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| Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE | |
| Auteur | Message |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Sam 14 Juin 2014 - 13:28 | |
| Lorsque la nouvelle s'était répandue que la rébellion de l'ancien duc d'Aldaria recherchait activement différents artéfacts, l'Empire avait naturellement réagit en se lançant à son tour dans de similaires recherches. Le but poursuivi par les rebelles demeurait difficile à cerner avec précision, au point que pas même les prières qu'adressait régulièrement le Prêcheur à l'aîné des Esprits ne devaient recevoir la moindre réponse, mais la prudence prévalait et ceux connus sous le nom d'Ordre d'Obsidienne avaient rapidement été mobilisés pour contrecarrer les plans ennemis. Après tout, ce qui pouvait servir à la rébellion desservait de facto l'Empire et nécessitait donc une réponse adaptée. De multiples détachements Alayiens s'étaient ainsi disséminés aux quatre coins d'Armanda, traquant sans relâche les mystérieux objets que cherchaient à rassembler les rebelles, avec l'intention évidente de s'en emparer avant eux.
Cela faisait maintenant trois jours qu'Aldakin était arrivé dans ce campement de l'est, installé dans les plaines, en bordure du désert d'Esfelia. En effet, selon certains renseignements, l'un des artéfacts qu'ils recherchaient reposait quelque part dans ces dunes brûlantes et plusieurs expéditions avaient été envoyées à sa recherche. Beaucoup ne devaient jamais en revenir.
Leurs efforts et leurs sacrifices furent toutefois finalement récompensés : ainsi que l'omniscient Néant en avait informé son plus dévoué serviteur, un soldat Alayien était parvenu à s'emparer de la relique et avait d'ores et déjà débuté le voyage du retour. Sitôt que la nouvelle lui était parvenue, le Prêcheur en personne avait quitté Gloria pour venir jusqu'ici accueillir cet homme. Les buts de sa présence étaient multiples : il s'agissait bien évidemment de prendre livraison de l'artéfact mais également d'en assurer la sécurité et, fallait-il bien l'avouer, de satisfaire cette discrète mais néanmoins bien présente pointe de curiosité qui étreignait l'esprit du général. Que représentait exactement cet objet, pourquoi les rebelles y accordaient-ils une telle importance et surtout, pourquoi Néant se montrait-il à ce point réservé sur le sujet ? Jusqu'à présent, jamais l'Esprit Unique n'avait rechigné à fournir quantités d'informations plus précieuses les unes que les autres à ses émissaires. Cette abondance de renseignements, couplée à l'esprit froidement méthodique du Prêcheur, avait d'ailleurs occupé une place prépondérante dans les campagnes militaires qui avaient précédé la capitulation de l'Empire. Ou plus exactement de l'alliance, puisque le Passeur tenait encore à garder l'illusion d'exercer le pouvoir, faiblesse typiquement humaine avec laquelle l'orateur avait appris à composer. Toujours est-il que les questions étaient nombreuses et Aldakin espérait bien pouvoir y apporter des réponses rapidement.
Ce soir là, le général Alayien était attablé au meuble qui lui servait de bureau, sous sa tente. Un peu plus tôt, il avait terminé son unique repas de la journée, un morceau de pain aux céréales et quelques fruits, avant de se plonger dans le travail qui avait occupé la majeure partie de son temps ces dernières semaines. Devant lui reposait un ouvrage relié de cuir, dont il avait entrepris de noircir les pages encore vierges. Sa plume allait et venait constamment entre le papier et l'encrier, glissant habilement sur le parchemin pour y inscrire de multiples prières et autres réflexions théologiques. Une fois terminé, ce nouveau recueil serait recopié en milliers d'exemplaires et distribué partout dans l'Empire pour nourrir les réflexions des fidèles autant que pour achever de convaincre les sceptiques. La parole de Néant pouvait désormais gagner les esprits aussi bien par la voix que par l'écrit. Lorsque son aide de camps pénétra sous la tente pour informer le Prêcheur de l'arrivée du dénommé Weren au campement, la plume interrompit brièvement sa course incessante tandis qu'il demandait à ce qu'on invita l'heureux élu à se présenter sous la tente qui tenait lieu de centre de commandement local. Aussitôt dit, aussitôt fait, l'aide de camps acquiesça et disparut derrière la toile de jute pour s'en aller accomplir la volonté de son maître. Imperturbable, Aldakin acheva le paragraphe qu'il composait alors avant de ranger la plume sur le support prévu à cet effet, non loin de l'encrier. Il se redressa lentement, puis s'empara de son inséparable chasuble grisée qu'il enfila souplement avant de quitter ses appartements. Au regard des troupes, ce seul vêtement représentait bien souvent un symbole presque aussi fort que l'était son porteur proprement dit et le Prêcheur savait l'importance qu'il convenait d'apporter à ce genre de détail.
Quelques instants plus tard, la haute silhouette du général Alayien pénétrait la tente principale du campement. Au centre de celle-ci, une grande table sur laquelle était encore visible une carte du désert, marquées d'autant de flèches, de croix, de traits qu'il y avait eu d'expéditions lancées sur les traces du mystérieux objet qui leur était enfin rapporté. Quelques pions de bois la jalonnaient, représentant les positions connues ou estimées des expéditions en question. La tente n'était alors occupée que par deux personnes, l'une était l'officier en charge du campement, l'autre un guerrier en armure complète qui avait visiblement connu des jours meilleurs. La poussière et le sable qui marquaient le métal sombre avec lequel elle avait été forgée ne laissait guère de doute quant à l'identité de celui qu'elle protégeait et aux lieux qu'elle avait traversés. Les deux hommes exécutèrent un garde-à-vous impeccable et attendirent respectueusement que leur supérieur hiérarchique les autorise à se relâcher. D'un signe de tête, Aldakin remercia le sous-officier Alayien puis le congédia avant de ramener son attention sur l'homme de troupe.
« Christan Weren. Je suis heureux de vous rencontrer, je vous attendais. »
Le Prêcheur s'approcha lentement de la table centrale pour venir y poser les mains, baissant son ténébreux regard sur la carte qui y reposait tandis qu'il poursuivait pensivement :
« Le désert a pris les vies de nombreux fidèles ces derniers temps, il est à souhaiter que ces sacrifices n'aient pas été vains. »
Relevant les yeux vers celui qui se tenait alors de l'autre côté de la table, il interrogea :
« Que nous rapportez vous donc, messire Weren ? » |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Dim 15 Juin 2014 - 12:36 | |
| Il était enfin arrivé au campement en étant très fatigué après toute ces épreuves, et surtout avec la satisfaction d'avoir accompli cette tâche, et d'avoir ramené cette fameuse pièce du feu pour que le prêcheur puisse l'examiner de plus près cet objet, et arrive à lui trouver une utilité quelconque car après tout a par la fait que cet pièce avait une forme bien excentrique, et que c'était lui soit disant qui avait été désigné par l'esprit du feu par un quelconque sort magique qui devait soit être le hasard selon lui, ou juste dû au fait que c'était Néant, et non pas "feu" qui l'avait choisi. En tout cas penser cela le rassurait car le fait de croire qu'il était peut-être impliqué dans une quelconque machination des esprits supérieurs ne lui plaisait absolument pas, et c'était bien peu dire... Dans tous les cas il était encore surpris du fait que c'était lui qui avait récupéré cette fameuse pierre, mais au fond il en était satisfait car ce serait donc lui qui aurait l'honneur de la remettre au prêcheur, et de recevoir sans doute des louanges de celui-ci ce qui représentait déjà beaucoup pour le simple fidèle qu'il était...
Bien entendu il ne s'attendait pas à vrai dire à remettre la pièce au prêcheur en personne, mais l'un des soldats du campement lui avait dit que le prêcheur l'attendait quand Christan était rentré dans le camp, et ce dernier alla donc attendre le prêcheur avec une assez grande impatience qu'il s'efforçait de ne pas montrer pour avoir l'air irréprochable. Surtout qu'il n'avait jamais rencontré le prêcheur en tête à tête auparavant ce qui était donc une expérience nouvelle pour lui...
On l'emmena d'ailleurs dans la tente principal du camp car on le prévint que le prêcheur voulait le recevoir dans celle-ci, et il s'y rendit donc calmement en saluant de façon protocolaire l'officier du camp avant de patienter avec celui-ci autour d'une carte de ce qui semblait être ce désert aride, et sec d'Estfalia... Dans tous les cas il n'était absolument pas impatient de revenir dans ce dernier, et son armure en gardé encore des traces. Il faudrait peut-être d'ailleurs qu'il pense à nettoyer cette dernière se dit-il avant de conclure qu'au final cela n'avait pas d'importance pour le moment, et qu'il avait bien plus important à faire... Après tout il n'avait pas fait cette expédition exténuante pour des prunes, et il était maintenant tant qu'il ait la considération pour celle-ci...
Puis au bout de plusieurs minutes d'absence le Grand Aldakkin du Néant entra dans la tente dans laquelle se trouvait Christan, et ce dernier fit immédiatement la salut militaire alayien, et se mit en garde à vous en présence du général. Il savait que c'était pour récupérer la pièce qu'il avait trouvé que le pêcheur était venu donc il comptait se montrer irréprochable pour faire bonne impression auprès de l'un des plus grands serviteurs de l'unique... L'officier qui était avec lui fit de même naturellement, et Weren ne put s'empêcher de se dire qu'il allait enfin pouvoir un peu se reposé après tout ces efforts car pour le moment sa tâche avait été accomplie, et la pièce serait confié en de bonne mains, et donc ensuite le prêcheur pourrait bien en faire ce qu'il voulait Weren n'en aurait plus rien à faire tant que ce ne serait pas ces foutu rebelles qui mettraient la main sur cette pièce il aura l'esprit tranquille. Il relâcha ensuite son garde à vous quand le prêcheur l'y autorisa, et il tourna la tête pour regarder l'officier partir avant de regarder avec respect le prêcheur qui lui faisait une forte impression, et qui maintenait son regard sur son humble personne. Cette scène lui paraissait surréaliste décidément...
C'est un honneur mon seigneur. Se contenta t-il de répondre au général avec sincérité quand celui-ci le salua.
Il s'approcha aussi de la table centrale par la suite, et regarda ce que faisait le prêcheur, et écouta attentivement les dires de ce dernier car après tout c'était un peu son quart d'heure de gloire...
Puis assez rapidement le prêcheur le regarda, et lui demanda ce qu'il était venu lui apporter... Silencieusement Weren sortit la pièce de feu, et la posa sur la table respectueusement avant de dire...
J'espère avoir bien servit l'unique seigneur. Cette pièce était caché dans un repère de nomade au milieu du désert, et il n'a pas été facile de la récupérer je dois dire...
Il toussota un peu avant de reculer de quelques pas pour laisser un peu d'espace vital supplémentaire au prêcheur avant de continuer calmement.
Que puis je faire d'autres pour vous seigneur? Après tout il y avait peu de chance que leurs conversations se cantonne juste à cela car le général allait sans doute lui poser quelque question sur la pièce, ou bien sur la façon dont il l'avait récupérait. Et il essayait donc d'organiser les informations dans sa tête pour pouvoir répondre promptement à toute interrogation du général... Après tout il valait mieux ne pas avoir l'air ridicule en répondant au question surtout qu'il tenait à donne rune bonne impression de lui à l'un des plus grands serviteurs du Néant...
Dans tous les cas sans le soutien de l'unique jamais je n'aurai pu réussir ma tâche je dois dire... Longue vie au Néant! Dit-il en s'agenouillant devant le prêcheur car après tout ce dernier était comme une sorte de réceptacle entre le peuple alayien, et leurs protectrice, et il tenait à remercier personellement Néant pour son étonnante réussite... Car après tout lui-même était surpris que ce cela ce soit passé aussi bien, et qu'il n'ait même pas eu à se battre avec les autres membres du groupe par un coup du sort improbable qui ne pouvait être que l'oeuvre de Néant se dit-il car il refusait de croire que c'était réellement feu qui avait décidé que c'était lui qui serait le porteur de la pièce. non les chiens ne vont pas avec les chats, et même si ces esprits supérieurs étaient tordus il y avait quand même une limite... Oui car sinon ce serait vraiment inquiétant pour sa propre personne. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Sam 21 Juin 2014 - 11:02 | |
| Le regard sombre du Serviteur glissa du soldat en armure vers la petite pièce de métal que celui-ci venait de déposer sur la table, considérant l'objet de leurs attentions avec circonspection. C'était donc une simple pièce d'or qui avait coûté la vie de tant de fidèles, une pièce comme il en existait des milliers d'autres dans les coffres de l'Empire. Aldakin avait déjà eu l'occasion de constater à quel point l'or, et surtout l'illusion de pouvoir que celui conférait, pouvait pervertir les esprits faibles, les détournant d'un juste équilibre spirituel. Trop d'humains considéraient encore ces morceaux de métal brillant comme dignes de leur dévotion et détournaient ainsi leur attention de la foi véritable. Lentement, le Prêcheur avança la main pour venir poser le doigt sur la pièce qu'il fit glisser vers lui pour finalement venir s'en saisir avec délicatesse. On pouvait mourir pour des trésors, mais pour une seule pièce ? Il ne détourna pas le regard tandis que Weren lui expliquait avoir découvert la pièce sous la protection des nomades, et Aldakin pouvait facilement accepter l'idée que la mission n'avait pas été des plus simples. Cela n'en expliquait pas pour autant l'importance que pouvait revêtir cet objet, et le silence de Néant sur le sujet n'en était que plus troublant encore.
Le Prêcheur ramena son attention sur son soldat à l'instant précis où celui-ci s'agenouillait, non sans rappeler la ferveur de sa dévotion. Longue vie au Néant, proclamait-il alors. La remarque attira l'ombre d'un sourire au coin des lèvres du grand prédicateur, phénomène suffisamment rare que pour qu'il mérita d'être souligné.
« Tranquillisez vous donc, mon ami, la vie de Néant sera longue, très longue, infinie même. On peut détruire la Vie, on peut vaincre la Mort. On peut assécher l'Océan ou éteindre le Feu comme on peut briser la Terre et tuer le Végétal. On peut même vider l'Air, mais on ne peut jamais s'absoudre du Néant. Il est à la base de la définition même de l'existence, car on trouvera toujours le rien aux frontières du tout, ce qui existe baignera toujours dans le néant. Après tout, s'il est possible de détruire ce qui est, comment détruire ce qui n'est pas ? »
Il n'attendait pas de réponse, bien sûr, son petit discours n'avait pour seul but que de consolider encore la confiance et la foi que pouvaient ressentir celui qui se tenait devant lui. Son périple n'avait pas été des plus faciles et ce qu'il rapportait pouvait lui sembler bien insignifiant, aussi le Prêcheur préférait-il lui rappeler que la victoire serait toujours la leur et que ses actes servaient une juste cause.
« Relevez vous donc, sire Weren, laissez ce genre de démonstrations à ceux qui ont encore à démontrer de leur ferveur. Vous avez bien servis et vous méritez amplement de prendre quelque repos. Toutefois, le temps presse, nous savons qu'il ne s'agit là que d'un seul des objets que recherchent les rebelles et nous ignorons encore la signification de tout ceci. Or, Néant attend de nous que nous nous montrions dignes de le servir, il convient de ne pas le décevoir. »
Il usait volontairement du nous et brisait ainsi la distance toute militaire qu'imposait normalement leur différence de grades. De cette manière, il voulait inciter celui qui se tenait devant lui à laisser de côté le protocole et autres marques de respect pour se concentrer sur l'essentiel. Et en ce moment, l'essentiel était de percer les mystères qui entouraient le petit objet scintillant qu'il tenait en main.
« Je ne vois rien qui put la différencier d'une autre, savez vous pourquoi cette pièce est si importante pour les rebelles ? Sans oublier ces nomades qui la dissimulaient au regard du monde, vous ont-ils donné les raisons pour lesquelles ils agissaient de la sorte ? Je suppose qu'à l'abri de leur désert, ces gens n'avaient jamais encore pu bénéficier des préceptes de la foi véritable. Se sont-ils montrés agressifs ? Avez vous eu l'occasion de leur faire partager le culte de l'Unique ? »
A vrai dire, il doutait un peu de ce dernier point : d'après les renseignements qu'il avait rassemblé au sujet du fidèle qui était parvenu à récupérer l'artéfact, Christan Weren avait essentiellement servi sous le commandement de Lyra et celle-ci était davantage connue pour ses penchants sanguinaires plutôt que pour ses réussites dans le domaine de la conversion religieuse. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Dim 22 Juin 2014 - 12:08 | |
| Le prêcheur prit le pièce que Weren avait déposé sur la table, et semblait l'examiner. Avec un peu de chance le Grand Aldakkin pourrait sans doute deviner en quoi cette babiole car c'était le mot était si importante. Après tout Christan n'avait pour le moment pas vu en quoi les pouvoirs de cette pièce étaient si exceptionnels à part le fait que quelque chose l'ait désignait pour la porter. Peut-être que c'était plus vicieux qu'il ne le pensait après tout? Qui sait? Si ces esprits supérieurs ont bien crée la race elfique c'est qu'ils doivent être aussi fourbe, et tordu que cette dernière. Il devait sans doute y avoir un message, ou un pouvoir caché là-dedans, et dans ce cas-là ce n'était pas vraiment à lui de le découvrir car il n'avait absolument aucun envie de toucher plus que nécessaire un objet empreint de cette vile magie. Seul quelqu'un comme le prêcheur pouvait manipuler cette pièce, et savoir ce qu'elle renfermait sans être corrompu par la "magie". Lui ne voulait pas s'y frotter, et le fait d'avoir remis la pièce était en grande partie un soulagement, et une fierté pour lui...
Il regarda lui aussi la pièce, et le prêcheur calmement en se demandant si Aldakkin du Néant avait découvert quoi que ce soit là-dessus avant d'enchaîner avec un très court rapport, et avec ses louanges au Néant. Esprit éternel protecteur de leurs peuples. Seule véritable maîtresse de la race humaine. L'unique était la seule chose pour laquelle il ressentait une certaine fierté à se battre après la fierté primitive du guerrier qui massacre ses ennemis...
Il regarda le prêcheur pendant qu'il s'agenouillait, et vit que celui-ci souriait presque? Avait-il vu encore un mirage, ou il voyait bien Aldakkin du Néant presque sourire? A croire que l'unique elle-même lui souriait. Sauf s'il venait de dire une sottise sans le vouloir... Dans tous les cas il se contenta de baisser la tête, et d'écouter avec impatience ce que son guide voulait lui dire. Car après tout tout ce que pouvait dire le général était sans doute sagesse, et méritait d'être entendu.
Il réfléchit longuement aux paroles du prêcheur, et n'y voyait que pure vérité, et même s'il n'était pas nécessaire qu'il y réponde il se contenta d'appuyer avec ferveur les paroles d'Aldakkin car celle-ci étaient empreintes de sens.
Je voulait dire que loué soit le Néant, et puisse t-il nous guider pour l'éternité. Jamais nous ne serons vaincu avec l'unique, et son règne finira par arriver sur la terre comme ailleurs. Nous sommes sa parole, et il n'y a qu'une seule vérité. Celle de l'unique car le reste n'est que mensonge diffamant des serviteurs, et abominations nées de la magie... Loué aussi soit le prêcheur, et les serviteurs du Néant qui nous guident, et représentent la parole de l'unique sur notre monde. Loué soit le Grand Aldakkin du Néant!
Comment pourraient-ils être vaincus avec un leader comme Aldakkin, et les serviteurs du Néant? Non ils ne pourraient pas s'était impossible tout simplement car personne en ce monde ne pouvait défier la volonté du seul, et l'unique véritable esprit supérieur. Néant, et l'alayia vaincrait car tel en serait la volonté de l'unique. Les dragons, les elfes, les vampires, et les esprits supérieurs ne pourraient rien faire face à cela, et Christan serait là pour voir la fin de la magie. La victoire du Néant était pour bientôt selon lui car cela ne pouvait qu'être ainsi...
Il se releva lentement, et respectueusement quand le prêcheur le lui permit. Il était fier de voir que Aldakkin loué sa foi, et ce qu'il avait accompli au nom de l'unique. Cela était encore une preuve qu'il était sans doute digne de servir le Néant. Néanmoins il restait encore beaucoup à faire avant de se reposer sur ses lauriers, et il le savait bien donc autant ne pas abandonner l'objectif qu'il avait en vue.
Plutôt mourir que de faillir à l'unique. Je me montrerai digne de Néant seigneur Aldakkin, et le tâcherai de faire de mon mieux. Je ne demande qu'a servir l'unique prêcheur. Dit-il d'une voix qu'il arrivait à donner dépourvu de sa froideur habituel ce qui n'était pas une mince affaire, mais cela en valait le coup en pareil occasion...
Néanmoins malgré le fait qu'Aldakkin lui demandait de son montrer un peu moins protocolaire à son égard. Weren ne pensait pas qu'il serait vraiment tolérable de faire ainsi. il y avait quand même encore une assez grande différence entre un simple fidèle comme lui, et un des élu de l'unique, et jamais il ne se permettrait de faire preuve de la moindre impolitesse envers un serviteur du Néant sans raison...
A vrai dire je n'ai pas vraiment eu l’occasion de prêcher la foi de l'unique car ces nomades étaient des fanatiques des esprits supérieur, et pour tout dire cela avait même faillit finir en bain de sang seigneur. Ces nomades sont des primitifs qui n'ont jamais entendu parler de nous, et qui vivent encore comme des siècles en arrière. A ce que j'ai compris ces indigènes du désert s'étaient eux-mêmes donner la mission de défendre cette pièce car elle était soit le disant le don de l'esprit du feu fait à ce continent.
Il rigola de manière cynique à cette pensée puis il réfléchit quelques instants, et continua sur un ton plus concentré.
Si cette pièce avait quelque chose de particulier en soit. J'ai vu une très légère manifestation de pouvoir, mais je ne pense pas que cela soit suffisant pour démontrer ce qui vaut une telle agitation autour d'elle. En fait j'aurai penser que quelqu'un avec vôtre clairvoyance prêcheur pourrait arriver à de meilleures résultats sans doute...
Puis il réfléchit un court instant, et dit calmement.
Avez-vous vu quelque chose seigneur? Néant vous as-t-il révélé ce que s'était réellement? Après tout l'unique vous parle directement, et doit savoir ce que cela doit-être car il ne peut en être qu'ainsi. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Sam 28 Juin 2014 - 12:07 | |
| Si pour une raison ou une autre, le Prêcheur n'avait déjà été informé de l'affectation du soldat qui se tenait devant lui, il ne lui aurait à cet instant pas été difficile de la deviner. Il reconnaissait en effet sans peine la fougue et la hargne propres aux régiments qu'avaient commandé Lyra, ainsi que le fanatisme exacerbé de ses troupes. Bien sûr qu'il préférait mourir plutôt que décevoir l'Aîné Véritable, mais autant la dévotion était-elle un formidable outil dans le dépassement de soi, autant le fanatisme suicidaire qu'imposait Lyra à ses hommes pouvait-il se montrer nuisible lorsqu'il s'agissait d'étendre le culte du Néant et non plus de détruire aveuglément ceux qui s'y opposaient. Il devenait vraiment urgent de redistribuer certaines cartes.
« Gardez vos louanges pour le Néant, Weren, il serait bien mal avisé de votre part de diviser votre adoration de la sorte. En ce qui me concerne, je n'en suis que le messager, aussi n'oubliez jamais : si vous souhaitez un jour pouvoir prétendre à devenir mon égal, c'est bien Lui qu'il vous faudra convaincre, pas moi. Mon rôle se limite à vous guider dans cette voie, à éclairer chacun de nos fidèles des valeurs de notre foi et à accomplir ce que l'Unique attend de moi. »
En berger attentionné, le Prêcheur demeurait attentif à chacun des fidèles dont il avait la responsabilité et en particulier de ceux dont les tatouages étaient les plus développés. Car si gagner le tatouage n'était en soit pas remarquablement difficile, une volonté sincère de se tourner vers le Néant était amplement suffisante pour cela, parvenir à le compléter, à en recouvrir la moindre parcelle de son corps, représentait une épreuve autrement plus ardue. Les derniers déliés avec lesquels Néant marquait ses fidèles étaient en effet de très loin les plus difficiles à faire apparaître et si de nombreux Alayiens parvenaient à un tatouage presque complet en quelques années, beaucoup d'entre eux n'avaient pas assez d'une vie pour gagner les derniers centimètres carrés nécessaires à la consécration ultime. Et pour cause : cette dernière requérait un total abandon de soi en faveur d'une adoration absolue de Néant, et de Néant uniquement. Ainsi, le simple fait d'apprécier la bonne chère, ou même la bonne chair, constituait encore un frein à une totale dévotion et donc un obstacle à un tatouage complet.
Ce point écarté, ils purent se concentrer sur le véritable centre d'intérêt de leur conversation, à savoir la pièce que le soldat avait ramenée de son périple. Et l'on ne pouvait pas vraiment dire que ce que le Prêcheur découvrait put être qualifié d'encourageant. Des nomades primitifs et de surcroît fanatiques des sept parjures protégeant un don de l'Esprit Feu. Un don. Etait-ce de cela qu'il s'agissait ? Les Esprits rivaux du Néant avaient-ils renié leurs principes pour empêcher leur aîné de libérer les Armandéens de leurs entraves ? Si tel était le cas, il devenait urgent de retrouver les autres artéfacts car si la pièce qui reposait présentement devant le général alayien était un don des Esprits, alors nul doute que les autres objets que recherchaient les rebelles en étaient également.
Aldakin ramena son ténébreux regard sur les étroites fentes qui s'ouvraient dans le heaume de métal de son subordonné à l'instant même où celui-ci reprenait la parole pour l'interroger. Avait-il vu quelque chose ? Malheureusement pas. En fait, s'il devait être parfaitement honnête, le Prêcheur était dans le brouillard le plus complet pour la première fois depuis le début de la campagne de libération Armandéenne, et cette situation lui déplaisait profondément. Il n'en laissa pourtant rien paraître et répondit d'une voix parfaitement maîtrisée et assurée :
« C'est bien trop insignifiant que pour mériter l'intérêt de l'Aîné tout-puissant, il ne s'agit donc certainement pas d'une offrande de l'un des sept parjures. Je crois plus volontiers en une ruse des rebelles, une tromperie montée de toutes pièces par quelques fanatiques aveuglés par la magie des Esprits et destinée à tromper les populations. Ils savent que les Esprits les abandonnent lâchement devant la grandeur du Néant, et ils espèrent ainsi faire courir le bruit que ceux-ci leurs ont offerts des dons. Néanmoins, si ce n'est qu'une tentative de propagande désespérée, elle n'en demeure pas moins alarmante : le culte du Néant a considérablement progressé ces derniers mois, mais vous en avez été témoin vous-même, il demeure encore trop de brebis égarées dans une mauvaise foi. »
Pensif, le Prêcheur conserva le silence pendant quelques instants. L'hypothèse qu'il venait de présenter demeurait parfaitement plausible, c'était d'ailleurs la version officielle qu'il défendrait devant les troupes, mais derrière l'assurance froidement maîtrisée qu'il affichait perpétuellement, le doute planait encore et son esprit méthodique ne pouvait décemment pas écarter la possibilité que la pièce fut réellement un don de l'Esprit Feu, c'eût été une erreur stratégique grossière. D'une manière ou d'une autre, il fallait donc lever le voile de l'incertitude et puisque Néant ne semblait pas devoir lui apporter les réponses, il lui appartenait de les découvrir par un autre biais.
« Vous avez parlé d'une légère manifestation de pouvoir, quel était-il ? Les rebelles sont-ils informés que nous possédons la pièce ? » |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Dim 29 Juin 2014 - 11:51 | |
| Gardez ces louanges pour le Néant? Sans doute qu'il devait n'y avoir que vérité dans les paroles du prêcheur au final, mais quand même il lui était dur de ne pas reconnaître la grandeur d'Aldakkin du Néant, et de chacun des serviteur de l'unique malgré cela. Dans tous les cas l'unique méritait sans doute toute sa considération, et c'était bien le minimum syndicalede sa part à lui un simple fidèle que de la donner, mais les hommes n'avaient ils pas besoin de modèle à suivre aussi? Des modèles qui les aideront à entamer le chemin du juste pour atteindre celui de la transcendance. Et Aldakkin du Néant comme Lyra étaient des modèles pour le peuple alayen sans aucun doute. Ils montraient la voie à suivre pour les fidèles... Et donc il ne pouvait qu'acquiescer aux paroles dîtes par l'un des élu de Néant...
Oui comme il le pensait le prêcheur ne devait sans doute qu'être le messager de Néant sur terre comme il le disait. Cet homme exerçait la volonté de l'unique, et guider le peuple alayen au nom de l'aînée véritable. Il devrait donc consacrer son adoration surtout vers l'unique s'il espérait atteindre un jour le même niveau d'adoration que le prêcheur, et il tenait à s'y appliquer... La route risquait sans doute encore d'être longue pour Weren, mais il comptait bien y arriver au final car devenir l'un des élu de Néant n'était-ce pas l'achèvement de toute la vie d'un fidèle? Et ainsi devenir l'un des représentants de la grandeur de l'unique sur terre... Voilà ce qu'était la voie à suivre pour lui!
Vous avez raison prêcheur j'ai fait erreur en consacrant une partie de mon admiration à vous, alors qu'elle devrait être entièrement tournée vers l'unique. Je tenait juste au final à vous remercier d'être là pour guider nôtre peuple, et je pense qu'il est assez normal que la présence de l'un des élu de l'unique sur terre m’impressionne, mais c'est pour le Néant, et l'alaya que je me bat car après tout chacun de nous ici n'est-il pas un instrument dans la glorieuse entreprise de l'unique sur terre? Je pense que si car le règne de l'unique viendra bientôt sur ce continent, et alors nôtre peuple renaîtra, et nôtre ancienne gloire aussi sous la protection de l'aînée véritable.
Car il savait bien que son tatouage était bien développé, mais que le plus dur restait encore à faire. Il avait vécu 40 ans pour avoir ce tatouage presque complet qui démontrait son adoration envers l'unique, mais il n'était pas encore complètement complet, et il ne pouvait donc pas prétendre encore à devenir un élu. Il y avait donc des gens comme Aldakkin pour guider les fidèles comme lui vers l'achèvement final pour compléter leurs foi, sa foi vers la perfection. La consécration qui prouverait à lui, et à tous sa valeur. L'un des buts dans sa vie, et ce qu'il considérait presque par orgueil comme son destin.
Puis la réunion se détourna vers le sujet de la pièce qui était le véritable raison d'ailleurs à tout cela... Car après tout ce don des esprits soit disant à ce qu'il avait appris n'avait rien d'exceptionnel à part le fait que tout le continent y compris les rebelles, et eux soient à sa recherche. Il ne comprendrait sans doute jamais la façon de penser des infidèles, mais là ça en devenait presque inquiétant au vu de l'inutilité totale de cet objet à part le petit signe de magie inquiétant qu'il avait vu dessus... Dans tous les cas la traque de ces objets avait été lancé, et il avait récupéré l'un d'entre-eux... Cette pièce, et il l'avait ramené au Grand Aldakkin pour que celui-ci découvre de quoi il en retournait. Car après tout l'unique devait avoir la réponse à cette question, et peut-être un moyen de purifier cet objet, ou bien d'empêcher les rebelles d'atteindre leurs inexplicables buts d'une façon, ou d'une autre...
Le prêcheur semblait vouloir le regarder dans les yeux, et il se contenta de tenir le regard sans ciller, et sans la moindre lueur de défi dans le sien ce qui était difficile à faire connaissant son caractère guerrier, et féroce, mais il y arriva. Était-il en train d'être tester, ou bien le prêcheur voulait savoir à quoi il ressemblait? Il ne savait pas vraiment, mais bon... Il écouta ensuite la réponse éloquente du prêcheur, et y réfléchit de son mieux car il ne pouvait y avoir que sagesse, et vérité dans les paroles d'un des élu de l'unique. Et puis sa mission n'était pas encore terminée car son rapport sur cette petite pièce n'était pas achevé...
Une tromperie monté par les rebelles? C'est vrai que tout de suite ce petit manège orchestré autour de cette camelote prenait bien plus de sens pour lui... Comme quoi cela prouvait que ces infidèles sont prêt à tout pour essayer d'échapper aux fidèle du véritables esprits, et continuer ainsi à servir les sept parjures. Quelle bande de crétins, et de marionnettes manipulées par les vampires, et les dragons... Si seulement ces idiots pouvaient voir la vrai vérité. Celle de néant! Alors tout serait plus simple, et surtout il n'y aurait même pas besoin d'en venir aux armes! Mais malheureusement pour eux, et heureusement pour lui, et ses tendances belliqueuses faire couler le sang était nécessaire...
Oui il faut s'en occuper aussi aberrant que soit ce mensonge de la part de personnes croyant en des mensonges... Il est de nôtre devoir de guider les brebis égarés vers le bon chemin, et je ferai de mon mieux pour que la cause de Néant soit honoré, et accomplie... Je suis sûr que les vampires y sont pour quelques choses si je puis donner mon avis prêcheur... Pensa t-il calmement lui aussi en regardant la piécette...
Le prêcheur lui posa ensuite plusieurs questions. Il voulait savoir qu'elle était cette manifestation de pouvoir, et si les rebelles étaient informé de la récupération de cette pièce par l'alaya...
Néanmoins il ne savait pas s'il pouvait dire que l'un de ces sept parjure avait pu le choisir possiblement. Non il risquait le déshonneur. Néanmoins il y avait une façon de dire la vérité sans risquer le déshonneur.
Lors de ce voyage pour récupérer la pièce des mains de ces nomades dans le désert j'étais accompagné de trois inconnu. Un vieillard, une fillette, et un capitaine de l'armée loyaliste. Lorsque nous avons récupérer la pièce celle-ci s'est mise à désigner l'un d'entre-nous pour la porter... Elle a désignée le vieillard, et pour la récupérer j'ai du avoir recours à la force, mais personne n'est mort... En fait c'est le seul signe de magie que j'ai vu de la part de cette babiole sinon...
Il disait à la fois la vérité en décrivant le signe magique, mais il mentait car en faîte ça avait été lui qui avait été choisit par la pièce, mais il ne pouvait pas se résoudre à dire cela devant le messager de Néant. non le blasphème était bien trop grand. Autant faire comme si de rien n'était, et dire qu'il l'avait récupéré d'une meilleure façon...
Ensuite c'est peut-être vrai que l'un de ces voyageurs aurait pu être un informateur rebelle, mais dans ce cas-là il n'en faisait rien paraître, et de plus maintenant c'est nous qui avons la pièce donc je pense qu'au pire cela démontrera juste que l'alaya a réussi là où ces infidèles on échoué. Une preuve encore de la justesse de nôtre cause... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Lun 7 Juil 2014 - 19:04 | |
| Aldakin connaissait bien les vampires. Lors des premiers mois de la campagne d'invasion armandéenne, il avait laissé à Lyra et Dradrok la responsabilité de marcher sur l'empire Kohan pour commander en personne les troupes affectées dans l'est du continent, celles-là même qui avaient repoussés les vampires jusqu'aux portes des grottes humides qu'ils appelaient leur royaume. C'étaient pour la plupart des êtres intelligents et d'excellents combattants, de véritables prédateurs accomplis et des esprits particulièrement inventifs dès lors qu'il s'agissait de tuer. Mais au contraire des elfes, on ne pouvait que difficilement leur accorder le qualificatif d'êtres raffinés et à supposer que toute cette histoire ne se révéla effectivement qu'une opération de propagande de grande envergure, il n'y avait aucune de croire que les vampires puissent en être les instigateurs. Cela ne cadrait pas avec leurs méthodes et le simple fait d'avoir découvert cette pièce dans le désert achevait de totalement écarter cette possibilité : après le verre noir, le soleil était certainement ce que les vampires redoutaient le plus.
Lorsque le dénommé Weren aborda la compagnie dont il avait profité dans son épopée, le grand prédicateur alayien manifesta son intérêt par un haussement de sourcil interrogateur. Un vieillard, une fillette et un capitaine de l'armée loyaliste, voilà bien une troupe parmi les plus hétéroclites dont le prêcheur eut pu avoir connaissance jusqu'à présent. Le dernier en particulier avait interpellé l'attention du religieux, pour la bonne et simple raison que l'armée loyaliste n'était pas supposée enquêter dans cette région. Aldakin enregistra l'information dans un recoin de son esprit mais se garda bien d'en tirer des conclusions hâtives, la possibilité que Fabius eut décidé d'envoyer des émissaires sans consulter le général alayien au préalable n'était pas à écarter. Quoiqu'il en fut, l'étrange composition de ce groupe d'explorateurs du désert n'était guère qu'un modeste hors-d'oeuvre puisqu'à en croire celui qui se tenait devant lui, la pièce aurait désigné son porteur en la personne du vieillard. Vieillard qui, force était de le constater, ne se trouvait pas parmi eux. Plutôt fâcheux. Et ce n'était certainement pas la relative insouciance avec laquelle Weren semblait considérer la possibilité d'avoir laissé s'échapper un individu de première importance qui apaiserait la contrariété du représentant du Néant.
« Nous avons mis le continent à genoux en quelques mois, Weren, il n'est plus rien que l'Alayia ait à démontrer pour prouver sa supériorité. Nous avons la pièce, certes, mais nous ignorons tout de son importance véritable et de l'usage exact que les rebelles souhaitent en faire, nous n'avons à notre disposition que des spéculations et des hypothèses. On ne gagne pas une guerre avec des suppositions. »
Sa voix conservait ce timbre froid et dénué de la moindre parcelle d'émotion, mais le choix des mots laissait clairement deviner une pointe d'agacement mêlée à du regret. Aldakin inspira lentement avant de se retourner, mains croisées dans le dos, pour poursuivre son interrogatoire :
« Si vous ne l'avez pas tué, qu'est-il advenu de ce vieillard ? La pièce l'a désigné, il doit forcément y avoir une raison à cela, pourquoi ne pas avoir ramené cet homme devant moi ? Et la jeune fille ? Je ne connais nul enfant qui s'aventurerait dans la fournaise d'un désert pour y construire des châteaux de sable, accompagnait-elle le vieil homme ? Vous aviez le soutien d'un capitaine loyaliste, était-il vraiment si difficile de maîtriser une enfant et son grand-père ? »
Décidément, cette histoire lui déplaisait profondément et ce d'autant plus qu'il commençait à entrevoir la possibilité que son subordonné eut été berné de quelconque manière. Sentencieux, Aldakin ramena son attention sur la pièce, avançant une main pour s'emparer de l'artéfact qu'il vint ensuite glisser dans une poche de sa tunique. Il ignorait encore de quoi il s'agissait et n'en apprendrait de toute évidence pas davantage ici, mais la rébellion recherchait cet objet, aussi était-il nécessaire de le mettre en sécurité jusqu'à ce qu'il soit parvenu à démêler cet obscur sac de noeuds.
« Suivez moi. »
D'un pas souple et silencieux, la haute silhouette du prêcheur encapuchonné se dirigea vers l'ouverture qui menait vers l'extérieur de la grande tente de commandement. Le cliquetis métallique des lourdes plaques d'armure derrière lesquelles se protégeait Weren l'informa que ce dernier lui avait emboîté le pas et les deux hommes quittèrent l'abri de toiles pour s'immobiliser à quelques pas de là, en plein soleil. Le ténébreux regard du Serviteur du Néant parcourut brièvement le contours des dunes de sable que l'on devinait à l'horizon avant qu'il ne consentit à reprendre la parole :
« Savez vous pourquoi l'Aîné Véritable m'a désigné pour faire entendre sa voix aux peuples d'Armanda ? Connaissez vous la raison pour laquelle Il m'a gratifié de l'honneur suprême, celui auquel aspire chaque Alayien ? L'honneur d'incarner l'instrument de sa volonté ? »
Un silence suivit. A la manière dont il avait posé ces questions, il n'était en effet pas difficile de comprendre qu'Aldakin n'attendait aucune réaction particulière de la part du soldat qui se tenait à ses côtés. Il apporta d'ailleurs lui-même les réponses, sans toutefois pour autant détourner les yeux de la ligne d'horizon.
« Parce que je suis un être parfait, et que seule la perfection est véritablement digne de le représenter dans le chaos de ce monde. Vous m'avez ramené la pièce, c'est assurément remarquable, mais pensez vous que cela soit parfait ? »
Lentement, le visage aux traits impénétrables du général pivota en direction du soldat pour toiser celui-ci de toute sa hauteur. Là encore, la question n'était qu'une pure forme de style derrière laquelle le prédicateur dissimulait le véritable sens de son message. Bien sûr que non, cela n'était pas parfait. Car si beaucoup auraient pu se contenter de voir le verre à moitié plein et se satisfaire d'être parvenu à s'emparer de l'artéfact, Aldakin et son perpétuel soucis du détail ne pouvaient considérer ce même verre qu'à moitié vide.
« Vous allez retrouver ce vieillard et cette fillette, Weren : si vraiment cette ''pièce de Feu'' a désigné le premier pour en être le porteur, il faut que nous l'interrogions. En cas de nécessité, l'enfant sera un moyen de pression suffisant pour le convaincre de nous dire ce qu'il sait. Oh, et une dernière chose... Quel était le nom de ce capitaine loyaliste qui vous accompagnait ? »
Lorsqu'il serait rentré à Gloria, le Prêcheur ne manquerait pas se renseigner sur l'identité de cet officier égaré en dehors de sa zone d'attribution, quand bien même un subtil pressentiment lui laissait à penser qu'il ne trouverait guère de concordance dans les listes d'enrôlement de l'armée régulière.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Mar 8 Juil 2014 - 12:32 | |
| Il voyait bien que ce qu'il venait de dire ne devait pas du tout satisfaire le prêcheur. Néanmoins même si cela peinait le fidèle de décevoir un serviteur du Néant il valait mieux cela que d'être reconnu coupable de blasphème même involontaire. Il le cachait bien, mais il était soulagé qu'Aldakkin du Néant ait gobé son bobard surtout qu'il n'était pas le meilleur menteur de l'univers. Cela l'étonnait aussi que l'unique n'ait pas prévenu son élu du mensonge qu'a dit le fidèle. Peut-être que Néant passait au dessus de ce genre de détail car l'unique devait reconnaître la valeur de Christan, et ne fait donc que peu de cas du blasphème que celui-ci a du commettre sans le vouloir. oui bénit soit le Néant pour sa grande lucidité, et miséricorde se dit-il... Sa punition pour le mensonge était la déception d'un serviteur du Néant, et pas la honte, et l'humiliation qu'il ne méritait clairement pas en tant que bon serviteur du Néant. Il était maintenant convaincu que l'unique veillait sur lui d'une certaine façon, et avait fait en sorte que son voyage se concrétise de la bonne façon. En tout cas il espérait que ce soit cela, ou pas autre chose... Il en conclut donc qu'il s'en tirait bien pour cette fois-ci...
Néanmoins il s'attendait bien à se faire enguirlander, gueuler dessus, ou du moins que le prêcheur manifeste sa déception d'un façon, ou d'une autre. Cela Weren le savait, et il était donc droit, et attentif en attendant fatalement les mots qui sortiraient de la bouche du prêcheur. Si celui-ci se mettait en colère le fidèle ferait de son mieux pour faire le dos rond face à Aldakkin du Néant. Dans tous les cas son devoir était fait, et il savait bien qu'il devrait encaisser les conséquences de son mensonge d'une façon, ou d'une autre... Mensonge qui avait sans doute sauvé sa vie, ou son honneur, et il n'en demandait pas plus car après tout on ne peut pas avoir le beurre, et l'argent du beurre. De toute façon il venait clairement d'inventer ce bobard sur l'instant, et il aurait pu largement le peaufiner en cours de route sans doute. D'ailleurs c'est ce qu'il aurait du faire pensa t-il quand le prêcheur commença indirectement à manifester son agacement. Il sentait bizarrement que cela allait tourner d'une façon qui n'allait absolument pas lui plaire finalement, mais il écouta quand même pour ne pas paraître suspect. Maintenant qu'il avait menti il était impossible pour lui de retourner en arrière. Sinon il aurait mieux valu dire directement la vérité au prêcheur car celui-ci n'apprécierait sans doute pas que Weren lui ait mentit sur la véritable personne qui avait été désignée par feu... Encore moi en sachant que ça avait été lui.
Il restait silencieux pendant que le prêcheur entonnait de sa voix. Oui l'armée de l'unique avait mit à genoux ce continent souillé par la magie, et Christan avait été fier d'avoir été en première ligne de toute ses batailles au nom de l'unique. Affronté tout ces ennemis qui n'existaient pas sur l'alaya de jadis. Une expérience guerrière qui méritait clairement d'être vécu. Christan du acquiescer quand le prêcheur lui dit clairement que les spéculations, et les hypothèses ne suffisaient clairement pas, et qu'il avait en partie échoué dans sa mission malgré le fait qu'il avait ramené la pièce...
Il y avait bien une réponse qui lui venait en tête, mais il savait bien qu'i serait de mauvais ton d'interrompre le prêcheur dans son résonnement, et que cela allait sans doute lui attirer des reproches encore plus vifs de la part du grand Aldakkin. Il se contenta donc d'écouter attentivement, et de subir en silence tout ce que le général pourrait bien lui dire. Néanmoins cette fois-ci le prêcheur lui posa des questions auquel il dut répondre hâtivement.
Le capitaine loyaliste ne m'a pas du tout aider. Au contraire il a même essayer de me tuer pour me faire taire, et c'est de peu si je suis arrivé à récupérer le pièce avant qu'ils ne s'enfuient seigneur. Étrangement la fille semblait bien connaître le capitaine, mais non cette jeune femme n'est pas la petite fille du vieillard a ce que j'en sait. Pour tout dire chaque membre du groupe était quasiment un stricte inconnu pour les autres... Je suis arrivé à le surclasser à un contre trois, et ils ce sont enfuis précipitamment sans demander leurs restes malheureusement. Se contenta t-il de dire en arrivant à insuffler de la frustration dans sa voix.
Il se rendait compte qu'il venait de mettre le dénommé Matis dans une situation plutôt délicate, mais à vrai dire il n'en avait complètement rien à faire de ce type. Il pouvait bien pourrir dans un cachot que cela ne ferait ni chaud ni froid à Christan. En espérant au passage que ce mensonge ne finirait pas par se retourner contre lui car accuser à tort un capitaine de l'armée loyaliste pourrait peut-être amener de fâcheuses conséquences même s'il doute que le prêcheur croit la version des faits de cet hérétique... Puis après avoir avoir récupéré la pièce le prêcheur lui demanda de façon inflexible de le suivre ce que Weren ne tarda pas à faire bien entendu en soldat obéissant qu'il était il acquiesça à cette demande.
Ils sortirent tous les deux de la tente sans tarder. Christan était clairement en train d'assister à un retournement inattendu de la situation, et il se demandait bien où cela allait bien pouvoir déboucher pour lui. Sa dernière réponse n'avait pas du aider à apaiser le prêcheur surtout que maintenant il se demandait bien combien de temps il pourrait continuer à mentir avant qu'Aldakkin ne découvre ce petit jeu auquel il jouait. Par l'unique il n'avait rien fait pour mériter tout cela! Il attendit silencieusement que le prêcheur reprenne la parole en fixant celui-ci d'un regard attentif. Puis le général continua son récit en parlant de façon assez remarquable comme d'habitude...
Même s'il avait clairement l'envie de répondre au prêcheur d'une façon quelle quel soit il vit clairement que la question de celui-ci n'attendait pas vraiment de réponse. Il se contenta donc d'attendre clairement qu'Aldakkin réponde lui-même à sa propre question, et continue son discours éloquent.
Puis le prêcheur clama le fait évident qu'il était un être parfait comme sa foi qui était sans la moindre impureté. Raison pour laquelle l'unique avait fait de lui l'un de ses élu. Perfection que Weren devrait bien atteindre un jour, et même s'il avait envie de répondre que si il avait été parfait cette fois-ci il dut se contraindre pour pouvoir ne pas se trahir lui-même.
Non ce n'est pas parfait. je n'est pas été digne de l'unique cette fois-ci car je n'ai pas ramené ce vieillard au campement pour que vous puissiez l'interroger sire. Se contenta t-il de dire avec une grande honte, et un profond regret dans sa voix qui étaient sincère même si cela ne venait pas vraiment du fait qu'il avait oublié de capturer le vieillard, mais plutôt du fait qu'il était contraint de mentir en cet instant au grand Aldakkin...
Christan encaissa la regard du prêcheur qui était sans doute en train de le juger en même temps qu'il le regardait... Christan hésita même à abaisser les yeux sur le coup de la honte, mais il était bien trop faire pour s'humilier encore plus que ce que le prêcheur le lui demandait... Il commençait à entrevoir ce que le prêcheur prévoyait pour lui, écouta attentivement la demande que celui-ci formula. Montrant clairement que maintenant il n'était vraiment pas sortit de l'auberge. Maintenant il lui était confié une mission qui découlait directement des conséquences de son mensonge, mais qu'il assumerait quand même entièrement...
Je les retrouverai seigneur je le jure, et je les rapporterai au camp. Je tâcherai aussi de faire en sorte de récupérer cette fillette car elle semble en savoir long... Dit-il en se rendant compte qu'il venait de s'engager en le sachant bien dans une traque qui était totalement inutile mais au moins cela prouvait que Aldakkin n'avait pas deviné qu'il avait menti. Peut-être que tout s'arrangerait quand il aurait ramené ce Tobold au campement...
Le capitaine se nomme Matis je crois... Se contenta t-il de dire en espérant que révéler cela ne serait pas trop compromettant pour sa personne...
Il ne savait pas ensuite comment allait réagir Aldakkin du Néant par la suite, mais il demanda calmement.
J'ai donc carte blanche pour écumer ce continent à la recherche de ces deux personnes seigneur? Je pense que je me dirigerai vers Gloria en premier car il me semble que la capitaine loyaliste a du s'y rendre pour y faire son rapport, et ce dernier sait peut-être où est la fille... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Mer 16 Juil 2014 - 18:27 | |
| Un capitaine loyaliste qui lève son épée contre un représentant de ce que l'empereur désigna sous le nom d'ordre de l'obsidienne ? Intéressante information, qui ne pouvait mener qu'à deux conclusions possibles : soit l'individu en question avait reçu des ordres précis de la part de Fabius pour agir en ce sens, soit il était aussi loyaliste que les rebelles réfugiés dans quelque abri bien dissimulé. Dans un cas comme dans l'autre néanmoins, sa mission avait échoué puisque c'était désormais Aldakin qui avait en sa possession la pièce de Feu, mais la prudence requérait de rapidement faire toute la lumière sur l'identité exacte de ce prénommé Matis. Fabius n'avait rien d'un idiot, et trahir l'Alayia serait un acte particulièrement stupide de sa part, mais il n'en était pas pour autant digne de confiance. Après tout, il ne portait pas le tatouage caractéristique des fidèles du Néant, pas encore du moins.
Figé dans une immobilité granitique, la haute silhouette du général alayien demeura parfaitement silencieuse devant les excuses de son subordonné. Lyra aurait probablement sévèrement réprimandé le soldat pour son erreur, tant physiquement que psychologiquement d'ailleurs, mais le Prêcheur n'approuvait pas vraiment ce genre de méthode. Il n'était pas nécessaire d'accabler un fautif plus que de raison, la honte dont il s'était couvert était châtiment bien suffisant en regard de sa faute effective. Certes, il n'avait accomplit sa mission qu'à moitié, mais la moitié en question était la plus importante et s'il était soldat plus déterminé qu'un fanatique, c'était précisément un fanatique désireux de corriger et faire oublier une erreur passée. D'un lent hochement de tête, Aldakin signifia son approbation devant la résolution qu'affichait maintenant l'homme en armure. Mieux valait en effet pour lui qu'il ne se risqua pas à faillir à nouveau, le prédicateur en chasuble se montrait certes plus patient que ses deux anciens collaborateurs, mais il n'en demeurait pas moins implacable lorsqu'il exigeait un résultat précis de la part de ses hommes. Après tout, la réputation d'excellence de l'armée d'Alayia ne devait pas être ternie et il était de la responsabilité de ses généraux que de s'en assurer.
« Bien... »
La mémoire du Prêcheur enregistra soigneusement les cinq lettres qui formaient le prénom de ce capitaine aux agissements décidément bien mystérieux mais il leva un sourcil pour s'enquérir d'un complément d'information susceptible de lui faire gagner du temps :
« Vous m'avez donné son prénom, mais vous a-t-il dis son nom ? »
Le prénom seul risquait en effet de se révéler insuffisant pour identifier précisément l'individu dont il était question, à supposer seulement que le principal concerné se soit présenté sous sa véritable identité et n'ait pas usé d'un quelconque subterfuge pour brouiller les pistes. Auquel cas, l'enquête ne les mènerait pas beaucoup plus loin mais après tout, la fierté était un vice des plus répandus chez les militaires et nombre d'entre eux plaçaient en leur nom une grande part de ce qu'ils étaient. Alors peut-être qu'avec un peu de chance, celui-ci ne ferait pas exception.
« Carte blanche ? Bien sûr que non, vous répondrez de votre mission à votre supérieur direct. Je lui ferais passer des instructions pour qu'il vous fournisse ce dont vous avez besoin et vous accorde la liberté de mouvement nécessaire à vos recherches. Et sans doute ne serait-il pas inutile que vous désigniez quelques hommes pour vous accompagner, Néant est pardon mais il serait mal avisé de votre part d'échouer à nouveau. »
Au moins le message était-il passé, Aldakin n'approuvait peut-être pas les châtiments corporels tels que la torture, mais ses méthodes ne manquaient pas pour autant de percutant. A ses yeux, celui qui ne pouvait servir la volonté de l'Esprit Unique, ou celui qui ne devait plus le servir avec une pleine efficacité, devait être... remplacé. A l'évocation de ce sujet, son esprit s'égara un instant à considérer l'apport récent de Lyra et Dradrok aux desseins de Néant. Un nouveau serviteur avait déjà été désigné, en la personne d'Antone et nul doute que d'autres embrasseraient bientôt cet honneur, peut-être était-ce là une façon pour l'Aîné Véritable de signifier qu'il était temps de renouveler ses plus fervents adeptes ? Peut-être. Si tel était bien le cas, le Prêcheur ne manquerait pas d'apporter satisfaction au désir de celui dont il était l'instrument...
Sur ce funeste présage, Aldakin ramena son attention sur le soldat à ses côtés et reprit calmement :
« Ne perdez pas votre temps à Gloria : je vais y amener la pièce dans les plus brefs délais, je m'occuperais d'y rechercher ce Matis et ses éventuels compagnons. N'oubliez pas que votre principal objectif est de me ramener le vieillard... vivant, bien entendu. »
Le Prêcheur avait certes de grands pouvoirs, et ses talents pouvaient délier bien des langues supposées secrètes, mais il n'était pas encore capable de faire parler un mort et la perspective qu'un personnage aussi intéressant que l'élu d'un esprit soit tué avant qu'il ait eu l'opportunité de s'entretenir avec lui avait quelque chose de particulièrement dérangeant. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Mer 16 Juil 2014 - 21:08 | |
| Il était honteux, mais néanmoins il savait qu'il pourrait toujours racheté ses fautes d'une certaine façon, et ce sauvait la mise en livrant le vieillard au prêcheur. Cette mission d'ailleurs ne serait sans doute pas trop compliqué pour le fidèle de toute façon car après tout que peux bien faire un vieil homme même endurci face à un vétéran, et un guerrier expérimenté comme lui? Pas grand chose sans doute pensa Weren. Oui cette mission serait sans sûrement facile pour la partie capture le plus dur serait finalement de retrouver ce vieil homme, mais il y arriverait même si pour cela il devait traverser tout le continent de long en large. De plus de cette façon il insulterait bien l'esprit qui avait osé lui faire commettre un blasphème en en faisant un élu. Christan élu de l'un des sept parjures? En d'autres temps il aurait rigolé à cette idée, ou aurait craché sur la personne qui l'avait formulé avant de la frapper violemment, mais là cela l'inquiétait plus qu'autre chose... Même en cet instant cela lui paraissait toujours irréel.
Le prêcheur restait calme, et impassible en face de lui, et même si le grand Aldakkin du Néant n'en laissait rien paraître comme à son habitude Christan se doutait bien qu'il avait du décevoir le général malgré le fait qu'il était arrivé à accomplir sa mission. Enfin il l'a déçu pour ne pas le décevoir d'une autre façon bien pire donc il préférait largement avoir fait une erreur repérable au yeux du prêcheur qu'avoir commis un véritable blasphème ignoble. De plus il réfléchit à ce que cela impliquait d'accuser un capitaine de l'armée loyaliste d'avoir osé l'attaqué en se disant finalement qu'il n'en avait rien à faire. Si ce Matis allé au cachot cela l'indifférait, et sans doute que Aldakkin croire plus facilement en la parole d'un fanatique comme lui dont le tatouage est grandement développé plutôt que celle d'un élément de l'armée impériale soupçonné de mauvais comportement avec l'ordre d'Obsidienne. pour le vieillard il se disait sans doute qu'au final il n'en avait pas grand chose à en faire non plus, et que de toute façon il doutait que ce dernier mourrait même s'il savait que ce Tobold allait sans doute bien lui en vouloir pour le coup... Et cette Luna. Disons juste que cette gamine insolente qui le haïssait à cause du simple qu'il était un serviteur de l'unique n'avait pas vraiment ses faveurs. A la limite il aurait même pu dire que ça avait été elle qui avait été choisit par la parjure ainsi il lui aurait donné une belle leçon.
Merci seigneur.
Se contenta t-il de dire en voyant qu'Aldakkin confirmait d'un simple mot "Bien" qu'il lui donnait une seconde chance, ou du moins c'est ce qu'il pensait en entendant cette parole. La honte de son mensonge disparaîtrait peut-être qui sait quand il aura livré le vieillard au prêcheur. Dans tout les cas ce n'est pas une expérience qu'il aurait hâte de réitérer.
Il ne m'a donné que son prénom, et de toute évidence il ne m'aurait rien dit de plus si je le lui avait demandé. néanmoins je peux vous dire à quoi il ressemble si cela peut vous aider seigneur...
Finit-il avec calme, et sur le ton de quelqu'un qui obéit. Il écouta ensuite les paroles du prêcheur qui ne lui donnait pas carte blanche pour sa mission. Il aurait sans doute dû s'en douter pensa t-il même si au final cela ressemblait plus à des procédures réglementaires qu'autre chose. De plus au moins il aurait une certaine liberté de mouvement, et même s'il devrait se coltiner plusieurs personnes avec lui lors de ces recherches ceux-ci pourraient peut-être se montrer utile qui sait? Dans tout les cas il était embarqué jusqu'au cou dans cette histoire, et il n'était pas vraiment envisageable de faire machine arrière en avouant tout au grand Aldakkin...
Je tâcherai de faire de mon mieux avec ce que vous me donnerez seigneur. Je vous promet que les recherches seront terminés au plus vite, et que je tâcherai de rattraper ma faute sire. Cette fois-ci il ne m'échappera.
Dit-il en serrant le poing sur le ton de l'enthousiasme, et de la détermination. S'il mentait autant continuer la comédie jusqu'au bout, et croire en partie à ce mensonge s'il le faut. D'ailleurs il se demandait bien quelle tête fera le vieillard en le voyant débarquer pour le capturer...
Dans tout les cas il était reconnaissant envers le prêcheur car celui-ci avait su au moins faire preuve d'une grande miséricorde envers lui en lui donnant une seconde chance. Au moins il essayerait de faire en sorte de la mériter car les conséquences de son mensonge auraient pu être bien plus grave au final. Il voyait cela au moins comme un signe que lui faisait Néant comme si son blasphème involontaire serait oublié en accomplissant sa tâche. Que la volonté du Néant soit donc faîte! Pensa t-il avec dévotion. Après tout il se battait pour accomplir la volonté de l'unique avant même son propre désir de se battre. De plus cette traque serait sans doute un moyen efficace de palier à l'ennui de cette période de paix donc autant en profiter le plus possible. il pourrait ainsi rattraper sa faute, se faire bien voir, et s'amuser un peu. Et qui sait? Il pourrait peut-être avoir le droit à un beau combat au passage?
Puis le Grand Aldakkin mit fin à ses volontés d'aller tout d'abord, et Christan pensa juste qu'il compenserait en visitant les alentours de cette cité si possible... Car après tout c'était un bon point de départ pour lui.
Je le ramènerai vivant seigneur même si je dois pour cela fouiller chaque mètre carré de ce continent, chaque grotte, et massacrer une centaine de rebelles. Rien ne m'empêchera de ramener ce vieillard, et de racheter ma faute. Je fais la promesse que cette mission sera réussite.
Dit-il d'un ton calme, et sérieux avant d'enchaîner.
Seigneur pourrai-je sinon demander ce qui s'est passé pendant mon expédition dans le désert?Les autres artefacts ont-il été récupérés par nôtre camp? Sinon puis je demander autre chose si vousme le permettez?
Il laissa un instant de silence passer avant de demander calmement.
Puis je avoir l'autorisation de faire renforcer mon armure en verre noire seigneur? Je n'ai pas les moyens monétaires, et celle-ci me semblait bien fragile lors de mes derniers combats contre de redoutables adversaires... De plus cette traque pourrait s'avérer compliquée, et on ne sait jamais sur quoi je pourrai tomber en chemin... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Mar 22 Juil 2014 - 18:34 | |
| Le prénom seul était une bien maigre ressource pour retrouver un homme parmi la population d'une armée telle que celle de l'Empire Kohan, mais Weren poursuivait déjà en affirmant pouvoir lui procurer une description physique. Ce n'était pas l'idéal, le général alayien avait d'autres occupations pour user de son temps qu'à faire s'aligner devant lui tous les Matis de l'armée et les dévisager l'un après l'autre. D'un autre côté, il ne pouvait pas non plus choisir d'ignorer la possibilité d'une trahison interne, si cet homme était vraiment capitaine dans l'armée, le risque qu'il fut en mesure de dérober des renseignements était bien réel. Aldakin inspira profondément puis laissa l'air ainsi emmagasiné s'échapper lentement de ses poumons en un soupir pensif. Il inclina ensuite la tête pour accepter l'idée du soldat en armure, l'invitant à lui fournir les renseignements dont il disposait :
« Un nom eut été préférable mais à défaut, sa description physique pourra peut-être nous permettre de l'identifier. Je vous écoute. »
Le Serviteur du Néant laissa à son subordonné le temps de détailler les traits et les accoutrements de celui qui s'était interposé dans sa mission. Un physique somme toute banal pour une description qui correspondrait encore à des dizaines et même des centaines de soldats. Néanmoins, l'étau se resserrait encore un peu sur le mystérieux individu : un prénommé Matis, quand bien même cette première information était sujette à caution, arborant le grade de capitaine dans l'armée loyaliste et correspondant au profil que venait de dresser Weren. Avec un peu de chance, le nombre de candidats possibles serait déjà confortablement restreint et en tout cas suffisamment bas que pour permettre au général de procéder à quelques interrogatoires plus ciblés.
Laissant là le sujet de ce capitaine insurgé, le général alayien reporta son regard ténébreux sur son interlocuteur du moment pour répondre à ses questions. Il n'était pas vraiment dans ses habitudes de discuter ainsi avec un simple homme de troupe mais celui-ci avait tout de même accompli ce qu'il convenait de qualifier comme un haut fait en lui rapportant la pièce, et les informations qu'il réclamait n'avaient rien de particulièrement sensibles au demeurant. Aldakin les communiquerait bientôt au reste de la troupe quoiqu'il en fut, aussi ne prenait-il aucun risque particulier en accordant une petite avant-première au soldat qui se tenait à ses côtés. Qui plus était, ce genre de petite attention était souvent agréablement perçue par les concernés, entretenait le moral des troupes et ne les incitait qu'à se dépasser davantage dans leur quête d'une dévotion suprême envers l'Aîné Véritable.
« Nous avons envoyé des troupes à travers tout le continent à la recherche des différents artéfacts, mais beaucoup des pistes suivies par nos émissaires se sont révélées fausses et nous n'avons donc pas encore réussi à récupérer les autres artéfacts. Vous êtes le premier à vous être emparé de l'un d'eux, il est à souhaiter que votre acte suscitera l'exemple parmi vos camarades et que d'autres tomberont bientôt entre nos mains. Quelle que soit leur utilité véritable d'ailleurs. »
Le grand alayien leva un sourcil circonspect lorsqu'on lui demanda l'autorisation de soumettre une autre requête à son jugement, mais consentit finalement à entendre la demande du soldat poussiéreux et le lui fit savoir d'un signe l'invitant à poursuivre plus avant. Renforcer son armure ? Aldakin demeura silencieux, avançant une main vers l'épaule du guerrier alayien pour venir effleurer du bout du doigt le sombre métal dont il était caparaçonné. Le geste traça un sillon plus sombre dans la poussière et le sable. Les quelques grains qui s'étaient accrochés à la peau du Prêcheur furent prestement évacués tandis qu'il se frottait le pouce et de l'index comme s'il essayait à travers ce geste de déterminer les conditions auxquelles avait été soumise la cuirasse de verre noire. En temps normal, chaque soldat était responsable de son propre équipement et devait consacrer une part de sa solde à son entretien ou à l'achat de nouveau matériel afin de préserver l'équilibre du système économique alayien. Une façon d'assurer la circulation des fonds au sein même de la structure de l'armée et à laquelle tous étaient soumis d'égale manière, du plus modeste éclaireur au plus grand général, y compris les propres Serviteurs du Néant. Toutefois, un acte glorieux méritait récompense et après quelques instants de réflexion, Aldakin acquiesça :
« Accordé. Avant mon départ, je ferais passer la consigne aux maîtres forgerons du camp : dès ce soir, ils seront à votre disposition pour reforger votre armure gratuitement. »
Qui plus était, cet acte de générosité apparent ne serait pas dénué d'intérêt : non seulement il s'agissait effectivement de s'assurer que Weren aurait bel et bien tous les avantages dont il avait besoin pour mener à bien la nouvelle mission qui lui avait été confiée, mais plus encore, s'il devait échouer, le guerrier en armure ne pourrait en rejeter la faute sur une défaillance de son armure. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une livraison très attendue. [PV Christan] TERMINE Mer 23 Juil 2014 - 11:49 | |
| Il savait bien qu'il n'aidait pas beaucoup en ne donnant que la simple description physique du capitaine qui n'avait rien d'exceptionnel au passage. Mais après tout ce dernier ne lui avait pas donné son nom, et visiblement ce Matis avait bien mieux fait qu'il devait le croire à l'origine. En espérant dans tout les cas que cette petite mascarade ne se retourne pas contre le fidèle qui n'avait décidément rien fait pour mériter cela... Dans tout les cas l'alayen pestait contre le fait de ne pas y avoir pensé avant. il aurait du deviner qu'il aurait l'obligation de mentir pour sauver sa peau, et qu'il risquait avec beaucoup de malchance de devoir en assumer les conséquences. S'il y avait pensé avant il aurait pu peaufiner ce mensonge. Le rendre moins compromettant pour lui, et tout. Non il n'y avait pas pensé, et du coup il était plongé dans cette histoire jusqu’au cou. Rester maintenant à s'en dépêtrer le plus rapidement possible pour oublier cette histoire, et pour de préférence ne pas s'enfoncer encore plus au passage.
Ce capitaine mesure environ 1 mètre 80. Il a une corpulence de soldat moyen sans aucun doute même si bien musclé. Il a des cheveux long couleur châtaigne seigneur, et des yeux marron. Il possède bien entendu quelques cicatrices sur son visage au passage... Il possède aussi une barbe bien taillée, et un visage sinon assez banal par sa forme. Détails sinon je crois avoir aperçu un tatouage en forme de faucon sur sa main droite... En espérant que cela puisse vous aider seigneur Aldakkin.
A part la tatouage dans sa main droite il était vrai qu'il n'y avait rien de particulier dans sa description malheureusement. Il était sans doute tombé sur un "gars" banal de l'armée encore une fois, et cela n'allait sans doute pas aider le prêcheur dans ses recherches même s'il savait au fond de lui que le grand Aldakkin finirait par avoir le fin mot sur cette affaire. Après tout rien ne pouvait rester longtemps secret aux yeux d'un élu de l'unique, et justement c'était aussi cela qui l'inquiétait en partie. Car il savait bien qu'il y aurait conséquence à son mensonge, et il les regrettait déjà avant même de les avoir subi, mais la maigre chance qu'il puisse y échapper valait sans doute le coup finalement... Dans tout les cas qui vivra verra, mais il espérait sincèrement que pour une fois l'omniscience divine de Néant ne vienne pas en aide au prêcheur pour cette histoire. Après tout l'esprit unique n'était pas du genre à la punir de façon injuste après ce qu'il avait accompli en son nom n'est-ce pas?
Le prêcheur lui révéla ensuite le fait que l'armée du Néant était à la recherche des autres artefacts, et ne les avait malheureusement pas encore trouvés. Cela ne tarderait pas pensa le fidèle qui était confiant dans le fait que l'armée de l'unique finirait par vaincre dans tout les cas. Ce n'était qu'une question de temps de toute façon. De plus il nota avec fierté le fait qu'il avait été le seul pour le moment à récupérer l'un de ces artefacts. Le fait d'être un exemple lui faisait assez honneur pensa t-il. Dans tous les cas il avait accompli sa tâche, et recevrait sans doute la reconnaissance qui lui était dû pour cela. Ne restait plus qu'a récupérer ce vieillard, et ce serait de l'histoire ancienne par la suite. Aldakkin le féliciterait sans doute, et son mensonge, et le fait qu'il avait été choisit par feu ne seront jamais révélés au grand jour. En espérant que cela aille si possible dans le sens où il l'entende. Dans tous les cas seule l'avenir le dira, et la vie aussi si celle-ci ne faisait pas sa chienne envers lui comme à son habitude...
Dans tous les cas nous avons récupéré l'un des artefacts de ces rebelles. Si ils ont besoin de tout les artefacts pour quelque chose en particulier leurs plan est voué à échouer tant que nous gardons celui-ci en main seigneur. Oui qu'importe le plan des rebelles si ceux-ci avaient besoin de tout les artefacts pour leurs projet, et bien il l'avaient dans l'os, et de toute façon qui serait assez fort pour arriver à arracher la pièce de feu des mains du prêcheur lui-même? Personne pensa Christan. Et dans tous les cas si ce n'était qu'une simple opération de propagande comme le disait le général celle-ci venait d'être étouffer dans l’œuf tout simplement...
Puis après avoir inspecter du doigt l'armure du fidèle le prêcheur accepta de lui accorder le droit de refaire forger son armure, et de la faire renforcer gratuitement au passage. Le fidèle était content à cette simple idée car ainsi à l'avenir ce ne sera plus son équipement qui lui fera défaut face aux ennemis de l'esprit unique. Christan était déjà impatient de voir le travail d'orfèvre des forgerons de l'alaya. Son armure ne serait peut-être pas invincible, mais néanmoins elle serait bien plus résistante, et sophistiqué que les armures que portent ces primitifs d'Armandéens! Même les vampire se casseront les dents sur lui dorénavant!
Je vous en remercie seigneur. je vous promet que vous ne regretterez pas cette faveur que vous m'accordez sire, et que je ferai honneur à la confiance que vous investissez en mon humble personne. Se contenta t-il de dire avec ferveur tout en esquissant un salut militaire typique de l'armée alayenne.
Gloire au Néant!
Puis ensuite après avoir pris congé auprès du prêcheur Christan se dirigea vers une tente pour se reposer jusqu'a ce soir, et ensuite organiser sa mission, et faire reforger sa cuirasse... Après tout il avait fort à faire maintenant, et il n'aurait au moins pas le temps de s'ennuyer... |
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