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| L'ire, ou la colère? (pv Verith) | |
| Auteur | Message |
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Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Lun 18 Aoû 2014 - 12:11 | |
| A croire qu'il ne faisait vraiment pas bon de traîner dans les plaines en ce moment pensa Christan. Déjà que la canicule omniprésente le faisait transpirer comme le dernier des porc dans son armure en plus de la présence rebelle ne s'était pas du tout atténuée avec les événements... Déjà qu'il était toujours à la recherche de cette saleté de vieillard nommé Tobold a cause de son mensonge il devait encaisser à la fois ses ennemis, et les conditions climatiques désastreuses. Bon après il n'était jamais contre un bon combat, alors les ennemis ne sont pas vraiment vraiment une gêne pour lui, mais avec ce temps à ne pas sortir dehors sans finir en saucisse grillée ce n'est pas du tout agréable...
Tuez-le! Hurlait l'un de ces renégats qui ordonnait à l'un de ses deux compagnons un archer de tirer sur l'alayen... Le fidèle se contentait de rester impassible sous les flèches que lui envoyait l'autre que ce soit grâce à son bouclier lourd, ou son armure très épaisse, et bénéficiant d'un forgeage très avancé qui par défaut d'empêcher les flèches de la traverser réduirait fortement l'impact de celle-ci... Au final Christan qui avait rencontré le petit groupe de rebelle au détour des plaines près d'un bois étrangement bien développés au vu de la croissance inhabituelle des plantes depuis peu, n'aurait même pas sur que c'était des rebelles si ceux-ci ne l'avaient pas attaqués à vue. Sans doute qu'ils croient qu'a trois contre-un ils y arriveront... Pitoyable que ces traîtres qui ne sont jamais capable de prendre un vrai guerrier à un contre un.
Weren se contenta donc de leurs foncer dessus sans les avertir il arriva à portée du premier soldat rebelle. une sorte de brute en armure de plaque à peine moins musclée que lui qui maniait un marteau de guerre... Le fidèle encaissa le coup de son ennemi avec son imposant bouclier avant de donner un coup de hachette dans les flancs de celui-ci que ce dernier encaissa grâce à son armure... Le rebelle repartit à l'attaque avec un coup assez maladroit que Weren n'eu aucun mal à prévoir, ou à dévier avec le bouclier encore une fois... Le fidèle se contenta ensuite de pousser de toute ses forces son ennemi avec son bouclier lourd car après tout il préférait que le combat ne traîne pas en longueur. Le rebelle qui était encore dans l'élan de son dernier coup fut renverser au sol...
L'autre archer quand à lui continuer de tirer ses flèches, mais elle se contentèrent pour la plupart de se figer dans son bouclier lourd sans arriver à le transpercer. Weren ignora royalement l'archer qui commençait déjà à être à court de minutions, et entreprit de maintenir l'ennemi renversé, et désarmé au sol du pied du pied droit pendant que l'un de ses camarades un lancier armé d'une lance, et d'un bouclier vînt à sa rescousse...
Tu va payer!
Pfffffff Se contenta de faire Weren en faisant tournoyer sa hachette dans sa main, et en plaquant son bouclier fermement au sol pour encaisser l'attaque de l'autre...
Le lancier arriva, et tenta de son viser son casque par dessus son bouclier en verre noire dans une attaque assez audacieuse, trop même. Christan releva son bouclier brusquement au moment propice pour que le coup du rebelle passe largement au dessus de son casque, et que le fidèle puisse en en profiter pour donner un violent coup de hachette dans le flanc de son ennemi...
Avant ensuite de repousser violemment du bouclier le rebelle qui était encore sous le choc après ce coup douloureux. L'homme tomba à terre. Christan se désintéressa de lui en remarquant au passage que l'archer qui était maintenant à court de flèche s'était mit à fuir... Voilà enfin une vermine qui fait preuve d'un peu de jugeote pensa Christan de façon méprisante devant la lâcheté de ce traître...
Weren regarda ensuite l'homme à l'armure qu'il maintenait à terre, et qui continuait de se débattre mine de rien. Christan ricana légèrement avant de lever son bouclier en l'air, et de broyer en plusieurs coups avec une violence inouïe avec le bas du bouclier le crâne du rebelle...
Le fidèle regarda ensuite le dernier rebelle encore dans les environs. Le lancier se relevait avec peine, et Christan l'attrapa sans aucune finesse par les cheveux bien avant qu'il ait finit avant de ranger sa hachette, et de plaquer les rebelles à terre pour lui distribuer une longue volée de coup de poings gantés sur la tête... Christan frappait avec rage de toute ses forces à tel point que du sang lui giclait dessus, et quand il eu finit le crâne de son ennemi était en bien piteuse état, et ses poings à lui, ou plutôt ses gants étaient ensanglantés...
Weren ensuite se releva satisfait de ce combat avant de regarder les deux cadavres avec mépris. Qu'ils pourrissent au soleil! Cela lui ferait une belle jambe décidément pensa t-il...
Néanmoins avant de repartir d'ici il fallait retirer les flèches planter dans son bouclier car cela l’encombrait, puis se reposer un peu pensa Christan. Le sang il le nettoierait bien plus tard car après tout il se foutait bien de ce détail là.... C'est donc consciencieusement que le fidèle cassa les flèches plantés dans son armure, et qu'ensuite il s'assit à l'ombre d'un rocher proche pour reprendre des forces sans pour autant griller sous ce soleil de plomb...
Pendant ce temps les cadavres des deux rebelles commençaient déjà à pourrir pas loin... Dans quelques jours il n'en resterait sans doute plus rien.
Dernière édition par Christan Weren le Sam 18 Oct 2014 - 23:04, édité 1 fois |
| | | Verith Modérateur Dragon Libre
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Jeu 28 Aoû 2014 - 16:24 | |
| ¤ Dans le ciel ¤ Verith se sentait trahi. Elle aussi, sa mère, elle aussi avait proféré de telles paroles. Comment pouvait-elle ? Comment pouvait-elle encore prendre la défense des bipèdes après ce qui était arrivé. Elle avait perdu un fils à cause d'eux, le second avait été maudit. Fallait-il qu'Estelen meure et lui aussi pour qu'enfin elle réalise que ceux-ci étaient mauvais ? Fallait-il que la totalité de la race draconique soit sur le bord de l'extinction pour qu'elle ouvre les yeux !? Et comment avait-elle osé, comment avait-elle osé se confondre en excuse, en lui disant ne pas lui avoir montré les bons côtés des bipèdes lorsqu'elle lui contait ses histoires étant petits. Elle revenait sur sa parole, sur ses paroles. Verith ne pouvait l'accepter. Elle lui avait montré les mauvais côtés des bipèdes tout simplement parce qu'ils étaient prédominants ! Parce qu'ils en étaient tous corrompus et ne méritaient donc rien d'autre que la destruction dans leurs infernales flammes ! Le dragon grommelait, ruminant ses pensées et sa rage alors qu'il volait dans le ciel depuis... depuis combien de temps déjà ? Trop longtemps sans doute, ses ailes se faisaient lourdes et il perdait progressivement de l'altitude sans s'en rendre compte. Il avait volé par-dessus les nuages pour être le plus loin possible de la terre, des bipèdes et autres êtres vivants dont les émotions pourraient l'atteindre. Il ne voulait pas rester dans cette grotte que sa mère avait souillée avec de telles paroles, non ! Ses crocs se frottaient les un aux autres créant un grincement fort peu agréable, mais que le rouge n'entendait point, trop concentrer sur ses pensées. « Tu te trompes Verith. Ce n’est pas parce qu’un seul bipède t’a fait du mal que tu peux généraliser. C’est parce que chaque bipède est différent justement que chacun a des réactions différentes, agi de façon différente. Tous ne sont pas mauvais. » Le dragon de l’ire poussa un cri de rage qui déchira les ciels alors que bientôt des flammes s’échappèrent de sa gueule. Comment pouvait-elle proférer de pareilles choses ? On ne peut généraliser ? Si on peut généraliser ! Car si ce qu’elle disait était bien réel, alors la majorité des deux pattes étaient comme le pensait Verith. Et pour cette simple raison, ils méritaient tous d’être détruits. Car la bonne action d’un seul ne rachèterait jamais celle d’un autre et encore moins de cent autres ! Une mauvaise action ne vaut pas une bonne action au cœur de Verith. Chaque bipède qu’il avait rencontré n’avait fait que poursuivre cette tendance ! Alors que sous-entendait sa mère ? Qu’il n’avait pas eu de chance de tomber sur de mauvais bipèdes ? FOUTAISE !!! Un autre hurlement déchira le ciel en même temps qu’une langue de feu. Il avait laissé sa chance à un bipède et à cause de lui il était maudit ! Jamais il n’accorderait la moindre confiance à un bipède, plus jamais ! | ¤ La main est tendue hein ? N'est-ce pas ce que vous m'avez mère ? Je broierais cette main ! Je ne souffrirais plus à cause d'un bipède ! Je ne souffrirais pas de devoir faire la différence entre chaque, de devoir m'efforcer à faire comme vous, tous ceux qui veulent se lier, à faire le trie entre les bons et les mauvais bipèdes. Je ne me laisserais pas trahir par eux ! ¤ |
S'il avait eu une chose en face de lui, à coup sûr que celle-ci serait devenue un tas de miettes, car il l'aurait balayé d'un simple coup de griffe. Mais il ne se trouvait rien face à lui, aussi sa patte happa le vide et Verith fut emporté par sa force, faisant une vrille dans l'air, perdant encore de l'altitude. Le mettant suffisamment proche pour à nouveau ressentir les écoeurantes émotions des bipèdes. Sous lui, l'un venait tout juste de perdre la vie dans la douleur et un autre souffrait. Sa malédiction se fit lancinante, lui ordonnant de venir les aider, mais le rouge lutta s'immobilisant dans l'air, ses ailes battant lourdement. Bientôt le second perdit la vie, et le troisième restant s'enfuit en abandonnant les corps de ses compagnons tuer par un Alayien. Sa malédiction le poussa encore et le rouge plia l'échine. Après tout, les deux autres étaient morts, il pouvait au moins faire cela. Le dragon descendit rapidement, et bientôt, un souffle de feu s’abattit depuis le ciel sur la terre, sur les corps sans vie des deux humains venant d’être tué, les carbonisant en un instant avant de les faire devenir poussières. Au moins ne pourriraient-ils pas au soleil et leurs cendres nourriraient la terre. Le fils de la l’ire se posa finalement au sol, sur la terre calciner. L’homme qui les avait tués n’était loin. Et le désir de vengeance ainsi que la tristesse que troisième compagnon étaient encore clairement distinguable par la malédiction de Verith. La queue de l’ancestrale créature se souleva soudainement et vint frapper le rocher derrière lequel, plus loin, l’assassin se reposa, l’arrachant de terre pour le faire voler plus loin, s’écrasant avec lourdeur. Les pupilles toujours closes, Verith ressentait et voyait l’homme par son esprit. Le dégout s’empara aussi tôt de lui alors que les émotions de l’être lui vinrent. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Jeu 28 Aoû 2014 - 17:43 | |
| Il était très fatigué... Ce combat l'avait épuisé, mais la forte chaleur ambiante ne l'aidait pas vraiment à récupérer... Il transpirait au point de se croire dans un sauna surtout dans son armure... Heureusement qu'il était à l'ombre d'ailleurs car il ne tenait pas spécialement à mourir grillé comme une saucisse au soleil. Par le Néant! Il faudrait vraiment qu'il trouve un endroit plus frais en attendant que ça se passe... A ce rythme là il était partie pour rester en dessous de ce rocher jusqu'a ce que ce satané soleil ait l'amabilité de se coucher...
Il pensait à cela quand il entendit soudain le bruit du feu, mais surtout d'un jet de flamme... Comme celui d'un de ces lézards crachant du feu! Il y avait un dragon dans les environs? La poisse! Christan n'était pas du tout en état d'échapper à l'une de ces ignobles créatures, et encore moins de pouvoir faire quoi que ce soit de concluant... Avec de la chance il n'y avait pas de dragon pensa t-il même si ce maigre espoir fut violemment dissipé quand il vu les corps de ses deux victimes se consumer après un jet de feu... ce n'était vraiment pas son jour... Pas qu'il avait peur de mourir, ou d'affronter un dragon aussi suicidaire que ce soit, mais surtout car il avait encore une tâche à accomplir confié par le Grand Aldakkin du Néant. S'il mourrait maintenant il aurait échoué, et ça c'était tout de suite frustrant pour lui...
Il ne pensa absolument pas au fait que le dit dragon ne l'aurait pas repéré car ces reptiles ont sans doute un odorat très fin, et puis il suffit juste à Christan de relever le regard pour apercevoir le dit dragon qui le regardait d'un air très menaçant. Un dragon rouge... Celui qu'il avait aperçu dans la bataille des bois sombres! Il était énorme, et surtout effroyablement puissant pensa Weren dans un soupçon de joie morbide. Mourir de la main d'un tel adversaire en serait presque réjouissant pour lui même si cela ne compensa pas le fait qu'il préférerait vivre s'il avait le choix... Choix que ce gros lézard purulent n'allait certainement pas lui laisser...
Ce qui fut confirmer par le geste du dragon qui fit littéralement voler le rocher en dessous du quel Christan s'était réfugié... Rien que cette démonstration de force montrait clairement que ce dragon avait une puissance immense qui sied bien à sa taille époustouflante. Il faudrait sans doute au moins un millier d'homme pour tuer cette grosse limace méprisable... Weren lui pour tout dire avait fortement l'air d'une mouche à côté de ce dragon au vu des proportions, mais ce n'était pas pour autant qu'il avait peur de lui...
Non il n'avait pas peur de ce dragon. Weren n'avait pas peur de la mort, mais de l'humiliation, surtout celle engendrée par la pitié... Mourir au combat ne l'avait jamais terrifié depuis qu'il était vraiment devenu un soldat tandis que la peur du déshonneur s'est installée... Les seules émotions qu'ils ressentaient envers ce dragon rouge était la haine à l'état pur, le mépris absolu, et le dégoût sans oublier une pointe de colère naissante... Oui au final un dragon ça ne lui inspire jamais de sentiment positif pour tout dire, mais en même temps ce n'était pas étonnant. Quel disciple du vrai esprit se laisserait berner par ces créatures méprisables voulant dominer le genre humain, et toute la création? Ces créatures à l'origine de la magie, et de son impureté, et qui était donc des pures insultes à la magie par leurs simples existences... Non aucun être humain sain d'esprit, et digne de respect ne pourrait ressentir autre chose que de la haine envers un dragon.
C'est peut-être une mauvaise journée à cause de ce temps de chien... Dit froidement Christan tout en se relevant avant de continuer gravement... Mais qui sait? Peut-être est-ce une bonne journée pour mourir au moins... Dit-il d'un ton cynique pendant que le soleil tapait dur sur lui maintenant... Néanmoins il ignora cela pour se concentrer sur sa bien déplaisante compagnie... Puis il dit d'une voix sifflante, et haletante à travers son casque.
Le sang... La mort... Sa battre... Toujours.... Encore.... Ne jamais s'arrêter.... La vie n'est que combat. Ceux qui sont fort survivent tandis que les faibles meurent telle est la loi de la nature, et tel est la volonté de l'unique... Tu es plus fort que moi dragon, et je suis faible en face de toi. Cela ne change absolument rien au fait que tu es une créature méprisable, et répugnante qui mérite mille fois la mort, mais néanmoins cela veut dire une chose... je te laisse deviner quoi... Dit-il dans un ricanement morbide. il méprisait la mort, et l'idée même de sa propre mort. Il ne savait pas si c'était parce qu'il goûterait enfin au repos, et la quiétude de l'indifférence de tout une fois trépassé, mais en tout cas mourir l'indifférait bien...
Je vais enfin... Mourir? 24 ans que je me bat, et que je tue mes ennemis. J'ai remporté la plupart de mes combats même si je dois avouer que je me suis fais de nombreuses fois battre que ce soit par des humains, des vampires, des elfes, et même par un dragon bleu qui m'a étrangement épargné ce crétin, mais malgré cela j'ai survécu... Est-ce qu'un humain a le droit d'avoir autant tuer de ses propres mains lors de son existence? Si j'étais un civil je serai considéré comme un dangereux sociopathe, mais pourtant... Je ne regrette absolument pas ce sang que j'ai fait coulé... Non au contraire. Quand je fais couler le sang, ou que le mien coule, et que je me bat je me sens réellement vivant. Dit-il sans arriver à réprimer un sourire de joie morbide, et un frisson de pure excitation, et de joie guerrière. Avant de dire d'un ton sombre lorsque cela fut passé...
J'aime tuer, et surtout me battre, j'aime avoir l'impression que ma vie ne tient qu'a un fil. Je ne vis que pour cela, et je continuerai à vivre uniquement pour cela tant que ce sera mon devoir... Du moins c'est ce que j'aurai fait si tu n'était pas venu... Es-tu venu faire justice? Ou me tuer car je suis ton ennemi? Au final peu importe, plus rien n'a d'importance. Mon seul regret aurait été de ne pas avoir été l'un des élu du glorieux unique, et peut-être aussi de ne pas avoir pu accomplit ma dernière tâche... Néanmoins je n'ai ni peur, ni regret.
Il ne savait pas pourquoi il s'était mit à parler autant. Cela ne lui ressemblait pas. Sans doute que la chaleur le faisait légèrement délirer, et qu'il faisait comme ça un discours au dragon sans même réfléchir... Au final de toute façon il s'en fichait bien il allait bientôt mourir... S'il se répandait un peu en parole au passage ce n'était qu'un détail léger...
Mais bon je parle trop sans doute... Je suppose que c'est la fin pour moi le lézard? Eh bien soit! Je n'ai ni peur de toi ni peur de la mort finissons en je n'ai pas tout la journée héhé! Dit-il d'un ton défiant sans ressentir aucune peur avant d'écarter les bras comme pour accueillir le futur jet de flamme de ce gros lézard rouge. Il n'avait absolument aucun chance face à un dragon, et encore plus au vu de la taille de celui-là, et il ne tenait pas spécialement à mourir après une tentative pitoyable de se battre en se faisant écraser comme une mouche, et préférer largement une mort digne en défiant le dragon de le faire sans aucune peur. Il était était certain que dans quelques secondes il allait être noyé dans les flammes pendant qu'il maudissait cette créature immonde, et impure... Une fin digne de lui.
(hrp : Tu me dira si cela te convient^^.) |
| | | Verith Modérateur Dragon Libre
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Mar 2 Sep 2014 - 16:34 | |
| ¤ Il est temps d’enseigner ¤ Le rouge dévisageait l'humain face à lui, du moins... son museau était pointé dans sa direction, donnant l'impression qu'il le fixait. Néanmoins ses pupilles étaient closes, et elles le resteraient jusqu'au jour où il trouverait un moyen de se défaire de sa malédiction. Et même là, elles le resteraient, Verith s'étant promis de ne les rouvrir que pour voir les corps agonisants d'Edwyn de Vie. Ces deux êtres fourbes. Le premier se disait ami des dragons et pourtant il ne leur avait fait que du mal. Le second se disait esprit, pourtant il n'était que révulsant créature. Le rouge aurait avec grand plaisir aimé le voir au sol comme dans la vision que le Tarenth et lui avaient eue. Néanmoins le monde ne semblait pas vouloir. Tant pis, cela ne voulait dire rien d'autre que le fils de l'orage aurait le plaisir de faire payer lui-même ces deux êtres avant de laisser libre cours à sa colère. Au final, l'on n'est jamais mieux servie que par soi-même. Verith serrait les dents, un grincement dérangeant s'en dégageant, alors qu'il semblait lutter pour ne pas vomir sur le bipède face à lui. Il l'écoeurait. Sa malédiction l'écoeurait, les sentiments de l'Alayien l'écoeuraient et ce qu'il faisait naître en lui comme réponse à ces derniers l'écoeurait. Oui Verith n'avait jamais eu autant envie de vomir de toute sa vie. Ce bipède face à lui n'était rien d'autre qu'une preuve de plus que tous ces derniers ne méritaient que la mort. Comme si l'existence d'une soi-disant petite poignée d'entre eux permettrait de les sauver. Ridicule, tout simplement ridicule. Seuls des fous pouvaient s'accrocher à ce fol espoir. Oui, ils se leurraient, de manière délibérer. Finiraient-ils un jour par ouvrir les yeux ? Non, ils étaient bien trop aveugles pour cela. Comment avait-on put lui, l'accuser d'être aveugle et sourd, alors qu'au contraire il voyait et entendait parfaitement la purulence des bipèdes. Injustice, tout bonnement injustice ! Le rouge n'écoutait qu'à moitié les paroles de l'humain face à lui. Il était écoeurant, mais certaines de ses paroles étaient amusantes et même plaisantes. Après tout, lui aussi était un combattant. Cependant, il refusait de se comparer à un être d'une sous-espèce. | « Tu parles trop bipède. Beaucoup trop. J'ai déjà rencontré une personne qui comme toi disait ne pas avoir peur de la mort, qui l'attendait même. Et pourtant, la réalité est qu'il est bel et bien terrifié par cette dernière. Car la mort est la fin pure et simple non seulement de soi, mais de nos idéaux, volontés et projet. Et c'est en raison de cette fin qu'il ne voulait pas que je lui ôte la vie. La vérité est qu'il avait bel et bien peur de la mort. Alors tu ne me feras pas croire que toi non plus tu n'as pas peur de la mort, que celle-ci te laisse indifférent. Toi qui en tout point lui es inférieure. Peut-être devrais-je t'arracher la langue pour avoir proféré de telle paroles. Malheureusement, mes griffes sont si puissante et ton corps si faible, que cette minutieuse opération m'est impossible. Je sectionnerais ton corps sans le vouloir. » |
Un sourire s'éclaira sur les lèvres draconiques du rouge. | « La mort et la destruction font partie de la construction, elle n'est qu'une étape dans le renouveau. Beaucoup de personnes la méprisent, cependant elle est indispensable, car elle permet le maintien de l'ordre. Non je ne te ferais pas cet honneur-là bipède quand bien l'envie est grande. Tu ne le mérites tout simplement pas. Toi qui me la réclames, je ne te l'offrirais, pas, car tu la préfèrerais à autre chose. Je l'ai senti, la vibrante émotion à l'évocation du dragon bleu, de Möebius. Ce petit nabot remonte un peu dans mon estime. Alors ? Quel goût avait-elle ? Celle de ton humiliation. » |
Les dents acérées du dragon apparurent légèrement alors qu'il fit lentement disparaitre son sourire. | « Tuer un type qui se donne ainsi sans se défendre ne m'intéresse pas. Ce serait une insulte envers ma personne que de profiter de cela. Non, je vais plutôt m'amuser avec toi bipède. » |
Verith ouvrit sa gueule qui se commença à s'illuminer de flammes. Néanmoins aucune ne sortir, mais la chaleur s'en dégageant commencer à augmenter celle environnante. | « Ne pas avoir peur de moi bipède est signe de ta folie. Il semble que je vais devoir t'enseigner la terreur. » |
Le dragon commença à presser sa colère contre l'esprit du bipède. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Mar 2 Sep 2014 - 18:34 | |
| Christan ne sentit pas comme il l'espérer la douce caresse possessive, consumante, et brûlante des flammes. Oh ça non à la place il eut juste un courant d'air, la chaleur, et les paroles dans sa tête du dragon qui voulut l'ouvrir... Au final ce n'était pas plus mal pensa Christan avant de ricaner en entendant la réponse faussement spirituel, et menaçante du reptile rouge, et de rétorquer d'un ton froid à ce dernier.
Je parle sans doute trop oui. Néanmoins je n'en ai rien à faire que soit disant une andouille que tu connais dragon a dit attendre la mort, et au final avait peur d'elle lorsque tu voulais la lui donner. Je n'en ai rien à faire qu'elle soit soit disant supérieur à moi ce qui doit être faux vu qu'un lâche est toujours inférieur à mes yeux car la lâcheté n'est que faiblesse sans limite, et il n'ait que justice que les lâches meurent dans la honte! Donc je le réaffirme sans hésiter mourir m’indiffère totalement tu peux bien dire ce que tu veux le lézard tu n'es pas dans ma tête, et tu ne me connais absolument pas. Tu ne sais pas ce que j'ai vécu toute ma vie durant, ni toutes les raisons qui font que je n'accorde pas beaucoup de valeur à ma propre vie...
Il réfléchit courtement avant de rajouter d'un ton pensif.
Tout vient du Néant, et tout retournera au Néant. Le vide originel, le rien absolu! Au final dragon tu est orgueilleux dans la vie, mais quand tu mourra toi aussi les vers festoieront sur ta carcasse, toi aussi ta conscience sera annihilé. De l'être fière que tu étais il ne restera rien, tu finira dans l'oubli comme tous. Le vie n'est qu'un insecte par rapport à l'éternité. Tu es peut-être plus gros insecte que moi face à ce colosse, mais ce dernier est tout aussi indifférent à toi que moi. Tout ce pourquoi nous nous battons ne durera pas éternellement, mais disparaîtra un jour car rien n'ai promis à durer éternellement. Retiens bien cela, et peut-être que tu comprendra ma façon de pensée un jour. Que rien n'a vraiment d'importance à part le Néant si on y réfléchit bien...
Le truc ressemblant à un sourire apparaissant par la suite sur les lèvres du dragon paraissait être de mauvais augure pour le fidèle qui écouta attentivement les paroles de ce dragon fort méprisant, et méprisable selon lui. Après tout il n'avait jamais vu un dragon sourire auparavant donc cela était inquiétant...
La dragon rouge lui fit un discours bien ennuyeux sur la destruction, la reconstruction blablabla. Qu'est-ce qu'il en avait à faire sincèrement? Weren se fichait bien de savoir que tuer était un acte naturel, et soit disant qu'il était essentiel à l'équilibre du monde... Christan n'avait absolument pas besoin de savoir cela pour tuer en paix... Néanmoins il écouta le dragon jusqu'au bout, et ne pu s'empêcher de voir que ce dernier disait clairement qu'ils ne méritait pas de se faire tuer par lui, ou de se faire tuer tout simplement. Quelle idiotie! Weren n'avait jamais entendu paroles aussi étranges de toute sa vie. Puis quand il comprit pourquoi Christan sentit une affreuse sensation piquante dans toute son corps. Une affreuse douleur ignoble qui démontrait bien que ce dragon avait bien retourné le couteau dans la plaie. Le fidèle en resta sans voix avant de répondre calmement.
D'une amertume sans nom! Me faire battre, ou tuer par un dragon n'est pas une humiliation. Ce lézard sans cervelle m'a épargné! Il a eu pitié de moi, alors qu'il me tenait à sa merci, et que je lui déversai toute ma haine à la figure en lui promettant de massacrer son lié! Par Néant je lui ferai payer cela! Dit-il d'un ton revanchard, et d'une malveillance suprême. Ce dragon rouge avait touché un point sensible là, et le fidèle se fichait bien que cela amuse, ou pas le dragon il laissait libre cours à sa frustration.
Christan était vraiment en rogne là, mais la petite remarque du dragon l'énerva d'autant plus. Est-ce que les dragons ont un problème avec lui sincèrement? Un coup il y a une dragonne grise qui ne le combat même pas, et qui lui fait même la leçon, un autre un dragon bleu qui ne le tue pas, et voilà un dragon rouge pourtant réputé pour être un délivreur de mort qui décide de ne pas le tuer. A croire que le vie était vraiment une chienne à démontrer pareille ironie! Il ne voulait pas spécialement mourir, mais là il avait l'impression qu'on le prenait pour du fumier, et surtout il était vexé de toute ces humiliations qu'on lui faisait subir lui guerrier honorable.
Faible! Faible! Faible! Encore un faible incapable de me tuer! Bon sang! Je suis juste devant toi, et il te suffirait de me cracher tes flammes dessus pour me carboniser! Tu n'es qu'une créature pitoyable, et méprisable! Tu me donne juste envie de rire dragon. Oh la race draconique soit disant fière! Juste une espèce de reptile pompeux, et suffisant! Le monde serait bien mieux sans vous car vous ne valez pas mieux que le bétail dans les champs! Je crache sur ces andouilles qui s'émerveillent d'une soit disant beauté venant de vous moi je n'y vois que un piège tendue aux inconscients, et de quoi en rire... Dit-il d'un ton blasé, et empestant le mépris.
Le dragon ouvrit ensuite sa gueule. Christan aurait pu penser que c'était pour cracher du feu. En tout cas il l'aurait fait si ce gros lézard rouge n'avait pas précisé qu'il voulait s'amuser avec lui, et non le tuer... Malpeste! Encore un dragon qui le prenait pour son jouet! Que cela le frustrait bon sang! Pensa t-il pendant que la chaleur que dégager le dragon par sa gueule accentuait celle de la canicule ce qui était presque insupportable...
Tu ne me fera pas peur dragon! Tu peux me tuer, me massacrer, me rendre fou, ou me transformer en loque vivante je n'aurai pas peur! Je suis déjà fou espèce de lézard dégénéré tu ne fera qu'empirer ce fait! HAHAHA. Dit-il en hurlant littéralement de rire comme un dément pendant qu'il sentait une présence haineuse, et hostile qui s'insinuait dans sa tête lentement, mais surement.
Il avait l'impression de sentir la colère du dragon, une sorte de démangeaison insidieuse dans sa tête... Christan la sentait de plus en plus fort en plus forte en lui d'instant en instant, et cela le mit tout bonnement en rage. Ce ver de terre osait empiéter sur le domaine de son esprit, et le corrompre par sa satané présence magique! Weren prit en main sa hache de guerre en verre noir trempé puis hurla sur un ton défiant, et ivre du désir de se battre, et de haine.
Si tu ne veux pas venir à moi dragon, et te battre je le ferai moi-même! Après tout je n'ai absolument pas peur d'un cafard géant pompeux! Viens là mon gros on va bien s'amuser héhé! Son colérique témoignait au passage d'une certaine jubilation intérieur.
Il pointa sa hache de guerre en direction du dragon comme pour provoquer ce dernier avant de faire un geste obscène de la main droite. Après tout il savait bien que ces créatures orgueilleuse ont la fâcheuse tendance de vite s'énerver. Sans doute que ce qu'il faisait était téméraire au point d'en être suicidaire, mais il n'en avait que faire. Christan voulait le mettre en colère. En tout cas le convaincre de se battre avant que la présence de ce reptile géant dans son esprit se fasse trop forte pour qu'il puisse se battre, ou le supporter... |
| | | Verith Modérateur Dragon Libre
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Mar 9 Sep 2014 - 13:44 | |
| ¤ Il est temps d’enseigner II ¤ Quel écoeurant bipède, Vie l'avait gratifié d'empathie pour lui permettre de comprendre les bipèdes, de voir du bon en eux ? Mais dans le bipède qui lui faisait face il n'y avait rien de cela. Cet esprit dans son plan et son palais était devenu aveugle, bien plus que Verith. Au final c'était bien le dragon qui avait raison et cet être soi-disant supérieur. Les bipèdes sont des créatures méprisables, des nuisibles qu'il faut à tout prix éliminer afin de faire prévaloir la domination draconique. Pauvre fou qu'était Vie. Cet imbécile heureux qui se pensait supérieur. L'envie de lui faire payer ce qu'il avait fait subir au rouge était grandissante et jamais ne s'éteindrait. Il garderait à jamais de la rancoeur contre celui-ci, et lorsque l'occasion de lui faire du mal se présenterait, Verith n'hésiterait pas un seul instant, même si cela avait pour conséquence une nouvelle malédiction ou bien sa mort. Le dragon de l'ire ne pouvait laisser impuni ce qu'on lui avait fait ! La colère du dragon était sans cesse alimentée par celle qui émanait du bipède en face de lui. Cette empathie était dangereuse. Lui qui était déjà bien enclin à la colère, si celle-ci venait à être gonflée par celle des autres, il pourrait commettre des massacres quand bien même on lui avait interdit de tuer. Vie n'avait pas vu plus loin que le bout de son nez quand il l'avait maudit. Misérable esprit, parce qu'ils avaient créé le monde, parce qu'ils les avaient créés, ils pensent pouvoir s'amuser avec eux ? Pitoyable. Le monde se porterait bien mieux sans eux. L'Alayien se défendait, disant ne pas avoir peur de la mort, tss, des paroles en l'air. Dans ce cas, il lui ferait avoir peur de la façon de mourir. Et le dragon avait déjà une idée quant à la façon de lui rappeler ce sentiment. Comme Verith avait expliqué son point de vue sur la mort et la vie, sur la construction et la destruction, l’insecte en armure face à lui vint expliquer sa dévotion à Néant, au vide et à l’éternité. | « Tu te trompes bipède. Tu le dis toi-même, rien n’est éternel, et ton vide originel, ton éternité, n’est pas elle non plus éternelle. Il nous suffit de la supplanter, de la remplacer par autre chose et final c’est nous qui serons éternels. L’oubli efface l’éternité, lorsque les Armandéens oublieront à nouveau Néant, son éternité prendra fin et elle n’aura plus la moindre importance. » |
Le dragon en soupira intérieurement, parler avec les bipèdes l’ennuyait profondément. Il avait eu quelque plaisir à parler avec Edwyn, mais ce traitre ne méritait plus que la mort à présent. Non il préférait grandement les écraser, au moins cela était plus plaisant, plus divertissant. Mais Vie lui avait ôté cela. Il ne pouvait plus faire cela, sa source de distraction lui avait été enlevée. Il ne pouvait plus combattre convenablement. Aussi ne pouvait-il plus que combattre par la parole, pour humilier et faire souffrir de la sorte son adversaire et en tirer un quelconque amusement. | « D'une amertume sans nom! Me faire battre, ou tuer par un dragon n'est pas une humiliation. Ce lézard sans cervelle m'a épargné! Il a eu pitié de moi, alors qu'il me tenait à sa merci, et que je lui déversai toute ma haine à la figure en lui promettant de massacrer son lié! Par Néant je lui ferai payer cela! » |
Pitoyable. Néant lui ferait payer pour cela ? Il s’en remettait à un esprit qui s’était fait tromper par un dragon pour le venger à sa place. Humpf, quelle ironie. Il n’y avait aucun plaisir à faire en sorte que cela soit un autre qui venge notre humiliation. C’est pour cette raison que Verith ne demanderait jamais de l’aide s’il devait roser Vie ou Edwyn. Il tenait à le faire lui-même. La petite puce commença à s’exciter, le traitant de faible. Lui un faible ? Calomnie que cela, le dragon rouge n’était pas un faible loin de là. | « Je ne tirerais aucun amusement à te tuer bipède. C’est justement parce qu’il me suffit d’un souffle de flamme que cela n’a aucun intérêt. Si encore il y avait eu plusieurs bipèdes à me faire face, vous écrasez m’aurait amusé un court instant, mais là, tu es tout seul. Non je m’amuserais avec toi d’une autre façon. » |
Oui, Verith avait l’intention de s’amuser avec lui d’une autre manière. Il allait lui apprendre la peur, et cela par l’esprit. Lentement le dragon commença à presser sa colère contre l’Alayien face à lui qui se mit à hurler de plus belle des menaces et insultes qui ne firent que glisser sur les écailles de la créature céleste. | « Si tu ne veux pas venir à moi dragon, et te battre je le ferai moi-même! Après tout je n'ai absolument pas peur d'un cafard géant pompeux! Viens là mon gros on va bien s'amuser héhé! » |
Le fils de l’orage éclata de rire alors qu’il renforça la pression qu’il exerçait sur l’esprit du bipède. | « Dans ce cas bipède, viens ! Approche si tu l’oses ! Approche si ta folie te le permet ! Ose venir me défier, ose essayer de frapper de ton arme mes écailles. Mais sache cela bipède, avant que ta hache ne m’atteigne, tu auras appris à avoir peur. Celle-ci te tétanisera, et tu t’enfuiras, tu deviendras ce que tu sembles mépriser. Tu deviendras un lâche. » |
Verith commença à envoyer des images et sensations en direction du bipède. Il pouvait y voir le rouge s’amuser à tuer les siens. A les écraser, à les torturer, à les dévorer, les broyant et déchiquetant entre ses griffes et ses crocs. Il pouvait le voir en train de compresser cela entre ses pattes jusqu’à broyer leur os. Il lui fit entendre les suppliques de ceux-là, les appels à l’encontre de Väsà pour qu’elle leur vienne en aide. Mais rien ne venait non rien du tout, leur esprit, indifférant à ce qui se passait là, à la mort de ses fidèles. Puis le rouge lui envoya les sensations que les bipèdes éprouvèrent lorsqu’il les dévorait vivant. Lorsque leur corps venait à être sectionné d’un coup de croc. L’Alayien n’avait pas peur de la mort, soit, dans ce cas il lui apprendrait à avoir peur de lui, la peur de se faire dévorer par lui, la peur de servir de repas à un dragon, la peur d’être réduit à un simple gibier, à un simple animal qui n’aurait que pour unique fonction de rassasier le dragon rouge. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Mer 10 Sep 2014 - 18:10 | |
| Christan ne put s'empêcher d'éclater de rire en entendant les paroles du dragon à propos de Néant. C'était la meilleure celle-là! Dans tout les cas une fois qu'il eu terminé sa crise de fou rire il formula sa réponse au dragon.
Rien n'est éternel sauf le rien en lui-même dragon. Car il est lui-même rien. Comment détruire ce qui n'est pas? Un dragon comme un vampire, un humain, ou un elfe finira forcément par mourir un jour, l'air peut-être supprimer, l'eau aussi, comme la terre. La vie est toujours vulnérable, la mort évitable avec les bonnes disposition, et la flamme peut-être étouffée... Tandis que le Néant? Non il ne peut pas être détruit car on ne peut pas détruire ce qui n'est pas dans le sens matériel du terme. le Néant est un concept abstrait au dessus de ma conception d'humain, et de la tienne dragon car elle est au delà de nôtre portée à tout deux, au delà de tout mortel... De plus le vide continuera toujours d'exister. Que crois tu qu'il y a en dehors de nôtre monde? Le matière ne peut pas être partout le vide existe en permanence il est aussi le support où se pose la réalité. Sans Néant il n'y a rien. De plus crois-moi personne n'oubliera Néant si c'est cela qui t'inquiète car l'alaya veille! Et en parlant de l'oublie, et la destruction de Néant... Dit-il en ricanant sombrement. Avant d'écarter les bras comme pour désigner les alentours.
J'ai appris que récemment un elfe, et un vampire ont attenté à Néant. Cette dernière ne peut-être détruite car cela est impossible, mais ils sont arrivés à la mettre en furie, et regarde ce qui arrive! Canicule, tremblement de terre, tornade, faune, et flore dangereuses, tsunami, et j'en passe Le monde est en perdition dorénavant, et cela ne se limite sans doute pas qu'a Armanda. Tu peux sans doute dire ce que tu veux dragon, mais tente de détruite l'unique, et crois moi tu t'en mordra les doigts car le monde courre à sa destruction si tu y arrive même si je suis sûr que l'unique peut te balayer d'une simple pichenette... Acheva t-il du ton condescendant, et plein de reproche de quelqu'un qui venait d'apprendre quelque chose à un ignorant. Christan après tout se fichait bien de se montrer insolent envers un dragon car il n'avait aucun respect envers eux.
Puis il répondit d'un ton fière, hautain, et froid au dragon orgueilleux.
Je ne suis pas ton jouet espèce de gros lézard. Dans tout les cas tu n'arrivera à rien avec moi.
Christan bouillante intérieurement en sentant le bourdonnement qui commença à virer au maux de tête à force, puis le rire du dragon, et la provocation méprisante de ce dernier. Christan rajouta d'un ton méprisant, et haineux.
Tais toi ver de terre! Retourne là où est ta place. Au sol à manger la terre! Je n'ai pas peur d'un cafard géant! Grosse coccinelle purulente! Dit-il furieux en armant sa hache.
Christan se crispa ensuite quand il vit dans son esprit toute ces images de massacre, et de torture que le dragon envoyer à Weren. celui-ci au début en fut doucement amusé. Il avait après tout vu assez d'horreur pendant toutes les années de sa vie pour y avoir été accommodé voir habituer. Voir des alayens se faire massacrer énerver Weren, mais celui-ci avait déjà vu comment des dragons tuer des humains, ou comment des vampires le font. Il avait vu des hommes écarteler par Lyra du Néant que ce soit des ennemis, déserteurs, ou juste ceux qui ont faillit... Il avait vu des soldats valeureux se faire écraser par des rochers envoyés par des catapultes comme de vulgaire vêtu de paille. Néanmoins malgré tout cela ce que lui fit voir le dragon commença à faire son petit effet tout cela troubla Weren. Toute ses morts cela réveillait quelque chose en lui... Puis il ressentit ensuite la douleur de tout ces fidèles dévorer, et Christan fut absent pendant un court moment au milieu de toute cette douleur atroce... Son esprit vide. Avant de resurgir violemment, et brusquement
Le dragon essayait de le terrifier, de le faire se sentir faible, de lui faire redouter la mort... Christan le sentait, cette bête orgueilleuse croyait que tout devait se prosterner devant elle, mais elle ne savait pas qui lui était. Weren n'avait pas peur de la mort, il ne la craignait pas, au fond de lui il la désirait peut-être même qui sait? Non il n'avait pas peur de mourir, il avait juste peur d'être faible, de faiblir, pas de mourir... Dans son esprit passa soudainement plusieurs sentiments. La tristesse perçante qu'il avait ressentie quand sa mère avait été tuée l'une des deux seules personnes qu'il avait aimé, et qui l'a jamais aimé... Puis le regret, et la rancune car il avait perdu tout ce qu'il avait jamais eu en alaya, alors qu'il s'était échiné à acquérir le respect de son père après des années de zèle il avait perdu ce dernier, et tué son géniteur... Il avait perdu sa famille, sa patrie... Puis l'amertume, et la dureté d'un homme qui n'avait eu que très peu de moment de bonheur dans son existence, et le reste était remplie par le malheur, alors qu'il n'avait plus rien dorénavant à part son peuple, sa foi, sa hache, et un ami... Il s'était durci, et renfermé dans sa haine, et sa colère sous le coup de la souffrance qu'il éprouvait. Il devait chercher fautifs à ses malheurs car il y a forcément fautif. A force de se battre, et de s'enfermer dans une existence sanglante sa souffrance s'était apaisé, ou plutôt faîte discrète. Il avait même cru pouvoir l'oublier... Puis elle resurgissait soudain au point d'en être presque insupportable. Plus jamais cela! Plus jamais cela! Pensa-il. Ils payeraient tous pour ce qu'ils lui avaient fait, et pour ce qu'ils voulaient lui faire pensa t-il colérique pendant que la souffrance atroce se mêlait à une colère grandissante dans son esprit.
Vous allez me le payer! Dit-il sombrement quand il émergea.
Cela dura une bonne dizaine de seconde, où il se tenait immobile comme s'il ne regardait rien comme s'il était ailleurs puis il porta les mains à son casque, et enleva celui-ci pour dévoiler son visage disgracieux, et recouvert de cicatrices. Il jeta ce dernier sur le côté. Sur son visage pouvait se voir la colère, et la haine la plus pure qu'il pouvait affiché. Son esprit quand à lui bouillonné comme jamais il n'avait jamais bouillonné. Ses pensée rationnelles avaient soudain écartés pour laisser place à une soudaine folie furieuse. La bave lui écumait des lèvres pendant qu'il hurlait furieusement. Tout cela sous le coup de cette douleur physique infligé par le dragon, ou moral qui venait de resurgir brusquement, et de ces massacres qu'il entrevoyait, et de la colère pressante du dragon sur son esprit qui réveillait quelque chose de profondément enfouit en lui tout en l'empêchant de contrôler ses sentiments.
[Il y a 22 ans...]
C'était sa première vraie bataille, ou en tout cas la première vraie bataille pendant laquelle le jeune fidèle s'était directement retrouvé en première ligne. Un combat sur une simple plaine, et pour tout dire il s'en serait bien passé... D'ailleurs son père le capitaine vu qu'il n'y avait plus sa mère pour veiller aux grains en avait profité pour le battre hier pendant une heure entière encore une fois sous couvert d'un entraînement au combat à main nue soi disant pour l'encourager, et en lui disant avec mépris qu si jamais il s'amusait à fuir où à envisager ne serait que cette possibilité il le tuerait de ses propres mains. C'est donc l'angoisse au cœur que le fidèle entra sur la champ de bataille, et tenta au début d'éviter de son mieux les combats car tout le monde semblait trop fort pour lui...
Néanmoins il ne tarda pas longtemps à ressentir un brusque choc dans son dos. Un ennemi avait tenté de le frapper avec une hache, et le coup était heureusement atterris sur le bouclier en bois placé sur son dos... Weren avait littéralement hurler de peur en s'apercevant de cela avant d'asséner en riposte un coup d'épée qui heureusement par l'unique avait touché sa cible à la gorge. Le fidèle commença à paniquer en voyant le mort devant lui, et le sang qui lui avait giclé sur la visage.
Puis il sentit une sensation piquante sur sa jambe. Il pensa que c'était dû à une flèche qui avait faillit transpercé sa jambe de très peu, et avait bien entaillé celle-ci au passage en passant à côté... Son sang coulait abondamment. Christan se sentait chancelant, et divaguant, les bruits de la bataille autour résonnés dans ses oreilles, et dans son esprit comme un vacarme épouvantable. Les injures, les hurlements de douleur, les os brisés, etc... Weren n'en pouvait plus de tout cela. Il avait uniquement envie de s'enfuir à toute vitesse. Quitter ce monde sanglant, et retourner à la mine. La travail était peut-être épuisant là-bas, mais au moins il ne risquait pas de finir en charpie, et de plus il n'aurait plus à supporter son père... Son père. Christan n'en pouvait vraiment plus tout cela était trop pour lui. Néanmoins il sentit quelque chose monter en lui à la pensée de se faire traiter de lâche par son géniteur, et par cette saturation d'horreur autour de lui qui tourmentés son esprits au plus haut point. Il se sentit soudainement partir autre part... Il regarda les massacres alentours, et le déclic se fit quand il regarda ensuite se jambe, et que la sensation de griserie de celle de quelqu'un ayant perdu une important quantité de sang surgit dans son esprit.
Il vacilla. Son esprit commencé à lâcher, et il entrevit tout à coup un homme au milieu de la mêlée. Il mit quelque seconde avant de s'apercevoir qui s'était... Un redoutable guerrier d'après ce qu'il voyait! Un monstre pensa Weren en voyant ce guerrier recouvert de sang qui hurlait sa rage comme un fou. Il ne voulait surtout pas que cette chose horrible pose les yeux sur lui... Mais c'était ce qui arriva... Weren se contenta donc de faire la seule chose sensée devant un ennemi comme cela fuir! L'autre lui courra ensuite après avec le désir de le tuer qui transpirait dans son regard, et le fidèle pria Néant de la sauver en cet instant car était bien trop jeune pour mourir de cette façon pensa t-il...
Puis il entendit un chtac sonore, et le gargouillement dégoûtant de quelqu'un qui se noyait dans son propre sang. Il se retourna, et vit le guerrier qui avait été transpercé pas plusieurs carreaux d'arbalète. Ce dernier marchait lentement vers lui avant de s'effondrer, et d'agoniser au sol en silence par la suite. Christan ne put s'empêcher de pousser un grand soupir de soulagement avant de regarder le guerrier mort.
Le jeune Christan par la suite resta immobile pendant un petit moment à contempler ce cadavre en se demandant comment un homme pouvait devenir comme cela... Puis en se demandant si cela était le destin de ceux survivants à une vie de guerre, le sien, ou juste un cas isolé...
Puis mû par un étrange instinct Weren se baissa, et prit l'arme que ce guerrier avait dans ses mains. Une sorte de hache de guerre dégoulinant de sang. Elle était bien lourde pour lui pensa t-il même s'il avait une musculature développé pour son âge après les années passées à la mine, mais il la garda quand même car il se disait que d'une certaine façon cela lui serait plus utile que l'épée courte qu'il maniait en temps normal. De plus il pourrait ainsi considéré cela comme un trophée de guerre, ce n'est peut-être pas lui qui a tué ce guerrier, mais bon...
[...]
AAAAARRRRRRRR! Hurla-t-il soudain de façon furieuse, et bestiale pendant que son esprit supportait la colère du dragon qui commençait vraiment à se faire présente, et sa propre furie qui était très intense, et qui ressortait comme si elle s'était accumulée des années durant.
Sa hache trempée, et incassable en main Weren fonça sur le dragon en hurlant toute sa rage, et sa haine. Il n'eu même pas à réfléchir pour prendre cette décision suicidaire au mépris de tout danger. Mourir l'indifférait bien de toute façon. Tout l'indifférait maintenant à part le simple, et bête désir de faire couler le sang. Il était aussi abruti en cet instant qu'une bête affamée qui attaquait. Il se fichait bien de savoir que son ennemi était bien trop fort pour lui, ou de la race draconique au passage. Il voulait juste contempler une nouvelle fois la couleur écarlate du sang qu'importe son origine y compris si c'était le sien qui coulait. Au moins il oublierait ainsi sa souffrance, ou y mettrait fin avec un peu de chance. |
| | | Verith Modérateur Dragon Libre
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Dim 14 Sep 2014 - 16:00 | |
| ¤ La malédiction de Verith ¤ Tort, cet humain avait tort ! L'eau peut être s'assécher, l'air supprimer, la terre disloquer, la vie vulnérable, la mort évitable, la flamme étouffer et le Néant, le Néant peut être comblé. Parler avec ce dévot de Väsà n'amènerait à rien. C'était une discussion stérile, autant qu'il s'amuse avec lui au plus vite avant de filer pour trouver autre chose à faire, un moyen de tuer le temps, un moyen de se libérer de sa malédiction ... un moyen de se venger. La queue du dragon battait lentement dans son dos, l'envie de tuer ce bipède le taraudait. Après tout, lui dragon était grandement supérieur à ce minable qui lui faisait face. Comme il l'avait dit, un coup de patte, un jet de flamme et s'en était fini de lui. Mais Verith redoutait, il redoutait la malédiction. Il n'était pas assez fou pour sous-estimer à nouveau les pouvoirs d'un esprit. Surtout après la claque qu'il s'était pris suite à son altercation avec Vie. L'histoire que lui relata l'Alayien, il la connaissait déjà. La fin de dévoreuse, sa destruction et l'explosion de la puissance de la magie. Néanmoins il se trompait, le Néant n'était en rien responsable de ce qu'il se passait. | « Tu te trompes bipède. Väsà, l’esprit du Néant, n’est en rien responsable de ce qu’il se passe. Elle est peut-être en furie, mais elle est impuissante. Elle doit sans doute lécher ses plaies à l’heure actuelle alors que la puissance de ses frères croit de manière exponentielle, jusqu’à ne plus pouvoir la contrôler. Dévoreuse est détruite, je le sais et Néant s’en est retrouvé blesser. Son affaiblissement a causé un déséquilibre dans la balance des forces qui nous gouvernent. La magie supérieure est aujourd’hui plus forte que la magie du vide. D’où les circonstances actuelles qui frappent Armanda. » |
Un léger sourire apparut à nouveau sur les lèvres draconiques du rouge. Le monde courait à sa perte en effet, devait-il lui montrer que ce n’était point Väsà qui le mènerait à sa fin, mais les ombres et chimères qui habitent le plan Astral. Devait-il lui montrer celle qu’il vénérait piétiné au sol ? Non, cela, il le gardait pour lui, pour le moment du moins. | « Je ne suis pas ton jouet espèce de gros lézard. Dans tous les cas, tu n'arriveras à rien avec moi. » |
Les faibles sont les jouets des puissants, Verith en avait fait lui-même la désagréable expérience avec Vie et Edwyn. Ce Tarenth s'était joué de lui, le fourbe, le traître, le monstre ! Mais il prendrait sa revanche sur ces deux-là. Peu importe leur puissance, il devait avoir un moyen de leur faire mordre la poussière. Après tout, la destruction de dévoreuse en était la preuve. Mais pas seulement, Vraorg en était aussi une autre preuve. Les grands peuvent être détruits, même si ceux-ci sont des esprits. La queue du dragon fouetta fermement l'air alors qu'il frissonnait d'extase à cette idée. Non son affront ne resterait pas impuni. Même s'il devait faire des sacrifices, Verith restait Verith. Il ne connaissait point le pardon. Et il ne pardonnerait pas. Lentement le rouge reporta son attention sur le petit bipède qui était encore en proie aux images que le rouge avait insufflées à son esprit. Et déjà la réaction se faisait sentir. Le fils de l'ire planta fermement ses griffes dans le sol sous le flot d'émotion qui vinrent l'ébranler. Douleur et colère qui ne cessaient de grandir. Verith cessa de sourire venant serrer les crocs. L’humain retira son heaume pour laisser apparaitre son visage, déformé par des cicatrices. Pour Verith tous les bipèdes se ressemblaient, ils étaient tous hideux. Certains l’étaient certes moins que d’autres. Le flot qui émanait du bipède ne s’arrêta point, non il ne cessait de grandir encore et encore au point d’en devenir insupportable pour le dragon qui, s’il n’avait point ancré ses griffes dans le sol, vacillerait sans doute. Ça suffisait, il ne pourrait en supporter davantage, il fallait qu’il le tue ou qu’il l’assomme afin de mettre fin à la conscience face à lui ! La queue du rouge se dressa, ses écailles venant se plaquer, devenant un fouet. L'humain semblait être en transe, provoqué par la colère. Et celui-ci lui fonça à présent dessus. Il était fou, il ne pouvait rien face à lui. Il l'écraserait comme un vulgaire insecte. Mais, pendant l'espace d'un instant, Verith crut se voir en cet être méprisable. Il revécut la scène, là-haut dans le plan Astral où fou de rage il s'était jeter sur Edwyn pour le tuer peut importe la façon avant de Vie ne s'interpose. La douleur cuisante de son humiliation résonna en lui en même temps que sa malédiction. Le corps de l'ancestrale créature se crispa. L'ordre que lui avait infligé l'esprit de la Vie résonna à nouveau en lui. Celui de faire oeuvre de construction. Les paroles d'Edwyn, ce traitre, résonnèrent égale en lui, ainsi que celle de sa mère. « La main est tendue comme disent les bipèdes ». Verith hurla, poussant un puissant hurlement de rage, qui fit échos à celui du bipède qui fonçait sur lui. Leva sa queue il la projeta contre l'Alayien venant le percuter de plein. L'envoyant valsez plus loin. Le coup pourtant violent s'atténua au dernier moment, comme si Verith avait retenu son coup, cela se faisait bien sûr inconsciemment. Sa malédiction interdisant de tuer. Alors que le bipède était projeté, le fils de l'orage ressentit une violente douleur, une violente claque, qui parcourut son corps en à peine une seconde, ébranlant son être. Avant qu'un cri de douleur ne s'échappe de lui et qu'il ne s'écroule en perdant son équilibre. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Dim 14 Sep 2014 - 21:03 | |
| Christan avait cessé depuis longtemps de prendre en considération les arguments du dragon cette créature ignoble, et méprisable qui ne cherchait qu'a le manipuler, et à le faire douter. Cet être abject qui voulait détourner les pur de la voie du juste. Dragon rouge qui se croyait supérieur aux humains, et aux alayens alors que c'était bien les contraire selon Weren car les alayens connaissaient la vérité de l'unique contrairement aux dragons qui y sont tous totalement hermétiques car ils n'en sont pas digne. Être de pure magie donc les créature les plus impure, et méprisable de par ce fait. il n'y avait rien de plus immonde qu'un dragon, à part les 7 parjures eux même car les dragons sont la magie. Sans eux cette impureté ne souillerait pas le monde de sa présence honnie. Un dragon n'était donc que mensonge, il était le pire ennemi de la race humaine. Empêchant cette dernière de connaître sa véritable gloire sous la bienveillante tutelle du Néant. Oui les dragons devaient mourir... Ainsi l'humanité serait libéré de la tyrannie dragonique pour Christan. L'homme pourrait vivre libre, et non sous la contrainte de lézard vaniteux, et présomptueux. Débarrassé de la magie, et des chaînes qui vont avec...
Le prêcheur pensait qu'il suffisait seulement de chasser les dragons du continent, ou de les tuer, mais Christan pensait que ce n'était pas du tout suffisant. Non les dragons devaient être exterminés jusqu'au dernier des leurs, leurs simples existences comme celle des elfes, et des vampires devaient être rayés de toute mémoire. Ainsi seulement une fois que la race humaine serait débarrassé de ses ennemis, et parasites elle pourrait librement prospéré, et atteindre sa véritable gloire! Ce jour où l'espèce humaine dominera le monde, où le culte de l'unique sera absolu arrivera enfin! Si il y avait bien quelque chose qui permettait à Christan de continuer à vivre en dehors de ses pulsions guerrière c'était bien cela! Il comptait bien être vivant pour voir ce rêve se réaliser un jour de ses propre yeux...
Il était plongé dans ces pensées là quand le dragon avait avancé ses derniers arguments, et Christan l'avait royalement ignoré après tout il est impossible de convaincre un être autant dans l'erreur qu'un dragon. Non les hérétiques de toutes races devaient mourir! La vie de ce simple être de magie! Le simple fait qu'il existe seulement était un crime abominable car il souillé l'unique, et son oeuvre! Un blasphème qui a lui seul méritait la mort! une mort que Christan n'arriverait sans doute pas à donner, mais ce ne serait pas faute d'avoir essayer... Car après tout ne serait-ce pas un honneur de mourir de la main d'un adversaire aussi redoutable? même aussi méprisable soit-il... Surtout au nom du véritable Aîné...
Surtout après ce que le dragon lui avait fait ce qui l'avait par la suite fait entrer dans un état second...
Maintenant sous le coup de la colère, la furie, et la douleur insupportable il voulait juste mettre fin à ce que lui faisait ce dragon. Il voulait se défouler sur quelqu'un. Même si le dragon le tuer cela mettrait fin à cette tourmente au moins même s'il n'était pas assez rationnel en cet instant pour penser à cela. Il ignorait totalement le danger, se montrant d'une témérité suicidaire. il fonça vers le reptile géant en hurlant hache en avant. Christan n'était obnubilé que par un simple désir de meurtre qui virait à une intensité allant presque jusqu'a la folie dans son esprit dans lequel cohabitait sa douleur moral, sa colère, et celle du dragon qui faisait pesait en partie la sienne sur lui. Un panaché se sentiments presque insupportable pour lui qui le mettait au bord de la folie.
Le dragon allait sans doute le frapper! Le balayer d'un simple coup de queue, de croc, ou bien d'un jet de flamme! Mais Weren n'en avait rien à faire il voulait juste se battre! Il ne voulait pas être un jouet que le dragon pourrait maltraiter avant de le laisser dans un déplorable état! Non il avait sa dignité de guerrier! Il avait de l’honneur contrairement à ce gros cafard aurait-il pensait. Lui n'agissait pas perversité, et si ce dragon ne voulait pas le tuer il essayerait en tout cas de l'y contraindre même inconsciemment. Après tout ce gros rouge n'allait pas passivement la laisser s'approcher pour qu'il puisse attaquer ses ailes, ou ses yeux?!? Non ce serait grotesque le dragon allait sans doute attaquer pour mettre fin à la vie de cet alayen furieux qui lui fonçait dessus en hurlant.
Il ne remarqua même pas la façon dont le dragon planta ses griffes au sol, il ne fit même pas le réflexe de tenter une impossible esquive, ou de se mettre instinctivement les bras devant le visage pour se protéger du coup de queue du dragon qui le ferait voler en éclat sans aucun doute. Christan continua juste à foncer vers le dragon comme si de rien n'était en hurlant, et en faisant fi de ce péril immense qui allait sans doute l'abattre tellement la colère meurtrière inhibé son esprit en cet instant... Il allait mourir, et il ne s'en rendrait même pas compte!
Puis l'attaque du dragon arriva suite à un hurlement terrible de ce dernier... Elle fut fulgurante! Christan fut balayé par le puissant coup de queue du rouge. Il ne vola pas en éclat étrangement, ou ne mourra pas instantanément lors de l'impact de la queue sur sa gauche, mais fut propulsé littéralement sur plusieurs mètres. Si ça avait été plus il se serait sans doute briser le cou à cette vitesse, mais là lorsqu'il atterrit il se contenta de glisser lourdement sur le sol sur deux mètres après avoir rebondit plusieurs fois sur le sol comme une pierre aurait ricoché sur l'eau dans un lourd bruit métallique qui n'augurait rien de bon...
La douleur était terrible. Il l'avait ressentit lors du coup, il avait de nombreux os brisés sans doute sur tout son corps... Il était presque au bord de l'inconscience... Il était maintenant à plat ventre sur le sol, et du sang commençait à lui couler par le nez, et la bouche... Sans doute qu'un humain moyen serait mort maintenant, mais Weren était quelques niveau au dessus du niveau moyen de résistance d'un humain. Sans doute pas autant qu'un vampire, ou qu'un elfe bien constitué, mais il restait un solide gaillard pour son espèce. De plus l'état dans lequel il était compensait un peu, sa douleur morale était plus forte que celle de son corps cela atténuait cette dernière... Assez pour qu'il reste conscient en tout cas... Mais il en faudrait peu pour mourir, ou s'évanouir maintenant... Il reste plusieurs dizaines de secondes écrouler au sol les membres engourdis sans rien faire à part encaisser la douleur. Son armure cabossée de toute part suite au choc lui écraser le ventre , et faisait souffrir terriblement plusieurs de ses membres... La partie de son armure protégeant l'entrejambe s'était d'ailleurs bien enfoncer au passage ce qui était particulièrement douloureux.. Mais il était encore vivant du moins. pour une raison incompréhensible...
Puis poussé par sa colère il serra fortement les dents pendant que la filé de sang coulant de sa bouche s'accentuer avant de tenter de se relever. Il avait mal, la douleur le lacerait de partout... Il avait faillit plusieurs fois glisser, ou faiblir pour retomber pitoyablement par terre lors de sa tentative, mais poussé par ses sentiments furieux il arriva de peu à se relever sur des jambes très douloureuses, mais encore fonctionnel... Puis sous le coup de la douleur, et de la colère Christan hurla soudainement vers le ciel comme si cela pouvait le soulageait un peu.
WRRAAAAAAAAAAAAAAAAAA.
Puis il rabaissa sa tête, et cracha du sang par terre en se tenant debout dans une posture plutôt précaire... Il regardait le dragon qui lui aussi semblait avoir assez mal pour une raison totalement inexpliquée, et qui l'indifférait bien puis il dit par la suite à tue tête sur un ton colérique, et insistant...
Tuer! Tuer! Tuer! Tuer! Tuer! Tuer! TUER! Finit-il avant de cracher à nouveau du sang...
Sa hache lui ayant volé des mains lors du choc il dégaina sa hachette maladroitement de sa main droite, la gauche étant lourdement fracturée, et compressée par le gantelet cabossé, et il s'avança par la suite vers le dragon en boitant, mais de façon décidée même s'il semblait à tout moment qu'il allait s'écrouler par terre vu son état très déplorable... Il arrivé quand même à avancé lentement en ruminant sa haine. |
| | | Verith Modérateur Dragon Libre
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Lun 22 Sep 2014 - 15:05 | |
| ¤ La malédiction de Verith II ¤ La terre trembla très durement alors que le dragon rouge s'écroula de toute sa masse au sol en un râle de douleur et de colère. Le sol vibra encore quelques instants, certains arbres proches de l'épicentre s'affaissèrent, alors que Verith resta au sol le souffle couper, plus aucun son ne parvenait à quitter sa gorge et aucune bribes d'air n'y parvenait. L'écailleux serra durement la mâchoire, la faisant grincer alors qu'une terrible douleur parcourait son être. Ses os semblèrent vibrer sous la claque magique qu'il venait de prendre. Ses tempes vrillaient sous cette souffrance qui ne cessait de s'accumuler. Le rouge ne parvint pas à bouger tout de suite. Quel déshonneur ! Incapable de bouger, incapable de se relever. Fort heureusement, Verith n'avait pas le temps d'y penser, sa colère enflant sous la douleur. Sa haine dirigé vers les cieux, vers l'esprit de la Vie et vers Edwyn. Il les haïssait ... il les haïssait... IL LES HAÏSSAIT !! Pour ce qu'ils lui avaient fait et pour cette douleur qu'il éprouvait maintenant. Un grondement sourd échappa du dragon alors qu'il se faisait violence pour se redresser. Une énorme patte rouge se dressa avant de s'écraser au sol, l'éclatant, soulevant la terre et la roche. Ses griffes se plantèrent dans celui-ci afin de maintenir sa prise. Une seconde patte se leva, faisant de même que la première alors que bientôt, une énorme masse rouge se redressa difficilement. La queue du dragon balaya l'air, emportant des arbres sur son passage qui s'envolèrent pour s'écraser au loin. L'esprit du dragon vacillait, il aurait pu perdre connaissance sous cette douleur atroce, mais ce ne fut pas le cas. Verith était fort, il fallait plus que cela pour l'abattre ! Son ire était plus puissante que tout ce qu'on pourrait lui faire subir, elle résisterait et le porterait toujours. TOUJOURS ! C'est elle qui l'avait aidé depuis son éveil ! C'est elle qui l'avait poussé à briser sa coquille ! C'est elle qui l'avait aidé à surmonter chacun des obstacles qu'il avait pu rencontrer et avait eu l'audace de se dresser devant lui ! Et c'est elle qui à nouveau l'aiderait dans cette situation. Le fils de l'orage dressa le museau, braquant son esprit en direction de l'Alayien qui lui aussi se relevait. Quelle folie ! Quelle audace ! Quelle arrogance ! Se relever après avoir subi un de ses coups ? Jamais il ne tolèrerait cela ! Jamais un bipède ne resterait en vie après avoir été frappé par lui, au grand jamais. Il devait le tuer, là, maintenant, tout de suite ! Pour mettre fin à cet affront à son égard ! Mais pas seulement. Il devait mettre fin à la conscience qui se dressait devant lui et dont émanait une terrible douleur qui venait éclabousser le rouge. Maudit soit Vie qui lui faisait ressentir ce que les autres pouvaient bien éprouver. Cette blessure qu'il avait infligée, c'était comme s'il se l'était infligé à lui-même. Péniblement, le dragon de l'ire se mit en position, prêt à fondre sur son adversaire et réduire son corps en charpie. Face à lui l'Alayien c'était redressé, aussi péniblement lui, sans doute même plus. C'était sans doute sa volonté à lui qui lui permettait de tenir encore debout, comme soulever par des fils invisibles, devenant marionnette de la colère qu'il éprouvait. Un léger sourire éclaira les lèvres du dragon. Ce bipède était amusant quand bien même il était pitoyable. Néanmoins, il était temps de mettre fin à ce petit jeu sur-le-champ ! Le rouge s'apprêta à lever son énorme patte griffue pour l'abattre sur l'humain... mais rien ne se produisit. Son membre refusa de bouger. Tirant à l'aide de son épaule, le rouge essaya de la lever, mais rien à faire, celle-ci restait solidement accrocher au sol. Foutaise que cela ! Comment son corps osait-il le trahir de la sorte en refusant de se mouvoir ?! Tournant sa tête, il tenta de faire de même avec sa seconde patte, mais celle-ci resta également ancrer au sol, refusant de porter le coup fatal ! Un rugissement étouffé s'échappa de Verith, tant pis, il le finirait avec ça. La queue du dragon se dressa alors que ses écailles se plaquèrent. Il n'avait qu'à le transpercer au coeur. Mais rien non plus ne se produisit, son appendice refusa elle aussi d'attaquer. | ¤ Tu comptes m'empêcher de le tuer c'est bien ça ?! Car son état ne lui permettrait pas de supporter le moindre prochain coup ?! Je te haïs Vie ! Et je jure que je me vengerais ! ¤ |
Le museau du dragon se braqua à nouveau en direction de l'Alayien qui péniblement approchait. Verith prit une grande inspiration avant de pousser un hurlement fracassant en direction du bipède tout en projetant son esprit en sa direction pour le frapper et lui faire perdre connaissance. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Mar 23 Sep 2014 - 16:01 | |
| Par la peste! Qu'est-ce que ce dragon pédantesque lui avait fait! Cette bête immonde l'insupportait bien, et n'inspirait que mépris, et haine à Christan. La douleur que le dragon lui avait infligé par la suite avait était insupportable pour lui. Il n'était pas le joué d'un dragon! Oh ça non! Plus jamais il ne serait le souffre-douleur de qui que ce soit, ou le dindon de la farce. Weren avait déjà bien assez payé quand il était jeune pour que cela recommence. Il était un honorable, et farouche guerrier maintenant. Sans doute qu'il ne serait jamais aussi fort qu'un dragon comme celui là si l'on pouvait ne serait qu'être aussi fort, mais ce n'était pas pour autant une raison de se laisser traîner en ridicule par ce lézard frivole, pas une raison pour être avili au rang de simples sujets de moqueries, ou amusement. Pas une raison de se laisser faire par ce dernier car plus jamais il ne se laisserait faire par quiconque... Plus jamais la honte! Plus jamais l'humiliation! Plus jamais il ne serait du mauvais côté de la barrière!
Le fidèle boitait en direction du dragon, il marchait lentement, mais avec détermination vers la créature qui semblait le regardait très durement. Si Christan avait été plus raisonné auparavant il ce serait bien demander pourquoi ce dragon restait planter là comme une statue en pierre volcanique... Néanmoins dans son état d'esprit actuel il n'en avait a peu près rien à faire. Il était vraiment hanté par une souffrance qui lui martyrisait le corps, et l'esprit à la fois sans doute qu'il allait s'évanouir à n'importe quel instant, le fait que l'attaque du dragon ne l'avait pas tuer devait sans doute revenir presque de l'impossible provenant d'une bête qui avait fait volé un rocher sans aucune difficulté. Il devait sans doute y avoir une raison particulière derrière, mais ce genre de réflexion était totalement impensable pour lui à cet instant... Ce qui était d'autant plus surprenant c'était sans doute le fait que l'attaque ne l'ait pas envoyé dans les pommes... Peut-être son état? Peut-être un miracle? Dans tout les cas tant mieux même si à ce niveau là Weren se croyait presque dans l'un de ses rêves tachés de sang...
Il manqua de trébucher en marchant, il posa un genoux à terre sans le vouloir. il dût forcer de façon étonnamment intense pour pouvoir le relever... Il n'était pas vraiment fatigué, mais ses forces lui faisaient défaut, sans doute que son corps désirer vivement se reposer, et risquerait de lui hurler stop bientôt devant tout les efforts qu'il faisait ne serait-ce que pour marcher, et rester conscient. La douleur, et la colère le maintenant pourtant éveillé comme on empêcherait quelqu'un de dormir en lui arrachant lentement la peau de son corps...
Et pendant tout ce temps le dragon rouge ne l'avait pas attaqué... Intéressant que ce constat qu'il ne prit pas vraiment le peine de faire en cet instant. Il continuait à avancer hachette en main sans même regarder si son adversaire aller l'attaquer, ou pas. Il continuait à râler d'un ton aigre, et profond pendant que du sang lui coulait encore de la bouche, lui dégoulinant en plusieurs filés sur sa gorge... Il allait bientôt mourir de toute façon, qu'il soit dans son état normal, ou abruti comme il l'était maintenant cela en reviendrait au même! Quand tu n'as plus rien à perdre tente au moins d'avoir une belle mort! Que l'esprit puisse au moins une dernière fois goûter au frisson du sang qui gicle que ce soit celui de l'ennemi, ou plutôt le sien, et ainsi se purifier de sa haine avant de succomber à la douce étreinte du Néant pour goûter à une paix éternelle dans l'état premier de toute chose. L'inexistence. La seule véritable paix.
Néanmoins là il n'était pas vraiment en état de philosopher, il tentait juste de s'approcher du dragon d'un tempérament très fat en espérant pouvoir porter un coup sans doute inutile à ce dernier. Sa hachette était vraiment trop minuscule, et fragile pour ce genre de tâche en plus de ne pas être incassable. Sans doute qu'il n'aurait pas hésiter par la suite à frapper les écailles à mains nues quitte à se briser les mains dessus. Il souffrait déjà, alors cela n'y changerait sans doute pas grand chose.
Néanmoins il ne pu pas mettre ce plan d'une témérité suicidaire à exécution. La dragon poussa un hurlement qui résonna sans doute sur des dizaines de kilomètres alentours en faisant fuir tout les animaux qui l’entendraient, et ferait naître la peur dans le cœur des hommes. Christan lui était presque indifférant devant ce hurlement, mais pas du tout devant la terrible claque mentale qu'il encaissa par la suite...
C'était comme... Se recevoir un coup de masse, et de marteau spirituel. Comme la migraine la plus terrible qu'il venait d'encaisser de sa vie condensé en un seul instant, comme si une conscience supérieur lui avait soudain arracher l'âme, et la volonté de son corps pour ne laisser qu'un corps inerte. Il tomba à genoux en regardant le dragon pendant deux, trois secondes avec l'air le plus vide qu'il pouvait afficher, et il s'écroula ensuite totalement inerte. Ce ne fut plus que le Néant pour lui. Il était encore vivant, mais inconscient, et dans un état bien déplorable. Il ne se posa même pas la question de qu'est-ce que le dragon allait faire avec son cadavre car il n'était plus en état de se la poser... Si ce n'était pas le dragon qui allait le tuer ce serait doute une hémorragie interne, ou des animaux, ou bandits errants qui auraient profité de son état pitoyable pour remplir leurs désirs vénales... |
| | | Verith Modérateur Dragon Libre
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Sam 27 Sep 2014 - 13:41 | |
| ¤ Tu remportes cette bataille, mais pas la guerre ¤
Un son, un son puissant, transportant de lourds sentiments, semblant transporter toute la colère du monde, toute la colère des dragons, une colère millénaire enfouie dans la conscience de chaque dragon qui aujourd'hui semblait refaire surface avec éclat et violente. L'air et le sol tremblèrent alors que le hurlement de rage du dragon déchira la zone, faisant frémir d'une peur soudaine tous les vivants qui se trouvaient a portée, ancrant peur et déchirement face à l'existence d'une telle colère et de la douleur qu'elle transportait. Verith rugi à en perdre sa voix, long fut celui-ci interminable, résonnant sur des lieux et des lieux, montant jusqu'au ciel pour éclater en plusieurs échos.
Lorsque le hurlement prit fin, le silence s'abattit, un silence lourd et terriblement pesant, comme dans l'attente du cataclysme que le son avait annoncé. Mais rien ne vint, non rien de vint. Le calme perdura, le silence se faisant de plus en plus pesant à chaque instant, comme si l'endroit semblait de languir dans l'attente de la frappe terrible qui s'abattrait. Toutefois, rien de vint, mais le silence était toujours là. Les oiseaux ne chantaient plus, la vie semblait avoir fui cet endroit, tous les animaux ayant pris leurs pattes à leur coup.
Enfin le vent sembla revenir souffler une légère brise alors que le sol trembla sous la marche d’un dragon. Une marche lourde, difficile. Le rouge semblait fusiller de rage le misérable bipède face à lui. Il voulait le tuer comme si Vie en personne était face à lui. Il voulait le tuer pour démontrer à cet esprit arrogant que sa malédiction n’avait pas d’emprise sur lui. Il voulait le tuer pour montrer qu’il était bien plus puissant que cela, que sa colère n’avait d’égale. Enfin le dragon de l’ire se stoppa devant le corps inconscient du bipède. Difficilement, il réussit enfin à lever une patte griffue vers le ciel avec l’intention de l’abattre pour tuer, pour en finir une bonne fois pour toutes.
Le membre du dragon tomba finalement, mais s’arrêta au dernier moment, retenu par une force invisible, mais beaucoup plus forte que celle qui l’avait immobilisé tout à l’heure. Le rouge fut parcouru par un grondement de colère alors que la douleur se faisait plus forte due à la proximité avec l’Alayien blesser. Pendant un long moment, Verith resta là, immobile, se battant en son sein, contre la malédiction qui l’aliénait, cherchant à abattre ce qui retenait sa patte.
Mais rien, non rien ne vint. Le fils de l’orage poussa un soupire d’exaspération alors qu’il abandonna. Sa patte revenant au sol près de lui. Vie avait gagné cette bataille, mais il ne gagnerait pas la guerre. Son ire se renforcerait chaque jour face à cette défaite et frappera plus durement la prochaine fois. Tel était Verith le dragon rouge.
Baissant son museau en direction du bipède un dégout profond le prit. Il avait perdu cette bataille, mais le prix à payer était bien trop fort. Son honneur allait en pâtir. Mais au fond de lui, le membre de la race draconique trouva du réconfort, dans la honte qu’éprouverait le bipède en se réveillant en vie avec ces blessures guéries. Car oui il guérirait, il n’y avait pas d’autre choix malheureusement, et ce même si Verith voulait le voir mourir malgré les soins qu’il lui prodiguerait.
Le fils de Skade inspira alors qu’il concentrait sa magie. Au non il n’allait pas cracher des flammes pour carboniser l’Alayien… ou même tenter de cautériser ses plaies. Non il allait le guérir avec la magie des dragons. Enfin, Verith souffla sur l’humain, la magie venant étreindre celui qui pourtant la combattant. Puissante magie qui s’attaque aux chairs découvertes de l’Alayien, s’employa à les refermer, à les reconstituer, à ressouder les os qui c’étaient brisés. Déjà les blessures les plus importantes cessaient de saigner pour venir se refermer lentement. Le reste mettrait plus de temps à guérir, mais au moins sa vie n’était plus menacée.
Le dragon resta un moment à observer les blessures de l’humain se refermer, la douleur qu’il ressentait s’évaporant lentement. Restant auprès de lui jusqu’à ce que ces blessures les plus sévères soient guéries, laissant s’échapper un peu plus de magie de son être.
Lorsqu’enfin, la survie du bipède n’était plus compromise, le dragon déploya ses ailes pour s’envoler ruminant sa colère et sa nouvelle humiliation.
|
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: L'ire, ou la colère? (pv Verith) Sam 27 Sep 2014 - 18:46 | |
| [...]
Le bruit de la pioche heurtant la pierre était inlassable, et insistant. Il résonnait dans toute la mine sous les efforts des mineurs. Le jeune Christan lui-même se démenant de son mieux pour faire se part sous les aboiements du contremaître. Il était épuisé entre les efforts exténuant de la vie de mineur pour son corps de jeune homme, ou l'air vicié, et poussiéreux de la mine qui le faisait toussoté. Il faisait vraiment pâle figure par rapport aux autres mineurs même si les deux années qu'il avait déjà passé à travailler dans cet endroit sombre, et humide l'avait endurci l'adolescent se sentait exténué, et bien faible. Ah ce qu'il regrettait encore les moments où il pouvait jouer avec son Joe, ou bien juste aller prier au temple. Oui prier au temple sans doute l'une des rares excuses pour grappiller une heure de pause sans doute. Et il en avait bien besoin pour ne pas s'écrouler d'épuisement...
Son père l'avait contraint à travailler maintenant dans cette mine, pourquoi ne l'a t-il pas simplement confié à une famille de paysan, ou à un ami artisan pour qu'il devienne apprenti? Cela aurait été plus simple, et gratifiant pour lui... Christan aurait du mal à croire que son père Hugo était démuni au niveaux relationnel, mais non... Il a fallu qu'on l'envoie à la mine! C'était bien trop gros pour ne pas empester la malveillance que lui témoigne son paternel. A croire qu'Hugo voulait qu'il meure d'épuisement, ou bien qu'il succombe à un quelconque éboulement. Bon sang il rêvait déjà de l'âge à partir duquel il pourrait prendre son indépendance par rapport à son père. Il ne comptait sûrement pas faire de vieux os ici. Il n'avait pas du tout envie de passé sa vie à extraire du fer pour fabriquer des armes! Ah ce qu'il aurait préféré cent fois devenir paysan car au moins il respirerait un air un peu plus pur, et ne serait pas dans une situation très inconfortable pour travailler... Ou bien artisan, ou soldat pour rabattre le caquet à Hugo! Oui sans doute soldat au moins il pourrait montrer ce qu'il valait à son père, et avec un peu de chance avoir la paix par la suite. une solde mérité, on fait quelques patrouille, et on fait attention pendant les batailles, et ensuite une retraite paisible. Voilà une belle vois que doit être celle du militaire pensa Weren... Avant qu'un tintement ne le sorte de ses pensées.
Une cloche! Christan tendit l'oreille dans un poussant un soupir de soulagement sous le coup de l'épuisement, alors que la sueur perler sur son visage. La journée de travail était finit il pourrait sans doute un peu se reposer. Puis ensuite le lendemain ça recommencerait à qui mieux mieux. Mais qu'importe dormir ne serait que quelques heures serait sans doute presque un confort immense par rapport au fait de se tenir courbé pour pouvoir exercer de sa pioche sur les gisements de minerais dans le noir... Oui si on devait donner un avantage à sa nouvelle vie souterraine c'est qu'il mesurait plus qu'auparavant le confort immense que pouvait représenter une simple paillasse, ou un bon lit. Voir celui d'aller au temple pour prier l'unique de le soutenir dans cette vie épuisante. Il avait fort besoin de cela après tout pour supporter son travail exténuant...
Plus tôt il partirait de cette mine mieux cela vaudrait pour lui...
[...]
Sa vision était trouble lorsqu'il ouvrit les yeux comme s'il sortait d'un long rêve. Quand elle fut entièrement revenu il se rappela soudain du dragon, et jeta un œil rapide aux alentours... Personne?!? Aurait-il rêvé? Il se palpa le corps de ses mains, et regarda ses membres. Il était intact comme s'il n'avait rien eu du tout à part quelques blessures finissant de ce cicatrice, et le sang ayant séché sur son armure. A part le soleil qui tapait fort sur sa tête en causant un coup de soleil, et la chaleur qui commençait à devenir inquiétante pour lui il n'avait rien, est-ce que le dragon n'était qu'une hallucination... Pourtant il voyait le sang séché non loin qu'il avait fait tomber, le rocher que le dragon avait fait volé...
Dans le doute il tenta de se relever en optant pour le fait qu'il délirait, et que sa douleur reviendrait, mais ce ne fut pas le cas... Il se releva sans trop de problème de plus. Pourtant le dragon l'avait mit dans un état déplorable, et il était indemne. Ce reptile l'avait épargné Weren serra les poings avec rage en s'apercevant de cela, et prit un air convulsionner... Mais pourquoi était-il indemne? Est-ce que. Oh non pas ça!
Par le Néant! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRR! Que ce dragon soit maudit que la colère de Väsà le dévore comme les flammes dévorent la paille! il se sentait presque honteux d'avoir entendu le nom du Néant sortir de la bouche d'un être aussi ignoble, mais il se sentait plus proche de l'unique d'avoir connaissance de cela... Au moins cette rencontre avait eu cela de bon...
Après qu'il eu hurlé au ciel avec rage quand la pensée que le dragon l'avait soignée d'une quelconque façon lui venait en tête! Cette bête ne l'avait pas tuer! En plus d'être étonnant c'était déjà une insulte grave pour lui! La pitié lui faisait horreur, mais en plus le fait qu'on l'est soigné. Lui arracher lentement la peau avec une pince aurait une douleur moins intense physiquement que moralement...
Puis comment il l'avait soigné? Christan jura quand l'évidence lui vînt au nez. Comment un dragon aurait pu réparer ses fractures, et ses plaies aussi facilement? Par la magie! Par le Néant il était souillé maintenant! Quelle honte! Quelle humiliation! Personne ne devrait jamais savoir cela sinon il serait humilié dans les rangs alayen, il serait peut-être même purifié d'une façon déshonorante!
Non personne ne devait rien savoir! Pour Christan Néant était la seule à pouvoir le juger, les hommes, et les fidèles sont bien en dessous de son jugement divin. Il n'accepterait comme châtiment que celui de l'unique... Non il devait vivre, et démontrer sa foi. Il avait été souillé?!? Eh bien soit! Pour palier à cela il mettrait d'autant plus de ferveur dans l’accomplissement de sa tâche. Pour démontrer qu'il était rester pur malgré cela...
Il reprit donc son équipement qui traînait non loin, et se dirigea vers l'Ouest. La rage au cœur, et la honte dans l'âme. Il devait se relevait de cette épreuve, et se montrer digne! Les justes ne doivent pas faiblir... |
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