hissé parmi les plus fines lames du continent. Cependant sa rage, si elle lui donnait un second souffle, semblait se heurter à la longue expérience du vieil homme. Enfin, vieux.... Il demeurait bien conservé, pour un humain. Et sa connaissance des armes compensait bien le manque de vigueur de son corps de vétéran. Un bon adversaire, il ne serait pas honteux de mourir sous cette épée.

Trop occupé à parer un coup particulièrement vicieux, il ne vit pas la fin du duel. Mais comprit bien vite qu'Havard avait été vaincu. Difficile de dire comment il réussit à garder son sang-froid. A moins qu'il ne fut tout simplement dans un état second. Quoiqu'il en soit, il se débarrassa calmement de son ennemi, puis se dirigea vers le Seigneur du Nord. N'accordant qu'une attention distraite à ce qui l'entourait, son regard gris fixant les prunelles du mourant, il se dirigea vers lui sans se préoccuper outre mesure de l'autre duelliste, des rebelles ou des alayiens.

Forgé par des décennies, des siècles d'entraînement, son corps répondait par automatisme aux attaques de toutes parts, des pauvres fous qui cherchaient à lui bloquer la route. Son épée noire se levait et s'abattait, sans âme ni intention, simplement pour trancher la chair qui lui bloquait la vue. Il n'y avait pas de colère ou de rage dans ces gestes, mais une absence d'émotions et donc d'humanité qui les rendaient plus terrifiants encore.

Rapidement il fut agenouillé près de lui, il sentait que c'était là sa place. Celui qui n'était toujours pour lui qu'un gamin, n'ayant jamais vraiment quitté dans son esprit l'apparence du jeune homme d'alors, agonisait, crachant du sang. Il faisait un effort difficile mais bien conscient pour prononcer des dernières paroles. Le vampire avait passé une main derrière sa tête. La deuxième empoignait toujours une Sophia ensanglantée jusqu'à la garde, mais il la posa en poing sur le torse du mourant.

Son cœur se serra devant les derniers propos. Père, il ne l'avait jamais été. Il ne l'avait prit avec lui que par caprice, parce qu'il aimait bien les loups, et que celui-ci était suffisamment têtu pour le suivre vaille que vaille. Il lui avait apprit à tuer mieux que la plupart de ses congénères, à vivre avec la souffrance et à l'endurer en silence, à survivre seul. Rien de tout ça ne rendait les gens heureux. Le remerciement n'avait donc aucun sens, à moins qu'il ne s'adressât à l'Esprit de la Mort, reconnaissant que tout s'achève enfin. Voilà qui était plus probable.


Ton honneur est sauf, fils. Puisse ta prochaine vie être plus heureuse.

Des paroles sincères, prononcées avec l'amour qu'il portait à cet homme. Il lui devait bien ça. Havard Svenn n'en avait plus pour longtemps à vivre. Et il fut à ses côtés jusqu’à son dernier souffle.

Mais déjà le monde extérieur perçait la bulle qui s'était formée autour des deux êtres. Ce cor qui avait sonné, le retraite des impériaux. Et maintenant celle des vampires. La guerre, encore et toujours... Quel intérêt ? Allez tuer le maximum d'ennemis maintenant qu'ils avaient un avantage ? Pour le perdre tout de suite après. Trahison sur trahison. Le vampire ne s'en sentait guère l'envie. Qu'ils continuent donc entre eux, pour sa part, il avait deux loups à enterrer.

Alors qu'il reportait son attention sur le visage du nordique, une nouveauté bien singulière le fit immédiatement sortir de sa torpeur. Cette apparence... le corps avait l'apparence d'un mort certes, mais de quelqu'un qui était décédé voilà plusieurs jours ! Et ces arabesques noirs qui s'étaient dessinés d'eux-mêmes sur la peau cadavérique...

Le Maître-Lame avait un très mauvais pressentiment. un rapide coup d'œil aux alentours lui fit remarquer que non seulement c'était le cas de tous les cadavres, mais qu'en plus, certains d'entre eux étaient comme momifiés, comme si on les avait aspirés de l'intérieur. Le mauvais pressentiment se transformait en angoisse, seul le sang-froid du mort-vivant l'empêchait de paniquer face à ce phénomène absolument pas naturel et très inquiétant.


Hé ! J'ai besoin d'aide ici ! Vous, venez voir !

Quelques hommes et elfes s'approchèrent de lui, sans prendre de gants, le dragonnier cracha d'un voix dure.

Il se passe quelque chose avec les morts. Mettez ce corps à l'écart des combats et réglez-moi ça. Je vais prévenir...

Qui ? Bonne question. Maintenant que son esprit fonctionnait à plein régime, il se souvenait de la retraite des vampires... Ses sens vampiriques avaient alors capté... Oui, Achroma n'était pas loin. Normalement. Il fallait bien faire quelque chose de toute façon.

Le Seigneur Seithvelj. Il saura quoi faire.

Rien n'était moins sûr, mais c'était la seule idée qu'il avait pour le moment. Il faudrait bien quelle fasse l'affaire. Sans un mot de plus, le vampire partit en courant. Comme c'était dans la direction opposée des combats, il n'eut pas trop de mal à se frayer un chemin. Sa course fut rapide, poussée par la nécessité et peut-être par la peur, quoiqu'il ne l'aurait jamais avoué.

Quoiqu'il en soit, il arriva vite auprès du dragonnier et de sa dragonne. Visiblement la Générale de Lorenz voulait réquisitionner ses services. Ce qui en l'état n'était pas acceptable. Sans un regard pour la vampiresse, il s'adressa directement au vieux vampire. Entre la poussière, le sang, sans compter la mort récente d'une personne proche, il ne devait pas offrir le plus rassurant des spectacles.


Attendez. Pardonnez-moi, Aîné, mais quelque chose de très inquiétant s'est produit. Est en train de se produire. Les cadavres, il faut que vous regardiez les cadavres. Ils sont comme... aspirés. Des arabesques noirs recouvrent les corps, et les plus anciens sont pratiquement momifiés. J'ai un très mauvais pressentiment à ce sujet...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeLun 17 Nov 2014 - 9:17

Il n'avait pu voir que quelques bribes du combat entre Aaron et Svenn père, et pour le peu qu'il en avait vu il avait comprit quel gouffre séparait les deux hommes du capitaine rebelle. S'il avait du en affronter un des deux à l'épée, il était sûr d'échouer... Ils avaient tout deux l'expérience de décennies de combat et même si Matis n'était pas un incapable il était encore très loin d'avoir leur niveau. Cela le mettait mal à l'aise de se savoir aussi faible, il faudrait encore travailler, encore et encore, mais quel pouvait être le grand maître des lames qui saurait lui apprendre à élever son style de combat ? Pour le moment il ne savait pas. Oui il y avait des grands maîtres dans le maniements de l'épée au sein de la rébellion mais généralement c'était des elfes ou des vampires et il se voyait mal demander à l'une ou à l'autre race des cours de maniement d'épée.

Il fut sortit de sa réflexion par une flèche qui vint lui sauver la mise. En effet, en réfléchissant à ce majestueux combat il n'avait pas fait attention à l'approche d'un Alayien et de sa lame. Heureusement quelqu'un veillait sur lui et sa flèche vint trouver le cou de la brute épaisse qui croyait combler son dieu. Il fallait qu'il se concentre très vite sur le combat sans quoi il aurait de graves problèmes. Alors il laissa tomber le combat entre les deux immenses combattants pour se concentrer uniquement sur les petits duels qu'il devait livrer pour rester en vie. Ce n'était pas aussi glorieux certes, mais c'était plus important et avec le surnombre des alayiens et des impériaux il y avait vraiment de quoi faire. Que ce soit en terme d'ennemi à combattre ou de compagnons à garder en vie. Il voyait bien qu'avec l'arrivé des renforts Alayiens, la rébellion était de nouveau en train de perdre du terrain, ils avaient beau se battre comme des furies il en venait toujours plus. Tuez un Alayien, trois autres prendraient sa place. S'ils ne les écrasaient pas sous le poids de leur nombre alors c'était qu'il y avait un sérieux problème ou que les rebelles avaient beaucoup de chance.

Un alayien à l'allure de brute épaisse, ils l'avaient tous mais lui c'était le genre de personnage que l'on n'oublie pas vraiment, vint à sa rencontre. Sa masse, dont le manche devait être aussi grand que le bras de Matis, volait et écrasait crânes et os sur sa route. En le regardant le capitaine comprit tout de suite que l'homme voulait en découdre et les soldats qu'il menait avec lui en avaient tout autant envie. Il fonça donc sur le Survivant et ses hommes en espérant briser leur résistance et leurs défenses d'un grand coup de masse d'arme. Pour le coup, l'officier rebelle comprit bien vite qu'il ne devait pas essayer d'encaisser pareille arme. La puissance de l'attaque pourrait bien faire voler son bouclier en éclat voire même son bras, il entreprit donc de dévier chaque attaques et esquiver les autres. L'homme, dont la marque recouvrait une bonne partie du visage, grognait son impatience et son envie de sang. Mais s'il voulait tant de sang il finirait par être servi. La dernière de ses parades lui permit d'entrevoir une ouverture dans la défense du fanatique, alors il s'y jeta entièrement dedans. Son épée fendit l'air en direction de la jointure de l'armure Alayienne se situant sous l'aisselle et lorsqu'elle pénétra la chair il entendit la douleur de l'homme en face de lui mais cela ne le fit pas abandonner. De sa main libre il attrapa la gorge du capitaine et entreprit de le soulever tout en l'étranglant, la puissance de cet homme était incroyable et sa volonté de le tuer allait bien au-delà du simple ordre. Heureusement pour le capitaine ne se battait jamais seul et l'un de ses soldats envoya sa lance heurter le coup de l'homme qui relâcha le capitaine dans un gargouillis de bruit et de sang.

Matis n'eut pas le temps de se reprendre que le vampire Alokor le convoqua pour qu'ils emmène le corps de Svenn père à l'arrière. Et c'est là qu'il se rendit compte que le corps avait quelque chose de bizarre, des marques et des arabesques marquaient maintenant son corps. Et en observant les autres cadavres de la galerie il se posa des questions, surtout en repensant à ce que Nomin lui avait dit sur les sanctuaires. Néant était elle en train de drainer l'énergie des morts de ce combat ? Il ne le savait pas et ne dit rien car le vampire allait déjà chercher un de ses supérieurs pour lui décrire ce qu'il se passait ici. Il n'avait aucun doute qu'un ancien aurait peut être la réponse à cette question.

En partant à la recherche du supérieur du vampire Matis prit le temps d'observer la bataille et de voir que des choses étranges se passaient. Premièrement les impériaux se repliaient en laissant les Alayiens seuls avec les rebelles. Mais les vampires faisaient de même. Qu'est ce que cela voulait dire ?! Matis n'en serra sa lame que plus fort en espérant qu'il se trompait, mais si les vampires trahissaient ils auraient de sacrés problèmes...

C'est à peut près à ce moment là qu'ils arrivèrent devant Seithvelj et le capitaine rebelle resta un peu en retrait à écouter ce qu'ils se disaient.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeLun 17 Nov 2014 - 19:56

Directive:

De sa position dans les hauteurs le scoute ne comprend rien des mouvements qui se passent dans la galerie. De plus il lui reste que trois flèches. Il est temps pour de retourner en arrière si il ne veut pas être coincé dans et se retrouver seule avec son épée courte, contre des Alayiens en furies. Courant dans le couloir, notre Elfe fini par déboucher au milieu de la bataille. Lahére recherches des Elfes pour se mettre à leurs dispositions mais n'en trouvent pas. Par contre il y a plein d'humains. Il recherche des flèches pour regarnir ses carquois, en s'approchant des combats. Il trouve sur un carquois d'un cadavre Elfe quelques bonnes flèches et une dizaine de flèches standards.

Il avance vers le front des combats, arc à la main et flèche engagé, quand il reconnaît l’humain Falkir avec qui il a but du cidre il y a un siècle, ou cela était hier , à peine? Un officier Vampire demande de l’aide pour transporter un cadavre, et notre Elfe voit un corps passer un corps que l’on traîne en arrière presque momifié et couvert de signes labyrinthiques...Hors tous autour de lui les morts portent les mêmes stigmates. Avec effroi il se retrouve plongé quelques semaines en arrière, la perle, les sanctuaires, les corps, elle manigance quelques choses ici, La Néant tire de l’énergie de la mort. Que faire, il connaît a penne l’officier Falkir…. Il se déplace juste derrière. Gwïngwën s’aperçoit que l’humain et un officier Vampire se dirige vers un seigneur dragonnier et sa superbe dragonne Blanche, l’officier Vampire dit :

"Attendez. Pardonnez-moi, Aîné, mais quelque chose de très inquiétant s'est produit. Est en train de se produire. Les cadavres, il faut que vous regardiez les cadavres. Ils sont comme... aspirés. Des arabesques noirs recouvrent les corps, et les plus anciens sont pratiquement momifiés. J'ai un très mauvais pressentiment à ce sujet..."

Bousculant Matisse, Lahére s’approche du grand Personnage et parle d’une voix haute avec un signe de paix.

"Excusez mon impudence Seigneur, Votre Officier à raison La Néant prépare comme dans les sanctuaires un maléfice. Je suis l’un des rares personnes a y être rentré et voir la salle de la perle. Elle est entrain d’accumuler l’énergie encore présente dans les nombreux morts de la bataille, pour lancer je ne sais quelles mauvaises alchimies. Des sanctuaires la brume en est sortie, et notre pays a été complètement ravagé. Il faut lutter contre ce qu'elle prépare!"


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeMar 18 Nov 2014 - 11:53

Spoiler:


Ils tenaient. Et ils tenaient même avec brio. Le dragonnier n’était pas tant impressionné par les prouesses accomplies par les vampires que par la rage et le zèle que convoyaient les elfes et les humains. Ils se battaient avec énergie et ils ne lâchaient rien. Mais le mieux était encore la facilité avec laquelle ils avaient acceptés son commandement et ses ordres, l’aisance presque inhérente avec laquelle ils travaillaient en équipe. C’était une harmonie mortelle qui faisait face aux scarabées sombres. Il était fier d’eux oui… très fier. Et il se rendait compte que diriger des troupes lui avait manqué, d’une certaine façon. Ils tenaient, mieux que cela, ils n’avaient plus cédés un pouce de terrain et tenaient bon coûte que coûte. L’engrenage de magie qu’il avait conçu avec l’assurance physique que Silarae lui donnait semblait avoir mis un terme aux envies conquérantes de leurs adversaires. Aussi résistants qu’ils soient, ils n’étaient pas invulnérables… et si eux mourraient, les autres mourraient également. Ils pourraient peut-être les faire tenir ici et appliquer la même stratégie aux autres points de la bataille… Ils pouvaient en renverser l’issu, il commençait à en être certain. La débandade était terminée, maintenant il était temps de frapper à leur tour. Il continuait de contribuer à l’effort général, encourageant et dirigeant ses soldats avec détermination, suppléait parfois en énergie un magicien un peu vacillant et ce, sans compter. Mais ses forces n’étaient qu’à peine entamée et il les gérait avec autant de doigté que possible, tout comme ses avancées pour contrer un pan d’attaque alayienne un peu avancée… mais peu à peu, le flux se fit moins important. Les troupes d’élites n’étaient pas venues là en majorité et elles n’étaient pas non plus inépuisables. Pour un soldat parvenant à passer le piège des magies combinées, il en mourrait une bonne dizaine dans les différentes cloisons qu’ils avaient construites. Ils tenaient…

*Silarae… on va y arriver, j’en suis sûr, courage, ne t’arrête pas* Il ne cessait de stimuler leur lien mental, ne cessait de surveiller le moindre pan de leur front… Pourtant, il fut contraint de s’en détourner lorsqu’on le prévint que les vampires de la générale se dirigeaient vers eux, Ullylan à leur tête. Sourcils sensiblement froncés, il se tourna vers la femelle minuscule et la regarda de haut, au sens, hélas, littéral du terme. En d’autres circonstances, l’ordre aurait pu être suivit sans le moindre souci mais… pas cette fois. Parce que cette fois, il s’y était attendu, il avait été certain que ça arriverait et se voir confirmé ses craintes lui était intolérable. Lorenz trahissait la rébellion. Il ne savait pas pourquoi, ni quels étaient ses plans, mais il le savait, Lorenz était en train d’abandonner la galerie principale et peut-être bien la rébellion entière. Et cela, il ne pouvait tout simplement pas l’accepter. Il ne l’aurait déjà pas accepté en d’autres temps mais encore moins alors qu’il tenait le bon bout pour repousser l’armée d’obsidienne. S’il ne montra aucun signe de la rage qui pouvait gronder sourdement en lui et que seule la blanche pouvait ressentir, il resta tout de même figé sur place, dardant d’un regard acéré sur la frêle forme de la vampiresse. Il s’apprêta à lui répondre, une pique bien sentie quoi que dangereuse pour lui. Mais il était vampire et ancien, et jamais l’un des siens n’avait pris garde à la subtilité en pareille situation. Je n’ai pas de prince, comptait-il lui cracher au visage. Mais il n’en eut pas le temps et sans doute était-ce bien mieux ainsi… Il se détourna sèchement d’elle pour observer Roëric et le soulagement remplaça la colère. Il était sauf, vivant et sauf. Dracos en soit remercié. Il n’aurait pas supporté d’enterrer un dragonnier…

« Roëric… » commença-t-il, mais ce qu’on lui annonçait lui coupa complètement le souffle. Déjà que le bretteur n’avait pas l’air particulièrement en forme… mais là, c’était l’apothéose d’une série vraiment très noire. Ou était-ce vraiment le cas ? Alors qu’il s’apprêtait à lui répondre, un nouveau venu lui coupa, une fois encore, la parole. A croire qu’ils se passaient le mot pour l’empêcher dans placer une. Et… et bien non, la palme de l’apothéose venait d’être remportée par l’elfe. Elfe à qui il assena un regard si pénétrant qu’on l’eut soudain cru capable de le dépecer rien que par les yeux. Il avait été mis au courant de ce qui était advenu de la forêt elfique, ce qu’étaient les sanctuaires… « Néant… » Douché à l’eau glacée, il se détacha du chaos de la bataille et prit enfin la mesure de ce que ses sens auraient dû lui montrer immédiatement. Une chose qui le glaça d’effroi… d’une terreur et d’une angoisse qui le secouèrent si violemment qu’il dû puiser dans la rage de Silarae pour ne pas rester tétanisé pendant plusieurs longues minutes. Il y avait quelque chose de totalement anormal dans la magie… quelque chose de contre nature, d’abominable même… Déterminé une fois de plus et ce malgré la frayeur, il se força à localiser d’où elle provenait. Il lui fallut quelques instants pour circonvenir l’épicentre de ces irrégularités magiques. Il observa tour à tour les visages de ceux qui se tournaient vers lui. Etait-il donc le préposé aux horreurs de Néant ? La nouvelle était terrible et terriblement frustrante pour lui. On le plaçait devant un choix impossible. Il se devait d’aider son groupe, ils avaient besoin de lui… mais en même temps, il aurait pu peut-être enfin aider ceux qui tenaient l’avant de la galerie…

Il y avait Norwen à qui il devait une petite courtoisie, de même qu’à Lorenz qui trahissait Korentin… Il ne pouvait pas le laisser faire… Mais cette nouvelle-là dépassait le reste en urgence. Il ne pouvait confier la tâche à personne et même s’il avait pu… comment aurait-il pu accepter d’envoyer quelqu’un d’autre au-devant d’un danger pareil ? Non, il fallait qu’il fasse cela lui-même. S’il quittait ce front, cela aurait de nombreuses, terribles, conséquences pour la bataille, mais quel choix avait-il réellement ? Si Néant intervenait ils étaient fichus de toute façon. Même sans ce que l’elfe venait de lui dire, il sentait d’instinct que cette anomalie était un danger à nul autre pareil à l’heure actuelle. Il inspira profondément, serra son arme. Il lui fallait abandonner son poste, mais il lui fallait aussi s’assurer de quelques petites choses avant d’aller au-devant de ce qui serait peut-être sa mort. « Bien… » D’un coup vif comme celui d’un serpent, il abattit le plat de sa faux sur la tempe d’Ullylan, retenant juste assez son coup pour ne pas lui éclater proprement la tête, mais bien assez fort pour l’envoyer grignoter les fraises. Le geste inattendu sembla secouer le reste des vampires qui eurent divers gestes visant à intervenir… ce qu’ils ne firent pas. Leurs chairs se disloquèrent, fondirent, de même que leurs os, sous la pression de la magie qu’il exerçait contre eux, les rendant aussi faibles et fragiles que de vulgaires souris. Il y eut quelques abominables borborygmes et bruits de liquide malsain avant que le groupe tout entier ne s’affaisse, n’étant plus que des flaques d’éléments inutilisables. Malgré le brouhaha du combat, le silence choqué autours d’eux était palpable. Se tournant vers les vampires de son groupe, ses vampires désormais, il siffla. « L’un d’entre vous veut finir comme eux ? » Mais il semblait bien que le message était passé.

Une bonne chose de faite. Récupérant la vampiresse à terre, il échangea un regard avec Roëric puis expliqua plus largement. « Le prince vampirique voulait abandonner cette galerie. Sans doute trahit-il la rébellion entière à l’heure actuelle. Mais nous n’avons pas besoin d’eux. Nous allons nous en tirer » Il désigna un soldat humain, un peu en retrait de l’autre dragonnier, puis l’elfe qui lui avait parlé. « Vous deux… vous devez retourner sur le front avant » Cependant mentalement, il les contacta, aidé par Silarae qui lui permettait de transmettre ses pensées plus clairement. *Ne paniquez pas, je suis dans vos esprits. Cette conversation va rester entre nous, personne, pas même Lorenz, ne peut l’entendre… Néant perturbe les courants magiques. Laher, je pense que vous avez raison, je vais devoir aller voir moi-même mais vous deux devez absolument prévenir Korentin de ce qui se passe. La rébellion doit absolument survivre ! Quand je me serais détourné, vous allez prendre un petit groupe avec vous et vous percerez pour le rejoindre. Dites lui également que je conduis mon groupe à l’intérieur d’Aigue pour m’approcher de la source de l’anomalie. Mais surtout, faites cela DISCRETEMENT... Le plus discrètement possible ! Il le faut...* L’ordre, bien que long, sembla passer en un clin d’œil pour les deux individus. « Ah ! et.. Falkire ? Une petite seconde » S’approchant avec son fardeau, il fit tourner l’une de ses bagues et apposer un marquage élémentaire** sur l’humain, destiné à ceux des vampires dans le gros de l’armée qui répondraient aux anciens. S’il devait risquer la mort autant qu’aucun de ses partisans n’ignore ce qui se passait… Il leur faudrait peut-être disparaître également. « Voilà, on ne sait jamais… Allez maintenant, il faut des officiers à l’avant aussi ! » Et pas que des nordiques enragés surtout…

Il les laissa aller. Puis se tourna vers les autres. « Il faut que nous brisions ce front, nous devons pousser jusqu’à l’arrière d’Aigue Royale, il en va de notre survie à tous. Soldats ! C’est l’avenir de la rébellion et peut-être du continent tout entier que nous portons sur nos épaules, nous n’avons pas le choix… Nous allons percer, nous devons percer ! Pour la rébellion ! » Il donna plusieurs ordres, afin de rendre le front défensif beaucoup plus offensif, en réouvrant la voie entre autre chose afin de s’assurer de ce qu’ils auraient devant eux. Alors que les mages s’activaient, il arrêta Silarae et grimpa sur sa selle afin d’y attacher Norwen. Loin de prendre le risque de la laisser se réveiller et disparaître, il prit cependant le temps d’utiliser le sortilège de doux rappel** sur elle. C’était cruel mais… il n’avait tout simplement pas le choix. Une fois le sortilège en place, il redescendit et ordonna l’assaut. « Roëric… venez avec moi, j’aurais certainement besoin de vous… pour me sauver la vie entre autres, si Néant décide que je l’agace un peu trop à interférer » Reprenant sa faux, il décida tout de même d’offrir un peu d’aide aux deux suicidaires qu’il avait envoyé vers Korentin. Se concentrant, il absorba ce qui restait d’énergie sur cette portion de trame afin d’empaler toute une ligne d’alayien sur des stalagmites de terre et de roches, ouvrant un passage vers l’extérieur, le plus loin possible… Puis, il fut forcé de s’intéresser à ce qui se passait beaucoup plus près et se lanca avec le maître-lame dans l’assaut vers l’intérieur. Au passage, il attrapa le prince elfique, qu’il avait repéré un peu plus tôt. « Vous, vous restez avec moi et vous évitez de disparaître de ma vue. Les vôtres ont perdu un dirigeant, pas besoin de réitérer l’exploit »

Et ce n’était absolument pas discutable. L’autre devait l’avoir bien compris. Ils n’avaient pas le temps de débattre de toute façon. Le combat était rude, terriblement rude. D’autant qu’il se refusait à prendre le risque de pertes majeurs. Mais l’avancée ne s’essoufflait pas. Pas un seul instant les combattants constituant ses troupes ne s’avouèrent vaincues. Il était parfois contraint de les faire piler et attendre l’effet d’un sort, ou au contraire d’enfoncer un morceau de ligne grâce à Silarae ou à ses propres forces. La trame se vidait inexorablement sur sa route, mais il préféra cesser de l’utiliser lorsqu’ils se rapprochèrent vraiment des fluctuations. Le chaos alentours et le bouillonnement de son propre corps en mouvement constant, de son esprit qu’il scindait pour se permettre de suivre tout ce qu’il était nécessaire de suivre, lui rappelait un passé lointain dans lequel il s’était alors sentit comme un poisson dans l’eau. C’était encore le cas, Dracos merci… Et malgré le combat terriblement âpre, ils parviennent dans la zone qui n’était pas touché par la bataille. La bulle de soudain silence le perturba davantage que la cacophonie mortelle, mais pas autant que la suite… Déterminé, il guida ses soldats vers la zone qu’il avait localisé comme le nid du problème..


Marque élémentaire :
Permet à l’utilisateur de laisser une marque dans un endroit, visible uniquement pour la personne visée dont l’utilisateur doit dire le nom. La marque disparaît après avoir été découverte.

Doux rappel :
Ce sort enchaine un esclave à son maitre, remplaçant de façon efficace le collier d'entrave. Inutile de préciser qu'il n'a en fait rien de doux. Ce sort est destiné à rappeler à l'esclave qu'il doit obéissance absolue à son maitre. S'il désobéit, s'il tente de s'évader, une vive douleur l'envahit. Cela peut aller d'une simple petite décharge de rappel à de réelles convulsions de douleur si l'esclave s'entête.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeJeu 20 Nov 2014 - 17:50

Ils y arrivaient, malgré le nombre d’ennemis, à garder ce passage impénétrable pour les alayiens arrivant. Protégée par sa cuirasse, ses écailles et les combattants à côté, Silarae était libre de donner libre cours à sa rage de vaincre et de massacrer allégrement toute chose ressemblant plus ou moins à un envahisseur, veillant, dans un coin de son esprit, sur son dragonnier. Oh, Achroma était largement à même de se débarrasser seul des scarabées-deux-pattes mais la Blanche ne pouvait, de par l’affection et l’amour qu’elle lui portait, que vouloir s’assurer qu’il n’avait pas besoin d’elle. Au Néant tous les autres bipèdes si le sien était en danger, elle abandonnerait sans remords tous les rebelles. Mais le vampire n’avait pas une égratignure et la dragonne continua donc de renverser, mordre, écraser, projeter contre les parois des tunnels tous les alayiens qui tombait à portée de pattes ou crocs. Elle ignorait combien de temps elle tiendrait, pas éternellement hélas, mais son endurance était largement supérieure aux bipèdes aussi avait-elle l’espoir qu’ils viendraient à bout de cette marée vivante avant que l’inverse ne périsse. Mais pour chaque corps tombé un autre prenait la place et cela ressemblait à une routine sanglante dans laquelle perçait une pointe de désespoir. Et d’une féroce combativité. Ils avaient déjà dû fuir le précédent combat, pas question de faire de même et de laisser la galerie tomber. C’était une question de fierté. Autant aurait-elle pu sacrifier la ville pour sauver son lié autant elle se refusait de quitter les combats pour toute autre raison. *Silarae… on va y arriver, j’en suis sûr, courage, ne t’arrête pas* La voix résonna dans son esprit et la dragonne redoubla d’ardeur en entendant ce soutien. Ne pas s’arrêter et se battre, oui. Se libérer de toutes les frustrations accumulées depuis un à l’aide de l’arme fatale qu’était son corps. Extérioriser ses envies de la bataille et se laisser porter par le sang bouillonnant de ses veines qui appelait au combat. A la mort. A elle de montrer aux adeptes de Néant qu’un dragon ne pouvait pas se laisser abattre n’importe comment et qu’il valait largement des centaines d’alayiens. Qu’il valait même tous les alayiens du monde. Sans doute les petits deux-pattes qui combattaient à ses côtés avaient-ils la même énergie de châtier leurs adversaires puisqu’eux aussi se battaient avec fougue ce qui, elle devait le reconnaitre, n’était pas pour lui déplaire. Cela remontait un peu son estime de ces pauvres créatures si faibles à la peau fragile.

Un parasite. Quelque chose perça au travers du lien mental qui la reliait à Achroma et la dragonne sentit nettement que ce n’était pas bon signe. Elle continuait son combat mais elle ne pouvait totalement occulter les sensations et émotions renvoyées par Achroma, d’autant que la vague de rage qui le prit tout à coup était d’une rare violence. Surprise, Silarae en profita pour puiser dedans pour redoubler d’ardeur, prenant toutefois quelques secondes pour tenter de comprendre la situation, s’appuyant sur les pensées de son lié pour cela. La réponse lui parut plutôt floue mais il n’était guère aisé de se concentrer sur les échanges de son vampire tout en broyant sous patte une armure. Une trahison ? Lorenz avait trahi la rébellion ? Bah, la Blanche n’en était nullement étonnée. Cette créature n’avait aucun honneur et venait de le prouver. Après tout, il avait tué un dragon, il ne fallait pas s’attendre à mieux…Toutefois elle ne s’interrogea pas plus longtemps sur cet évènement puisque les émotions dansantes d’Achroma se modifièrent de nouveau, lançant cette fois place à une peur profonde. Affolée, l’écailleuse renversa tous ses adversaires en quelques secondes, laissant les deux-pattes combattant à ses côtés les achever, afin de diriger toute son attention vers son compagnon âme, effrayée à l’idée qu’il lui soit arrivé quelque chose et pleine de rage à l’encontre de celui qui lui causait pareil tourment. Aussi fut-elle vaguement plus ou moins rassurée de le voir indemne.

*Achroma ? Que se passe-t-il ?*

Elle-même ne suivait qu’à demi, ne pouvant se permettre d’abandonner la bataille pour se concentrer sur ce qui occupait tant son vampire. Néanmoins l’ensemble de la situation finit par lui apparaitre rapidement avec clarté, et elle referma ses crocs en grondant sur un corps caparaçonné en se rendant compte de l’énormité du problème. Néant était de la partie, bien sûr. Il aurait été trop simple et facile que cela se termine par une bataille normale et banale, il manquait un Esprit soucieux de sa vengeance. Achroma était de toute façon plus à même de gérer tout cela lui-même, et la Blanche le laissa donc faire tout en lui prêtant main forte au besoin, soucieuse de faciliter ses échanges avec les autres après avoir anéanti le petit groupe de la vampiresse qui était venue le déranger. Ah, cette façon de se débarrasser de ses adversaires… Il n’était pas son dragonnier pour rien, il savait se faire obéir et respecter et possédait suffisamment de puissance pour faire ce que bon lui plaisait. Dommage que Néant ne soit pas aussi facile à éliminer et hélas il faudrait plus qu’un simple sort pour en venir à bout.
Une fois toutes les consignes données, la dragonne suivit elle-même le mouvement non sans s’être arrêtée afin de le laisser attacher la vampiresse. Lui aurait-il demandé qu’elle se serait fait un plaisir de marcher sur ce corps immobile mais puisqu’il voulait la garder en vie, elle ne s’y opposa pas.

*Tu es sûr de toi ?*

L’armée rebelle avait besoin d’eux dans ses rangs, et s’éloigner ainsi du front risquait fort de causer d’importants dégâts chez les alliés. Et pourtant, ils ne pouvaient pas non plus ignorer l’intervention de Néant. Toute confiante dans la décision de son lié, la dragonne se dirigea donc l’intérieur, continuant à faire ce qu’elle avait commencé dès son arrivée sur la bataille : faire le vide. Le faire suffisamment pour qu’ils puissent se diriger tous ensemble en direction de l’intérieur d’Aigue. La Blanche jeta un regard vers le dragonnier d’Isyndar, se demandant l’espace d’un instant où était sa sœur d’écailles. Bah, le moment n’était pas à ce genre de questionnement et elle ne devait que se concentrer sur leur objectif, ce qui passait par user de ses armes corporelles pour faire le ménage avant que son compagnon d’âme n’ait totalement vidé la trame magique. Objectif qui finit d’ailleurs par arriver après un éprouvant combat, les laissant face à leurs interrogations inquiètes. Ils étaient arrivés à leur but. Méfiante, la dragonne parcouru vivement l’endroit du regard, prête à combattre de nouveau.
Revenir en haut Aller en bas
Lorenz Wintel
Lorenz Wintel
Mon identité
Mes compétences
Compétences
Magie: Mage exceptionnel
Expérience:
[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Left_bar_bleue0/10[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty_bar_bleue  (0/10)
Xp disponibles: 9

Fondatrice

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitimeJeu 20 Nov 2014 - 18:07

FIN DU TROISIEME TOUR (infos et tour de jeu ici)

Le passage du groupe d'Achroma fit de gros dégâts dans la ligne Alayienne, limitant ainsi la déferlante Alayienne sur l'arrière de l'armée principale rebelle.

Les pertes malgré tout provoquées eurent un effet paradoxal sur les rebelles. Conjugué au retrait des troupes vampirique, la rumeur qu'Achroma et "Coeur d'argent' avaient abandonné leur poste acheva de leur inspirer un sentiment de rage intense ! Se sentant trahit, les nordistes lancèrent une attaque qui se voulait un suicide et qui enfonça pourtant tant et si bien les lignes Alayienne que ceux-ci commencèrent à lâcher prise ! La bataille n'était pas terminée, mais peu à peu on voyait se dessiner la victoire des défenseurs. Dommage que le prix doive en être aussi élevé...


FIN DE CE RP (les joueurs du groupe 1 ont été replacés dans les groupes 2 et 4)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Mon identité
Mes compétences


[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Empty
MessageSujet: Re: [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise [INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

[INTRIGUE GROUPE 1] Quelques grains de sable dans la fournaise

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» [Intrigue] L’expédition punitive [Groupe 4]
» Un grain de sable dans le désert [PV Lyroë et Galadrielle]
» [INTRIGUE GROUPE 3] Duel de stratégie
» [INTRIGUE GROUPE 4] Les larmes de la perfidie
» [Intrigue] Ombre sur le domaine [Groupe 1]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Armanda, terre des dragons :: Rps terminés-