| Sujet: Lettres d'amour d'Esmelda et Aldakin Jeu 7 Aoû 2014 - 18:40 | |
| Esmelda - Citation :
- Cher Monsieur Serviteur du Néant,
Permettez-moi de prendre ma plume et la liberté de vous écrire cette lettre afin de vous notifier mon grand regret quand à l'attaque que vous avez eu à subir cette fameuse nuit du 10 mars, mais surtout quand aux conséquences directes sur votre personne. Vous sachant déjà de nature fragile, ce qui m'a frappé lors de notre dernière rencontre, il existe en fait bien pire qu'un simple coup de froid, chose bien habituelle dans les longs couloirs du palais de Gloria. Ce drame qui vous touche ne peut me laisser insensible et froide, vu la chaleur de notre dernière rencontre. Me pardonnerez-vous? J'en suis presque à regretter quand je saisis le mal qui vous touche en ces instants funestes. Chance est pour vous que les meilleurs mages se trouvent près de vous. En attendant le moment, proche je suppose, où j’aurai le plaisir de constater, de visu, votre bonne forme.
De ce fait, Monsieur le Serviteur du Néant, ayez l'obligeance d'accepter mes sincères condoléances et prompt rétablissement. Et veuillez recevoir, Monsieur le Prêcheur, l'expression de mes sentiments les meilleurs. Du moins pas les pires.
Son altesse sérénissime Esmelda Kohan. Aldakin - Citation :
- A l'attention de son altesse sérénissime Esmelda Kohan,
Par la présente, j'accuse bonne réception de vos vœux de prompt rétablissement et me permet à mon tour de vous faire part de mes plus vifs remerciements. Votre sollicitude me touche, mais je puis vous assurer qu'il n'est point nécessaire de vous inquiéter de mon état de santé : je me porte au mieux. Ainsi que vous le précisez, les meilleurs mages du continent m'entourent et les désastres qu'ils ne cessent de provoquer dans leur sillage offrent un terreau des plus fertiles à l'humble prêcheur que je suis. Des milliers de personnes découvrent les dangers et le caractère néfaste de la magie.
J'ai d'ailleurs le plaisir de vous apprendre que plusieurs de vos plus proches relations demeurées au palais se montrent parmi les plus intéressées, à l'image de vos petit-cousins Nolan et Hakon. Quoi de plus merveilleux en effet que la curiosité éveillée d'un enfant ?
J'espère vous avoir convaincu qu'ici, tout se passe pour le mieux en votre absence, et je joins mes prières aux vôtres pour souhaiter pouvoir bénéficier très prochainement de votre chaleureuse compagnie. Il y a encore temps de choses que nous avons à nous dire.
Recevez, altesse, mes néantiques salutations.
Le Prêcheur Esmelda - Citation :
- Cher Aldakin,
Votre lettre à trouver échos quand à mon inquiétude à votre sujet et me voilà rassurer de vous savoir bien plus en vie et en forme que ce que je me laissais imaginer. Le choc que vous avez dû subir avec la chute de votre force brute m'avait fait penser au pire. Mais je m'aperçois que le pire en fait reste à venir. Mais je ne peux que continuer à m'inquiéter de votre santé, car renier le bienfait des soins est le premier pas vers le refus de la maladie qui vous atteint. Les mages sont l'eau qui permettront à la graine de pousser et de regarder vers le soleil avec fierté, donnant à son entourage la beauté d'un regard. Ne vous ont-ils pas aidé à vous sentir mieux? Quel malade vous devez faire!
Je suis des plus étonnées de vous entendre parler de mes petits cousins. Je ne vous savais pas la fibre maternante et encore moins éducatrice. Vous êtes un homme rempli de surprises. Mais la curiosité enfantine est volage.
Mes prières aux esprits vous accompagnent pour votre guérison, dans l'espoir que notre rencontre ne se fasse pas trop tôt.
Veuillez recevoir l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Son altesse sérénissime. Aldakin - Citation :
Douce et attentionnée altesse sérénissime,
Votre obligeance n'a vraiment d'égale que votre hérésie religieuse, mais j'ai à coeur d'apaiser vos inquiétudes une bonne fois pour toute. Apprenez ce jour que j'ai suivi vos conseils : j'ai pris grand soin de bénéficier de l'aide des mages dont vous me vantâtes les mérites, et force m'est d'admettre que grâce à eux, j'ai effectivement retrouvé un peu de baume au coeur. Le spectacle de leurs corps se balançant au bout d'une corde, à l'ombre de la potence, s'est finalement révélé plus divertissant que je ne l'aurais pensé de prime abord. Soyez mille fois remerciée, sans votre intervention, l'idée même de procéder à quelques exécutions d'agrément ne m'aurait certainement pas même effleurée.
Au sujet de vos cousins, si je n'en fais certes pas l'étalage, je peux effectivement prétendre avoir la fibre paternelle. Les jeunes esprits sont l'avenir de notre beau continent, un homme de foi tel que moi se doit donc de se soucier de l'éducation qui leur est donnée. Nolan a ainsi récité sa première prière le jour même des exécutions, et sans se tromper me prie-t-il de préciser. Le charmant enfant est d'ailleurs impatient de vous raconter tout ce qu'il a appris à mes côtés.
Néantiques baisers,
Tonton Aldakin. |
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