Messire des Mangroves,

Nous ne nous sommes encore jamais rencontrés, mais ma curiosité m'a piqué quand j'ai entendu raconter vos exploits à dos de chameaux puis face à un certain Tarenth. Je présume que toutes ces aventures vous ont passablement fatigué, éreinté. Puis-je toutefois pousser l'audace jusqu'à vous implorer de me raconter par vos propres mots toutes ces péripéties ?

Je ne souhaite toutefois nullement vous importuner. Ne voyez là que la curiosité d'un elfe avide d'histoires et désireux de retranscrire celles-ci dans l'Histoire d'Armanda.

Je subodore qu'après tous ces événements, vous ne manquerez pas de prendre un peu de repos. Quels sont alors vos projets pour ces vacances bien méritées ? Pensez-vous voyager plus encore ? Ou peut-être préférez-vous profiter des belles contrées dans lesquelles vous avez trouvé répit ? Si toutefois vos pas vous menaient non loin de là où je suis, ce serait un plaisir pour ma part de vous rencontrer.

Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de croire, Messire, en l'assurance de ma considération distinguée.

Eliowir Serillëiel, un elfe curieux

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Bonjour Monsieur l’Elfe curieux Eliowir Serillëiel,

Je vous fais parvenir cette lettre par l’intermédiaire d’un écrivain publique. Voyez vous je suis dans une situation qui ne manque pas de piquant, je suis voyez vous métamorphosé en hérisson. Je ne sais pas si c’est un rêve, si la situation est provisoire ou définitive. Il y a certain avantage que je vous raconterais de vive voix, devant un schnaps de Myrtille. Je vous conterais donc mon enfance dans les Mangroves avec mon vieux Maitre Katfaïel, celui qui m’a donne le goût de la curiosité, puis mes aventures depuis mon naufrage sur Armada, avec tellement de personnages haut en couleur. Vous ne m’importunez Monsieur Eliowir, au contraire, car si j’ai des histoires à raconter, vous vous devez aussi en avoir, et je suis toujours très intéressé par ce qui se passe de l’autre coté de la colline. Quand tant que mes jambes ou mes pattes me porterons je ne vois pas de raison de m’arrêter.

Je suis très impatient Monsieur Eliowir de vous connaître. Je suis prêt à vous raconter mes petites aventures. Il faut entres peuples différents, se rencontrer et confronter nos expérience pour ce connaître, s’apprécier.

Une patte de hérisson encrée comme signature.

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Cher Messire des Mandragores... ou devrais-je dire Cher Messire Hérisson ?

J'avoue que vos péripéties à n'en plus finir attisent plus encore ma curiosité : métamorphoser en hérisson dites-vous ? Voilà qui est bien curieux et saugrenu ! Comment donc cela a-t-il pu se faire ? Dans quel guêpier avez-vous pu encore tomber ? A croire qu'Armanda est placée pour vous sous le sceau des aventures et mésaventures toutes plus épiques les unes que les autres.

En tout cas voilà un sortilège que je prendrai grand plaisir à étudier. Bientôt nous chanterons, après votre rencontre avec un célèbre Tarenth, votre transformation en hérisson. J'espère toutefois que cette nouvelle condition ne vous est point trop importune. Vous nourrir d'insectes n'est-il point trop délicat ? Parvenez-vous à échapper aux nombreux parasites qui doivent vouloir se loger entre vos piquants acérés ?

Mais que de questions... Pardonnez, encore une fois, ma curiosité éhontée. Je dois avouer que l'envie de vous rencontrez me taraude de plus en plus. Vous, homme hérisson, qu'Armanda semble avoir choisi pour écrire les nouvelles pages de son histoire....

Avec la sincère considération d'un elfe curieux et avide de vous connaître
Eliowir Serillëiel

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C’est un grand plaisir de vous lire Monsieur Serillëiel,

Je suis impatient de vous rencontrer, et de vous raconter mes petites péripéties sur notre beau continent.
Il est vrai que de se retrouver dans la peau d’un hérisson est vraiment une expérience étonnante. Les chose les plus simples deviennent une aventure. Tenez prendre un ver c’est comme coûter un bon vin, attraper un lombric est déjà un plaisir, il y a plus, il faut regarder sa robe, voir sa nuance, son intensité, sa limpidité, déterminer son millésime, , après on doit le humer, car voyez vous Monsieur du curieux, il y a l’arôme, avec ses subtiles nuances, du au terroir, au climat, un monde merveilleux qui se repend dans votre museau. Apres il y a l’aspect gustatif, et là c’est comme une explosion qui attaque votre gueule, un équilibre, une évolution, une longueur,……..un poème !
J’aimerai aussi parler avec vous du dragon d’Emeraude, de dame Armure, une Alayenne en fuite, d’une jeune espiègle, d’autres personnes dont Edwyn qui me fond voir Armanda différemment

Je suis impatient de vous retrouver Monsieur Serillëiel de vous connaître.

Votre dévoué Erinaceus