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| « Il y a toujours du bon dans la folie. » |PV Elrond | |
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| Sujet: « Il y a toujours du bon dans la folie. » |PV Elrond Lun 17 Fév 2014 - 17:39 | |
| Un hurlement muet, une douleur vive, un bourdonnement dans les oreilles; Rebrylla se cambra sur le dos de Skade. La verre noir de la flèche commençait à faire son effet au sein de la magie de l'elfe, alors celle-ci tentait de descendre sans ajouter une couche de douleur à la Dragonne. Le sol sous elle commençait à se dérober, Kylian semblait être à des kilomètres d'elle, et sa vie partir à petit feu. Portée par le vampire et mise à l'écart du coeur du champ de bataille, Rebrylla ne pouvait bouger, même si elle le désirait.. Comme pour la narguer ses quatre-cent années de vie défilèrent doucement devant ses yeux; De son enfance, en passant par le départ de son précieux si précieux ami, à la dispute qui coupa la relation qu'elle entretenait avec son père, jusqu’à ces dernières années à côtoyer des humains. Matis.
MATIS !
Se redressant sèchement, l'elfe laissa son regard observer d'un coin à l'autre la pièce où elle se trouvait. Rien de plus qu'une chambre. Oublié les corps entassés, les hurlements de douleur, les derniers souffles de vies.. Oublié. Portant la main sur son cœur qui frappait tel un tambour de guerre dans sa poitrine, Rebrylla ferma les yeux tout en se passant l'autre main sur le visage. Comment oubliée tout ce qu'elle avait vu en l'espace d'une bataille ? Comment vivre en se disant qu'elle était passée si près de la mort, si près qu'elle se souvenait encore de ce froid mordant qui traversait le corps. Deux semaines étaient passées, mais rien ne prêtait à croire qu'elle redeviendrait cette Dessa d'avant guerre.
Où était passée la mercenaire pacifiste ? Celle qui ne tuait pour rien au monde. Celle qui se fichait des émotions de ceux qu'elle ne connaissait pas? Celle qui refusait toute présence autour d'elle. Rebrylla la solitaire, Rebrylla le cœur froid. Elle était juste Rebrylla. Presque commune aux humains, capable de ressentir des choses qu'elle ne pensait pas possible autrefois. Sa vie semblait prendre plus d'ampleur, plus de sens d'un seul coup. Son cœur s'ouvrait peut-être aux autres, non pas pour ne parler que de ces malheurs, mais prendre en compte les sentiments, les émotions de ceux qui ont besoins d'une oreille attentive. C'était un changement, des plus radicale, et pourtant il semblait s'être installé de lui même au fond d'elle.
Posant les pieds à terre, l'archère regarda au travers de la fenêtre de la pièce. Le royaume ne semblait plus être ce qu'il était. Avait-elle trop négligée ses racines ? Où étaient passées les mères inquiètes à la moindre égratignures de leurs enfants? Où étaient ces rires cristallins, et la vie presque fourmilière des elfes ? Les jeunes elfes semblaient plus durs qu'avant, et les anciens s'enfonçaient de plus en plus dans une sagesse muette. Ou n'était-ce que son impression après trois-cent ans d'absence ?
Sortant de la petite auberge où elle logeait, Rebrylla ne prit pas le temps de saluer celle qui gérait les lieux depuis aussi longtemps que les murs étaient debout. Le soleil timide frappait doucement la peau blanchâtre, et le vent paraissait chuchoter des secrets oublié depuis longtemps au creux de son oreille. Et si sa vie l'attendait ici et non plus à Gloria ? Peut-être avait-elle des choses à apprendre ici, auprès des siens ? Il n'était pas impossible que ses racines la garderait sur ces terres, et pourtant son cœur hurlait à Gloria. Finalement, il semblerait qu'elle eu vu en Matis une espèce de lueur ? Un futur, amicale ? Amoureux ? Elle n'en savait rien. Ce n'était pas ce genre de femme à croire au coup de foudre, au destin et à toutes ces choses qui bercent le ridicule. Non, Rebrylla était terre à terre.
Arrivant au milieu de ce qui semblait être le centre, Rebrylla tourna doucement sur elle-même, regardant chaque maison, chaque feuille et visages qu'elle trouvait sur son chemin. Tout était si différent, si nouveau. Comme si elle venait de naître elfe. Elfe à l'épaule emballée soigneusement dans un bandage, qui semblait tout bonnement folle parmi tout ces gens.. A quoi bon essayer de paraître normal, lorsque le normal n'existait plus ? |
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| Sujet: Re: « Il y a toujours du bon dans la folie. » |PV Elrond Ven 21 Fév 2014 - 19:59 | |
| ¤ Cauchemardesque ¤ ~~Rêve~~ | « Elrond…. Mon fils…. Mon cher fils…. Elrond…. ELROOOOND !!!! J’ai gâché ma vie pour toi, je me suis offert à Océan en sacrifice pour avoir un fils, je me rencontre je me suis bien fait avoir. Tu es faible, tu es pitoyable, tu es…. MEURS !! » |
Tétaniser Elrond resta là alors que l’apparition de sa mère en songe commence à se déformer. Sa peau devint grisâtre et des lambeaux de peau se mirent à tomber, ses cheveux également. Un ver sorti de l’une de ses orbites alors que le corps d’Arelinnon pourrissait sous les yeux d’Elrond qui se trouvait incapable de bouger. Était-ce la vision d’horreur de voir sa mère ainsi putréfier ? Était-ce les propos qu’elle lâchait avec une cruauté empreinte de dégout qui cassait totalement avec l’image de la mère douce et aimante que le rouge avait toujours connus ? Ou était-ce simplement le joug d’un sort qu’il l’empêchait de se mouvoir. L’elfe dragonnier n’avait pas le temps de répondre à cela, il n’y pensait même pas à vrai dire. Des larmes coulaient de ses yeux azurés. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Jamais il n’avait fait de pareils rêves. Non, jamais il n’avait fait de pareils cauchemars. Jamais sa mère ne lui était parue sous cet angle. Déjà dans la main de l’apparition de sa génitrice, une lame dont il n’avait et n’aurait même jamais pu douter qu’une telle forme ne puisse exister apparut dans sa main. Celle avançait lentement alors que son corps tombait petit à petit en poussière. Son intention était claire, elle voulait le transpercer de cette épée. Luttant pour essayer de se libérer, luttant pour essayer de se mouvoir, le dragonnier elfique n’y parvient pas, alors qu’il sentit cette flambe lui transpercer la poitrine. ~~Rêve end~~ C'est dans un cri de surprise et de douleur que l'Amarië s'éveilla en nage. Haletant dans son lit, s'étant redressé brutalement, son regard confus, perdu regardait autour de lui, comme chercher quelque chose à quoi s'accrocher, s'assurer qu'il n'était plus dans le monde des rêves, mais bien dans la réalité. Son regard se porta vers la fenêtre où il espérait y voir Möebius, son lié, son dragon, mais malheureusement, celui-ci ne se trouvait pas là. Il l'appela par leur lien, mais ses paroles s'écrasèrent une fois de plus contre les remparts gelés qui s'étaient dressés depuis le retour du plan Astral. Non ce qui assura à l’Amarië qu'il était bien de retour dans le monde réel, fut la vive douleur qui parcourra son crâne avant de calmer et de mettre en latence dans le bas de sa tête. Serrant les draps sous l'excessive douleur, il soupira lorsque celle-ci s'amenuisa. Prenant sa tête dans ses mains, l'elfe blond prit le temps de se calmer et de retrouver son souffle. Si ses cauchemars ne l'inquiétaient autre mesure, outre le fait qu'ils semaient le trouble sur son esprit, la douleur lancinante dans sa caboche, elle, retenait bien plus son intention. Il n'y avait pas non plus ici d'inquiétude, mais un profond agacement qui finirait par le rendre exécrable si celle-ci continuait ainsi s'amplifier dans les jours qui suivaient. Un remède mettrait sans doute fin à celle-ci, après tout, il ne s'agissait juste d'un simple mal de crâne. De vulgaires maux de tête... oui. Sortant de sa couche, l'homme du beau peuple, parti purifier son corps des tourments de la nuit avant de se préparer, s'habillant, attrapant une bourse dans laquelle il déposa quelques pièces d'or avec lesquelles il payera le médicament. Quitta sa clairière, traversant les bois dont la fraîcheur et le silence lui firent le plus grand bien, l'archer rouge se rendait dans ce qu'on pouvait appeler le centre de la nation elfique. Déjà le bruit de ses congénères résonna à ses oreilles puis dans son esprit ravivant la souffrance de son crâne. Accélérant le pas il passa par quelques lieux plus tranquilles. Malgré la bataille qui avait eu lieu, la violente et sanglante bataille, rien ne semblait avoir changé. Il était même possible de dire que celle-ci avait été presque sans incidence pour le royaume. Seul le domaine Baptistral avait été touché, aucune maison elfique n’avait brûlé, aucune parcelle de la forêt non plus. L’insouciance des elfes, du monde, et des dangers avaient déjà pris le dessus et la vie reprenait son cours. Qu’est-ce qu’il pouvait détester cette facette la de sa race, fous qu’il était. Alors que ses pensées divaguaient ici et là, Elrond avait déjà acheté préparation qui chasserait, envoyant au large ses mots de tête. Il en avait profité pour prendre quelque chose pour ses cauchemars, apaiser ses nuits, rendre ses rêves moins virulents. Son esprit ailleurs, l’elfe marchait machinalement sans vraiment faire attention à ce qui se trouvait face à lui. Il ne vit donc par la femme du beau peuple qui déambulait, observant le lieu et lui rentra dedans. Surpris, il revint à lui face à cette collision soudaine et en perdit l’équilibre tomba maladroitement sur le sol. |
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| Sujet: Re: « Il y a toujours du bon dans la folie. » |PV Elrond Mer 26 Fév 2014 - 15:18 | |
| Comme une amnésie, tout semblait être nouveau à ses yeux. Comme si jamais elle n'avait mit les pieds en ce lieu qui était autrefois chez elle. Les arbres semblaient ternes, les enfants sonnaient faux, la vie plus violente et sur ses gardes. Prise de conscience où paranoïa ? Le peuple humain avait donc autant d’influence sur elle ? Comment oublier près de cent ans de vie ici, au beau milieu d'un peuple aimant, attentionné vivant au rythme de la nature ?
Le regard vague, elle ne remarqua pas l'elfe qui venait droit sur elle. Le choc entre les deux corps la fit redescendre de son nuage, perdant l'équilibre à son tour. D'ordinaire elle aurait pester contre celui qui s'était montrer tête en l'air envers elle, mais cette fois-ci, ce n'était rien de plus qu'un souvenir qui le revint de nouveau.
« Un bruit sourd venant derrière elle, elle n'eu qu'un court instant avant de voir un homme s'étaler sur elle. Dos au sol, son arc dans le dos, l'elfe tentait de pousser celui qui n'avait visiblement pas les yeux en face des trous. Quand elle leva enfin le regard vers le visage de l'inconnu, elle arrêta de bouger; le soldat perdu, ne l'était plus. Mais pas de la façon dont elle l'avait imaginée. Ne l'aidant pas à se relever, elle resta au sol, regardant l'homme essayer de se relever tant bien que mal, avant qu'il ne lui tende sa main.
Pardonnez-moi madame, mais vous sembliez chercher quelqu’un non ? Me serais je trompé ou vous me suiviez ? Je.. Et vous? Pourquoi me sautez vous dessus ? »
Reprenant ses esprits, Rebrylla sa releva tant bien que mal. Cela devenait une fâcheuse habitude de rentrer dans les hommes en pleine rue où était-ce juste le fait qu'elle devenait maladroite ? Se dépoussiérant avec sa main libre, jeta un regard sur l'elfe.
Vous allez bien ? Je suis vraiment navrée je ne regardais pas où j'allais. Je ne vous ai pas fait mal ?
Lui tendant sa main, Rebrylla afficha un léger sourire naître sur ses lèvres. Un élan de bonté, d'attention ? Regardant attentivement l'être sylvain, elle sentit comme une gêne le voyant là, à terre. Être aimable la faisait se sentir si ridicule, si petite et si vulnérable.
Je suis Rebrylla Dessa..
Et s'il ne prenait pas sa main ? De quoi aurait-elle l'air ? Le moindre de ces gestes lui semblait si.. suspect comme si ce n'était plus elle qui contrôlait son corps, comme si une autre personne tentait de s'approprier sa carapace tout en instaurant ses propres règles.. |
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| Sujet: Re: « Il y a toujours du bon dans la folie. » |PV Elrond Dim 2 Mar 2014 - 17:03 | |
| ¤ le dragonnier étourdi ¤ Spectre invisible rôdant emplie de sournoiserie autour de sa proie, de sa victime. Lentement lui tournant autour, guettant avec impatience de moindres petits signes qui sonneraient le glas, le glas de l’attaque, le glas de la victoire. Le geste de faiblesse, le geste défaillant qui créerait une brèche ou le prédateur pourrait outrageusement s’y engouffrer pour porter un coup, ou alors le dernier, le coup fatal et ultime marquant la fin. Mais cette bête qui rôdait était semblable à un fauve rempli de cruauté. Il ne voulait pas tuer, non il voulait jouer, torturer. Incarnation de la vengeance, colère d’un esprit qui s’était vue humilier par des êtres qu’il estimait inférieurs. Sur les mortels qui avaient souillés son orgueilleux la grande dévoreuse, avait jeté sa malédiction, en punition pour la défaite qui ceux-ci lui avaient infligé. Lentement le fauve spectral sortait et rentrait ses griffes, lacérant la terre attendant, essayant de produire la sensation que bientôt il aurait à lacérer l'esprit et la chaire. Sa queue fouettait l'air d'impatience et pourtant malgré l'aura menaçant, et le désir de cruauté qui en émanait, celui-ci restait parfaitement camoufler par les ténèbres de la trame magique. Indétectable, impalpable, comme l'éther. Déjà sous ses yeux sa proie qui cherchait à tenir bon faiblissait, mais il était encore trop tôt, trop tôt pour asséner un nouveau coup. La torture n'était torture que si elle était faite convenablement, lentement et doucement. Toute chose faite dans la hâte et la précipitation ne serait que grossièreté, acharnement, vulgaire boucherie. La géhenne du néant devait être d'une douce violence, lente et régulière afin qu'outre la souffrance physique, celle psychique plus subtile jaillisse. Que l'instant où la douleur montrerait le bout de son nez soit un véritable supplice, la voir approcher sans avoir la capacité d'agir, telle une lame qui lentement s'enfonce dans la chair, un centimètre toutes les deux minutes. Et que l'attente entre chaque supplice ne fasse chavirer l'esprit qui désespérément tremblerait. Et bientôt la faille se produisit. La proie se choqua dans une elfe en perdant l’équilibre pour tomber. Sa garde tomba, ses barrières volant en éclat durant cette fraction, devenant vulnérables tel un nourrisson venant de naître. Le fauve spectral sortit alors de l’éther pour venir donner un unique coup de griffe qui lacéra, déchira la chair. Dans le crâne de l’Amarië alors, une vive douleur le transperça en un éclair. Elle fut extrêmement brève, mais aussi insoutenable que cent coups de poignard. Et la seconde parut des heures, alors que l’elfe blond tombait au sol en grimaçant de douleur, paralyser le temps que cette lancination ne vient rejoindre le creux de son chef. S’écrasant lourdement au sol, le sac du dragonnier elfique tomba au sol se rependant, alors que la première réaction de celui-ci instinctivement fut de porter sa main contre sa tête. Une autre seconde passa aussi longue d’une heure avant que le temps ne reprenne son cours normal. Ses yeux bleus azurés s’ouvrirent, venant légèrement être éblouis par la vive lumière de la journée. S’aidant de ses coudes, il se redressa légèrement. Devant lui déjà une main lui était tendue alors qu’on lui parlait. Ces paroles qui lui étaient destinées, il les entendait à moitié. Quel était ce nom qu’il murmura, semblant rejaillir de son esprit comme des profondeurs de la mer. À qui appartenait-il ? Il ne savait pas, mais étrangement, un lien déjà se créait et les souvenirs assombris du retour du plan Astral s’éclairaient quelque peu dans son esprit. Les choses devenaient plus claires et pourtant, elles semblaient être encore si lointaines. Sa main se leva d’elle-même pour saisir celle qui lui était tendue alors qu’Elrond demeurait encore dans un état figé. | « Je suis Rebrylla Dessa.. » |
Le blond sorti de sa rêverie pour porter son regard sur l’elfette aux yeux d’ébène avant de lentement se rendre compte que celle-ci attendait une réponse. Papillonnant des yeux pour rappeler son esprit à son corps il lui répondit avec un léger sourire flottant sur ses lèvres. Essayant d’enjoliver son visage malgré ses traits quelque peu fatiguez par une nuit agitée. Sans doute indétectable pour un humain qui n’y serait floué par la beauté irréelle des elfes, mais clair comme un dragon au milieu d’un couloir pour un elfe. | « Dans ce cas nous sommes deux. Mon esprit était hagard. Mis à part le mal de crâne que je transporte depuis mon lever il n’y a aucune autre douleur à déplorer, ne vous inquiétez pas. » |
Elrond lui tourna ensuite légèrement le dos regardant que ses produits étaient tombés, aussi s’empressa-t-il de ramasser ses médicaments pour les ranger dans le sac de toile qu’il transportait, retournant ensuite son attention sur la jeune Rebrylla en y ajoutant un salut elfique. | « Oh, mais où sont mes bonnes manières, veuillez excuser mon inconvenance, je suis Elrond Amarië, Dragonnier élu du Dracos. » |
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| Sujet: Re: « Il y a toujours du bon dans la folie. » |PV Elrond | |
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